Epoque : – Protection :
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Bransat – pont Romain
Epoque : 1557 – Protection :
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Situation
Bransat est situé à 30 km au sud de Moulins et à 32 au nord-ouest de Vichy.
Le pont Romain est à la sortie sud du village.
Histoire
Construit en 1557, le pont médiéval, situé sur la rivière Gaduet, dans le bourg ancien de Bransat, est restauré en 1559, suite à une crue. Cet ouvrage large de 3,45 mètres et long d’environ 20 mètres, comporte deux arches en croisée d’ogives, reposant sur une pile centrale. Celle-ci prend la forme d’un bec à l’amont pour servir de brise-glace à hauteur d’eau, et de refuge au niveau des piétons.
Ainsi, le pont de Bransat comporte trois parties distinctes :
· Le tablier : structure sur laquelle se fait le déplacement entre les deux extrémités du pont
· Les appuis: qui supportent le tablier. On les nomme « culées » aux deux extrémités et « piles intermédiaires » ou « piles-culées » si le tablier n’est pas continu.
· Les fondations: qui permettent la transmission des efforts de l’ouvrage au terrain.
Le pont est inscrit au titre des monuments historiques.
D’important travaux ont été réalisés en 2022 au niveau de l’étanchéité, des joints, des pierres fracturées, les parapets ont été rehaussés. Le remplacement des pierres de taille et des parements permettent la mise en valeur de l’architecture du pont. Des chasses roues ont été installés à chaque extrémité afin d’interdire le passage de poids lourds.
(Source : www.intramuros.org)
Les environs
Saulcet : église Saint-Julien à 3 km à l’est
Verneuil en Bourbonnais : Village pittoresque à 3.8 km au nord-est
Lafeline : Prieuré Notre-Dame de Reugny à 4.8 km à l’ouest
Bègues – Site archéologique – Maison familiale des Routiers
Epoque : Age du Bronze – Protection : ?
Propriétaire : Commune de Bègues
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Article de la Comcom Saint-Pourçain sud Limagne : Un sondage archeologique realise à Begues site de l’ancienne maison des routiers
Article hypotheses.org : antiquite-romaine
Saint-Marcel en Murat – La Baronnie
Epoque : XV°- Protection : Non
Propriétaire : Commune de Saint-Marcel en Murat
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Page facebook : La Baronnie de Saint-Marcel en Murat
Situation :
Saint-Marcel en Murat est à 34 km à l’est de Montluçon et à 43 km au sud-ouest de Moulins.
La Baronnie est à 100m au nord-est de l’église.
Histoire :
la Baronnie était autrefois rattaché au château de Chassincourt, relais de chasse des Bourbons aux XIVème et XVème siècles.
Séparée du château à la fin du XVIIIème siècle, la baronnie a été utilisée comme habitation par ses différents propriétaires jusqu’à la deuxième moitié du XXème siècle. Délaissé dans les années 1980, le bâtiment a subi un lent processus de dégradation mettant sa pérennité en péril.
(source : La Fondation du Patrimoine)
Les environs
Saint-Bonnet de Four : église Saint-Bonnet à 8.3 km à l’ouest
Le Teil : château de Fontariol à 14 km au nord-est
Beaune d’Allier : château de Sallebrune à 14 km au sud-est
Thionne : Maison à troncs couchés
Epoque : – Protection :
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Dates et horaires :
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Situation
Thionne est à 28.9 km au sud-est de Moulins et à 40 km au nord de Vichy.
La Tuilerie, une des maisons à troncs couchés, est à 3.4 km au nord de Thionne.
Histoire
Une maison à troncs couchés est un bâti dont l’ossature est réalisée avec des troncs de
chêne empilés et assemblés horizontalement suivant la technique « pièce sur pièce », liés par
du torchis.
Le plan rectangulaire de la maison est calculé en fonction de la longueur des troncs. Ceux-ci
sont généralement taillés à angles droits.
Elles étaient autrefois couvertes de chaume. On les couvre aujourd’hui de tuiles plates, de
préférence de récupération. Ces maisons ne disposent généralement pas de grandes
lucarnes en toiture mais d’ouvertures sur les murs pignons.
Les murs pignons sont hourdis de torchis isolant ou de briques recouvertes d’un enduit à la
chaux pour les protéger.
Aujourd’hui constructions rares en France, on en dénombre quelques unes dans l’Allier. Les
maisons construites suivant cette technique sont cependant encore visibles aux Etats-Unis ou
en Russie.
(source : wiki.maisons-paysannes.org)
Les environs
Treteau – château du Vieux chambord à 6.9 km au sud
Chatelperron – Préhistorama à 8 km à l’est.
Saint-Pourçain sur Besbre – château de Thoury à 11.6 km au nord
Droiturier – La maison des Ecuyers du Roy
Epoque : XV°- Protection :
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Situation
Droiturier est à 34.3 km au nord-est de Vichy et à 55 km au sud-est de Moulins.
La maison des Ecuyers du Roy est à la sortie nord ouest du bourg.
Histoire
Le relais des écuyers du Roi est une grande et longue demeure Bourbonnaise, à deux niveaux, recouverte d’un grand toit de tuiles plates et à jet d’eau. Les hauts combles sont restés aveugles. Elle comprend une grange de 45 mètres de long et une voûte d’entrée pour les diligences. Elle servait de relais de diligences dès le XVème siècle, prospère jusqu’au percement de la route Nationale 7, au sud de Lapalisse, qui dévie la route Paris-Lyon, au début du XXème siècle. De grandes baies éclairent la cuisine et la salle à manger. A l’origine, la maison comprend au rez-de-chaussée une cuisine et une salle à manger de grande taille et, au premier étage, deux dortoirs dont l’un est destiné aux hommes, et l’autre aux femmes. ces pièces font plus de 65 m2.
(source : www.randos-allier.com)
Les environs
Droiturier : Musée de la figurine à 3.2 km au nord-ouest
Lapalisse – Château de La Palice à 7.4 km à l’ouest
Montaiguet en Forez – le château à 9.5 km au nord-est
Saint-Gérand le Puy – Le lavoir
Epoque : XIX° – Protection :
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Dates et horaires :
Adresse : 3 chemin de Barbe Sèche 03150 Saint-Gérand le Puy
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Situation
Saint-Gérand le Puy est à 21 km au nord de Vichy et à 43 km au sud-est de Moulins.
La Lavoir (3 chemin de Barbe Sèches) est à 500 m au sud-ouest du bourg.
Histoire
Accès libre avec panneau d’information. La forme circulaire et pentue du toit (12 pans) de ce lavoir d’hiver du XIXe siècle permettait de recueillir les eaux de pluie pour le lavage, tout en abritant l’espace situé autour du bassin. Il reste trois cheminées sur quatre qui chauffaient le lavoir et fournissaient des cendres utilisées comme détergent pour laver le linge.
(source : www.lavoirs.org)
Les environs
Montaigu le Blin -la Forteresse à 4.4 km au nord
Rongères – château du Méage à 6.2 km au nord-ouest
Lapalisse – Le château de La Palice à 10.01 km à l’est
Ainay le Château – Porte de l’horloge
Epoque : XII° – Protection :
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Dates et horaires :
Adresse : 18 Rue de l’Horloge 03360 Ainay-le-Château
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Situation
Ainay le Château est à 44 km au nord de Montluçon et à 61 km au nord-ouest de Moulins.
La Porte de l’horloge est dans le centre d’Ainay le Château.
Histoire
Ainay-le-Château constituait une des dix-sept châtellenies du Bourbonnais. Elle fut une des demeures des plus anciens seigneurs de Bourbon. C’est d’Ainay que parti, avec le Roi Louis le Jeune en 1147, Archambault V pour la seconde Croisade prêchée par Saint Bernard.Trois portes servaient la cité ; la Porte Moricet, la Porte Aubret et la Porte de l’Horloge, seule à avoir survécue. Une quatrième permettait l’accès à la cour du château. Ces portes s’ouvraient grâce à un pont levis et des herses sur des fossés (toujours visibles) de vingt mètres de large et dix de profond et étaient chacune surmontées d’une tour de défense. Un campanile a été installé au centre du toit qui protège les 2 tours rehaussées et couvertes. La porte présente encore des traces de herse et de meurtrières datant du XVe, l’une des deux tours a servi de prison. Le mécanisme de l’horloge a été remplacé en 1867.
(source : allier-hotels-restaurants.com)
Les environs
Ainay le Château – Chapelle saint-Roch à 700 m à l’est
Forêt de Tronçais à 8.7 km à l’ouest
Vitray – église Saint-Eloy à 14 km au sud
Néris les Bains – Site antique
Epoque : Gallo-romaine- Protection : Classé MH (1862(amphithéâtre)-1927(piscines)-1984(établissement thermale)-1991(Villa Cheberne))
Propriétaire :
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Situation
Néris les Bains est a 8 km au sud-est de Montluçon
Histoire
Période gallo-romaine
Au cours de la période gallo-romaine, la cité de Neriomagus devient Aquae Nerii et connaît une phase d’accroissement urbain significative. De ses 3 hectares initiaux, la cité, sous sa forme antique, se déploie sur une superficie de 200 hectares. Aux Ier et IIe siècles, l’essentiel de la parure monumentale de la ville gallo-romaine est mise en place. Celle-ci est alors constituée deux complexes thermaux, d’un aqueduc, d’un amphithéâtre, d’un sanctuaire.
Aquae Neri était située au carrefour de voies romaines : celle reliant Lugdunum (Lyon) à Limonum (Poitiers), celle reliant Avaricum (Bourges) à Augustonemetum (Clermont-Ferrand) et celle reliant Augustoritum (Limoges) à Nevirnum (Nevers). Un détachement de la VIIIe légion stationnait à Neriomagus.
Des fouilles, effectuées dans les années 1980 sur le site de Néris-les-Bains, ont également permis de dégager des structures maçonnées appartenant à une villa, la villa de Cheberne
, ainsi qu’un castrum (camp romain de stationnement), le camp romain des Chaudes
.
En 1969, des fouilles archéologiques ont révélé la présence d’une zone d’habitat dense et d’activités artisanales. Ont été mis au jour des vestiges d’ateliers de potier, de bronzier, de tabletier du IIe siècle, de travail du bois, de travail de cuir.
Vestiges
L’oppidum des Eaux-Chaudes
Sur l’éperon rocheux escarpé délimité par la rencontre de deux vallons, le vallon thermal où coule le ruisseau des Eaux chaudes et la vallée du Cournauron, a été construit, à l’extrémité, un petit oppidum de 3 ha. Cet oppidum est séparé du reste de l’éperon par une levée de terre doublée d’un fossé.
Le théâtre
L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862.
Les aqueducs
Deux aqueducs amenaient l’eau potable à Néris. Le plus ancien, l’aqueduc ds Combes, entièrement souterrain, était long d’une dizaine de kilomètres. Sa construction remonterait au Ier siècle. Le second, l’aqueduc des Viviers, entièrement souterrain lui aussi mesurait 35 km, il aurait été construit au IIe siècle, sous la dynastie des Antonins pour assurer les besoins croissants d’une ville en expansion. L’écoulement de l’au se faisait uniquement par gravitation. Un castellum divsiorum (château d’eau) situé sur les hauteurs de Néris recevait l’au et assurait son épuration et sa répartition en différents points de la ville. L’utilisation des aqueducs semble avoir cessé au IVe siècle.
Les thermes
Le site antique possédait deux ensembles de thermes, l’un au sud mis au jour en 1819 et l’autre au nord mis au jour en 1847.
Les eaux de Néris furent captées par les Romains par le creusement de trois puits. En 1964, lors du nettoyage du fond du puits César, la dalle romaine fut mise au jour. Une inscription monumentale retrouvée en trois exemplaires nous révèle que Lucius Julius Equester, deux fois duumvir et flamine de Rome et d’Auguste ainsi que ses deux fils occupant les mêmes fonctions, ont dédié les aménagements des thermes au culte impérial et au dieu Nerio démontrant ainsi la sollicitude des administrateurs de la civitas des Bituriges Cubes siégeant à Avaricum envers une ville thermale dont le rayonnement dépassait le cadre local.
À l’intérieur des bâtiments des thermes construits au XIXe siècle, dans la galerie sud, sont conservés de nombreux éléments lapidaires des anciens thermes.
La villa de Cheberne
Cette villa fut découverte sous le Second Empire. Elle était organisée autour d’une cour à péristyle. Elle était équipée de thermes privés.
De nouvelles fouilles archéologiques effectuées au début des années 1980 ont lises au jour des vestiges qui montrent que cette maison n’était pas isolée, mais faisait partie d’une agglomération, avec ses rues, un réseau d’égouts, des ateliers de verriers et de potiers.
Le camp des Chaudes
Le sanctuaire
La nécropole
(Source : Wikipédia.fr)
Les environs
Néris les bains – église Saint-Georges
Montluçon – château de la Louvière à 8.7 km au nord
Sainte-Thérence – château de l’Ours à 14.1 km au sud-ouest
Moulins – Le Grand Café
Epoque : 1898- Protection : Inscrit ISMH (1978)
Propriétaire : Famille Belin
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : 49, place d’Allier 03000 Moulins
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Situation:
49, place d’Allier à Moulins
Présentation :
Le Grand café est un café-restaurant situé 49, place d’Allier, dans le centre de Moulins, dans le département français de l’Allier. Considéré comme l’un des plus beaux cafés de France, il fut créé en 1899. Son architecture intérieure s’apparente au style Rocaille, un style revenu à la mode dans la seconde moitié du xixe siècle, mais avec une expression baroque annonciatrice des créations de l’Art nouveau que l’on retrouve sur sa façade. La salle principale est décorée de grandes glaces murales, de pilastres en stuc avec guirlandes de feuillage, de ferronneries, de différents luminaires dont un grand lustre de bronze, d’un plafond avec une fresque allégorique et une verrière et de quelques peintures murales.
Architecture :
Au rez-de-chaussée, la grande salle rectangulaire est divisée en deux, division marquée par une grande poutre métallique centrale siglée Eiffel, recouverte de stuc et qui porte un immense lustre en bronze. Le fond de la salle est dominée par une mezzanine à la balustrade en fer forgé très travaillée qui porte une pendule.
Les murs longitudinaux sont ornés, entre chaque pilastre de stuc, de bois chantournés surmontés d’immenses miroirs aux encadrements dorés qui créent une perspective infinie.
Au plafond, sur la partie avant de la salle, la partie « café », une fresque peinte par Auguste Sauroy représente la légende de Gambrinus, roi mythique de Flandre et Brabant, à qui on attribue la naissance de la bière. Il existait probablement une autre fresque sur le plafond de l’arrière de la salle, la partie « brasserie », mais qui a été remplacée plus tard par une grande verrière dans le style années 30.
Histoire :
Le concept de café-brasserie commence à essaimer les grandes villes de France à la fin du xixe siècle, en partie sous l’impulsion d’Alsaciens ayant fui l’annexion allemande de leur région après la défaite de 1870. Les architectes laissent alors libre cours à leur imagination durant cette période de la Belle époque, marquée par une intense activité culturelle. Ces cafés vont souvent devenir des hauts lieux de la vie intellectuelle locale.
Un dénommé Renoux, originaire de Montluçon et qui avait été garçon de café dans la brasserie parisienne Lipp cherchait un lieu pour créer un tel établissement. Il va le trouver sur la place de l’Allier, qui est devenue le nouveau centre de l’activité commerciale de Moulins: un marché couvert à structure métallique y a été inauguré en 1880, le Crédit Lyonnais s’implantant à Moulins, installe sa succursale sur la place en 1881 (au n° 66 mais déménagera dans un immeuble spécialement construit au n° 33 en 1910, la Société générale s’installera également sur cette place en 1910). Les architectes moulinois reproduisent dans ce quartier les évolutions architecturales de l’époque ainsi les ondulations apparaissent sur les façades, balcons et fenêtres comme par exemple sur le typique immeuble des Nouvelles Galeries qui ouvrent en 1914 rue de l’Allier.
En 1898, Renoux va investir 250 000 francs-or (équivalent de 600 000 € de 2016) pour la création de ce café. Il fait appel à une de ses connaissances, l’architecte italien Louis Galfione-Garetta, alors directeur de l’école municipale des beaux-arts, qui va concevoir un décor un peu fantastique, qui annonce l’Art nouveau (il dirigera aussi la décoration de la confiserie Aux Palets d’or encore existante aujourd’hui). Galfione confie la décoration du plafond du Grand café au peintre Auguste Sauroy. Cet artiste local avait peint en 1894 sur le plafond du nouveau théâtre de la ville, une fresque (disparue aujourd’hui) en hommage au poète symboliste Théodore de Banville né à Moulins et mort quelques années plus tôt. Il participa en 1896, toujours à Moulins, à la décoration de la maison Mantin, riche demeure bourgeoise devenue aujourd’hui un musée. Une mezzanine est construite à l’arrière du rez-de-chaussée pour qu’un orchestre puisse s’y installer, le Grand café restera un café-concert jusque dans les années 1950-1960. Il ouvre en 1899.
Le café présentera le « cosmorama mouvant », où l’on présentait, avec un jeu de lentilles et de tableaux, des lieux pittoresques du monde. Les prospectus distribués dans la ville parlaient d’un « spectacle artistique et mondain sans rival, variant tous les lundi, mercredi et vendredi: illusion complète » Vers 1905, le Grand café offrira les premières séances de cinématographe de la ville (suivi par deux autres cafés de la ville), d’abord données en plein air sur la place. L’appareil de projection était alors monté sur le balcon extérieur du premier étage, l’orchestre installé sur la mezzanine à l’intérieur jouant pendant la projection.
En ce début de siècle, l’ambiance y est feutrée. Le Grand café est fréquenté par les notables de Moulins, dont les hauts fonctionnaires de cette préfecture du département, les riches commerçants et les marchands de bestiaux après les foires.
C’est à cette période que Coco Chanel, qui s’appelait encore Gabrielle Chasnel et qui travaillait alors comme couturière à la Maison Grampayre, une mercerie située à moins de 200 mètres de là, fréquenta le Grand café, et où elle s’est peut-être produite comme chanteuse. Avec sa tante Adrienne, de deux ans son ainée, elles y ont leur premier contact avec la bourgeoisie. Elles y fréquentent les officiers du 10e régiment de chasseurs à cheval stationné à Moulins et qu’elles suivront ensuite au café de la Rotonde (aujourd’hui disparu), un café-concert plus festif et bruyant et où elle gagnera le surnom de « Coco », inspiré d’une chanson qu’elle y interprétait.
En 1933, Émile Marcelot, âgé d’à peine vingt ans et tout juste sorti de l’école hôtelière, va prendre la suite de son père à la tête de l’établissement; il y restera soixante ans.
Après guerre, la clientèle se diversifie. La jeunesse lui donnera son surnom de « Grand jus », encore repris de nos jours par les Moulinois.
Le 22 septembre 1978, la façade et les deux salles avec leur décor du Grand café sont inscrites au titre des Monuments historiques.
En 1993, Marcel Pocheron devient le nouveau propriétaire. Il en entreprend la rénovation sous le contrôle de l’architecte des bâtiments de France, la grande salle du Grand café retrouve ainsi sa couleur gris impérial.
Le Grand café change de nouveau pour son propriétaire actuel, le cinquième depuis sa création, Christian Belin qui, à la fin des années 2000, début des années 2010, en transmet la direction à ses deux filles Maud et Alexandra. Fin 2013, le Grand café décroche le label d’État de Maître restaurateur. En mars 2014, le Grand café a été rénové et la cuisine a été étendue passant de 20 à 80 m2 ouvrant désormais sur la salle.
(source : www.wikipédia.org)
Les environs
Moulins – le Palais Ducal à 400 m au nord
Moulins – La Cathédrale à 400 m au nord
Moulins – Le Centre National du Costume de Scène (CNCS) à 1.1 km à l’ouest