Ainay le Chateau – Pontcharrault

Epoque : XVI° – Protection :
Propriétaire : Privé
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Ainay le Château - Pontcharrault (Capture google map)

Situation

Ainay le Château est à 44 km au nord de Montluçon et à 61 km au nord-ouest de Moulins.

Pontcharrault est à 2 km au sud-est d’Ainay le Château

Histoire

En 1301, un aveu de Guy de Montgarnaud, chevalier, pour ce qu’il tenait en fief du seigneur de Bourbon, fit état de sa “méson de Pontcherraut, et troix étans joxte la dicte méson”. En 1350, Johanis Franz, miles, fit aveu des terres, bois et prés de Pontcharraut. En 1396, c’est le seigneur d’Issertieux, Jehan de la Porte, qui fait aveu au duc de Bourbon de la “motte de Pontcharrault et des foussés d’environt”. En 1410, Vézien de Blasson rendit hommage pour son hospicium avec motte. Quelques années plus tard, la seigneurie a encore changé de mains et Guillaume Grozieux rend hommage, en 1427, des “ostels, manoir et demorance de Pontcharrault”. Dès 1444, c’est Pierre d”Orgère, écuyer, qui rend hommage de Pontcharraud pour sa femme. Au début du XVIe siècle, Jehan de la Halle, écuyer, est en 1503 devenu seigneur du domaine, probablement par mariage, puisqu’il fait alors aveu à la duchesse de Bourbon, avec damoiselle Françoise, de “son hostel, maison forte…” évalué à une confortable rente annuelle. Par la suite, le château passa à diverses familles : les Villelume, les Biotière et les de Rolland. La motte existe encore, dans l’étang qui, vidé en 1995, a livré un important matériel réparti de l’époque galio-romaine a la période moderne. Du château subsiste, outre la chapelle, un donjon carré du XVIe siècle, l’ensemble des bâtiments est très remanié.

Patrie d’André Lwoff, prix Nobel de médecine en 1965)

(Source : Extrait de Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais, éditions De Borée)

Les environs

Ainay le Château – Chapelle saint-Roch à 2.4 km au nord-ouest

Ainay le Château – La Porte de l’horloge à 2 km au nord-ouest

Forêt de Tronçais à 7.6 km au sud-est

Saint-Léopardin d’Augy – Le Prieuré

Epoque : XI° – XVI° – Protection :
Propriétaire : Privé
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Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (PMSL)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.randos-aliier.com)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.randos-aliier.com)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.randos-aliier.com)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.catawiki.eu)

Situation

Saint-Léopardin d’Augy est à 26.2 km au nord-ouest de Moulins.

Le Prieuré est à 2.6 km à l’ouest de saint-Léopardin d’Augy.

Histoire

Le prieuré de Saint-Léopardin est bien antérieur à sa première occurrence dans la documentation régionale. Une charte de 1040 nous apprend qu’il y avait déjà des moines sur place, et que le prieuré était connu sous le nom de Vivaris (du Vivier), lorsque s’y tint une intéressante cérémonie, dirigée par l’archevêque de Bourges Aymon, en présence de son frère aîné, Archambault de Bourbon, donateur de nombreux droits et terres au bénéfice des religieux de Saint-Léopardin. Avec toute la solennité qui convenait à cet instant fut déterré le corps de saint Léopardin, sans doute pour être déposé dans un reliquaire accessible à tous, peut-être identique à celui de saint Menoux, encore visible à quelques lieues du prieuré berrichon.
Il est impossible, faute d’éléments textuels ou archéologiques, de préciser l’époque de fondation de ce prieuré de moines berruyers rassemblés autour des reliques de Léopardin. Sachant que d’autres actes du cartulaire de Saint-Sulpice situent des dons initiaux à l’établissement de prieurés dès l’époque carolingienne, très fertile en actes de piété de cette nature, il est loin d’être impossible que les Bénédictins de Bourges aient été présents dans la vallée de l’Allier avant le temps des invasions scandinaves et hongroises. L’initiative de l’archevêque Aymon, elle, s’inscrit parfaitement dans ce renouveau spirituel que fut la réforme grégorienne, qui marqua tant le temps du prélat.

Une question se pose : qui fut Léopardin ? Le hiatus documentaire qui s’attache à sa personne ne permet d’échafauder que des hypothèses tirées du contexte historique particulier dans lequel s’est développée cette partie du futur Bourbonnais. Rappelons que deux autres saints, dont les reliques étaient réputées être miraculeuses, attiraient les pèlerins dans la même région : Patrocle (étudié il y a quelques semaines, voir les articles précédents) et Menoux, cité plus haut. Ce secteur du Bourbonnais est aussi très marqué par la pratique du grattage des pierres des églises, dont nous avions évoqué l’importance il y a plusieurs années, avec une possible relation avec la présence de reliques dans les lieux de culte concernés. Léopardin, auquel l’archevêque de Bourges accorde tant d’importance peut avoir été un anachorète dont la sépulture aurait attiré la piété des habitants de la contrée ou même de pèlerins venus d’au delà des limites du Berry.
Un denier détail historiographique : Mabillon, qui avait eu le texte en main, estimait en son temps que le mot Prioratus aurait été employé pour la première fois à Saint-Léopardin dans le sens, bien connu, de prieuré. D’autres latinistes ont sans doute réussi à remonter ailleurs plus loin dans la chronologie, mais l’information est assez curieuse pour être rapportée.

(Source : berry.medieval.over-blog.com – © Olivier Trotignon 2017)

Ferrières sur Sichon – Le château

Epoque :  XI° – XIII° – XVI° – XVII°- Protection :
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Ferrières sur Sichon- Le Château (Daftintin76)
Ferrières sur Sichon- Le Château (www.auvergne-centrefrance.com)
Ferrières sur Sichon- Le Château (www.cpauvergne.com)
Ferrières sur Sichon- Le Château (www.cpauvergne.com)
Ferrières sur Sichon- Le Château (www.cpauvergne.com)
Ferrières sur Sichon- Le Château (www.cpauvergne.com)
Ferrières sur Sichon- Le Château (www.cpauvergne.com)

Situation

Histoire

L’actuel château de Ferrières conserve de l’ancienne construction une tour d’entrée monumentale à encorbellement, flanquée d’une élégante tourelle en poivrière. Le corps de bâtiment de plan carré, à trois niveaux, est couvert d’un toit en pavillon. Il reçoit à l’angle ouest une haute tour d’angle ronde, couverte d’un toit conique élancé, à bord relevé. A quelque distance de là, une autre tour ronde construite en flanquement de l’enceinte a été couverte d’un toit conique. La forteresse était cantonnée de quatre tours, pour protéger un fort donjon carré, mais d’après Nicolas de Nicolay, elle était déjà ruinée en 1569. Le premier seigneur connu de Ferrières est en 1249, Gaucher de Châtillon connétable de France. En 1454, ce sont Louis de Beaufort et Jehanne de Norry, sa femme, qui possèdent les terres et les châteaux de Gaffier et Ferrières. Le fief de Ferrières fut vendu à plusieurs reprises au début du XVIIIe siècle. En 1720, il est au seigneur de Châteldon, mais il est revendu en 1756 à Jean Claude Douet, fermier général. Il était la propriété du vicomte Le Jeans au cours du XIXe siècle.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Les environs

Chavenon – Sceauve

Epoque :  XV° – XVI – XVII°- Protection :
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Chavenon - Sceauve (www.allier-hotels-restaurants.com)
Chavenon - Sceauve (www.allier-hotels-restaurants.com)
Chavenon - Sceauve (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Chavenon est à 32 km de Montluçon et à 40 km de Moulins

Sceauve est 3.1 km au nord-est de Chavenon

Histoire

Sceauve se situe à la limite de Chavenon. En 1672, Sceauve consiste en “chastel et maison, cour, basse-cour, chapelle, écurie…”. En 1782, c’est une “grande maison où sont plusieurs chambres hautes et basses, un grenier et une vieille tour réduite au rez-de-chaussée, surmontée d’un grenier, est adossée à ce corps de bâtiment; à l’extrémité nord, la chapelle… des fossés communiquant avec un vaste étang, seul restant de trois étangs primitifs, ferment le château”.
Aujourd’hui, Sceauve, restauré avec gout, est composé d’un corps de logis des XVe et XVIe siècles, reposant sur des soubassements anciens. Sa façade présente une large fenêtre Renaissance, et cachées à l’arrière, plusieurs baies à accolades. Des constructions plus tardives ont occulté certaines de ces ouvertures. Les fossés ont disparu, mais non le grand étang dans lequel se mire ce beau château. Dès le haut Moyen-Age, un propriétaire de “l’ostel de Sauve” fit donation de ses biens aux bénédictins de Souvigny. En 1447, le premier possesseur connu, Jehan de Sainct-Haubin, escuyer, reconnaît divers cens en nature aux religieux “à cause de leur dicte maison Beçay”. Au début du XVIIe siècle, la seigneurie passe par mariage à Claude d’Apchon, écuyer, sieur des Echevennes, puis, en 1624, à Jehan de Beaufort, d’origine auvergnate, et à la maison de Chabannes, marquis de Lapalisse. Elle ne tarde pas à tomber aux mains des Gaulmain, famille dont l’intendant de Moulins note “que ses enfants sont tous extrêmement violents, décriez et nourris de crimes”. Au XVIIIe siècle, le château est occupé par des fermiers. La seigneurie est démembrée à la Révolution.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais, éditions De Borée.)

Les environs

Murat – Ruines du château à 7.5  km àau sud-ouest

Chappes – Le Grand Coudray à 10 km au sud

Buxières les Mines – La Condemine à 6.3 km au nord

Lusigny – Château d’Orvalet

Epoque :  XVI°- Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame de La Serre
Visite :
Adresse : château d’Orvalet 03230 Lusigny
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Orvalet (www.caue03.com)
Orvalet (eBay)

Situation

Lusigny est situé à 13 km à l’est de Moulins

Orvalet est situé à 3 km au sud de Lusigny

Histoire

Orvalet était un manoir de l’ancienne paroisse de Saint-Pourçain-Malchère dont subsistent deux tours rondes à lanternon, rappelant le tracé d’une ancienne enceinte. Le colombier, le pavillon et le corps de logis actuellement visibles sont cités dans un texte de 1619. De 1654 à 1682, la terre fut possession d’une famille Bourderel. Pierre, écuyer, était en 1654 conseiller du roi et son maître d’hôtel ordinaire. Puis succède Pierre du Buisson, fondateur en l’église de Saint Pourçain Malchère en 1688. A cette époque consiste ledit fief en un chasteau composé d’un grand pavillon et de deux tours situées dans une motte entourée de fossés. André du Boisson le vendit à Annet Mignot, procureur audit Présidial et à sa femme. C’est le trésorier de France à Moulins, Jean Jacques Pierre de Saincy, qui le possédait en 1731, il mourut à l’age de 90 ans. Son fils occupa la même charge et fut guillotiné le 31 décembre 1793 à Lyon. Sa fille resta cependant en possession du château. Le parc du château d’Orvallée est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables.

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée “)

Les environs

Chezy – le château des Louteaux à 7,5 km au nord

Lusigny – le château de Pomay à 5,8 km à l’est

Yzeure – Eglise Saint-Pierre à 12,4 à l’ouest

Vaumas – Préréal

Epoque :  XV° – Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame de Thé
Visite : non
Adresse : château de Préréal 03220 Vaumas
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Vaumas - Préréal (M. de T.)
Préréal - coté nord (www.randos-allier.com)
Préréal - coté ouest (www.randos-allier.com)

Situation

Vaumas est situé à 28 km au sud-est de Moulins

Le château de Préréal est à 2 km au nord de Vaumas

Histoire

Le fief de Préréal fut la propriété d’une famille de ce nom dès le XIVe siècle. En 1503, c’est Anthoine de Préréal, écuyer, qui fait aveu à la duchesse de Bourbon, pour lui et pour ses frères, de ” sa maison, granges, estableries, appelée de Préréal, avec le domaine et chevance, prés, terres, bruyères, boys, deux petits estangs…”. Il semble qu’au début du XVI° siècle Mathieu de Préréal épousa une demoiselle Devaulx, dont le fille falque de Préréal aurait légué vers 1554 cette terre à un membre de sa famille Maternelle : Hugues Devaulx, bailly de Bourbon Lancy. En 1637, Marguerite Devaulx porta le fief à Alexandre d’Oradour, gentilhomme Auvergnat. Malgré de nombreux enfants, après la mort d’Alexandre en 659, Préral fut vendu à Antoine Rogier. Hérité par Marie Rogier, celle-ci épousa en 1747 Joseph Gilbert de Saulnier de la Vauvre. Leurs enfants vendirent Préréal en 1781 à Gaspard Picard du Chambon. Ayant émigré en 1792, ses biens furent saisis et vendus à la Révolution. On peut penser que la construction qui existait au XIV° n’a pas résisté aux occupations anglaises que subirent également ses voisins Thoury et Beauvoir pendant la guerre de Cent ans, et l’édifice actuel date du XV°. Installé sur les rives de la Besbre, le château est composé d’un logis à un étage coiffé d’un toit en bâtière, dont le mur pignon, côté Besbre, est cantonné aux angles de deux tours rondes. Sur le côté opposé est accolé un haut logis rectangulaire couvert d’un toit en pavillon.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)