Besson – Château du Vieux Bostz

Epoque :  XV°- XVII° Protection : Les façades et les toitures du château et de la chapelle. Le pavillon de la fontaine. Les grilles d’entrée et de l’escalier menant au jardin : Classés MH (1983).
Les façades et les toitures des communs : ISMH (1983)
Propriétaire : Prince C.H. de Lobkowicz
Visite : non
Adresse : Château du Vieux Bostz 03210 Besson
Téléphone : 04 70 42 80 84
Courriel :
Site internet :

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Le Vieux Bostz (www.flickr.com)
Besson - Le Vieux Bostz (J.P. Luce)
Le Vieux Bostz - Vue aérienne (upload.wikimedia.org)
Le Vieux Bostz
Le Vieux Bostz - Les communs restaurés (www.randos-allier.com/)
Le Vieux Bostz (Mapio.net)
Le Vieux Bostz - L'allée (Mapio.net)
Le Vieux Bostz - Les Communs (Mapio.net)
Le Vieux Bostz - Au bord de l'étang (www.besson.fr)

Situation

Besson est situé à 14,3 km au sud de Moulins

Le Vieux Bostz : Dans le bourg, prendre la direction de Cressanges puis à la sortie, prendre à gauche la D65 pendant 700 m puis tourner à droite.

Histoire

Le château de Bostz ou Bost, des XVe siècle, XVIe siècle et XVIIe siècle, est à la croisée du vignoble de Saint-Pourçain et du Bocage Bourbonnais. Depuis 2001, le château se restaure avec l’aide de l’état et du département. Le château est considéré comme un modèle exemplaire de château bourbonnais. Une longue allée d’arbres centenaires fermée par une grille en fer forgé ouvre sur un parc romantique, qui entoure ce foisonnement de bâtiments du château. Le château, propriété historique de la famille de Bourbon Parme, appartient toujours à l’un de ses descendants, le prince Charles Henri de Lobkowicz qui restaure le château de Bostz, car il souhaite en faire un musée du Bourbonnais. L’ensemble des bâtiments de plan rectangulaire offre quelques originalités : une tour ronde à chaque angle, une fontaine en pierre de Volvic et une chapelle architecturalement intéressante. La petite-fille de Juan Carlos, Léonore de Bourbon, un jour peut être, viendra s’y souvenir de ses lointains ancêtres.
Le château est situé au fond d’une cour d’honneur fermée sur un côté par un bâtiment de commun et sur le quatrième par la chapelle prolongée par une grille en fer forgé. Au-delà de la chapelle s’étend un autre bâtiment de commun. Un petit étang est agrémenté d’un pavillon octogonal du XVIIIe siècle, au toit surmonté d’une statue d’un type rare pour la région. La chapelle est un édifice rectangulaire datant du XVIIe siècle. La grille présente des éléments décoratifs d’inspiration militaire (canons, trompettes, drapeaux…) et semble dater du XVIIIe siècle. Le château est un édifice de plan rectangulaire flanqué de tours carrées sur la façade sur cour, et de deux tours rondes sur la façade sur parc. Du côté des communs, une petite tour ronde vient se placer entre la tour ronde et la carrée. La façade sur cour semble dater du XVIe siècle avec des remaniements au siècle suivant.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Besson – Eglise Saint-Martin à 2 km au nord-est

Besson – Château de Fourchaud à 4 km à l’est

Souvigny – La Prieurale à 12 km au nord

Monétay sur Allier – Château de Montcoquier

Epoque :  XII° -XV°- Protection :
Propriétaire : Famille Paillet
Visite : non. Compte tenu du danger que représentent les maçonneries non stabilisées et les parties en cours de travaux, et aussi hélas en raison de plusieurs actes de vandalisme, la visite libre n’est pas autorisée. Les personnes qui le souhaiteraient peuvent s’adresser aux propriétaires par l’intermédiaire de la mairie.
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Montcoquier (Doc Arverne 03)
Montcoquier avant les travaux (H. Rebours)
Montcoquier (Doc Arverne 03)
Musée Anne de Beaujeu (Moulins) - Statuette de la Vierge de Montcoquier. Elle provient de la chapelle du château de Montcoquier, datée vers 1410 en pierre calcaire polychromée. (monetay3.free.fr)
Musée Anne de Beaujeu (Moulins) - Statuette de Saint-Antoine. Elle provient de la chapelle du château de Montcoquier, datée du premier quart de XVème siècle en pierre polychromée (monetay3.free.fr)

Situation

Monétay sur Allier est situé à 22 km au sud de Moulins.

Les ruines du château de Montcoquier se trouvent à l’ouest de la commune, à 2,5 km à l’ouest, entre la D 2009 et la D 34 menant à Bresnay, sur une petite butte calcaire dominant le vallon du ruisseau des Parsières (ou des Salles, du nom d’une ferme située en amont).

Histoire

Le site et son occupation avant le château

Montcoquier (*mons calcarius « mont calcaire » ?) se situe sur une butte calcaire au bord du ruisseau des Salles, à l’ouest de la commune de Monétay-sur-Allier.

Les traditions de « camp romain » ou « villa gallo-romaine » attachées au site doivent sans doute beaucoup à l’imagination des érudits locaux. Toutefois, des tuiles de type romain ont été recueillies aux alentours et jusque dans la maçonnerie du château, et l’un des sentiers d’accès est appelé « Chemin de fer », un toponyme souvent associé à des voies antiques.

La découverte de céramiques identifiées comme mérovingiennes au bord du ruisseau suggère l’existence d’un habitat de cette époque, qui serait exceptionnel dans le département.

L’implantation à Montcoquier de l’un des premiers châteaux de pierre de la région se comprendrait mieux s’il succédait vraiment à des implantations antérieures et, peut-être, contrôlait une voie de passage aujourd’hui disparue.

Histoire du château

La date de la construction des parties les plus anciennes (romanes) de Montcoquier est inconnue. Sur la base de similitudes architecturales et stylistiques, on peut la situer à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle (enceinte quadrangulaire, angles arrondis du donjon).

Les propriétaires sont connus à partir de 1300. Le plus célèbre est Jean II du Colombier, « maître d’hôtel » du duc Jean de Berry, probablement mort à Azincourt en 1415. Ce personnage effectua au début du XVe siècle d’importants travaux d’aménagements à Montcoquier.

Au XVIIIe siècle, le château fut abandonné et commença à se dégrader. Il aurait servi de repaire, durant la révolution, à l’insurgé-brigand Gilbert de Barthelat. La toiture du logis tomba entre 1905 et 1910. Seuls les bâtiments d’habitation et d’exploitation installés dans l’enceinte extérieure continuèrent d’être occupés jusque dans les années 1950.

Architecture

Le château se compose de trois parties :

Le donjon roman, miraculeusement préservé pour l’essentiel dans son état d’origine (c’est le plus vieux bâtiment de ce type conservé dans le Bourbonnais). Il mesure 8 x 8 m, avec des murs épais de 1,90 m. Il contient deux salles voûtées superposées, desservies par un étroit escalier de pierre logé dans la muraille. La salle supérieure possède une cheminée, des latrines, et une alcôve. Le donjon est couvert par une terrasse inclinée vers le sud.

L’enceinte romane. Elle comporte une tour de guet à l’angle nord-ouest. L’espace intérieur est recoupé par un grand mur de refend nord-sud. La partie orientale forme une terrasse. Dans la partie occidentale a été aménagé, au début du XVe siècle, un logis à deux étages, avec de grandes cheminées et des fenêtres à meneaux et banquettes. La cheminée monumentale du rez-de-chaussée porte la « signature » de Jean II du Colombier : l’ours et le cygne tenant des bannières, apposés là en signe de fidélité au duc Jean de Berry dont c’étaient les « devises » héraldiques (on les retrouve sur son célèbre Livre d’heures).

Le logis couvre un grand cellier voûté.

Les bâtiments d’habitation et d’exploitation, probablement adossés à une ancienne enceinte extérieure et délimitant une cour pavée. Ces bâtiments sont aujourd’hui presque complètement démolis, comme le pigeonnier situé au nord du château.

L’ensemble était protégé par des fossés, un étang, et le ruisseau. D’anciens aménagements hydrauliques (source captée ?) restent à étudier. On note, sur l’actuelle route départementale 217, les restes d’une maison en ruine appelée sur d’anciennes cartes « La Garde » et qui commande le début du « Chemin de fer » vers le château.

Le plan de sauvetage

En 1996, au moment du rachat par les actuels propriétaires, l’ensemble du monument était en très mauvais état. Pillé pendant deux siècles, il était envahi par la végétation. La terrasse sommitale et les voûtes du donjon étaient fissurées et rongées par l’humidité. Une couche de débris épaisse de 40 cm à 2 m, provenant de la chute de la toiture, couvrait l’ancien logis, éventré par l’effondrement du mur de refend. Les bâtiments périphériques étaient en cours d’écroulement.

Le projet adopté à ce moment prévoyait :

-le sauvetage des parties les plus menacées, en donnant la priorité au donjon et aux autres éléments médiévaux.

-la reconstruction à l’identique des parties effondrées documentées par l’iconographie, les témoins architecturaux, ou la comparaison.

-Le dégagement et l’aménagement de l’ensemble du site.

Les travaux effectués

Depuis 1996, l’aspect du monument a été complètement transformé, les parties les plus fragiles consolidées, et la reconstruction des éléments restituables très avancée. Les premières phases des travaux ont été récompensées par le prix des Vieilles maisons françaises (délégation de l’Allier) en 2002.

Les maçonneries supérieures du donjon ont été remontées, et la voûte de la salle haute consolidée. La mise hors d’eau a été assurée par la reconstitution, sur la base des témoins archéologiques, de la couverture de tuiles canal et du système d’évacuation des eaux pluviales, et l’étanchéification des crêtes de murs.

La fenêtre de la salle haute a retrouvé un linteau, un chapiteau et une colonnette qui restituent l’aspect d’une baie géminée. La fenêtre percée dans le mur est de la salle basse a été réduite aux proportions qu’elle devait avoir à l’époque romane.

Le logis a été complètement déblayé, le mur de refend qui le ferme à l’est consolidé et sa partie effondrée reconstituée, ainsi que la porte et la petite cheminée dont subsistaient les traces. Il a été couvert par une toiture légère à pente unique, presque invisible de l’extérieur, mettant hors d’eau la grande salle et le cellier en dessous. Il était en effet impossible, et d’ailleurs peu souhaitable pour des raisons esthétiques, de reconstituer l’immense toiture à croupe du XVe siècle écroulée en 1905-1910. Un accès d’origine à l’intérieur (par le cellier) a été rouvert.

Le mur d’enceinte oriental a été complété par une structure en parpaings (pour assurer la clôture rendue nécessaire par les vols et le vandalisme incessants), habillée de parements en pierre restituant son aspect d’origine.

Le châtelet d’entrée et la tourelle d’escalier ont été consolidés. Leurs toitures ont été reconstituées, d’après les documents anciens et selon un projet conçu par Ludovic Beltri, avec des couvertures en tuile.

La cour et les abords ont été déblayés, et la motte sur laquelle s’élève le château débroussaillée. Pour éviter que les toitures ruinées des bâtiments périphériques n’entraînent les maçonneries dans leur chute, elles ont été démontées.

A l’issue des travaux de 2010-2011, le monument a pratiquement acquis son aspect extérieur définitif. Cet aspect est nécessairement un compromis entre l’état médiéval (qui n’est pas documenté par l’iconographie), celui des XVIe-XVIIIe siècles, et les contraintes techniques et financières. Il privilégie le donjon et la vision de ce qu’a pu être la forteresse médiévale.

Travaux en cours et projets d’avenir

Les travaux devraient continuer, au cours des prochaines années, par l’aménagement de la grande salle du logis et la consolidation des murs extérieurs des bâtiments périphériques, qui seront conservés pour former l’enceinte de la basse-cour.

L’usage du château à terme n’est pas déterminé. L’éventualité d’une ouverture occasionnelle au public, avec organisation d’activités culturelles, ne pourra être envisagée qu’une fois le site totalement sécurisé et l’accès amélioré.

(source :”www.monetay-sur-allier.com”)

Besson – Château de Rochefort

Epoque :  XV°-XVI°- Protection : ISMH (1928)
Propriétaire : Indivision de la famille Bourbon-Parme
Visite : libre
Dates et horaires :
Adresse : château de Rochefort 03210 Besson
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Rochefort (www.allier-hotels-restaurants.com)
Rochefort (La Montagne © Archimbaud Fabien )
Rochefort (www.googleadservices.com)
Rochefort - une cheminée (mapio.net)
Rochefort (Urbex)
Rochefort - Le porche (www.cartesfrance.fr)

Situation

Besson est situé à 14 km au sud de Moulins

Rochefort est situé à 1 km à l’ouest de Besson

Histoire

Du point de vue architectural, Rochefort présente des éléments antérieurs au XVe siècle, date de la construction du logis. On ignore tout de l’histoire de cette demeure jusqu’en 1503 date à laquelle damoiselle Marie de Francierez reconnait, pour elle et ses enfants, tenir en fief de la duchesse de Bourbon “sa maison, granges, prés, vignes, coulombiers, terres, situés en la terre de Rochefort avec cens, rentes et dixmes” pour environ dix livres de revenus annuels. Le nom du lieu évoque cependant une forteresse médiévale qui aurait pu être construitee au XIIIe siècle. Elle appartenait en 1560 à maistre Jean Feydeau, chastelain de Moulins, l’un des nobles du Bourbonnais acquis à la cause protestante. L’édifice appartenait encore à cette même famille en 1646 quand Aimée Feydeau épousa, en la chapelle du château de Rochefort, le forézien Claude de Berthelas, écuyer, seigneur de Saint-Haon et exempt des gardes du roi. Quinze ans plus tard, le lieutenant général au domaine de Bourbonnais, François Baugy, écuyer, était à son tour seigneur de Rochefort, mais résidait en fait à Moulins ainsi que nous l’apprend l’acte de décès, en date de 1681. Son fils Etienne fut trésorier de France à Moulins, et sa fille épousa, en 1709, Pierre Hugon, écuyer et seigneur de Pouzy, fils du seigneur voisin de Fourchaud. L’exploitation des revenus fut confiée aux soins d’un fermier en 1673, il s’agissait de Claude Giraud, chirurgien, et en 1760 et 1770, successivement Pierre puis Jean Colas. Le château est actuellement très ruiné. Il reste cependant de l’ancienne forteresse un donjon circulaire avec une imposante tour de guet à contreforts, surmontée d’un clocheton et d’une porte de la courtinelle. Elle est constituée d’un corps de logis flanqué de tours et de communs.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Besson – l’église Saint-Martin à 1 km à l’est

Besson – Le château du vieux Bostz à2,5 km au sud-ouest

Besson – Le chateau de Fourchaud à 3,3 km au sud

Bessay sur Allier – Château de Chaugy

Epoque :  XVII° – XVIII°- Protection : La porterie et le pigeonnier, MH (1986) et le domaine en totalité, ISMH (2010)
Propriétaire : Privé
Visite : Visite guidée sur rendez-vous , visite libre des extérieurs.
Dates et horaires : de 14h à 18h du 1er mai au 15 octobre
Adresse : château de Chaugy 03340 Bessay-sur-Allier
Téléphone : 04 70 43 00 13
Courriel :
Site internet :

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Chaugy - Porterie coté extérieur (H. Rebours))
Chaugy (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Chaugy - Porterie coté intérieur (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Chaugy - Pigeonnier et porterie (static.panoramio.com.storage.googleapis.com)

Situation

Bessay sur Allier est situé à 15,3 km au sud de Moulins

Chaugy est à 1,6 km à l’est de Bessay sur Allier

Histoire

Chaugy est une habitation d’époque Louis XIII en parfaite intimité avec le paysage et dont l’originalité réside dans la puissante toiture “qui s’étend” sur ses façades de briques rouges et noires.Du château reconstruit au XVII éme siècle ne subsiste que la porterie. Vers 1780, une aile neuve est construite. De 1852 à 1862, le domaine est occupé par le prince Adam Czartoryski, noble polonais. A cette époque, le château reçoit un riche ameublement et un décor. Le domaine se compose d’une cour rectangulaire bordée de bâtiments, avec les accès symétriques, la porterie à l’est , la grille sur le jardin, le logis d’un côte, les granges de l’autre. Présence d’un colombier relié à la porterie par un bâtiment bas. Au XIX éme siècle, une chapelle est aménagée dans un pavillon de la porterie. Le domaine présente une architecture caractéristique du Bourbonnais, avec utilisation du bois et de la tuile, et l’appareillage des briques.

Le plan des bâtiments présente des parallélogrammes allongés, deux ailes sur les côtés nord et ouest formant une grande cour ombragée. De nombreuses sources alimentent un petit étang nommé le “miroir” dans lequel se reflète le joli parc composé d’arbres d’essences très diverses, notamment un très beau tulipier. Pigeonnier et porterie.

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Sanssat – Château de Theillat

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : Privé, hôtel de luxe
Visite : nons
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Theillat (www.randos-allier.com)
Theillat - Portail monumental (www.randos-allier.com)
Theillat - Les écuries (locavoreauvergnate.fr)
Theillat - Escalier (photogalerie.info)
Theillat - La serre aujourd'hui disparue (www.sanssat.net)

Situation

Sanssat est situé à 19 au nord de Vichy.

Le château de Theillat est situé à 2,7 km au nord-ouest de Sanssat

Histoire

Construit à la fin du XIXème siècle par la famille Noailly à proximité de l’emplacement d’un précédent château qui brûla au XVIIIème siècle, avant la Révolution, le château est situé à l’Ouest du village.

L’intérieur fut aménagé avec les meilleurs matériaux et les techniques les plus évoluées pour l’époque afin de donner le plus grand confort. La riche décoration et l’ameublement superbe renforçaient l’impression de luxe qui se dégageait de l’ensemble, pour témoigner aux visiteurs de la prospérité de son propriétaire. On dit que le bâtiment compte 365 ouvertures, chiffre symbolique, mais ceci reste à vérifier.
Bâti en pierre blonde du Nivernais, acheminée à grands frais, et couvert d’une toiture d’ardoises, il est entouré d’un vaste parc arboré où se voient une pièce d’eau ainsi qu’une orangerie et des écuries spacieuses.

Une élégante serre, abritant alors des plantes exotiques et fragiles, a aujourd’hui disparu.
Le parc est ceint d’un mur doté, à l’entrée, d’une grille monumentale :
En 1960, le château fut vendu par les héritiers de la famille Noailly et devint un établissement pour enfants handicapés. Puis cette activité cessa et, plus récemment, le château est devenu un hôtel de luxe, avec piscine de plein air ouverte sur le parc splendide, hélas désormais fermé.

Lors de la vente du château, les tableaux qui ornaient les murs furent laissés en place et quittèrent donc aussi les possessions familiales. C’est ainsi que le portrait d’Ernest Noailly, le fondateur, se perdit. Il reste à le retrouver pour connaître le visage de l’homme qui transforma tant ce lieu…

(source :” www.sanssat.net”)

Les environs

Billy – La Forteresse à 5,1 km au sud-ouest

Rongères – Le château du Méage à 5.2 km au nord

Montaigu le Blin – La Forteresse à 7.9 km au nord-est

Sainte Thérence – Château de l’Ours

Epoque : XII°- XIII° – XV° – Protection :  ISMH (1995)
Propriétaire : Commune de Sainte-Thérence
Visite : Libre
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel : saintetherencebourg.fr
Site internet :

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Château de l'Ours - le donjon (mapio.net)
Château de l'Ours (chateau.over-blog.net)
Château de l'Ours - La cour (chateau.over-blog.net)
Château de l'Ours - le donjon (mapio.net)
Château de l'Ours - Détail (chateau.over-blog.net)
Château de l'Ours (fifideneris.canalblog.com)
Château de l'Ours - hypothèse de reconstitution (sites.google.com)
Sainte Thérence - L'Ours (JP Luce)
Sainte Thérence - L'Ours (JP Luce)

Situation

Sainte Thérence est située à 16 km au sud de Montluçon.

Le château de l’Ours est situé à 3 km au nord du bourg. Au lieu-dit “la Terrade”, empruntez le chemin d’accès qui, passant par “la Grave”, conduit au flanc sud du château

Histoire

Le nom du château de l’Ours
Malgré les efforts des historiens, le passé du château de l’Ours est mal connu
Son nom même a donné lieu à des tentatives d’explication qui, en l’état de nos connaissances, sont autant d’hypothèses.
L’Ours pourrait être le nom de la première famille noble qui occupa le château mais on ne sait rien d’elle. Montusés fait remonter le mot à Orcus, autre nom de Pluton, roi des enfers et dieu des morts, et le mot désignerait par extension un lieu sauvage. Selon le docteur Piquand, un ours pyrénéen aurait pu être amené par un membre de la colonie maure rescapée de la bataille de Poitiers (732) et installée dans la vallée de ruisseau de l’Ours, non loin du château, où elle teignait la laine.
La légende ne s’est pas privée d’inventer d’autres explications, toute
fantaisistes : le nom proviendrait de l’ours diabolique dompté par Sainte Thérence ou de la peau d’ours dont était vêtue la pitoyable Odile de Montluçon emprisonné dans le donjon.
L’explication la plus simple et la plus vraisemblable sans doute est d’ordre étymologique: l’Ours ou Lource, Lource dériverait de la racine
préceltique OURSOURCE qui désignait l’eau tumultueuse: le
château aurait tout simplement pris le nom du ruisseau de l’Ours
qu’il surplombe.
L’origine historique
L’occupation première du site pourrait remonter à la naissance de la féodalité, aux IXe -Xe siècles, époque à laquelle certains individus ont subjugué les populations locales par leur puissance relative et cherché à asseoir leur sécurité en des lieux naturellement protégés.
Le donjon datant du début du XIIIe siècle, il est toutefois plus vraisemblable de penser que c’est à cette époque que le site fut fortifié dans le cadre d’une politique défensive du Bourbonnais menée par Philippe Auguste et son fidèle vassal Guy de Dampierre contre la menace anglaise venue d’Aquitaine (les anglais ont occupés Montluçon de 1170 à 1188). En récompense de ses loyaux services, Guy de Dampierre reçut alors la châtellenie de Montluçon en augmentation de fief et étendit ses terres vers l’ouest; il lui fallait des défenses solides dans la région de Marcillat, zone limite avec l’Aquitaine; il fit donc construire vers 1210 sans doute le château de l’Ours et celui de Ronnet, places fortes d’un ensemble fortifié s’étendant de Montaigut-en-Combraille à Nouhant. Toutefois la situation du château de l’Ours au fond d’une vallée étroite difficile à franchir à cet endroit n’étant guère stratégique, on peut imaginer que la forteresse fut construite par le sire de Bourbon à la demande des moines de Menat et pour leur protection; ils étaient en effet établis en aval, à Saint-Genest-Vieux-Bourg, à Polier et à Lavault-Sainte-Anne: le fond de la vallée conduisait tout droit à leurs prieurés.
Le site
Protégé naturellement par d’impressionnants à-pics du côté des vallées du Cher et du Ruisseau de l’Ours, ce site de confluence ne l’était pas au sud, du coté de l’unique accès possible par l’arrête rocheuse sur laquelle le château fût construit; un ensellement profond, creusé de main d’homme dans le rocher, permit de renforcer ce point faible en même temps qu’il procurait la pierre nécessaire à l’édification de la
forteresse: le château de l’Ours est construit sur un éperon barré.
Les gravures du XIXè siècle et les photographies prises au début
du XXè montrent les abords du château complètement dénudés.
Les troupeaux de bovins, de chèvres et de moutons qui paissaient sur les communaux des Côtes empêchaient alors la repousse de la végétation. Sauvage et pittoresque le site fut classé en 1941, surtout à cause de l’originalité de sa végétation: le buis, qui aime le sol calcaire, y
prolifère sur le sol granitique.
Description d’ensemble
La plate-forme occupée par la forteresse s’étend du sud au nord sur une cinquantaine de mètres et douze mètres au plus large. Relativement bien conservé par endroits dans sa partie basse, le mur d’enceinte pouvait mesurer un mètre de largeur.
Du côté sud, à droite de l’entrée du château, s’élèvent les vestiges des
bâtiments d’habitation faisant corps avec le rocher sur lequel ils ont été ancrés. Séparés par des planchers, les étages étaient éclairés par des fenêtres s’évasant vers l’extérieur et visibles en arrivant au château. A demi taillée dans le roc, une cave exiguë est aérée par un conduit de section carrée de 17 cm de coté encore visible.
Une cour dallée, premier réduit de défense sans doute dans lequel on
remarque au sol une rainure destinée à l’écoulement des eaux, sépare les bâtiments d’habitation d’une autre construction surélevée et disparue qui servait peut-être d’écurie.
Séparant ces premiers éléments du mur d’enceinte, un passage étroit et
montant conduit au niveau sur lequel se dresse le donjon.
Au-delà du donjon, deux cours limitées au nord par un mur épais de plus d’un mètre, avec entres elles une dénivellation d’un mètre cinquante, sont reliées par un escalier en quart de cercle de 5 marches aménagé dans le mur qui porte une pile de maçonnerie cylindrique et pleine. Enfin, un escalier de trois marches construit en blocs de maçonnerie aboutit à un énorme rocher dont l’utilité n’est pas connue et délimite la dernière surface, de forme trapézoïdale et entièrement garnie à l’origine de petits carreaux de terre cuite de 12 cm de côté: peut-être la cuisine. Depuis cette esplanade on a sur les vallées du Cher et du Ruisseau de l’Ours une vue magnifique.
Le donjon
II est le vestige essentiel de cet ensemble fortifié. On en remarque la maçonnerie soignée, les rares ouvertures aux jambages et linteaux
taillés, les chaînages de pierres équarries séparant les trois niveaux de la tour, qui mesure aujourd’hui 19 mètres de haut et 9,50 m de
diamètre à la base. Une ouverture pratiquée dans la muraille au sud, après l’abandon du château, permet d’entrer dans la salle du rez de chaussée (diamètre: 2.55m), d’apprécier l’épaisseur de la muraille
(3.40m) et de constater que l’accès à cette salle se faisait uniquement par l’oculus percé 7 m plus haut au centre de la voûte en forme de goulot de bouteille (diamètre: 0.47). Cette salle était la cave, le magasin à vivre du château et non, comme on l’imagine souvent, une oubliette
abondamment évoquée dans les légendes. Elle servit pourtant de prison au moins une fois, en 1422, lorsque Guillaume du Betz, à la fois
seigneur brigand de l’Ours et capitaine gouverneur de la justice de la ville de Montferrand, se vengea de ses administrés qui l’avaient mis à la porte en y enfermant deux otages.
D’un diamètre intérieur de 3.26 m la salle circulaire du premier étage n’est éclairée que par deux couloirs rayonnants la reliant à travers la muraille aux deux seules grandes ouvertures du donjon dominant le Ruisseau de l’Ours; celle de l’Est était agrémentée d’une bretèche en
planches reposant sur les deux pierres apparentes en saillie et servait de latrines ; seule entrée possible, l’ouverture nord était accessible par une rampe fixe en bois prenant appui sur le sol et reposant sur le pilier,
continuée jusqu’à la porte d’entrée, par une passerelle amovible, conformément au principe des donjons romans .
Par un escalier à vis construit dans l’épaisseur de la muraille et éclairé par deux petites ouvertures, on accédait du premier au second étage, quasiment borgne, circulaire lui aussi à l’origine, transformé plus tard en salle rectangulaire de 3 mètres sur 4 pourvue d’une cheminée.
La hauteur de la tour jadis était de 24mètres, quand elle était coiffée de
hourds en bois débordant du donjon. Au haut de la muraille on voit les trous où prenaient appuis les jambes de force qui soutenaient la courtine couverte de tuiles, poste d’observation idéal, moyen de défense vertical aussi.
Les propriétaires du château de l’Ours
Le château de l’Ours appartint dès le XIIIe siècle à la famille noble de la Voreille (Mazirat), puis passa par mariage en 1350 à la famille du Betz, propriétaire d’une seigneurie dont le siège primitif se tenait en face, sur Saint-Genest, entre Pégut et Rillat. Il passa à la couronne avec le rattachement du Bourbonnais à la France (1531).
Le château a pu être occupé jusqu’au XVIIe siècle au plus tard; il fut sans doute rarement, sinon jamais, résidence seigneuriale. Bastion défensif de la châtellenie de Montluçon, il abrita le plus souvent une garnison, une cinquantaine d’hommes d’armes au plus.
Le château de l’Ours est aujourd’hui propriété de la commune de SainteThérence, qui se soucie de la sauvegarde de ce bel exemple d’architecture militaireinscrit au « Monuments Historiques» (1995) d’une conception déjà archaïque d’une cinquantaine d’années quand il fut construit, au début du XIe siècle.
Après avoir mis la ruine hors d’eau en 1993 en faisant couler au sommet du donjon une dalle de béton, tâche délicate confiée à des alpinistes en bâtiment, le béton étant apporté par hélicoptère, la commune de Sainte-Thérence a fait réaménager en 1996 le chemin d’accès à cet imposant vestige historique.

(source :”La Brochure ” sur le site www.saintetherencebourg.fr)

Cindré – Le château de Puyfol

Epoque :  XV°- Protection : MH (1925)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Puyfol (www.randos-allier.com)
Puyfol (www2.culture.gouv.fr)
Puyfol (Wikipédia)
Carte postale de Puyfol (www.collection-jfm.fr)

Situation

Cindré est situé à 35 km au sud-est de Moulins.

Puyfol est situé à 3 km au sud de Cindré

Histoire

Puyfol, alias Poiffou, quoique construction très ancienne, a dû être entièrement rebâti au XVème siècle, après les désastres de la Guerre de Cent-Ans. Peut-être une partie de l’enceinte date-t-elle d’une époque antérieure, tandis que l’aile qui est à droite de l’entrée est du XVIIème siècle. Cependant, malgré l’absence d’unité, ce château a conservé grande allure, au fond de son vallon, sur un cône de calcaire. A la fin du XIIème siècle, il appartenait à la maison de Villars qui le conserva jusqu’à la fin du XIVème siècle. en 1365, il est signalé comme l’un des fiefs que Louis II trouve occupés par les Anglais, à son retour de captivité c’est lui qui les en chassera. Le bâtiment est vendu à de nombreuses reprises et est acquis en 1923 par la famille Ispenian.

Les environs

Chavroches – Le château à 8 km au nord-est

Montaigu le Blin – La Forteresse à 6 km au sud-ouest

Lapalisse – le château à 11 km au sud-est

Beaulon – Le château

Epoque :  XIX°- Protection : ISMH (1972)
Propriétaire : Monsieur Evrad de Monspey
Visite : non
Adresse : Chateau de Beaulon, 03230 Beaulon
Téléphone : 04 70 42 72 68
Courriel : contact@chateaudebeaulon.com
Site internet : chateau-beaulon.fr

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Beaulon (mapio.net)
Beaulon - vue aérienne (www.1001salles.com)
Beaulon - le château (chateau-beaulon.fr)
Beaulon - vue aérienne (www.1001salles.com)
Beaulon -détail de la façade (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Beaulon est situé à 27.8 km à l’ouest de Moulins

Le château est dans Beaulon

Histoire

Le château de Beaulon a été construit dans son intégralité en 1825. Il a été donné à Victor Bayon par son père. Ce dernier l’avait fait bâtir pour le donner à son fils à l’occasion de son mariage .

Ce château est d’une architecture peu commune, style Charles X : une période au cours de laquelle peu de monuments ont été édifiés.

La particularité de cette époque, consécutive à la Révolution, qui a vu beaucoup d’aristocrates fuir le pays pour émigrer en Europe (et en particulier en Grande Bretagne), est l’influence des pays voisins.

Cette propriété a été construite pour partie dans un style anglais

  • la façade est de style classique (symétrie, larges fenêtres, 4 tours rondes …)
  • le parc est anglais romantique : lignes courbes, gazons, percées, bosquets d’arbres, haies irrégulières, bordures de fleurs, … on ne distingue pas la limite entre le parc et la campagne,
  • les salons sont en parquet et boiserie, les sièges sont capitonnés, les étoffes généreuses, les cheminées omni-présentes, c’est l’expression même du confort britannique.

Par ailleurs, contrairement à beaucoup de monuments qui jalonnent les provinces de France, le domaine a été construit en une seul fois sans vestiges antérieures, ni modifications postérieures; d’où une harmonie générale.

Le Château est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH).

(source : site internet : www.chateau-beaulon.fr)

Yzeure – chateau de Panloup

Epoque :  XIV° – XV° – XVI° – XVII° – Protection : ISMH (1947)
Propriétaire : Ville d’Yzeure
Visite : Accès libre des extérieurs toute l’année.
Dates et horaires :
Adresse : Château de Panloup Rue des Cladets 03400 Yzeure
Téléphone : 04 70 20 10 64 ou 06 61 94 14 65 ou 04 70 20 33 71
Courriel :
Site internet :ville-yzeure.com

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Panloup (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Panloup (www.bonplanlocal.fr)
Panloup (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Panloup (Wikipédia)

Situation

Yzeure est situé à 1.7 km à l’est du centre ville de Moulins

Panloup est situé à 1.8 km au sud du centre d’Yzeure

Histoire

Une pierre sculptée du 12e ou 13e siècle, sise au-dessus de la porte de la chapelle et représentant un agneau pascal, pourrait laisser supposer que le domaine aurait été une ancienne possession des Templiers. Le château, d’époque Louis XIII, se compose d’un corps de bâtiment central, à rez-de-chaussée et étage sous comble, calé par deux autres corps de bâtiments couverts en pavillon, l’un au nord et l’autre au sud. Sur la façade Est, faisant saillie sur le bâtiment central, une construction rectangulaire flanquée d’une tour ronde qui, de même que l’autre tour lui faisant pendant, a sa partie supérieure couronnée par un campanile. Sur la façade nord, un fronton curviligne tronqué témoigne sans doute d’une ancienne porte. La maçonnerie de briques et de pierres et les toitures en tuiles plates contribuent au style régionaliste de l’ensemble.

Panloup, comme Mercy et La Tireuse, fut la résidence d’officiers moulinois, mais fut occupé sur une plus longue période. Le premier propriétaire de Panloup connu, fut Luis de Launay, médecin, en 1550, puis l’on trouve Jacques Bodinat, avocat en parlement vers 1639 et fils François, lieutenant en la châtellenie de Bessav et Pougny. Son fils François, gendarme du Roi, devint sieur de la motte d’Arizolles, et était qualifié d’écuyer. Pierre Maquin, sieur de Panloup, de la La Ronde et autres lieux, en 1684, mérite d’être mentionné : l’assemblée des propriétaires fonciers de la paroisse d’Yzeure l’élut, le 3 février 1709, syndic responsable des réparations projetées au clocher, au chapiteau et la cloture du cimetière de la paroisse. Il refusa cette charge le 5 février, arguant qu’il était âgé de 75 ans, était infirme et possédait un privilège d’officier militaire. Au XVIIIe siècle, Panloup appartenait aux Roy: Gilbert Roy, écuyer, était en 1722 également sieur de bouchaine et de La Brosse. Un acte daté du 27 août 1753 passé à Chevagnes, nous apprend que Joseph, chevalier, seigneur de Panloup, qui était capitaine de grenadiers du roi au régiment de Cambis, épousa Marie Anne Batissier, fille du défunt seigneur de Montchenin.

(source :”www2.culture.gouv.fr” et “www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Yzeure – Eglise Saint-Pierre 1.8 à km au nord

Moulins – Le Palais Ducal à 2.8 km au nord-ouest

Moulins -Le CNCS (musée du costume) à 4 km à l’ouest

Vicq – Château de La Mothe

Epoque :  XII°-XV°-XVIII°- Protection : MH (1945)
Propriétaire : privé
Visite : pas de visite
Dates et horaires : 
Adresse : Château de la Mothe – 9, rue Saint Bonnet de Rochefort
03450 Vicq
Téléphone : 04 15 98 00 66
Courriel : contact@lechateaudelamothe.fr
Site internet : www.lechateaudelamothe.fr

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Vicq La Mothe (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe - Vue aérienne du château (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe - Vue aérienne de la cour (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe - Vue aérienne (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe (lechateaudelamothe.fr)
La Mothe - Les douves
La Mothe (Mapio.net)
Vicq La Mothe (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe (lechateaudelamothe.fr)
La Mothe (mapio.net)
Vicq La Mothe - Salle Richard Coeur de Lyon (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe - Salle des templiers (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe - Le zénith (lechateaudelamothe.fr)

Situation

Vicq est situé à 32 km à l’ouest de Vichy

Le Château de la Mothe est situé dans Vicq

Histoire

Ancienne motte castrale sur pilotis de bois entourés de douves en eau vive, reconstruite au XVème siècle. Puis transformée au XVIIIème siècle, pour le plus de confort. Malheureusement la révolution est passée par là, les tours du château ainsi que la poterne, ont été réduites de deux étages et toutes les traces de féodalité effacées.

Il fut l’un des fiefs d’un monumental château auvergnat, portant le nom de la rivière qui borde son territoire.

Le premier château à « motte de Vic » était probablement installé sur une motte qu’occupe aujourd’hui le château construit fin du XIVème siècle, début XVème siècle – Certainement en bois, monté sur pilotis, entouré de douves ainsi que d’une palissade en bois, protégeant les fermes de la seigneurie.

Les premiers seigneurs connus portaient le nom de VICQ ou VIC.

En 1300, la seigneurie de VICQ, donc de la Motte, appartenait à Etienne de Vicq.

Nous avons peu d’informations entre 1350 et 1449, date à laquelle le château est la propriété de la Famille d’ARSON (d’ARÇON) . Il prendra alors le nom de la MOTTE D’ARSON.
Louis d’Arçon était un familier de la cour de Chantelle où son beau-père Gilbert de Chauvigny avait des fonctions importantes et jouissait de la confiance d’Anne de Beaujeu, il fut son fondé de pouvoir, dans l’acquisition des terres qu’elle faisait.

Avec l’appuie de son beau-père il obtient la charge de capitaine de Lay en Beaujolais, cette nomination est datée de Chantelle, le 27 août 1516. Louis d’Arçon semble avoir été un grand bâtisseur, car un plus de la construction du château, il fit édifier la chapelle carrée qui se trouve dans l’église de Vicq, à gauche du chœur. Cette chapelle primitivement de la même forme que celle de droite, s’étant écroulée, il la fit reconstruire dans la forme carrée où elle est aujourd’hui, et creuser en dessous un caveau sépultural qui existe encore, elle devint la chapelle du château et fut dédiée à la Vierge Marie patronne de la châtelaine.

Le 31 août 1632, la Mothe d’Arçon, le Luth et Mazières sont adjugés à Messire Antoine Montrognon de Salvert.

Les seigneurs de Salvert cherchaient des emplois à la cour de Versailles et épousaient des étrangères au pays. Aussi au beau milieu du XVIIIe siècle, ils ne font que de rares apparitions à Vicq.

François de Salvert né en 1675, fut reçu Ecuyer Cavalcadour le 11
mars 1689 de Madame la Dauphine, il avait la surveillance des chevaux, des écuries et de tous les équipages et l’accompagnait dans ses déplacements d’apparat, ensuite Page du Roi dans la Grande Ecurie, en avril 1690, sous le commandement du Comte d’Armagnac, Grand Ecuyer de France, puis en 1743, Premier Ecuyer de la Grande Ecurie du Roi.

Vers 1720, Claude de Salvert et sa femme étaient venus s’installer à Vicq. Le château manquait d’élégance et de confort, ils firent des transformations au goût du jour dans le principal corps de logis.

En novembre 1788, le château de la Mothe d’Arçon, du Lut et des Fossés, furent vendus à Madame Antoinette de la Chaussée, veuve de Monsieur Claude-Joseph La Feuillaud, qui appartenait à une riche famille du Bourbonnais, dont les membres résidaient surtout dans la châtellenie de Chantelle.

Elle s’y trouvait en 1794, lorsque le citoyen Cariol, aîné, fut chargé, par un arrêté du Directoire du district de Gannat, en date du 6 Floréal an II, de visiter les châteaux du district susceptibles d’être démolis, en entier ou en partie.

Pendant 80 ans, il servit de logement à des métayers et Dieu sait de quelle façon il fut traité. Loin de panser les plaies que la visite du citoyen Cariol lui avait fait subir, la négligence des locataires ne fit que de les aggraver et leur séjour lui fut plus nuisible que la Révolution.

Il fut revendu en 1919 à Monsieur Imbert et surtout son fils Emile Imbert, qui ont eu à cœur de nettoyer et de consolider cette vieille demeure et la font classer dans sa totalité au titre des Monuments Historique en novembre 1945.

Depuis 1945, plusieurs propriétaires se sont succédés et, en 2022, le château est racheté par un propriétaire privé, passionné d’histoire médiévale. Désireux de développer une activité touristique et évènementielle, il a restauré les différents espaces du château pour créer des gîtes, des chambres d’hôtes et différentes salles pour des séminaires et évènements privés.

Architecture 

Le château de Mothe de Vicq à gardé jusqu’à nos jours son caractère authentique.

Il est difficile de connaître exactement la date de sa première construction. A l’origine, s’était une motte castrale, c’est à dire une tour en bois, montée sur des piliers de bois, (plus exactement des troncs que l’on enfonçait profond dans la terre placés en rond ou en carré. Il était fait une assise en pierre, à l’intérieur de ces piliers, afin de permettre de monter au dessus l’édifice).

Il a été rebâti en pierre sur ces bases et remanié par les seigneurs de l’époque. Quand la famille d’Arçon est devenu propriétaire de ce château, il a été modernisé vers l’an 1449.

Ce château était un château défensif, avec de larges et profondes douves en eau vive (3 mètres de profondeur), alimentées parla rivière, la Veauce, ainsi qu’une source qui coule à l’intérieur des ces douves. En 1611, le pont-levis existait encore, il a était retiré par les seigneurs habitant le château pour plus de commodités.

Le château était protégé par une double enceinte de mur, nous avons encore une partie de ces murs d’enceinte.

Passé la Tour de garde, nous accédons à une cour intérieure pavée en galets de rivière. La galerie à pans de bois possédait sur ses piliers les armoires des anciens seigneurs, ceux-ci ont été supprimés en 1794, préventivement par la propriétaire de l’époque, avant le passage du commissaire révolutionnaire chargé de détruire toutes traces de féodalité. Cette galerie était à l’origine fermée, qui permettait le passage, afin d’accéder aux logements de la tour d’angle ainsi qu’au logement au dessus de la boulangerie.

Le commissaire révolutionnaire à fait démolir toutes les tours du château, de plus de deux étages, afin qu’il devienne une maison d’habitation et non plus un château d’attaque ou de défense.

Le château a conservé malgré tout cela, sa boulangerie, ses anciennes cuisine, son potager (l’ancêtre de la cuisinière de nos grand-mères), son oratoire etc…