Lavoine – Rocher Saint-Vincent

Protection :Ministère de la Culture et de l’Environnement (1974).
Propriétaire : Privé
Visite : Libre
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Rocher Saint-Vincent (lamontagne.fr)
Rocher Saint-Vincent (www.auvergne-tourisme.info)
Rocher Saint-Vincent (lamontagne.fr)
Rocher Saint-Vincent -Notre Dame de la montagne (dromescape.blogspot.fr)

Situation

Lavoine est situé à 35 km au sud-est de Vichy

Le Rocher Saint-Vincent et situé sur la D995, 2 km au nord de Lavoine.

Histoire

Histoire Le rocher Saint-Vincent est un bloc de lave très ancien qui culmine à 925 mètres, dominant les forêts vertes de la montagne bourbonnaise. Le sommet de l’imposante masse volcanique du rocher Saint-Vincent est composé de deux pitons séparés par une esplanade herbeuse. Depuis ce point culminant, une vue imprenable s’ouvrira devant vous. Guidés par une table d’orientation, vous pourrez admirer le bassin Vichyssois, la chaîne des Puys, mais également la région de Bourges et les Alpes du Sud. Lieu d’escalade par excellence, le Rocher Saint Vincent est également chargé d’histoire, Le site particulier fut repéré comme particulièrement propice à la surveillance de la zone par les romains qui y établirent un oppidum. Avec également les ruines du Château de Puyramont, et de la chapelle dédiée à Saint Vincent Ferrier qui y prêcha il y a 600 ans, durant la Guerre de Cent ans. Aujourd’hui disparue, une statue dédiée à Notre-Dame de la Montagne se dresse à la place de cet édifice.

La légende :

Un tel site ne pouvait pas laisser l’imagination populaire indifférente à l’époque où la ferveur chrétienne aimait à se nourrir de légendes moralisatrices.
Un jour qu’une pauvre fermière se trouvait là haut avec son nouveau né, elle se lamentait sur son sort en évoquant son manque d’argent. Soudain, le rocher s’ouvre, et laisse apparaître une caverne. La fermière s’y hasarde, et découvre à l’intérieur un fabuleux tas d’or. Elle dépose son nouveau né sur le sol, et emplit son tablier d’écus d’or. Bien vite, elle court au village pour déposer son butin, dans l’espoir de faire un autre voyage. Mais à son retour, la caverne s’est refermée, emprisonnant son bébé.
Durant un an, la malheureuse fille prie la Sainte Vierge pour retrouver son enfant vivant, promettant de restituer tout l’or qui n’est rien par rapport au bonheur d’être mère.
Un an plus tard, jour pour jour, elle se rend au Rocher saint Vincent, la caverne s’ouvre à nouveau, et elle retrouve son bébé vivant après avoir remis l’or maléfique à sa place…

Les environs

Ferrières sur Sichon – Château de Montgilbert à 11 km au nord

Ferrières sur Sichon – Le musée de Glozel à 11 km au nord

Puy de Montoncel – point culminant de l’Allier à 4 km au sud

Chatel de Neuvre – Panorama

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Le panorama (La montagne.fr)
La Vierge et le panorama (Mon Bourbonnais - Overblog)
Le panorama (www.macmanouche.com)
Eglise de Chatel de Neuvre (lieuxsacres.canalblog.com)
Châtel de Neuvre -La Vue (La Montagne du 14 août 2022)

Situation

Chatel de Neuvre se situe à 23 km au sud de Moulins

Le panorama est a coté de l’église au sud du village

Découvrez à partir du belvédère de l’église de Chatel-de-Neuvre, l’un des plus beaux paysages du département. L’Allier élargit ici ses courbes sur de longs méandres sur plus de 2 kilomètres de large !

Vichy – l’opéra

Epoque : 1903 – Protection : ISMH partie(1991) – MH partie (1996)
Propriétaire : Ville de Vichy
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : www.opera-vichy.com/

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L'opéra de Vichy (www.ville-vichy.fr)
L'opéra de Vichy (www.forumopera.com)
L'opéra de Vichy (www.forumopera.com)
L'opéra de Vichy (www.harmonie-vichy.com)

Situation

L’Opéra se trouve près du quartier thermal et marque, avec le Grand Café, l’extrémité sud du parc des Sources.

Histoire

Le premier casino fut construit à la demande de Napoléon III en 1864-1865 par l’architecte Charles Badger, architecte de la Compagnie fermière de Vichy. Il est inauguré le 2 juillet 1865. Étendu au début du XXe siècle, à l’emplacement du kiosque à musique de 1866, celui est déplacé sur la place de la République (il sera détruit en 1935 pour la construction de la Poste). Aïda, de Verdi, était le premier opéra donné en inauguration du théâtre. Inauguré d’abord le 2 juin 1901, l’intégralité de cet édifice ne le sera que le 31 mars 1903, après l’achèvement des décorations intérieures de l’opéra, avec l’appui des architectes français Charles Le Cœur et belge Lucien Woog.

La salle, de style Art nouveau, d’une capacité de 1 483 sièges, est décorée par le peintre polonais Léon Rudnicki. La voûte de la coupole du dôme est ornée de visages d’artistes : Sarah Bernhardt, Réjane, Coquelin, Cléo de Mérode, Mounet-Sully. Les ferronneries, les trois portes, balustrades et rampes, sont d’Émile Robert.

Les masques sont du sculpteur Pierre Seguin.

L’édifice est inscrit aux monuments historiques le 13 août 1991 notamment pour le hall d’entrée et la grande galerie1 et classé le 18 mars 1996 pour la salle du théâtre avec les galeries et le vestibule, les salles et les déambulatoires de l’ancienne salle de jeux1.

Ce monument est le seul théâtre « Art nouveau » en France.

Vichy était connue entre 1901 et 1964 sous le nom de « capitale d’été de la musique ».

Dans les années 1930, plus de 90 représentations étaient données chaque été. En juillet 1940, le gouvernement Pétain s’installe à Vichy et la salle de l’opéra est le théâtre du vote des pleins pouvoirs par les parlementaires, sauf 80 d’entre eux qui s’y opposent.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, outre le déclin du thermalisme, l’activité de l’opéra va aussi diminuer, avec la disparition des orchestres et des troupes en résidence.

Un incendie ravage l’opéra en 1986. La ville de Vichy acquiert l’édifice l’année suivante et le restaure en 1995.

(source : “Wikipédia”)

Les environs

Vichy – Musée de l’opéra à 400m au sud-est 500 m à l’ouest

Cusset -Musée de la Tour prisonnière et souterrains à 3.5 km au nord-est

Busset – Le château à 12 km au sud-est

Noyant d’Allier – La Pagode et le Bouddha

Epoque : 1983 – Protection :
Propriétaire :
Visite : oui
Dates et horaires :Du 1er avril au 30 octobre : Ouverture de 14 à 18 h les mercredis, jeudis, vendredis, samedis et dimanches. Du 1er novembre au 15 décembre : Ouverture de 14 à 17h les samedis et dimanches
Adresse :Allée de la Pagode – 03210 Noyant-d’Allier
Téléphone : 04 70 47 29 37
Courriel :
Site internet :
Page Facebook :
https://fr-fr.facebook.com/PagodeNoyantdAllier

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Le Bouddha de 7m (www.allier-auvergne-tourisme.com)
La Pagode (chez.gerarddu63.free.fr)
Allée de Bouddha (bocagesud.weebly.com)

Situation

Noyant d’Allier est situé à 21 km au sud-ouest de Moulins

Le Bouddha et la Pagode sont situés à 500 m au nord du centre ville

Histoire

Le village de Noyant abrite une pagode, témoin de l’exode des rapatriés d’Indochine vers ce village dépeuplé par la fermeture des mines. Avec la moitié de ses habitants d’origine eurasienne, Noyant est le témoin d’une intégration réussie. Depuis 1955, une communauté asiatique a remplacé les mineurs de Noyant et a édifié une pagode et des statues pour célébrer le culte de Bouddha. L’intérieur de l’édifice richement décoré peut être visité à condition de poser ses chaussures à l’entrée. Edifice de plan rectangulaire, auquel est accolé sur sa partie gauche un bâtiment vitré en “L”. Il est précédé d’un portique tripartite, surmonté en son centre d’un édicule couronné par un toit en demi- croupe. Devant le portique, on trouve deux pagodes miniatures encadrant une statue du bouddha Sakyamuni assis. On accède au temple par une allée bordée de statues de bodhisattvas, que précède une pièce d’eau. L’ensemble des bâtiments s’inscrit dans un jardin paysager.

Pour faire revivre sa communauté et accomplir un geste de solidarité, la municipalité crée un centre d’accueil pour recevoir les familles franco-vietnamiennes, les enfants de français mariés à des indochinoises qui n’ont jamais vu la France. Vont donc arriver des centaines de rapatriés qui s’installeront ensuite dans les corons, anciens habitats des miniers et s’habitueront jour après jour aux habitudes françaises.

​​Les habitants de Noyant d’Allier se sont bien adaptés à la venue de cette nouvelle population. Si bien que le village abrite aujourd’hui un riche patrimoine asiatique. Le restaurant et boutique “Le Petit d’Asie” propose des spécialités asiatiques et un traiteur indochinois prépare également des repas à emporter.

L’ancien quartier des mineurs s’est transformé en la Cité de la Brosse. Ce bourg vietnamien abrite le lieu de culte des bouddhistes, une pagode érigée en 1983 par la communauté religieuse asiatique pour y pratiquer sa religion. Les plus curieux peuvent découvrir l’intérieur du temple grâce aux bénévoles de la communauté, mais à condition de déposer ses chaussures à l’entrée, comme la tradition l’oblige.

​​​Tout autour du temple, de multiples statues décorent le parc. La plus impressionnante : un gigantesque Bouddha doré, de plusieurs mètres de haut, semblable à celles d’Asie. Pour le plaisir des yeux et de l’odorat, les lieux sont aussi parés de jardins où les locaux viennent pour se ressourcer et méditer : lotus, orchidées et pivoines ornent ce magnifique parc où les visiteurs constatent la formidable preuve d’acceptation mutuelle et de solidarité des habitants de Noyant d‘Allier et d’Asie.

(source :”www.auvergne-centrefrance.com”)

Les environs

Noyant d’Allier – Le musée de la mine dans le village

Souvigny – La Prieurale à 8 km au nord-est

Meillers – église Saint-Julien à 5.2 km au nord

Souvigny – église Saint-Marc

Epoque :  – Protection : MH (1840)
Propriétaire : Commune de Souvigny
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :Place Aristide Briand 03210 Souvigny
Téléphone : 04 70 43 99 75
Courriel : musee.souvigny@wanadoo.fr
Site internet :

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Saint-Marc (ckenb.blogspot.ch)
Saint-Marc (www.lamontagne.fr)
Saint-Marc (3.bp.blogspot.com)
Saint-Marc (www.auvergnecongres.com)

Situation

Souvigny est à 12 km à l’ouest de Moulins

L’église Saint-Marc est située au nord de la Prieurale

Histoire

L’édifice a été érigé au cours du XIIe siècle dans un style roman bourguignon et il servait alors d’église paroissiale dédiée à Notre-Dame. Du bâtiment d’origine seule la nef fut conservée avec ses cinq travées et ses bas-côtés. Le chevet semi-circulaire a disparu à l’époque de la Révolution, à l’exception des deux absidioles. C’est également à cette époque que le clocher a été entièrement détruit.
Au XVIIe siècle, la voûte s’effondra, ce qui amena une restauration de l’église et en particulier de la charpente et de la couverture. L’édifice fut ensuite vendu comme bien national et il eut alors diverses destinations : grange, marché couvert, entrepôt.
Aujourd’hui, c’est un espace culturel qui accueille des expositions, des conférences, des concerts.

Propriété de la commune depuis 1923, les travaux permettant la conservation de cette nef commencèrent alors pour en faire un marché couvert puis en 1978 un musée, avant de devenir « l’auditorium St Marc» .
L’entrée principale a été construite sur l’ancien chevet entre les deux absidioles à la place de l’ancienne abside détruite.

(source :”www.petit-patrimoine.com”)

Neuilly en Donjon – église Sainte-Marie-Madeleine

Epoque :  XI° – XII°- Protection : MH (1944)
Propriétaire : commune de Neuilly en Donjon
Visite : Visite libre avec dépliant. Possibilité de visite guidée gratuite sur réservation
Dates et horaires : 9h à 19h
Adresse : Le Bourg 03130 Neuilly-en-Donjon
Téléphone : 04 70 55 30 55
Courriel :
Site internet : mairie-neuilly-en-donjon.fr

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Neuilly en Donjon (wikipédia)
Neuilly en Donjon (monumentum.fr)
Neuilly en Donjon (allier-auvergne-tourisme.com)
Neuilly en Donjon (allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

Neuilly en Donjon se situe à 55 km au sud-est de Moulins

Histoire

Description :

Elle faisait partie du prieuré de Marcigny et son style architectural la rattache au Brionnais. Son chœur voûté avec une abside en demi-cercle, est orienté à l’est; la nef plus large le prolonge avec une charpente découverte grâce à l’abbé Rodriguez (prêtre de la commune de 1945 à 2003) qui avait fait beaucoup de rénovation sur l’église. Un clocher en forme de toit à deux versants et à pignons découverts surplombe sa toiture. La porte de la façade comprend des chapiteaux et un linteau finement travaillé (description détaillé plus tard). La nef initiale ne possédait que 4 fenêtres toujours visibles et 3 portes (une à l’ouest et eu sud et une autre maintenant condamné au nord). Les vitraux du chœur ont été posés en 1950 et ceux de la nef en 1965 où l’on remarque, lorsqu’on se situe à l’intérieur, un dégradé du sombre au clair en avançant vers le chœur. Avant 1950, l’église possédait un autel en bois et l’office se déroulait face à l’est, dos à l’assistance. Il a été remplacé par un autel en pierre où un bas-relief représentant un poisson et un pain a été gravé devant. Sous le vitrail central du chœur a été découvert 40 parchemins datant des années 1492-1499. Il est écrit des demandes de mariages entre cousins. Le tombeau situé sur le côté droit du chœur, juxtaposant la sacristie, appartient à la famille Cailloux, enterrée ici lorsque le cimetière se situait autour de l’église, famille des Gallay (décrit plus bas).

Le Portail :
Le tympan a été taillé avec de la pierre de Macon. Il se surmonte le portail représentant la scène de l’Épiphanie avec la Vierge Marie, sur son trône, tenant l’Enfant Jésus sur ses genoux. Les trois Rois mages apportent leurs offrandes. Le scène repose sur deux animaux, un bœuf symbolisant Luc (évangéliste) et un lion revenant à Marc (évangéliste). À l’arrière plan, un personnage ailé représente l’évangéliste Matthieu (apôtre). On peut entrevoir aussi les ailes d’un ange qui représenterait Jean (apôtre). Les anges représentent l’ouverture au monde, à la planète. Le linteau qui prend place sous le tympan, semblant relié les chapiteaux représente Adam et Ève lors du Péché originel répondant aux demandes du Démon, symbolisé par le serpent. Le reste du linteau est occupé par le cène du dîner chez Simon (et non la Cène, le dernier repas de Jésus). On peut distinguer Marie-Madeleine, la pècheresse, arrosant de ses larmes les pieds de Jésus (à gauche de la table). Le chapiteau, à gauche en entrant, représente sur sa face occidentale le démon dont le rire exprime la joie du triomphe sur l’Homme. La face méridionale paraît symboliser le châtiment du pécheur fouetté par Dieu, sur son trône. Le chapiteau, à droite en entrant, expose l’épisode de la vie de Daniel, prophète condamné à être dévoré dans la fosse aux lions.
Contact: Mme Proncherry

(source :”paroissenotredamedelalliance.paroisse.net”)

Les environs

Le Donjon -Le château de Contresol à 8 km à l’est

Montaiguët en Forez – Le château à 12.7 km au sud-ouest

Montcombroux-Vieux-Bourg – église Saint-Jean-Baptiste à 13 km à l’est

Moulins – église du Sacré-Coeur

Epoque : XIX° (1850-1869) – Protection : MH (1991)
Propriétaire : Ville de Moulins
Visite : ouverte toute l’année
Dates et horaires :
Adresse : place d’allier
Téléphone :
Courriel :paroisse-notredamedubourbonnais@moulins.catholique.fr
Site internet :

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Le Sacré-Coeur - La nef (Rebillat)
Sacré-Coeur - une rosace (Rebillat)
Le Sacré-Coeur - ex voto des mariniers (© Pascal Rebillat)

Situation

L’église du Sacré-Cœur est située en bas de la place d’’Allier

Histoire

La paroisse Saint-Nicolas a été créée en 1751 au coeur du quartier des mariniers de la Loire. Son église est l’ancien édifice du couvent des dominicains, bâti au début du XVe siècle. En 1839, l’abbé Martinet décide la construction d’une nouvelle église dédiée au Sacré-Coeur de Jésus. C’est la première église de France à avoir cette dédicace. Un premier projet de l’architecte départemental Esmonnot, de style roman, est présenté, mais ce sera finalement celui de Jean-Baptiste-Antoine Lassus, de style néo-gothique, qui est retenu et construit sous le Second Empire.

Description :
La nef a trois travées et le choeur possède un déambulatoire à chapelles rayonnantes tel qu’on en trouve dans les grandes cathédrales des XIIIe et XIVe siècles. Sa façade ouest a trois portails dont chacun des tympans est orné d’un décor sculpté sur le thème du Sacré Coeur. Ce monument édifié en grès de Coulandon constitue l’un des témoins les plus achevés et réussis d’architecture religieuse néo-gothique en France. Ses proportions sont particulièrement harmonieuses ; la hauteur sous voûtes atteint 24 mètres tandis que les deux flèches en façade, qui semblent dialoguer avec celles de la cathédrale, s’élèvent à 74 mètres au-dessus de la place d’Allier

Les environs

Moulins – La Cathédrale

Moulins – Le Palais Ducal – place du Colonel Laussedat

Moulins – Le CNCS. (musée du costume) à 1 km à l’est

Moulins – Chapelle de la Visitation

Epoque : 1650 – Protection : MH (1928)
Propriétaire : Ville de Moulins
Visite : Visite guidées, sur demande, par le service du patrimoine
Dates et horaires :
Adresse : 35 rue de Paris 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 48 01 36
Courriel : contact@ville-moulins.fr
Site internet :

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Chapelle de la Visitation
Chapelle de la Visitation (Pinterest)
Chapelle de la Visitation - Le plafond peint
Chapelle de la Visitation (ville-moulins.fr)

Situation

35 Rue de Paris 03000 Moulins

Histoire

Par son architecture classique, son mausolée sculpté à la gloire du duc de Montmorency et son plafond peint consacré à la Vierge Marie, la chapelle de l’ancien couvent de la Visitation de Moulins est un chef d’oeuvre complet de l’art du XVIIe siècle. Installé à l’origine dans quelques maisons du faubourg de Paris, tout près des remparts médiévaux qui se situaient à l’emplacement des cours actuels, le couvent créé en 1616 se trouvait non loin du collège des Jésuites, actuel tribunal, qui avait ouvert dix ans auparavant. Les bâtiments primitifs ont été remplacés à partir de 1648 par des constructions plus importantes dont il ne reste aujourd’hui que la chapelle, édifiée grâce à Marie-Félice des Ursins, duchesse de Montmorency et achevée dans les années 1655. Le lycée Banville, ouvert en 1802, a été construit à l’emplacement des bâtiments du couvent.

L’ordre de la Visitation à Moulins
L’ordre de la Visitation Sainte Marie a été fondé par saint François de Sales (1567-1622) et sainte Jeanne de Chantal (1572-1641) qui ouvrent un premier couvent à Annecy en 1610. Un second voit le jour à Lyon en 1615 et le troisième ouvre à Moulins en 1616. Issu de la Contre-Réforme catholique, cet ordre féminin autonome et indépendant proposait une retraite aux femmes sans adopter l’austère (et rebutante) règle des ordres réformés du XVIe siècle qui décourageait beaucoup de postulantes. Les couvents n’étaient pas sous la tutelle d’un ordre masculin et les évêques n’avaient sur eux qu’un contrôle relatif puisqu’ils n’avaient pas le pouvoir de modifier les constitutions. Il existait une très grande cohésion entre les monastères, entre autres grâce à une importante correspondance, ce qui a permis à l’ordre de la Visitation de traverser les siècles. Le couvent de Moulins va acquérir une certaine renommée grâce à la présence de la duchesse de Montmorency, retirée parmi les Visitandines après la mort de son mari et qui va consacrer une partie de sa fortune aux religieuses. Renommée accrue par la mort de Sainte Jeanne de Chantal (et par le fait que sainte Jeanne de Chantal meurt ) à Moulins en 1641 lors d’une visite aux religieuses et en particulier à Marie-Félice de Montmorency, toute nouvelle novice.

Une commande de la duchesse de Montmorency
Marie-Félicie des Ursins (1600-1666) est une princesse issue d’une des plus grandes familles italiennes. Petite-fille du grand duc de Florence Cosme Ier de Médicis, elle est la nièce du pape Sixte Quint, parente et filleule de la reine de France, Marie de Médicis, épouse du roi Henri IV. C’est d’ailleurs la reine qui organise le mariage de Marie- Félice et d’Henri II de Montmorency, filleul très aimé du roi. Le mariage est célébré le 28 novembre 1612.Quatrième et dernier duc de Montmorency, Henri II est pair de France, amiral, maréchal et gouverneur du Languedoc. C’est l’un des plus grands personnages du royaume détail mausolée duc et duchesse. Toutefois, il participe en 1632 à la révolte du Languedoc fomentée par Gaston d’Orléans contre son frère le roi Louis XIII et Richelieu. Blessé lors de la bataille de Castelnaudary, Henri II est fait prisonnier jugé par le Parlement de Toulouse pour crime de lèse-majesté, il est condamné à mort. Malgré les intercessions de toutes les puissances d’Europe, du Pape, à Charles Ier d’Angleterre, en passant par le Duc de Savoie ou la République de Venise, Louis XIII refuse sa grâce et il est décapité le 30 octobre 1632 sur la Place du Capitole. Sa femme, Marie-Félicie des Ursins, est envoyée en résidence surveillée à Moulins. Elle est incarcérée dans l’ancien château des ducs de Bourbon. En 1636, après avoir obtenu la permission du roi, elle se réfugie près du couvent de La Visitation dont elle va être la bienfaitrice. Novice en 1641 puis religieuse à partir de 1657, elle est nommée supérieure du couvent en 1665. A partir de 1648, elle fait reconstruire la chapelle du couvent, pour remercier les sœurs de l’avoir accueillie mais aussi pour offrir un écrin au mausolée de son époux. Cette chapelle présente toutes les caractéristiques de l’architecture religieuse du XVIIe siècle. Précédée d’un emmarchement qui sert de piédestal au monument, la façade en pierre d’Apremont s’ouvre sur la rue de Paris, un des principaux axes de circulation à l’époque. On retrouve des pilastres d’ordre colossal (ils s’élèvent sur deux niveaux), un fronton curviligne au dessus de l’entrée, une rosace, le tout étant surmonté d’un fronton triangulaire avec l’emblème de l’ordre de la Visitation. Les murs latéraux ont été réalisés avec un appareillage de briques rouges et noires formant des motifs de losanges. La porte de bois est un bel exemple de menuiserie du XVIIe siècle. Elle a été sculptée par le moulinois Etienne Ier Vigier. Porte et chapelle intérieur. De plan rectangulaire, voûtée de croisées d’ogives, la chapelle n’est pas orientée. Elle est flanquée de chapelles latérales et du chœur des religieuses au nord. On retrouve à l’intérieur les pilastres aux chapiteaux ioniques, ordre d’architecture habituellement associé aux femmes depuis l’Antiquité, les occuli, la coupole au dessus du chœur liturgique et la baie thermale qui éclaire le mausolée. La chapelle reprend les principes préconisés lors de la Contre-Réforme catholique : équilibre des masses architecturales, même vision de la célébration de la messe par tous les fidèles et grande clarté pour la lecture du missel. La construction de cette chapelle a valu de nombreuses critiques à la duchesse qui ne voulait se contenter de la production locale et qui a donc fait appelle à des artistes étrangers à la région, essentiellement à des parisiens.

Un mausolée à la gloire d’Henri II de Montmorency.
En 1648, la duchesse (de Montmorency ) passe commande à Michel et François Anguier d’un mausolée à la mémoire de son défunt mari dont elle avait fait revenir les restes deux ans auparavant. Les frères Anguier sont deux grands maîtres de la sculpture française du XVIIe siècle qui ont séjourné à Rome et travaillé au Louvre, à Vaux- Le-Vicomte ou encore au Val-de-Grâce. Ils sont aidés de leurs élèves Thibault Poissant et Thomas Regnaudin, ce dernier étant originaire de Moulins. Le mausolée, dont les personnages sont en marbre de Carrare, a été exécuté entièrement à Paris et installé dans la chapelle en 1653. Sur le sarcophage, se détachent les effigies du duc et de la duchesse de Montmorency. Henri II est vêtu d’une précieuse armure ciselée. Sa main droite est appuyée sur un casque et de son autre main il tient son épée de maréchal. Ce personnage témoigne d’une influence de l’art italien, plus tourmenté. Le reste de la composition est d’influence classique. La duchesse, (est) vêtue d’une toge, (elle est dans une attitude de prière) figure la douleur. De chaque côté, des allégories de vertus ou qualités associées au duc ou à la duchesse sont représentées. On peut voir Hercule, avec sa masse et la peau du lion de Némée, qui représente la force d’Henri II, et Mars, le dieu de la guerre, qui rappelle son courage militaire. De l’autre côté les allégories de la Charité et de la Foi sont associées à Marie-Félicie des Ursins.
Sous le fronton triangulaire orné d’une coquille, Au sommet, du mausolée on peut voir le blason des Montmorency entouré des colliers de l’ordre Saint Michel et de l’ordre du Saint-Esprit, surmonté d’un casque empanaché. Le chœur liturgique est également orné de statues essentiellement dues aux ciseaux de Thibault Poissant et d’un
retable offert par le Pape Sixte Quint à sa nièce pour cette chapelle. Face au mausolée, se trouve le chœur des religieuses qui permettait aux Visitandines d’assister aux offices tout en étant séparées des fidèles afin de respecter la règle de l’ordre. Un décor entièrement restauré Grâce au mécénat du World Monument Fund, fondation américaine pour la sauvegarde du patrimoine mondial et de La Fondation Louis D. de l’Institut de France, la ville de Moulins a pu faire entièrement restaurer en 2008, le choleur des religieuses orné d’un plafond peint à la gloire de la Vierge Marie. Paul Barnoud, Architecte en Chef des Monuments Historiques a assuré la maîtrise d’oeuvre de cette restauration. Le mécénat du World Monuments Fund a également permis de reconstituer une grille de fer évoquant la séparation qui existait entre les fidèles et les religieuses. Cette grille a
été réalisée par l’atelier des Ferronniers de Limoise, dans l’Allier. Une seconde grille de barreaux de bois était autrefois associée à la grille en fer, de même qu’un châssis de volets qui étaient ouverts pendant les offices et qu’un rideau d’étamine très fin. Une grille de communion permettait aux religieuses de recevoir l’Eucharistie. Le chœur des religieuses communiquait avec les autres bâtiments du couvent et les appartements de la duchesse de Montmorency. En 1651 cette dernière passa commande au peintre Rémy Vuibert d’un décor peint pour le plafond du chœur des religieuses. Né vers 1607 dans les Ardennes, Vuibert est un peintre réputé en son temps. Après un passage dans l’atelier de Simon Vouet, il séjourne en Italie puis collabore avec Nicolas Poussin au chantier de la Grande Galerie du Louvre ce qui lui vaut le titre de «peintre ordinaire du roi». A partir des années 1641-1643, il se consacre essentiellement à la réalisation de grands décors peints et collabore avec l’architecte Le Muet Il décore le palais Mazarin, les hôtels Hesselin, la Vrillière ou d’Avaux de Saint Aignan à Paris. Il réalise aussi le somptueux décor de trompes l’oeil en grisailles pour la grande galerie du château de Tanlay en Bourgogne… Sa renommée arrive alors jusqu’à la duchesse de Montmorency qui lui demande un décor consacré à une glorification de la Vierge Marie pour la chapelle qu’elle fait construire à Moulins. Le peintre est accompagné de deux collaborateurs qui l’aident dans sa tâche. Il meurt au cours de ce chantier, le 18 septembre 1652. Le plafond se compose de dix-sept toiles enchâssées dans une structure en bois et mêle le plafond plat à la française et le trompe-l’oeil italien. Les différents tableaux de ce décor développent un programme consacré à la Vierge. Un certain nombre d’épisodes de sa vie et d’évènements partagés avec le Christ sont mis en scène selon la tradition iconographique qui caractérise les cycles
de la Vie de la Vierge. Le tondo central, entouré de grisailles peintes sur bois, représente l’Assomption de la Vierge, qui est élevée au ciel par des anges. Autour, sont représentés quatre épisodes liés à la vie de Marie : l’Immaculée conception, La Naissance de Marie, La Fuite en Egypte, La Dormition de Marie. Un second groupe de scènes est
présenté sous forme de tableaux rapportés, insérés dans des architectures feintes, au niveau des voussures. On peut voir dans les deux médaillons qui se font face une évocation de l’Annonciation faite à Marie et le Christ de la Résurrection. Dans les deux ovales, des côtés : La Consécration de Marie au Temple et La Présentation de Jésus
au Temple. Enfin, dans des niches peintes en trompe-l’oeil, huit allégories inspirées de l’art de Raphaël font référence aux vertus et qualités de la Vierge mais aussi à celles dont doivent faire preuve les visitandines: L’Espérance, La Foi, L’Innocence, La Prière, La Charité, La Religion, La Modestie, L’Etude. L’influence de Nicolas Poussin est très nette dans ce décor. Vuibert reprend des techniques qu’il avait déjà utilisées sur ses autres chantiers telles que la grisaille, très en vogue à l’époque, ou les pilastres cannelés en perspective.
Ce plafond s’inscrit parfaitement dans le courant de l’Atticisme
parisien, courant qui se développe essentiellement à Paris dans les
années 1640-1660 et puise son inspiration dans l’Antiquité et dans
l’art de Raphaël et du Dominiquin, prônant un juste idéal de mesure et de grâce, des compositions rigoureuses, stables, un coloris clair, un art élégant. Ce plafond est un témoignage important de la peinture décorative du XVIIe siècle qui a en grande majorité disparu.
Les partis pris de restauration.
La mise en oeuvre de ce décor est depuis l’origine savante et complexe. Les toiles des Voussures ont des formats irréguliers, conçus sur mesure pour fonctionner avec une inclinaison précise. La rigueur de ce montage, difficile à reproduire par les restaurateurs du passé, a donné lieu par la suite à des systèmes de repose et de maintien parfois mutilants pour les oeuvres. Cette dernière campagne a permis de les
améliorer et de vérifier l’état de conservation des toiles, leur tension et leurs raccords et d’éliminer les gravats accumulés au revers. La restauration de ce décor a requis les soins d’une équipe polyvalente regroupant des spécialistes de menuiserie pour la corniche en bois, des restaurateurs formés à la technique de la reprise de transpositions pour les supports toile.
L’atelier Arcanes, spécialiste de la couche picturale avec à sa tête Scinzia Pasquali et Véronique Sorano Stedman a dirigé l’ensemble de cette équipe. La restauration de l’ensemble a été effectuée in situ, ce qui a permis de toujours garder la référence chromatique entre la structure de bois peint du plafond (grisailles) et les peintures
sur toile. Les toiles ont été descendues à travers une ouverture ménagée dans l’échafaudage, pour être traitées dans la nef transformée en atelier. Cette exigence de la municipalité a également permis aux Moulinois de suivre les différentes étapes de la restauration. Après la restauration des toiles et le refixage des soulèvements (écailles), les
restauratrices ont éliminé les repeints du XXème siècle et dans la mesure du possible du XIXème. Certaines réfections du XIXème ont été conservées, faute de pouvoir dégager un original trop dégradé, comme le manteau de la Vierge dans le tableau de l’Immaculée conception, situé près du point de départ de l’incendie survenu en 1797.
Cette incendie, mentionné dans les archives et attesté par des traces sur les solives a par ailleurs provoqué un cloquage et des micro-cratères (éclatement des bulles générées par la chaleur) sur l’ensemble du décor.
L’enjeu de la campagne de 2008 était donc double : conservatif en
premier lieu, mais aussi esthétique, compte tenu de l’aspect alourdi des peintures sur toile et de l’altération des repeints les pus récents.
Une restauration minimaliste a été proposée. Les micro-cratères n’ont
pas tous été refermés, l’altération de surface reste visible mais
s’estompe à distance, ce qui confère au décor une grande douceur,
conforme à l’esprit de l’atticisme parisien. Les couleurs altérées par les
vernis jaunis ont retrouvé leur éclat d’origine et sont mises en valeur par les nuances des grisailles et par le badigeon gris du chœur.
La mise en lumière douce et discrète a été conçue pour valoriser ce
décor exceptionnel.

(source : service du patrimoine – ville de Moulins)

Les environs

Moulins – Le musée de la Visitation, 4 place de l’Ancien Palais

Moulins – Le musée Anne de Beaujeu, place du colonel Laussedat

Moulins – Le CNCS (musée du costume) à 2.8 km à l’est

Montluçon – église Notre Dame

Epoque : XV° – Protection : MH (1987)
Propriétaire : commune de Montluçon
Visite : Chaque été, en juillet et août, la paroisse Sainte-Marie propose une visite gratuite des églises Notre-Dame et Saint-Pierre
Dates et horaires :L’église est ouverte de 8h30 à 19h00 (ouverture prolongée l’été)
Adresse : Place Notre Dame – Montluçon
Téléphone :
Courriel : paroisse.sainte-marie@orange.fr 
Site internet :

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Notre Dame -Montluçon (Wikipédia)
Notre Dame -Montluçon (Wikipédia)
Notre Dame -Montluçon (Wikipédia)
Vierge - Notre Dame -Montluçon (lieuxsacres.canalblog.com)

Polyptyque de l'église Notre Dame à Montluçon (La Montagne 10 août 2022)

Montluçon - Notre Dame - Polyptyque (La Montagne 10 août 2022)

Situation

L’Église Notre-Dame se trouve au cœur du vieux Montluçon, à proximité immédiate du château.
Des parkings se trouvent place de la Mairie et place Pierre Petit.

Histoire

L’église

Notre-Dame de Montluçon est une église à deux nefs dont la construction s’étale sur trois siècle. Les étapes se retrouvent sur la façade donnant sur la place, d’est en ouest, sur les 6 grandes fenêtres : deux premières baies à 4 feuilles dans les remplages, deux baies suivantes flamboyantes, deux autres au tracé épuré du XVIIème siècle. La place était jadis un cimetière, on y a retrouvé des pierres tombales et de nombreux vases à eau bénite.

De cette place part le passage du doyenné, du XIIIème siècle, menant à la chapelle Saint -Louis.
Une première église romane à nef unique se terminait à l’est par trois absides : une seule subsiste.
Au XIVème siècle, la reconstruction débute par le chœur et la première travée de la nef latérale. Les chapiteaux sont garnis de motifs végétaux.

L’abside en hémicycle est située dans une cour. Elle est le témoin de l’époque romane. On y trouve les vestiges de l’ancien cloître du XIIIème siècle dans le prolongement de l’ancien transept. Le sol est en galets de rivière, typique des constructions Montluçonnaises.

Le chevet est dominé par le clocher et marque le début de la rue Notre-Dame bordée d’hôtels particuliers et de maisons des XVème et XIVème siècles. Ce chevet plat correspond à un chœur rectangulaire. Il est éclairé par une grande baie gothique aux remplages quadrilobés, surmontés d’une balustrade de pierre des XIVème et XVème siècles. Le clocher présente sur chacune des faces deux baies trilobées. Avant 1706, une flèche de pierre le surmontait.

Au XVème siècle, on établit les voûtes des deux nefs. Leurs nervures pénètrent dans les piliers ronds, dépourvus de chapiteaux. Au XVIIème, on termine l’édifice à l’ouest. Le grand portail date de 1622.

Les vierges de Notre-Dame de Montluçon

Nous trouvons à l’intérieur de l’église une vierge assise en bois doré, au milieu d’un grand retable du XVIIème siècle.

Sur la porte ouest de la cathédrale, à l’extérieur, dans une niche, se tient une vierge noire. D’où vient-elle ? Je n’ai aucune information quand à sa provenance, ni si c’est une copie récente. Il me semble qu’elle est la copie d’une autre vierge noire connue… Montluçon me ferait perdre la mémoire ?

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Montluçon – le musée MuPop à 100 m au nord-est

Montluçon –  le château de La Louvière à 1.5 km à l’est

Montluçon – le château des Ducs à 300 m à l’ouest

Vieure – château de La Salle

Epoque :  XIV° – XV° – XVIII° – XIX°- Protection : ISMH (2002)
Propriétaire : Privé
Visite : oui, des extérieures
Adresse : château de la Salle 03430 Vieure
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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La Salle (www.allier-hotels-restaurants.com)
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La Salle (photo-envol.fr)
La Salle (static.panoramio.com)

Situation

Vieure est situé à 40 km à l’ouest de Moulins.

La Salle est à 1km au nord de Vieure.

Histoire

L’histoire du château de la Salle est intimement lièe à celle de la Chaussière. En 1382, Pierre de Vieure prèta hommage au nom de sa femme, Jeanne de la Salle, pour “l’hostel et motte de la Salle”, qui semble donc entrer dans la famille de Vieure à cette date et y restera jusque vers 1605. Un autre acte de 1449 fait également mention de “motte et hostel de la Salle”. Ce château primitif était chargé de contrôler l’importante voie et le gué de Vieure. Il fut remplacé par une autre construction, ainsi que nous l’apprend une charte du duc datée de 1473, D’après cet acte, le châtelain de La Chaussière devait faire “bailler et délivrer à notre amé et féal escuyer, Janot de la Salle, seigneur de Vieure” (Jehan de Vieure, dit de la Salle), jusque au nombre de mille charretées de pierres…, donnons et octroyons par ces présentes pour lui aider à bastir et edifier ung hostel au lieu de Vieure”. Jehan de la Salle était un personnage important, familier du roi de Sicile. En 1503, la seigneurie est passée aux mains de l’écuyer Jehan Fouchier, qui rend foy et hommage, à madame la duchesse cie Bourbon. En 1509, Nicolas de Nicolay décrivit La Salle comme “un beau et grand chasteau fort auquel sont attacnées haute, moyennel et bssse justice”, En 1643, Jean le Groing fut qualifié de seigneur de la Salle et du Puy…
Château de structure médiévale XIVe siècle, agrandi vers 1875 probablement par l’architecte Moreau. La partie nord (donjon rectangulaire et tours rondes d’angles) fut conservée tandis que les ailes en retour furent dotées de nouveaux percements et de nouvelles toitures. Pour les relier, une autre aile fut édifiée, flanquée d’une tour carrée de style néo-gothique et néo-Louis XIII. Vastes communs du XVIIIe siècle…

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée”)

Les environs

Vieure – Château de la Chaussière à 1,5 km au nord-est

Ygrande – l’église Saint-Martin à 7 km au nord-est

Hérisson – La Forteresse à 16 km à l’ouest