Villeneuve sur Allier – Arboretum de Balaine

Epoque :  Arboretum 1804- Protection : site classé MH (1993)
Propriétaire : Madame Courteix-Adanson
Visite : Oui
Dates et horaires : tous les jours du 1er mars au 30 novembre de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h
Adresse : Arboretum 03460 Villeneuve sur Allier
Téléphone : 04 70 43 30 07  – 06 70 11 55 32
Courriel : arboretum.balaine@wanadoo.fr
Site internet : www.arboretum-balaine.com

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Actualités : Louise Courteix, l'àme fidèle de Balaine

Louise Courteix (Reflets d'Allier mars-avril 2017)

Situation

Villeneuve sur Allier est situé à 14 km au nord de Moulins

L’Arboretum est situé 4 km au nord de Villeneuve sur Allier

Histoire

L’arboretum de Balaine dans l’Allier en Auvergne, le plus ancien parc botanique et floral privé de France, associe l’architecture des jardins à l’anglaise du XIXe aux collections d’essences exotiques.

Histoire :

En toute saison Un parc habité ; un parc de végétaux de collection ; un jardin paysager, avec le thème de l’eau, les fabriques, passerelles qui enjambent les rivières. De saison en saison, le parc dévoile ses charmes et ses mystères… Au printemps, cornus florida, azalées, rhododendrons, viburnums et magnolias ; En été, iris, hydrangeas et une superbe collection de rosiers anciens ; En automne, feuillus exotiques colorés, collection de 250 érables du Japon, en hiver, arbres et arbustes à fruits colorés ou en fleurs.
Un jardin au féminin
Créé il y a plus de 200 ans par Aglaë Adanson, le parc appartient à la même famille depuis sa création en 1804.
Agée de 30 ans, Aglaë Adanson, fille du célèbre naturaliste Michel Adanson, se retire à Balaine. Passionnée de botanique elle essaie d’acclimater les plantes exotiques ramenées par les grands botanistes de leurs expéditions.
Ajourd’hui, Louise Courteix-Adanson son arrière arrière-petite-fille gère le domaine ouvert au public en 1971. « Les femmes y ont toujours été actives et tenaces», affirme celle qui a repris le flambeau pour redonner, et avec quel succès, une nouvel âme à ce jardin. Fête des plantes : chaque année en avril A la fête des plantes, une fois par an, l’Arboretum rend hommage à sa créatrice, Aglaë Andanson. Un rendezvous à ne pas manquer pour aller à la rencontre d’une cinquantaine d’exposants dans le cadre anglo-saxon du parc du château. Outre la découverte de rosiers anciens, magnolias, azalées, orchidées, bambou, plantes médicinales, aquatiques, grimpantes, aromatiques…, il est possible de percer les secrets de différents artisanats (bois, composition florale, verrerie, miel, graines tropicales, démonstrations de greffage,…) et découvrir des activités étonnantes liées au monde végétal tels les productions culinaires à base de plantes, les jardins miniatures…

Les environs

Villeneuve sur Allier – Le château du Riau à 3km au sud

Moulins – Le Palais Ducal à 15 km au sud-est

Trévol – le Château d’Avrilly à 3km au sud

Saint-Menoux – L’Abbaye

Epoque : XI°-XII°-XV° – Protection : MH (1937)
Propriétaire : commune de Saint-Menoux
Visite : Libre
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

Actualités : L'abbaye de Saint-Menoux révèle peu à peu ses secrets...pleins de surprise

Abbaye de Saint-Menoux Sous les pieds des archéologues, un méli-mélo de murs : 800 ans de constructions, reconstructions, qu’ils fouillent depuis le 26 août. © Philippe BIGARD

Actualités : L'abbaye de Saint-Menoux révèle peu à peu ses secrets...pleins de surprise

Saint-Menoux - l'Abbaye (La Semaine de l'Allier du 17 oct. 2019)

Situation

Situé à mi-chemin de Moulins et de Bourbon l’Archambault, Saint-Menoux possède une église remarquable.

Histoire

L’église

La façade est celle du XIème siècle avec seuls quelques fragments du petit appareil primitif. Derrière s’élève le pignon de la nef percé d’un occulus. Les contreforts au nord sont du XVème siècle alors qu’au sud se dessinent les vestiges d’un cloître de la fin du gothique.

Le chevet se distribue en chapelles rayonnantes étayées de contreforts-colonnes aux chapiteaux feuillus. Modillons à copeaux et cordillon de billettes ornent l’ensemble.

Le clocher carré du XIIIème siècle est surmonté aujourd’hui par une charpente moderne, la flèche de pierre s’étant écroulée au début du XIXème siècle.

Le plan de l’église est compris dans un rectangle de 62 mètres de long sur 16 mètres de large, avec des chapelles rayonnantes greffées sur le déambulatoire entourant l’abside.

Le narthex

Partie la plus ancienne de l’église (vers 1100), le narthex forme une vaste salle en trapèze divisée en trois vaisseaux de trois travées par des colonnes appareillées en tambour.

Le décor des chapiteaux est simple, mais nous raconte déjà une histoire, notamment les lions adossés et les crosses de fougères. Au dessus des arcades, une corniche de billettes soutenue par des modillons. Le plan suit deux failles, c’est la raison pour laquelle il n’est pas droit.

C’est ici que nous retrouvons les sarcophages mérovingiens et les fonds baptismaux du XIIème siècle.

La nef

Appliquée au narthex au XIIème siècle, peu étendue (20 mètres), reprise au XVème siècle et munie de voûtes sur croisée d’ogives, elle est divisée en trois vaisseaux de trois travées chacun. Le bas-côté nord a conservé son berceau primitif en plein cintre, sur doubleaux.

Le transept

Il date de la fin du XIIème siècle et du début du XIIIème. L’architecture de la croisée atteste de la pénétration du nouveau style gothique : croisée d’ogives lancée à un niveau très élevé, cul de lampe à masques et à crochets, doubles baies géminées sous arcades de décharge. Il est raconté que plusieurs souterrains filent sous l’église, en diagonale sous la nef. L’un d’entre eux arriverait dans l’escalier à l’intérieur d’un des piliers centraux.

Le choeur

Daté d’environ 1150, il est en pierre calcaire de moyen appareil. L’art roman d’influence bourguignonne s’accomplit ici à la fois par l’ampleur de ses proportions et l’élégance de ses ornementations.
Le plan est celui des grands édifices romans, avec quelques éléments originaux, abside semi-circulaire, encadrée d’un déambulatoire ouvert sur cinq chapelles rayonnantes et précédée de deux travées droites, chapelles d’axe.

L’élan ascentionnel est tempéré par une frise ornée d’une large grecque perlée et d’une rangée d’oves. A la naissance de la voûte, un bandeau de damiers. Les failles, l’eau, le tellurisme et la cheminée y sont représentés.
Les chapiteaux sont ici très parlants. Ils sont de style bourguignon et présentent de nombreux thèmes, dont les griffons buvant au même calice.

Légende de Saint-Menoux

Menoux, ou Ménulphe (les habitants du village sont les Ménulphiens), évêque irlandais, naquit au VIIème siècle. D’Irlande, il se rendit en Grande-Bretagne, puis en Armorique jusqu’à Quimper où il fut ordonné prêtre puis évêque.

Au retour d’un voyage à Rome, épuisé et malade, il parvint au petit village de Mailly-sur-rose, devenu Saint-Menoux, où il s’arrêta pour prendre quelque repos. C’est là qu’il mourut un 12 Juillet, l’année n’étant pas connue. Avant de rendre le dernier soupir, il avait demandé à être enterré au cimetière de Saint-Germain.

Son tombeau devint un lieu de pèlerinage, depuis que son serviteur, Blaise, un simple d’esprit (bredin en parler local) entreprit de percer un trou dans le sarcophage de son maitre afin de pouvoir passer la tête à l’intérieur et d’être plus proche ainsi de celui qu’il vénérait. Il en serait sorti “débrediné”, guéri grâce à Menoux.
Un monastère fut créé pour honorer sa mémoire.

On peut encore voir dans le narthex un ancien sarcophage percé d’un trou. Il serait le véritable sarcophage de Saint Menoux, celui-là même que Blaise perça. A son côté, celui de Blaise. Le débredinoire aurait été remplacé par un tombeau plus adapté aux visites de plus en plus nombreuses. Les reliques du saint y furent placées. On peut les apercevoir encore à travers les ouvertures vitrées.

(extraits de “lieuxsacres.canalblog.com”)

Autry-Issards – Issards

Epoque :  XV°-XIX°- Protection : ISMH ( 2001)
Propriétaire : Messieurs de Belmont
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

Situation

Autry-Issards est situé à 17 km de Moulins.

Issards est situé à 2 km au sud du bourg

Histoire

Vers 1280, Jean de Dreuille, damoiseau, seigneur de Dreuille et d’Issards épouse Brune de Bayet. Depuis cette date, les Dreuille furent les seigneurs d’Issards durant le Moyen-âge. Le 25 août 1459, Jean de Dreuille, écuyer, seigneur de Dreuille et d’Issards, épousa Marguerite Vigier. Parallèlement, le fief eut d’autres seigneurs : en 1346, Jean de Verri, puis vers 1370 sa petite fille, Jeanne de la Laye, qui porte en mariage une partie de la terre et maison forte d’Issards à Jean de Murat. Le 18 octobre 1458, Pierre de Murat, époux de Marguerite de Chari, est seigneur d’Issards.

En 1586, le mariage de Jacques de Dreuille et Marguerite de Murat reconstitue la seigneurie dans son entier. Vers 1470-1490, époque de construction des vestiges étudiés, il y eut deux possesseurs, les Dreuille et les Murat, et deux logements distincts. Jean de Dreuille pourrait être le commanditaire du logis neuf dont il ne reste que l’escalier d’honneur et la tour. Jean de Murat aurait quant à lui fait moderniser l’ancien corps de bâtiment. Une lithographie de 1838 présente ces ensembles distincts encore debout. Le logis raffiné d’époque Louis XI semble construit d’un seul jet, alors que l’autre mêle des constructions d’âges différents. Sur une photographie des années 1860-1875 on y distingue une tour du XVème siècle servant de pigeonnier. La chapelle du château fut profanée par les Huguenots, et rendue au culte le 25 mai 1658. Le soleil de Louis XIV et la devise ‘Nec pluribus impar (1) ” dans l’escalier témoignent du passage de Mme de Montespan et du roi. En 1777, le château, entouré de fossés, comprenait chambres, grenier, tour, chapelle, jardin clos de murs, pêcherie, avenue, cour, basse-cour, pressoir, tuilerie, jardin, étang. En 1862, Louis Gabriel Carré d’Aligny épouse Marie Geneviève de Gaulmyn, qui lui apporta Issards en dot.

Entre 1862 et 1870, ils firent reconstruire le château par l’architecte Jean Moreau, à l’exception de la tour noble et de l’escalier d’honneur. La guerre de 1870 interrompit le chantier. En 1924, le comte d’Aligny demanda à l’architecte Mitton d’achever le perron d’entrée…

Description : 

Construit en pierre de taille, le château est couvert d’ardoise (autrefois tuile). Du XVème siècle ne subsistent que la tour noble et l’escalier d’honneur accolé. La base de la tour est renflée sous un talus et percée de trois canonnières. A l’intérieur, trois étages superposés ont chacun une salle, un cabinet, des latrines et un judas surveillant l’escalier. Chaque salle comporte une cheminée sculptée à hotte droite et un plafond à lambris sur poutrelles. La lucarne ancienne est conservée. Les fenêtres de ce corps de bâtiment sont à appui saillant, décors sculptés, croisée et encadrement de moulures. La porte d’entrée comporte un galbe en accolades et un tympan à décor armorié martelé. L’escalier se termine par une colonne centrale d’où rayonnent les huit nervures d’une voûte en parapluie reçues, sur l’extérieur, sur des culots de feuillages et personnage grotesque. Le château du XIXème siècle comprend un porche d’entrée à toit en pavillon surmonté d’une chapelle, une tourelle d’angle, et, accolé à la partie ancienne, un logis presque carré double en profondeur, desservi par un escalier central et traversé par un couloir.

Détails

Les fenêtres et la porte de l’escalier sont décorées de personnages, feuillages, masques et animaux. Les trois cheminée de la tour sont sculptées (restes de polychromie). En haut de l’escalier, cul-de-lampe avec fou tenant sa marotte. Les lucarnes du logis récent portent les armoiries d’Aligny (échiqueté d’argent et d’azur au chef d’or, chargé d’un lion léopardé de sable, armé, lampassé et couronné de gueule) -De Gaulmyn (d’azur, à trois glands d’or) , d’Aligny-Raffin de Pommier (d’azur au chevron d’or accompagné de trois écrous de même) , De Gaulmyn-Damoiseau (d’azur à l’aigle d’or, becquée de gueule).

Architecture

Seule une tour ronde subsiste du château du XVème siècle. Moreau choisit le style néo-gothique pour la reconstruction d’Issards : fenêtres à meneaux, arcs en accolade, lucarnes couronnées de gâbles, donjon ceinturé de mâchicoulis et pourvu d’échauguettes … Ce retour au style médiéval était une façon de rappeler les grandes heures de la féodalité française.

(extrait de : www.auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Autry-Issards – Eglise Sainte Trinité à 2 km au nord

Souvigny – Eglise Prieurale à 7 km à l’est

Meillers – Eglise Saint-Julien à 6km au sud-ouest

Agonges – Beaumont

Epoque :  XVIII°- Protection : ISMH ( 1978)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Garidel
Visite : oui, à certaines périodes

Visible de la route D54 à 3,4 km au nord-ouest d’Agonges
Adresse :
Téléphone : 06 70 54 46 52 (info La Montagne)
Courriel :
Site internet : 

Situation

Agonges est situé à 16,7 km au nord-ouest de Moulins

Beaumont est situé à 3,4 km au nord-ouest d’Agonges

Histoire

C’est sur l’emplacement d’un château médiéval dont il ne reste qu’une tour qu’il a été construit en 1740. Au début du XIXe siècle, Beaumont appartenait à François Dalphonse, député de l’Allier, qui y est mort le 24 septembre 1821.

Description : 

De ses origines anciennes, le château de Beaumont a conservé une tour ronde et un pigeonnier Le reste fut reconstruit au XVIIIème siècle. Edifice d’ordonnance classique, reconstruit en 1740 à l’emplacement d’un château fort médiéval dont il subsiste la tour ronde au sud-ouest.
Ce château n’a pas subi de modifications depuis le XVIIIème siècle, hormis la disparition des lucarnes côté jardin. Edifié sur une terrasse, il se compose d’un corps de bâtiment longitudinal s’appuyant de chaque côté sur deux anciennes tours. Vers 1850, la façade sur jardin fut modifiée par l’adjonction de deux avant corps à un niveau dont le dessus, en terrasse, est accessible depuis les pièces. De chaque côté de la cour se trouvent deux petits pavillons rectangulaires, symétriques, visiblement contemporains du château.
Le pavillon de gauche constitue la chapelle et présente, au-dessus de sa porte, une statue de la Vierge dans une niche. Le pavillon de droite contient une ancienne salle de billard. Au nord, présence d’un pigeonnier de plan circulaire. En contre bas de la terrasse deux bâtiments à un seul niveau abritent les communs. Contemporains du château, ces édifices ont conservé leur caractère d’origine. Enfin un petit pavillon hexagonal, cité sous l’appellation pavillon chinois” dans un inventaire de 1843, est édifié sur une terrasse, sur l’allée menant au château. Un mobilier spécialement conçu pour ce bâtiment avait été conçu au moment de sa construction.

Les premiers propriétaires connus de Beaumont sont les Murat puis, apparait en 1649 Claude de Troussebois, seigneur de Champaigue et du Breuil. Anne-Elisabeth de Troussebois se marie dans la chapelle de Beaumont, le 8 avril 1749 avec Edouard de Beaufort. En mars 1785, Beaumont est vendu à Jean Gilbert Faure avocat au parlement. Le nouveau châtelain ne jouit que cinq ans de sa propriété puisqu’il trépassa en 1790 laissant une veuve et une fille. Cette dernière, Marie Honorée Théodate Faure étant décédée peu après son père, les biens sont partagés entre sa mère née Anne Paris et ses oncle et tante paternels. C’est finalement sa nièce Louise Charlotte Paris qui est désignée comme légataire universelle lors de son contrat de mariage avec Isaac Gilbert Bourdier de Beauregard. Ce ménage recueille donc Beaumont au décès de leur tante. Les jeunes époux âgés de 19 et 22 ans habitèrent d’abord « Burges » (c’est-à-dire Bourbon l’Archambault pendant la Révolution) puis Beaumont de 1799 à 1812 où sont nés quatre de leurs neuf enfants.

Malgré des possessions en Amérique – à Saint-Domingue – des plantations, des esclaves, des troupeaux et des maisons richement meublées, Isaac Bourdier dut vendre Beaumont en 1817 au Baron d’Alphonse. A la retraite en 1819, celui-ci fut élu député de l’Allier et mourut à Beaumont le 24 septembre 1821. Il laisse sa fortune à son neveu Jean Baptiste d’Alphonse, capitaine au 5° de ligne et à sa nièce Elisabeth Virginie d’Alphonse. Le capitaine d’Alphonse vend Beaumont en 1824 à Jacques-Charles Martinat de Chaumont. Ayant hérité d’un château en Auvergne, ce dernier revendra Beaumont en 1843 à Bruno de Garidel Thoron. La famille de Garidel venait auparavant du Comté de Nice. Elle a fourni à la Provence de nombreux hommes de robe dont un conseiller au Parlement qui avait été attiré en Bourbonnais par son ami M. de Boisrenaud, propriétaire d’Embourg (Souvigny). Désormais, Beaumont ne changera plus de mains.

La famille de Garidel fut à l’origine de l’introduction de la race charolaise en terres bourbonnaises.

Les environs

Agonges – Eglise Notre Dame (3 km au sud-est)
Agonges – château de l’Augère (5 km à l’ouest)
Bourbon l’Archambault -La Forteresse (8 km au sud-ouest)

Abrest – Quinssat

Epoque :  VVIII°- Protection :
Propriétaire :
Visite : Non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

Situation

Abrest est situé à 3,2 km au sud-est de Vichy.

Quinssat est situé à 2,4 km au sud-est d’Abrest

Histoire

Il reste de ce château du XVIII ème siècle une belle tour carrée à trois niveaux, qui flanque un corps de bâtiment ou quelques restaurations sont apparentes., Le château est modeste, formée d’un corps principal à deux niveaux et niveau de comble,.Il possède une vue imprenable sur les méandre de la rivière Allier.(extrait de www.allier-hotels-restaurants.com)

Les environs

Abrest – château des Chaussins à 2.2 km au sud-est

Vichy- musée de l’Opéra à 5.5 km au nord

Busset – château de Busset à 8 km au sud-est

Abrest – château des Chaussins

Epoque :  XIV°-XVI°- Protection : MH (1980)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

Situation

Abrest est situé à 3,2 km au sud-est de Vichy
Les Chaussins sont situés à 3,4 km au sud-est du bourg.

Histoire

Château constitué de divers bâtiments disposés autour d’une cour quadrangulaire, flanqué de tours et entouré de douves. Le corps de logis en L est l’élément le plus ancien. Un donjon de plan hexagonal à l’intérieur, circulaire à l’extérieur, fait suite au corps de logis. Les autres bâtiments datent ou ont été remodelés au XVIe. La majorité des baies a été agrandie ou repercée au XVIIIe siècle, le crénelage de la tour sud ouest date du XIXe siècle. Côté nord le corps de logis dépourvu de toiture serait resté inachevé en 1573 à la suite de l’assassinat du propriétaire. A l’intérieur, au rez-de-chaussée, une pièce voûtée d’ogives conserve une cheminée médiévale. Dans les étages, d’autres pièces d’époques gothique et Renaissance conservent également des cheminées. La galerie du premier étage de l’aile ouest est ornée d’une peinture murale en trompe-l’oeil.

Agonges – Le château du grand Monceau

Epoque :  XIX°- Protection : Non
Propriétaire : Privé
Visite : Non
Téléphone : 04 70 43 98 23

Actualité : Un château, Singapour et de l'oseille (La Montagne du 11 avril 2023)

Agonges - Le Grand Monceau ( La Montagne du 11 avril 2023)

Situation

Agonges est situé à 18 km à l’ouest de Moulins

Le Grand Monceau est situé à 1 km au nord-ouest du bourg

Histoire

La construction du château néogothique a débuté en 1826 sous l’égide de la famille de Garidel. Il a été conçu par un architecte de renom, Monsieur Jean Moreau sur l’emplacement d’un domaine au nord de l’actuel vieux Monceau. La construction du château et la conception du Jardin Anglais ont été achevées en 1856. La construction a duré plus de 30 ans ! Le château devait être la résidence d’été de la famille de Garidel. Quelques réaménagements sont réalisés par l’architecte René Moreau (fils du précédent) pour Monsieur du Bouys en 1905. Les écuries auraient été dessinées par l’architecte M. Eiffel (l’architecte de la Tour Eiffel). Une tradition orale mentionne que Léon de Garidel, constructeur du Grand Monceau avait à l’époque donné à son architecte comme consigne de faire dans cette propriété les plafonds les plus hauts de la région (5 mètres sur deux niveaux). Le château est entouré par un parc de 22 hectares fait de chênes anciens et avec un très beau lac.

Vendu une première fois vers les années 70, il est passé de main en main depuis.

Les environs

Agonges – église Notre Dame à 1 km au sud-est.

Agonges – château de l’Augère à 4 km à l’est.

Saint Menoux – Abbaye à 3 km au sud-est.

Agonges – Eglise Notre Dame

Epoque : XII° – Protection : MH (1925)
Propriétaire : Commune d’Agonges
Visite : Oui toute l’année
Contact : Paroisse Sainte Croix du Bocage Bourbonnais – Abbé Diouf
Téléphone : 04 70 67 03 44
Courriel : paroissestecroix@orange.fr

Situation

Agonges est à 18 km au nord-ouest de Moulins

Histoire

L’église d’Agonges a été édifiée sur un monticule central, au milieu d’une série de tertres travaillés de main d’homme comme des postes d’observation ou de travaux de défense. Dépendant jusqu’à la révolution du diocèse de Bourges, possession de l’abbesse de Saint-Menoux, cette paroisse est mentionnée pour la première fois en 1138 sous le vocable “Sanctae Mariae de Agongis”.

Bâti à la fin du XIIème siècle et au début du XIIIème, l’édifice actuel appartient au style roman de transition. En effet, si elle est romane par son plan général, l’ornementation de ses portails et de ses chapiteaux, ses étroites ouvertures en plein cintre, son abside et ses absidioles voûtées en cul-de-four, elle est gothique par la voûte de sa nef. De plus, édifiée au carrefour de trois diocèses (Bourges, Autun et Clermont), cette construction a subi à la fois l’influence des écoles bourguignonnes, auvergnates et berrichonnes.

L’église d’Agonges est un modèle d’église rurale très abouti.

Chantelle – Chateau-Abbaye

Epoque :  XI°- Protection : MH (1862)
Propriétaire : Communauté des Bénédictines
Visite : Oui
Dates et horaires : Des visites guidées sont possibles au cours des journées du patrimoine, entre 14h00 et 17h00 et tout l’été le mercredi à 16h00.
Adresse : 14 rue Anne de Beaujeu 03140 Chantelle
Téléphone : 04 70 56 62 55
Courriel : contact@benedictines-chantelle.com
Site internet : abbaye.benedictines-chantelle

Situation

Chantelle est située à 15 km au sud-ouest de Saint Pourçain sur Sioule.
L’Abbaye est située à droite en arrivant dans le centre du bourg.

Histoire

La Vie monastique
L’aventure communautaire a commencé il y a 160 ans…: le soir du 11 Octobre 1853, une diligence s’arrête dans la cour intérieure du prieuré de Chantelle. Quelques moniales bénédictines en descendent. La vie monastique à Chantelle peut renaître… Ce qu’elles découvrent de leur nouveau lieu de vie est avant tout une très belle église romane et un ancien prieuré, vestiges rescapés des vicissitudes de l’histoire, eux-mêmes en état de délabrement… « Avec ténacité et constance, peu à peu nos sœurs aînées vont relever le défi de leur redonner vie et d’y refaire à nouveau chanter la louange ».
Historique
Dès le Ve siècle, à Chantelle, sur les bords de la Bouble, existaient un château fort et une église dédiée à saint Vincent, dont s’empare Pépin le Bref au VIIIe siècle. L’abbaye a pour origine le prieuré dont l’acte de fondation daté de 937 est signé par saint Odon, abbé de Cluny ; il est confié aux chanoines de Saint-Augustin d’Évaux, en Combraille.
L’église fut reconstruite au XIIe siècle dans un style roman-auvergnat et vit en 1286 le sacre d’Aymar de Cros, évêque de Clermont. Le prieuré est rebâti au XVe siècle ; il est inclus dans l’enceinte du château des ducs de Bourbon. Le château fort, qui était situé au sud des bâtiments actuels de l’abbaye, fut la résidence au XVIe siècle d’Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, régente de France de 1483 à 1491.
En 1527, un arrêt du parlement ordonne le démantèlement de la forteresse. Richelieu achèvera la démolition à l’exception du prieuré.
Au début du XVIIe siècle, le monastère, en déclin, est placé sous la dépendance des jésuites du collège de Moulins.
À la Révolution, les religieux sont chassés et le prieuré est vendu comme bien national en 1794. En 1853, les bénédictines de l’abbaye de Pradines achètent la propriété et y fondent une communauté. Le pape Léon XIII érige le monastère en abbaye en 1890.
Les sœurs bénédictines de Chantelle sont spécialisées dans la production de produits cosmétiques et de soins1, qui assurent les ressources de l’abbaye.

Description :

L’église romane est orientée à l’est. La nef, constituée de trois travées, est flanquée de bas-côtés. L’abside comporte un déambulatoire et trois absidioles.
Le cloître du XVe siècle se trouve au nord de l’église et donne accès, au rez-de-chaussée, à trois salles voûtées d’ogives : le réfectoire, la salle du chapitre et la salle de communauté. À l’angle nord, une tourelle abrite un escalier à vis, sans noyau central, qui mène à l’étage.
(source “abbaye.benedictines-chantelle.com“)

Les environs

Château de Chareil-Cintrat (7 km au nord-est)

Taxat Senat – Eglise Saint-André à 5,8 km au sud

Village de Charroux (7 km au sud)

Bourbon l’Archambault – Le château

Epoque : X°- XIII° – XIV° – XVII° – Protection : MH (1862)
Propriétaire : Fondation Saint-Louis
Visite : Oui
Dates et horaires :

Mercredis pour enfantsles visites avec Cachou, le choucas des tours.

SAISON 2024

Entrée château :

Adultes : 7€ (réduit 5,50€) – visite guidée = Supplément de 2,50€

Enfants : 5€ (réduit 3,50€) – visite guidée = Supplément de 2,50€

tour Quiquengrogne + Maison de chanoine (visite guidée uniquement) :

Adultes : 7€ (réduit 5,50€)

Enfants : 5€ (réduit 3,50€)

Saison basse

13 février – 5 avril / 14 mai – 5 juillet / 1er septembre – 11 novembre

Du mardi au samedi – Visites non guidées : 10h00 – 12h00 / 14h00 – 18h00

Visites guidées : Château 14h00 – Quiquengrogne 16h00

Saison haute

6 avril – 12 mai / 6 juillet – 31 août

Du mardi au samedi – Visites non guidées : 10h00 – 19h00

Visites guidées : Château 10h00, 14h00, 16h00 – Quiquengrogne 16h00

Dimanche – Visites non guidées : 14h00 – 19h00

Visites guidées : Château 14h00, 16h00

Jours fériés

Lundi de Pâques (+ dimanche 31 mars), lundi 8 mai, jeudi 9 mai, 19 et 20 mai, 15 août, 1er et 11 novembre. Fermé le 1er mai et le 14 juillet

Visites non guidées : 14h00 – 18 ou 19h00

Visites guidées : Château 14h00, 16h00

Groupes sur rendez-vous toute l’année.

Fermeture hebdomadaire : lundi (sauf jours fériés)

Fermeture exceptionnelle : 1er mai et 14 juillet

Contact :Association du château de Bourbon L’Archambault.
Rue de la Sainte Chapelle
03160 Bourbon l’Archambault
Téléphone : 04 70 43 51 51  –  04 70 67 02 30
Courriel : contact.chateau.bourbon@orange.fr
Site internet : www.chateaudebourbon.fr

Renseignements et réservations : 04 70 67 02 30 ou contact@chateaudebourbon.fr

Le château de Bourbon l’Archambault (pdf)

Situation

Bourbon-l’Archambault est situé à 23 km à l’ouest de Moulins.
Le château est située à 1 km à la sortie nord du bourg.

Histoire

Les Trois Tours Nord

Bourbon est à l’origine d’une puissante seigneurie qui sera érigée en duché en 1327 au profit de Louis Ier de Bourbon.

Le château du XVe siècle est le fruit d’une très longue évolution. Un castrum carolingien est occupé par les Archambaud au début du Xe s. Il deviendra le siège de leur pouvoir, la base de leur expansion territoriale pendant quatre siècles, et leur maison de famille.

Au nord du promontoire rocheux, les vestiges du logis seigneurial et des trois tours crénelées à bossage surplombent le bourg. Le logis éventré laisse voir les restes d’une voûte d’ogives et de cheminées monumentales. Les tours recèlent aujourd’hui encore de nombreux mystères ; elles présentent des décors peints et sculptés d’une grande originalité et des singularités architecturales. Leur construction s’étale du XIIe au XIVe siècle.

M.H. 1862

Pour aller un peu plus loin

Le château du XVe s. est le fruit d’une très longue évolution, chaque génération ou presque y ayant apporté des modifications. Guy de Dampierre et Mathilde Ière de Bourbon font édifier un château dans le style philippien à la fin du XIIe s. Louis Ier (1310-1342), Louis II (1346-1410), et Jean II (1456-1488) engagent également des travaux dans leur maison de famille.

Pour abriter des reliques de la Passion, le duc Louis Ier fait édifier une chapelle en 1310 et Jean II en commandite une seconde en 1479. Vidé et abandonné suite au retour du duché au Domaine Royal en 1532, et malgré la présence des chanoines qui desservent les chapelles jusqu’en 1790, le château tombe progressivement en ruine. Les chapelles sont quant à elles sévèrement endommagées par les orages de 1589 et 1641. Mis à la disposition de la Nation à la Révolution, le château est cédé à un maître carrier qui en exploite les matériaux de construction. Les trois tours et le Vieux-Logis restent cependant propriété des Bourbon-Condé jusqu’en 1830, date à laquelle le duc d’Aumale, quatrième fils de Louis-Philippe, en hérite. Les vestiges du château échappent à une démolition programmée alors par les tuteurs du jeune duc, grâce à l’intervention du poète local Achille Allier, aidé en l’affaire par Victor Hugo. Le Vieux-Logis et les trois tours nord sont toujours aujourd’hui propriété de la Fondation Saint Louis, créée en 1976 par Henri d’Orléans.

La Maison des Chanoines
Cette maison pittoresque au toit très pentu a été construite au milieu du XVIe s. avec des pierres du château ruiné, dans le fossé sec qui barrait la haute-cour, adossée à l’enceinte extérieure et à un mur d’une tour carrée. Sa charpente médiévale de grande facture est dans un très bon état de conservation. L’escalier à vis occupe une tour hors œuvre (en façade ici), comme ce sera l’usage jusqu’au XVIIe siècle.

Les chanoines desservent les chapelles castrales de 1332 à la Révolution. Gardiens des reliques de la Passion qui y sont conservées (une épine de la Couronne et trois fragments de la Vraie Croix), ils ont aussi en charge l’organisation de la liturgie et célèbrent les offices selon le rite parisien aux heures canoniales. Ce sont des augustiniens mais contrairement aux chanoines séculiers des chapitres cathédraux, ce sont des clercs réguliers. Leur présence ne cessera, quelle que soit l’époque, de générer des conflits entre les autorités diocésaines de Bourges (dont dépend Bourbon) et le clergé des ducs. C’est le 4 mai, fête de la Sainte-Croix et jour de la fête patronale de la ville qu’avait lieu la monstration au peuple des reliques par les chanoines.

La Tour Qui Qu’en Grogne

(ce nom rappelant l’opposition de la population au projet du duc de Bourbon de la faire fortifier), se dresse à l’opposé du château proprement-dit et surplombe le bourg.

Célèbre tour de défense gardant la forteresse de Bourbon au sud, la visite s’articule autour du principat de Louis II et de la guerre de Cent Ans, de la cave à la terrasse surplombant le bourg en passant par la salle de garde.

Le duc Louis a-t-il vraiment fait “édifier” cette tour ? Qu’est ce qui a présidé à sa construction ? Quelle est l’origine de ce nom si intrigant ? De quand date-t-elle ? S’agit-il uniquement d’une tour de défense ? Faut-il accréditer la légende d’une salle de torture au premier étage ? Un guide répondra à toutes ces questions et évoquera avec vous l’implication des ducs de Bourbon dans l’un des plus graves conflits de l’histoire européenne, conflit qui fut autant une étape capitale de la construction de l’état monarchique que de l’essor du pouvoir municipal.

Histoire détaillée

(source : www.chateaudebourbon.fr)[/vc_column_text]

Les environs

Saint Menoux – Abbaye (9 km à l’est)

Souvigny – La Prieurale (13 km au sud-est)

Gipcy -Abbaye de Grammont dans la forêt de Grosbois (3 km au sud)