Epoque :  XII°-XVI°- Protection :
Visite : Oui
Dates et horaires : Visites guidées de groupes sur RDV toute l’année. Visites guidées pour les particuliers tous les mercredis à 11h en juillet et août. Visites avec audioguide toute l’année à se procurer aux heures d’ouverture de l’Office de Tourisme
Contact : 5 rue de la Poulaillerie 03140 Charroux
Téléphone : 04 70 56 87 71
Courriel : contact@charroux.com
Site internet : www.charroux.com

Situation

Charroux est situé à 27 km au nord-ouest de Vichy.
Situé à 413m d’altitude, Charroux est un petit village du canton de Chantelle d’environ 320 habitants, qui domine les plaines et les vallées alentour. Cette position lui fournit un magnifique panorama au nord sur la plaine de la Limagne et au sud sur les monts d’Auvergne.
Classé parmi les plus beaux villages de France, Charroux est le seul village à posséder ce label dans le département. De ce qui fut dès le Moyen-âge une ville fortifiée autonome, avec ses privilèges, Charroux a gardé la complexité et l’étendue de sa structure urbaine. Le village offre de nombreux services touristiques (hébergement-restauration).

Histoire

Charroux-en-Bourbonnais fut, du XIIe au XVIe siècle, une importante place affranchie et fortifiée par les sires de Bourbon, devenus par la suite ducs de Bourbonnais et d’Auvergne. La cité comportait alors, à l’extérieur de la cité médiévale, deux établissements religieux de moines-soldats : l’une préceptorie templière dite de « La Marche », puis commanderie Hospitalière, l’autre relevant de l’ordre de Saint-Antoine de Viennois Ordre de Saint-Antoine puis remis entre les mains des Bénédictines qui y installèrent une école de filles ; l’ensemble de leurs bâtiments furent rasés par la municipalité au début des années 1960 pour faire place à un parking bitumé. La ville de Charroux-en-Bourbonnais comportait alors deux paroisses et cinq lieux de culte. De cette gloire passée sont conservés l’église Saint-Jean-Baptiste au curieux clocher tronqué (XIIe siècle), deux portes de ville, deux tours de défense, hélas tronquées, quelques lambeaux de rempart, quelques bâtiments remarquables, notamment une maison à colombages qui comporte des éléments du XIVe siècle. L’étonnante configuration des rues et des quartiers est centrée sur une place circulaire dite la « Cour des Dames », comportant la maison Prévôtale.
La cité connut un premier déclin après la crise de la fin du Moyen Âge et les guerres de religion. À l’écart de la route qui conduisait de Clermont à Paris, elle ne pouvait plus jouer le rôle politique qu’elle avait eu au temps des sires de Bourbon et ducs de Bourbonnais. Elle devint un gros village, dont l’activité principale était la viticulture jusqu’à la crise du phylloxéra à la fin du XIXe siècle. Charroux était alors liée au vignoble de Saint-Pourçain, mais n’appartient pas à cette zone de production. De cette époque restent notamment de belles propriétés bourgeoises ou agricoles aux façades austères mais imposantes, des granges aux belles proportions, de très nombreuses caves voûtées, une halle publique, un superbe belvédère. Le musée local conserve de nombreux témoignages de cette fonction agricole et du passé de la cité médiévale. Charroux possédait anciennement deux paroisses (Saint-Jean, dont l’église subsiste, et Saint-Sébastien, qui se trouvait à l’ouest de la cité, à proximité du belvédère actuel, et qui a disparu).
L’originalité de Charroux tient à son caractère de village groupé qui contraste avec l’aspect beaucoup plus lâche et dispersé de l’habitat environnant. Toutefois, même à l’apogée de son rayonnement au XIIIe siècle, les fonctions urbaines de Charroux furent limitées, notamment dans les domaines religieux et judiciaire. L’histoire de Charroux au Moyen Âge ne peut être séparée de celle du duché de Bourbonnais : elle n’est pas une anomalie, mais le résultat des rapports de pouvoir entre les sires de Bourbon, les structures ecclésiastiques, les ordres souverains et les familles aux XIIe et XIIIe siècles. Le bâti se révéla ensuite adapté à l’activité agricole et viticole prédominante, malgré de nombreuses constructions et reconstructions qui réutilisaient fréquemment les structures préexistantes.
La crise du phylloxéra puis la Première Guerre mondiale furent la cause d’un nouveau déclin qui s’est traduit par une perte importante de population, comme dans toutes les campagnes bourbonnaises. Depuis l’issue de la Seconde Guerre mondiale, l’urbanisation organisée des populations explique la poursuite du déclin démographique de la cité qui ne comporte plus que 300 habitants sédentaires en 2011. Le tourisme constitue aujourd’hui le dernier pôle d’activité du village.
Visites possibles dans le village :
La Cour des Dames :
Cour des Dames – Gratuit – (04 70 56 85 21)
“L’ancien château était installé au centre de la ville. Le plan des constructions actuelles permet d’en suivre les contours. Une motte féodale, aujourd’hui aplanie, d’une trentaine de mètres de diamètre avec des
fossés tout autour, était défendue par une seconde enceinte, elle aussi entourée de fossés. Là était édifié le château, mais celui-ci fut très tôt
Les Caves de la Cour des Dames :
Charroux possède une longue tradition de cultures viticoles. Et si aujourd’hui les vignes ont quasiment disparu il nous reste un ensemble exceptionnel de caves pour la plupart malheureusement cachées du public. Cependant vous pouvez en découvrir deux accessibles gratuitement dans la Cour des Dames. Pour y accéder, il faut pousser la porte de la “Boutique Magique”
Le Musée de Charroux :
5, rue de la poullaillerie (04 70 56 80 31)
Site internet : www.musee-charroux.fr
Le musée retrace l’histoire locale: archéologie, collections de pierres sculptées, archives communales et des communautés religieuses du Moyen-âge au XIXe siècle, documents de la période révolutionnaire, artisanat et activités locales aux XVIIIe et XIXe siècles (huileries…). Vous pourrez parcourir deux bâtiments dont les collections vous feront voyager de la période gallo-romaine au XXème siècle. Vous y retrouverez l’histoire médiévale et celle de la Révolution dans une cité portée à la revendication de ses libertés, celle des pertes humaines de la première guerre mondiale et tous les métiers dont se souviennent les visiteurs plus âgés et qu’ils font découvrir à leurs petits-enfants.
Maisons des Horloges :
22, rue de l’horloge – Gratuit- (04 70 56 87 39)
Avril/ Mai Samedi et dimanche après midi Juin à septembre TLJ 10/12h 14/18 h
« Cinq siècles d’horloges publiques mécaniques » présentation en fonctionnement d’une quarantaine d’horloges d’édifice du XVI ème au début du XX ème siècle plus horloges comtoises du début XVIII ème au début XXème siècle. Daniel Fonlupt, amoureux des horloges anciennes, ne se contente pas de collectionner ses objets, il les répare, les rénove, leur redonne pour beaucoup une seconde vie.
Les Pots de Marie :
18, rue des fossés – Gratuit (04 70 56 88 80)
Exposition permanente et gratuite de près de 500 pots à épices anciens en porcelaine visible dans une grande vitrine éclairée pour tous les curieux qui le souhaitent. La plupart des pots viennent de Tchécoslovaquie (Victoria, Urbach frères) de Hollande (Delft) et de France (Badonviller, Sarreguemines, Saint Amand, Limoges, Lunéville ….) , certains étaient offerts en cadeaux de mariage et c’est pourquoi le prénom de la mariée est gravé au-dessous de quelques séries de pots.
(source :”www.charroux.com”)