Ebreuil – Le Chatelard

Epoque : XII° – XVI° – XIX°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : Oui
Dates et horaires : été 2021 : le château du Châtelard est ouvert au public pour une visite extérieure gratuite le mois de juillet jusqu’au 18 août.
tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Adresse :
Téléphone : 06 74 02 16 18 (info La Montagne)
Courriel :
Site internet :

Ebreuil - Le Chatelard (www.allier-hotels-restaurants.com)
Ebreuil - Le Chatelard (wikipédia)
Ebreuil - Le Chatelard (www.allier-hotels-restaurants.com)
Ebreuil - Le Chatelard (www.allier-hotels-restaurants.com)
Ebreuil - Le Chatelard (www.allier-hotels-restaurants.com)
Ebreuil - Le Chatelard (lechatelard-a-ebreuil.weebly.com)
Ebreuil - Le Chatelard (www.allier-hotels-restaurants.com)

Actualités : Chatelard, toute une histoire (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Ebreuil - Le Chatelard (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Histoire

La forteresse du Châtelard remonte au XIIème siècle. Lors de la révolte de la Praguerie, en 1440, le roi de France Charles VII se rend en Auvergne et, de passage à Ebreuil, il réside au Châtelard pour la première fois.
Des trois enceintes de la forteresse ne subsistent que deux grosses tours rondes, un pigeonnier et un chemin de ronde.
En 1582, une chapelle est construite et une importante restauration est menée pour la partie centrale du château.
Depuis plus de 2 siècles, le Châtelard appartient à la même famille !

(source : lechatelard-a-ebreuil.weebly.com)

Les environs

Yzeure – chateau de Panloup

Epoque :  XIV° – XV° – XVI° – XVII° – Protection : ISMH (1947)
Propriétaire : Ville d’Yzeure
Visite : Accès libre des extérieurs toute l’année.
Dates et horaires :
Adresse : Château de Panloup Rue des Cladets 03400 Yzeure
Téléphone : 04 70 20 10 64 ou 06 61 94 14 65 ou 04 70 20 33 71
Courriel :
Site internet :ville-yzeure.com

Panloup (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Panloup (www.bonplanlocal.fr)
Panloup (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Panloup (Wikipédia)

Situation

Yzeure est situé à 1.7 km à l’est du centre ville de Moulins

Panloup est situé à 1.8 km au sud du centre d’Yzeure

Histoire

Une pierre sculptée du 12e ou 13e siècle, sise au-dessus de la porte de la chapelle et représentant un agneau pascal, pourrait laisser supposer que le domaine aurait été une ancienne possession des Templiers. Le château, d’époque Louis XIII, se compose d’un corps de bâtiment central, à rez-de-chaussée et étage sous comble, calé par deux autres corps de bâtiments couverts en pavillon, l’un au nord et l’autre au sud. Sur la façade Est, faisant saillie sur le bâtiment central, une construction rectangulaire flanquée d’une tour ronde qui, de même que l’autre tour lui faisant pendant, a sa partie supérieure couronnée par un campanile. Sur la façade nord, un fronton curviligne tronqué témoigne sans doute d’une ancienne porte. La maçonnerie de briques et de pierres et les toitures en tuiles plates contribuent au style régionaliste de l’ensemble.

Panloup, comme Mercy et La Tireuse, fut la résidence d’officiers moulinois, mais fut occupé sur une plus longue période. Le premier propriétaire de Panloup connu, fut Luis de Launay, médecin, en 1550, puis l’on trouve Jacques Bodinat, avocat en parlement vers 1639 et fils François, lieutenant en la châtellenie de Bessav et Pougny. Son fils François, gendarme du Roi, devint sieur de la motte d’Arizolles, et était qualifié d’écuyer. Pierre Maquin, sieur de Panloup, de la La Ronde et autres lieux, en 1684, mérite d’être mentionné : l’assemblée des propriétaires fonciers de la paroisse d’Yzeure l’élut, le 3 février 1709, syndic responsable des réparations projetées au clocher, au chapiteau et la cloture du cimetière de la paroisse. Il refusa cette charge le 5 février, arguant qu’il était âgé de 75 ans, était infirme et possédait un privilège d’officier militaire. Au XVIIIe siècle, Panloup appartenait aux Roy: Gilbert Roy, écuyer, était en 1722 également sieur de bouchaine et de La Brosse. Un acte daté du 27 août 1753 passé à Chevagnes, nous apprend que Joseph, chevalier, seigneur de Panloup, qui était capitaine de grenadiers du roi au régiment de Cambis, épousa Marie Anne Batissier, fille du défunt seigneur de Montchenin.

(source :”www2.culture.gouv.fr” et “www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Yzeure – Eglise Saint-Pierre 1.8 à km au nord

Moulins – Le Palais Ducal à 2.8 km au nord-ouest

Moulins -Le CNCS (musée du costume) à 4 km à l’ouest

Vicq – Château de La Mothe

Epoque :  XII°-XV°-XVIII°- Protection : MH (1945)
Propriétaire : privé
Visite : oui
Dates et horaires : Pendant la période estivale, tous les jours, sauf le matin, de la deuxième semaine de mai au 15 octobre, hors période les visites seront sur rendez-vous Uniquement pour des groupes.
Horaires Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi, Dimanche :
1) 15 h à 16 h 30
2) 16h 30 à 18 h
Il n’y a pas de visite le matin
Adresse : Château de la Mothe – 9, rue Saint Bonnet de Rochefort
03450 Vicq
Téléphone : 04.70.32.36.03 – Port : 06.27.84.56.43
Courriel : contact@lechateaudelamothe.fr
Site internet : chateaudelamothedevicq.com

La Mothe (Wikipédia)
La Mothe - Vue aérienne (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Mothe - Les douves (www.chateaudelamothedevicq.com)
La Mothe (Mapio.net)
La Mothe (www.chateaudelamothedevicq.com)
La Mothe (mapio.net)

Situation

Vicq est situé à 32 km à l’ouest de Vichy

Le Château de la Mothe est situé dans Vicq

Histoire

Ancienne motte castrale sur pilotis de bois entourés de douves en eau vive, reconstruite au XVème siècle. Puis transformée au XVIIIème siècle, pour le plus de confort. Malheureusement la révolution est passée par là, les tours du château ainsi que la poterne, ont été réduites de deux étages et toutes les traces de féodalité effacées.

Il fut l’un des fiefs d’un monumental château auvergnat, portant le nom de la rivière qui borde son territoire.

Le premier château à « motte de Vic » était probablement installé sur une motte qu’occupe aujourd’hui le château construit fin du XIVème siècle, début XVème siècle – Certainement en bois, monté sur pilotis, entouré de douves ainsi que d’une palissade en bois, protégeant les fermes de la seigneurie.

Les premiers seigneurs connus portaient le nom de VICQ ou VIC.

En 1300, la seigneurie de VICQ, donc de la Motte, appartenait à Etienne de Vicq.

Nous avons peu d’informations entre 1350 et 1449, date à laquelle le château est la propriété de la Famille d’ARSON (d’ARÇON) . Il prendra alors le nom de la MOTTE D’ARSON.
Louis d’Arçon était un familier de la cour de Chantelle où son beau-père Gilbert de Chauvigny avait des fonctions importantes et jouissait de la confiance d’Anne de Beaujeu, il fut son fondé de pouvoir, dans l’acquisition des terres qu’elle faisait.

Avec l’appuie de son beau-père il obtient la charge de capitaine de Lay en Beaujolais, cette nomination est datée de Chantelle, le 27 août 1516. Louis d’Arçon semble avoir été un grand bâtisseur, car un plus de la construction du château, il fit édifier la chapelle carrée qui se trouve dans l’église de Vicq, à gauche du chœur. Cette chapelle primitivement de la même forme que celle de droite, s’étant écroulée, il la fit reconstruire dans la forme carrée où elle est aujourd’hui, et creuser en dessous un caveau sépultural qui existe encore, elle devint la chapelle du château et fut dédiée à la Vierge Marie patronne de la châtelaine.

Le 31 août 1632, la Mothe d’Arçon, le Luth et Mazières sont adjugés à Messire Antoine Montrognon de Salvert.

Les seigneurs de Salvert cherchaient des emplois à la cour de Versailles et épousaient des étrangères au pays. Aussi au beau milieu du XVIIIe siècle, ils ne font que de rares apparitions à Vicq.

François de Salvert né en 1675, fut reçu Ecuyer Cavalcadour le 11
mars 1689 de Madame la Dauphine, il avait la surveillance des chevaux, des écuries et de tous les équipages et l’accompagnait dans ses déplacements d’apparat, ensuite Page du Roi dans la Grande Ecurie, en avril 1690, sous le commandement du Comte d’Armagnac, Grand Ecuyer de France, puis en 1743, Premier Ecuyer de la Grande Ecurie du Roi.

Vers 1720, Claude de Salvert et sa femme étaient venus s’installer à Vicq. Le château manquait d’élégance et de confort, ils firent des transformations au goût du jour dans le principal corps de logis.

En novembre 1788, le château de la Mothe d’Arçon, du Lut et des Fossés, furent vendus à Madame Antoinette de la Chaussée, veuve de Monsieur Claude-Joseph La Feuillaud, qui appartenait à une riche famille du Bourbonnais, dont les membres résidaient surtout dans la châtellenie de Chantelle.

Elle s’y trouvait en 1794, lorsque le citoyen Cariol, aîné, fut chargé, par un arrêté du Directoire du district de Gannat, en date du 6 Floréal an II, de visiter les châteaux du district susceptibles d’être démolis, en entier ou en partie.

Pendant 80 ans, il servit de logement à des métayers et Dieu sait de quelle façon il fut traité. Loin de panser les plaies que la visite du citoyen Cariol lui avait fait subir, la négligence des locataires ne fit que de les aggraver et leur séjour lui fut plus nuisible que la Révolution.

Il fut revendu en 1919 à Monsieur Imbert et surtout son fils Emile Imbert, qui ont eu à cœur de nettoyer et de consolider cette vieille demeure et la font classer dans sa totalité au titre des Monuments Historique en novembre 1945.

A ce jour, nous nous efforçons de lui redonner son aspect d’antan et de le faire revivre sur le thème « La vie au quotidien du Seigneur de Vicq au XVe siècle » avec des salles animées de mannequins vêtus de façon la plus proche de la réalité de l’époque.

Nous espérons que vous passerez un agréable moment en leur compagnie et que les générations futures ne les oublieront pas et continueront à compléter et embellir ce magnifique château qui a connu tant d’importants personnages et qui garde dans ces pierres quelques mystères à éclaircir et peut-être de trouver le trésor caché dans un lieu bien secret.

Architecture 

Le château de Mothe de Vicq à gardé jusqu’à nos jours son caractère authentique.

Il est difficile de connaître exactement la date de sa première construction. A l’origine, s’était une motte castrale, c’est à dire une tour en bois, montée sur des piliers de bois, (plus exactement des troncs que l’on enfonçait profond dans la terre placés en rond ou en carré. Il était fait une assise en pierre, à l’intérieur de ces piliers, afin de permettre de monter au dessus l’édifice).

Il a été rebâti en pierre sur ces bases et remanié par les seigneurs de l’époque. Quand la famille d’Arçon est devenu propriétaire de ce château, il a été modernisé vers l’an 1449.

Ce château était un château défensif, avec de larges et profondes douves en eau vive (3 mètres de profondeur), alimentées parla rivière, la Veauce, ainsi qu’une source qui coule à l’intérieur des ces douves. En 1611, le pont-levis existait encore, il a était retiré par les seigneurs habitant le château pour plus de commodités.

Le château était protégé par une double enceinte de mur, nous avons encore une partie de ces murs d’enceinte.

Passé la Tour de garde, nous accédons à une cour intérieure pavée en galets de rivière. La galerie à pans de bois possédait sur ses piliers les armoires des anciens seigneurs, ceux-ci ont été supprimés en 1794, préventivement par la propriétaire de l’époque, avant le passage du commissaire révolutionnaire chargé de détruire toutes traces de féodalité. Cette galerie était à l’origine fermée, qui permettait le passage, afin d’accéder aux logements de la tour d’angle ainsi qu’au logement au dessus de la boulangerie.

Le commissaire révolutionnaire à fait démolir toutes les tours du château, de plus de deux étages, afin qu’il devienne une maison d’habitation et non plus un château d’attaque ou de défense.

Le château a conservé malgré tout cela, sa boulangerie, ses anciennes cuisine, son potager (l’ancêtre de la cuisinière de nos grand-mères), son oratoire etc…

(source :”www.chateaudelamothedevicq.com”)

Saligny sur Roudon – Le château

Epoque :  XIV° – XV° – XVI° – XVII° – XIX° Protection :ISMH (2008)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Bartillat
Visite : oui
Dates et horaires : Accès libre le long des douves toute l’année. Visite guidée du 1er juillet au 31 août du lundi au samedi de 14h à 18h sur rendez-vous.
Adresse : Le Château 03470 Saligny sur Roudon
Téléphone : 04 70 42 21 32
Courriel :
Site internet :

Saligny sur Roudon (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - Les fenêtres renaissances (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - Le porche (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - le portail (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - les douves (www.randos-allier.com)

Situation

Saligny sur Roudon est situé à 39 km à l’ouest de Moulins

Le château est situé à la sortie nord du bourg

Histoire

Le château comporte un donjon du XIVe siècle, un corps de logis du XVesiècle surmonté de lucarnes Renaissance, lui-même flanqué d’une tour et d’une tourelle d’escalier et d’adjonctions du début du XVIIe siècle. La façade sur cour résulte d’un élargissement du début du XVIIe siècle, en avant de la façade gothique, les baies sont encore visibles à l’intérieur. Le pavillon d’entrée conserve les passages des bras du pont levis, et est suivi à l’est par un logis du XVIIe. Au nord, prolongeant le corps de bâtiment principal, se situe le bâtiment des communs datant de 1604. L’ensemble des bâtiments dessine un fer à cheval autour de la cour intérieure. Les couronnements de la tour sud ouest et de la tourelle d’escalier sur cour ont été modifiés à l’époque moderne. A l’intérieur, présence d’une cheminée gothique et d’une cheminée Renaissance. Une fois franchi le pont qui enjambe les douves en eau, le regard se porte sur la partie la plus ancienne, la tour des Lourdins qui date des XIVe-XXe siècles. enêtres, lucarnes Renaissance ornent la façade donnant sur les douves. Saligny est un ancien fief qui paraît avoir appartenu à une famille éponyme, leur héritière épousa Hugues de Chastel, seigneur de Randan, que l’on voit en 1249 recueillir l’hommage lige d’Archambaud du Tremblay sur “une dîme et un cens” a la mesure de Dompierre, et leur petit-fils, Jean, prit le surnom de Lourdin. Les seigneurs de Saligny étaient également seigneurs de La Motte Saint Jean, en Bourgogne. En 1503, c’est l’écuyer Lourdin de Saligny, qui fait aveu à la duchesse de Bourbon de “son chastel le Salligny, mothe, fossé, maison, grange, coulombier, rentes, tailles et corvées.” Marc Lourdin de Coligny-Saligny, né en 1524, fut responsable d’une partie des travaux d’agrandissement de la forteresse médiévale. Son fils continua son action, en compagnie de sa femme, set#339;ur du maréchal de la Guiche. Le château demeura dans la famille jusqu’en 1756, date à laquelle il fut vendu à l’un des quatre frères Paris. Après diverses mutations, il entra en 1834 dans la famille Collas et appartient aujourd’hui aux d’Huriel de Bartillat.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Beaune d’Allier – Château de Sallebrune

Epoque :  XIII°-XVII° Protection : ISMH (1992)
Propriétaire : Jean Paul & Claudette Pelletier
Visite : oui
Dates et horaires : Visite libre des extérieurs toute l’année. Ouvert du 2 avril au 1er novembre de 14h à 19h les week-ends et vacances scolaires. Sur rendez-vous toute l’année. Fermé les mardis
Adresse : Sallebrune 03390 Beaune d’allier
Téléphone : 04.70.64.50.84 – 04 70 64 50 80
Courriel : Claudette.pelletier@orange.fr
Site internet : chateau-de-sallebrune.com

Sallebrune (www.chambres-hotes.fr)
Sallebrune (vivreacossaye.blogspot.fr)
Sallebrune (vivreacossaye.blogspot.fr)
Sallebrune (www.chateau-de-sallebrune.com)

Situation

Beaune d’Allier est situé à 30 km au sud-est de Montluçon

Sallebrune est situé à 3 km au sud de Beaune d’Allier

Histoire

Le Château de Sallebrune se situe sur l’ancienne voie romaine qui reliait Chantelle a Néris en « traversant » l’étang de Rivalais, Les Bayets…

Le triangle: Sallebrune – la Croix de Sallebrune – Lériers, marquent le tour d’un petit plateau (ancien oppidum ?) à 520 m d’altitude, bien intégré dans un beau site dominant avec de vastes vues (vues du cote de l’Auvergne: la forêt des Colettes, le Puy de Dôme et le Puy de Sancy).

Comme verrou naturel de ce plateau: La Motte de Sallebrune est restée très bien conservée avec son fossé en eau de grand diamètre, aménagée sur un site primitif gallo-romain.

Sallebrune fut autrefois d’Auvergne, la frontière avec le Bourbonnais passant un peu plus au nord, au lieu-dit: Lorraine (commune de Beaune d’Allier).

A l’abandon de cette motte, fut construit 1er Château de Sallebrune, forteresse plus vaste en pierre, a 200 In de la motte délaissée. C’est un exemple d’occupation pérenne d’un lieu stratégique sur deux millénaires. Le Château de Sallebrune est une forteresse que Nicolay désigna « Chastel—Fort » en 1569.

Occupants du Chateau de sallebrune

– La Noble Famille de Beaucaire (branche ainée) y séjourna jusqu’en 1640.

– La Noble Famille de Bressolles jusqu’en 1688.

– Jean Debouis, étonnant personnage, marchand—fermier, qui sut parvenir au faite de la fortune. 11 fit reconstruire 1e corps d’habitation principale du chateau de 1688 a 1693 dans le style Louis XIII (jamais terminé) en conservant son Donjon: large et haute tour ronde avec encorbellement de mâchicoulis, et ultérieurement d’un haut toit pointu: architecture typique de la Renaissance en Bourbonnais (aujourd’hui a reconstruire comme il était encore en 1980).

– La Famille de Collason: de l’Empire jusqu’en 1903.

– La Famille Perrin, dont les nombreux malheurs a partir de 1913, entraine-rent peu a peu la ruine de la propriété.

– Les Propriétaires actuels, depuis 197 9, lancérent de grands travaux, hélas tous entachés de graves malfacons en cascade, qui les obligent a tout faire refaire, petit a petit, compte tenu des couts.

Huriel – Donjon de La Toque

Epoque :  XII°- XIII° – XIV° – XVI° Protection : MH (1886)
Propriétaire : Commune d’Huriel
Visite : Oui
Dates et horaires : Ouvert du 1er juillet au 31 août les lundis, mercredis, vendredis, samedis et dimanches de 14h à 18h : départ des visites toutes les heures, dernier à 17h. En dehors de cette période, accès à la terrasse panoramique en demandant les clés au PIT.
Ouvert du 1er juin au 30 septembre :
– en juin et septembre de 15h à 18h les week-ends,
– du 1er juillet au 31 août de 14h à 18h. Fermé les mardis et jeudis. 
Adresse :Donjon de la Toque 6 place de la Toque 03380 HURIEL
Téléphone : 04 70 28 94 91 (Point Info Tourisme)  04 70 02 04 10
Courriel : hurielanimation@orange.fr
Site internet : mairie-huriel.fr

Huriel - La Toque (®Bernard Duplaix)
La Toque (Wikipédia)
Huriel - La Toque (®Bernard Duplaix)
Huriel - La Toque (®Bernard Duplaix)
La Toque (www.allier-auvergne-tourisme.com)
la Toque - détail (www.richesheures.net)
Le donjon de la Toque lorsqu'il était coiffé début 20è siècle (www.mairie-huriel.fr)
Vue aérienne d 'Huriel (ekladata.com)

Article dans Reflets d'Allier sept-oct. 2023 : Un donjon fortifié

Situation

Huriel est situé à 13 km au nord ouest de Montluçon.

La Toque est située dans Huriel.

Histoire

Plus connu sous le nom populaire de « la Toque », ceci en raison de son ancienne toiture en forme de toque pointue, le donjon d’Huriel est un des rares donjons quadrangulaires français du début du XIIème siècle encore visibles aujourd’hui, au même titre que les donjons de Montrichard, Beaugency, ou bien encore Loches.

Description
Le donjon d’Huriel était primitivement un édifice de défense lorsque le seigneur d’Huriel ordonna sa construction au XIIe siècle. Plusieurs campagnes d’édification ont été nécessaires pour ce château. Cette bâtisse, qui culminait à 33 mètres lorsqu’elle était encore coiffée de son toit à quatre pans (1903), est un rectangle de 10 mètres sur 12 environ. La terrasse actuelle offre une vue panoramique allant des Combrailles à la région montluçonnaise.

Le visage que revêt aujourd’hui le donjon résulte de diverses restaurations, en particulier celle de 1900.

En accédant aux étages par l’escalier en vis de 1903, nous pouvons découvrir de grandes salles, rendues habitables au XVIe siècle par le percement de fenêtres à meneaux ainsi que la construction de cheminées.
Les baies en plein cintre et en arc brisé, quant à elles, témoignent d’un passé plus rude, puisque ces ouvertures permettaient aux soldats d’accéder à une galerie de bois d’où s’effectuait la défense. Ce système défensif appelé « hourd » présentait des meurtrières percées dans les parois de bois, par lesquelles les soldats tiraient pour attaquer l’ennemi.

Au fur et à mesure des années, et des changements de propriétaires, l’enceinte et les dépendances du Château seront laissées à l’abandon, se ruinant peu à peu. A partir de 1779, jusqu’en 1845, les fossés seront comblés, en raison des fièvres mortelles qu’ils entraînent.

La commune achètera ce qui reste de l’ensemble en 1879, le Donjon est classé Monument Historique dès 1885. En 1903, les travaux de restauration verront disparaître le toit à quatre pans (son entretien étant de loin trop conséquent), remplacé par une terrasse, et la construction d’une tourelle d’escalier au nord pour permettre un meilleur accès aux salles.

La Tour Tronquée
L’une des deux tourelles rondes est ouverte au public depuis l’été 2009. Cette tour autrefois tronquée et à moitié détruite, a été restaurée récemment

(source :”www.mairie-huriel.fr”)

Besson – Château de Fourchaud

Epoque :  XIII° –  XIV°-XVI°- Protection : MH (1932)
Propriétaire : Charles-Henri de Lobkowicz
Visite : oui
Dates et horaires : se renseigner à : Association « Présence Bourbon» – sauvegarde du Chateau de Fourchaud
Adresse : Chateau de Bostz 03210 Besson
Téléphone : 06 80 95 24 03
Courriel : presencebourbon@gmail.com
Site internet :presence-bourbon.com

Situation

Besson est situé à 14 km au sud de Moulins
Le château de Fourchaud est situé à 2 km au sud de Besson

Histoire

Le nom Fourchaud semble provenir de « Fourche », puisque c’est là que se séparait la route gallo-romaine qui venait de Bourges et allait soit à Lyon, soit à Clermont-Ferrand. Les premières traces du château datent de 1351, où Jean Mareschal fait aveu de ses terres et de son château. Péronnelle de Cieux, veuve de Jean Mareschal, possède le château dans un acte de 1470. La famille Mareschal est toujours présente en 1560 puisque c’est Claude Mareschal (épouse de messire Antoine Pungsat, chevalier de l’ordre du roi et capitaine de 50 hommes d’armes des ordonnances du roi) qui le possède.

Au début du XVIIe siècle, les Mareschal cèdent la place aux Hugon. Pierre Hugon, écuyer, était en 1625 sieur de Fourchaud, Givry, le Breuil et la Fouresthile. Sa femme est inhumée dans l’église de Besson. Ses descendants possèdent encore le château en 1741. En 1775, le marquis de Tilly, seigneur de Bostz, devient aussi seigneur de Fourchaud.

Le château appartient aujourd’hui aux descendants des Bourbon-Parme, lointains héritiers de la famille Roussel de Tilly. Il est laissé depuis plus d’un demi-siècle dans un état de quasi-abandon, ce qui fait craindre qu’il ne suive le sort du château de Rochefort, à quelques kilomètres de là, voué aux pillages et à l’altération du temps.

La courtine ouest et la tour ronde ont été classés au titre des monuments historiques le 30 mai 19321.

Le jardin est inventorié 2 dans le cadre d’une démarche tendant à lui accorder le label de jardin remarquable.

Architecture

Le château de Fourchaud, constitué d’un donjon et d’une basse-cour, vestiges massifs des XIVe et XVe siècles, surplombe le Bourbonnais. La porte primitive, qui était défendue par un pont-levis, est toujours présente dans la courtine ouest. Le logis comporte deux étages composés chacun de deux pièces, situés sur un rez-de-chaussée et des caves voûtées.

Situé dans un creux, il borde le ruisseau de Fourchaud et était autrefois entouré de douves sèches, probablement comblées au XVIIIe siècle. Les douves en eau qui entouraient le mur jardin en contrebas étaient encore bien visibles au début du siècle.

Le Petit Fourchaud, à moins de 100 mètres du Grand Fourchaud, est un donjon à colombages dont la haute toiture percée de toutes parts laisse envisager un triste sort. La situation très proche de ces deux donjons massifs et caractéristiques du Bourbonnais serait due, au XVIe siècle, à deux frères qui, à la suite d’une dispute, auraient voulu se séparer. Une raison plus logique est que la présence du Petit Fourchaud sur un piton rocheux plutôt élevé en fait une tour de guet qui devait communiquer autrefois avec la tour du couvent de Besson (disparue) et le château de Rochefort.

(source : “Wikipédia”)

Les environs

Besson – Eglise Saint-Martin à 2 km au nord

Souvigny – la Prieurale à 12 km au nord

Besson – Château du Vieux Bostz  à 4 km à l’ouest

Villeneuve sur Allier – Le chateau du Riau

Epoque :  XV°-XVI°-XVII°- Protection : MH (1943)
Propriétaire : Monsieur et Madame Durye
Visite : Oui
Dates et horaires : Consulter le site du château
Sur réservation pour les groupes à partir de 10 personnes, toute l’année.
Adresse : Château du Riau 03460 Villeneuve sur Allier
Téléphone : 04 70 43 34 47 / 06 81 66 59 74
Courriel : chateau.du.riau@gmail.com
Site internet : Chateau du Riau

Page Facebook : Château du Riau
Vidéo : Le Riau

Villeneuve sur A. Le Riau

Situation

Villeneuve est situé à 13 km au nord de Moulins

Le château du Riau est situé à 2.8 km à l’est du bourg

Histoire

Situé à la frontière du Bourbonnais, du Nivernais et du Berry, au nord de la région Auvergne, le château du Riau est classé Monument Historique dès 1943. Il forme un ensemble harmonieux des XV, XVI, et XVIIème siècles.

Construit sur une motte féodale, le Riau est doté d’une enceinte fortifiée complète et entouré de douves en eaux vives. On accède à la cour du château par un pont levis et une imposante tour d’entrée flanquée de deux tourelles. Les communs et la tour- pigeonnier achèvent de fermer l’ensemble, protégeant ainsi en arrière- plan, le logis aux façades classiques.

En dehors de l’enceinte, témoin de l’importance de la seigneurie du Riau, se dresse une grange, bâtiment exceptionnel construit dans la seconde moitié du XVIème siècle, fleuron du château et des granges dîxmières de cette époque en France. Le charpentier, Nicolas Roger signa son œuvre en 1584.

Toute l’histoire du fief est contenue dans les terriers du château conservés ici depuis 1308. Le Riau appartiendra successivement à Pierre de Puichevalin (1300), aux Breschard, à Guy de La Perrine (1435), à Guillaume du Val (1456) puis enfin aux Popillon de 1480 à 1700. Les Charry, puissante famille Nivernaise le gardèrent jusqu’en 1800. En 1826 il deviendra la propriété des Le Roy de Chavigny , puis des Durye leurs descendants qui viennent aussi des Popillon.

Les guerres étrangères ou civiles, les révolutions et le temps, non plus que ses possesseurs n’ont eu l’audace de le détruire ni les moyens de le transformer.

Sous ses toits errent encore les fantômes de Pierre Popillon, Chancellier du Bourbonnais et de son maître et ami Charles de Bourbon, connétable de France, héros malheureux de la liberté Bourbonnaise. Là aussi passent encore les ombres d’Anne La Grande, Duchesse du Bourbonnais et d’Auvergne, de l’Amiral de Charry et de son célèbre visiteur anglais Arthur Young qui, dans ses voyages en France, décrivit le Riau avec admiration en 1789, enfin de Pierre Le Roy de Chavigny, Préfet de l’Allier, qui l’acheta en 1826.

(source :” www.chateau-du-riau.com”)

Saint-Pourçain sur Besbre – Thoury

Epoque : XV°- Protection : ISMH (1928)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Conny
Visite : oui, les extérieures
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone : 04 70 42 03 95
Courriel :
Site internet :

Thoury (France-voyage)

Actualités : Une forteresse de légende (La Montagne 20 août 2012)

Saint-Pourçain sur Besbre - Thoury (La Montagne 20 août 2012)

Situation

Saint Pourçain sur Besbre est situé à 28 km au sud-est de Moulins
Le château de Thoury est situé à 600 m au nord du bourg

Histoire

Construction féodale, présentant l’aspect d’une enceinte fortifiée. L’origine de ce plan pourrait provenir d’une ancienne motte féodale fossoyée, entourée de palissades qui furent, ultérieurement remplacées par un mur. Des constructions habitables seraient venues s’appuyer sur l’enceinte. Visite libre du parc de ce château des XIIe, XVe et XVIe siècles. Dans son écrin de bois et de pelouses, il offre la forme d’un pentagone irrégulier flanqué de cinq tours d’angles variés. Les enceintes et chemins de ronde sont intacts.
Depuis toujours propriété des seigneurs de Thoury sur Besbre, il faut savoir que dès le XIIe siècle, une fortification surveillait déjà la circulation le long de la rivière : elle fut construite par les seigneurs de Thoury, d’où son nom, et formait la seigneurie de Thoury sur Besbre. Le premier seigneur de Thoury dont on ait connaissance est Rodolphe de Thoury, chevalier, cité en 1164 dans une bulle du pape Alexandre III pour une donation a l’abbaye de Sept Fons.
Il serait selon la tradition, l’un des premiers seigneurs du Bourbonnais participant à une croisade. Goussaut de Thoury, son descendant, fit d’ailleurs enfermer dans le château son ennemi personnel, Renaud de la Motte, en 1336. Durant la guerre de Cent Ans, de nombreux soudards ont reculé devant cette forteresse aux murs épais. Début du XVe siècle, le château passa par mariage de Guicharde de Thoury, dame dudit lieu, à Jean de l’Espinasse, l’édifice connaît alors beaucoup de remaniements architecturaux. En 1501 Jean de l’Espinasse vendit Thoury à Charles Sorel, seigneur de Saint Gérand de Vaux et neveu d’Agnès Sorel, maîtresse du roi Charles VII. Il y a alors coseigneurie jusqu’en 1503. À cette époque, une galerie à l’italienne est élevée. Marguerite Sorel, fille de Charles Sorel, apporta cette terre à son mari, Bertrand de Rollat, en 1542. Une centaine d’années plus tard, en 1636, Pierre Roussaut, seigneur de la Chasseigne, acquit Thoury.
Puis il passa successivement par alliance à Philippe de Brinon en 1653, auquel succéda son fils, et en 1715, à Jean-François Valette de Rochevert. Celui-ci vendit le château en 1751 à Clément Conny, cette famille fut anoblie en 1767 et acquit le rang de vicomte en 1816.
La famille est toujours propriétaire du château aujourd’hui. Très belle demeure, bien entretenue, à voir absolument.

Lapalisse – Château de la Palice

Epoque : XI° – XII° – XVI° Protection : MH (1999)
Propriétaire : Monsieur de Chabannes
Visite : oui
Dates et horaires : Visites guidées du château du mercredi au lundi de 9h à 12h et de 14h à 18h du 1er avril au 1er novembre.
Visite libre du parc du mercredi au lundi de 9h à 12h et de 14h à 18h du 1er avril au 1er novembre
Adresse :
Téléphone : 04.70.99.37.58.
Courriel : contact@lapalissetourisme.com
Site internet : lapalisse.tourisme.com

Site internet : Famille de Chabannes

Situation

Lapalisse est située à 24 km au nord-est de Vichy.
Le château est dans le bourg.

Histoire

XIIIe siècle
Le château et la seigneurie de la Palice appartenaient en 1230 à Roger de la Palice, damoiseau.
En 1257 le château était possédé par Guillaume de la Palice, époux d’Arembord de Chazeul.
En 1293 le seigneur en était Pierre de la Palice. Sa veuve, Isabeau de Ternant, se remaria avec Philippe de Malleval, chevalier. Il fit hommage, en 1300, du château et de la haute et basse justice sur les paroisses de Lubier, Bussoles, Barrais, Trézelles, Varennes-sur-Tèches, Loddes, Ande-la-Roche, Droiturier, Saint-Prix, Le Breuil et Billezois, à Robert de France, comte de Clermont, seigneur de Bourbon depuis son mariage avec Béatrice, dame de Bourbon.

XVe siècle
La seigneurie passa ensuite à Marguerite de l’Espinasse, à Jeanne de Chastillon, puis, en 1429 à Charles de Bourbon ; gérant le duché en l’absence de son père, fait prisonnier à la bataille d’Azincourt, le 18 mars 1430 il céda le château et la châtellenie de la Palice à Jacques Ier de Chabannes de La Palice, conseiller et chambellan du roi Charles VII.

C’est probablement Jacques Ier de Chabannes qui entreprit la construction de la chapelle Saint-Léger avant sa mort intervenue quelques mois après avoir été blessé à la bataille de Castillon, en 1453. Il avait prévu de fonder six prébendes, dont l’acte ne fut signé que le 27 octobre 1461 au château par sa veuve Anne de Feugerolles ou de Lavieu, Geoffroy de Chabannes, seigneur de la Palice, Antoine de Chabannes, son frère, et Anthoine de Balsac, abbé de l’abbaye de Savigny. Les tombeaux de Jacques Ier de Chabannes et son épouse, Anne de Lavieu, y ont été élevés en 1470 par Geoffroy de Chabannes.

La chapelle a été construite contre la courtine sud et lui sert de mur gouttereau, implantation qui annonçait l’abandon de la fonction défensive du château, qui va s’affirmer à la Renaissance.

XVIe siècle
Son petit-fils Jacques II de Chabannes de La Palice, maréchal de France, marié en seconde noce à Marie de Melun, fit construire au début du XVIe siècle l’aile renaissance en briques roses, qui allie la sobriété à l’élégance. Elle remplaçait ainsi la muraille qui reliait le château-fort à la chapelle de style gothique.
C’est du château de la Palice que le connétable de Bourbon va prendre la fuite en 1523.
Jacques II de Chabannes est tué à la bataille de Pavie, en 1525 ; son fils, Charles, l’est au siège de Metz en 1552 sans descendance mâle.
En 1564, sa fille aînée, Éléonore se maria avec Just de Tournon, comte de Roussillon, ambassadeur à Rome, qui mourut en 1570, et se remaria en 1571 avec Philibert de la Guiche, seigneur de Saint-Géran, grand maître de l’artillerie de France. Elle mourut à Jaligny en 1595.
De son premier mariage, elle avait eu deux filles, l’aînée mourut en 1592. La seconde, Anne de Tournon épousa en 1595, Jean-François de La Guiche, maréchal de France, gouverneur du Bourbonnais faisant ainsi entrer la seigneurie dans la famille de La Guiche de Saint-Géran. Elle mourut en 1614 et son époux en 1632. C’est dans cette période que les fortifications féodales furent détruites en grande partie, que l’on créa un parc « à la française » et que l’intérieur du château fut remanié.

XVIIe siècle
Le fils du maréchal, Claude Maximilien de la Guiche, comte de Saint-Géran, épouse en 1619 Suzanne de Longaunay dont il eut un fils, Bernard, en 1641 ; l’enfant fut enlevé pendant les couches par des parents qui voulaient s’approprier les biens des comtes de Saint-Géran et qui contestaient la légitimité de sa naissance, car il était né 21 ans après le mariage ; retrouvé neuf ans après, il s’ensuivit seize années de procédures et quinze arrêts avant que Bernard de la Guiche fut reconnu légitime héritier des noms et biens de la maison de La Guiche en 1666. Son père était mort en 1659.
En septembre 1677, Madame de Sévigné vint visiter au château son amie, née Françoise de Warignies, qu’elle avait surnommée « la bonne Saint-Géran ».
Le comte de Saint-Géran mourut à Paris en 1695, laissant une fille unique qui se fit religieuse en 1713, et qui, avant d’entrer dans les ordres, avait donné son patrimoine à sa cousine Anne Geneviève de Lévis, mariée à Hercule Mériadec, prince de Rohan-Soubise, qui le 14 mars 1715 vendit le château à messire Gilles Brunet d’Évry, conseiller du roi, intendant de la généralité de Moulins.

XVIIIe siècle
En 1724, par lettres patentes royales, les seigneuries et terres de la Palice, Montmorillon, les Bouchaines et Droiturier furent érigées pour Brunet d’Évry en marquisat.
Ce dernier vendit en 1731 la terre et le château de la Palice à François-Antoine de Chabannes, comte de Chabannes-Pionsat, mort sans postérité ; sa seconde épouse devenue veuve se remaria avec le comte de Narbonne (-Pelet ?) qui périt sur l’échafaud en 1793 à l’âge de 71 ans ; par testament, celui-ci avait légué ses biens à son neveu Jean-Frédéric de Chabannes (1762-1836), marquis de Curton, comte de Rochefort, seigneur de Madic, qui prit le titre de marquis de Chabannes-La Palice. Il fut député suppléant de la Noblesse de la sénéchaussée de Moulins aux États Généraux de 1789.
Ce dernier ayant émigré fin 1789 à Naples, puis à Smyrne en 1790, effectua vers 1791 des missions pour le comte d’Artois à Londres et se remaria en 1797 en Turquie avec Anna van Lennep (1765-1839), fille du chef de la factorerie hollandaise de Smyrne et consul général des Pays-Bas en Anatolie.
Aide de camp de Louis XVIII de 1813 à 1814, disgracié en 1815, il écrivit contre la Charte et le nouveau régime, s’exila, fut successivement partisan puis adversaire de Louis-Philippe Ier et « inventeur, franc-maçon et écrivain »

XIXe siècle
En 1802, grâce à l’intervention de Talleyrand, son oncle par alliance, le marquis se vit restituer ce qui restait des biens familiaux, le domaine ayant été aliéné ou loti. Dans l’intervalle, le château avait été pillé, puis avait servi de local au tribunal et pour loger les autorités ; la chapelle avait quasiment été détruite. Aussi, ne pouvant entreprendre de restaurer la demeure dévastée qui lui avait été restituée, il n’y habita pas.
La mairie, la sous-préfecture et l’église paroissiale avaient été construits sur ses anciennes dépendances.
À sa mort en 1835 le château passa à son fils, Hugues-Jean-Jacques-Gilbert-Frédéric (1792-1869), second marquis de Chabannes-Curton et La Palice, époux le 16 août 1827 de Mathilda ou Mathilde Dawes (1811-1854), une des sept enfants d’un pêcheur de l’île de Wight et nièce de l’aventurière anglaise Sophie Dawes (1790-1840), depuis 1810 maîtresse attitrée du richissime duc de Bourbon, dernier prince de Condé en 1818, alors exilé en Angleterre, et qui passait pour être le premier propriétaire foncier de France.
Cette union négociée devait sceller la réconciliation entre Talleyrand et le prince de Condé, qui soupçonnait la responsabilité du ministre dans l’exécution de son fils unique le duc d’Enghien ; cet accord permettait à cette femme que, sa séparation (mars 1824) puis son divorce (1827) d’avec Adrien Victor de Feuchère, qui avait découvert sa (notoire) infortune, avaient écartée de la Cour et de la Ville, d’y faire son retour officiel en janvier 1830, par l’entremise des Orléans auprès de Charles X.
Ces faits sont à mettre en rapport avec un portrait peint du prince de Condé, présenté lors de la visite du château comme « un ami de la famille », surmontant un médaillon en plâtre le représentant de profil face à celui de son fils (inscription) ; après moult manœuvres ou pressions de son entourage, le duc léguera par testament daté du 29 août 1829 – un an avant d’être retrouvé pendu (ou étranglé à la suite d’un jeu érotique « ayant mal tourné » ?) à l’espagnolette d’une fenêtre de son château de Saint-Leu – la majeure partie de sa fortune à son petit-neveu et filleul Henri d’Orléans, duc d’Aumale, qui en 1877 viendra visiter La Palice.
C’est probablement grâce à ces importantes sommes d’argent qu’à cette époque le marquis de Chabannes-La Palice achètera des terres autour du château pour en reconstituer le parc et entreprendra à partir de 1846 la restauration des bâtiments.
En mai 1858, Antonetta Elis, épouse depuis mai 1826 d’Alfred Jean Édouard, comte de Chabannes-La Palice (né en Angleterre en 1799), aide de camp de Louis-Philippe Ier, fut nommée dame pour accompagner Adélaide d’Orléans au château d’Eu, puis dame de l’ex-reine Marie-Amélie dans son exil anglais de Claremont.

XXe siècle
Le château, resté dans cette famille – par adoption d’un petit-neveu en 1929 – fut classé Monument historique en 1862, puis semble-t-il déclassé en 1888.
En 1928 le château, la chapelle et les remparts furent inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, puis classés le 17 août 1933 et le 29 octobre 1999, classés à nouveau avec l’enceinte, les sols et les écuries, la porterie d’entrée et les jardins étant inscrits depuis le 28 juillet 1998.

Architecture

Le logis primitif, trois des tours et les courtines datent approximativement du XIIIe siècle, tout comme les remparts complétés au XIVe siècle. La chapelle de style gothique a été construite en 1461, puis le logis Renaissance à parements de briques fin XVe début XVIe siècle.
Les salles meublées abritent de rares tapisseries dont celles représentant Godefroi de Bouillon et Hector, issues de la célèbre tenture dite « des Preux » (Flandres ou Marche limousine, XVe siècle), composée à l’origine de neuf pièces de 3,80 x 4 mètres) provenant du château de Madic, autre propriété auvergnate des Chabannes, dont elles portent les armes, jointes à celles des Blanchefort, du fait d’un mariage le 16 février 1498 ; six d’entre elles, volées à la Révolution, retrouvées et identifiées vers 1880 par l’archéologue bourbonnais Roger de Quirielle chez un antiquaire de Clermont-Ferrand, rachetées par la famille, furent alors réinstallées au château… où vers 1977 quatre d’entre elles (Charlemagne, Jules César, David et Alexandre le Grand) ont été volées.
Contrairement à ce que dit la brochure sur le château, ce n’est pas « la moitié de l’une des trois autres tapisseries perdues (Josué, Judas Machabée et Artus), mais sept pièces sur neuf d’une autre tenture des Preux (Aubusson ou Felletin, entre 1525 et 1540) qui fut commandée pour la demeure de Pierre Paien ou Payen, seigneur de Chauray (Deux-Sèvres), lieutenant du sénéchal du roi en Poitou.
Cette série, la plus complète connue à ce jour, est exposée dans une salle de ce nom au château de Langeais (Indre-et-Loire).
Parmi les nombreux portraits anciens et souvenirs historiques conservés sur place on peut citer une petite ancre en or, objet fétiche d’Horatio Nelson, brisée par le boulet de canon qui le blessa mortellement lors de la bataille de Trafalgar, et qui fut transmis à sa belle-famille française par la petite-fille de l’amiral Parker.
Parmi les plafonds anciens sculptés et peints de la demeure, on peut admirer celui qui est dû à des artisans italiens de la Renaissance, composé de compartiments ou « caissons » en forme de losanges à pendentifs rehaussés d’or et de couleurs ; il fut autrefois recouvert de plâtre et longtemps négligé, mais une petite surface restaurée en évoque l’aspect ancien.
Cette œuvre, qui a été copiée pour le « grand salon Renaissance » du château de La Punta à Alata (Corse du Sud) édifié de 1883 à 1891 pour les Pozzo di Borgo, peut être rapprochée d’un autre plafond italien de cette époque, celui de plan polygonal en chêne (naturel) compartimenté et sculpté avec clefs pendantes de la « librairie » ou ancienne bibliothèque de Catherine de Médicis au château de Chenonceaux, daté de 1525.
Les communs et anciennes écuries sont éloignés du château.
En 1885-1886, le château a fait l’objet d’une restauration par l’architecte moulinois René Moreau ; les volets métalliques très corrodés de la façade sud peuvent dater de cette campagne de travaux, comme la paire de vasques de jardin en fonte placée à l’entrée.
Dix ans avant l’architecte et inspecteur des travaux diocésains de Moulins, Jean-Bélisaire Moreau7 avait restauré la chapelle Saint-Léger et y avait fait ajouter une flèche en charpente.

Parc et jardins

Le parc, inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables et inscrit comme Monument historique le 28 juillet 1998, comporte une conciergerie, une allée, des étangs, un jardin et un pont de jardin en brique. Deux socles de statues de parc en pierre et en marbre sont dépourvus de leur statues (juillet 2013).
On y trouve les anciennes écuries et le manège, l’ensemble date du début du XVIIe siècle (1613), puis a été redessiné par le grand paysagiste Paul de Lavenne, comte de Choulot, « gentilhomme de la chambre du duc de Bourbon » et gendre en 1817 de Jean-Frédéric de Chabannes.
(source “ Wikipédia“)

Les environs

Billy – La Forteresse à 18 km à l’ouest

Rongères – Le Méage à 17 km au nord-ouest

Magnet – L’Electrodrome à 12 km au sud-ouest