Creuzier le Vieux – Laudemarière

Epoque : XIV° – XIX° – Protection :
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Dates et horaires :
Adresse : 8 rue de Laudemarière  03300 Creuzier-Le-Vieux

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Creuzier le Vieux - Laudemarière (filmfrance.net)
Creuzier le Vieux - Laudemarière (filmfrance.net)
Creuzier le Vieux - Laudemarière (filmfrance.net)
Creuzier le Vieux - Laudemarière (filmfrance.net)

Situation

Histoire

L’ancienne construction du XVe siècle a disparu sous les transformations successives, et particulièrement celles réalisées au XIXe siècle, hormis le plan qui en a été conservé. Le bâtiment central, de plan rectangulaire, à deux niveaux et niveau de comble, est flanqué d’un pavillon carré en retour d’équerre et d’une haute tourelle circulaire coiffée d’un toit conique. Les documents ne nous ont livré aucun renseignement sur les seigneurs de ce lieu.

(source :  Extrait : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Couleuvre – Blanc-Fossé

Epoque : XIV° – Protection :
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Situation

Histoire

Au nord-ouest, on trouve les ruines d’un château féodal sur motte du XIVe siècle; Blancs-Fossés. L’occupation du site est ancienne, lors de fouilles en 1865, on a trouvé des restes de bains avec des hypocaustes, des tuyaux, des briques brûlées. Étaient enfouies des poteries et des médailles. Assis sur sa motte, le château était défendu par un large fossé en eau et au XIXe siècle, il avait encore l’allure d’une forteresse, avec des ponts-levis, des herses et des tours mystérieusement menaçantes, trouées seulement de barbacanes et de créneaux…. La terre de Blancs Fossés fut intégrée aux terres des Bourbon, peut-être, suite du mariage d’Isabelle de Bourbon avec Geoffroy de Blancs Fossés, chevalier. Devenue veuve en 1267 elle aliéna une partie des terres qu’elle vendit pour 1500 livres monnaie courante en Bourbonnais. En 1301 on rencontre une dame de Blansfossés, qui tient son fief de Jehan de la Porte. En 1410, Philippe de la Palice, chevalier, tient en fief du seigneur de Bourbon le lieu fort et hostel de Blansfosses, avec la métairie, à cause de sa femme, dame Agnete de la Pierre. Toujours est-il qu’en 1429, Charles Comte de Clermont, donna à Jean Villars dit Barilhet, son écuyer d’écurie, à la suite des services rendus, le “lieu, chastel et forteresse de Blans-Foussés, ensemble la terre, revenus, garennes, estans, pasturaiges, cens, rentes, droictz, proffiz et esmolumens, granges, boix, prés, mestairie, pastaiges, héritaiges et autres choses quelconques appartenant audit chastel et lieu de Blans Foussés …” par la manière et forme que fue dame Annette de la Pierre, femme du seigneur de Chaseul et après elle Anthoine de Lespinasse seigneur dudit Chaseul “son fils l’avaient tenue, et au cours de la vie de nostre dit escuier seulement”. En 1645, c’était Gabrielle de Villars qui s’intitulait dame de Blancs Fossés. En 1621, les terres réunies à celles de Champroux, étaient dirigées par le lieutenant châtelain nommé Gaspard Berthelon. En 1623, il était également châtelain de Couleuvre. En 1665, Julien Thomas, sieur de Dumie, lui avait succédé à ces divers offices. Blancs Fossés et Béguin (actuellement sur Lurcy-Lévis) furent rattachés à la seigneurie de Lévis.

(source : Extrait : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Meaulnes – Les Dagourets

Epoque :  XIV°- Protection :
Propriétaire :
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Situation

Histoire

Aux Dagourets existe une “maison de maître” reconnaissable à des réemplois de linteaux à écusson. En 1301, Jean de Ginçay, damoiseau, reconnaît tenir le fief lige de très haut et très noble monseigneur de Bourbon, en châtellenie d’Hérisson ses hommes de Villène, du Plaix, de La Garde, de Dagoroes à Meaulne et des Seignes à Vallon. Dans tous ces lieux, on relève la tradition d’un château.

(source : Extrait : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Saint-Priest en Murat – Chaumont

Epoque :  XIV° – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
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Saint-Priest en Murat - Chaumont (chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Saint-Priest en Murat - Chaumont (J.P. Luce)
Saint-Priest en Murat - Chaumont (J.P. Luce)
Saint-Priest en Murat - Chaumont (J.P. Luce)

Situation

Saint-Priest en Murat est à 28.7 km à l’est de Montluçon et à 51 km au sud-ouest de Moulins.

Chaumont est à 5 km au nord du bourg

Histoire

En 1232, Raoul de Chaumont vend à perpétuité au prieur et au chapitre de Montcenoux un droit sur diverses dîmes sises autour de la ville de Chaumont. Actuellement à usage agricole, le château du XVe siècle, en partie ruiné, n’a gardé qu’une tour à canonnière et une porte à accolade, d’un ensemble quadrilatéral flanqué de quatre tours d’angle. Près de la tour restante qui menace de s’écrouler, se dresse une butte de quelques mètres de hauteur, le Champ de la Chapelle, sur laquelle se dressait l’église. Cette motte de forme circulaire est l’emplacement du donjon primitif, qui jouissait d’une vue remarquable sur un vaste horizon. Le plan cadastral montre que Chaumont est un bel exemple de conservation de structures anciennes qui ont marqué le parcellaire et le tracé voyer. La basse-cour s’étendait vers le nord-est, dans un parcellaire quadrangulaire entouré de vieux chemins entre lesquels s’abritait un ” très vieux village fortifié “, qui pouvait marquer une enceinte. En 1350, Jean Dacbert, seigneur de Boisrond, rend aveu pour Chaumont. Ses descendants garderont pas le fief qui se retrouve, en 1575, en possession de noble Claude des Fontaynes, escuier, seigneur de Chaumont.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Les environs

Murat – Ruines du château à 8.4 km au nord-est

Saint-Bonnet de Four – église Saint-Bonnet à 11 km au sud

Doyet – Donjon de la Souche à 11.3 km au sud-ouest

Mazerier – La Motte

Epoque :  XIV°-XV°- Protection :
Propriétaire : Marie-Noêlle Goffin
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : 1 route de Saint-Bonnet de Rochefort
Téléphone : 04 70 90 33 88
Courriel :
Site internet :

Mazerier - La Motte (www.gannatrando.fr)
Mazerier - La Motte (www.gannatrando.fr)
Mazerier - La Motte (gravureetpatrimoine.e-monsite.com)
Mazerier - La Motte (collection-jfm.fr))

Situation

Histoire

La Motte-Mazerier avant la Révolution.
Jusqu’au 20ème siècle, on assiste à une valse de propriétaires dont les embrouillaminis rendent les successions parfois difficiles à cerner. La maison passe ainsi au 16ème siècle entre les mains de la famille Coiffier dont le chef, Gilbert, est contrôleur du duc Charles III de Bourbon. A sa mort, son épouse vend le domaine pour un temps assez court à Antoine Terris, seigneur d’origine écossaise. “Temps assez court” car à sa majorité, Nicolas Coiffier, fils de Gilbert remet la main sur le fief vendu par sa mère. C’est ainsi que le domaine reste dans sa famille jusqu’en 1631, année où il est vendu à Gilbert Trellet, avocat en Parlement.
C’est à la mort de la fille de ce dernier, Gilberte, que la succession devient particulièrement houleuse. En effet, son veuf, le comte de Bonneval pense légitime de revendiquer l’héritage. Las, dans le même temps, il découvre sans doute avec stupéfaction que la défunte avait institué sa nièce, Marie Barthominat de la Besse, comme héritière universelle ! De ce fait, par le jeu des héritages et des alliances, la seigneurie de La Motte Mazerier échut à la fin du 18ème siècle à un certain Gaspard-Amable de La Porte, seigneur d’Orgnat, époux de Marie-Françoise Barthon, fille de la nièce de Gilberte Trellet. N’est-ce pas là un bel imbroglio ?
La période révolutionnaire.
On arrive alors à l’époque révolutionnaire. Le château, symbole du pouvoir féodal, n’échappe pas aux foudres du nouveau régime comme en témoigne un procès-verbal du 29 prairial an II qui intime au propriétaire de faire disparaître le comble de la tour en forme de flèche et de combler les fossés de la cour.
Ajoutons à cela que trois écussons de pierre couronnant la porte d’entrée ont subi les affres de la colère populaire et qu’ils ont disparus sous les coups de marteau, comme un symbole de la fin d’un monde.
On remarque au passage que le procès-verbal évoqué plus haut était adressé au propriétaire du lieu. En effet, malgré les événements, Gaspard-Amable de La Porte ne fut pas candidat à l’émigration. Le château resta alors dans sa famille. Son fils, François-Amable, fit une brillante carrière militaire sous l’Empire et la Restauration avant de se retirer dans sa demeure bourbonnaise alors qu’il était atteint de cécité. Puis finalment, sa fortune diminuant, il fut contraint de vendre le château avant de s’expatrier … à Alger.
Les transformations du 19ème siècle.
Le nouvel acquéreur se nomme Auguste Gaubert. Ce greffier riomois est à l’origine de profondes transformations du corps de logis. C’est lui qui fait construire en 1852 une aile cantonnée d’une tour octogonale. Le toit, alors couvert de tuiles, est remplacé d’une couverture d’ardoises. Les murs extérieurs sont recouverts d’un crépi lisse et blanc.
On sait, d’après un dessin de l’architecte gannatois, Pierre Vianne, que le projet complet prévoyait de flanquer le bâtiment ancien de deux ailes symétriques de part et d’autre. Mais le projet n’a jamais été amené à terme et c’est dans l’état actuel que Monsieur Félix Grindelle et son épouse Valentine Boissonnade, arrière-grands-parents de l’actuelle propriétaire Marie-Noëlle Goffin, acquièrent en 1906 le château de La Motte-Mazerier.

Les travaux de rénovation depuis la deuxième moitié du 20ème siècle.
Dès l’adolescence Marie-Noëlle Goffin travaille à la réfection et à la remise en état du domaine. Année après année, petit à petit elle livre un combat contre les assauts que le temps lance contre ces vieilles et belles pierres. Un travail de fourmi pour sauver La Motte.
Parmi les plus belles réalisations il faut noter la reconstruction de la toiture de la tour de façade qui avait été supprimée à la Révolution. Mais bien d’autres travaux, peut-être moins spectaculaires, ont été effectués depuis le défrichage du parc jusqu’à la remise en état des cheminées, des pièces…
Cependant, beaucoup reste à faire…

(source : gravureetpatrimoine.e-monsite.com)

Les environs

Montaigu le Blin – Puy Digon

Epoque : XIV° – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Montaigu le Blin - Puydigon
Montaigu le Blin - Puydigon (www.randos-allier.com)

Situation

Montaigu le Blin est situé à 23 km au nord de Vichy

Puy-Digon est situé à 1.7 km au sud du bourg.

Histoire

Situé sur le flanc d’un petit tureau ayant pu servir de motte, la maison-forte de Puydigon a conserver des bâtiments médiévaux, une cour fermée à laquelle on accède par un châtelet d’entrée dont les parties hautes ont disparu, et un logis quadrangulaire sur lequel sont flanquées deux tours carrées, l’une d’elles présente des ouvertures à moulures prismatiques terminées par un arc en accolade.

(Source : Extrait : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Montaigu le Blin – La Forteresse à 2.3 km au nord

Rongères – le château du Méage à 6.1 km à l’ouest

Lapalisse – le château de La Palice à 12.3 km au sud-est

Montaigu le Blin – Poncenat

Epoque : XIV° – XVIII° – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Montaigu le Blin - Poncenat(montaigurando.e-monsite.com)
Montaigu le Blin - Poncenat (Copyright A.J.Cassaigne)
Montaigu le Blin - Poncenat (www.allier-hotels-restaurants.com)
Montaigu le Blin - Poncenat(w ww.allier-hotels-restaurants.com)
Montaigu le Blin - Poncenat (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Montaigu le Blin est situé à 23 km au nord de Vichy

Poncenat est situé à 2.2 au sud du bourg.

Histoire

Construit sur une motte naturelle terrassée, le château de Poncenat était entouré de marais et d’étangs. Ceci n’a pas empêché sa ruine à la fin du XVIe siècle. Il fut rebâti au XVIIe siècle, pour être à nouveau pillé et démantelé après la Révolution. De la dernière campagne de travaux, subsiste une tour semi-circulaire avec un côté plat et quelques pans de mur, ainsi qu’une partie du porche d’entrée: sa porte charretière a perdu son arche, mais il a conservé une porte piétonnière ; le claveau central de cette dernière est sculpté d’un masque zoomorphe, très usé par le temps.

(source : Extrait : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Montaigu le Blin – La Forteresse à 2.8 m au nord

Rongères – le château du Méage à 5.5 km ai nord-ouest

Lapalisse – le château de La Palice à 12.6 km à l’est