Beaulon – Le château

Epoque :  XIX°- Protection : ISMH (1972)
Propriétaire : Monsieur Evrad de Monspey
Visite : non
Adresse : Chateau de Beaulon, 03230 Beaulon
Téléphone : 04 70 42 72 68
Courriel : contact@chateaudebeaulon.com
Site internet : chateau-beaulon.fr

Beaulon (mapio.net)
Beaulon - vue aérienne (www.1001salles.com)
Beaulon - le château (chateau-beaulon.fr)
Beaulon - vue aérienne (www.1001salles.com)
Beaulon -détail de la façade (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Beaulon est situé à 27.8 km à l’ouest de Moulins

Le château est dans Beaulon

Histoire

Le château de Beaulon a été construit dans son intégralité en 1825. Il a été donné à Victor Bayon par son père. Ce dernier l’avait fait bâtir pour le donner à son fils à l’occasion de son mariage .

Ce château est d’une architecture peu commune, style Charles X : une période au cours de laquelle peu de monuments ont été édifiés.

La particularité de cette époque, consécutive à la Révolution, qui a vu beaucoup d’aristocrates fuir le pays pour émigrer en Europe (et en particulier en Grande Bretagne), est l’influence des pays voisins.

Cette propriété a été construite pour partie dans un style anglais

  • la façade est de style classique (symétrie, larges fenêtres, 4 tours rondes …)
  • le parc est anglais romantique : lignes courbes, gazons, percées, bosquets d’arbres, haies irrégulières, bordures de fleurs, … on ne distingue pas la limite entre le parc et la campagne,
  • les salons sont en parquet et boiserie, les sièges sont capitonnés, les étoffes généreuses, les cheminées omni-présentes, c’est l’expression même du confort britannique.

Par ailleurs, contrairement à beaucoup de monuments qui jalonnent les provinces de France, le domaine a été construit en une seul fois sans vestiges antérieures, ni modifications postérieures; d’où une harmonie générale.

Le Château est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH).

(source : site internet : www.chateau-beaulon.fr)

Yzeure – chateau de Panloup

Epoque :  XIV° – XV° – XVI° – XVII° – Protection : ISMH (1947)
Propriétaire : Ville d’Yzeure
Visite : Accès libre des extérieurs toute l’année.
Dates et horaires :
Adresse : Château de Panloup Rue des Cladets 03400 Yzeure
Téléphone : 04 70 20 10 64 ou 06 61 94 14 65 ou 04 70 20 33 71
Courriel :
Site internet :ville-yzeure.com

Panloup (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Panloup (www.bonplanlocal.fr)
Panloup (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Panloup (Wikipédia)

Situation

Yzeure est situé à 1.7 km à l’est du centre ville de Moulins

Panloup est situé à 1.8 km au sud du centre d’Yzeure

Histoire

Une pierre sculptée du 12e ou 13e siècle, sise au-dessus de la porte de la chapelle et représentant un agneau pascal, pourrait laisser supposer que le domaine aurait été une ancienne possession des Templiers. Le château, d’époque Louis XIII, se compose d’un corps de bâtiment central, à rez-de-chaussée et étage sous comble, calé par deux autres corps de bâtiments couverts en pavillon, l’un au nord et l’autre au sud. Sur la façade Est, faisant saillie sur le bâtiment central, une construction rectangulaire flanquée d’une tour ronde qui, de même que l’autre tour lui faisant pendant, a sa partie supérieure couronnée par un campanile. Sur la façade nord, un fronton curviligne tronqué témoigne sans doute d’une ancienne porte. La maçonnerie de briques et de pierres et les toitures en tuiles plates contribuent au style régionaliste de l’ensemble.

Panloup, comme Mercy et La Tireuse, fut la résidence d’officiers moulinois, mais fut occupé sur une plus longue période. Le premier propriétaire de Panloup connu, fut Luis de Launay, médecin, en 1550, puis l’on trouve Jacques Bodinat, avocat en parlement vers 1639 et fils François, lieutenant en la châtellenie de Bessav et Pougny. Son fils François, gendarme du Roi, devint sieur de la motte d’Arizolles, et était qualifié d’écuyer. Pierre Maquin, sieur de Panloup, de la La Ronde et autres lieux, en 1684, mérite d’être mentionné : l’assemblée des propriétaires fonciers de la paroisse d’Yzeure l’élut, le 3 février 1709, syndic responsable des réparations projetées au clocher, au chapiteau et la cloture du cimetière de la paroisse. Il refusa cette charge le 5 février, arguant qu’il était âgé de 75 ans, était infirme et possédait un privilège d’officier militaire. Au XVIIIe siècle, Panloup appartenait aux Roy: Gilbert Roy, écuyer, était en 1722 également sieur de bouchaine et de La Brosse. Un acte daté du 27 août 1753 passé à Chevagnes, nous apprend que Joseph, chevalier, seigneur de Panloup, qui était capitaine de grenadiers du roi au régiment de Cambis, épousa Marie Anne Batissier, fille du défunt seigneur de Montchenin.

(source :”www2.culture.gouv.fr” et “www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Yzeure – Eglise Saint-Pierre 1.8 à km au nord

Moulins – Le Palais Ducal à 2.8 km au nord-ouest

Moulins -Le CNCS (musée du costume) à 4 km à l’ouest

Vicq – Château de La Mothe

Epoque :  XII°-XV°-XVIII°- Protection : MH (1945)
Propriétaire : privé
Visite : Non
Dates et horaires : 
Adresse : Château de la Mothe – 9, rue Saint Bonnet de Rochefort
03450 Vicq
Téléphone : 04 15 98 00 66
Courriel : secretariat@lechateaudelamothe.fr
Site internet : www.lechateaudelammothe.fr

La Mothe (Wikipédia)
La Mothe - Vue aérienne (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Mothe - Les douves (www.chateaudelamothedevicq.com)
La Mothe (Mapio.net)
La Mothe (www.chateaudelamothedevicq.com)
La Mothe (mapio.net)

Situation

Vicq est situé à 32 km à l’ouest de Vichy

Le Château de la Mothe est situé dans Vicq

Histoire

Ancienne motte castrale sur pilotis de bois entourés de douves en eau vive, reconstruite au XVème siècle. Puis transformée au XVIIIème siècle, pour le plus de confort. Malheureusement la révolution est passée par là, les tours du château ainsi que la poterne, ont été réduites de deux étages et toutes les traces de féodalité effacées.

Il fut l’un des fiefs d’un monumental château auvergnat, portant le nom de la rivière qui borde son territoire.

Le premier château à « motte de Vic » était probablement installé sur une motte qu’occupe aujourd’hui le château construit fin du XIVème siècle, début XVème siècle – Certainement en bois, monté sur pilotis, entouré de douves ainsi que d’une palissade en bois, protégeant les fermes de la seigneurie.

Les premiers seigneurs connus portaient le nom de VICQ ou VIC.

En 1300, la seigneurie de VICQ, donc de la Motte, appartenait à Etienne de Vicq.

Nous avons peu d’informations entre 1350 et 1449, date à laquelle le château est la propriété de la Famille d’ARSON (d’ARÇON) . Il prendra alors le nom de la MOTTE D’ARSON.
Louis d’Arçon était un familier de la cour de Chantelle où son beau-père Gilbert de Chauvigny avait des fonctions importantes et jouissait de la confiance d’Anne de Beaujeu, il fut son fondé de pouvoir, dans l’acquisition des terres qu’elle faisait.

Avec l’appuie de son beau-père il obtient la charge de capitaine de Lay en Beaujolais, cette nomination est datée de Chantelle, le 27 août 1516. Louis d’Arçon semble avoir été un grand bâtisseur, car un plus de la construction du château, il fit édifier la chapelle carrée qui se trouve dans l’église de Vicq, à gauche du chœur. Cette chapelle primitivement de la même forme que celle de droite, s’étant écroulée, il la fit reconstruire dans la forme carrée où elle est aujourd’hui, et creuser en dessous un caveau sépultural qui existe encore, elle devint la chapelle du château et fut dédiée à la Vierge Marie patronne de la châtelaine.

Le 31 août 1632, la Mothe d’Arçon, le Luth et Mazières sont adjugés à Messire Antoine Montrognon de Salvert.

Les seigneurs de Salvert cherchaient des emplois à la cour de Versailles et épousaient des étrangères au pays. Aussi au beau milieu du XVIIIe siècle, ils ne font que de rares apparitions à Vicq.

François de Salvert né en 1675, fut reçu Ecuyer Cavalcadour le 11
mars 1689 de Madame la Dauphine, il avait la surveillance des chevaux, des écuries et de tous les équipages et l’accompagnait dans ses déplacements d’apparat, ensuite Page du Roi dans la Grande Ecurie, en avril 1690, sous le commandement du Comte d’Armagnac, Grand Ecuyer de France, puis en 1743, Premier Ecuyer de la Grande Ecurie du Roi.

Vers 1720, Claude de Salvert et sa femme étaient venus s’installer à Vicq. Le château manquait d’élégance et de confort, ils firent des transformations au goût du jour dans le principal corps de logis.

En novembre 1788, le château de la Mothe d’Arçon, du Lut et des Fossés, furent vendus à Madame Antoinette de la Chaussée, veuve de Monsieur Claude-Joseph La Feuillaud, qui appartenait à une riche famille du Bourbonnais, dont les membres résidaient surtout dans la châtellenie de Chantelle.

Elle s’y trouvait en 1794, lorsque le citoyen Cariol, aîné, fut chargé, par un arrêté du Directoire du district de Gannat, en date du 6 Floréal an II, de visiter les châteaux du district susceptibles d’être démolis, en entier ou en partie.

Pendant 80 ans, il servit de logement à des métayers et Dieu sait de quelle façon il fut traité. Loin de panser les plaies que la visite du citoyen Cariol lui avait fait subir, la négligence des locataires ne fit que de les aggraver et leur séjour lui fut plus nuisible que la Révolution.

Il fut revendu en 1919 à Monsieur Imbert et surtout son fils Emile Imbert, qui ont eu à cœur de nettoyer et de consolider cette vieille demeure et la font classer dans sa totalité au titre des Monuments Historique en novembre 1945.

A ce jour, nous nous efforçons de lui redonner son aspect d’antan et de le faire revivre sur le thème « La vie au quotidien du Seigneur de Vicq au XVe siècle » avec des salles animées de mannequins vêtus de façon la plus proche de la réalité de l’époque.

Nous espérons que vous passerez un agréable moment en leur compagnie et que les générations futures ne les oublieront pas et continueront à compléter et embellir ce magnifique château qui a connu tant d’importants personnages et qui garde dans ces pierres quelques mystères à éclaircir et peut-être de trouver le trésor caché dans un lieu bien secret.

Architecture 

Le château de Mothe de Vicq à gardé jusqu’à nos jours son caractère authentique.

Il est difficile de connaître exactement la date de sa première construction. A l’origine, s’était une motte castrale, c’est à dire une tour en bois, montée sur des piliers de bois, (plus exactement des troncs que l’on enfonçait profond dans la terre placés en rond ou en carré. Il était fait une assise en pierre, à l’intérieur de ces piliers, afin de permettre de monter au dessus l’édifice).

Il a été rebâti en pierre sur ces bases et remanié par les seigneurs de l’époque. Quand la famille d’Arçon est devenu propriétaire de ce château, il a été modernisé vers l’an 1449.

Ce château était un château défensif, avec de larges et profondes douves en eau vive (3 mètres de profondeur), alimentées parla rivière, la Veauce, ainsi qu’une source qui coule à l’intérieur des ces douves. En 1611, le pont-levis existait encore, il a était retiré par les seigneurs habitant le château pour plus de commodités.

Le château était protégé par une double enceinte de mur, nous avons encore une partie de ces murs d’enceinte.

Passé la Tour de garde, nous accédons à une cour intérieure pavée en galets de rivière. La galerie à pans de bois possédait sur ses piliers les armoires des anciens seigneurs, ceux-ci ont été supprimés en 1794, préventivement par la propriétaire de l’époque, avant le passage du commissaire révolutionnaire chargé de détruire toutes traces de féodalité. Cette galerie était à l’origine fermée, qui permettait le passage, afin d’accéder aux logements de la tour d’angle ainsi qu’au logement au dessus de la boulangerie.

Le commissaire révolutionnaire à fait démolir toutes les tours du château, de plus de deux étages, afin qu’il devienne une maison d’habitation et non plus un château d’attaque ou de défense.

Le château a conservé malgré tout cela, sa boulangerie, ses anciennes cuisine, son potager (l’ancêtre de la cuisinière de nos grand-mères), son oratoire etc…

(source :”www.chateaudelamothedevicq.com”)

Saligny sur Roudon – Le château

Epoque :  XIV° – XV° – XVI° – XVII° – XIX° Protection :ISMH (2008)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Bartillat
Visite : oui
Dates et horaires : Accès libre le long des douves toute l’année. Visite guidée du 1er juillet au 31 août du lundi au samedi de 14h à 18h sur rendez-vous.
Adresse : Le Château 03470 Saligny sur Roudon
Téléphone : 04 70 42 21 32
Courriel :
Site internet :

Saligny sur Roudon (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - Les fenêtres renaissances (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - Le porche (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - le portail (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - les douves (www.randos-allier.com)

Situation

Saligny sur Roudon est situé à 39 km à l’ouest de Moulins

Le château est situé à la sortie nord du bourg

Histoire

Le château comporte un donjon du XIVe siècle, un corps de logis du XVesiècle surmonté de lucarnes Renaissance, lui-même flanqué d’une tour et d’une tourelle d’escalier et d’adjonctions du début du XVIIe siècle. La façade sur cour résulte d’un élargissement du début du XVIIe siècle, en avant de la façade gothique, les baies sont encore visibles à l’intérieur. Le pavillon d’entrée conserve les passages des bras du pont levis, et est suivi à l’est par un logis du XVIIe. Au nord, prolongeant le corps de bâtiment principal, se situe le bâtiment des communs datant de 1604. L’ensemble des bâtiments dessine un fer à cheval autour de la cour intérieure. Les couronnements de la tour sud ouest et de la tourelle d’escalier sur cour ont été modifiés à l’époque moderne. A l’intérieur, présence d’une cheminée gothique et d’une cheminée Renaissance. Une fois franchi le pont qui enjambe les douves en eau, le regard se porte sur la partie la plus ancienne, la tour des Lourdins qui date des XIVe-XXe siècles. enêtres, lucarnes Renaissance ornent la façade donnant sur les douves. Saligny est un ancien fief qui paraît avoir appartenu à une famille éponyme, leur héritière épousa Hugues de Chastel, seigneur de Randan, que l’on voit en 1249 recueillir l’hommage lige d’Archambaud du Tremblay sur “une dîme et un cens” a la mesure de Dompierre, et leur petit-fils, Jean, prit le surnom de Lourdin. Les seigneurs de Saligny étaient également seigneurs de La Motte Saint Jean, en Bourgogne. En 1503, c’est l’écuyer Lourdin de Saligny, qui fait aveu à la duchesse de Bourbon de “son chastel le Salligny, mothe, fossé, maison, grange, coulombier, rentes, tailles et corvées.” Marc Lourdin de Coligny-Saligny, né en 1524, fut responsable d’une partie des travaux d’agrandissement de la forteresse médiévale. Son fils continua son action, en compagnie de sa femme, set#339;ur du maréchal de la Guiche. Le château demeura dans la famille jusqu’en 1756, date à laquelle il fut vendu à l’un des quatre frères Paris. Après diverses mutations, il entra en 1834 dans la famille Collas et appartient aujourd’hui aux d’Huriel de Bartillat.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Marcillat en Combraille – Le château du Ludaix

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : David et Stéphanie Holland
Visite : non
Adresse : Ludaix 03420 Marcillat en Combraille
Téléphone : 04 70 51 62 32
Courriel :
Site internet :

Le Ludaix (marcillatcombraille.fr)
Le Ludaix (www.allier-hotels-restaurants.com)
Le Ludaix -Vue Aérienne (eBay)
Le Ludaix (www.hippostcard.com)

Situation

Marcillat en Combraille est situé à 23 km au sud de Montluçon

Le Ludaix est situé à 900 m au sud de Marcillat en C.

Histoire

Au bourg, Le Ludeix ou Ludès est un château moderne, à tours rondes à campanile et tours carrées à mâchicoulis, construit au début du XIXe siècle à l’emplacement d’une gentilhommière du XVe siècle, qui avait elle même remplacé une construction plus ancienne. En 1258, le seigneur du Ludeix est un Guillaume de Rochedragon de Biollet. En 1350, cette terre appartenait aux héritiers de Guillaume du Mont, dont un Jean de Laval, seigneur du Ludeix, qui était originaire du lieu dit Lavaud à Château sur Cher. Vers 1615, le château du Ludaix appartient à Antoine de Montagnac… Ce chateau du XVIIe siècle à conservé son donjon médiéval, il est situé dans un parc de quatre hectares.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

“Petite histoire”
En 1973, le comte de Durat installe dans son château du Ludaix Michel-Georges Micberth (1945-2013), pamphlétaire et homme politique qui dirige la Nouvelle Droite française. Celui-ci est arrêté le 15 août 1974 pour avoir détenu un chéquier volé au nom de l’ancien président de la république Georges Pompidou. C’est l’affaire dite des chèques Pompidou;

(source :” Wikipédia”)

Doiturier – église Saint-Nicolas et Sainte-Croix

Epoque :  XI° – XII°- Protection :ISMH (1935)
Propriétaire : Commune de Droiturier
Paroisse : Notre Dame de L’Alliance-6 rue de la Liberté-03120 Lapalisse |
Visite :
Dates et horaires : Ouvert toute l’année de 8h à 17h30
Adresse : Le Bourg 03120 Droiturier
Téléphone : 04 70 55 01 10 (Mairie) – 04 70 99 06 76 (Paroisse)
Courriel :
Site internet : paroisse Notre Dame de l’Alliance

Eglise Saint-Nicolas et Sainte Croix (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Eglise Saint-Nicolas et Sainte Croix (www.fondation-patrimoine.org)
Eglise Saint-Nicolas et Sainte-Croix - Peinture en trompe l'œil (randonneersmb.canalblog.com)
Eglise Saint-Nicolas et Sainte-Croix (www.communes.com)

Situation

Droiturier est à 34 km au nord-est de Vichy

Histoire

Date de la fin du XIéme et du début du XIIéme siècle. C’était un prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye de Mozat. On le trouve mentionné dés 1165 dans une bulle du pape Alendre III et confirmé par une charte de Louis VII le jeune en 1169, réapprouvée par le roi Philippe Auguste en 1217. Ancienne paroisse du diocèse de Clermont.

Cet édifice, dans son gros oeuvre, est parvenu jusqu’à nos jours pratiquement intact, à l’exception du clocher roman établi, à l’origine, sur la croisée des transepts, et remplacé par un clocher-porche, au XIXéme siècle. La mairie occupe l’ancien monastère. Le ou les cloîtres ont disparus.

De style roman, l’église a été partiellement revoûtée au début de l’époque gothique. Elle comprend une nef de trois travées, couvertes d’ogives, et flanquée de bas-côtés en demi-berceau avec doubleaux plein cintre. Le transept, saillant, s’achève aux extrémités par des chapelles en abisidioles. La croisée est couverte d’ogives. L’abside centrale circulaire est flanquée, de part et d’autre, de deux chapelles rectangulaires inscrites dans le prolongement des bas-côtés. Le choeur et le transept sont couverts de berceaux plein cintre.

A noter, deux chapiteaux remarquables, à l’entrée: le “singe cordé” et “l’arbre de vie” et un décor néo-classique exceptionel, de peintures murales en trompe-l’oeil , dans la chapelle sud de la Saint Vierge.

(Source :”paroissenotredamedelalliance.paroisse.net”)

Les environs

Droiturier – Musée de la figurine à 3.2 km au nord-ouest

Lapalisse – Le château à 7.4 km à l’ouest

Montaiguët en Forez – Le château à 11 km au nord-est

Diou – Abbaye de Sept-Fons

Epoque : XVIII°  – Protection :
Fondation : 18 octobre 1132
Ordre : Cistercien – Trappiste
Visite :
non
Dates et horaires :A l’entrée du monastère se trouve la porterie avec un magasin qui vend les produits et ceux des autres monastères.
Le magasin est ouvert du lundi au samedi
de 8h30 à 9h05 ; 9h45 à 12h00 et de 14h50 à 17h50 (hiver: 14h40 – 17h20) et le dimanche de 8h30 à 10h00 ; 14h55 à 16h20 ; 17h10 – 18h
(hiver: 14h40 – 15h50 ; 16h40 – 17h50).
La porterie est fermée pendant les offices.
Adresse : Abbaye de Sept-Fons, 03290 Dompierre-sur-Besbre
Téléphone : 04 70 48 14 90
Courriel : communauté :  abbaye@septfons.com
hôtellerie : hotelier@septfons.com
Site internet :
Abbaye de Sept Fons

Abbaye de Sept-Fons (www.ocso.org)
Plan de l'abbaye de Sept-Fons (www.abbayedeseptfons.com)
Abbaye de Sept-Fons - L'église (www.ocso.org)
Gravure ancienne de l'Abbaye de Sept-Fons (www.boutique-abbayedeseptfons.com)
Abbaye de Sept-Fons - Le cloitre (www.ocso.org)
Porche de l'Abbaye de Sept-Fons

Situation

Diou est à 35 km à l’est de Moulins

L’Abbaye de Sept-Fons est à3.5 km au nord-ouest de Diou

Histoire

Fondation

En 1132, l’abbaye de Fontenay envoie un groupe de moines, dirigé par les frères Richard et Guillaume de Montbard, afin de fonder une abbaye à Sept-Fons. Le lieu choisi est alors une lande marécageuse partiellement boisée, inhabitée car insalubre.

En 1164, le pape Alexandre III rédige une bulle dans laquelle figurent les noms de tous les seigneurs ayant fait donation pour l’abbaye. Parmi eux, on trouve Rodolphe de Thoury, chevalier, seigneur de Thoury-sur-Besbre, le baron de La Roche-Milay.

Jusqu’en 1656

Comme beaucoup d’abbayes, celle de Sept-Fons souffre durant le Moyen Âge des ravages de la guerre de Cent Ans ainsi que du passage des grandes compagnies. Les guerres de religion marquent également leur passage. À chaque fois, l’abbaye, pillée ou incendiée, se relève de ses ruines.

Réforme monastique

L’abbaye connaît une déprise considérable lorsque Eustache de Beaufort, âgé de vingt ans, en est nommé abbé commendataire en 1656. Peu intéressé à ses débuts par la vie monastique, il s’y convertit en 1663 et instaure une réforme monastique qui connaît un grand succès. Les vocations affluent de nouveau, le monastère comptant dès la mort d’Eustache, suivant les sources, cent trente moines ou cent moines et cinquante convers.

La Révolution

En 1791, les moines sont expulsés et l’abbaye est vendue comme bien national. Les moines choisissent de se joindre aux trappistes dont la réforme menée par Armand de Rancé est proche de celle menée chez eux par Eustache de Beaufort.

Le retour des trappistes

Après un long exode qui dure tout le temps de la Révolution et du premier Empire, sept moines trappistes s’installent en 1816 dans l’ancienne abbaye du Gard, en Picardie, qu’ils font revivre. En septembre 1845, après une trentaine d’années, la communauté est partiellement expropriée par la construction du chemin de fer entre Amiens et Boulogne. Les moines fuient ce lieu devenu trop bruyant, rachètent les ruines de Sept-Fons et la communauté s’y implante.

La nouvelle église abbatiale est consacrée le 15 septembre 1856.

Les fondations de l’abbaye

L’abbaye connaît une croissance rapide, au point de fonder des abbayes-filles au bout de quelques années. Le 24 avril 1862, une première fondation est tentée à Masbaraud-Mérignat, dans la Creuse, fondation dans laquelle quatorze moines sont envoyés ; mais cette expérience ne dure pas et les moines sont de retour à l’abbaye en 1862.

Le 23 juillet 1868, les trappistes s’implantent à Chambarand, dans l’Isère ; la guerre les oblige à rentrer à Mérignat, puis à Sept-Fons ; les travaux reprennent rapidement et l’abbatiale est consacrée le 22 octobre 1872 ; en septembre 1877, Chambarand est une abbaye à part entière. Elle doit néanmoins fermer en 1903 à cause des lois anticléricales ; durant près de trente ans, elle reste inoccupée, jusqu’à ce que les moniales, également trappistes, de Maubec, la reprennent en 1931.

En 1877, les trappistes sont appelés par le vicaire apostolique de Nouméa à Notre-Dame-des-Îles, en Nouvelle-Calédonie ; huit moines sont envoyés, avec la bénédiction du pape Pie IX, mais les conditions de vie précaires, la révolte kanake dirigée par Ataï et les difficultés de l’abbaye-mère à financer ce projet lointain contraignent au retour en 1890.

En 1880, les moines sont sollicités pour s’établir en Israël, à Latroun ; mais la fondation est difficile, car dans le même temps une première loi d’expulsion chasse les religieux le 6 novembre de leur abbaye mère. En 1887, le projet est repris et, le 31 octobre 1890, les trappistes arrivent en Israël.

Durant ce temps, en 1883, l’évêque de Pékin sollicite l’abbaye pour une fondation en Chine du Nord. C’est Yangjiaping, qui connaît rapidement un très important succès, au point que plusieurs moines sont envoyés renforcer l’abbaye japonaise du Phare, à Hokuto (Hokkaidō).

En 1895, l’abbé de Sept-Fons étant devenu le supérieur général de l’ordre trappiste, il milite fortement pour le rachat du site de Cîteaux ; celui-ci ayant fini par être accepté, l’argent est réuni entre 1895 et 1898 et un groupe part en octobre 1898 refonder l’abbaye-mère de tout l’ordre cistercien.

En 1890, les conditions n’étant pas réunies pour demeurer en Nouvelle-Calédonie, une autre fondation océanienne est proposée à Beagle Bay (en), dans le nord-ouest de l’Australie. Là encore, elle ne dure que dix ans, mais est transmise à une communauté de moines pallottins allemands, qui y demeurent malgré la guerre entre l’Australie alors anglaise et leur pays.

Le monastère aux XIXe et XXe siècles

De 1899 à 1934, Dom Jean-Baptiste Chautard, abbé de Sept-Fons, sauve Sept-Fons de la ruine grâce à son livre l’Âme de tout Apostolat et surtout grâce à la Germalyne, un des premiers produits diététiques de France. Il bataille également sur le plan juridique pour empêcher la fermeture des monastères trappistes, et parvient, en intercédant auprès de Georges Clemenceau, à éviter la fermeture de l’abbaye en 1903.

Cependant, la montée en puissance de l’anticléricalisme, en particulier d’Émile Combes incite les moines à trouver des solutions de repli éventuel. Un couvent est ainsi fondé au Brésil en 1903, aux abords de Tremembé : il prend le nom de Maristella. Les moines s’initient en ce lieu aux cultures du riz et du café ; cependant, le manque de vocations locales et le climat incitent les moines à rentrer en Europe entre 1927 et 1930, et à s’installer dans la maison d’Orval .

Le 8 juillet 1926, l’abbaye d’Orval (dans les Ardennes belges) alors en ruines, est rachetée par une mécène et confiée aux trappistes. La reconstruction est proposée à l’architecte Henry Vaes ; celui-ci s’inspire de l’architecture cistercienne originelle de l’abbaye de Fontenay pour recréer un monastère dans lequel les moines s’installent en mars 1927. Les travaux de la première aile sont réalisés en 1928 ; ceux de l’église abbatiale comment le 19 août 1929 pour s’achever en 1939. Entretemps, en 1935, Orval est devenue une abbaye autonome.

Vers 1930, l’abbaye de Sept-Fons compte environ cinquante frères convers. Le décret d’unification de 1962 supprime cette institution en mettant tous les moines sur un pied d’égalité. En décembre 1928 entre au monastère un ingénieur agronome suisse, Jean Kiefer (1907-1985), qui prend le nom religieux de père Jérôme. Enseignant la philosophie aux novices, il écrit de nombreux ouvrages de spiritualité, presque tous publiés après sa mort.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le monastère est occupé par les troupes allemandes, étant situé à l’extrême sud de la zone occupée. En 1968, une nouvelle expérience d’installation en Nouvelle-Calédonie est entreprise, et aboutit à la recréation de Notre-Dame-des-Îles. Le monastère ne dure toutefois que jusqu’en 2001.

Le monastère au XXIe siècle

Par décret en date du 17 mars 2008, la congrégation dénommée « abbaye Notre-Dame de Sept-Fons », dont le siège est fixé à Diou (Allier), est légalement reconnue.

En 2002, Sept-Fons fonde une abbaye-fille à Nový Dvůr (cs), en République tchèque.

En 2013, l’abbé de Sept-Fons compte 80 moines, et la fondation tchèque de Nový Dvůr trente.

(source :”Wikipédia”)

Saint-Pont – Le château

Epoque :  XVII°-XVIII°- Protection : ISMH (1990)
Propriétaire : Privé
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite libre des extérieurs. La promenade dans le parc conduit au château.
Du 01/07/2018 au 31/08/2018 de 9h à 12h et de 15h à 18h et pour les Journées du Patrimoine de 15h à 18h.
Ouvert toute l’année pour les groupes d’associations culturelles (après accord).
Adresse : 9 route de Broût-Vernet 03110 Saint-Pont
Téléphone : 04 70 90 52 62
Courriel :
Site internet :

Château de Saint-Pont (Chateau-fort-Manoir-Chateau.eu)
Château de Saint-Pont (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Château de Saint-Pont (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Château de Saint-Pont (i.pinimg.com)

Situation

Saint-Pont est situé à 14 km au nord-ouest de Vichy

Le château de Saint-Pont est dans le bourg

Histoire

Un château aurait précédé l’actuelle demeure, mais on ne connait pas de description. Le château actuel peut être du XVIIe siècle; mentionné comme habité en 1676 par la famille de la Rouzière; après 1750, reconstruit ou modernisé par l’architecte Clément; vendu comme bien national en 1792, il figure sur le cadastre de 1839. En 1882, suite à un incendie, démolition d’un tiers environ de la longueur du château; en 1969, les façades les et toitures sont inscrites monuments historiques. En 1975, le château reste un charmant édifice à la façade simple et harmonieuse. A l’intérieur, la décoration soignée porte les marques évidentes du XVIIIe siècle: lambris moulurés, portes et huit cheminées sculptées dont une en bois peint. La visite du parc conduit au château aux toits à l’impériale et façades de briques rouges, construit sur les terrasses d’où l’on a une très belle vue sur la Limagne et la chaîne des puys. La cour du château est délimitée par deux pigeonniers carrés. Le parc comprend d’importants communs

Eléments protégés MH : les façades et les toitures du château, les deux pigeonniers, les éléments intérieurs; au rez-de-chaussée, escalier, vestibule avec son trumeau peint, grand salon avec ses boiseries, ses trois trumeaux peints et sa cheminée en marbre, petit salon avec sa cheminée Louis XV et son trumeau, salle à manger avec sa cheminée en bois et son buffet; au 1er étage les quatre cheminées: inscription par arrêté du 26 novembre 1990

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Moulins – Eglise Saint-Pierre

Epoque :  XV°-XVI°-XVII°- Protection : MH (1986)
Propriétaire : Commune de Moulins
Visite : Accès libre toute l’année (en dehors des offices)
Dates et horaires : 9h à 18h
Adresse : Église Saint-Pierre – Rue Delorme et rue de Lyon
03000 Moulins
Téléphone : 04 70 44 19 05
Courriel :
Site internet :

Eglise Saint-Pierre (Wikipédia)
Eglise Saint-Pierre
Eglise Saint-Pierre - La Nef
Eglise Saint-Pierre - Mise au tombeau

Situation

Moulins : Église Saint-Pierre – Rue Delorme et rue de Lyon

Histoire

Les Carmes

Les Carmes, dont l’église conventuelle est devenue le chef de la paroisse Saint-Pierre.

Le couvent des Carmes, sur lequel M. Bouchard a publié une fort complète étude, remonte à l’année 1352 et a pour origine le pur don qu’avait fait en 1351 à des religieux de passage un pieux bourgeois de Moulins, nommé Jean Rousseau, dit Michiel. Ce don consistait en deux quartellées de terre, sises hors de la ville « jouxte le chemin par où l’on vait de Molins à Tholon, pour y esdifier un couvent de leur religion ». Les Carmes obtinrent sans peine du duc Pierre Ier de Bourbon la franchise absolue de ce terrain, et commencèrent de suite la construction de leur monastère, qu’ils purent mener rapidement, grâce aux libéralités de nombreux bienfaiteurs. Parmi ceux-ci, il faut surtout citer le duc lui-même et Goussaut de Thory, seigneur de Thoury et du Réray, beau-frère du fondateur, Michel Rousseau, et époux de Catherine de Baserne, de Champroux.

A peine terminé, le couvent des Carmes fut une première fois, en 1384, pillé par les bandes anglaises et bourguignonnes mais leurs ravages se réduisirent sans doute à peu de chose, puisqu’ils ne l’empêchèrent pas, en 1387, de servir à l’assemblée générale de l’Ordre du Mont-Carmel.

Bien autrement sérieux fut le pillage de 1411 cette année-là, le chef bourguignon, Amé de Viry, vint mettre le siège devant Moulins. Ne pouvant emporter la ville d’assaut, il se vengea sur ses alentours, et fit des Carmes un amas de décombres.

Les pauvres religieux durent, comme nous l’avons dit plus haut, se réfugier au Vieux Palais mais ils ne se découragèrent pas et, en 1416, leur monastère était de nouveau debout ; le principal donateur ayant contribué à cette prompte reconstruction fut encore un seigneur de Thoury, de la maison de Bressolles, et petit-fils sans doute de Goussaut de Thoury, dont la fille avait épousé Jacques de Breschard, seigneur de Bressolles.

Avec les riches Bénédictins de Souvigny, les Carmes étaient les seuls religieux du pays et par conséquent les seuls bénéficiaires des donations des âmes pieuses en outre, les ducs Charles Ier et Jean II les comblèrent de largesses et le roi Charles VIII, en traversant Moulins, leur fit encore un don considérable. Le monastère de Moulins devint donc bientôt un des plus riches de tout l’ordre mais, en 1562, il subit une fois encore les inconvénients de sa situation foraine. On avait bien, il est vrai, ébauché la deuxième enceinte et les Carmes avaient même touché du roi François Ier une indemnité pour le terrain qu’ils avaient cédé pour y commencer les travaux de défense mais ces travaux, encore insuffisants, ne servirent à rien.

Nous avons raconté plus haut le court siège de 1562. Les religieux Carmes furent presque les seuls à en souffrir encore n’eurent-ils pas la consolation d’être plaints par le peuple moulinois, qui vit au contraire avec un certain contentement la ruine du monastère riche et jalousé.

II fallait une troisième fois se remettre à l’œuvre et faire appel à la généreuse piété des Moulinois : cet appel fut encore entendu ; en outre, les religieux obtinrent d’Henri IV, en 1591, la maladrerie du Chambon-Coulombeau, et, dès 1600, leur couvent était remis dans l’état où il resta jusqu’en 1792. L’inventaire fait en 1790 indique, d’ailleurs, qu’au XVIIIe siècle tous les bâtiments claustraux, y compris l’église, avaient été fort mal entretenus. Nous ne décrirons pas en détail le monastère des Carmes, le seul des nombreux couvents de Moulins qui subsiste à peu près intact. Son église à une seule nef, bien que datée de l’époque de décadence du style gothique, offre cependant des fenêtres intéressantes ; le clocher vient d’être entièrement reconstruit, grâce au zèle de M. le curé Bideau, et, au cours des travaux nécessités par cette restauration, ont été retrouvés les débris d’un mausolée qui doit être celui de Goussaut de Thoury, brisé peut-être par Amé de Viry, mais plus vraisemblablement lors de la Révolution. Ces débris, intéressants encore, avaient été employés comme moellons dans une réparation de 1809.

Au-dessus de la petite entrée de Saint-Pierre, du côté Sud, est un bas-relief représentant l’Annonciation : c’est une exquise œuvre d’art, dont le passage suivant des comptes de la duchesse Anne nous donnent l’auteur, le prix et la date approximative. « Payé à Jehan de Chartres, ymageur, demourant audict Molins, III livres pour une Annonciation de Nostre-Dame, en pierre, pour le portail des Carmes dudict Molins, que ma dicte dame leur a donnée. »

Nous citerons encore, dans la basse travée de gauche, l’épitaphe apocryphe d’un bienfaiteur du couvent, Jean Gadet, conseiller-secrétaire et maître des comptes de Mgr le duc de Bourbon, mort en 1412. Enfin, nous ne pouvons quitter le couvent des Carmes sans rappeler le nom d’un de ses prieurs, le Père André, que M. Chazaud accuse formellement d’avoir fabriqué de fausses pièces pour une généalogie des Bourbons.

L’enclos des Carmes s’étendait sur tout le quadrilatère formé par l’ancienne rue Saint-Martin, la deuxième enceinte, l’hôpital Saint-Joseph et la rue Delorme. A la place devant les Carmes viennent se rejoindre les deux faubourgs de Refembre et des Garceaux.
(source :”Les fiefs du Bourbonnais” Auteur : Prévéraud de La Boutresse, Roger)

Ancienne église du couvent des Carmes

Ancienne église du couvent des Carmes, fondé en 1350 sur l’emplacement d’une chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié. Edifice formé d’une nef de cinq travées ouvrant sur des chapelles latérales, sauf la première qui forme narthex, d’un choeur et d’une abside polygonale.

A la fin du XVe siècle, l’abside fut dotée de travées latérales dans le prolongement des chapelles, et y furent adjointes au sud trois nefs de deux travées chacune. Au XVIe siècle, construction du clocher, séparé de la façade par une tourelle d’escalier à vis. Au XVIIe siècle, ajout à l’ouest du choeur d’une chapelle de quatre travées réparties en deux vaisseaux. Les cinq travées de la nef, ainsi que la travée droite du choeur, sont couvertes de voûtes d’ogives avec formerets et lierne longitudinale. La première travée de la nef présente une clôture du XVIIe siècle. Les trois pans de l’abside s’ouvrent par des arcs modifiés au XVIIe siècle lors de l’aménagement d’un décor de style classique comportant des couples de colonnes corinthiennes supportant un fronton brisé, sur des parties ajoutées lors d’une campagne de travaux à la fin du XVe siècle. Il s’agit d’un choeur des religieuses raccordé à l’édifice primitif. Cet édifice offre un exemple de l’architecture du début du XVIe siècle.

(Source : Ministère de la culture.)

Les environs

Moulins – Le Palais Ducal – Place du colonel Laussedat

Moulins – Le musée Anne de Beaujeu – Place du colonel Laussedat

Moulins – Le musée du costume – le CNCS – quartier de la Madeleine

Lusigny – Château d’Orvalet

Epoque :  XVI°- Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame de La Serre
Visite :
Adresse : château d’Orvalet 03230 Lusigny
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Orvalet (www.caue03.com)
Orvalet (eBay)

Situation

Lusigny est situé à 13 km à l’est de Moulins

Orvalet est situé à 3 km au sud de Lusigny

Histoire

Orvalet était un manoir de l’ancienne paroisse de Saint-Pourçain-Malchère dont subsistent deux tours rondes à lanternon, rappelant le tracé d’une ancienne enceinte. Le colombier, le pavillon et le corps de logis actuellement visibles sont cités dans un texte de 1619. De 1654 à 1682, la terre fut possession d’une famille Bourderel. Pierre, écuyer, était en 1654 conseiller du roi et son maître d’hôtel ordinaire. Puis succède Pierre du Buisson, fondateur en l’église de Saint Pourçain Malchère en 1688. A cette époque consiste ledit fief en un chasteau composé d’un grand pavillon et de deux tours situées dans une motte entourée de fossés. André du Boisson le vendit à Annet Mignot, procureur audit Présidial et à sa femme. C’est le trésorier de France à Moulins, Jean Jacques Pierre de Saincy, qui le possédait en 1731, il mourut à l’age de 90 ans. Son fils occupa la même charge et fut guillotiné le 31 décembre 1793 à Lyon. Sa fille resta cependant en possession du château. Le parc du château d’Orvallée est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables.

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée “)

Les environs

Chezy – le château des Louteaux à 7,5 km au nord

Lusigny – le château de Pomay à 5,8 km à l’est

Yzeure – Eglise Saint-Pierre à 12,4 à l’ouest