Saint Bonnet de Rochefort – Rochefort

Epoque : XII° – XIII°- XVII° – XIX° – Protection : MH (1961)
Propriétaire : Madame Albanel
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite libre des extérieurs. Visite des intérieurs uniquement pour les groupes sur rendez-vous (minimum 15 personnes)
Adresse :
Téléphone : 04 70 58 50 02 ou 06 12 10 91 67 ou 06 23 18 04 67
Courriel :
Site internet :

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Actualités : Rochefort, forteresse sur la Sioule (La Semaine de l'Allier du 15 septembre 2016)

Situation

Saint Bonnet de Rochefort est situé à 30 km à l’ouest de Vichy
Le château de Rochefort est situé à 1,5 km au sud-ouest du bourg

Histoire

Château-fort édifié sur un éperon rocheux dominant la Sioule, en 1150, retouché au XVe siècle (talutage des tours et façade ouest), restauré en 1632 puis modifié aux XVIIIe et XIXe siècles. Les restaurations de cette époque, menées par le Vicomte de Ligondès, concernent la surélévation de la courtine ouest pour cacher des toitures et un crénelage dans le goût du XVe siècle. Le château s’ouvre par l’ancienne basse-cour, limitée au nord par les communs, à l’est par un haut mur sur lequel s’adossent les restes d’une chapelle du XVe siècle ainsi qu’une tour à chaque extrémité. A l’ouest la cour s’étrangle pour former la cour d’honneur du château, limitée à l’ouest et au sud, par des bâtiments formant l’ensemble des pièces dites de réception (salon, salle à manger, galerie et grand salon). Ces pièces sont décorées d’une cheminée Louis XIII, de tapisseries d’Aubusson du XVIIe siècle et de peintures de la même époque. L’ensemble des murs et des bâtiments est flanqué de quatre tours. Au sud, sur les fondations du XIIe siècle, une terrasse domine les rives de la Sioule. Les seigneurs de Bourbon, poussant leurs possessions face à l’Auvergne, avaient mesuré l’importance du passage obligé de la Sioule et au milieu du XIIe siècle, Archambaud VI implanta une première fortification pour contrôler la vallée. De 1213 à 1273, la seigneurie de Rochefort fut confiée à Gui de Dampierre, il épousa Mathilde de Bourbon et fortifia le premier édifice. Fin XIVe siècle, Jean, bâtard de Bourbon, fut le premier bénéficiaire de la châtellenie de Rochefort comprenant “le chastel avec toute justice, haute, moyenne et basse”, et 200 livres de rente annuelle et, en 1401, le duc Louis II attribua Rochefort à son compagnon François d’Auberchicourt, bâtard de Louis 1er. Acheté en 1620 par Alexandre Girard de la Richerie, puis en 1623 par Pierre Chartier de Rouvignac, le château de Rochefort arriva dans la famille Rouvignac avec Jean du ligondès, chevalier, seigneur du Ligondès et de la Chapelaude, qui procéda aux réparations du XVIIe siècle. Depuis cette date, la famille du Ligondès est restée propriétaire du château et y vit encore aujourd’hui.

Les environs

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 4 km au sud-est

Charroux – Le village à 7 km au nord

Vicq – Eglise Saint-Maurice à 5 km à l’ouest

Charroux – le village

Epoque :  XII°-XVI°- Protection :
Visite : Oui
Dates et horaires : Visites guidées de groupes sur RDV toute l’année. Visites guidées pour les particuliers tous les mercredis à 11h en juillet et août. Visites avec audioguide toute l’année à se procurer aux heures d’ouverture de l’Office de Tourisme
Contact : 5 rue de la Poulaillerie 03140 Charroux
Téléphone : 04 70 56 87 71
Courriel : contact@charroux.com
Site internet : www.charroux.com

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Situation

Charroux est situé à 27 km au nord-ouest de Vichy.
Situé à 413m d’altitude, Charroux est un petit village du canton de Chantelle d’environ 320 habitants, qui domine les plaines et les vallées alentour. Cette position lui fournit un magnifique panorama au nord sur la plaine de la Limagne et au sud sur les monts d’Auvergne.
Classé parmi les plus beaux villages de France, Charroux est le seul village à posséder ce label dans le département. De ce qui fut dès le Moyen-âge une ville fortifiée autonome, avec ses privilèges, Charroux a gardé la complexité et l’étendue de sa structure urbaine. Le village offre de nombreux services touristiques (hébergement-restauration).

Histoire

Charroux-en-Bourbonnais fut, du XIIe au XVIe siècle, une importante place affranchie et fortifiée par les sires de Bourbon, devenus par la suite ducs de Bourbonnais et d’Auvergne. La cité comportait alors, à l’extérieur de la cité médiévale, deux établissements religieux de moines-soldats : l’une préceptorie templière dite de « La Marche », puis commanderie Hospitalière, l’autre relevant de l’ordre de Saint-Antoine de Viennois Ordre de Saint-Antoine puis remis entre les mains des Bénédictines qui y installèrent une école de filles ; l’ensemble de leurs bâtiments furent rasés par la municipalité au début des années 1960 pour faire place à un parking bitumé. La ville de Charroux-en-Bourbonnais comportait alors deux paroisses et cinq lieux de culte. De cette gloire passée sont conservés l’église Saint-Jean-Baptiste au curieux clocher tronqué (XIIe siècle), deux portes de ville, deux tours de défense, hélas tronquées, quelques lambeaux de rempart, quelques bâtiments remarquables, notamment une maison à colombages qui comporte des éléments du XIVe siècle. L’étonnante configuration des rues et des quartiers est centrée sur une place circulaire dite la « Cour des Dames », comportant la maison Prévôtale.
La cité connut un premier déclin après la crise de la fin du Moyen Âge et les guerres de religion. À l’écart de la route qui conduisait de Clermont à Paris, elle ne pouvait plus jouer le rôle politique qu’elle avait eu au temps des sires de Bourbon et ducs de Bourbonnais. Elle devint un gros village, dont l’activité principale était la viticulture jusqu’à la crise du phylloxéra à la fin du XIXe siècle. Charroux était alors liée au vignoble de Saint-Pourçain, mais n’appartient pas à cette zone de production. De cette époque restent notamment de belles propriétés bourgeoises ou agricoles aux façades austères mais imposantes, des granges aux belles proportions, de très nombreuses caves voûtées, une halle publique, un superbe belvédère. Le musée local conserve de nombreux témoignages de cette fonction agricole et du passé de la cité médiévale. Charroux possédait anciennement deux paroisses (Saint-Jean, dont l’église subsiste, et Saint-Sébastien, qui se trouvait à l’ouest de la cité, à proximité du belvédère actuel, et qui a disparu).
L’originalité de Charroux tient à son caractère de village groupé qui contraste avec l’aspect beaucoup plus lâche et dispersé de l’habitat environnant. Toutefois, même à l’apogée de son rayonnement au XIIIe siècle, les fonctions urbaines de Charroux furent limitées, notamment dans les domaines religieux et judiciaire. L’histoire de Charroux au Moyen Âge ne peut être séparée de celle du duché de Bourbonnais : elle n’est pas une anomalie, mais le résultat des rapports de pouvoir entre les sires de Bourbon, les structures ecclésiastiques, les ordres souverains et les familles aux XIIe et XIIIe siècles. Le bâti se révéla ensuite adapté à l’activité agricole et viticole prédominante, malgré de nombreuses constructions et reconstructions qui réutilisaient fréquemment les structures préexistantes.
La crise du phylloxéra puis la Première Guerre mondiale furent la cause d’un nouveau déclin qui s’est traduit par une perte importante de population, comme dans toutes les campagnes bourbonnaises. Depuis l’issue de la Seconde Guerre mondiale, l’urbanisation organisée des populations explique la poursuite du déclin démographique de la cité qui ne comporte plus que 300 habitants sédentaires en 2011. Le tourisme constitue aujourd’hui le dernier pôle d’activité du village.
Visites possibles dans le village :
La Cour des Dames :
Cour des Dames – Gratuit – (04 70 56 85 21)
“L’ancien château était installé au centre de la ville. Le plan des constructions actuelles permet d’en suivre les contours. Une motte féodale, aujourd’hui aplanie, d’une trentaine de mètres de diamètre avec des
fossés tout autour, était défendue par une seconde enceinte, elle aussi entourée de fossés. Là était édifié le château, mais celui-ci fut très tôt
Les Caves de la Cour des Dames :
Charroux possède une longue tradition de cultures viticoles. Et si aujourd’hui les vignes ont quasiment disparu il nous reste un ensemble exceptionnel de caves pour la plupart malheureusement cachées du public. Cependant vous pouvez en découvrir deux accessibles gratuitement dans la Cour des Dames. Pour y accéder, il faut pousser la porte de la “Boutique Magique”
Le Musée de Charroux :
5, rue de la poullaillerie (04 70 56 80 31)
Site internet : www.musee-charroux.fr
Le musée retrace l’histoire locale: archéologie, collections de pierres sculptées, archives communales et des communautés religieuses du Moyen-âge au XIXe siècle, documents de la période révolutionnaire, artisanat et activités locales aux XVIIIe et XIXe siècles (huileries…). Vous pourrez parcourir deux bâtiments dont les collections vous feront voyager de la période gallo-romaine au XXème siècle. Vous y retrouverez l’histoire médiévale et celle de la Révolution dans une cité portée à la revendication de ses libertés, celle des pertes humaines de la première guerre mondiale et tous les métiers dont se souviennent les visiteurs plus âgés et qu’ils font découvrir à leurs petits-enfants.
Maisons des Horloges :
22, rue de l’horloge – Gratuit- (04 70 56 87 39)
Avril/ Mai Samedi et dimanche après midi Juin à septembre TLJ 10/12h 14/18 h
« Cinq siècles d’horloges publiques mécaniques » présentation en fonctionnement d’une quarantaine d’horloges d’édifice du XVI ème au début du XX ème siècle plus horloges comtoises du début XVIII ème au début XXème siècle. Daniel Fonlupt, amoureux des horloges anciennes, ne se contente pas de collectionner ses objets, il les répare, les rénove, leur redonne pour beaucoup une seconde vie.
Les Pots de Marie :
18, rue des fossés – Gratuit (04 70 56 88 80)
Exposition permanente et gratuite de près de 500 pots à épices anciens en porcelaine visible dans une grande vitrine éclairée pour tous les curieux qui le souhaitent. La plupart des pots viennent de Tchécoslovaquie (Victoria, Urbach frères) de Hollande (Delft) et de France (Badonviller, Sarreguemines, Saint Amand, Limoges, Lunéville ….) , certains étaient offerts en cadeaux de mariage et c’est pourquoi le prénom de la mariée est gravé au-dessous de quelques séries de pots.
(source :”www.charroux.com”)

Gipcy – Abbaye de Grandmont

Epoque :  XII°- Protection :
Propriétaire : ONF
Visite : possible
ContactDépart parking du boulevard bignon
03160 BOURBON-L’ARCHAMBAULT
Téléphone : 04 70 67 09 79
Courriel :
Site internet :

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Situation

Gipcy est situé à 24 km à l’ouest de Moulins

le Prieuré de Grandmont est situé à 4.6 km au nord de Gipcy

Histoire

Ce prieuré Saint Jean de Grosbois se trouve sur la commune de Gipcy

Un des plus beaux bâtiments Sud de l’Ordre subsistant. Elle possède une cuisine avec une belle cheminée renaissance et un réfectoire bien entretenu.

Vestiges :
L’église a été démolie à la fin du XIXe s.
Du bâtiment Est, dans lequel se trouve deux fenêtres lancettes très ébrasées sur sa façade Est. Le passage a gardé une partie de son voûtement coté Est.
C’est la celle qui a gardé les plus beaux restes des bâtiments sud, avec Bonneray. Dans le réfectoire bien conservé, se trouve une cheminée Renaissance armoriée de 4m de large. Le linteau possède une rangée de 18 bustes très stylisés sous une arcature continue. Au centre un écusson à pointes de flèches des Saint-Hilaire et de l’arc mauresque en fer à cheval, souvenir d’une ancienne participation à une croisade.
Dans le réfectoire, on peut voir, une curieuse figure de 34 cm en relief, représentant un moine encapuchonné d’un bonnet phrygien, vêtu d’un bliaud à pans rigides. Il tient dans sa main à bout de bras une dague à pommeau la pointe tournée vers le bas, comme pour faire constater l’instrument d’un supplice. Ce réfectoire mesure intérieurement 14m x 5m80. Sur le mur du cimetière, face Sud, se trouve, une pierre gravée d’une croix de consécration ; ces croix que l’on rencontre dans d’autres prieurés de l’Ordre (Chassay, Rousset, la Drouilhe blanche, les Bronzeaux, etc.) servaient à l’oraison mentale des religieux.

La restauration du prieuré commencée en 1985, par l’O.N.F, grâce à M Taillardat et de ses collaborateurs a rendu le décor d’origine au bâtiment du réfectoire. Les lancettes ont été réouvertes depuis 1995.

Sur la façade du prieuré une pancarte donne les informations du propriétaire sur son action de sauvegarde :

” Blottis au cœur de la forêt, deux bâtiments en pierre de grès de Grosbois ont résisté à l’usure du temps : l’aile sud, abritant le réfectoire et une partie de l’aile ouest qui accueillait les pèlerins. Leurs architectures témoignent de l’esprit de simplicité et d’austérité de l’Ordre. Les baies à larges embrasures intérieures distillent un subtil éclairage nécessaire au recueillement et à la prière de ses moines contemplatifs.

La restauration commencée en 1985, à l’initiative de l’Office National des forêts, a permis de rendre son décor d’origine au bâtiment de réfectoire. Dans celui-ci, la famille des Saint-Hilaire, probablement par esprit de mécénat, fit aménager à la Renaissance trois cheminées et des portes d’accès qui s’harmonisaient parfaitement avec l’architecture du XIIème siècle.

Le Prieuré abritait une dizaine de moines et de laïcs jusqu’à une époque encore inconnue. Il a ensuite servi d’exploitation agricole avant d’être acheté par l’État en 1928. Depuis 2000, le lieu accueille un écomusée forestier et un conservatoire du patrimoine de l’ancienne administration des Eaux et Forêts, ainsi qu’un arboretum”.

Son histoire : 

La date de sa fondation n’est pas connue, probablement fin du XIIe s. L’installation des Grandmontains fut favorisée par les ducs de Bourbon, notamment Louis II, qui leur fit une donation testamentaire comme à son voisin le prieuré artigien de Messarges le 24 janvier 1409. En 1295, elle comptait six religieux et en 1317, elle fut unie à Chavanon. L’éloignement de Chavanon fit que cette celle fut sécularisée de bonne heure. Les transformations du bâtiment Sud à la Renaissance font penser que le lieu servi de logis aux de Saint-Hilaire, qui y firent des réparations importantes, notamment la belle cheminée du rez-de-chaussée. On y distinguerait des sculptures en arc mauresque qui rappellerait, dit on, une ancienne participation de la famille aux Croisades. Le parcellaire affecte une forme circulaire. Il semble que ce prieuré ait été fortifié et entouré de murailles qui ont disparu, et d’un fossé comme le montre une carte de 1634.

Prieuré ayant en 1295 six religieux, et uni à Chavanon en 1317.

(source “grandmont.pagesperso-orange.fr”)

Les environs

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 8.6 km au nord

Souvigny – La Prieurale à 14.5 km à l’est

Meillers – église Saint-Julien à 6 km au sud-est

Agonges – La Pommeraye

Epoque :  XVII°- XIX° Protection : ISMH (2001)
Propriétaire : Privé
Visite : Non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Situation

Agonges est situé à 17 km au nord-ouest de Moulins

La Pommeraye est située à 4.8 km au nord-ouest d’Agonges

La Pommeraye

La façade nord de cette demeure réunit les deux tours rondes d’un manoir du XVème siècle et le logis classique d’une gentilhommière de l’ancien régime qui fut remanié à la fin du XVIIème siècle. L’ajout d’un escalier à ferronnerie date du XVIIIème siècle.

Au XIXème siècle la famille Moulin, alors propriétaire, commanda à l’architecte Jean Bélisaire Moreau le remaniement de la façade sud.

C’est aujourd’hui une grande demeure à deux niveaux, le bâtiment central de forme rectangulaire est accosté de deux pavillons carrés en retour d’équerre, et de tours rondes à l’arrière.

Le premier possesseur connu est Simonnet de la Pomerie, en 1410, qui avoue tenir en fief, relevant de la châtellenie de Bourbon, le domaine de La Pomerie en la paroisse d’Agonges. Puis ce furent, entre autres, les familles de Laugère, Barbe, Feydeau, de La Celle, Le Borgne, puis le fameux marquis Joseph de Beaucaire.

Le Marquis de Beaucaire (1807-1879).

Il est l’un des plus étonnants veneurs de tous les temps. Ses forces herculéennes lui permettaient d’affronter les pires fatigues sans la moindre peine et la chasse à courre lui paraissait un exutoire indispensable à l’impétuosité vitale qui bouillonnait en lui.

Une anecdote : arrivant en selle, selon sa coutume, à Bourbon, il apprend qu’un de ses meilleurs amis vient de descendre dans un hôtel et s’y trouve logé au dernier étage. Qu’à cela ne tienne. Dans sa hâte de le retrouver, le marquis de Beaucaire y dirige son cheval, l’engage dans l’escalier au plus vite et ne descend qu’à la porte de celui qu’il cherche. Sa visite achevée, il réussit le tour de force de faire descendre l’escalier à sa monture, comme si de rien n’était.

A partir de 1860, il délaissa la Pommeraye pour le rendez-vous de chasse du Point-du-Jour, à Cérilly, à côté de la majestueuse forêt de Tronçais où désormais il déploya ses exploits cynégétiques.

En 1865, Aléxis Moulin se rendit acquéreur de la Pommeraye qui depuis est restée dans cette famille.

Il possédait un équipage de chasse à courre, « l’équipage de La Pommeraye » et chassait le sanglier en forêt de Bagnolet.

La propriété est inscrite au titre des monuments historiques : Château en totalité, y compris ses décors intérieurs (cage d’escalier à ferronnerie, lambris, cheminées, buffet encastré), ses communs et son parc. Inscription par arrêté du 3 décembre 2001

Les environs

Agonges – église Notre Dame à 4.8km au sud-est

Agonges – Château de L’Augère à 5 km à l’est

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 7km au sud-ouest

Souvigny – Eglise Prieurale

Epoque :  X° – XVII°- Protection : MH (1840)
Propriétaire : Ville de Souvigny
Visite : Oui
Dates et horaires : Accès libre toute l’année de 9h à 20h. Visites commentées du 1er avril au 15 novembre du lundi au samedi à 10h, 14h30 ou 15h45 et à 15h le dimanche.
Ouvert toute l’année de 9h à 20h en accès libre.
Visite commentée à heures fixes au départ du musée du 1er avril au 19 novembre : 10 h, 14h30 et 15h45 en semaine, 15h le dimanche. Pas de visite les mardis en avril, mai, octobre et novembre.
Adresse :
Téléphone : 04 70 43 99 75
Courriel : musee.souvigny@wanadoo.fr
Site internet : www.ville-souvigny.com

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La Prieurale de Souvigny (medias.sit.auvergne-tourisme.info)

Actualités : Souvigny - les trésors : le logis du Prieur

Souvigny -les trésors - Le logis du Prieur (Semaine de lAllier du 21 mars 2019)

Actualités : Pélerinage de la Paix : Comment le Diocèse fera-t-il briller son sanctuaire ?

Souvigny - Pélerinage de La Paix (la Semaine de l'Allier 12 mars 2020)

Actualités : Pélerinage de la Paix : Comment le Diocèse fera-t-il briller son sanctuaire ?

Souvigny -La Prieurale - Sainte Marie-Madeleine (La Montagne 11 octobre 2022)

Situation

Souvigny est située à 13 km à l’ouest de Moulins

Histoire

L’histoire de la construction de l’église, avec les différentes campagnes qu’elle comporte, est fort complexe. Pour partie roman, pour partie XVe siècle, l’édifice offre des traces de multiples remaniements : “monument clef pour comprendre l’architecture”.
Première campagne (XI° siècle)
On ignore tout de l’église donnée en 915/920 à Cluny par Aimard. En revanche, il est probable qu’après la mort de Saint Mayeul (en 994), Saint Odilon ait fait construire comme première église de pèlerinage, une grande nef charpentée très vite transformée pour être voûtée. La nef unique est subdivisée en trois vaisseaux. Cette campagne de voûtement fut accompagnée de l’édification d’une nouvelle façade occidentale qui comprenait deux tours encadrant une chapelle haute, située au-dessus de l’entrée de l’église et dédiée à Saint Michel. Un peu plus tard, un narthex, la galilée, fut construit pour permettre l’accueil des pèlerins de plus en plus nombreux. En 1063, Saint Hugues, VIe abbé de Cluny, profita du passage à Souvigny du légat pontifical Pierre Damien, pour lui demander de procéder à la translation du corps d’Odilon. À cette occasion, l’église fut officiellement consacrée.
Deuxième campagne (XII – XIII° siècles)
Ainsi remaniée, l’église du Xl° siècle devait encore subir pendant près d’un siècle des agrandissements qui reflètent l’essor croissant du prieuré. À l’édifice existant furent ajoutés deux bas-côtés, créant ainsi un édifice à cinq nefs. Le chœur repoussé plus à l’Est, permet l’adjonction d’un deuxième transept conformément au plan de Cluny III, entouré d’un nouveau déambulatoire doté de cinq chapelles rayonnantes. À la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, deux flèches couronnèrent les tours occidentales et le grand transept fut coiffé d’une tour de croisée. En 1376, Louis II fait ériger sa chapelle funéraire dans l’aile Sud du second transept .
Troisième campagne (XV° siècle)
Des 1432, Dom Geoffroy Chollet, moine du Mont Saint-Michel nommé prieur de Souvigny de 1424 a 1454, s’attache à restaurer l’église romane qui était dans un lamentable état et le cloître. Des marchés de travaux sont passés avec les architectes du duc de Bourbon, Maignon puis Poncelet, pour la reprise du chœur, de la voûte centrale, du bas-côté sud et de la façade occidentale. À la fin du XVe s, les ducs de Bourbon font élever une seconde chapelle funéraire avec l’intervention de grands imagiers de l’époque ; on procède alors à une seconde translation des corps des saints abbés de Cluny dans l’Armoire aux Reliques, exemple rare de ce type de meuble-reliquaire en France. À cette époque, de grandes écoles de sculptures travaillent à Souvigny : on doit à l’un des élèves de Jacques Morel une Sainte Marie Madeleine considérée comme l’une des pièces maîtresses de l’art flamboyant en France (1er moitié du XVe s.), puis à Michel Colomb un groupe à l’Enfant et une mise au tombeau. Ce fut la restauration gothique telle que nous la voyons aujourd’hui : un édifice religieux remarquable, de 89 mètres de long, 5 nefs, 6 travées, 28 mètres de large et une voûte aux nervures ouvragées, à 18 mètres de hauteur.
Le renouveau du prieuré (XVII°-XVIII° siècles)
Outre le prieuré classique, érigé au XVIIe s. et son imposant portail construit le siècle suivant, l’église possède une magnifique sacristie utilisée en tant que salle de réunion pendant la Révolution. L’architecture et le décor baroques de la sacristie diffèrent considérablement du reste de l’édifice. La construction d’une nouvelle sacristie (1773-1775) est décidée dans la dernière vague de travaux qui affecte les monastères clunisiens peu avant la révolution. Dernière adjonction faite à l’église, l’orgue de François-Henri Clicquot facteur du Roy Louis XVI, est érigé sur la tribune occidentale. Il prête sa voix à l’église de Souvigny et contribue à l’éclat des cérémonies. Il est, avec son grand frère de la cathédrale de Poitiers (1790), le seul témoin intégralement conservé du grand facteur, lui-même fils et petit-fils de facteurs d’orgues.
L’époque moderne
À la fin du XIXe siècle, sous l’égide de dom Mayeul Lamey, eut lieu une tentative de relèvement du monastère qui dura environ dix ans. Ces moines cherchaient, en outre, à réconcilier science et foi. Pressentant les expulsionsde 1905, la communauté gagna Aoste en Italie où elle s’éteignit. En 1990 des frères de la Communauté Saint-Jean arrivent à Souvigny pour redonner à la prieurale sa vocation première. C’est maintenant une communauté de sœurs qui seconde le curé de la paroisse.
Classement de l’église prieurale
L’église fut classé monument historique sur la liste de 1840, le prieuré le 17 juillet 1926, le 17 mars 1939 et le 5 juin 1967. En 1993, l’ancienne capitale du bourbonnais est élue “Grand site régional d’Auvergne” pour bénéficier d’une mise en valeur de sa richesse architecturale. En 2001, une campagne de fouille a débutée, conjointement avec les travaux de restauration des nefs de l’église : en 2003 l’édifice est en effet désigné “Grand sanctuaire roman d’Auvergne” afin d’entreprendre sa restauration. Un programme proposera les samedi 9 et dimanche 10 mai 2009, à l’occasion de l’inauguration de la première tranche de travaux et la restitution des gisants : célébration officielles et religieuses, visites, concerts et conférences.

(source :”www.ville-souvigny.com”)

Les environs

Bourbon l’Archambault – La Forteresse  à 13 km à l’ouest
Besson – château de Fourchaud à 10 km au sud
Saint-Menoux – Eglise à 7 km au nord

Moulins – Le Centre National du Costume de Scène – CNCS

Quartier Villars – Epoque :  XVIII°- Protection : MH (1984)
Le musée : ouverture en 2006
Propriétaire : Ville de Moulins
Visite : 
Dates et horaires : Du 17 septembre au 13 octobre : de 14h à 18h.
Du 14 octobre au 11 mars : de 10h à 18h.
Du 12 mars au 6 avril : de 14h à 18h.
Du 7 avril au 30 juin : de 10h à 18h.
En juillet et août : de 10h à 18h30 
Adresse : Quartier Villars
Route de Montilly 03000 MOULINS
Téléphone : 04 70 20 76 20
Courriel :
Site internet : www.cncs.fr

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Situation

Le CNCS est situé sur la rive gauche de l’Allier, face à la ville de Moulins, à quelques minutes du centre ville en traversant l’Allier par le pont Régemortes.

Histoire

Commencée en 1767, la construction des bâtiments s’étend sur un siècle. Son premier architecte, Jacques Denis Antoine, est un artiste de grande réputation, concepteur, entre autres, de l’Hôtel des Monnaies, à Paris. Sublime, forcément sublime, le Quartier Villars reflète la magnificence de la monarchie et de son armée ! C’est en effet la première caserne édifiée sous le règne de Louis XV, dans le cadre de la réforme des armées initiée par le Duc de Choiseul, mettant fin à l’hébergement des soldats chez l’habitant, source de nombreux désordres.

Nommée Villars, en hommage au maréchal natif de Moulins, Claude Louis Hector, Duc de Villars (1653 -1734),  grand homme de guerre de Louis XIV, la caserne, qui abrite un régiment de dragons de cavalerie, s’inscrit dans l’esthétique classique du XVIIIe siècle : elle se compose d’un bâtiment central, encadré de deux pavillons bas, avec un l’intérieur trois escaliers desservant au rez-de-chaussée les écuries et aux étages les chambrées des cavaliers. Les bâtiments en grès de Coulandon (une carrière locale) relèvent de prouesses techniques dans la taille de la pierre et d’une ingéniosité rare du plan, destiné à permettre une mobilisation rapide des troupes et à loger au mieux hommes et chevaux.

Au cours des siècles, le Quartier Villars reçoit divers corps d’armée ce qui conduit à des modifications sensibles de l’architecture. La magnifique caserne confinant à l’œuvre d’art connaît des heures brillantes rayonnant au-delà de son enceinte : revues, manœuvres, bals et concerts. C’est au bras d’un bel officier de cavalerie cantonné au Quartier Villars qu’une jeune et jolie couturière, Gabrielle Chanel, surnommée Coco, quitte Moulins pour « monter » à Paris et devenir une icône de la mode.

Mais la Première guerre mondiale marque le début du déclin de la caserne, la cavalerie étant progressivement remplacée par des troupes portées. Endommagé en 1940, le bâtiment principal est ensuite occupé par le corps de gendarmerie jusqu’au début des années quatre-vingt, puis délaissé. Avant de renaître en 2006 pour accueillir le CNCS et son régiment de costumes.

Histoire de la rénovation

Quel destin pour ce grandiose bâtiment et son enceinte? À l’entame des années 1980, la question préoccupe la population et les édiles. Après bien des péripéties, le Quartier Villars, voué à la destruction et en grande partie démoli, est finalement sauvé en 1984 grâce à un classement au titre des Monuments historiques.

La question de la réhabilitation se pose alors : que faire du Quartier Villars ?

Dix ans après le classement, l’Etat décide la création du Centre national du costume de scène et de la scénographie, dont les missions premières sont la conservation d’un fonds patrimonial important et sa valorisation auprès du public.

Les restaurations à effectuer sur le quartier Villars sont importantes. Il faut à la fois restituer l’état d’origine des principaux éléments classés, réhabiliter l’ensemble des bâtiments disposés autour d’une immense place d’armes, construire une nouvelle aile et adapter le tout à son nouvel usage.

La rénovation du bâtiment principal est confiée à François Voinchet, architecte en chef des Monuments historiques. L’architecte Jean-Michel Wilmotte remporte, quant à lui, le concours pour les aménagements intérieurs et la création de la nouvelle aile destinée à héberger les collections de costumes du CNCS. Accolées au bâtiment principal, ces réserves, conçues sur la base de volumes contemporains et stricts, s’insèrent parfaitement dans l’architecture originelle dont elles respectent les proportions et la rigueur, tout en évoquant le textile et l’ancienne occupation militaire par la pose d’une maille d’acier recouvrant le béton.

Description de l’architecture

Le bâtiment principal

Ce bâtiment est remarquable à divers titres, l’élégance des proportions, la qualité de l’appareillage, la grandeur des cages d’escalier, comme aussi l’audace de ses procédés de construction, maçonnerie armée, voûtes sarrasines… L’édifice, long de 93m et large de 20m, comporte trois niveaux de 1450m2 chacun. Il est desservi par trois escaliers monumentaux particulièrement élégants, par leur architecture comme par la pierre, du grès de Coulandon, dont les carrières sont situées dans le voisinage de Moulins.

Le bâtiment est distribué de part et d’autre de ces cages d’escalier en 9 travées régulières, anciennes chambrées des cavaliers.

Au rez-de-chaussée, servant autrefois d’écuries, des espaces d’accueil du public et billetterie, l’escalier d’honneur, la boutique, le restaurant et un auditorium de 100 places. Depuis  octobre 2013 trois nouvelles travées sont ouvertes en permanence au public, présentant la Collection Noureev.
Le premier étage est entièrement consacré aux expositions temporaires, avec huit salles vitrines, et une grande salle sur une double hauteur,  équipée d’un gril de théâtre pour la présentation d’élément de décor ou tout autre scénographie théâtralisée.
Au deuxième étage, des espaces pédagogiques (deux salles d’ateliers de 300 m2), des salles de réunion, le centre de documentation (300 m2) et l’administration.

L’ensemble de ces bâtiments était à l’ouverture un site pilote EDF, car équipé d’un système de chauffage / climatisation de PAC (pompe à chaleur) sur une nappe phréatique, faisant du CNCS un site précurseur en matière de développement durable.

Commencés en 1996 et terminés en 2006, ces travaux, d’un montant total de 22 millions d’euros, ont été financés par le Ministère de la culture et de la communication, les collectivités territoriales et le FEDER. L’aménagement de la place d’armes et des abords a été pris en charge par la Ville de Moulins.

Ainsi drapé dans son nouvel habit de lumière, le Quartier Villars transformé en temple du costume est rapidement devenu une bête de scène, l’un des fleurons indispensables de la culture et du tourisme en Auvergne. 

(Source : “www.cncs.fr”)

Les environs

Moulins – la Cathédrale  à 2 km à l’est.

Moulins – le musée Anne de Beaujeu  à 2 km à l’est.

Souvigny – église Prieurale à 10 km au sud-ouest.

Saint Bonnet de Rochefort – Viaduc de Rouzat

Epoque :  1869- Protection : ISMH (1965)
Propriétaire :
Visite : Non

Longueur : 180m

Hauteur : 59m
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

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Situation

Le viaduc de Rouzat est un ouvrage d’art construit en 1869 en partenariat avec le Cie Eiffel sur la ligne de chemin de fer Commentry – Gannat pour lui permettre de traverser la Sioule entre les communes de Bègues et de Saint-Bonnet-de-Rochefort, dans l’Allier.

Le viaduc est situé sur la ligne de chemin de fer Commentry- Gannat, empruntée par les liaisons Lyon – Bordeaux et Clermont-Ferrand – Montluçon via Gannat, à l’endroit où elle franchit la Sioule, à quelques kilomètres au nord-ouest de Gannat. Il traverse également la route départementale 37 (de Gannat à Lalizolle, par Saint-Bonnet-de-Rochefort), laquelle franchit la rivière en contrebas sur un pont de pierre. Le viaduc tire son nom du lieu-dit habité Rouzat, qu’il surplombe ; ce lieu est situé au bord de la Sioule, de part et d’autre du pont routier, en rive droite sur la commune de Bègues et en rive gauche sur la commune de Saint-Bonnet-de-Rochefort.

Histoire

La Compagnie du Paris-Orléans, chargée de reprendre la réalisation de la partie ouest de la liaison Lyon – Bordeaux, projetée initialement par la Compagnie du chemin de fer du Grand Central, est le maître d’ouvrage de la construction du viaduc. Le concepteur en fut Wilhelm Nördling, ingénieur en chef de la Compagnie. La construction fut confiée à Eiffel et Cie, que Gustave Eiffel venait de créer en 1867 ; l’ingénieur qui suivit la construction était Théophile Seyrig, associé de Gustave Eiffel. Le viaduc de Rouzat et son voisin le viaduc de Neuvial sont les premiers viaducs ferroviaires construits par Eiffel et Cie, bien avant le Pont Maria Pia de Porto (Portugal) (1877) et le viaduc de Garabit achevé
en 1884. Pour la première fois, on utilise la construction métallique pour un ouvrage de cette hauteur et en particulier pour la réalisation des deux piles.

Description :
Le tablier métallique, d’une longueur de 130 mètres, est constitué d’une poutre droite à treillis de croix de saint André.
Le tablier repose sur deux piles métalliques. Chaque pile est composée de quatre colonnes cylindriques, reliées par des croix de Saint-André. Les piles métalliques reposent sur des massifs en maçonnerie, dont l’un est implanté dans le lit de la rivière tandis que l’autre est appuyé sur la rive droite.

Les environs

Saint-Bonnet de Rochefort – Château de Rochefort à 4 km à l’ouest
Charroux – Le village à 8 km au nord
Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 7 km au sud-ouest

Villeneuve sur Allier – Arboretum de Balaine

Epoque :  Arboretum 1804- Protection : site classé MH (1993)
Propriétaire : Madame Courteix-Adanson
Visite : Oui
Dates et horaires : tous les jours du 1er mars au 30 novembre de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h
Adresse : Arboretum 03460 Villeneuve sur Allier
Téléphone : 04 70 43 30 07  – 06 70 11 55 32
Courriel : arboretum.balaine@wanadoo.fr
Site internet : www.arboretum-balaine.com

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Actualités : Louise Courteix, l'àme fidèle de Balaine

Louise Courteix (Reflets d'Allier mars-avril 2017)

Situation

Villeneuve sur Allier est situé à 14 km au nord de Moulins

L’Arboretum est situé 4 km au nord de Villeneuve sur Allier

Histoire

L’arboretum de Balaine dans l’Allier en Auvergne, le plus ancien parc botanique et floral privé de France, associe l’architecture des jardins à l’anglaise du XIXe aux collections d’essences exotiques.

Histoire :

En toute saison Un parc habité ; un parc de végétaux de collection ; un jardin paysager, avec le thème de l’eau, les fabriques, passerelles qui enjambent les rivières. De saison en saison, le parc dévoile ses charmes et ses mystères… Au printemps, cornus florida, azalées, rhododendrons, viburnums et magnolias ; En été, iris, hydrangeas et une superbe collection de rosiers anciens ; En automne, feuillus exotiques colorés, collection de 250 érables du Japon, en hiver, arbres et arbustes à fruits colorés ou en fleurs.
Un jardin au féminin
Créé il y a plus de 200 ans par Aglaë Adanson, le parc appartient à la même famille depuis sa création en 1804.
Agée de 30 ans, Aglaë Adanson, fille du célèbre naturaliste Michel Adanson, se retire à Balaine. Passionnée de botanique elle essaie d’acclimater les plantes exotiques ramenées par les grands botanistes de leurs expéditions.
Ajourd’hui, Louise Courteix-Adanson son arrière arrière-petite-fille gère le domaine ouvert au public en 1971. « Les femmes y ont toujours été actives et tenaces», affirme celle qui a repris le flambeau pour redonner, et avec quel succès, une nouvel âme à ce jardin. Fête des plantes : chaque année en avril A la fête des plantes, une fois par an, l’Arboretum rend hommage à sa créatrice, Aglaë Andanson. Un rendezvous à ne pas manquer pour aller à la rencontre d’une cinquantaine d’exposants dans le cadre anglo-saxon du parc du château. Outre la découverte de rosiers anciens, magnolias, azalées, orchidées, bambou, plantes médicinales, aquatiques, grimpantes, aromatiques…, il est possible de percer les secrets de différents artisanats (bois, composition florale, verrerie, miel, graines tropicales, démonstrations de greffage,…) et découvrir des activités étonnantes liées au monde végétal tels les productions culinaires à base de plantes, les jardins miniatures…

Saint-Menoux – L’Abbaye

Epoque : XI°-XII°-XV° – Protection : MH (1937)
Propriétaire : commune de Saint-Menoux
Visite : Libre
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

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Actualités : L'abbaye de Saint-Menoux révèle peu à peu ses secrets...pleins de surprise

Abbaye de Saint-Menoux Sous les pieds des archéologues, un méli-mélo de murs : 800 ans de constructions, reconstructions, qu’ils fouillent depuis le 26 août. © Philippe BIGARD

Actualités : L'abbaye de Saint-Menoux révèle peu à peu ses secrets...pleins de surprise

Saint-Menoux - l'Abbaye (La Semaine de l'Allier du 17 oct. 2019)

Situation

Situé à mi-chemin de Moulins et de Bourbon l’Archambault, Saint-Menoux possède une église remarquable.

Histoire

L’église

La façade est celle du XIème siècle avec seuls quelques fragments du petit appareil primitif. Derrière s’élève le pignon de la nef percé d’un occulus. Les contreforts au nord sont du XVème siècle alors qu’au sud se dessinent les vestiges d’un cloître de la fin du gothique.

Le chevet se distribue en chapelles rayonnantes étayées de contreforts-colonnes aux chapiteaux feuillus. Modillons à copeaux et cordillon de billettes ornent l’ensemble.

Le clocher carré du XIIIème siècle est surmonté aujourd’hui par une charpente moderne, la flèche de pierre s’étant écroulée au début du XIXème siècle.

Le plan de l’église est compris dans un rectangle de 62 mètres de long sur 16 mètres de large, avec des chapelles rayonnantes greffées sur le déambulatoire entourant l’abside.

Le narthex

Partie la plus ancienne de l’église (vers 1100), le narthex forme une vaste salle en trapèze divisée en trois vaisseaux de trois travées par des colonnes appareillées en tambour.

Le décor des chapiteaux est simple, mais nous raconte déjà une histoire, notamment les lions adossés et les crosses de fougères. Au dessus des arcades, une corniche de billettes soutenue par des modillons. Le plan suit deux failles, c’est la raison pour laquelle il n’est pas droit.

C’est ici que nous retrouvons les sarcophages mérovingiens et les fonds baptismaux du XIIème siècle.

La nef

Appliquée au narthex au XIIème siècle, peu étendue (20 mètres), reprise au XVème siècle et munie de voûtes sur croisée d’ogives, elle est divisée en trois vaisseaux de trois travées chacun. Le bas-côté nord a conservé son berceau primitif en plein cintre, sur doubleaux.

Le transept

Il date de la fin du XIIème siècle et du début du XIIIème. L’architecture de la croisée atteste de la pénétration du nouveau style gothique : croisée d’ogives lancée à un niveau très élevé, cul de lampe à masques et à crochets, doubles baies géminées sous arcades de décharge. Il est raconté que plusieurs souterrains filent sous l’église, en diagonale sous la nef. L’un d’entre eux arriverait dans l’escalier à l’intérieur d’un des piliers centraux.

Le choeur

Daté d’environ 1150, il est en pierre calcaire de moyen appareil. L’art roman d’influence bourguignonne s’accomplit ici à la fois par l’ampleur de ses proportions et l’élégance de ses ornementations.
Le plan est celui des grands édifices romans, avec quelques éléments originaux, abside semi-circulaire, encadrée d’un déambulatoire ouvert sur cinq chapelles rayonnantes et précédée de deux travées droites, chapelles d’axe.

L’élan ascentionnel est tempéré par une frise ornée d’une large grecque perlée et d’une rangée d’oves. A la naissance de la voûte, un bandeau de damiers. Les failles, l’eau, le tellurisme et la cheminée y sont représentés.
Les chapiteaux sont ici très parlants. Ils sont de style bourguignon et présentent de nombreux thèmes, dont les griffons buvant au même calice.

Légende de Saint-Menoux

Menoux, ou Ménulphe (les habitants du village sont les Ménulphiens), évêque irlandais, naquit au VIIème siècle. D’Irlande, il se rendit en Grande-Bretagne, puis en Armorique jusqu’à Quimper où il fut ordonné prêtre puis évêque.

Au retour d’un voyage à Rome, épuisé et malade, il parvint au petit village de Mailly-sur-rose, devenu Saint-Menoux, où il s’arrêta pour prendre quelque repos. C’est là qu’il mourut un 12 Juillet, l’année n’étant pas connue. Avant de rendre le dernier soupir, il avait demandé à être enterré au cimetière de Saint-Germain.

Son tombeau devint un lieu de pèlerinage, depuis que son serviteur, Blaise, un simple d’esprit (bredin en parler local) entreprit de percer un trou dans le sarcophage de son maitre afin de pouvoir passer la tête à l’intérieur et d’être plus proche ainsi de celui qu’il vénérait. Il en serait sorti “débrediné”, guéri grâce à Menoux.
Un monastère fut créé pour honorer sa mémoire.

On peut encore voir dans le narthex un ancien sarcophage percé d’un trou. Il serait le véritable sarcophage de Saint Menoux, celui-là même que Blaise perça. A son côté, celui de Blaise. Le débredinoire aurait été remplacé par un tombeau plus adapté aux visites de plus en plus nombreuses. Les reliques du saint y furent placées. On peut les apercevoir encore à travers les ouvertures vitrées.

(extraits de “lieuxsacres.canalblog.com”)

Autry-Issards – Issards

Epoque :  XV°-XIX°- Protection : ISMH ( 2001)
Propriétaire : Messieurs de Belmont
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

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Situation

Autry-Issards est situé à 17 km de Moulins.

Issards est situé à 2 km au sud du bourg

Histoire

Vers 1280, Jean de Dreuille, damoiseau, seigneur de Dreuille et d’Issards épouse Brune de Bayet. Depuis cette date, les Dreuille furent les seigneurs d’Issards durant le Moyen-âge. Le 25 août 1459, Jean de Dreuille, écuyer, seigneur de Dreuille et d’Issards, épousa Marguerite Vigier. Parallèlement, le fief eut d’autres seigneurs : en 1346, Jean de Verri, puis vers 1370 sa petite fille, Jeanne de la Laye, qui porte en mariage une partie de la terre et maison forte d’Issards à Jean de Murat. Le 18 octobre 1458, Pierre de Murat, époux de Marguerite de Chari, est seigneur d’Issards.

En 1586, le mariage de Jacques de Dreuille et Marguerite de Murat reconstitue la seigneurie dans son entier. Vers 1470-1490, époque de construction des vestiges étudiés, il y eut deux possesseurs, les Dreuille et les Murat, et deux logements distincts. Jean de Dreuille pourrait être le commanditaire du logis neuf dont il ne reste que l’escalier d’honneur et la tour. Jean de Murat aurait quant à lui fait moderniser l’ancien corps de bâtiment. Une lithographie de 1838 présente ces ensembles distincts encore debout. Le logis raffiné d’époque Louis XI semble construit d’un seul jet, alors que l’autre mêle des constructions d’âges différents. Sur une photographie des années 1860-1875 on y distingue une tour du XVème siècle servant de pigeonnier. La chapelle du château fut profanée par les Huguenots, et rendue au culte le 25 mai 1658. Le soleil de Louis XIV et la devise ‘Nec pluribus impar (1) ” dans l’escalier témoignent du passage de Mme de Montespan et du roi. En 1777, le château, entouré de fossés, comprenait chambres, grenier, tour, chapelle, jardin clos de murs, pêcherie, avenue, cour, basse-cour, pressoir, tuilerie, jardin, étang. En 1862, Louis Gabriel Carré d’Aligny épouse Marie Geneviève de Gaulmyn, qui lui apporta Issards en dot.

Entre 1862 et 1870, ils firent reconstruire le château par l’architecte Jean Moreau, à l’exception de la tour noble et de l’escalier d’honneur. La guerre de 1870 interrompit le chantier. En 1924, le comte d’Aligny demanda à l’architecte Mitton d’achever le perron d’entrée…

Description : 

Construit en pierre de taille, le château est couvert d’ardoise (autrefois tuile). Du XVème siècle ne subsistent que la tour noble et l’escalier d’honneur accolé. La base de la tour est renflée sous un talus et percée de trois canonnières. A l’intérieur, trois étages superposés ont chacun une salle, un cabinet, des latrines et un judas surveillant l’escalier. Chaque salle comporte une cheminée sculptée à hotte droite et un plafond à lambris sur poutrelles. La lucarne ancienne est conservée. Les fenêtres de ce corps de bâtiment sont à appui saillant, décors sculptés, croisée et encadrement de moulures. La porte d’entrée comporte un galbe en accolades et un tympan à décor armorié martelé. L’escalier se termine par une colonne centrale d’où rayonnent les huit nervures d’une voûte en parapluie reçues, sur l’extérieur, sur des culots de feuillages et personnage grotesque. Le château du XIXème siècle comprend un porche d’entrée à toit en pavillon surmonté d’une chapelle, une tourelle d’angle, et, accolé à la partie ancienne, un logis presque carré double en profondeur, desservi par un escalier central et traversé par un couloir.

Détails

Les fenêtres et la porte de l’escalier sont décorées de personnages, feuillages, masques et animaux. Les trois cheminée de la tour sont sculptées (restes de polychromie). En haut de l’escalier, cul-de-lampe avec fou tenant sa marotte. Les lucarnes du logis récent portent les armoiries d’Aligny (échiqueté d’argent et d’azur au chef d’or, chargé d’un lion léopardé de sable, armé, lampassé et couronné de gueule) -De Gaulmyn (d’azur, à trois glands d’or) , d’Aligny-Raffin de Pommier (d’azur au chevron d’or accompagné de trois écrous de même) , De Gaulmyn-Damoiseau (d’azur à l’aigle d’or, becquée de gueule).

Architecture

Seule une tour ronde subsiste du château du XVème siècle. Moreau choisit le style néo-gothique pour la reconstruction d’Issards : fenêtres à meneaux, arcs en accolade, lucarnes couronnées de gâbles, donjon ceinturé de mâchicoulis et pourvu d’échauguettes … Ce retour au style médiéval était une façon de rappeler les grandes heures de la féodalité française.

(extrait de : www.auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Autry-Issards – Eglise Sainte Trinité à 2 km au nord

Souvigny – Eglise Prieurale à 7 km à l’est

Meillers – Eglise Saint-Julien à 6km au sud-ouest