Saint-Rémy de Blot (63) – Château-Rocher

Epoque : XII° – Protection : MH (1913)
Propriétaire : Communauté de Communes Combrailles Sioule et Morge

Visite : Faire une demande à l’association Château-Rocher
Dates et horaires : sur demande
Adresse :
Téléphone :
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Site internet : chateau-rocher.fr

Saint-Rémy de Blot - Château Rocher (fondation-patrimoine.org)
Saint-Rémy de Blot - Château Rocher (fetes-medievales.com)
Saint-Rémy de Blot - Château Rocher (fondation-patrimoine.org)
Saint-Rémy de Blot - Château Rocher (Chateau-fort-Manoir-Chateau.eu)

Situation

Saint-Rémy de Blot se situe à 46 km au sud-ouest de Montluçon, à 48 km à l’ouest de Vichy et à 82 km au sud-est de Moulins

Château-Rocher se situe à 1,4 km au nord de Saint Rémy de Blot

Histoire

Le premier château

La construction de Château-Rocher revient au sire de Bourbon, Archambaud le Fort, aux environs de 1078 – 1095. Ce dernier le cèdera à l’un de ses fils Pierre de Blot. Cette première construction avait l’aspect d’une tour aux angles arrondis, mesurant neuf mètres de long pour six mètres cinquante de large, agrémentée d’une cheminée à foyer central et de deux ouvertures en meurtrières. La hauteur comportait au moins deux niveaux. Cette tour était prolongée à l’Est par un corps de bâti donnant à l’édifice une forme de « L ».

Château-Rocher occupait une place hautement stratégique. En effet, du haut de son éperon rocheux, il surveillait la Sioule mais surtout le pont de Menat, point de passage sur l’axe Clermont – Bourges. Les seigneurs de Blot avaient alors installé un péage. Dans la vallée, les abbés de Menat en firent de même. Ainsi, lorsque l’on voulait traverser la Sioule, il fallait payer deux droits de passage. Il existait une constante rivalité entre l’abbé et le châtelain, dans l’unique but d’affirmer la supériorité de l’un vis-à-vis de l’autre.

Les Chauvigny de Blot

Le fief de Pierre de Blot entra dans la puissante famille des Chauvigny avec le mariage de Catherine de Bourbon, dernière héritière de Blot, avec Guillemin de Chauvigny au début du XIVe siècle. Catherine a été autorisée à conserver son nom de jeune fille, ce qui engendra la création d’une nouvelle famille « les Chauvigny de Blot ».

Deuxième phase de construction

La deuxième phase importante de construction de Château-Rocher correspond à la partie nord de l’édifice. Le château fut considérablement agrandi : l’actuelle cuisine et la salle de gardes voûtée sont greffées à la première bâtisse. Le tout est flanqué de quatre tours circulaires. Il y a là, la volonté de rendre le château plus défensif voire imprenable.

Deux hypothèses doivent être prises en compte pour tenter de comprendre une telle volonté.

La première voudrait que, vers 1210 – 1212, Philippe Auguste pour soumettre Guy II de Dampierre qui s’était rallié au roi d’Angleterre, organisa une expédition punitive, le déposséda de la majorité ses biens et fit de Château-Rocher une place forte dans la reconquête de l’Auvergne. En prenant Château-Rocher, le roi montrait ainsi l’étendue de son pouvoir aux éventuels dissidents.

L’autre hypothèse propose qu’en 1357, au cœur de la Guerre de Cent Ans, Edouard III d’Angleterre envoya l’un de ses mercenaires, Bertucat d’Albret, pour reconquérir quelques terres d’Auvergne, il s’empara de Château-Rocher. La même année, Jean II de Chauvigny de Blot, vassal du duc de Bourbon, reçut l’aide de Jean de Berry et réussit à récupérer ses biens. Ce serait alors à la suite de cet épisode malheureux que Jean II de Chauvigny de Blot décida de fortifier son château.

Derniers aménagements 

Peu de temps après Château-Rocher connut de nouveaux aménagements avec la construction d’un couloir voûté à l’ouest du site à l’aplomb de l’à-pic puis la création, au XVIIIe ou XIXe siècle, de la cage d’escalier permettant de relier la salle voûtée du rez-de-chaussée à l’étage.

Un abandon progressif

Les tensions s’étant apaisées, Château-Rocher perdit de l’intérêt. Au XVIe siècle, Pierre Chauvigny de Blot lança la construction d’un château plus confortable à Blot-l’Église. Certains meubles et ornements furent déplacés, transformant la forteresse en une coquille vide qui se dégrada rapidement. La dernière propriétaire, Marie Adélaïde Delpoux de Nafines, attristée à l’idée de voir disparaître une partie de l’histoire de sa famille se mobilisa pour sensibiliser sur l’état du château. En 1913, elle obtint le classement au titre des Monuments Historiques.

Les environs

Pont de Menat – Les gorges de la Sioule à 7.6 km au nord

Chouvigny – château de Chouvigny à 14 km au nord-est

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 17 km au nord-est

Murat – Les ruines du château

Epoque : XI° – XII° – Protection : MH (1945)
Propriétaire : privé
Visite : oui !
Dates et horaires : la découverte de la ruine est gratuite. Une petite barrière en bois a été mise à l’entrée pour prévenir le visiteur du risque de chute de pierres.
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Château de Murat (www.allier-hotels-restaurants.com)
Château de Murat (img.over-blog.com)
Murat (static.panoramio.com.storage.googleapis.com/)
Murat (www.richesheures.net)
Murat (static.panoramio.com.storage.googleapis.com)
Murat - Le château (J.P. Luce 2007)
Murat - Le château -La basse cour (J.P. Luce 2006)
Murat - Le château (Schmitt)
Murat - Le château (J.P. Luce - août 2005)
Murat - Le château (J.P. Luce)
Murat - Le château - passage entre cour et basse-cour 2007 (J.P. Luce)

Actualités : Un passé qui tombe en ruines (La Montagne 22 août 2009)

Murat - le château (La Montagne 22 août 2009)

Situation

Murat est situé à 29 km à l’ouest de Montluçon

Histoire

Le château de Murat fut un des châteaux forts les plus redoutables du Bourbonnais. En 1061, une donation d’Archambaud, dit du Montet, est faite à Saint-Léopardin, au château de Murat, dans la cour de notre prince Archambaud et de son fils en présence des Grands de la Cour. Au XIIIe siècle, les ducs renforcent les défenses du château-fort qui prend une importance considérable du fait de sa situation aux limites de l’Aquitaine et des guerres qu’elle suscite. En 1465, lors de la guerre du Bien public, il est pris sans résistance par Louis XI, il est démantelé et donné au chancelier Duprat. Mais le château reste une forteresse féodale, sans confort ni attrait, et abandonné, il tombe en ruines. Le château-fort est bâti sur un promontoire escarpé, avec des défenses de sept tours dont six rondes. L’entrée devait être à l’est avec accès par un pont levis. A la suite se trouvait une porte fortifiée avec couloir voûté. Deux cours intérieures : la basse-cour et celle du donjon. Il ne reste plus aujourd’hui que des vestiges encore très imposants, mais embroussaillés de ce que fut une forteresse majeure du Bourbonnais.

(source : « www.chateau-fort-manoir-chateau.eu »)

Saint Bonnet de Rochefort – Rochefort

Epoque : XIII°-XIX° – Protection : MH (1961)
Propriétaire : Monsieur et Madame ALBANEL
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite libre des extérieurs. Visite des intérieurs uniquement pour les groupes sur rendez-vous (minimum 15 personnes)
Adresse :
Téléphone : 04 70 58 50 02 ou 06 12 10 91 67
Courriel :
Site internet :

Actualités : Rochefort, forteresse sur la Sioule (La Semaine de l'Allier du 15 septembre 2016)

Situation

Saint Bonnet de Rochefort est situé à 30 km à l’ouest de Vichy
Le château de Rochefort est situé à 1,5 km au sud-ouest du bourg

Histoire

Château-fort édifié sur un éperon rocheux dominant la Sioule, en 1150, retouché au XVe siècle (talutage des tours et façade ouest), restauré en 1632 puis modifié aux XVIIIe et XIXe siècles. Les restaurations de cette époque, menées par le Vicomte de Ligondès, concernent la surélévation de la courtine ouest pour cacher des toitures et un crénelage dans le goût du XVe siècle. Le château s’ouvre par l’ancienne basse-cour, limitée au nord par les communs, à l’est par un haut mur sur lequel s’adossent les restes d’une chapelle du XVe siècle ainsi qu’une tour à chaque extrémité. A l’ouest la cour s’étrangle pour former la cour d’honneur du château, limitée à l’ouest et au sud, par des bâtiments formant l’ensemble des pièces dites de réception (salon, salle à manger, galerie et grand salon). Ces pièces sont décorées d’une cheminée Louis XIII, de tapisseries d’Aubusson du XVIIe siècle et de peintures de la même époque. L’ensemble des murs et des bâtiments est flanqué de quatre tours. Au sud, sur les fondations du XIIe siècle, une terrasse domine les rives de la Sioule. Les seigneurs de Bourbon, poussant leurs possessions face à l’Auvergne, avaient mesuré l’importance du passage obligé de la Sioule et au milieu du XIIe siècle, Archambaud VI implanta une première fortification pour contrôler la vallée. De 1213 à 1273, la seigneurie de Rochefort fut confiée à Gui de Dampierre, il épousa Mathilde de Bourbon et fortifia le premier édifice. Fin XIVe siècle, Jean, bâtard de Bourbon, fut le premier bénéficiaire de la châtellenie de Rochefort comprenant « le chastel avec toute justice, haute, moyenne et basse », et 200 livres de rente annuelle et, en 1401, le duc Louis II attribua Rochefort à son compagnon François d’Auberchicourt, bâtard de Louis 1er. Acheté en 1620 par Alexandre Girard de la Richerie, puis en 1623 par Pierre Chartier de Rouvignac, le château de Rochefort arriva dans la famille Rouvignac avec Jean du ligondès, chevalier, seigneur du Ligondès et de la Chapelaude, qui procéda aux réparations du XVIIe siècle. Depuis cette date, la famille du Ligondès est restée propriétaire du château et y vit encore aujourd’hui.

Les environs

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 4 km au sud-est

Charroux – Le village à 7 km au nord

Vicq – Eglise Saint-Maurice à 5 km à l’ouest

Billy – La Forteresse

Epoque : : XII° – XVI° – Protection : MH (1929)
Propriétaire : Commune de Billy
Visite : Oui
Dates et horaires : Ouverture du 19 mai au 3 octobre 2020 :
Avril-mai-juin-septembre-octobre : du mercredi au dimanche : visite guidée à 14h30 et à 16h30
Juillet-Août : visite guidée tous les jours à 10h et 11h et ensuite à 14h, 15h30 et 17h.
La visite est interactive, basée sur un échange avec le guide qui vous accompagne et auquel vous pourrez poser vos questions !
Un programme d’animations haut en couleur vient rythmer la saison : médiévales de Billy du 7 juillet au 25 août, tournée d’été de l’Opéra de Vichy, week-end « Forteresse des Sorciers » et les Journées du Patrimoine.
Adresse : 5 Rue du Château, 03260 Billy
Téléphone : 04 70 43 51 51
Courriel : billy@vichydestinations.fr
Site internet : https://www.vichy-destinations.fr/

Situation

Billy se situe à 15 km au nord de Vichy et à 41 km au sud de Moulins

La Forteresse est au centre du bourg :

Office de Tourisme de Billy
5, rue du Château – 03260 BILLY

Histoire

Apparition du château actuel

Bien que l’on ne connaisse pas la date exacte de construction du château ni même l’entière réalité historique concernant l’occupation du site (les origines pouvant remonter à l’époque gauloise ou gallo-romaine) avant l’apparition de ce « castrum », il est possible d’établir une ère chronologique qui implique la constitution d’un édifice fortifié proche de celui qui existe aujourd’hui. En effet, l’étude de l’architecture, du contexte historique conjuguée aux quelques sources textuelles et données archéologiques sur Billy laissent penser que la forteresse a été construite au début du XIIIe siècle subissant probablement, par la suite (et notamment après 1232), de plus ou moins grandes modifications.

La forteresse intégrée au patrimoine des Bourbon

Avec l’aide des textes médiévaux, nous savons que le château de Billy fut très tôt le siège d’un bailliage royal puis celui d’une châtellenie liée au futur duché de Bourbon. Auparavant, l’édifice (et toutes ses dépendances) avait été vendu par le seigneur Hugues Colombi au sire de Bourbon, Archambaud VIII qui étendait son territoire jusqu’aux portes puis sur les marges de l’Auvergne. Fort logiquement, le site était avant tout stratégique du fait des rivalités avec les puissants comtes d’Auvergne (par moment alliés des Anglais) qui dominaient encore une partie du territoire correspondant au département de l’Allier. L’influence des Bourbon dans la région participa, d’une part, à la constitution d’un bourg castral puis d’une ville franche et fortifiée sur le site, et d’autre part, à accroître la prospérité de la châtellenie de Billy jusqu’au début du XVIe siècle. Le contrôle des ducs sur le territoire se percevait aisément par l’intermédiaire des capitaines-châtelains, officiers et représentants ducaux à la tête des différentes circonscriptions. D’ailleurs, l’un des capitaines les plus connus de Billy ne fut autre que Pierre, bâtard de Bourbon, de 1471 à 1488, fils du duc Jean II. Ainsi, Billy (et son château) était à son apogée, aux XVe et XVIe siècles, au point que la châtellenie étendra sa juridiction sur 62 paroisses et 3 seigneuries, ce qui en fera, à ce moment là, la deuxième plus importante, en termes de surface, sur les 17 châtellenies bourbonnaises existantes.

La période post-médiévale

Les siècles suivants, le château connaîtra une lente agonie bien que l’on continuera à l’employer pour diverses fonctions. Tout d’abord, c’est le 2 février 1576, en pleine guerre de religions, que la forteresse connaît ses plus grands déboires avec le siège protestant mené par le prince de Condé en personne. Lui, le prince Jean Casimir, fils de l’Electeur Palatin du Rhin et leurs hommes occuperont le château un bref moment avant de poursuivre leur marche. L’édifice, ainsi qu’une partie des remparts de la basse-cour et de la ville vont subir des dégâts qui ne seront jamais réparés. Cet événement, bien qu’il ne soit pas le seul élément déclencheur, met à terre le prestige et toute la symbolique de puissance que dégageait le château de Billy pendant sa période faste. Après cela, ce dernier cessera d’être le siège de la châtellenie qui, pourtant, perdurera jusqu’à la Révolution française. Par conséquent, ne possédant plus une fonction d’habitat ni de système de défense adéquat ou encore un rôle centralisateur du pouvoir, la forteresse (et la justice qui en dépendait) est donnée en gage à des bailleurs de fond, le 31 juillet 1596, par le roi de France Henri IV qui avait besoin de renflouer les caisses de l’Etat suite aux longues guerres de religions. De Sébastien Zamet, financier italien, conseiller du roi et surintendant des finances de Marie de Médicis au comte d’Arfeuilles, en passant par Anne-Léon de Montmorency, membre de l’illustre famille, les engagistes se succèderont jusqu’au-delà de la Révolution. Ainsi, durant l’époque « moderne », le château sera aménagé en prison jusqu’au transfert de cette dernière fonction vers la ville de Cusset, en 1790.

Après la Révolution

En même temps que le château de Billy perd de son prestige et de son intérêt aux yeux des hommes, l’édifice ne cesse de se détériorer et plus encore avec l’abandon qui le guette à partir du XIXe siècle. Durant ces deux derniers siècles, le « castrum » est plus ou moins abusivement occupé par la population locale, qui, pour une partie, contribue à sa dégradation. Pour le reste, le temps, combiné au manque d’entretien et d’intérêt de la part des bailleurs, fait son effet.
C’est seulement le 17 mai 1921 que le château est classé aux Monuments Historiques mais surtout, c’est le 28 août 1963 que la commune de Billy rachète la forteresse à 7 des descendants des derniers seigneurs engagistes. Aujourd’hui, le château appartient toujours à la commune et revit tous les ans, au gré des saisons, grâce aux différentes animations organisées par l’office de tourisme.

Architecture et situation

Le château de Billy est situé en plein cœur du bourg actuel même s’il est légèrement en retrait vers l’Ouest et ainsi à proximité de la rivière Allier. Il est bâti sur un promontoire gréseux à ciment calcaire et composé aussi de marnes. C’est une butte d’une cinquantaine de mètres de hauteur. Le château et sa basse-cour dominent ainsi la rivière et toute la vallée de l’Allier qui s’étend jusqu’au coteau de Marcenat. Le village de Billy, quant à lui, occupe toute la partie basse de la butte de manière radio-concentrique par rapport à la forteresse. L’enceinte principale du château adopte un plan ovoïdal car sa base suit probablement le contour du promontoire rocheux sur lequel elle est érigée. Cette dernière, qui encadre une cour aujourd’hui vide, possède un diamètre d’une cinquantaine de mètres d’Est en Ouest et une quarantaine de mètres du Nord au Sud. Pour ce qui est de la bassecour, elle se situe un peu plus bas en direction de l’ouest et du sud-ouest, et adopte une forme ovoïdale dont la surface s’étend sur plus de cent-vingt mètres dans sa longueur, du nord au sud, et un peu moins d’une centaine de mètres dans sa largeur, en somme comme un œuf. Celle-ci possède encore aujourd’hui sept tours demi-circulaires qui sont reliées par des courtines aussi bien rectilignes que parfois courbées ou saccadées dans leur tracé par la faute du relief. La partie centrale du château est cantonnée de six tours demi-circulaires au Nord, Sud et Ouest avec notamment le châtelet d’entrée, très imposant, ainsi que d’une tour ronde un peu plus grosse que les autres, à l’est, qui est accolée à une tour de guet élancée et octogonale dans sa forme. Le plan qu’adopte la forteresse dans son ensemble (avec la basse-cour) ne fait aucun doute concernant sa typologie : celui-ci est caractéristique du XIIIe siècle et du mouvement de construction lancée par le roi de France Philippe-Auguste à cette époque. Les tours circulaires sont d’ailleurs, à elles-seules, de véritables marques de fabrique tellement elles symbolisent le pouvoir capétien. Notons, par ailleurs, comme autre symbole, les archères en rame dispersées sur l’édifice castral. Si le château de Billy a gardé en grande partie son architecture du XIIIe siècle, il est probable qu’il y avait un certain nombre de différences par rapport à l’état actuel. De plus, l’édifice a subi des transformations à partir du XIVème siècle avec l’aménagement du châtelet d’entrée, la construction d’une tour de guet et d’un passage en encorbellement, et la probable surélévation de la tour maîtresse. Enfin, la cour du château devait abriter une série de bâtiments et logis dont les seules traces visibles se lisent sur la face interne des courtines (cheminées…). En effet, outre son statut de forteresse quasi imprenable, le « castrum » était avant tout un lieu de vie servant aussi de résidence.