Chantelle – Château – Abbaye

Epoque :  XI°- Protection : MH (1862)
Propriétaire : Communauté des Bénédictines
Visite : Oui
Dates et horaires : Des visites guidées sont possibles au cours des journées du patrimoine, entre 14h00 et 17h00 et tout l’été le mercredi à 16h00.
Adresse : 14 rue Anne de Beaujeu 03140 Chantelle
Téléphone : 04 70 56 62 55
Courriel : contact@benedictines-chantelle.com
Site internet : abbaye.benedictines-chantelle

Chantelle - château du duc Pierre de Bourbon et de la duchesse Anne.

Situation

Chantelle est située à 15 km au sud-ouest de Saint Pourçain sur Sioule.
Le château est situé à droite en arrivant dans le centre du bourg.

Histoire

La Vie monastique
L’aventure communautaire a commencé il y a 160 ans…: le soir du 11 Octobre 1853, une diligence s’arrête dans la cour intérieure du prieuré de Chantelle. Quelques moniales bénédictines en descendent. La vie monastique à Chantelle peut renaître… Ce qu’elles découvrent de leur nouveau lieu de vie est avant tout une très belle église romane et un ancien prieuré, vestiges rescapés des vicissitudes de l’histoire, eux-mêmes en état de délabrement… « Avec ténacité et constance, peu à peu nos sœurs aînées vont relever le défi de leur redonner vie et d’y refaire à nouveau chanter la louange ».
Historique
Dès le Ve siècle, à Chantelle, sur les bords de la Bouble, existaient un château fort et une église dédiée à saint Vincent, dont s’empare Pépin le Bref au VIIIe siècle. L’abbaye a pour origine le prieuré dont l’acte de fondation daté de 937 est signé par saint Odon, abbé de Cluny ; il est confié aux chanoines de Saint-Augustin d’Évaux, en Combraille.
L’église fut reconstruite au XIIe siècle dans un style roman-auvergnat et vit en 1286 le sacre d’Aymar de Cros, évêque de Clermont. Le prieuré est rebâti au XVe siècle ; il est inclus dans l’enceinte du château des ducs de Bourbon. Le château fort, qui était situé au sud des bâtiments actuels de l’abbaye, fut la résidence au XVIe siècle d’Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, régente de France de 1483 à 1491.
En 1527, un arrêt du parlement ordonne le démantèlement de la forteresse. Richelieu achèvera la démolition à l’exception du prieuré.
Au début du XVIIe siècle, le monastère, en déclin, est placé sous la dépendance des jésuites du collège de Moulins.
À la Révolution, les religieux sont chassés et le prieuré est vendu comme bien national en 1794. En 1853, les bénédictines de l’abbaye de Pradines achètent la propriété et y fondent une communauté. Le pape Léon XIII érige le monastère en abbaye en 1890.
Les sœurs bénédictines de Chantelle sont spécialisées dans la production de produits cosmétiques et de soins1, qui assurent les ressources de l’abbaye.

Description :

L’église romane est orientée à l’est. La nef, constituée de trois travées, est flanquée de bas-côtés. L’abside comporte un déambulatoire et trois absidioles.
Le cloître du XVe siècle se trouve au nord de l’église et donne accès, au rez-de-chaussée, à trois salles voûtées d’ogives : le réfectoire, la salle du chapitre et la salle de communauté. À l’angle nord, une tourelle abrite un escalier à vis, sans noyau central, qui mène à l’étage.
(source “abbaye.benedictines-chantelle.com“)

Les environs

Château de Chareil-Cintrat (7 km au nord-est)

Taxat Senat – Eglise Saint-André à 5,8 km au sud

Village de Charroux (7 km au sud)

Theneuille – La Croix

Epoque :  fin XIX° -début XX° – Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : Oui, sur réservation
Dates et horaires : à certaines périodes
Adresse :
Téléphone : 06 59 40 43 57
Courriel :
Site internet :

Theneuille - Château de La Croix (C. Elie)
Theneuille - La Croix (viamichelin.fr)
Theneuille - La Croix (www.allier-hotels-restaurants.com)
Theneuille - La Croix (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Theneuille est à 39 km au nord-est de Montluçon et à 40 km à l’ouest de Moulins.

La Croix est à 500 m à l’ouest du bourg

Histoire

Le château du Second Empire a appartenu au propriétaire du plus célèbre restaurant de Paris, Louis Bignon. Le parc est probablement un des plus beaux du Bourbonnais. Il a été réalisé par les Treyve. On visite le parc et sinon c’est une visite guidée de 2 pièces du château + le parc sur l’histoire du château, de Louis Bignon, l’évocation de ses fermes modèles car c’était un grand agronome également. La visite est complété par le thème des “usages du monde” ou usages mondains si vous préférez : gastronomie, art et manière de la table, domesticité. La visite en intérieur est guidée par un guide national agréé. Elle se termine par une collation.

La visite du parc est plus qu’une simple visite, un sac à dos est remis au visiteur avec des jumelles,  des instruments pour estimer la hauteur des arbres et des formules de calculs pour estimer l’âge de arbres. Le drone est autorisé.
(source Claire Elie)

Ebreuil – Le Chatelard

Epoque : XII° – XVI° – XIX°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : Oui
Dates et horaires : été 2021 : le château du Châtelard est ouvert au public pour une visite extérieure gratuite le mois de juillet jusqu’au 18 août.
tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Adresse :
Téléphone : 06 74 02 16 18 (info La Montagne)
Courriel :
Site internet :

Ebreuil - Le Chatelard (www.allier-hotels-restaurants.com)
Ebreuil - Le Chatelard (wikipédia)
Ebreuil - Le Chatelard (www.allier-hotels-restaurants.com)
Ebreuil - Le Chatelard (www.allier-hotels-restaurants.com)
Ebreuil - Le Chatelard (www.allier-hotels-restaurants.com)
Ebreuil - Le Chatelard (lechatelard-a-ebreuil.weebly.com)
Ebreuil - Le Chatelard (www.allier-hotels-restaurants.com)

Actualités : Chatelard, toute une histoire (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Ebreuil - Le Chatelard (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Histoire

La forteresse du Châtelard remonte au XIIème siècle. Lors de la révolte de la Praguerie, en 1440, le roi de France Charles VII se rend en Auvergne et, de passage à Ebreuil, il réside au Châtelard pour la première fois.
Des trois enceintes de la forteresse ne subsistent que deux grosses tours rondes, un pigeonnier et un chemin de ronde.
En 1582, une chapelle est construite et une importante restauration est menée pour la partie centrale du château.
Depuis plus de 2 siècles, le Châtelard appartient à la même famille !

(source : lechatelard-a-ebreuil.weebly.com)

Les environs

Chappes – Le Grand Coudray

Epoque :  XVII° – Protection :
Propriétaire : Philippe de Salmiech
Visite : Oui
Dates et horaires :

Juillet : du lundi au vendredi du 8 juillet au 31 juillet,

Août : du lundi au vendredi du 19 au 30 août,

Septembre du lundi 2 au vendredi 13 et le 21 et 22 (journée du patrimoine)

et ceci de 10 heures à 12 heures et 14 heures à 18 heures.
Adresse :
Téléphone : 06 08 10 15 61
Courriel : pdesalmiech@gmail.com
Site internet :

Chappes - Le Coudray (Hervé Rebours 2016)
Chappes - Le Coudray (Hervé Rebours 2016)

Situation :

Chappes est à 31 km à l’est de Montluçon et à 47 km au sud-ouest de Moulins

Le Grand Coudray est à 4,9 km au sud-est de Chappes

Histoire :

“La seigneurie du Coudray est attestée dès le XIIe siècle. Les douves de l’ancien château existent encore. Au début du XVIIe siècle, un nouveau château est érigé sur l’ancienne construction dont une tour demeure comme témoignage de son passé médiéval. Deux appentis dont l’un, doté d’un toit à clocheton fit office de chapelle, complètent cet ensemble imposant. De l’édifice primitif du XVe siècle subsistent trois tours rondes. Le reste de l’édifice a été reconstruit au XVIIe siècle et remanié au 19e. Le château se développe sur trois côtés d’une cour ouverte, le corps de bâtiment de gauche servant de communs. Du corps de bâtiment de droite ne reste qu’un mur. De chaque côté de la façade principale, datant probablement du XVIIe siècle, deux tours rondes rappellent les origines médiévales du lieu. La tour gauche a vu son lanternon fermé au début du XXe siècle. Ayant servi de pigeonnier, elle présente des orifices pour oiseaux.”

(Source : Extrait du site des Monuments classés monuments historiques)

https://monumentum.fr/monument-historique/pa00093039/chappes-chateau-du-grand-coudray

Les environs

Ruines du château de Murat à 5.6 km au nord-ouest

Le château de la Condemine à Buxières les Mines à 16 km au nord-est

Le château de Fontariol au Theil à 14 km à l’ouest

Saint-Rémy de Blot (63) – Château-Rocher

Epoque : XII° – Protection : MH (1913)
Propriétaire : Communauté de Communes Combrailles Sioule et Morge

Visite : Faire une demande à l’association Château-Rocher
Dates et horaires : sur demande
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : chateau-rocher.fr

Saint-Rémy de Blot - Château Rocher (fondation-patrimoine.org)
Saint-Rémy de Blot - Château Rocher (fetes-medievales.com)
Saint-Rémy de Blot - Château Rocher (fondation-patrimoine.org)
Saint-Rémy de Blot - Château Rocher (Chateau-fort-Manoir-Chateau.eu)

Situation

Saint-Rémy de Blot se situe à 46 km au sud-ouest de Montluçon, à 48 km à l’ouest de Vichy et à 82 km au sud-est de Moulins

Château-Rocher se situe à 1,4 km au nord de Saint Rémy de Blot

Histoire

Le premier château

La construction de Château-Rocher revient au sire de Bourbon, Archambaud le Fort, aux environs de 1078 – 1095. Ce dernier le cèdera à l’un de ses fils Pierre de Blot. Cette première construction avait l’aspect d’une tour aux angles arrondis, mesurant neuf mètres de long pour six mètres cinquante de large, agrémentée d’une cheminée à foyer central et de deux ouvertures en meurtrières. La hauteur comportait au moins deux niveaux. Cette tour était prolongée à l’Est par un corps de bâti donnant à l’édifice une forme de « L ».

Château-Rocher occupait une place hautement stratégique. En effet, du haut de son éperon rocheux, il surveillait la Sioule mais surtout le pont de Menat, point de passage sur l’axe Clermont – Bourges. Les seigneurs de Blot avaient alors installé un péage. Dans la vallée, les abbés de Menat en firent de même. Ainsi, lorsque l’on voulait traverser la Sioule, il fallait payer deux droits de passage. Il existait une constante rivalité entre l’abbé et le châtelain, dans l’unique but d’affirmer la supériorité de l’un vis-à-vis de l’autre.

Les Chauvigny de Blot

Le fief de Pierre de Blot entra dans la puissante famille des Chauvigny avec le mariage de Catherine de Bourbon, dernière héritière de Blot, avec Guillemin de Chauvigny au début du XIVe siècle. Catherine a été autorisée à conserver son nom de jeune fille, ce qui engendra la création d’une nouvelle famille « les Chauvigny de Blot ».

Deuxième phase de construction

La deuxième phase importante de construction de Château-Rocher correspond à la partie nord de l’édifice. Le château fut considérablement agrandi : l’actuelle cuisine et la salle de gardes voûtée sont greffées à la première bâtisse. Le tout est flanqué de quatre tours circulaires. Il y a là, la volonté de rendre le château plus défensif voire imprenable.

Deux hypothèses doivent être prises en compte pour tenter de comprendre une telle volonté.

La première voudrait que, vers 1210 – 1212, Philippe Auguste pour soumettre Guy II de Dampierre qui s’était rallié au roi d’Angleterre, organisa une expédition punitive, le déposséda de la majorité ses biens et fit de Château-Rocher une place forte dans la reconquête de l’Auvergne. En prenant Château-Rocher, le roi montrait ainsi l’étendue de son pouvoir aux éventuels dissidents.

L’autre hypothèse propose qu’en 1357, au cœur de la Guerre de Cent Ans, Edouard III d’Angleterre envoya l’un de ses mercenaires, Bertucat d’Albret, pour reconquérir quelques terres d’Auvergne, il s’empara de Château-Rocher. La même année, Jean II de Chauvigny de Blot, vassal du duc de Bourbon, reçut l’aide de Jean de Berry et réussit à récupérer ses biens. Ce serait alors à la suite de cet épisode malheureux que Jean II de Chauvigny de Blot décida de fortifier son château.

Derniers aménagements 

Peu de temps après Château-Rocher connut de nouveaux aménagements avec la construction d’un couloir voûté à l’ouest du site à l’aplomb de l’à-pic puis la création, au XVIIIe ou XIXe siècle, de la cage d’escalier permettant de relier la salle voûtée du rez-de-chaussée à l’étage.

Un abandon progressif

Les tensions s’étant apaisées, Château-Rocher perdit de l’intérêt. Au XVIe siècle, Pierre Chauvigny de Blot lança la construction d’un château plus confortable à Blot-l’Église. Certains meubles et ornements furent déplacés, transformant la forteresse en une coquille vide qui se dégrada rapidement. La dernière propriétaire, Marie Adélaïde Delpoux de Nafines, attristée à l’idée de voir disparaître une partie de l’histoire de sa famille se mobilisa pour sensibiliser sur l’état du château. En 1913, elle obtint le classement au titre des Monuments Historiques.

Les environs

Pont de Menat – Les gorges de la Sioule à 7.6 km au nord

Chouvigny – château de Chouvigny à 14 km au nord-est

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 17 km au nord-est

Vieure – Château de La Chaussière

Epoque : fin XIX° (1876-78) – Protection : ISMH (2007)
Propriétaire : Privé
Visite : oui, entre le 16 juillet  et le 31 août
Adresse : château de la Chaussière 03430 Vieure
Téléphone : 04 70 96 82 23  (info La Montagne)
Courriel :
Site internet : chateaudelachaussiere.com

La Chaussière (www.flickr.com)
La Chaussière (photo-envol.fr)
La Chaussière (www.collection-jfm.fr)
La Chaussière -intérieur (www.millon.com)
Vieure - La Chaussière (www.lamontagne.fr)

Situation

Vieure est situé à 39 km à l’ouest de Moulins.

La Chaussière est à 2 km au nord de Vieure.

Histoire

Le château de la Chaussière a été construit entre 1876 et 1878 dans un style mêlant néo-gothique et néo-Renaissance. Un corps de bâtiment unique, allongé, avec la partie sud-ouest légèrement élargie, et l’abside pentagonale de la chapelle, à l’opposé, sur la partie gauche de la façade latérale. Sur la façade principale, une échauguette forme l’angle avec la façade latérale. Elle se termine en encorbellement vers le bas et est coiffée d’un toit en poivrière. Le parti décoratif adopté pour la façade est le même que celui des châteaux dits “Louis XIII”, un jeu de couleurs entre la brique, la pierre et l’ardoise. La partie droite de cette façade est occupée en son rez-de-chaussée par la chapelle. L’abside s’orne d’un balcon aux balustres séparés par des arcs gothiques. Aux quatre angles supérieurs de ce balcon s’élèvent quatre pinacles, et aux quatre angles inférieurs quatre gargouilles. Cette demeure est un pastiche à la fois du style gothique et du style Louis XIII, c’est un témoignage de l’architecture romantique en Bourbonnais.

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée”)

Les environs

Vieure – Le château de la Salle à 1 km à l’est

Ygrande – Eglise Saint-Martin à 7 km au nord-est

Hérisson – La Forteresse à 16 km à l’ouest

Lusigny – château de Pomay

Epoque :  XVII°- Protection : ISMH (1947)
Propriétaire : Olivier et Antoinette de Durat
Visite : lors des Journées Européennes du Patrimoine
Adresse :
Téléphone
Courriel :
Site internet : Le château de Pomay

Pomay (://c1.staticflickr.com)
Pomay - vue aérienne (jean-louis Zimmermann )

Actualités : Le rouge et le noir solognots à Pomay

Lusigny - Pomay (La Montagne du 14 août 2022)

Actualités : Le château de Pomay ouvre ses portes au cinéma. (La Semaine de l'Allier du 6 avril 2023)

Lusigny - Pomay (La Semaine de l'Allier du 6 avril 2023)

Situation

Lusigny est situé à 13 km à l’ouest de Moulins

Pomay est situé à 5.2 km au sud-ouest de Lusigny

Histoire

Au XVème siècle, Pomay dû être un domaine conquis sur la forêt. L’accès à la demeure Louis XIII se fait par une longue avenue dont le portail est fermé par une ferronnerie du XVIIIème. Une première cour est bordée au nord et au sud par les communs. Un large mur bahut la sépare de la cour d’honneur encadrée par 2 tours de briques terminées par des campaniles octogonaux. Dans le fond, le château se compose d’un corps central à rez-de-chaussée et 1er étage, encadré de 2 pavillons.
Il se situe en Sologne bourbonnaise, région d’argile. Cela explique sa construction typique en petites tuiles et en briques polychromes qui en fait un château aux milles couleurs avec son écrin de verdure et de ciel.
Il fut quelques temps la résidence de Madame Fouquet et sa fille en leur exil, à la suite de la disgrâce du surintendant des Finances et a reçu la visite de la Marquise de Sévigné, courageuse et fidèle en amitié. Deux de ses lettres sont envoyées de “Pomé”.
La propriété a été acquise par la famille de Durat en 1964.
Pomay est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH) par arrêté du 14 avril 1947.

Les environs

Yzeure – L’église Saint-Pierre à 8.5 km à l’ouest

Moulins – Le musée Anne de Beaujeu à 11 km à l’ouest

Chezy – Le château des Louteaux à 13 km au nord

Bessay sur Allier – Château de Chaugy

Epoque :  XVII° – XVIII°- Protection : La porterie et le pigeonnier, MH (1986) et le domaine en totalité, ISMH (2010)
Propriétaire : Privé
Visite : Visite guidée sur rendez-vous , visite libre des extérieurs.
Dates et horaires : de 14h à 18h du 1er mai au 15 octobre
Adresse : château de Chaugy 03340 Bessay-sur-Allier
Téléphone : 04 70 43 00 13
Courriel :
Site internet :

Chaugy - Porterie coté extérieur (H. Rebours))
Chaugy (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Chaugy - Porterie coté intérieur (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Chaugy - Pigeonnier et porterie (static.panoramio.com.storage.googleapis.com)

Situation

Bessay sur Allier est situé à 15,3 km au sud de Moulins

Chaugy est à 1,6 km à l’est de Bessay sur Allier

Histoire

Chaugy est une habitation d’époque Louis XIII en parfaite intimité avec le paysage et dont l’originalité réside dans la puissante toiture “qui s’étend” sur ses façades de briques rouges et noires.Du château reconstruit au XVII éme siècle ne subsiste que la porterie. Vers 1780, une aile neuve est construite. De 1852 à 1862, le domaine est occupé par le prince Adam Czartoryski, noble polonais. A cette époque, le château reçoit un riche ameublement et un décor. Le domaine se compose d’une cour rectangulaire bordée de bâtiments, avec les accès symétriques, la porterie à l’est , la grille sur le jardin, le logis d’un côte, les granges de l’autre. Présence d’un colombier relié à la porterie par un bâtiment bas. Au XIX éme siècle, une chapelle est aménagée dans un pavillon de la porterie. Le domaine présente une architecture caractéristique du Bourbonnais, avec utilisation du bois et de la tuile, et l’appareillage des briques.

Le plan des bâtiments présente des parallélogrammes allongés, deux ailes sur les côtés nord et ouest formant une grande cour ombragée. De nombreuses sources alimentent un petit étang nommé le “miroir” dans lequel se reflète le joli parc composé d’arbres d’essences très diverses, notamment un très beau tulipier. Pigeonnier et porterie.

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Les environs

Bessay – Eglise Saint-Martin

Saint-Gérand de Vaux – Le château des Guichardeaux à 7 km au sud

Saint-Gérand de Vaux – Le château du Parc à 9,7 km au sud

Sainte Thérence – Château de l’Ours

Epoque : XII°- XIII° – XV° – Protection :  ISMH (1995)
Propriétaire : Commune de Sainte-Thérence
Visite : Libre
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel : saintetherencebourg.fr
Site internet :

Château de l'Ours - le donjon (mapio.net)
Château de l'Ours (chateau.over-blog.net)
Château de l'Ours - La cour (chateau.over-blog.net)
Château de l'Ours - le donjon (mapio.net)
Château de l'Ours - Détail (chateau.over-blog.net)
Château de l'Ours (fifideneris.canalblog.com)
Château de l'Ours - hypothèse de reconstitution (sites.google.com)
Sainte Thérence - L'Ours (JP Luce)
Sainte Thérence - L'Ours (JP Luce)

Situation

Sainte Thérence est située à 16 km au sud de Montluçon.

Le château de l’Ours est situé à 3 km au nord du bourg. Au lieu-dit “la Terrade”, empruntez le chemin d’accès qui, passant par “la Grave”, conduit au flanc sud du château

Histoire

Le nom du château de l’Ours
Malgré les efforts des historiens, le passé du château de l’Ours est mal connu
Son nom même a donné lieu à des tentatives d’explication qui, en l’état de nos connaissances, sont autant d’hypothèses.
L’Ours pourrait être le nom de la première famille noble qui occupa le château mais on ne sait rien d’elle. Montusés fait remonter le mot à Orcus, autre nom de Pluton, roi des enfers et dieu des morts, et le mot désignerait par extension un lieu sauvage. Selon le docteur Piquand, un ours pyrénéen aurait pu être amené par un membre de la colonie maure rescapée de la bataille de Poitiers (732) et installée dans la vallée de ruisseau de l’Ours, non loin du château, où elle teignait la laine.
La légende ne s’est pas privée d’inventer d’autres explications, toute
fantaisistes : le nom proviendrait de l’ours diabolique dompté par Sainte Thérence ou de la peau d’ours dont était vêtue la pitoyable Odile de Montluçon emprisonné dans le donjon.
L’explication la plus simple et la plus vraisemblable sans doute est d’ordre étymologique: l’Ours ou Lource, Lource dériverait de la racine
préceltique OURSOURCE qui désignait l’eau tumultueuse: le
château aurait tout simplement pris le nom du ruisseau de l’Ours
qu’il surplombe.
L’origine historique
L’occupation première du site pourrait remonter à la naissance de la féodalité, aux IXe -Xe siècles, époque à laquelle certains individus ont subjugué les populations locales par leur puissance relative et cherché à asseoir leur sécurité en des lieux naturellement protégés.
Le donjon datant du début du XIIIe siècle, il est toutefois plus vraisemblable de penser que c’est à cette époque que le site fut fortifié dans le cadre d’une politique défensive du Bourbonnais menée par Philippe Auguste et son fidèle vassal Guy de Dampierre contre la menace anglaise venue d’Aquitaine (les anglais ont occupés Montluçon de 1170 à 1188). En récompense de ses loyaux services, Guy de Dampierre reçut alors la châtellenie de Montluçon en augmentation de fief et étendit ses terres vers l’ouest; il lui fallait des défenses solides dans la région de Marcillat, zone limite avec l’Aquitaine; il fit donc construire vers 1210 sans doute le château de l’Ours et celui de Ronnet, places fortes d’un ensemble fortifié s’étendant de Montaigut-en-Combraille à Nouhant. Toutefois la situation du château de l’Ours au fond d’une vallée étroite difficile à franchir à cet endroit n’étant guère stratégique, on peut imaginer que la forteresse fut construite par le sire de Bourbon à la demande des moines de Menat et pour leur protection; ils étaient en effet établis en aval, à Saint-Genest-Vieux-Bourg, à Polier et à Lavault-Sainte-Anne: le fond de la vallée conduisait tout droit à leurs prieurés.
Le site
Protégé naturellement par d’impressionnants à-pics du côté des vallées du Cher et du Ruisseau de l’Ours, ce site de confluence ne l’était pas au sud, du coté de l’unique accès possible par l’arrête rocheuse sur laquelle le château fût construit; un ensellement profond, creusé de main d’homme dans le rocher, permit de renforcer ce point faible en même temps qu’il procurait la pierre nécessaire à l’édification de la
forteresse: le château de l’Ours est construit sur un éperon barré.
Les gravures du XIXè siècle et les photographies prises au début
du XXè montrent les abords du château complètement dénudés.
Les troupeaux de bovins, de chèvres et de moutons qui paissaient sur les communaux des Côtes empêchaient alors la repousse de la végétation. Sauvage et pittoresque le site fut classé en 1941, surtout à cause de l’originalité de sa végétation: le buis, qui aime le sol calcaire, y
prolifère sur le sol granitique.
Description d’ensemble
La plate-forme occupée par la forteresse s’étend du sud au nord sur une cinquantaine de mètres et douze mètres au plus large. Relativement bien conservé par endroits dans sa partie basse, le mur d’enceinte pouvait mesurer un mètre de largeur.
Du côté sud, à droite de l’entrée du château, s’élèvent les vestiges des
bâtiments d’habitation faisant corps avec le rocher sur lequel ils ont été ancrés. Séparés par des planchers, les étages étaient éclairés par des fenêtres s’évasant vers l’extérieur et visibles en arrivant au château. A demi taillée dans le roc, une cave exiguë est aérée par un conduit de section carrée de 17 cm de coté encore visible.
Une cour dallée, premier réduit de défense sans doute dans lequel on
remarque au sol une rainure destinée à l’écoulement des eaux, sépare les bâtiments d’habitation d’une autre construction surélevée et disparue qui servait peut-être d’écurie.
Séparant ces premiers éléments du mur d’enceinte, un passage étroit et
montant conduit au niveau sur lequel se dresse le donjon.
Au-delà du donjon, deux cours limitées au nord par un mur épais de plus d’un mètre, avec entres elles une dénivellation d’un mètre cinquante, sont reliées par un escalier en quart de cercle de 5 marches aménagé dans le mur qui porte une pile de maçonnerie cylindrique et pleine. Enfin, un escalier de trois marches construit en blocs de maçonnerie aboutit à un énorme rocher dont l’utilité n’est pas connue et délimite la dernière surface, de forme trapézoïdale et entièrement garnie à l’origine de petits carreaux de terre cuite de 12 cm de côté: peut-être la cuisine. Depuis cette esplanade on a sur les vallées du Cher et du Ruisseau de l’Ours une vue magnifique.
Le donjon
II est le vestige essentiel de cet ensemble fortifié. On en remarque la maçonnerie soignée, les rares ouvertures aux jambages et linteaux
taillés, les chaînages de pierres équarries séparant les trois niveaux de la tour, qui mesure aujourd’hui 19 mètres de haut et 9,50 m de
diamètre à la base. Une ouverture pratiquée dans la muraille au sud, après l’abandon du château, permet d’entrer dans la salle du rez de chaussée (diamètre: 2.55m), d’apprécier l’épaisseur de la muraille
(3.40m) et de constater que l’accès à cette salle se faisait uniquement par l’oculus percé 7 m plus haut au centre de la voûte en forme de goulot de bouteille (diamètre: 0.47). Cette salle était la cave, le magasin à vivre du château et non, comme on l’imagine souvent, une oubliette
abondamment évoquée dans les légendes. Elle servit pourtant de prison au moins une fois, en 1422, lorsque Guillaume du Betz, à la fois
seigneur brigand de l’Ours et capitaine gouverneur de la justice de la ville de Montferrand, se vengea de ses administrés qui l’avaient mis à la porte en y enfermant deux otages.
D’un diamètre intérieur de 3.26 m la salle circulaire du premier étage n’est éclairée que par deux couloirs rayonnants la reliant à travers la muraille aux deux seules grandes ouvertures du donjon dominant le Ruisseau de l’Ours; celle de l’Est était agrémentée d’une bretèche en
planches reposant sur les deux pierres apparentes en saillie et servait de latrines ; seule entrée possible, l’ouverture nord était accessible par une rampe fixe en bois prenant appui sur le sol et reposant sur le pilier,
continuée jusqu’à la porte d’entrée, par une passerelle amovible, conformément au principe des donjons romans .
Par un escalier à vis construit dans l’épaisseur de la muraille et éclairé par deux petites ouvertures, on accédait du premier au second étage, quasiment borgne, circulaire lui aussi à l’origine, transformé plus tard en salle rectangulaire de 3 mètres sur 4 pourvue d’une cheminée.
La hauteur de la tour jadis était de 24mètres, quand elle était coiffée de
hourds en bois débordant du donjon. Au haut de la muraille on voit les trous où prenaient appuis les jambes de force qui soutenaient la courtine couverte de tuiles, poste d’observation idéal, moyen de défense vertical aussi.
Les propriétaires du château de l’Ours
Le château de l’Ours appartint dès le XIIIe siècle à la famille noble de la Voreille (Mazirat), puis passa par mariage en 1350 à la famille du Betz, propriétaire d’une seigneurie dont le siège primitif se tenait en face, sur Saint-Genest, entre Pégut et Rillat. Il passa à la couronne avec le rattachement du Bourbonnais à la France (1531).
Le château a pu être occupé jusqu’au XVIIe siècle au plus tard; il fut sans doute rarement, sinon jamais, résidence seigneuriale. Bastion défensif de la châtellenie de Montluçon, il abrita le plus souvent une garnison, une cinquantaine d’hommes d’armes au plus.
Le château de l’Ours est aujourd’hui propriété de la commune de SainteThérence, qui se soucie de la sauvegarde de ce bel exemple d’architecture militaireinscrit au « Monuments Historiques» (1995) d’une conception déjà archaïque d’une cinquantaine d’années quand il fut construit, au début du XIe siècle.
Après avoir mis la ruine hors d’eau en 1993 en faisant couler au sommet du donjon une dalle de béton, tâche délicate confiée à des alpinistes en bâtiment, le béton étant apporté par hélicoptère, la commune de Sainte-Thérence a fait réaménager en 1996 le chemin d’accès à cet imposant vestige historique.

(source :”La Brochure ” sur le site www.saintetherencebourg.fr)

Yzeure – chateau de Panloup

Epoque :  XIV° – XV° – XVI° – XVII° – Protection : ISMH (1947)
Propriétaire : Ville d’Yzeure
Visite : Accès libre des extérieurs toute l’année.
Dates et horaires :
Adresse : Château de Panloup Rue des Cladets 03400 Yzeure
Téléphone : 04 70 20 10 64 ou 06 61 94 14 65 ou 04 70 20 33 71
Courriel :
Site internet :ville-yzeure.com

Panloup (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Panloup (www.bonplanlocal.fr)
Panloup (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Panloup (Wikipédia)

Situation

Yzeure est situé à 1.7 km à l’est du centre ville de Moulins

Panloup est situé à 1.8 km au sud du centre d’Yzeure

Histoire

Une pierre sculptée du 12e ou 13e siècle, sise au-dessus de la porte de la chapelle et représentant un agneau pascal, pourrait laisser supposer que le domaine aurait été une ancienne possession des Templiers. Le château, d’époque Louis XIII, se compose d’un corps de bâtiment central, à rez-de-chaussée et étage sous comble, calé par deux autres corps de bâtiments couverts en pavillon, l’un au nord et l’autre au sud. Sur la façade Est, faisant saillie sur le bâtiment central, une construction rectangulaire flanquée d’une tour ronde qui, de même que l’autre tour lui faisant pendant, a sa partie supérieure couronnée par un campanile. Sur la façade nord, un fronton curviligne tronqué témoigne sans doute d’une ancienne porte. La maçonnerie de briques et de pierres et les toitures en tuiles plates contribuent au style régionaliste de l’ensemble.

Panloup, comme Mercy et La Tireuse, fut la résidence d’officiers moulinois, mais fut occupé sur une plus longue période. Le premier propriétaire de Panloup connu, fut Luis de Launay, médecin, en 1550, puis l’on trouve Jacques Bodinat, avocat en parlement vers 1639 et fils François, lieutenant en la châtellenie de Bessav et Pougny. Son fils François, gendarme du Roi, devint sieur de la motte d’Arizolles, et était qualifié d’écuyer. Pierre Maquin, sieur de Panloup, de la La Ronde et autres lieux, en 1684, mérite d’être mentionné : l’assemblée des propriétaires fonciers de la paroisse d’Yzeure l’élut, le 3 février 1709, syndic responsable des réparations projetées au clocher, au chapiteau et la cloture du cimetière de la paroisse. Il refusa cette charge le 5 février, arguant qu’il était âgé de 75 ans, était infirme et possédait un privilège d’officier militaire. Au XVIIIe siècle, Panloup appartenait aux Roy: Gilbert Roy, écuyer, était en 1722 également sieur de bouchaine et de La Brosse. Un acte daté du 27 août 1753 passé à Chevagnes, nous apprend que Joseph, chevalier, seigneur de Panloup, qui était capitaine de grenadiers du roi au régiment de Cambis, épousa Marie Anne Batissier, fille du défunt seigneur de Montchenin.

(source :”www2.culture.gouv.fr” et “www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Yzeure – Eglise Saint-Pierre 1.8 à km au nord

Moulins – Le Palais Ducal à 2.8 km au nord-ouest

Moulins -Le CNCS (musée du costume) à 4 km à l’ouest