Villefranche d’Allier – Abbaye de Montcenoux

Epoque :  XI° – Protection :
Propriétaire :
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Villefranche d'Allier - Abbaye de Montcenoux (allier-hotels-restaurants.com)
Villefranche d'Allier - Abbaye de Montcenoux (geneanet.org)
Villefranche d'Allier - Abbaye de Montcenoux (allier-hotels-restaurants.com)
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Villefranche d'Allier - Abbaye de Montcenoux (allier-hotels-restaurants.com)
Villefranche d'Allier - Abbaye de Montcenoux (allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Villefranche est à 23.8 km au nord-est de Montluçon et à 46.7 km au sud-ouest de Moulins

L’abbaye de Montcenoux est à 700 m au nord de Villefranche.

Histoire

La paroisse de Montcenoux est remise à Villefranche en 1687.Le chapitre subsiste jusqu’en 1748,mais des 1778,la collégiale n’est plus qu’une ruine transformée en grange.En 1792, le tribunal du district en fait enlever le mobilier. L’église est finalement vendue comme bien national .Les vestiges montrent encore quelques détails architecturaux du XI éme siècles :mordillons à têtes humaines,moulures géométriques,contreforts,fenêtres étroites.

(source : allier-hotels-restaurants.com)

Les environs

Villefranche d’Allier – château de Saint-Mœurs à 2.4 km à l’ouest

Murat – ruines du château à 5.7 km à l’est

Sauvagny – église Saint-Germain à 6.1 km au nord

Saint-Désiré – Abbaye de Bussières

Epoque :  XIII° – XVI° – XI- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Saint-Désiré - Abbay de Bussières (cc-pays-huriel.com)
Saint-Désiré - Abbay de Bussières (cister.net)
Saint-Désiré - Abbaye de Bussières (map-france.com)
Saint-Désiré - Abbaye de Bussières (communes.com)

Situation

 

L’abbaye de Bussières (appelée Bussières-les-Nonains pour la différencier de l’abbaye masculine de la Bussière en Côte-d’Or) est une abbaye cistercienne féminine, située en Auvergne. Fondée sur le territoire de l’actuelle commune de Saint-Désiré, dans l’Allier, elle est déplacée en 1625 à l’intérieur des murs de Bourges.

Saint-Désiré est situé à 24 km au nord-ouest de Montluçon

L’abbaye de Bussières est à 8.2 km au nord-est de Saint-Désiré

Histoire

Fondation d’une communauté déjà existante.

L’abbaye de Bussière est fondée en 1188 ou avant par les religieuses cisterciennes de l’Éclache. À cette époque, le territoire sur lequel l’abbaye est implantée fait partie de la paroisse de Moussais, rattachée plus tard à Saint-Désiré.

La nouvelle fondation reçoit l’aide et le soutien d’Ebbes de Déols et de sa femme Guiberge de Bourbon.

La charte de fondation de 1188/89 montre que la communauté de religieuses ne s’est pas créée à ce moment-là : elle existait déjà ailleurs, et déjà sous le nom de Bussière. Leur lieu précédent est inconnu ; mais en changeant de lieu elle garde son nom, qui devient celui du lieu actuel de Bussière.

Plusieurs dons permettent à l’abbaye de s’enrichir quelque peu. En particulier est connu le don de Aulaet Lacabata, qui se fait cistercienne à l’abbaye et donne à cette occasion en 1202 le bois et la terre « du Perier » et la terre de La Chaud. Surtout, les dons de la maison de Culan (Guillaume et son petit-fils Hélie en particulier) sont importants et durables, suggérant que les Culan pourraient être les donateurs originels du site de la Bussière.

Moyen Âge

Le conflit de filiation de l’abbaye

L’abbaye de Bussière est particulièrement intéressante parce qu’elle représente un cas d’école des conflits liés à la filiation particulière des abbayes cisterciennes féminines. Le conflit opposant les deux maisons féminine de l’Éclache et masculine de Noirlac (que les sources anciennes nomment La Maison-Dieu-sur-Cher) a permis la constitution d’un exceptionnel fonds d’archives, rassemblant des chartes qui remontent jusqu’aux années 1180.

Dès 1188, les cisterciens de Noirlac estiment qu’il est de leur devoir d’encadrer le nouveau monastère. Ils reçoivent en outre un cens annuel certes symbolique (suivant les sources, une livre de cire ou d’encens) ; en revanche, les moniales s’engagent à céder tout cens qui leur serait donné sur les terres appartenant aux moines, moyennant un dédommagement. Ainsi, les moines maintiennent-ils les religieuses dans une forme de dépendance économique. Parallèlement, la possibilité inverse (laisser le monastère féminin prendre une emprise économique ou foncière, quelle qu’elle soit, sur Noirlac) est rendue impossible, se fondant pour cela sur le Chapitre Général de 1152.

Ce sont également les moines de Noirlac qui proposent aux cisterciennes un transfert de leur abbaye depuis la Bussière jusqu’en un lieu nommé Terra Petraria et non identifié à ce jour ; ce transfert semble ne jamais avoir eu lieu, soit que la Terra Petraria ait paru inadaptée à l’établissement d’une communauté cistercienne, soit que ce déplacement soit au cœur des conflits latents entre les moines et les moniales, soit pour une autre raison.

La réécriture après 1185 des chartes auparavant rédigées par Michèle de l’Éclache fait de l’abbé de Noirlac le seul arbitre des éventuels conflits entre Bussière et les autres abbayes de l’ordre, ce qui coupe définitivement celle-ci de son abbaye-mère. L’abbé de Noirlac semble se fonder sur les relations existant entre Cîteaux et Tart comme d’une jurisprudence l’autorisant à faire de même pour Bussière, sachant que, de toute manière, chaque abbé masculin avait pour ce faire une relative autonomie et qu’il n’y avait pas de prescription uniformisée à ce sujet, du moins dans ces débuts du XIIe siècle.

Cependant, le lien fort unissant la communauté de Bussières à la maison-mère de l’Éclache ne se coupe pas complètement, les usages de Tart étant transmis via l’Éclache à la communauté nouvellement établie, d’autant que plusieurs moniales de Bussières étaient évidemment venues de la maison-mère de l’Éclache. Ainsi, l’abbé de Cîteaux, Gauthier d’Orchies ou d’Ochies écrit-il en 1219 à son homologue de Noirlac en parlant de Bussière, « fille de l’Éclache ». Quant à Raoul de La Roche-Aymon, abbé de Clairvaux, il va plus loin et ordonne à l’abbé de Noirlac la cessation des relations avec Bussière, ce qu’évidemment ne souhaitent pas les moines berrichons. S’ensuit la rédaction d’actes prétendument datés de 1188-1189, mais dont le style révèle une écriture bien plus tardive et une antidatation. La conservation des véritables écrits de 1189 et de 1228-1237 montre les soucis différents des deux époques : à la fin du XIIe siècle, il est important pour les moines de Noirlac de veiller à profiter pécuniairement de la présence des moniales, et de veiller à ce que celles-ci ne spolient pas les moines ; au milieu du XIIIe siècle, ces questions matérielles passent au second plan, le respect de la discipline et de la spiritualité chez leurs consœurs étant désormais les préoccupations majeures des abbés masculins.

À une date inconnue, l’abbaye fonde un établissement à Montluçon, l’abbaye ou le prieuré Saint-Robert.

(source : wikipédia.fr)

Charmes – Abbaye de Pont-Ratier

Epoque :  XII° – XVI° – XVIII°- Protection : ISMH (2001)
Propriétaire : Privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : 8 Pont Ratier 03800 Charmes
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Charmes - Abbaye de Pont-Ratier (Hervé Rebours )
Charmes - Abbaye de Pont-Ratier (capture google map)

Situation

charmes est à 16.7 km au sud-est de Vichy et à 58.1 km au sud de Moulins;

L’abbaye de Pont-Ratier est à 2.8 km au nord de Charmes

Histoire

Ce prieuré de l’ordre de Fontevraud (particularité rare dans la région) serait du XIIe siècle. Il fut attaqué et incendié par les protestants en 1537. Sous la Révolution, les religieuses qui refusaient de quitter leur monastère furent guillotinées.

L’épouse d’Archambault IX y est inhumée dans la chapelle.

Le prieuré se cache derrière des frondaisons ; il se présente, après avoir franchi un portail monumental du XVI°s – avec l’autorisation du propriétaire –, comme une cour fermée sur trois côtés ; une aile qui fermait le quadrilatère a disparu. Il reste une ancienne chapelle, le logis, ainsi que les dortoirs, qui malheureusement ont perdu leur plancher, cloisons et fenêtres à la suite d’un incendie.

La charpente a été refaite par des menuisiers de la marine-coque de bateau renversé- la toiture aussi.

Elle fut attaquée et incendiée par les protestants en 1537.

A la Révolution, les nonnes qui refusaient de quitter leur monastère furent guillotinées.

(Sources : wikipédia.fr et allier-hotels-restaurants.com)

Saint-Didier la Forêt – Abbaye Saint-Gilbert

Epoque :  Roman, XII°, XVII° – Protection : classé MH (1969) et ISMH (2001)
Propriétaire : Privé
Visite : Libre et gratuite
Dates et horaires :
Adresse : 6 rue de l’Abbaye 03110 Saint Didier la Forêt
Téléphone : 06 43 23 81 59
Courrielabbaye.saint.gilbert@gmail.com

Site internet : abbaye-saint-gilbert.com

Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (www.patrimoine-religieux.fr)
Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (1001salles.com)
Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (www.patrimoine-religieux.fr)
Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (1001salles.com)
Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (www.patrimoine-religieux.fr)
Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (1001salles.com)
Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (www.patrimoine-religieux.fr)

Situation

Saint-Didier la Forêt est à 22 km au nord de Vichy et à 35 km au sud de Moulins .

L’Abbaye Saint-Gilbert est à 3.2 km au nord du bourg

Histoire

L’abbaye a été fondée au XIIème siècle, la construction s’étalant entre 1150 et 1151. Elle comprenait à l’origine un monastère d’hommes, doté d’une église en croix latine, et une léproserie. Une salle de justice se trouvait également au sein de l’abbaye.

En 1612, la flèche de l’église s’écroule, le bâtiment étant vétuste.

En  1779, le logis de l’abbaye est construit, à l’ouest, hors de l’enceinte du monastère.

En 1850, les vestiges de l’église, le bâtiment sud, qui abritait l’hôtellerie, et un bâtiment à l’ouest de la cour du logis abbatial sont démolis. Le reste de l’abbaye est alors converti en ferme.

Les bâtiments sont rachetés en 1950; ils sont alors en très mauvais état. Ils seront restaurés par la suite.

Il ne reste aujourd’hui que deux bâtiments : l’ancien hôpital, dont l’étage supérieur abritait le dortoir des moines, daté du XIIème siècle et le bâtiment abritant la salle capitulaire, le chauffoir et les cellules, qui a, lui, été réaménagé en 1750.

L’ensemble relève de l’architecture romane cistercienne.

Un ferronnier d’art à réalisé un très grande plaque foyère, pesant près de 500 k, dédiée à saint Gilbert qui est installée dans l’âtre de la cheminée du chauffoir. Cette salle est reliée à la salle capitulaire par un couloir étroit. L’ensemble constitue le bâtiment est, tandis que l’autre à perdu ses divisions intérieures. C’est aujourd’hui une propriété privée, proposant des chambres d’hôtes et tables d’hôtes ainsi que des locations de salles. A noter, que les visites sont gratuites. (Andy Pinoteau).

Histoire et dates importantes

L’abbaye de Neuffontaines appartenait à l’ordre des prémontrés. Elle a été fondée par Gilbert de Neuffronts, plus tard canonisé sous le nom de Saint Gilbert, à son retour de croisade.

De retour des croisades, Gilbert décide de se retirer dans un monastère. Il fonde alors le prieuré d’Aubeterre pour sa femme et sa fille, puis construit à Neuffontaines une abbaye d’hommes, une église, un hôpital et une léproserie. Selon la légende, les travaux commencés au lieu-dit Le Creux-de-l’Enfer sont stoppés par des oiseaux, qui transportent tout à l’emplacement actuel.

Mort le 6 juin 1152, Gilbert est canonisé en 1159. L’abbaye est vendue pendant la Révolution. Elle est alors démembrée et ses pierres sont en partie dispersées. L’étage est modifié au XVIIIe siècle et accueille des appartements. Au XIXe siècle, l’ensemble est transformé en ferme.

Pendant la Révolution, le , l’abbaye fut vendue comme bien national au prix de 132 100 livres et achetée par un notable local Jacques-Antoine de Combes des Morelles (1752-1823) ; elle devint une exploitation agricole.

De l’abbaye, décrite en 1856 comme « entourant un quadrilatère de 900 m2 », ne subsistent que deux bâtiments rectangulaires parallèles (Andy Pinoteau)

À partir de 1960, les bâtiments furent progressivement réhabilités.

(source : www.patrimoine-religieux.fr et wikipédia.fr)

Les environs

Saint-Pourçain sur Sioule – église sainte-Croix à 8.1 km au nord

Billy – La Forteresse à 8.6 km à l’ouest

Chareil-Cintrat – Le château de Chareil à 11.3 km à l’ouest

Virlet(63) – Abbaye Notre Dame de Bellaigue

Epoque :  XII°- Protection : MH (1922)
Propriétaire : SCI Immobilière – Affectataire : Communauté Saint Pie X
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : Monastère Notre-Dame de Bellaigue 63330 Virlet
Téléphone : 04 73 52 33 26
Courriel : mailto:contact@monasterebellaigue.fr
Site internet : 

Virlet(63) Bellaigue (monasterebellaigue.fr)
Virlet(63) Bellaigue (www.philippehervouet.com)
Virlet(63) Bellaigue en 1910 (monasterebellaigue.fr)
Virlet(63) Bellaigue (monasterebellaigue.fr)
Virlet(63) Bellaigue (www.philippehervouet.com)
Virlet(63) Bellaigue (monasterebellaigue.fr)
Virlet(63) Bellaigue (monasterebellaigue.fr)
Virlet(63) Bellaigue (Giraud Laurent)

Situation

Virlet(63) est à 25 km au sud de Montluçon

L’abbaye Notre Dame de Bellaigue se situe à 200 m au nord de Virlet

Histoire

950 : fondation d’un prieuré bénédictin.
Bellaigue devient cistercienne en 1136. La construction de l’abbatiale et du monastère débute aussitôt. C’est l’âge d’or du monastère qui s’achèvera à la fin du XIVe siècle.
À partir du XVe siècle, les guerres puis le régime de la commende entraînent le déclin de la communauté. En 1689 un terrible incendie détruit la totalité des bâtiments conventuels sauf l’église. Les moines reconstruisent au début du XVIIIe une seule aile. La communauté compte moins de 10 frères.
1791 : les vœux de religion sont supprimés. Les derniers moines se dispersent. Le monastère est vendu comme bien national.
XIXe et XXe siècles : L’abandon du monastère provoque sa détérioration et l’effondrement des voûtes des six premières travées de l’abbatiale.
1986-2000 : le propriétaire sauve l’abbatiale en relevant les voûtes. Il restaure en partie le bâtiment du XVIIIe.
Octobre 2000 : Les moines se portent acquéreurs du monastère. Ils redonnent ainsi sa vocation d’origine à ce joyau monastique. Petit à petit, le monastère est aménagé pour permettre une renaissance de la vie monastique.
Juin 2017 : Après avoir obtenu l’autorisation des Monuments Historiques, nous lançons, enfin, le chantier de construction du futur monastère.

Actualités

Le projet d’extension :

Les environs

Marcillat en Combraille – La Maison de la Combraille à 5,8 km à l’ouest

Ronnet – Le donjon à 6,7 km au nord

Sainte Thérence – Le château de l’Ours à 17 km au nord-ouest

Diou – Abbaye de Sept-Fons

Epoque : XVIII°  – Protection :
Fondation : 18 octobre 1132
Ordre : Cistercien – Trappiste
Visite :
non
Dates et horaires :A l’entrée du monastère se trouve la porterie avec un magasin qui vend les produits et ceux des autres monastères.
Le magasin est ouvert du lundi au samedi
de 8h30 à 9h05 ; 9h45 à 12h00 et de 14h50 à 17h50 (hiver: 14h40 – 17h20) et le dimanche de 8h30 à 10h00 ; 14h55 à 16h20 ; 17h10 – 18h
(hiver: 14h40 – 15h50 ; 16h40 – 17h50).
La porterie est fermée pendant les offices.
Adresse : Abbaye de Sept-Fons, 03290 Dompierre-sur-Besbre
Téléphone : 04 70 48 14 90
Courriel : communauté :  abbaye@septfons.com
hôtellerie : hotelier@septfons.com
Site internet :
Abbaye de Sept Fons

Abbaye de Sept-Fons (www.ocso.org)
Plan de l'abbaye de Sept-Fons (www.abbayedeseptfons.com)
Abbaye de Sept-Fons - L'église (www.ocso.org)
Gravure ancienne de l'Abbaye de Sept-Fons (www.boutique-abbayedeseptfons.com)
Abbaye de Sept-Fons - Le cloitre (www.ocso.org)
Porche de l'Abbaye de Sept-Fons

Situation

Diou est à 35 km à l’est de Moulins

L’Abbaye de Sept-Fons est à3.5 km au nord-ouest de Diou

Histoire

Fondation

En 1132, l’abbaye de Fontenay envoie un groupe de moines, dirigé par les frères Richard et Guillaume de Montbard, afin de fonder une abbaye à Sept-Fons. Le lieu choisi est alors une lande marécageuse partiellement boisée, inhabitée car insalubre.

En 1164, le pape Alexandre III rédige une bulle dans laquelle figurent les noms de tous les seigneurs ayant fait donation pour l’abbaye. Parmi eux, on trouve Rodolphe de Thoury, chevalier, seigneur de Thoury-sur-Besbre, le baron de La Roche-Milay.

Jusqu’en 1656

Comme beaucoup d’abbayes, celle de Sept-Fons souffre durant le Moyen Âge des ravages de la guerre de Cent Ans ainsi que du passage des grandes compagnies. Les guerres de religion marquent également leur passage. À chaque fois, l’abbaye, pillée ou incendiée, se relève de ses ruines.

Réforme monastique

L’abbaye connaît une déprise considérable lorsque Eustache de Beaufort, âgé de vingt ans, en est nommé abbé commendataire en 1656. Peu intéressé à ses débuts par la vie monastique, il s’y convertit en 1663 et instaure une réforme monastique qui connaît un grand succès. Les vocations affluent de nouveau, le monastère comptant dès la mort d’Eustache, suivant les sources, cent trente moines ou cent moines et cinquante convers.

La Révolution

En 1791, les moines sont expulsés et l’abbaye est vendue comme bien national. Les moines choisissent de se joindre aux trappistes dont la réforme menée par Armand de Rancé est proche de celle menée chez eux par Eustache de Beaufort.

Le retour des trappistes

Après un long exode qui dure tout le temps de la Révolution et du premier Empire, sept moines trappistes s’installent en 1816 dans l’ancienne abbaye du Gard, en Picardie, qu’ils font revivre. En septembre 1845, après une trentaine d’années, la communauté est partiellement expropriée par la construction du chemin de fer entre Amiens et Boulogne. Les moines fuient ce lieu devenu trop bruyant, rachètent les ruines de Sept-Fons et la communauté s’y implante.

La nouvelle église abbatiale est consacrée le 15 septembre 1856.

Les fondations de l’abbaye

L’abbaye connaît une croissance rapide, au point de fonder des abbayes-filles au bout de quelques années. Le 24 avril 1862, une première fondation est tentée à Masbaraud-Mérignat, dans la Creuse, fondation dans laquelle quatorze moines sont envoyés ; mais cette expérience ne dure pas et les moines sont de retour à l’abbaye en 1862.

Le 23 juillet 1868, les trappistes s’implantent à Chambarand, dans l’Isère ; la guerre les oblige à rentrer à Mérignat, puis à Sept-Fons ; les travaux reprennent rapidement et l’abbatiale est consacrée le 22 octobre 1872 ; en septembre 1877, Chambarand est une abbaye à part entière. Elle doit néanmoins fermer en 1903 à cause des lois anticléricales ; durant près de trente ans, elle reste inoccupée, jusqu’à ce que les moniales, également trappistes, de Maubec, la reprennent en 1931.

En 1877, les trappistes sont appelés par le vicaire apostolique de Nouméa à Notre-Dame-des-Îles, en Nouvelle-Calédonie ; huit moines sont envoyés, avec la bénédiction du pape Pie IX, mais les conditions de vie précaires, la révolte kanake dirigée par Ataï et les difficultés de l’abbaye-mère à financer ce projet lointain contraignent au retour en 1890.

En 1880, les moines sont sollicités pour s’établir en Israël, à Latroun ; mais la fondation est difficile, car dans le même temps une première loi d’expulsion chasse les religieux le 6 novembre de leur abbaye mère. En 1887, le projet est repris et, le 31 octobre 1890, les trappistes arrivent en Israël.

Durant ce temps, en 1883, l’évêque de Pékin sollicite l’abbaye pour une fondation en Chine du Nord. C’est Yangjiaping, qui connaît rapidement un très important succès, au point que plusieurs moines sont envoyés renforcer l’abbaye japonaise du Phare, à Hokuto (Hokkaidō).

En 1895, l’abbé de Sept-Fons étant devenu le supérieur général de l’ordre trappiste, il milite fortement pour le rachat du site de Cîteaux ; celui-ci ayant fini par être accepté, l’argent est réuni entre 1895 et 1898 et un groupe part en octobre 1898 refonder l’abbaye-mère de tout l’ordre cistercien.

En 1890, les conditions n’étant pas réunies pour demeurer en Nouvelle-Calédonie, une autre fondation océanienne est proposée à Beagle Bay (en), dans le nord-ouest de l’Australie. Là encore, elle ne dure que dix ans, mais est transmise à une communauté de moines pallottins allemands, qui y demeurent malgré la guerre entre l’Australie alors anglaise et leur pays.

Le monastère aux XIXe et XXe siècles

De 1899 à 1934, Dom Jean-Baptiste Chautard, abbé de Sept-Fons, sauve Sept-Fons de la ruine grâce à son livre l’Âme de tout Apostolat et surtout grâce à la Germalyne, un des premiers produits diététiques de France. Il bataille également sur le plan juridique pour empêcher la fermeture des monastères trappistes, et parvient, en intercédant auprès de Georges Clemenceau, à éviter la fermeture de l’abbaye en 1903.

Cependant, la montée en puissance de l’anticléricalisme, en particulier d’Émile Combes incite les moines à trouver des solutions de repli éventuel. Un couvent est ainsi fondé au Brésil en 1903, aux abords de Tremembé : il prend le nom de Maristella. Les moines s’initient en ce lieu aux cultures du riz et du café ; cependant, le manque de vocations locales et le climat incitent les moines à rentrer en Europe entre 1927 et 1930, et à s’installer dans la maison d’Orval .

Le 8 juillet 1926, l’abbaye d’Orval (dans les Ardennes belges) alors en ruines, est rachetée par une mécène et confiée aux trappistes. La reconstruction est proposée à l’architecte Henry Vaes ; celui-ci s’inspire de l’architecture cistercienne originelle de l’abbaye de Fontenay pour recréer un monastère dans lequel les moines s’installent en mars 1927. Les travaux de la première aile sont réalisés en 1928 ; ceux de l’église abbatiale comment le 19 août 1929 pour s’achever en 1939. Entretemps, en 1935, Orval est devenue une abbaye autonome.

Vers 1930, l’abbaye de Sept-Fons compte environ cinquante frères convers. Le décret d’unification de 1962 supprime cette institution en mettant tous les moines sur un pied d’égalité. En décembre 1928 entre au monastère un ingénieur agronome suisse, Jean Kiefer (1907-1985), qui prend le nom religieux de père Jérôme. Enseignant la philosophie aux novices, il écrit de nombreux ouvrages de spiritualité, presque tous publiés après sa mort.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le monastère est occupé par les troupes allemandes, étant situé à l’extrême sud de la zone occupée. En 1968, une nouvelle expérience d’installation en Nouvelle-Calédonie est entreprise, et aboutit à la recréation de Notre-Dame-des-Îles. Le monastère ne dure toutefois que jusqu’en 2001.

Le monastère au XXIe siècle

Par décret en date du 17 mars 2008, la congrégation dénommée « abbaye Notre-Dame de Sept-Fons », dont le siège est fixé à Diou (Allier), est légalement reconnue.

En 2002, Sept-Fons fonde une abbaye-fille à Nový Dvůr (cs), en République tchèque.

En 2013, l’abbé de Sept-Fons compte 80 moines, et la fondation tchèque de Nový Dvůr trente.

(source :”Wikipédia”)

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger

Epoque : X°-XIII° – Protection : MH(1914)
Propriétaire : Commune d’Ebreuil
Visite : Oui
Dates et horaires : Ouverte de 10 à 19h en été, 17h en hiver. Visite de la tribune sur rdv.
Adresse : 21 Place de la Liberté, 03450 Ébreuil
Téléphone :04 70 90 77 55
Courriel :
Site internet :

Ebreuil - Abbaye Saint-Léger (copyright J Luc Fontaine)
Ebreuil - Abbaye Saint-Léger
Ebreuil - Abbaye Saint-Léger (Crédit : Wikiwand)
Ebreuil - Abbaye Saint-Léger (Copyright Georges Jousse)
Ebreuil - Abbaye Saint-Léger (www.france-voyage.com)
Ebreuil - Abbaye Saint-Léger - chasse de Saint-Léger (www.france-voyage.com)
Ebreuil - Abbaye Saint-Léger (Copyright Georges Jousse)

Situation

Ebreuil est située à 28 km à l’est de Vichy

L’abbaye Saint-Léger est dans le bourg

Histoire :

C’est au VIIIe siècle que Charlemagne qui fait construire un palais pour que son fils, Louis le Pieux (dit aussi “le Débonnaire”), vienne y séjourner afin de surveiller son royaume d’Aquitaine.Louis le Pieux.
En 898, les moines de Saint-Maixent en Poitou, qui fuient l’invasion des Normands, trouvent refuge à Redon en Bretagne, où ils restent une trentaine d’années. Les Normands envahissant alors la Bretagne, les moines s’enfuient de nouveau et certains s’arrêtent à Ébreuil, où le roi Charles le Simple les autorise à fonder un monastère. Il s’installent vers 906 avec les reliques de saint Léger d’Autun. En 961, Lothaire IV fit don de la “terre d’Ébreuil” aux moines qui y élevèrent une église et des bâtiments monastiques. C’est dans le premier quart du XIe siècle (date retenue 1025) que les moines transforment l’église en une magnifique abbatiale. En 1080, face au rayonnement du monastère, le pape Grégoire VII l’érige en abbaye de l’ordre de Saint-Benoît.
L’église abbatiale possédant les reliques de saint Léger, les pèlerins venaient les vénérer, ce qui a contribué à la richesse et à la notoriété de l’abbaye. La châsse de saint Léger qui date du XVIe siècle repose actuellement sur une colonne de pierre, derrière le maître-autel.
Les bâtiments monastiques ont été détruits au XVIIIe siècle ainsi que le bas-côté sud de l’abbatiale. Un hôpital-maison de retraite a été construit à la place des bâtiments conventuels.
L’église abbatiale est devenue église paroissiale d’Ébreuil à la Révolution, en remplacement de l’église Notre-Dame, plus petite et en moins bon état, qui fut désaffectée.

Les abbés d’Ebreuil

Les abbés d’Ébreuil ont été au nombre de cinquante, depuis Amblard qui dirigeait la communauté en 961 lorsque Lothaire lui abandonna le château d’Ébreuil jusqu’à Philibert Nicolas Hemey d’Auberive, abbé lorsque l’abbaye fut supprimée par la Révolution.
Des fouilles faites dans le sol de l’église en 1767, avec un compte rendu qui est conservé, ont permis de retrouver les tombeaux de différents abbés, notamment un certain Gerbert, suivi de son neveu maternel Guillaume, premier abbé avant 1072 et mort en 1090.
Le premier abbé commendataire semble avoir été Guillaume IV d’Aubière en 1473.
Parmi les abbés les plus connus, on peut citer :
– François de Tournon (1489-1562), cardinal, successivement archevêque d’Embrun, de Bourges, d’Auch et de Lyon, diplomate, qui fut abbé commendataire d’Ébreuil de 1509 à 1526.
– Jacques-François de Sade (1705-1778), ami de Voltaire et d’Émilie du Châtelet, libertin et érudit, historien de Pétrarque et oncle du marquis de Sade, chargé de l’éducation de ce dernier de l’âge de quatre ans à l’âge de dix ans. Il fut abbé commendataire d’Ébreuil de 1744 à 1778.
– Philibert Nicolas Hemey d’Auberive (1739-1815), dernier abbé d’Ébreuil de 1780 à la Révolution. Il fit construire le logis abbatial. Il consacra la dernière partie de sa vie à la publication d’ouvrages de philosophie et de théologie et à une édition des œuvres complètes de Bossuet.

Architecture

L’église abbatiale.
Elle a été bâtie entre le Xe et XIIIe siècles ; la nef et le transept sont de style carolingien, c’est d’ailleurs la seule église carolingienne d’Auvergne, tandis que le chœur est de style gothique primitif. Le clocher-porche à trois niveaux est de style roman du début XIIe siècle. À noter les très belles peintures murales de la tribune.
Elle a été bâtie sur l’ancienne église du monastère construite à partir de 961 par les moines bénédictins de Saint-Maixent pour abriter les reliques de saint Léger. La châsse qui a contenu les reliques est en cuivre argenté et en bois, elle date du XVIe siècle. La nef est précédée d’un clocher-porche rectangulaire construit à partir de 1125 et inspiré de celui de l’abbaye de Fleury, à Saint-Benoît-sur-Loire. Une charpente en bois protège les cinq travées de la nef carolingienne. En 1180, le chœur carolingien a été détruit et remplacé par un chœur de style gothique naissant.
Il est intéressant de noter que nef, travée, clocher-porche répondent à l’élégance du nombre d’or.
Les bas-reliefs du tympan du portail ont été retrouvés en 1860 sous une dalle de l’église, cette sculpture peut être datée du XIIe siècle.
Les peintures murales du XIIe siècle de la tribune représentent les martyres de sainte Valérie et de saint Pancrace. Dans la nef, à partir du troisième pilier sud on trouve une magnifique peinture de saint Georges terrassant le dragon et au-dessus une peinture du Christ en croix, ainsi que saint Blaise et saint Léger (Leodegarius en latin). Ces peintures sont du XVe et XVIe siècles.

Les bâtiments monastiques
Il n’existe plus rien des bâtiments monastiques à la suite de leur destruction au XVIIIe siècle (1776). Les bâtiments conventuels ont été remplacés par un hôpital dirigé par les religieux charitains (ordre de Saint-Jean-de-Dieu).

(source ” Ebreuil, la puissante abbaye royale d’Auvergne – Georges Jousse , 2018″)

Ouvrages sur l’Abbaye Saint-Léger d’Ebreuil :

Ébreuil, l’abbatiale Saint-Léger, Son histoire, ses mystères, éd. Imestra, 2015

Ébreuil, la puissante abbaye royale d’Auvergne, éd. Imestra 2018.

Les environs

Saint-Bonnet de Rochefort – Château de Rochefort à 6 km au nord-est

Chouvigny – Le château à 10 km à l’ouest

Les Gorges de la Sioule à 11 km à l’ouest

Gipcy – Abbaye de Grandmont

Epoque :  XII°- Protection :
Propriétaire : ONF
Visite : possible
ContactDépart parking du boulevard bignon
03160 BOURBON-L’ARCHAMBAULT
Téléphone : 04 70 67 09 79
Courriel :
Site internet :

Situation

Gipcy est situé à 24 km à l’ouest de Moulins

le Prieuré de Grandmont est situé à 4.6 km au nord de Gipcy

Histoire

Ce prieuré Saint Jean de Grosbois se trouve sur la commune de Gipcy

Un des plus beaux bâtiments Sud de l’Ordre subsistant. Elle possède une cuisine avec une belle cheminée renaissance et un réfectoire bien entretenu.

Vestiges :
L’église a été démolie à la fin du XIXe s.
Du bâtiment Est, dans lequel se trouve deux fenêtres lancettes très ébrasées sur sa façade Est. Le passage a gardé une partie de son voûtement coté Est.
C’est la celle qui a gardé les plus beaux restes des bâtiments sud, avec Bonneray. Dans le réfectoire bien conservé, se trouve une cheminée Renaissance armoriée de 4m de large. Le linteau possède une rangée de 18 bustes très stylisés sous une arcature continue. Au centre un écusson à pointes de flèches des Saint-Hilaire et de l’arc mauresque en fer à cheval, souvenir d’une ancienne participation à une croisade.
Dans le réfectoire, on peut voir, une curieuse figure de 34 cm en relief, représentant un moine encapuchonné d’un bonnet phrygien, vêtu d’un bliaud à pans rigides. Il tient dans sa main à bout de bras une dague à pommeau la pointe tournée vers le bas, comme pour faire constater l’instrument d’un supplice. Ce réfectoire mesure intérieurement 14m x 5m80. Sur le mur du cimetière, face Sud, se trouve, une pierre gravée d’une croix de consécration ; ces croix que l’on rencontre dans d’autres prieurés de l’Ordre (Chassay, Rousset, la Drouilhe blanche, les Bronzeaux, etc.) servaient à l’oraison mentale des religieux.

La restauration du prieuré commencée en 1985, par l’O.N.F, grâce à M Taillardat et de ses collaborateurs a rendu le décor d’origine au bâtiment du réfectoire. Les lancettes ont été réouvertes depuis 1995.

Sur la façade du prieuré une pancarte donne les informations du propriétaire sur son action de sauvegarde :

” Blottis au cœur de la forêt, deux bâtiments en pierre de grès de Grosbois ont résisté à l’usure du temps : l’aile sud, abritant le réfectoire et une partie de l’aile ouest qui accueillait les pèlerins. Leurs architectures témoignent de l’esprit de simplicité et d’austérité de l’Ordre. Les baies à larges embrasures intérieures distillent un subtil éclairage nécessaire au recueillement et à la prière de ses moines contemplatifs.

La restauration commencée en 1985, à l’initiative de l’Office National des forêts, a permis de rendre son décor d’origine au bâtiment de réfectoire. Dans celui-ci, la famille des Saint-Hilaire, probablement par esprit de mécénat, fit aménager à la Renaissance trois cheminées et des portes d’accès qui s’harmonisaient parfaitement avec l’architecture du XIIème siècle.

Le Prieuré abritait une dizaine de moines et de laïcs jusqu’à une époque encore inconnue. Il a ensuite servi d’exploitation agricole avant d’être acheté par l’État en 1928. Depuis 2000, le lieu accueille un écomusée forestier et un conservatoire du patrimoine de l’ancienne administration des Eaux et Forêts, ainsi qu’un arboretum”.

Son histoire : 

La date de sa fondation n’est pas connue, probablement fin du XIIe s. L’installation des Grandmontains fut favorisée par les ducs de Bourbon, notamment Louis II, qui leur fit une donation testamentaire comme à son voisin le prieuré artigien de Messarges le 24 janvier 1409. En 1295, elle comptait six religieux et en 1317, elle fut unie à Chavanon. L’éloignement de Chavanon fit que cette celle fut sécularisée de bonne heure. Les transformations du bâtiment Sud à la Renaissance font penser que le lieu servi de logis aux de Saint-Hilaire, qui y firent des réparations importantes, notamment la belle cheminée du rez-de-chaussée. On y distinguerait des sculptures en arc mauresque qui rappellerait, dit on, une ancienne participation de la famille aux Croisades. Le parcellaire affecte une forme circulaire. Il semble que ce prieuré ait été fortifié et entouré de murailles qui ont disparu, et d’un fossé comme le montre une carte de 1634.

Prieuré ayant en 1295 six religieux, et uni à Chavanon en 1317.

(source “grandmont.pagesperso-orange.fr”)

Les environs

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 8.6 km au nord

Souvigny – La Prieurale à 14.5 km à l’est

Meillers – église Saint-Julien à 6 km au sud-est

Saint-Menoux – L’Abbaye

Epoque : XI°-XII°-XV° – Protection : MH (1937)
Propriétaire : commune de Saint-Menoux
Visite : Libre
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

Actualités : L'abbaye de Saint-Menoux révèle peu à peu ses secrets...pleins de surprise

Abbaye de Saint-Menoux Sous les pieds des archéologues, un méli-mélo de murs : 800 ans de constructions, reconstructions, qu’ils fouillent depuis le 26 août. © Philippe BIGARD

Actualités : L'abbaye de Saint-Menoux révèle peu à peu ses secrets...pleins de surprise

Saint-Menoux - l'Abbaye (La Semaine de l'Allier du 17 oct. 2019)

Situation

Situé à mi-chemin de Moulins et de Bourbon l’Archambault, Saint-Menoux possède une église remarquable.

Histoire

L’église

La façade est celle du XIème siècle avec seuls quelques fragments du petit appareil primitif. Derrière s’élève le pignon de la nef percé d’un occulus. Les contreforts au nord sont du XVème siècle alors qu’au sud se dessinent les vestiges d’un cloître de la fin du gothique.

Le chevet se distribue en chapelles rayonnantes étayées de contreforts-colonnes aux chapiteaux feuillus. Modillons à copeaux et cordillon de billettes ornent l’ensemble.

Le clocher carré du XIIIème siècle est surmonté aujourd’hui par une charpente moderne, la flèche de pierre s’étant écroulée au début du XIXème siècle.

Le plan de l’église est compris dans un rectangle de 62 mètres de long sur 16 mètres de large, avec des chapelles rayonnantes greffées sur le déambulatoire entourant l’abside.

Le narthex

Partie la plus ancienne de l’église (vers 1100), le narthex forme une vaste salle en trapèze divisée en trois vaisseaux de trois travées par des colonnes appareillées en tambour.

Le décor des chapiteaux est simple, mais nous raconte déjà une histoire, notamment les lions adossés et les crosses de fougères. Au dessus des arcades, une corniche de billettes soutenue par des modillons. Le plan suit deux failles, c’est la raison pour laquelle il n’est pas droit.

C’est ici que nous retrouvons les sarcophages mérovingiens et les fonds baptismaux du XIIème siècle.

La nef

Appliquée au narthex au XIIème siècle, peu étendue (20 mètres), reprise au XVème siècle et munie de voûtes sur croisée d’ogives, elle est divisée en trois vaisseaux de trois travées chacun. Le bas-côté nord a conservé son berceau primitif en plein cintre, sur doubleaux.

Le transept

Il date de la fin du XIIème siècle et du début du XIIIème. L’architecture de la croisée atteste de la pénétration du nouveau style gothique : croisée d’ogives lancée à un niveau très élevé, cul de lampe à masques et à crochets, doubles baies géminées sous arcades de décharge. Il est raconté que plusieurs souterrains filent sous l’église, en diagonale sous la nef. L’un d’entre eux arriverait dans l’escalier à l’intérieur d’un des piliers centraux.

Le choeur

Daté d’environ 1150, il est en pierre calcaire de moyen appareil. L’art roman d’influence bourguignonne s’accomplit ici à la fois par l’ampleur de ses proportions et l’élégance de ses ornementations.
Le plan est celui des grands édifices romans, avec quelques éléments originaux, abside semi-circulaire, encadrée d’un déambulatoire ouvert sur cinq chapelles rayonnantes et précédée de deux travées droites, chapelles d’axe.

L’élan ascentionnel est tempéré par une frise ornée d’une large grecque perlée et d’une rangée d’oves. A la naissance de la voûte, un bandeau de damiers. Les failles, l’eau, le tellurisme et la cheminée y sont représentés.
Les chapiteaux sont ici très parlants. Ils sont de style bourguignon et présentent de nombreux thèmes, dont les griffons buvant au même calice.

Légende de Saint-Menoux

Menoux, ou Ménulphe (les habitants du village sont les Ménulphiens), évêque irlandais, naquit au VIIème siècle. D’Irlande, il se rendit en Grande-Bretagne, puis en Armorique jusqu’à Quimper où il fut ordonné prêtre puis évêque.

Au retour d’un voyage à Rome, épuisé et malade, il parvint au petit village de Mailly-sur-rose, devenu Saint-Menoux, où il s’arrêta pour prendre quelque repos. C’est là qu’il mourut un 12 Juillet, l’année n’étant pas connue. Avant de rendre le dernier soupir, il avait demandé à être enterré au cimetière de Saint-Germain.

Son tombeau devint un lieu de pèlerinage, depuis que son serviteur, Blaise, un simple d’esprit (bredin en parler local) entreprit de percer un trou dans le sarcophage de son maitre afin de pouvoir passer la tête à l’intérieur et d’être plus proche ainsi de celui qu’il vénérait. Il en serait sorti “débrediné”, guéri grâce à Menoux.
Un monastère fut créé pour honorer sa mémoire.

On peut encore voir dans le narthex un ancien sarcophage percé d’un trou. Il serait le véritable sarcophage de Saint Menoux, celui-là même que Blaise perça. A son côté, celui de Blaise. Le débredinoire aurait été remplacé par un tombeau plus adapté aux visites de plus en plus nombreuses. Les reliques du saint y furent placées. On peut les apercevoir encore à travers les ouvertures vitrées.

(extraits de “lieuxsacres.canalblog.com”)

Chantelle – Chateau-Abbaye

Epoque :  XI°- Protection : MH (1862)
Propriétaire : Communauté des Bénédictines
Visite : Oui
Dates et horaires : Des visites guidées sont possibles au cours des journées du patrimoine, entre 14h00 et 17h00 et tout l’été le mercredi à 16h00.
Adresse : 14 rue Anne de Beaujeu 03140 Chantelle
Téléphone : 04 70 56 62 55
Courriel : contact@benedictines-chantelle.com
Site internet : abbaye.benedictines-chantelle

Situation

Chantelle est située à 15 km au sud-ouest de Saint Pourçain sur Sioule.
L’Abbaye est située à droite en arrivant dans le centre du bourg.

Histoire

La Vie monastique
L’aventure communautaire a commencé il y a 160 ans…: le soir du 11 Octobre 1853, une diligence s’arrête dans la cour intérieure du prieuré de Chantelle. Quelques moniales bénédictines en descendent. La vie monastique à Chantelle peut renaître… Ce qu’elles découvrent de leur nouveau lieu de vie est avant tout une très belle église romane et un ancien prieuré, vestiges rescapés des vicissitudes de l’histoire, eux-mêmes en état de délabrement… « Avec ténacité et constance, peu à peu nos sœurs aînées vont relever le défi de leur redonner vie et d’y refaire à nouveau chanter la louange ».
Historique
Dès le Ve siècle, à Chantelle, sur les bords de la Bouble, existaient un château fort et une église dédiée à saint Vincent, dont s’empare Pépin le Bref au VIIIe siècle. L’abbaye a pour origine le prieuré dont l’acte de fondation daté de 937 est signé par saint Odon, abbé de Cluny ; il est confié aux chanoines de Saint-Augustin d’Évaux, en Combraille.
L’église fut reconstruite au XIIe siècle dans un style roman-auvergnat et vit en 1286 le sacre d’Aymar de Cros, évêque de Clermont. Le prieuré est rebâti au XVe siècle ; il est inclus dans l’enceinte du château des ducs de Bourbon. Le château fort, qui était situé au sud des bâtiments actuels de l’abbaye, fut la résidence au XVIe siècle d’Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, régente de France de 1483 à 1491.
En 1527, un arrêt du parlement ordonne le démantèlement de la forteresse. Richelieu achèvera la démolition à l’exception du prieuré.
Au début du XVIIe siècle, le monastère, en déclin, est placé sous la dépendance des jésuites du collège de Moulins.
À la Révolution, les religieux sont chassés et le prieuré est vendu comme bien national en 1794. En 1853, les bénédictines de l’abbaye de Pradines achètent la propriété et y fondent une communauté. Le pape Léon XIII érige le monastère en abbaye en 1890.
Les sœurs bénédictines de Chantelle sont spécialisées dans la production de produits cosmétiques et de soins1, qui assurent les ressources de l’abbaye.

Description :

L’église romane est orientée à l’est. La nef, constituée de trois travées, est flanquée de bas-côtés. L’abside comporte un déambulatoire et trois absidioles.
Le cloître du XVe siècle se trouve au nord de l’église et donne accès, au rez-de-chaussée, à trois salles voûtées d’ogives : le réfectoire, la salle du chapitre et la salle de communauté. À l’angle nord, une tourelle abrite un escalier à vis, sans noyau central, qui mène à l’étage.
(source “abbaye.benedictines-chantelle.com“)

Les environs

Château de Chareil-Cintrat (7 km au nord-est)

Taxat Senat – Eglise Saint-André à 5,8 km au sud

Village de Charroux (7 km au sud)