Souvigny – Ancien couvent des Cordeliers

Epoque : 1245 – Protection : non
Propriétaire : Privée
Visite : non
Adresse : Les Cordeliers 03210 Souvigny
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Souvigny - Les Cordeliers (F de F.)
Souvigny - Les Cordeliers (F de F.)
Souvigny - Les Cordeliers - Gisant de Marie de Hainaut vêtue d'une robe longue et d'un surcot (Musée de Souvigny)
Souvigny - Les Cordeliers - Gisant de Marie de Hainaut (Musée de Souvigny)
Souvigny - Les Cordeliers - Tombeau de Marie de Hainaut (Musée de Souvigny)
Souvigny - Les Cordeliers - Tombeau d'Agnès de Bourbon (Musée de Souvigny)
Souvigny - Les Cordeliers - Vierge à l'enfant provenant du couvent des cordeliers - XIV°S - trouvée scellée au XIX°S dans un mur du jardin - donnée en 1960 à l'église de Souvigny. (Musée de Souvigny)
Souvigny -Les Cordeliers - Fragment du tombeau de Béatrix de Bourbon (musée de Souvigny)

Situation

Souvigny est à 12,2 km à l’est de Moulins

L’ancien Couvent des Cordeliers est à 1,8km au nord de Souvigny sur la route de Saint-Menoux.

Histoire

Fondation :

Ce couvent fut fondé en 1258 par Archambault sire de Bourbon qui avait connu l’ordre franciscain en Auvergne par le père de Mailly qui serait venu avec des religieux de Clermont et de Montferrand. A la mort d’Archambault, Guy de Dampierre assura la suite du financement. L’église fut terminée en 1274, consacrée le 7 juillet 1275 sous le vocable de St Joseph. Plusieurs membres de la famille furent enterrés là. Leurs tombeaux sont connus par les dessins du fond Clairambault (lettre non datée envoyée de Moulins par L.B.D.- mémoire écrit pour Gaignières par Boudan ) et par le livre du père André de saint Nicolas “histoire généalogique de la Maison de Bourbon”.

Les Tombeaux :

– Guy de Dampierre fut inhumé près du grand autel. seigneur de saint Just (1276). Il était gravé sur une lame de cuivre vêtu en cordelier. La lame était ornée de 4 écus placés aux angles.

– Agnès de Bourbon épouse de Jean de Bourgogne fit édifier en 1278 une chapelle ND de Pitié pour son tombeau. Elle mourut en 1287. Le tombeau était près du grand autel dans l’épaisseur du mur. Elle est représentée couchée, la tête sur un coussin, les pieds sur un chien les mains jointes. Le coté visible du tombeau est orné de 9 arcatures ornées sous chacun des arcs tréflés est figuré un moine.

– Béatrice de Bourbon, épouse de Robert de Clermont, douairière de Clermont, morte en 1310 fut enterrée au milieu du chœur. Son gisant est dans l’attitude de la prière la tête reposant sur un coussin fleurdelisé lui même placé sous un dais de pierre. Béatrice est vêtue d’une robe et d’un mantel dont les revers sont ornés d’hermine. Ses pieds reposent sur un chien. Le gisant est sur un tombeau de pierre en socle. La face visible est ornée de 9 arcatures et de 2 ouvertures aveugles formant des niches abritant des moines cordeliers. Des fragments – qui sont au musée de Souvigny – sont dits provenir du tombeau

– Jacques et Philippine de Bourbon enfants de Marie de Hainault, furent inhumés en 1328 dans un petit mausolée orné de 3 écus armoriés : de Bourbon, de France et écartelé de Flandres et de Hainaut..

– Béatrice de Bourgogne, dame de Bourbon, y fut inhumé en 1321.

– Marie de Hainaut, en 1354, épouse du duc Louis Ier, Son gisant, découvert au milieu du XIX°S dans le jardin contigu à la maison construit à l’emplacement de la chapelle, fut remis en 1860 à l’église de Souvigny, est visible au Musée de Souvigny. Son tombeau était près du grand autel à droite en entrant dans l’épaisseur du mur. Les niches du tombeau sont représentées sans statuettes.

– En 1383 est inhumée Anne de Bourbon puis en 1410 Bonne de Bourbon comtesse de Savoie.

Siècles suivants :

Au XVIII°S, le couvent possède une écurie, un pressoir, 2 jardins potagers et des bâtiments agricoles. Il est vendu comme bien national à la révolution, Tous les bâtiments médiévaux sont détruits. Le cadastre napoléonien décrit 4 corps de logis autour d’une cour quadrangulaire avec bassins. Reste une aile remaniée au XVII°S dont la façade sur cour est équipée d’une galerie à 2 niveaux comportant 5 travées au sein d’une ferme. Le rez de chaussée est soutenu par une colonnade en pierre d’inspiration dorique alors que le 1er étage se compose de piliers de bois.

(source : www.facebook.com/pg/Chapelle-royale-Notre-Dame-de-compassion)

Liernolles – La commanderie d’Huvers

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Huvers (www.randos-allier.com)
Huvers (www.randos-allier.com)
Huvers (www.randos-allier.com)

Situation

Liernolles se situe à 41 km au sud-est de Moulins et à 50 km au nord-est de Vichy

La Commanderie d’Huvers se situe à 2,5 km au nord de Liernolles

Histoire

L’ancienne commanderie d’Huvers était une paroisse dont le siège était une commanderie des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. L’ancienne église paroissiale et son presbytère ont disparu, et il ne subsiste des anciens bâtiments qu’un logis quadrangulaire flanqué d’une tour ronde tronquée. Un écusson, probablement celui d’un des ,bénéficiaires, est visible sur le pignon. Quant à la façade méridionale, elle présente des têtes d’aigles gravées dans la pierre.

(source :”www.randos-allier.com”)

Moulins – Eglise Saint-Pierre

Epoque :  XV°-XVI°-XVII°- Protection : MH (1986)
Propriétaire : Commune de Moulins
Visite : Accès libre toute l’année (en dehors des offices)
Dates et horaires : 9h à 18h
Adresse : Église Saint-Pierre – Rue Delorme et rue de Lyon
03000 Moulins
Téléphone : 04 70 44 19 05
Courriel :
Site internet :

Eglise Saint-Pierre (Wikipédia)
Eglise Saint-Pierre
Eglise Saint-Pierre - La Nef
Eglise Saint-Pierre - Mise au tombeau

Situation

Moulins : Église Saint-Pierre – Rue Delorme et rue de Lyon

Histoire

Les Carmes

Les Carmes, dont l’église conventuelle est devenue le chef de la paroisse Saint-Pierre.

Le couvent des Carmes, sur lequel M. Bouchard a publié une fort complète étude, remonte à l’année 1352 et a pour origine le pur don qu’avait fait en 1351 à des religieux de passage un pieux bourgeois de Moulins, nommé Jean Rousseau, dit Michiel. Ce don consistait en deux quartellées de terre, sises hors de la ville « jouxte le chemin par où l’on vait de Molins à Tholon, pour y esdifier un couvent de leur religion ». Les Carmes obtinrent sans peine du duc Pierre Ier de Bourbon la franchise absolue de ce terrain, et commencèrent de suite la construction de leur monastère, qu’ils purent mener rapidement, grâce aux libéralités de nombreux bienfaiteurs. Parmi ceux-ci, il faut surtout citer le duc lui-même et Goussaut de Thory, seigneur de Thoury et du Réray, beau-frère du fondateur, Michel Rousseau, et époux de Catherine de Baserne, de Champroux.

A peine terminé, le couvent des Carmes fut une première fois, en 1384, pillé par les bandes anglaises et bourguignonnes mais leurs ravages se réduisirent sans doute à peu de chose, puisqu’ils ne l’empêchèrent pas, en 1387, de servir à l’assemblée générale de l’Ordre du Mont-Carmel.

Bien autrement sérieux fut le pillage de 1411 cette année-là, le chef bourguignon, Amé de Viry, vint mettre le siège devant Moulins. Ne pouvant emporter la ville d’assaut, il se vengea sur ses alentours, et fit des Carmes un amas de décombres.

Les pauvres religieux durent, comme nous l’avons dit plus haut, se réfugier au Vieux Palais mais ils ne se découragèrent pas et, en 1416, leur monastère était de nouveau debout ; le principal donateur ayant contribué à cette prompte reconstruction fut encore un seigneur de Thoury, de la maison de Bressolles, et petit-fils sans doute de Goussaut de Thoury, dont la fille avait épousé Jacques de Breschard, seigneur de Bressolles.

Avec les riches Bénédictins de Souvigny, les Carmes étaient les seuls religieux du pays et par conséquent les seuls bénéficiaires des donations des âmes pieuses en outre, les ducs Charles Ier et Jean II les comblèrent de largesses et le roi Charles VIII, en traversant Moulins, leur fit encore un don considérable. Le monastère de Moulins devint donc bientôt un des plus riches de tout l’ordre mais, en 1562, il subit une fois encore les inconvénients de sa situation foraine. On avait bien, il est vrai, ébauché la deuxième enceinte et les Carmes avaient même touché du roi François Ier une indemnité pour le terrain qu’ils avaient cédé pour y commencer les travaux de défense mais ces travaux, encore insuffisants, ne servirent à rien.

Nous avons raconté plus haut le court siège de 1562. Les religieux Carmes furent presque les seuls à en souffrir encore n’eurent-ils pas la consolation d’être plaints par le peuple moulinois, qui vit au contraire avec un certain contentement la ruine du monastère riche et jalousé.

II fallait une troisième fois se remettre à l’œuvre et faire appel à la généreuse piété des Moulinois : cet appel fut encore entendu ; en outre, les religieux obtinrent d’Henri IV, en 1591, la maladrerie du Chambon-Coulombeau, et, dès 1600, leur couvent était remis dans l’état où il resta jusqu’en 1792. L’inventaire fait en 1790 indique, d’ailleurs, qu’au XVIIIe siècle tous les bâtiments claustraux, y compris l’église, avaient été fort mal entretenus. Nous ne décrirons pas en détail le monastère des Carmes, le seul des nombreux couvents de Moulins qui subsiste à peu près intact. Son église à une seule nef, bien que datée de l’époque de décadence du style gothique, offre cependant des fenêtres intéressantes ; le clocher vient d’être entièrement reconstruit, grâce au zèle de M. le curé Bideau, et, au cours des travaux nécessités par cette restauration, ont été retrouvés les débris d’un mausolée qui doit être celui de Goussaut de Thoury, brisé peut-être par Amé de Viry, mais plus vraisemblablement lors de la Révolution. Ces débris, intéressants encore, avaient été employés comme moellons dans une réparation de 1809.

Au-dessus de la petite entrée de Saint-Pierre, du côté Sud, est un bas-relief représentant l’Annonciation : c’est une exquise œuvre d’art, dont le passage suivant des comptes de la duchesse Anne nous donnent l’auteur, le prix et la date approximative. « Payé à Jehan de Chartres, ymageur, demourant audict Molins, III livres pour une Annonciation de Nostre-Dame, en pierre, pour le portail des Carmes dudict Molins, que ma dicte dame leur a donnée. »

Nous citerons encore, dans la basse travée de gauche, l’épitaphe apocryphe d’un bienfaiteur du couvent, Jean Gadet, conseiller-secrétaire et maître des comptes de Mgr le duc de Bourbon, mort en 1412. Enfin, nous ne pouvons quitter le couvent des Carmes sans rappeler le nom d’un de ses prieurs, le Père André, que M. Chazaud accuse formellement d’avoir fabriqué de fausses pièces pour une généalogie des Bourbons.

L’enclos des Carmes s’étendait sur tout le quadrilatère formé par l’ancienne rue Saint-Martin, la deuxième enceinte, l’hôpital Saint-Joseph et la rue Delorme. A la place devant les Carmes viennent se rejoindre les deux faubourgs de Refembre et des Garceaux.
(source :”Les fiefs du Bourbonnais” Auteur : Prévéraud de La Boutresse, Roger)

Ancienne église du couvent des Carmes

Ancienne église du couvent des Carmes, fondé en 1350 sur l’emplacement d’une chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié. Edifice formé d’une nef de cinq travées ouvrant sur des chapelles latérales, sauf la première qui forme narthex, d’un choeur et d’une abside polygonale.

A la fin du XVe siècle, l’abside fut dotée de travées latérales dans le prolongement des chapelles, et y furent adjointes au sud trois nefs de deux travées chacune. Au XVIe siècle, construction du clocher, séparé de la façade par une tourelle d’escalier à vis. Au XVIIe siècle, ajout à l’ouest du choeur d’une chapelle de quatre travées réparties en deux vaisseaux. Les cinq travées de la nef, ainsi que la travée droite du choeur, sont couvertes de voûtes d’ogives avec formerets et lierne longitudinale. La première travée de la nef présente une clôture du XVIIe siècle. Les trois pans de l’abside s’ouvrent par des arcs modifiés au XVIIe siècle lors de l’aménagement d’un décor de style classique comportant des couples de colonnes corinthiennes supportant un fronton brisé, sur des parties ajoutées lors d’une campagne de travaux à la fin du XVe siècle. Il s’agit d’un choeur des religieuses raccordé à l’édifice primitif. Cet édifice offre un exemple de l’architecture du début du XVIe siècle.

(Source : Ministère de la culture.)

Les environs

Moulins – Le Palais Ducal – Place du colonel Laussedat

Moulins – Le musée Anne de Beaujeu – Place du colonel Laussedat

Moulins – Le musée du costume – le CNCS – quartier de la Madeleine