Ferrières sur Sichon – Chapelle Saint Mayeul à Cheval Rigon

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Actualités : Semaine de L'Allier 19 septembre 2024 : les Amis de Cheval Rigon font leur repas du patrimoine

Ferrières sur Sichon - Chapelle Saint Mayeul de Chevalrigon (Semaine de l'Allier 19 sept 2024)

Situation

Histoire

Au croisement des anciens chemins du Mayet de Montagne à Châteldon et de Ferrières sur Sichon à Cusset, par la Croix du Bois, les Michaudes et le rez de la Cource, près de Glozel, à proximité de cette immense demeure féodale que fut Montgilbert, se trouve le petit bourg de Cheval Rigon, siège aujourd’hui déchu d’une des plus anciennes paroisses de la Montagne Bourbonnaise.
Cette paroisse en la terre et justice de Montgilbert, dépendait de la Châtellenie de Billy.
Elle s’étendait sur une partie de l’actuel territoire des communes de Ferrières, d’Arronnes et de Lachaux. La division en départements des provinces d’Auvergne et du Bourbonnais, l’amputation qu’on lui fit de sa partie auvergnate, la démantela et elle fut réunie à Ferrières en 1802. En 1686, Florent d’Argouges (Procès-verbal de la Généralité de Moulins) comptait 28 feux pour la collecte des deniers royaux. Un notaire y avait sa résidence et les actes de ce dernier y dénombraient un chirurgien, des bourgeois, marchands et artisans.
La cure dépendait de l’abbaye de Cluny. Selon Nicolas de Nicolay, elle donnait un revenu annuel de 60 livres. Elle était à la présentation du prieur de Ris, en Auvergne, comme celles de Ferrières et de Molles. Les archives de Clermont font état de l’église de paroisse « Saint-Maïoli Equi Rigonis » taxée, en 1535, du don gratuit de 7 livres, 2 sols et 6 deniers. Le titulaire de l’église, nous le voyons, était Saint Mayeul, abbé de Cluny, mort à Souvigny en 994.
Les membres d’un établissement religieux au village de la Moussière auraient desservi l’église de paroisse jusqu’en 1792.
Jean-Baptiste Désessats fut le dernier curé de Cheval Rigon, il fut arrêté sur l’ordre du comité révolutionnaire de Cusset sous l’inculpation de fanatisme et d’aristocratie. Il fut transporté en rade de l’île d’Aix, il mourut le 27 juillet 1794, à 60 ans, sur les pontons, des Deux Associés. Il est enterré à l’île d’Aix avec Louis Depons, ancien curé de Châtel-Montagne, et Pierre David qui avait été curé de Molles.
L’église de Cheval Rigon était un sanctuaire roman du 12ème siècle, contemporain, sans doute, de l’ancienne église que l’on cite dans une bulle de 1152. Il comportait une seule nef avec une abside en hémicycle épaulée par des massifs contreforts. Au nord de l’abside se trouvait une chapelle de forme carrée servant de sacristie. Un clocher existait à l’origine, au-dessus du porche ; on y accédait de l’extérieur. La suppression de ce clocher date vraisemblablement du XVIIème siècle car, dès 1728, son mauvais état était mentionné dans des procès-verbaux dressés à la requête de la famille de Saulx-Tavannes qui possédait Montgilbert, le curé d’alors ne voulant pas, disait-il, célébrer les messes de fondation de crainte d’exposer d’autres prêtres sous les ruines de son église.
On supprima porche et clocher, la nef fut détruite en totalité puis refaite et l’on construisit à l’emplacement du porche un bâtiment actuellement à usage de remise ou de bûcher mais qui était le presbytère.
On pratiqua pour la nouvelle entrée une ouverture latérale. Nous ne savons pas, par contre, quelle affectation l’on donna aux anciennes cloches. L’une d’elle fut conservée et fixée aux branches d’un ormeau qui tenait lieu aussi de beffroi. Au siècle dernier, on éleva une niche au-dessus de la nouvelle porte d’entrée, où l’on plaça l’ancienne cloche refondue. Elle fut bénite en 1891 et porte l’inscription « Vox ego fidelis et laeta matris nostrae Ferrariensis eccl, » (Je suis la voix fidèle et joyeuse de notre mère à tous l’église de Ferrières).
A l’intérieur de la nef, face au maître-autel il y avait une pierre tombale gravée d’une croix. Nous pensons qu’elle pourrait être celle de Jean de Saulx-Tavannes. Le cimetière entourait l’église.
L’église est propriété privée. Elle fut adjugée très certainement lors de la vente des biens nationaux, mais le procès-verbal n’a pas été retrouvé. Le presbytère et le cimetière furent vendus au prix de 1 000 livres, le 26 frimaire an III, à Nicolas Mure.

Les environs

Ferrières sur Sichon – Château de Montgilbert à 1 km au nord

Ferrières sur Sichon – Musée de Glozel à 2.3 km au nord

Lavoine – Le Rocher Saint-Vincent à 12 km au sud-est

Montluçon – Le Craium

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Montluçon - Le Craium (La Montagne ©Salesse)

Montluçon Le Craium : Le Craium va au charbon (Reflets d'Allier janvier 2024)

Situation

Histoire

Les environs

Ainay le Château – Aline et les Argenteurs

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Propriétaire : Association : Aline et les Argenteurs
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Sauvegarder les photos - Une femme photographe (La semaine de L'Allier du 7 mars 2024

Situation

Histoire

Les environs

Louroux de Bouble -Boutevin

Epoque :  XV°- Protection : Non
Propriétaire : Privé
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Louroux de Bouble - Boutevin (D. Bardon)
Louroux de Bouble - Boutevin (D. Bardon)
Louroux de Bouble - Boutevin (D. Bardon)
Louroux de Bouble - Boutevin (D. Bardon)

Situation

Louroux de Boule est à 42 km au sud-est de Montluçon, à 51 km au nord-ouest de Vichy et à 61 km au sud-ouest de Moulins

Boutevin est à 4.2 km au nord-ouest de Louroux de Bouble.

Histoire

Son donjon était décrit comme impressionnant, jusqu’à son dynamitage dans les années 50…
Certains de mes aïeux y ont vécu.
Les derniers vestiges sont dévorés par les ronces et les bois.
Mon grand père affirmait qu’il avait ,probablement  selon lui, existé un souterrain partant du château et qui aurait débouché sur les berges de la rivière Bouble , endroit très rocheux et actuellement très broussailleux. (J’en doute vu la raideur de la pente…).
J’ai cherché,en vain , une photo du château antérieure aux démolitions. Quand j’étais gamin ma grand mère faisait paître son troupeau de moutons autour des ruines. C’était bien avant l’envahissement des bois et broussailles.
(Source : Dominique Bardon

Le château de Boutevin fut édifié au XV° siècle. Il semble donc que de petits seigneurs puis des bourgeois (Marquefaille, Luzet) aient établi leurs pouvoirs à Louroux en cette fin de Moyen-âge par la possession des terres qu’ils ont données à défricher à des groupes de paysans.

Du château il ne reste pratiquement rien, ayant servi de carrière pour quelque maisons du village.

(source : lourouxdebouble.fr)

Les environs

Le Breuil – église Sainte-Anne

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Le Breuil - église Sainte-Anne (Wikipédia)
Le Breuil - église Sainte-Anne - La nef (Wikipédia)
Le Breuil - église Sainte-Anne - La nef (allier-auvergne-tourisme.com)
Le Breuil - église Sainte-Anne - Le tombeau d'Alix du Breuil (allier-auvergne-tourisme.com)
Le Breuil - église Sainte-Anne (allier-auvergne-tourisme.com)

2glise Sainte-Anne : La statue de l'ange gardien enfin de retour au village (La Semaine de l'Allier 27 avril 2023)

Le Breuil - église Sainte-Anne (La Semaine de l'Allier 27 avril 2023)

Situation

Histoire

Les environs

Sorbier – église Notre-Dame

Epoque :  XII° – Protection :
Propriétaire : La commune
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Sorbier - église Notre-Dame (OT Entr'Allier Besbre et Loire)
Sorbier - église Notre-Dame (patrimoine-religieux.fr )
Sorbier - église Notre-Dame (lasemainedelallier.fr)
Sorbier - église Notre-Dame (allier-hotels-restaurants.com)

Actualité : L'église a retrouvé sa cloche (la Montagne du 13 avril 2023)

Sorbier - église Notre-Dame (La Montagne du 13 avril 2023)

Situation

Histoire

Les environs

Moulins – Médiathèque – la Bible de Souvigny

Epoque :  fin XII°- Protection : MH
Propriétaire : Ville de Moulins
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse : Médiathèque de Moulins
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Bible de Souvigny
Bible de Souvigny - (culture.allier.fr)
Bible de Souvigny -Esther et Assuérus (Wikipédia.org)
Bible de Souvigny (Wikipédia.org)
Bible de Souvigny - Pendaison d'Amman (Wikipédia.org)
Bible de Souvigny - Combat de David et Goliath (Wikipédia.org)

Actualité : La Bible de Souvigny au Louvre Abu Dhabi ( La Montagne 31 mars 2023)

Moulins - La Bible de Souvigny (La Montagne 31 mars 2023)

Situation

Histoire

Moulins, Bibliothèque municipale

La Bible de Souvigny est un manuscrit sur parchemin (peaux de bêtes traitées pour recevoir l’écriture). Il contient 200 bifeuillets de 56 sur 78 cm pliés en deux, soit 200 peaux de moutons, pour un poids de 32 kg.

Deux copistes ont transcrit les textes. Chacun pouvant recopier 170 à 200 lignes par jour, l’écriture des 400 feuillets représenterait au moins un an et demi de travail.

Cinq grandes peintures, plus d’une centaine d’initiales ornées et des milliers de lettrines organisent et agrémentent le texte biblique.

Style

La Bible de Souvigny est le chef de file d’une série de manuscrits à peintures du Centre de la France, que l’on retrouve du Puy à Bourges, de Souvigny à Cluny. Son style, marqué par un byzantinisme accentué, n’est pas l’expression d’un foyer déterminé. Il s’agit d’un style régional qui se retrouve dans plusieurs Bibles de grand format, fabriquées pour des abbayes ou des évêchés relevant d’ordres variés, éparpillés sur un assez grand territoire.

Parmi les manuscrits que l’on peut regrouper autour de la Bible de Souvigny, se trouvent la Bible de Bourges, celle de Lyon, et celle de Fressac originaire du Puy-en-Velay. Le texte de Souvigny suit de très près celui de la Bible de Clermont. Cette dernière semble antérieure d’une quinzaine d’années. Il semble même que la Bible de Souvigny ait été copiée directement sur celle de Clermont. Cependant, le style des enluminures en est assez éloigné.

Histoire de la Bible de Souvigny

La Bible date des dernières années du XIIe siècle. Il semble en effet qu’après une période de mauvaise gestion, le monastère ait connu un rétablissement de sa prospérité sous le prieur Aimeric (1183-1206). C’est à cette époque que le sacristain du monastère, Bernard, a fait faire une dizaine de manuscrits, ce qui représente une dépense considérable. Parmi eux, figure « une très précieuse Bible contenant l’ancien et le nouveau Testament ». Elle témoigne du développement atteint par le prieuré de Souvigny à la fin du XIIe siècle. A cette époque, le chantier de l’église romane était achevé, le grand transept montrant une influence directe de Cluny. Les trésors de sculpture qui la décoraient peuvent encore s’admirer, tels la « colonne du Zodiaque » ou les reliefs de la clôture du chœur roman. Monument de l’enluminure, elle pouvait être placée dans le chœur de l’église et montrée aux fidèles, complétant le caractère grandiose du sanctuaire où se vénéraient les reliques des saints Mayeul et Odilon.

La valeur exceptionnelle de cette Bible a toujours été reconnue. En 1415, elle fut transportée en Suisse, pour être consultée au concile de Constance où se déroulait le procès de Jan Hus. Plus tard, les propositions d’achat ou d’échange ne manquèrent pas. A la fin du règne de Louis XIV, des bénédictins de l’ordre de Saint-Maur donnent une description de l’église de Souvigny, « fort belle et fort grande » dans laquelle ils signalent le manuscrit : « On estime sur tout une grande Bible … dont on a offert plus de deux mille livres ». A la Révolution, l’inventaire de la bibliothèque du monastère est dressé en 1791 et la Bible, faisant partie des confiscations révolutionnaires, est transportée à Moulins. Il faut faire justice d’une légende tenace selon laquelle elle aurait alors servi d’escabeau aux employés de la bibliothèque. En 1832, la ville refusa l’offre de la Bibliothèque royale – ancêtre de la Bibliothèque nationale – d’échanger le manuscrit contre trois mille francs en livres imprimés. Propriété de l’Etat, la Bible de Souvigny n’a plus quitté son dépôt à la bibliothèque de Moulins que pour de rares expositions.

Les enlumineurs recevaient les cahiers de parchemin où le texte avait été copié. Ces cahiers n’étaient pas encore cousus. Ils préparaient leur travail en indiquant, dans les emplacements laissés libres pour la peinture, quel type d’initiale ou d’enluminure devait être peint. L’enluminure proprement dite était réalisée par étapes, double feuillet par double feuillet, avec des intervalles pour le séchage. On posait d’abord les métaux (or et argent), puis la peinture, couleur par couleur, couche par couche. Enfin, les détails et certains contours pouvaient être repris au trait noir. Les artistes disposaient d’une riche palette de métaux, pigments, colorants, d’origine minérale ou végétale, qu’ils devaient eux-mêmes préparer, broyer et mélanger en fonction de leurs besoins.

C’est la plus grande des cinq peintures de la Bible de Souvigny. Elle occupe presque une page entière, mais le copiste a dû terminer le chapitre précédent en empiétant sur le registre supérieur de l’enluminure. Il en résulte une composition dense, dont les scènes successives s’enchaînent comme des événements continus.

Dans le premier registre, David reçoit l’onction du Juge Samuel. Dans le registre central, David est armé par Saül à sa demande pour aller combattre le Philistin Goliath, comme il a combattu le lion pour défendre ses troupeaux (l’allusion à ce combat occupe la partie gauche de l’image). Dans la même scène, il est représenté avec sa fronde, reprenant ses habits de berger car l’armure est trop lourde. Enfin, dans le troisième registre, il tue et décapite Goliath, puis présente sa tête à Saül. L’artiste insiste sur l’exploit en faisant dépasser la lance du géant philistin dans le registre central : « Le bois de sa lance était comme une ensouple de tisserand ».

La présence de grandes peintures en pleine page dans les Bibles romanes est rare. Elle montre le caractère monumental et exceptionnel de la Bible de Souvigny, que certains considèrent comme la plus importante Bible romane française.

La vision d’Ezéchiel

L’initiale ornée joue un double rôle. D’une part, elle permet au lecteur de se retrouver dans l’organisation du texte biblique, en marquant le début d’un nouveau Livre. D’autre part, la scène qui est intégrée à la forme de la lettre condense et interprète une partie du texte biblique, d’où sa qualification d’initiale historiée.

 

Dans le « E » du début du Livre se trouve représentée la vision du prophète qui occupe le premier chapitre : autour d’une nuée lui sont apparues quatre figures, à face d’homme, de lion, de bœuf et d’aigle, qui entouraient une figure d’homme et une lumière éclatante semblable à un arc en ciel. L’enlumineur a choisi cette scène pour son contenu symbolique complexe, en la figurant clairement sous l’aspect du Christ en gloire entouré du symbole des quatre évangélistes. En effet, cette vision est considérée comme une préfiguration de celle de l’Apocalypse, où saint Jean décrit autour du Trône céleste les mêmes créatures, interprétées très tôt comme les symboles des quatre Evangélistes (l’ange pour saint Matthieu, le lion pour saint Marc, le bœuf pour saint Luc et l’aigle pour saint Jean). L’image de la Bible de Souvigny est ici beaucoup moins narrative que didactique, en imposant le parallèle entre l’Ancien et le Nouveau Testament : la vision d’Ezéchiel est clairement figurée sous l’aspect du Christ en gloire entouré du symbole des quatre Evangélistes.

Bibliographie

– L’enluminure française, Jean Porcher, Paris, 1959.

– Le Monde roman : 1060-1220. Le Temps des Croisades, François Avril, Xavier Barral i Altet, Danielle Gaborit-Chopin, (L’Univers des formes), Paris, 1982.

– The Souvigny Bible, Walter Cahn,thèse de doctorat inédite, New York University, 1967

– « Autour de la Bible de Lyon : problèmes du roman tardif dans le centre de la France », Revue de l’art, 47, 1980, p. 11 et sqq.

– La Bible romane, Fribourg (Suisse), 1982

– Romanesque Manuscripts. The Twelfth Century, 2 vol. (Survey of Manuscripts Illuminated in France), Londres, 1996.

– Nouveau regard sur la Bible de Souvigny, Patricia Stirnemann, Ville de Moulins, 1999.

(source https://culture.allier.fr/)

Les environs

Saulcet – Tour Garat (ou de Penaud)

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : Route du Montet 03500 Saulcet | France

Téléphone : 06 64 90 29 33
Courriel :contact@la-tour-de-penaud.fr
Site internet : www.gite-insolite-auvergne-la-tour-de-penaud.fr

Saulcet - Tour de Pénaud (Garat) (gite-insolite-auvergne-la-tour-de-penaud.fr)
Saulcet - Tour Garat (Penaud)
Abbé Garat

Situation

L’HISTOIRE D’UN CURÉ

Dans la première moitié du 19ème siècle et, plus précisément à compter du 23 août 1842, l’abbé Claude Garat fut nommé curé de Saulcet. C’était un passionné de littérature et aussi de musique. Il était premier prix du Conservatoire de Bordeaux pour la harpe et il chercha évidemment à éveiller l’intérêt de ses jeunes ouailles pour tout ce qui l’intéressait lui-même.

Or, vers 1841-42, on voulut élever d’un étage le presbytère de Saulcet et l’abbé fut très contrarié par le bruit, les allées et venues des ouvriers du bâtiment. Il songea à se ménager une « retirance » plus tranquille.

UNE TOUR CRÉÉE EN 1850

A Pénaud, vers 1850, la famille Clusier l’autorisa à élever sur sa propriété familiale un logement que l’abbé Garat conçut sous la forme d’une tour, nantie de quatre pièces : salle à manger au rez-de-chaussée, salle d’études pour les élèves et bibliothèque au premier, chambre et oratoire au second, terrasse au sommet.

Du haut de la tour, la vue s’étend sur quatre départements : l’Allier, le Puy-de-Dôme, la Loire et la Saône-et-Loire.

A Pénaud, à cinq minutes par les sentiers serpentant dans les vignes, de l’église, l’abbé Garat était bien chez lui. Il collectionnait des pierres, des fossiles, des livres d’histoire et il recevait ses élèves.
Du bourg de Saulcet, on entendait, la nuit, parfois la musique venant de la tour de Pénaud et les paroissiens ne s’étonnaient plus. Il tenait leur prêtre pour un brave homme, un peu original.

Selon les informations du recensement de l’année 1861, le tour héberge deux personnes : Claude Garat, curé, 50 ans et Françoise Bournichon, veuve Labrune, domestique, 39 ans.
Les saulcétois avaient baptisé la tour d’un nom piquant, point tellement irrévérencieux : le « nid à Garat » et le prêtre ne s’en offusquait pas. Il y voyait la preuve qu’on ne manquait pas d’esprit dans sa paroisse.

Après quinze années de ministère à Saulcet, l’abbé Garat, faisant état de sa mauvaise santé, avait demandé à Montseigneur de Dreux Brézé, évêque de Moulins, une année de repos.

C’est en 1892 que l’abbé se retira à la maison de retraite du couvent des sœurs bénédictines de Chantelle où il accompagnait à la harpe la sœur qui jouait de l’harmonium pendant l’office. Le père Garat possédait également quelques talents pour l’écriture, dont, par exemple le poème sur le Ravin de Chantelle. Il finit ses jours à Chantelle un 29 mars 1905, à l’âge de 95 ans.

LA CRÉATION DU GÎTE

Abandonnée depuis 1892, la tour est rachetée en 2015 pour engager une restauration complète de l’édifice.

Le projet est de faire revivre cette tour, véritable patrimoine de Saulcet,  en la réhabilitant en gîte insolite.

Elle comporte à ce jour trois étages entièrement rénovés : cuisine et salon au rez-de-chaussée, salle de bain au premier étage et chambre pour deux personnes au dernier étage.

(Source : https://www.gite-insolite-auvergne-la-tour-de-penaud.fr/)

Les environs

Yzeure – Le Petit Panloup

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
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Site internet :

Yzeure - Petit Panloup

Situation

Histoire

Les environs

Venas – Baluftière

Epoque :  XIX°- Protection :
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Dates et horaires :
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Site internet : baluftiere.fr

Venas - Baluftière ( Baluftiere.fr)
Venas - Baluftière ( Baluftiere.fr)
Venas - Baluftière (Lys-Bourbonnais)
Venas - Baluftière ( Baluftiere.fr)
Venas - Baluftière ( Baluftiere.fr)
Venas - Baluftière ( Baluftiere.fr)
Venas - Baluftière ( Baluftiere.fr)

Situation

Histoire

Les environs