Le Donjon – église Saint-Maurice

Epoque :  XIX° – Protection :
Propriétaire : Commune du Donjon
Visite :
Dates et horaires :
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Le Donjon - église Saint-Maurice (©Wikipédia)
Le Donjon - église Saint-Maurice (©Office de tourisme Entr'Allier Besbre et Loire)
Le Donjon - église Saint-Maurice (©Pierre Bastien)
Le Donjon - église Saint-Maurice - restauration des tableaux (Semaine de L'Allier 22 septembre 2022)

Situation

Le Donjon est situé à 45 km au nord-est de Vichy et à 49 km au sud-est de Moulins.

L’église est au centre du bourg.

Histoire

L’église actuelle du XIXème siècle au centre bourg, abrite de remarquables statues
en bois polychrome du XIVème et en bois doré du XVIIème siècle et XVIIIème siècle
et la statue de Saint Pierre Pape, du XVème siècle.
Église de plan longitudinal, en croix latine, à transept saillant.
Les bas-côtés sont également saillants, car légèrement surbaissés par rapport à la nef centrale.
Le clocher est surmonté d’une flèche d’ardoise, placée dans le prolongement
du portail central de la façade ouest.
Ce portail est encadré par deux autres, plus petits;

(source : paroisse-notredamedelalliance.fr)

Les environs

Montcombroux Vieux Bourg – église Saint-Jean-Baptiste à 4.9 km à l’ouest

Neuilly en Donjon – église Sainte-Marie-Madeleine à 8.3 km à l’est

Saligny sur Roudon – Le château à 16 km au nord

Paray le Frésil – église Saint-Didier

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
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Paray le Frésil - église Saint-Didier (photos-eglises.fr)
Paray le Frésil - église Saint-Didier (allier-hotels-restaurants.com)
Paray le Frésil - église Saint-Didier (allier-hotels-restaurants.com)
Paray le Frésil - église Saint-Didier (allier-hotels-restaurants.com)
Paray le Frésil - église Saint-Didier (photos-eglises.fr)

Situation

Histoire

L’église Saint-Didier dépendait de l’ancien diocèse d’Autun.

C’est un édifice moderne, comprenant une nef couverte d’un plafond arrondi et terminée par une abside en hémicycle, encadrée par deux chapelles latérales. Une sacristie quadrangulaire est accolée au flanc est, au niveau du chœur. Le clocher est une tour clocher flanquant l’édifice au niveau de la façade ouest.

Elle fut construite en 1878 par l’architecte Jean-Baptiste MOREAU de Moulins.

Comme le montre le plan, cette construction n’est en fait qu’une extension, dans sa partie orientale, d’un sanctuaire dont l’origine remonte au XVIème ou XVIIème siècle (pas d’écrit précis).

L’église, comme la commune elle-même, ne peut être dissociée de la famille DE TRACY, propriétaire du château et d’un grand domaine à Paray le Frésil. Victor DE TRACY (1781 – 1864) a été ministre de la marine et militant anti-esclavagiste reconnu. Il épousa en 1816 Mary Sarah NEWTON (1788 – 1850), descendante du célèbre savant Isaac NEWTON.

La correspondance de la marquise permet d’affirmer l’existence de l’ancienne église.

Elle écrivit en 1843 : “Notre église est veuve de son pasteur. J’en profite pour la faire repeindre. (…) J’y ai installé un peintre pour entourer d’un paysage la grande figure du christ placée au-dessus de l’autel. Le peintre travaille sur son échafaudage et moi, d’en bas, je commande la manœuvre. – Mettez-lui, ai-je dit, à l’horizon une bande de vermillon, ensuite une bande de jaune, puis une teinte plus claire, puis du bleu presque blanc, et pour terminer du bleu pur. Nous avons eu de cette manière un ciel à la Raphaël dont le peintre lui-même est tout émerveillé. (…) Hier nous avons eu la visite du grand vicaire de Moulins. Il a trouvé notre église fort à son goût.”

Victor et Mary sont tous les deux décédés à Paray le Frésil et inhumés près de l’église.

(source : fondation-patrimoine.org)

Les environs

Doyet – église Saint-Pierre

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : Commune de Doyet
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
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Site internet :

Doyet - église Saint-Pierre (france-voyage.com)
Doyet - église Saint-Pierre (annuaire-mairie.fr)
Doyet - église Saint-Pierre (allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Histoire

La construction débuta le 1er juillet 1775.

Eglise de plan en croix latine, à transept saillant. Le transept est surélevé par rapport à la nef et aux bas- côtés. Le clocher est surmonté d’une haute flèche d’ardoise, placé à l’ouest de l’édifice.L’accès se fait par trois portails, également à l’ouest, donnant sur la nef centrale et les deux bas- cotés.L’église est consacrée en décembre 1777.

Cette église de style néo-roman est construite en remplacement d’un ancien édifice tombant en ruine et beaucoup trot petit en raison de l’augmentation de la population. L’église primitive date du XII ème siècle;sont venues s’y adjoindre cinq chapelles aux XV ème XII ème et XVIII ème siècles. Pres de la nouvelle église est conservée l’une de ces anciennes chapelles datant du XVII ème siècle.

(source : allier-hotels-restaurants.com)

Les environs

Abrest – église Saint-Hilaire

Epoque : XVIII° – XIX°- Protection :
Propriétaire : commune
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Abrest - église Saint-Hilaire (Pierre Bastien - communes.com)
Abrest - église Saint-Hilaire (nievretourisme.blogspot.com)
Abrest - église Saint-Hilaire (allier-hotesl-restaurants.com)

Situation

Abrest est situé à 3,2 km au sud-est de Vichy.

Histoire

L’église telle qu’on la connaît aujourd’hui a été construite à la fin de 1793.

Ancienne paroisse du diocèse de Clermont. Elle fut fortifiée à la fin du XVI éme siècle.Le plan de l’église est longitudinal. Son transept est saillant et le chevet arrondi. Il n’y a pas de traces visibles à l’extérieur de chapelles. L’église n’est dotée que d’un seul accès, à l’ouest, le portail étant surmonté d’un clocher couvert d’ardoises, contrairement à la couverture de tuiles du reste du toit. La construction de l’église telle qu’on la connaît date de 1793. Il est probable qu’elle a été construite sur un édifice plus ancien, dont on sait qu’il a été fortifié à la fin du XV Ième siècle.

(source : www.allier-hotels-restaurants.com)

Les environs

Abrest – château des Chaussins à 2.2 km au sud-est

Vichy- musée de l’Opéra à 5.5 km au nord

Busset – château de Busset à 8 km au sud-est

Montluçon – église Saint-Paul

Epoque :  fin XIX°- Protection : classé MH (1987)
Propriétaire : commune
Visite :
Dates et horaires : L’église est ouverte toute l’année de 9h à 18 (17 h en hiver) de 9h30 à 12h le dimanche
Elle est fermée les lundi matin et les dimanche après-midi.
Visite libre avec document
Adresse :10, Place Jean Dormoy 03100 – Montluçon
Téléphone : 04 70 05 11 44
Courriel :
Site internet :

Montlucon - église Saint-Paul (monumentum.fr)
Montlucon - église Saint-Paul (monumentum.fr)
Montlucon - église Saint-Paul (monumentum.fr)

Situation

10, Place Jean Dormoy 03100 – Montluçon

Histoire

L’église Saint-Paul est l’une des seules églises de France construite avec une structure de fer et de fonte, par le grand architecte Louis Auguste Boileau, en 1867). L’architecture métallique a été entièrement réalisée par l’usine des Hauts-Fourneaux de la Société de Commentry-Fourchambault.

L’édifice est construit en pierre de Bourré et en pierre de Volvic, il fait actuellement l’objet des dernières restaurations afin de lui rendre son lustre originel. En dehors de l’ornementation du portail qui utilise la pierre de Volvic, les murs sont faits de matériaux légers, comme la pierre calcaire de Bourré, du Loir-et-Cher. Un choix économique qui a très rapidement fragilisé l’édifice : restaurée une première fois en 1896, à cause de la pollution liée à l’industrialisation, l’église est débarrassée de sa balustrade et de ses clochetons d’ornement, avant de faire l’objet en 1936 de réparations qui finissent de lui faire perdre son style. En quelques décennies seulement, l’église Saint-Paul a complètement changé d’apparence et perdu progressivement de sa superbe, sans pour autant se préserver de l’usure du temps.

L’édifice a été classé au titre des monuments historiques le 15 septembre 1987.

Construction

L’église fut construite de 1863 à 1869 par l’architecte Louis Auguste Boileau, dans un quartier neuf où venaient de s’installer les hauts-fourneaux de l’usine Saint-Jacques. L’édifice bénéficia, dans sa construction, des nouvelles techniques offertes par le métal (piliers en fonte). Edifice de plan basilical avec un clocher porche, quatre travées, une nef principale flanquée de bas-côtés, une travée de chœur et une abside à pan coupé entourée d’un faux déambulatoire également à pans coupés, constituant la sacristie.

Le système de voûtement de nervures d’ogives comporte, au lieu des clés habituelles, un puits de lumière carré vitré percé dans la toiture. La façade occidentale est dominée par le clocher, édifié sur un massif rectangulaire avec un porche central flanqué de deux chapelles latérales, éclairées chacune par une baie en arc brisé.

Le portail néo-gothique s’ouvre sous un arc brisé appareillé avec des pierres de deux couleurs alternées (Volvic gris et calcaire blanc). Les vitraux historiés du chœur et de l’abside semblent appartenir aux années 1870-1880.
(source : auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Montluçon – le Musée Mupop à 1.1 km au sud-est

Montluçon – église Notre Dame à 1.1 km au sud-est

Montluçon – château de La Louvière à 2.1 km à l’est

Cusset – église Saint-Saturnin

Epoque :  3ème quart du XIX°- Protection : ISMH (2013)
Propriétaire : Commune , Affectataire : paroisse Saint-Joseph des thermes

Architectes : Lassus Jean-Baptiste (architecte), Batilliat Hugues (architecte)
Visite :
Dates et horaires : Toute l’année, tous les jours de 7h30 à 19h.
Adresse : Place Radoult de la Fosse 03300 Cusset
Téléphone :04 70 98 39 63
Courriel :
Site internet :

Cusset - église Saint-Saturnin (wikipédia-Tabl-trai)
Cusset - église Saint-Saturnin (Marie-Anne Caradec ville de Cusset 2015)
Cusset - église Saint-Saturnin (paroisse-saintjosephdesthermes.catholique-moulins.fr)
Cusset - église Saint-Saturnin (Tej)
Cusset - église Saint-Saturnin (Tej)

Situation

Cusset est 3.3 km à l’est de Vichy

Histoire

Cussiacus fundus, à l’époque gallo-romaine, nous a laissé peu de traces : des éléments d’hypocauste et de céramiques ont été mis au jour place Victor-Hugo en 1992 et passage de Valmy en 1994. De la période gallo-romaine ont été découverts des vestiges d’aqueducs et d’hypocauste qui attestent de la présence d’une villa.
En 886, Eumène, évêque de Nevers, fonde une abbaye bénédictine de femmes (le bâtiment est aujourd’hui occupé par l’hôtel de ville).
Le 17 juillet 1440, le dauphin Louis, futur Louis XI, s’y réconcilia avec son père Charles VII, mettant ainsi fin à la Praguerie.

Louis XI devenu roi, il fait rebâtir les fortifications de la ville par le maître d’œuvres Vauzy de Saint-Martin, de 1476 à 1483. Avec leurs murs à bossages, leur canonnières à embrasures à la française (en X), elles constituent le prototype de la fortification moderne, capables de répondre aux attaques des boulets métalliques ; Vauban s’en servira de modèle. Détruites petit à petit à partir du XVIIème siècle, il n’en subisiste qu’une tour (qui abrite le musée) et les souterrains, c’est-à-dire les galeries de rez-de-chaussée des portes qui se sont retrouvées enterrées lors du comblement des fossés.
Une abbaye de religieuses bénédictines est installée par Eumène, évêque de Nevers. Elle impose une véritable domination à la cité durant plusieurs siècles tout en contribuant à son développement.

Cusset__23_aAu XIème siècle,Cusset, lieu de transit entre le Bourbonnais, l’Auvergne et les provinces du centre, est le siège de nombreuses foires. La population augmente, également attirée par le tribunal du bailliage à la Vierge noire. Au XIIIème siècle, les premières fortifications entourent “la seule ville qui fut domaine royal en l’Allier et la Loire”, dixit Philippe le Bel.

L’église paroissiale Saint-Saturnin, médiévale, a été reconstruite pour des raisons de vétusté entre 1859 et 1868, sur les plans de l’architecte parisien Jean-Baptiste Lassus (1807-1857) qui opta pour un édifice dans le goût du XIIIème siècle.
L’église est dédiée à Saturnin, évêque de Toulouse, martyrisé dans les années 250-251 ; accusé de rendre muet l’oracle du temple païen, il fut attaché à un taureau et eut la tête fracassée lorsque l’animal se mit à dévaler l’escalier du Capitole. Il est réputé guérir les hommes  du vertige et les moutons de la maladie de tournis.

Cusset__29_aL’église est exeptionnellement orientée au nord, et non à l’est pour des problèmes de place au sein du tissu urbain. Le plan est basilical, le transept non saillant. La nef à 6 travées est flanquée de bas-côtés. Le chevet à déambulatoire est entouré de deux sacristies, de la tourelle de l’escalier du clocher et de 3 chapelles rayonnantes pentagonales. L’édifice, dont la base est en pierre de Volvic, , est construit en pierre de Gannat et les décorations sculptées en pierre d’Apremont.
Cusset__31_aPour ces décorations, Lassus s’est inspiré des carnets de croquis de Villard de Honnecourt qu’il avait découverts à la bibliothèque impériale et fait publier.

Cusset__19_a

Le portail de la façade principale est divisé en deux parties. Les linteaux sont gravés d’inscriptions latines rappelant l’histoire de la construction. A l’intérieur, les chapiteaux sont sculptés par Martial Liandrat.
Cusset__20_a

La vierge noire

Cusset__11_aLa statue actuelle est une copie de substitution. On possède encore les mains de l’ancienne statue, dans le trésor de l’église. Elles sont datées du Xème siècle et sont ornées de bracelets de vermeil sur lesquels sont fixés des godets contenant une calcédoine pour la main gauche et pour la main droite deux cornalines, intailles romaines représentant Athéna-Minerve et un bouquet avec un gouvernail.

Cusset__12_aLa statue fut trouvée vers le Xème siècle, selon la légende, sur une fontaine de l’abbaye de Cusset. Le culte de Notre-Dame de Cusset fut considérable et les rois de France Louis XI et Philippe le Bel vinrent l’honorer et la couvrir de cadeaux. En 1629, elle stoppa la peste qui ravageait la ville.

Cusset__13_aMais celà n’empêcha pas la statue d’être détruite à la révolution, et malgré la nouvelle statue refaite à la manière de l’ancienne, son culte, qui fut un des plus grands pélerinages au moyen-âge, tomba dans l’oubli.(Jacques Bonvin, Vierges noires)

(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cusset
http://www.ville-cusset.fr/laville/monum1.htm)

Les environs

Cusset – Muése de la Tour Prisonnière et des souterrains à 100 m

Vichy – Les parcs à 3.6 km à l’ouest

Billy – La Forteresse à 12.5 km au nord

Lusigny – église Saint-Jean Baptiste

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
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Téléphone :
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Site internet :

Lusigny - Eglise Saint-Jean Baptiste (preciosa.eklablog.com)
Lusigny - Eglise Saint-Jean Baptiste (www.fondation-patrimoine.org)
Lusigny - Eglise Saint-Jean Baptiste (www.fondation-patrimoine.org)
Lusigny - Eglise Saint-Jean Baptiste (www.fondation-patrimoine.org)

Actualités : Le clocher est de retour à Lusigny

Lusigny - Eglise Saint-Jean Baptiste (la Montagne du 23 octobre 2019)

Situation

Histoire

Les environs

Bourbon l’Archambault – église Saint-Georges

Epoque :  XII° – XIX°- Protection :
Propriétaire : Commune
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Bourbon l'Archambault - église Saint-Georges (photos-eglises.fr)
Bourbon l'Archambault - église Saint-Georges (roch-jaja.nursit.com)
Bourbon l'Archambault - église Saint-Georges (Woodspirit@toutlejardin)
Bourbon l'Archambault - église Saint-Georges (ndoduc.free.fr)

Actualités : Des reliques de la Passion à Bourbon ( La Semaine de l'Allier 24 mars 2016)

Bourbon l'Archambault - église Saint Georges - Les reliques de la Passion (La Semaine de l'Allier mars 2016)

Actualités : La Vierge à l'enfant retrouve son intégrité (La semaine de l'Allier 28 mars 2019)

Bourbon l'Archambault - église Saint-Georges Vierge à l'enfant (Semaine de l'Allier du 28 mars 2019)

Situation

Bourbon-l’Archambault est situé à 23 km à l’ouest de Moulins.

L’église Saint-Georges  est située à 1 km à la sortie sud du bourg.

Histoire

Avant de devenir église paroissiale elle était la chapelle d’un prieuré de moniales bénédictines venues s’installer à Bourbon au milieu du 12ème siècle. Sobre construction de style roman bourguignon, ses bas côtés furent élargis au 15ème par l’adjonction de deux chapelles. Par la suite l’église eut a souffrir de la Révolution et de l’usure du temps. Elle fut réhabilitée à la fin du 19ème siècle après trois campagnes de restaurations : La nef fut prolongée par un chœur précédé de deux nouvelles travées et entouré d’un déambulatoire d’où partent trois chapelles rayonnantes. De 1864 à 1866, le clocher détruit par la foudre, fut reconstruit et le transept fut prolongé par deux chapelles. Dans son état actuel l’Eglise forme un ensemble harmonieux mis en valeur par les grands arbres et les massifs fleuris du Square de l’Eglise.

(source : www.bourbonlarchambault.com)

Les environs

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 2 km au nord

Souvigny – La Prieurale (13 km au sud-est)

Gipcy -Prieuré de Grammont dans la forêt de Grosbois (3 km au sud)

Le Montet – église Saint-Gervais – Saint-Protais

Epoque : XII° – XIX° – Protection : MH (1889)
Propriétaire : commune du Montet
Visite : oui
Dates et horaires : Toute l’année, tous les jours de 9h à 19h.
Adresse : Place du Général Hoche 03240 Le Montet
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)

Situation

Le Montet se situe à 36 km au sud-ouest de Moulins et à 48 km au nord-est de Montluçon.

Histoire

La paroisse du Montet appartenait autrefois au diocèse de Bourges. Cette église romane marque le centre d’un ancien prieuré bénédictin fondé en 1195 par le sire de Bourbon, Archambault II, et dépendait du monastère de Michel-de-La-Cluse à Avagliana près de Turin dans le Piémont.
Le sommet de la colline où elle s’élève a livré les traces d’une importante occupation antique, site néolithique et ancien camp romain.
Dévastée par les protestants en 1568, l’église originelle, où les premiers Bourbon avaient choisi d’élever leurs tombeaux, a été amputée au XIXème siècle de sa partie est.
Actuellement, elle ne comporte plus qu’une nef et deux bas-côtés terminés par un petit choeur.
Ses chapiteaux et son portail principal à l’ouest ont reçu un décor sculpté d’un grand intéret.
On retrouve là, gravé dans la pierre, les indications sur toutes les énergies présentes en ce lieu : les serpents entrelacés montrent bien les deux vouivres se croisant sous l’église. Il y aurait aussi présence de rivières souterraines artificielles sous forme de galets.
Sur le parvis, un carré magique, et à l’emplacement du Saint Michel, une cheminée cosmo-tellurique.
Sur les chapiteaux, des oiseaux affrontés buvant au même calice, des entrelacs, des rinceaux et autres feuilles d’acanthe rappellent ceux de Souvigny, alors que le portail, dont la frise grecque et les serpents sont authentiquement romans, rappelle l’un des portails du monastère de Cluse. Le style des chapiteaux porte à croire que l’équipe venue de Bourgogne vers 1150 pour embellir les monastères voisins se doubla d’une équipe de sculpteurs de l’école d’Auvergne pour les chapiteaux à personnages et les têtes phytomorphes (jaillissant de feuillages).
Un superbe triton nous parle encore des deux courants d’eau souterrains avec sa queue de poisson bifide.
Sur un autre pilier, de la gueule d’un taureau (tellurisme) sortent les deux courants, qui se séparent en deux chacun, puis en trois. Ce qui nous donne 12 à la fin. Entre ces entrelacs, une grenade, symbole de la connaissance. Un lion à tête d’homme, ailes d’aigle et pieds de taureau (tétramorphe ou sphinx), les deux pattes arrière dans un vase entouré du serpent terrestre, les énergies d’en bas,(sur le serpent, les 7 chakras principaux) montre le cordon autour des reins du personnage à sa gauche (d’ailleurs ce n’est pas un noeud qui ferme le cordon, mais les deux pans passent l’un dans l’autre, le “flux” n’est pas coupé). Ce personnage est bien ancré par la position de ses jambes à la terre, et se relie au ciel avec un bras levé. De l’autre main, il montre son chakra coronal. Le cordon, ou ceinture des moines marque la différence entre les chakras supérieurs et inférieurs. Un des pieds du personnage est relié à une sorte de bourgeon-grenade, ou peut-être le symbole des failles, sur lequel le tétramorphe pose aussi une patte. La queue de l’animal se termine par une tête de… je ne sais pas trop quoi, (il se pourrait que ce soit la tête du taureau vu précédemment) regardant en arrière, vers le passé, vers l’expérience.
Il a la gueule ouverte, pour raconter, prévenir ?  Le tétramorphe de l’autre côté a une crinière différente. Je pencherai pour une face de soleil et une face de lune, ce qui relie aux astres.
L’énergie du lieu nous permettrait-elle de nous élever ?
Dans l’explication “éxotérique”, il est dit que ce chapiteau représente le prophète Daniel dans la fosse aux lions, levant une main afin d’imposer le respect aux bêtes…
Le clocher, situé à l’angle nord-ouest du monument, est l’oeuvre de l’architecte Lassus, auteur du sacré-coeur de Moulins. Il s’est servi des pierres de l’ancienne église ruinée.
La longueur de l’église est de 60 mètres, largeur 15 mètres, longueur du transept 28 mètres, sa largeur 6 mètres, la hauteur des bas-côtés de 9 mètres, la hauteur du transept de 13 mètres et celle de la grande nef de 15 mètres.
A l’intérieur, plusieurs maquettes représentent Le Montet aux différents âges de son histoire :
Habitée depuis la plus haute antiquité, la colline était, avant que la main de l’homme n’en eut adouci les pentes, un rocher, au sommet duquel les gaulois bâtirent un premier sanctuaire. Les romains installèrent également un camp fortifié, avec la présence d’un temple.
Le christianisme s’implanta dans la région, et Le Montet fut évangélisé par Saint Ursin. Une modeste église fut construite près du sanctuaire païen. Le village est protégé par des palissades en bois contre les invasions wisigothes. Le Montet de par sa position géographique, était situé à la bifurcation d’anciennes voies romaines, donc gauloises, ce qui a permi son rapide développement.
Au moyen-âge, Le Montet devint un poste d’observation. Le monastère fut fondé en 940 et devint un important prieuré de plus de 50 moines. C’est sur leur initiative que fut érigée la muraille d’enceinte de la ville.L’église prieurale était  considérée à l’époque comme le plus beau et le plus vaste des édifices religieux du Bourbonnais. Jusqu’au désastre de 1568, où la ville fut ravagée par les protestants. Il reste des traces de l’incendie dans l’église, sur les pierres.
(source : lieuxsacres.canalblog.com)

Les environs

Noyant d’Allier – Les côtes Matras (point de vue) à 7 km au nord

Le Theil – château de Fontariol à 7,6 km au sud-est

Buxières les Mines – château de la Condemine à 12 km au nord-ouest

Domérat – église Notre Dame

Epoque :  XII° – Protection : MH (1910)
Propriétaire : Commune de Domérat
Visite : libre avec dépliant
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel : paroissesaintfrancoisdassise03.eklablog.com
Site internet :

Domérat - la crypte (berry.medieval.over-blog.com)
Domérat (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Domérat est à 6,9 km au nord-ouest de Montluçon

Histoire

L’église Notre Dame est construite sur d’anciennes parties du XIIème siècle, conservées lors de sa restauration entre 1860 et 1865.
Elle est surtout célèbre pour sa crypte du XIème siècle dans laquelle on peut trouver une statue de Notre Dame de la Râche.

L’église
L’église en elle même est simple. L’entrée de la crypte se fait par le côté gauche du choeur, la sortie du côté droit à été murée. Quelques peintures anciennes, quelques statues et chasses donnent à l’ensemble une atmosphère sereine.

La Crypte
Cette crypte, la plus grande et l’une des plus anciennes du Bourbonnais,  s’étend sous tout le chœur, à l’emplacement d’une nécropole mérovingienne. Véritable petite église, elle comprend trois nefs de cinq travées, voûtées d’arêtes.
Ces voûtes retombent, dans le vaisseau central, sur des colonnes à chapiteaux simplement épannelés, autrefois peints, et à socle bagué.
La crypte fut bâtie aux environs de 1090. L’évolution de Domérat est liée à cette église, construite grâce à la présence des moines qui ont planté de la vigne sur le terroir.
La lèpre fit son apparition en 1195, et les habitants du pays se tournèrent vers celle qui aurait pu les aider, Notre-Dame.
Une statue lui fut dédiée, qui s’appellera Notre-Dame de la Râche, puisque dans le patois du pays, la lèproserie était baptisée la “Râcherie”. On construisit alors de petites chapelles autour de cet enclos, au champ des chapelettes.
Lorsqu’avec le temps la maladie disparut, la statue fut conduite dans la crypte actuelle. Petit à petit naitra la dévotion qui portera sur les maladies ressemblant à la lèpre.
La vierge en bois sera, à la fin du XVIème siècle, remplacée par une statue en pierre, la vierge à l’oiseau, réplique semble-t-il de l’originale. Mutilée à la révolution, elle fut restaurée en 1971.
Le rituel se déroule selon une tradition antique, avec cette phrase prononcée :” dépouillez-vous du vieil homme pour vous revêtir de l’homme nouveau.”
Dans la crypte, certains points permettent de recevoir le son amplifié. Ces points sont situés sur un croisement du réseau Hartmann. Le son envoie des vibrations qui sont senties jusque dans le choeur situé au dessus.

(source : lieuxsacres.canalblog.com)

Les environs

Huriel -château de La Toque à 6,2 km au nord-est

Monluçon – Musée de la musique (MUPOP) à 6,5 km au sud-est

Audes – Château de la Crête 14 km au nord