Moulins – Le Palais Ducal

Epoque :  XIV°- Protection : MH (1875)
Propriétaire : Conseil départemental de l’Allier
Visite : oui
Dates et horaires : Ouvert du 15 avril au 31 octobre. Réservation conseillée.
– jusqu’au 30 juin et à partir du 1er septembre visite guidée les mercredis à 14h30 et les samedis à 10h.
– en juillet et août de 10h à 11h et de 14h à 17h du lundi au samedi et dimanche aprèsmidi : départ des visites toutes les 1/2heures
Adresse : Place du Colonel Laussedat 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 20 48 47
Courriel :
Site internet : musees.allier.fr

www.allier-auvergne-tourisme.com
www.paysdauvergne.fr
Palais Ducal à Moulins (www.paysdauvergne.fr)
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montjoye.net
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medias.sit.auvergne-tourisme.info

Actualités : Quand la Mal Coiffée était une prison

Moulins - Quand la Mal Coiffée était une prison (Semaine de l'Allier du 29 août 2019)

Actualités : 1,8 million pour la Mal-Coiffée (La Semaine de l'Allier du 16 juillet 2020)

Moulins - La Mal-Coiffée (Semaine de l'Allier du 16 juillet 2020)

Actualités : Jardin du Palais Ducal : La fontaine d'Anne de France sort de l'oubli (La Montagne 10 mars 2022) 2022)

Actualités : Reflets d'Allier sept-oct.2023 Chantier royal

Moulins - Palais ducal - Article dans Reflets d'Allier sept-oct. 2023

Situation

Place du Colonel Laussedat à Moulins

Histoire

Si la présence d’un château à Moulins est attestée au milieu du XIème siècle, il est probable qu’une motte féodale y trouvait place dès l’origine de la ville, à la fin du Xème siècle. Les sires de Bourbon la bâtirent en haut d’un léger promontoire d’intérêt stratégique, puisque situé au carrefour de voies navigables, avec la rivière Allier, et terrestres, avec le chemin reliant Paris au Languedoc et celui reliant l’abbaye de Cluny à son prieuré de Souvigny. Quand Moulins devint la capitale administrative du duché du Bourbonnais, érigé en 1327, le château fut alors vraisemblablement réaménagé, non seulement en tant que place forte défensive, mais aussi en tant que représentation symbolique du pouvoir ducal. Mais c’est surtout avec les principats des ducs Louis II, dans le dernier tiers du XIVème siècle, et Pierre II, à la fin du XVème siècle, que le château put acquérir une grandiloquence et une richesse artistique, que les siècles suivants allaient faire progressivement disparaître, sans pour autant voir s’effacer les deux restes architecturaux qui demeurent aujourd’hui : la Mal-Coiffée et le pavillon Anne de Beaujeu.

Le château de Louis II
Après six ans de captivité en Angleterre, le duc Louis II de Bourbon, de retour dans un duché ravagé par la Guerre de Cent Ans, engagea la reconstruction des fortifications et des châteaux du Bourbonnais, dont celui de Moulins, rebâti entre 1366 et 1375. L’organisation spatiale de ce nouveau château, à la fois puissante forteresse et luxueux palais, suivait alors les principes des grandes demeures seigneuriales de l’époque, par l’association d’une tour maîtresse (communément appelée “donjon”) à une Grande Salle (ou “aula”). La tour-maîtresse, qui apparaît aujourd’hui comme le reste architectural le plus monumental du château, fut appelée la “Mal-Coiffée”, ce nom fait référence soit à la couverture actuelle dont les proportions ne s’accordent pas forcément avec celles de la tour, soit à la couverture tronquée qui la couronnait par le passé. Cette tour, dont les bases peuvent être antérieures à 1366, est haute de 45 mètres, compte 7 niveaux au dessus du sol et 3 en sous-sol. Au XVème siècle, il semble qu’elle était destinée à recevoir les archives du duché, mais contenait également la chambre de parement du duc (espace semi-privé destiné à recevoir les proches conseillers) ainsi qu’un oratoire, dont subsiste la baie gothique sur la paroi sud de la tour. Le deuxième élément fondateur du château était la Grande Salle, appelée la “Salle des États”, elle était un lieu de représentation extrêmement fort où la puissance civile, administrative et judiciaire du seigneur se faisait manifeste : c’est là que le duc rendait la justice, et que se déroulaient les festivités. C’est notamment dans cette aula, que Louis II remit au Connétable du Guesclin la “ceinture Espérance”, symbole du Bourbonnais, à titre honorifique. De cette aula placée sur le côté sud de la tour-maîtresse, subsiste le grand mur ouest avec ses quatre grandes baies, dont les deux baies supérieures, gothiques, sont terminées par un remplage dessinant une fleur de lys. La cage d’escalier qui y menait subsiste elle-aussi : sur le tympan de l’une des fenêtres supérieures, deux personnages présentent le blason du duché du Bourbonnais, un semis de fleurs de lys barré d’un bâton, rappelant la filiation des Bourbons aux Capétiens (le premier duc de Bourbon, Louis Ier, était en effet le petit-fils de saint Louis). Toutefois le château du XIVème siècle ne se réduisait pas à l’association tour-maîtresse/aula, puisqu’il était organisé selon quatre ailes, autour d’une cour intérieure, l’aile ouest abritait les appartements du duc et dans l’aile sud, au-dessus de l’entrée principale, se tenait une chapelle où furent placées au XVème siècle les effigies sculptées des ducs de Bourbon. Le château était protégé par des fossés secs ou en eau, ainsi que par des lices, et intégré à la muraille protégeant la ville ; les tours étaient couronnées de hourds de bois, de créneaux et de mâchicoulis. L’Ancien Palais, annexe du château qui regroupait les différents organes administratifs du duché fut édifié dans le prolongement sud du château ; la petite place portant aujourd’hui ce nom rappelle son existence. Tout près du château se trouvait également l’ancienne chapelle des sires de Bourbon, devenue collégiale à l’époque de Louis II, église qui allait devenir, à partir de 1823, la cathédrale de Moulins. L’on doit la sauvegarde de la Mal-Coiffée à sa reconversion en prison départementale, dès 1793, elle resta d’ailleurs la prison de Moulins jusqu’en 1984 ; ce fut un lieu d’enfermement extrêmement actif pendant la Seconde Guerre Mondiale, dans une ville située en zone occupée, traversée par la ligne de démarcation (l’Allier). Au XIXème siècle, la Mal-Coiffée échappa cependant de peu à la destruction : si le projet d’agrandissement de la cathédrale, mis en oeuvre à partir de 1852, n’avait pas été finalement “raccourci” par rapport à ce qui avait été prévu initialement, nul doute que l’ancien donjon aurait été sacrifié pour créer un grand parvis ; d’autres restes du château furent d’ailleurs détruits lors de ce chantier.

(source : « Ville de Moulins-Service du patrimoine »)

Les environs

Le musée Anne de Beaujeu sur le même site

La Villa Mantin sur le même site

La Cathédrale sur le même site

Moulins – Musée Anne de Beaujeu

Epoque : fin XV° – Protection : MH (1840)
Propriétaire : Conseil Général de L’Allier
Visite : oui
Dates et horaires : Ouvert toute l’année.
– Jusqu’au 30 juin et à partir du 1er septembre, du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h. Les dimanches et jours fériés (sauf 1er janvier, 1er mai et Noël), de 14h à 18h.
– En juillet-août : du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30. Les dimanches et jours fériés de 14h à 18h30.
Adresse : 3 place du Colonel Laussedat 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 20 48 47
Courriel : mab@cg03.fr
Site internet : musees.allier.fr

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Situation

Place du Colonel Laussedat à Moulins

Histoire

Histoire
Le pavillon Anne de Beaujeu
A coté de la « Mal-Coiffée » vestiges du château du XIVème siècle se trouve le pavillon Anne de Beaujeu.
Quand en 1488, Pierre et Anne de Bourbon devinrent duc et duchesse du Bourbonnais, leur pouvoir politique était déjà grand, Anne de Bourbon, appelée aussi Anne de Beaujeu ou Anne de France était la fille du roi Louis XI. Pendant la minorité de son frère, le roi Charles VIII, elle avait été régente du royaume de France, jusqu’en 1488. Anne de Beaujeu engagea l’agrandissement du château vers le nord. Elle fit construire une nouvelle aile de 70 mètres de long, selon une architecture gothique flamboyante, terminée par une chapelle dédiée à saint Louis, et contre laquelle serait construit, à partir de 1497, un pavillon destiné aux séjours de son frère… mais Charles VIII, mort l’année suivante, n’en profitera jamais. Ce pavillon fut construit dans
un style nouveau, utilisant les formules de la Renaissance. Il s’agit de l’une des toutes premières constructions Renaissance en France (fort probablement la première de cette envergure). Le pavillon voulait sans doute rappeler à Charles VIII les splendeurs artistiques qu’il avait pu admirer lors des guerres d’Italie ; d’ailleurs, son architecte, Marceau Rodier avait fait appel à des artisans italiens. Néanmoins, le style architectural y est encore empreint d’une tradition gothique “à la française”, perceptible notamment dans la volonté de faire pénétrer, en les faisant buter, les archivoltes des arcs contre les pilastres (idée de pénétration des nervures propre au gothique flamboyant) ou encore dans l’exubérance du décor sculpté ; les motifs architecturaux, comme les tondi, au niveau des écoinçons, sont quant à eux d’inspiration italienne. Sur la façade du pavillon peuvent se lire de nombreuses références aux Bourbons, comme les initiales des commanditaires (“P” pour le duc Pierre II et “A” pour la duchesse Anne), la “ceinture Espérance” (insigne de l’ordre de l’Écu d’Or, ordre de chevalerie fondé par Louis II, rappelant la devise du duché “d’espérance mes ailes restent symbole”), ou encore le Cerf Ailé (référence symbolique au Christ et aux ailes d’espérance) ainsi que le Chardon (symbole issu peut-être d’un jeu de mot avec “cher don”, en référence au mariage de Louis II et d’Anne d’Auvergne). À l’image du triptyque du maître de Moulins conservé à la cathédrale, ou des tombeaux de la prieurale de Souvigny, la façade Renaissance de ce pavillon demeure un témoin de l’ampleur du mécénat des Bourbons.
Les jardins Renaissance
Outre les agrandissements du château, Anne de Beaujeu fit également transformer les anciens jardins médiévaux, avec leurs tonnelles et parterres carrés, en de vastes jardins Renaissance qui s’étendaient à l’Ouest de la Mal-Coiffée, jusqu’à l’actuelle place Jean Moulin. Ces jardins se voulaient, là encore, être à l’image des plus grandes créations du royaume de Naples, puisque agrémentées de parterres aux plantes très diverses, de terrasses, de grandes allées, d’un labyrinthe, mais aussi d’un potager, dans la tradition des jardins médiévaux, ou encore d’une orangerie, et aussi d’une ménagerie regroupant différents animaux exotiques, comme des dromadaires ou des lions. Anne de Beaujeu demanda même à Laurent de Médicis s’il lui était possible de lui faire parvenir… une girafe ! Ces jardins étaient également ornés de fontaines, dont une, réalisée en pierre de Volvic, présentait des formes complexes, avec deux étages de bassins et différents jets d’eau, fontaine qui subsista jusqu’au milieu du XIXème siècle dans la grande cour du château, près de la Mal- Coiffée. Depuis 1995, les jardins bas du château, sans commune mesure avec ceux du XVIème siècle, évoquent néanmoins leur souvenir.
Commun, de l’âge d’or aux destructions
Quand le duché du Bourbonnais fut démantelé en 1531, le château devint propriété royale. Une trentaine d’années après, il était encore décrit par Nicolas de Nicolaï, géographe ordinaire du roi, comme étant “de telle grandeur et structure que peu s’en trouvent plus accommodés pour recevoir rois et princes”. Catherine de Médicis, héritière douairière du Bourbonnais, y fit faire quelques modifications. Elle y résida plusieurs mois, en 1566 à la fin de son grand tour de France avec le roi Charles IX. En 1601, la reine de France, Louise de Lorraine, veuve d’Henri III, mourut au château de Moulins, où elle s’était retirée. En 1634, la duchesse de Montmorency, à la suite de l’exécution de son époux, y fut forcée à résidence. En 1661, le château devint la propriété du prince de Condé, et commença dès lors à être peu entretenu, et mal utilisé par différents locataires. Dès la fin du XVIIème siècle, des pans de murs s’effondrèrent. L’état du bâtiment fut propice au développement d’un incendie, qui en 1755 ravagea l’aile ouest construite par Anne de Beaujeu. En 1774, l’état du château, devenu désastreux, imposa alors son classement comme “ruine” ; les bâtiments furent morcelés en lots et les destructions furent nombreuses. Sous la Révolution, la majeure partie des bâtiments fut vendue comme Bien National, à un charpentier qui eut à cœur de démolir les restes de construction pour revendre les terrains et les matériaux récupérés. Le pavillon Anne de Beaujeu doit quant à lui sa sauvegarde non seulement à sa réutilisation en gendarmerie, à partir de 1839, mais également à son inscription sur la première liste des Monuments Historiques, dressée par Prosper Mérimée en 1840.
L’ensemble du pavillon fut largement restauré et complété de bâtiments annexes en 1907, date à partir de laquelle les locaux reçurent le musée d’art et d’archéologie. À l’emplacement de l’ancienne aile ouest, Louis Mantin, riche bourgeois de la ville, fit édifier sa maison, en 1896, selon un éclectisme stylistique propre à cette époque. Sous la maison Mantin subsistent encore plusieurs galeries souterraines, vestiges cachés et vagues souvenances de la splendeur et de la puissance de l’ancienne cour des Bourbons.
Le musée
Après la Révolution : les prémices du musée Avant la création du musée d’art et d’archéologie dans sa configuration actuelle, Moulins a connu plusieurs expériences de collections publiques. Le premier musée, comme dans de nombreuses villes, voit le jour lors de la Révolution française. Face au vandalisme exercé contre les biens de l’aristocratie et du clergé, l’Etat demande aux municipalités de lutter contre le pillage des demeures et églises et de rassembler les objets sauvés. Le district de Moulins nomme donc en 1795 un conservateur qui regroupe ces collections dans la chapelle du couvent de la Visitation. Mais faute de réelle volonté politique, elles seront rapidement dispersées dans divers lieux : églises, lycée… Le premier musée moulinois meurt officiellement en 1834 ! Quelques années plus tard, en 1842, la Ville crée par délibération du conseil municipal son musée. Quelques toiles appartenant à la Ville au moment de la Révolution ainsi que des dons et des achats forment l’embryon de cette collection. Peu à peu, le musée se déploie dans toutes les salles de l’Hôtel de ville. Les collections sont alors essentiellement composées de peintures et de médailles.
Le rôle déterminant de la Société d’Emulation du Bourbonnais
Fondée en 1845, la Société d’Emulation du Bourbonnais se donne pour mission « de s’occuper activement de former une collection d’objets d’art [en donnant] avant tout la préférence à ceux qui auraient été découverts dans le département de l’Allier ». Cette collection ne débute finalement qu’en 1851, à l’occasion de fouilles archéologiques sur la commune voisine, Yzeure. Devant l’importance des collections acquises, la Société sollicite les pouvoirs publics pour gérer ce patrimoine. C’est ainsi qu’en 1861, le Département dégage les fonds nécessaires à la création d’un musée départemental à la condition que la Société y mette en dépôt l’ensemble de ses collections. Un second musée est donc inauguré à Moulins le 15 août 1863 dans les bâtiments du palais de justice.
(Source : « Ville de Moulins-Service du patrimoine »)

Les environs

Le Château – La Mal-Coiffée sur le même site

La Villa Mantin sur le même site

La Cathédrale sur le même site

Moulins – Pavillon Anne de Beaujeu

Epoque : fin XV° – Protection : MH (1840)
Propriétaire : Conseil Général de L’Allier
Visite : oui, c’est le musée Anne de Beaujeu
Dates et horaires : Ouvert toute l’année.
– Jusqu’au 30 juin et à partir du 1er septembre, du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h. Les dimanches et jours fériés (sauf 1er janvier, 1er mai et Noël), de 14h à 18h.
– En juillet-août : du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30. Les dimanches et jours fériés de 14h à 18h30.
Adresse : 3 place du Colonel Laussedat 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 20 48 47
Courriel : mab@cg03.fr
Site internet : musees.allier.fr

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Situation

Place du Colonel Laussedat à Moulins

Histoire

Le pavillon Anne de Beaujeu
A coté de la « Mal-Coiffée » vestiges du château du XIVème siècle se trouve le pavillon Anne de Beaujeu.
Quand en 1488, Pierre et Anne de Bourbon devinrent duc et duchesse du Bourbonnais, leur pouvoir politique était déjà grand, Anne de Bourbon, appelée aussi Anne de Beaujeu ou Anne de France était la fille du roi Louis XI. Pendant la minorité de son frère, le roi Charles VIII, elle avait été régente du royaume de France, jusqu’en 1488. Anne de Beaujeu engagea l’agrandissement du château vers le nord. Elle fit construire une nouvelle aile de 70 mètres de long, selon une architecture gothique flamboyante, terminée par une chapelle dédiée à saint Louis, et contre laquelle serait construit, à partir de 1497, un pavillon destiné aux séjours de son frère… mais Charles VIII, mort l’année suivante, n’en profitera jamais. Ce pavillon fut construit dans
un style nouveau, utilisant les formules de la Renaissance. Il s’agit de l’une des toutes premières constructions Renaissance en France (fort probablement la première de cette envergure). Le pavillon voulait sans doute rappeler à Charles VIII les splendeurs artistiques qu’il avait pu admirer lors des guerres d’Italie ; d’ailleurs, son architecte, Marceau Rodier avait fait appel à des artisans italiens. Néanmoins, le style architectural y est encore empreint d’une tradition gothique “à la française”, perceptible notamment dans la volonté de faire pénétrer, en les faisant buter, les archivoltes des arcs contre les pilastres (idée de pénétration des nervures propre au gothique flamboyant) ou encore dans l’exubérance du décor sculpté ; les motifs architecturaux, comme les tondi, au niveau des écoinçons, sont quant à eux d’inspiration italienne. Sur la façade du pavillon peuvent se lire de nombreuses références aux Bourbons, comme les initiales des commanditaires (“P” pour le duc Pierre II et “A” pour la duchesse Anne), la “ceinture Espérance” (insigne de l’ordre de l’Écu d’Or, ordre de chevalerie fondé par Louis II, rappelant la devise du duché “d’espérance mes ailes restent symbole”), ou encore le Cerf Ailé (référence symbolique au Christ et aux ailes d’espérance) ainsi que le Chardon (symbole issu peut-être d’un jeu de mot avec “cher don”, en référence au mariage de Louis II et d’Anne d’Auvergne). À l’image du triptyque du maître de Moulins conservé à la cathédrale, ou des tombeaux de la prieurale de Souvigny, la façade Renaissance de ce pavillon demeure un témoin de l’ampleur du mécénat des Bourbons.

Les jardins Renaissance
Outre les agrandissements du château, Anne de Beaujeu fit également transformer les anciens jardins médiévaux, avec leurs tonnelles et parterres carrés, en de vastes jardins Renaissance qui s’étendaient à l’Ouest de la Mal-Coiffée, jusqu’à l’actuelle place Jean Moulin. Ces jardins se voulaient, là encore, être à l’image des plus grandes créations du royaume de Naples, puisque agrémentées de parterres aux plantes très diverses, de terrasses, de grandes allées, d’un labyrinthe, mais aussi d’un potager, dans la tradition des jardins médiévaux, ou encore d’une orangerie, et aussi d’une ménagerie regroupant différents animaux exotiques, comme des dromadaires ou des lions. Anne de Beaujeu demanda même à Laurent de Médicis s’il lui était possible de lui faire parvenir… une girafe ! Ces jardins étaient également ornés de fontaines, dont une, réalisée en pierre de Volvic, présentait des formes complexes, avec deux étages de bassins et différents jets d’eau, fontaine qui subsista jusqu’au milieu du XIXème siècle dans la grande cour du château, près de la Mal- Coiffée. Depuis 1995, les jardins bas du château, sans commune mesure avec ceux du XVIème siècle, évoquent néanmoins leur souvenir.

De l’âge d’or aux destructions
Quand le duché du Bourbonnais fut démantelé en 1531, le château devint propriété royale. Une trentaine d’années après, il était encore décrit par Nicolas de Nicolaï, géographe ordinaire du roi, comme étant “de telle grandeur et structure que peu s’en trouvent plus accommodés pour recevoir rois et princes”. Catherine de Médicis, héritière douairière du Bourbonnais, y fit faire quelques modifications. Elle y résida plusieurs mois, en 1566 à la fin de son grand tour de France avec le roi Charles IX. En 1601, la reine de France, Louise de Lorraine, veuve d’Henri III, mourut au château de Moulins, où elle s’était retirée. En 1634, la duchesse de Montmorency, à la suite de l’exécution de son époux, y fut forcée à résidence. En 1661, le château devint la propriété du prince de Condé, et commença dès lors à être peu entretenu, et mal utilisé par différents locataires. Dès la fin du XVIIème siècle, des pans de murs s’effondrèrent. L’état du bâtiment fut propice au développement d’un incendie, qui en 1755 ravagea l’aile ouest construite par Anne de Beaujeu. En 1774, l’état du château, devenu désastreux, imposa alors son classement comme “ruine” ; les bâtiments furent morcelés en lots et les destructions furent nombreuses. Sous la Révolution, la majeure partie des bâtiments fut vendue comme Bien National, à un charpentier qui eut à cœur de démolir les restes de construction pour revendre les terrains et les matériaux récupérés. Le pavillon Anne de Beaujeu doit quant à lui sa sauvegarde non seulement à sa réutilisation en gendarmerie, à partir de 1839, mais également à son inscription sur la première liste des Monuments Historiques, dressée par Prosper Mérimée en 1840.
L’ensemble du pavillon fut largement restauré et complété de bâtiments annexes en 1907, date à partir de laquelle les locaux reçurent le musée d’art et d’archéologie. À l’emplacement de l’ancienne aile ouest, Louis Mantin, riche bourgeois de la ville, fit édifier sa maison, en 1896, selon un éclectisme stylistique propre à cette époque. Sous la maison Mantin subsistent encore plusieurs galeries souterraines, vestiges cachés et vagues souvenances de la splendeur et de la puissance de l’ancienne cour des Bourbons.

Le Pavillon abrite maintenant le musée Anne de Beaujeu.

(Source : « Ville de Moulins-Service du patrimoine »)

Les environs

Le musée Anne de Beaujeu (au même endroit)

Le Château – La Mal-Coiffée (en face)

La Villa Mantin (à coté)

La Cathédrale (en face)

Neuvy – Château de Toury

Epoque :  XIV° – XIX°- Protection : non
Propriétaire : Famille de Ségonzac
Visite : non
Adresse : château de Toury 03000 Neuvy
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

www.allier-hotels-restaurants.com
www.cartesfrance.fr

Situation

Neuvy est situé à 4 km à l’ouest de Moulins.

Le château de Toury est situé à 5 km au nord du bourg.

Histoire

Pour Nicolas de Nicolay, il n’y avait à Neuvy qu’une “paroisse et chasteau fort situé sur un haut coteau, sur l’Allier”, indéniablement le château de Toury. Celui-ci appartint tout d’abord à une famille de ce nom vers 1260, la seigneurie était en indivis entre Catherine dame de Thory sur Allier et son frère. Catherine avait épousé Jean Breschard, dit de Bressolles, chevalier et seigneur du Réray à Aubigny, sergent du duc de Bourbon et le fils de Raoul, baron de Bressolles. Les seigneuries de Toury et du Réray connurent un sort commun ; à la fin du XIIIe siècle, Guy de Toury, damoiseau, et sa femme, reconnurent tenir en fief de Guillaume de Dampierre, seigneur de Belleperche et Saint Just, 25 livrées de terre sur Aurouer et Aubigny. Goussaut de Toury fut, en 1374, maitre des Eaux et forêts, ce fut la Chambre des Comptes elle-même qui le traduisit en justice pour malversations; il avait, avec l’argent de la recette des Eaux et Forêts, acheté sur son compte personnel des biens dans les châtellenies de Verneuil et de Hénsson. En 1377, Louis II lui laissa néanmoins l’usufruit des biens détournés. Goussaut de Toury se comportait comme un grand seigneur et maintenait les traditions féodales. En 1381, Jeanne de Thoury épousa un autre Jean de Bressolles; leur petit-fils, Antoine, eut trois enfants. L’aîné entra en religion, ce qui l’exclut de la succession, mais les deux cadets se disputèrent l’héritage. Gilbert se vit attribuer Le Réray et Jean reçut Toury, qu’il vendit dans des conditions assez obscures à Anne de France. Cette dernière dut faire intervenir un sergent royal de la prévôté de Saint-Pierre-le-Moûtier pour entrer en possession de son acquisition. Le Roi Charles VII y avait séjourné en 1457 ainsi que l’atteste une lettre en date du 26 août dressée de Thoury près de Moulins à ses gens du parlement. Le château fut ensuite vendu à une famille d’officiers ducaux, les le Tailleur. En 1729, il appartenait à un chanoine de Moulins, le sieur Provost de Ruelle. Le dernier propriétaire de Toury, Pierre Legros, également propriétaire de la Queune, émigra au cours de la Révolution; il était le frère de Charles Legros de Laugère à Montilly, exécuté le 21 nivôse an II.

Description
Dés le début du XIII éme siècle, Thoury est considéré comme château fort et l’une des quatre principales baronnies du Bourbonnais. La façade est a été considérablement moins remaniée que la façade ouest, mais perd néanmoins son caractère de forteresse lorsque Anne de Beaujeu devient propriétaire des lieux. C’est dans cette demeurer que Jean de Meung a compose une partie du roman de la rose ,oeuvre très populaire au moyen age .

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com” et “www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Moulins – Le Musée du costume CNCS  à 4 km à l’est

Neuvy – Les Vieux Melays à 3 km au sud-est

Neuvy – Eglise Saint-Hilaire à 5 km au sud

Souvigny – château de la Matray

Epoque :  XIV°- XV° – XVII° – XVIII° Protection : ISMH (1975)
Propriétaires : Monsieur et Madame de Vaulchier
Visite : oui, sur rendez-vous
Dates et horaires : sur rendez-vous de 14h30 à 17h30 du lundi au samedi
Adresse : Château de la Matray-Route de Cosne-d’Allier-03210 Souvigny
Téléphone : 06 11 02 29 76
Courriel :
Site internet :

Souvigny - La Matray (Th. de Vaulchier)
Souvigny - La Matray (Th. de Vaulchier)
Souvigny - La Matray (Th. de Vaulchier)
Souvigny - La Matray (Th. de Vaulchier)

Situation

Souvigny est situé à 13 km à l’ouest de Moulins
La Matray est située à 1,2 km à l’ouest de Souvigny

Histoire

En 1386, Jean Seguin, trésorier et secrétaire du duc, possédait la seigneurie de La Materée, qu’il venait d’acquérir, et il obtint l’autorisation de faire fortifier son hôtel. Celui-ci avait été détruit pendant les guerres, car on craignait que l’ennemi ne l’occupât en 1361. En effet, “un Anglois grand aventurier qui s’appeloit Michelet la Guide, vint chevaucher de bois en bois, lui septième jusque à Souvigny, près des portes”. Les villes ducales étaient à la merci d’aventuriers de ce type, qui auraient pu s’emparer d’une maison forte et tenir un siège pendant plusieurs mois. En 1599, c’était le lieutenant général en la vice sénéchaussée du Bourbonnais, nommé Jean Boudet, écuyer, sieur du Mas et de La Materée. Lui succèda le receveur général des finances de Moulin, Jean Breuyllet. En 1738, Jean-Jacques Béraud était seigneur de La Materée. Louis-Pierre-François-Philippe de La Mothe, écuyer, et seigneur de La Materée en 1767, était gendarme de la garde du roi et gentilhomme servant de la reine. Il mourut en 1785 à l’hôpital général de Moulins.

Description
La construction actuelle de La Matray a remplacé l’ancienne maison forte. Elle est le résultat des travaux d’aménagement et d’agrandissement menés au cours XVIIe siècle. Le bâtiment principal, de plan rectangulaire à deux niveaux et combles perdus, reçoit deux bâtiments secondaires mais importants, en retour d’équerre, sur un plan en U. Une tour carrée située dans l’angle droit donne accès à une chapelle par un escalier en vis. L’ensemble est entouré de douves sèches et franchies par un pont dormant. Autour du château, un mur d’enceinte du XVIIème siècle délimite le terrain.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu” et M. et Mme de Vaulchier)

Les environs

Souvigny – La Prieurale à 1,2 km à l’est

Saint-Menoux – Eglise à 8 km au nord

Besson – Château de Fourchaud à 13 km au sud

Saint-Gérand de Vaux – Le château de Saint-Géran

Epoque :  XVI° – XVIII°- Protection : MH (1986)
Propriétaire : Privé
Visite : Non
Dates et horaires : 
Téléphone : 
Courriel : 
Site internet :

www.chateaudesaintgeran.fr
static.panoramio.com.storage.googleapis.com/photos
www.randos-allier.com/

Situation

Saint-Gérand de Vaux est à 24 km au sud de Moulins

Le château est à 1 km au sud du bourg

Histoire

Le château est le centre d’un fief connu depuis le XIV ème siècle. Après avoir appartenu à diverses familles, il entra dans les possessions des De La Guiche.Jean-François de la Guiche (1569-1632), le Maréchal de France et gouverneur du Bourbonnais exerça une sorte de mécénat artistique dont le parc fut largelent bénéficiaire.Sa descendance conserva le domaine jusque pendant la seconde moitié du XVIII ème, période à laquelle il changea souvent de main.L’édifice se présente comme un ensemble de bâtiments situés au milieu d’un parc clos d’un mur de 9 km de long. Un superbe portail d’ordre dorique à bossages, directement issu du Libro Straordinario de Serlio, permettait d’accéder à l’intérieur de la propriété. Le château comporte un corps de logis central avec deux ailes en retour. L’aile de gauche conserve un magnifique escalier à quatre volées droites. Le corps de bâtiment conserve encore aujourd’hui la “chambre de l’enlèvement”, où eu lieu le rapt du petits-fils du maréchal, Bernard de La Palice, dans la nuit du 16 août 1641 que sa tante voulait soustraire à un héritage qu’elle convoitait !

(source :” www.allier-hotels-restaurants.com “)

Autry-Issards – Le château du Plessis

Epoque :  XV° (1497)- Protection : ISMH ( 1928)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : château du Plessis 03210 Autry-Issards
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

www.allier-hotels-restaurants.com
www.ulmag.fr
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Situation

Autry-Issards se situe à 1è km à l’ouest de Moulins

Le château du Plessis se situe à 2,4 km au sud-est d’Autry-Issards

Histoire

Le Plessis appartenait sans doute aux seigneurs d’Issards, les de Laye, et échut à la famille de Murat par mariage en même temps que le fief voisin. Dans la seconde moitié du XVe siècle, leurs descendants prirent le nom du fief, en 1497 Jean Nicolas du Plessis fut autorisé par le duc Pierre II à faire fortifier sa maison ainsi qu’à y faire construire un colombier. Disposer d’un colombier est donc symbole de notoriété à la fin du XVe siècle. Vers 1520, il appartenait à un forézien venu faire une carrière au service du duc, Jacques Tavard, lieutenant général du baillage de Forez à Montbrison, maître des requètes en l’hôtel du duc de Bourbon, était devenu à cette époque, lieutenant de la châtellenie de Chantelle. Trente ans plus tard, ce fut un marchand, également maire de Moulins, Jean Aubery, voulant asseoir sa position sociale par l’achat d’une maison noble, qui en devint propriétaire. Jean d’Aubery, qui hérita du château, fut médecin du roi. A sa mort, en 1625, un inventaire décrivait assez la splendeur du château. Pendant la Révolution, le propriétaire était un avocat au présidial de Moulins, François Lomet, déjà seigneur du Lys à Bressolles et député à l’Assemblée constituante. Mais il fut taxé de lourdes “contributions volontaires”, accusé d’incivisme et arrêté en 1793. Le Plessis fut mis sous séquestre; François Lomet échappa à la guillotine et fut libéré à la mort de Robespierre. Il fut élu conseiller général de l’Allier, tout comme son fils Claude, aussi avocat et qui obtint des lettres d’anoblissement en 1815. La famille garda le Plessis jusqu’à la fin du siècle. En 1890, Le Plessis devint la propriété du docteur Petit. Sa descendance habite toujours le château.

Description
Le château, couvert d’un toit de tuile plate à deux croupes et bâti en pierre de taille (grès), a été entièrement construit d’un bloc en 1497. L’ensemble est caractérisé par un système défensif austère, peut-être en lien avec l’utilisation d’armes nouvelles. Au nord, une tour carrée aux petites pièces voûtées d’ogives comporte deux chemins de ronde intérieurs éclairés d’archères à trou central. Un glacis protège le bas des murs. Au sud, la tour d’escalier se termine par une pièce de défense : des mâchicoulis couverts sur consoles forment un chemin de ronde intérieur. S’y ajoutent de fausses couleuvrines dissuasives, des archères, de nombreux trous de visée de canonnières. Des contreforts ronds en forme d’échauguette protègent les angles du logis du tir des canons. De l’enceinte extérieure, il ne reste que les deux tours de défense qui flanquaient le pont-levis. Ce manifeste souci de défense s’allie au confort. Les chemins de ronde font office de latrines, les deux tours d’enceinte de pigeonnier et de chapelle. Toutes les cheminées, à hottes droites et de style gothique flamboyant, sont conservées. Elles étaient peintes à l’origine. En témoignent le blason plat autrefois peint d’une des cheminées du logis central, ainsi que les traces de pigment noir d’origine sur la cheminée de la tour d’escalier. Les Aubery ont fait placer une porte de fer d’un travail très soigné à l’étage de la tour carrée.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Autry-Issards – Eglise de la Sainte-Trinité à 2,4 km au nord-est

Souvigny – La Prieurale à 7,4 km à l’est

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 10 km au nord-ouest

Chatelperron – Le Château

Epoque :  XII° – XV°- Protection : ISMH (1929)
Propriétaire : privé
Visite : non
Adresse : château de Châtelperron 03220 Châtelperron
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

www.chateau-fort-manoir-chateau.eu
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Situation

Chatelperron est situé à 36 km au sud-ouest de Moulins.

Le château est dans le bourg

Histoire

L’église du XIIe siècle qui ferme au sud la cour du château présente un tympan garni d’un linteau en bâtière orné d’un agneau pascal derrière lequel s’élève une croix pattée, cette croix, symbole des Templiers, a fait penser que les premiers seigneurs de Châtelperron appartenaient à cet ordre militaire ou que le château était un de leurs établissements, sans que rien ne permette toutefois de le confirmer. Le premier détenteur connu est Guichard de Castro Jetri qui reconnaît, en 1132, tenir du seigneur de Beaujeu Chastel Perron et Chastel Morand. En 1215, le fils de Régnier de Chastel Perron, Étienne, s’avoue homme lige du seigneur de Bourbon. En 1220 un certain Vilhelmus de Castropetris est également seigneur de Saint-Léon, Lenax, Vaumas… Puis dès 1329, Châtelperron est rattaché à la terre de Jaligny par le mariage d’Isabeau de Châtelperron avec Robert Dauphin de Jaligny. Il demeurera dans la famille des seigneurs de Jaligny jusqu’au début du XVe siècle. En 1443, il est pendant quelques années seulement, la propriété de Claude Montaigu, Celui-ci le revendra pour neuf mille trois cents écus d’or vieil, à Jacques 1er de Chabannes, seigneur de La Palisse. À l’extinction de la branche des Chabannes, Châtelperron revient, comme l’ensemble de leurs biens, aux Tournon, puis en 1571 aux la Guiche. Ces derniers, endettés, vendent Châtelperron en 1682. Il sera revendu à nouveau en 1685 à Gabrielle de Minouchée. Ses héritiers conservèrent ce fief jusqu’en 1803, date à laquelle il est acquis par Jean Baptiste Collas.

Description
Bâti au sommet d’une éminence naturelle au XIIe siècle, le château fut presque entièrement refait au XVe siècle. Au début du XVIe siècle, Marie de Melun, veuve de Jacques II de Chabannes, s’y installe, où elle meurt en 1553. On attribue à cette période le percement de fenêtres supplémentaires sur la façade principale, et la peinture qui orne le linteau de la cheminée du premier étage, décorée aux armes des Chabannes. L’encadrement rectangulaire des fenêtres est orné de moulures ; les plus importantes sont refendues par des meneaux cruciformes. La grande salle conserve une cheminée du XVe siècle aux montants garnis de colonnettes ; un écu décore le centre du manteau orné de moulures. La chapelle, de style Renaissance, conserve des peintures sur la voûte en forme de coupole. Ce château servait de pied-à-terre à Jean II Le Bon. Au début du XXe siècle, le château était bureau de tabac, mercerie et magasin de cartes postales…

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Les environs

Chatelperron – Musée Préhistorma à 1 km au sud-est

Jaligny – Le château à 4,7 km au sud-ouest

Saint-Léon – Le panorama à Puy Saint-Ambroise à 7 km à l’ouest

Aubigny – Château du Reray

Epoque : XIX° – Protection : non
Propriétaire : Association ALEFPA
Visite : non
Adresse : I.M.E. Le Reray 03460 Aubigny
Téléphone : 04 70 47 06 00
Courriel :
Site internet :

maisonsaintpaul.over-blog.com
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maisonsaintpaul.over-blog.com
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Situation

Aubigny est situé à 20 km au nord-ouest de Moulins.

Le Reray est situé à 500 m au sud d’Aubigny.

Histoire

Histoire Le château actuel du Réray, doté d’une chapelle, est néo-gothique et date de 1884. Le pigeonnier rond et les communs, plus anciens, sont du XVII ème siècle. Le manoir antérieur fut détruit en 1883. Vers 1260, Jean Breschard,dit de Bressolles, fils de Raoul, auquel il est fait allusion dans la charte de franchises de Moulins, chevalier, était seigneur du Réray et avait épousé l’héritière du château de Toury, Catherine. Les sorts des châteaux du Réray à Aubigny et de Toury à Neuvy, restèrent longtemps liés. En 1374, Goussaut, dit de Toury et seigneur du Réray, fut un des 4 premiers membres de la nouvelle chambre ducale des Comptes. Il avait occupé la charge de maître des Eaux et Forêts du Bourbonnais, pour le compte du duc Jean 1er.

Après avoir appartenu aux Saconnyn, la seigneurie du Réray fut possédée, de 1630 à 1686 par les Culant, de la branche Langère-Saint-Marc d’Agonges. Au cours du XVII ème siècle, les Farjonel l’intégrèrent dans leur seigneurie d’Aubigny. Ce fut la seconde fille de Jean Baptiste Farjonel, Louise qui la porta par mariage à la familie de Neuchèze, avant qu’elle n’appartienne, à partir de 1776, aux Bonnay, puis aux Chavagnac qui la vendirent en 1887 au baron d’Aubigny. Ce dernier en fit don au diocèse de Moulins. En 1894, Mgr Dubourg, évêque de Moulins installa le petit séminaire dans les bâtiments neufs.
*de 1907 à 1909 : Le Réray est racheté par deux Chanoines,
*de 1909 à 1924 : Le Réray sert de maison de retraite pour les prêtres, *de 1924 à 1931 : Le Château est occupé par des Bénédictins de St WANDRILLE (Seine-Maritime)
*de 1931 à 1951 : Le diocèse de Moulins reprend possession du Réray et réouvre un petit séminaire,
*de 1951 à 1964 : Le Réray est de nouveau une maison de repos pour les prêtres âgés.
En 1964, le Réray est vendu une nouvelle fois. On entre alors dans la troisième période. Depuis 1964, le Réray a été un Etablissement Médico-Pédagogique puis un Etablissement Medico-Professionnel

Treteau – Château du Vieux Chambord

Epoque :  XIV°- Protection : MH (1972)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : Le Vieux Chambord 03220 Treteau
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Mapio.net
chateauhard - Skyrock.com
wikipédia

Situation

Treteau se situe à 31 km au sud-est de Moulins

Le Vieux Chambord est à 3,7 km au sud-est de Treteau

Histoire

Le château du Vieux Chambord, construit au XIVe siècle, est une ancienne forteresse aménagée en résidence d’habitation au XIXe siècle. C’est un exemple de l’architecture fortifiée dans le Bourbonnais. Il présente d’étonnantes similitudes avec le château-fort de Montessus situé sur la commune de Changy en Saône-et-Loire. Dans les deux châteaux, le principe architectural est le même : un donjon carré du XIVe siècle surmonté à ses angles d’échauguettes sur culots est accolé à un grand logis barlong comportant plusieurs niveaux. Au Vieux-Chambord, les échauguettes ont la particularité de posséder deux niveaux, ce qui est peu fréquent.

Il appartenait à la famille des Champropin de Chambord, puis est passé par alliance à la famille Devaulx, qui fut autorisée par Louis XVIII en 1815 à prendre le nom de Devaulx de Chambord.

(source :” Wikipédia”)

Les environs

Jaligny – Le chateau à 4,4 km au nord

Jaligny – La Maison Aquarium à 4,7 km au nord-est

Lapalisse – le château de La Palice à 15 km au sud