Moulins – Chapelle de la Visitation

Epoque : 1650 – Protection : MH (1928)
Propriétaire : Ville de Moulins
Visite : Visite guidées, sur demande, par le service du patrimoine
Dates et horaires :
Adresse : 35 rue de Paris 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 48 01 36
Courriel : contact@ville-moulins.fr
Site internet :

Chapelle de la Visitation
Chapelle de la Visitation (Pinterest)
Chapelle de la Visitation - Le plafond peint
Chapelle de la Visitation (ville-moulins.fr)

Situation

35 Rue de Paris 03000 Moulins

Histoire

Par son architecture classique, son mausolée sculpté à la gloire du duc de Montmorency et son plafond peint consacré à la Vierge Marie, la chapelle de l’ancien couvent de la Visitation de Moulins est un chef d’oeuvre complet de l’art du XVIIe siècle. Installé à l’origine dans quelques maisons du faubourg de Paris, tout près des remparts médiévaux qui se situaient à l’emplacement des cours actuels, le couvent créé en 1616 se trouvait non loin du collège des Jésuites, actuel tribunal, qui avait ouvert dix ans auparavant. Les bâtiments primitifs ont été remplacés à partir de 1648 par des constructions plus importantes dont il ne reste aujourd’hui que la chapelle, édifiée grâce à Marie-Félice des Ursins, duchesse de Montmorency et achevée dans les années 1655. Le lycée Banville, ouvert en 1802, a été construit à l’emplacement des bâtiments du couvent.

L’ordre de la Visitation à Moulins
L’ordre de la Visitation Sainte Marie a été fondé par saint François de Sales (1567-1622) et sainte Jeanne de Chantal (1572-1641) qui ouvrent un premier couvent à Annecy en 1610. Un second voit le jour à Lyon en 1615 et le troisième ouvre à Moulins en 1616. Issu de la Contre-Réforme catholique, cet ordre féminin autonome et indépendant proposait une retraite aux femmes sans adopter l’austère (et rebutante) règle des ordres réformés du XVIe siècle qui décourageait beaucoup de postulantes. Les couvents n’étaient pas sous la tutelle d’un ordre masculin et les évêques n’avaient sur eux qu’un contrôle relatif puisqu’ils n’avaient pas le pouvoir de modifier les constitutions. Il existait une très grande cohésion entre les monastères, entre autres grâce à une importante correspondance, ce qui a permis à l’ordre de la Visitation de traverser les siècles. Le couvent de Moulins va acquérir une certaine renommée grâce à la présence de la duchesse de Montmorency, retirée parmi les Visitandines après la mort de son mari et qui va consacrer une partie de sa fortune aux religieuses. Renommée accrue par la mort de Sainte Jeanne de Chantal (et par le fait que sainte Jeanne de Chantal meurt ) à Moulins en 1641 lors d’une visite aux religieuses et en particulier à Marie-Félice de Montmorency, toute nouvelle novice.

Une commande de la duchesse de Montmorency
Marie-Félicie des Ursins (1600-1666) est une princesse issue d’une des plus grandes familles italiennes. Petite-fille du grand duc de Florence Cosme Ier de Médicis, elle est la nièce du pape Sixte Quint, parente et filleule de la reine de France, Marie de Médicis, épouse du roi Henri IV. C’est d’ailleurs la reine qui organise le mariage de Marie- Félice et d’Henri II de Montmorency, filleul très aimé du roi. Le mariage est célébré le 28 novembre 1612.Quatrième et dernier duc de Montmorency, Henri II est pair de France, amiral, maréchal et gouverneur du Languedoc. C’est l’un des plus grands personnages du royaume détail mausolée duc et duchesse. Toutefois, il participe en 1632 à la révolte du Languedoc fomentée par Gaston d’Orléans contre son frère le roi Louis XIII et Richelieu. Blessé lors de la bataille de Castelnaudary, Henri II est fait prisonnier jugé par le Parlement de Toulouse pour crime de lèse-majesté, il est condamné à mort. Malgré les intercessions de toutes les puissances d’Europe, du Pape, à Charles Ier d’Angleterre, en passant par le Duc de Savoie ou la République de Venise, Louis XIII refuse sa grâce et il est décapité le 30 octobre 1632 sur la Place du Capitole. Sa femme, Marie-Félicie des Ursins, est envoyée en résidence surveillée à Moulins. Elle est incarcérée dans l’ancien château des ducs de Bourbon. En 1636, après avoir obtenu la permission du roi, elle se réfugie près du couvent de La Visitation dont elle va être la bienfaitrice. Novice en 1641 puis religieuse à partir de 1657, elle est nommée supérieure du couvent en 1665. A partir de 1648, elle fait reconstruire la chapelle du couvent, pour remercier les sœurs de l’avoir accueillie mais aussi pour offrir un écrin au mausolée de son époux. Cette chapelle présente toutes les caractéristiques de l’architecture religieuse du XVIIe siècle. Précédée d’un emmarchement qui sert de piédestal au monument, la façade en pierre d’Apremont s’ouvre sur la rue de Paris, un des principaux axes de circulation à l’époque. On retrouve des pilastres d’ordre colossal (ils s’élèvent sur deux niveaux), un fronton curviligne au dessus de l’entrée, une rosace, le tout étant surmonté d’un fronton triangulaire avec l’emblème de l’ordre de la Visitation. Les murs latéraux ont été réalisés avec un appareillage de briques rouges et noires formant des motifs de losanges. La porte de bois est un bel exemple de menuiserie du XVIIe siècle. Elle a été sculptée par le moulinois Etienne Ier Vigier. Porte et chapelle intérieur. De plan rectangulaire, voûtée de croisées d’ogives, la chapelle n’est pas orientée. Elle est flanquée de chapelles latérales et du chœur des religieuses au nord. On retrouve à l’intérieur les pilastres aux chapiteaux ioniques, ordre d’architecture habituellement associé aux femmes depuis l’Antiquité, les occuli, la coupole au dessus du chœur liturgique et la baie thermale qui éclaire le mausolée. La chapelle reprend les principes préconisés lors de la Contre-Réforme catholique : équilibre des masses architecturales, même vision de la célébration de la messe par tous les fidèles et grande clarté pour la lecture du missel. La construction de cette chapelle a valu de nombreuses critiques à la duchesse qui ne voulait se contenter de la production locale et qui a donc fait appelle à des artistes étrangers à la région, essentiellement à des parisiens.

Un mausolée à la gloire d’Henri II de Montmorency.
En 1648, la duchesse (de Montmorency ) passe commande à Michel et François Anguier d’un mausolée à la mémoire de son défunt mari dont elle avait fait revenir les restes deux ans auparavant. Les frères Anguier sont deux grands maîtres de la sculpture française du XVIIe siècle qui ont séjourné à Rome et travaillé au Louvre, à Vaux- Le-Vicomte ou encore au Val-de-Grâce. Ils sont aidés de leurs élèves Thibault Poissant et Thomas Regnaudin, ce dernier étant originaire de Moulins. Le mausolée, dont les personnages sont en marbre de Carrare, a été exécuté entièrement à Paris et installé dans la chapelle en 1653. Sur le sarcophage, se détachent les effigies du duc et de la duchesse de Montmorency. Henri II est vêtu d’une précieuse armure ciselée. Sa main droite est appuyée sur un casque et de son autre main il tient son épée de maréchal. Ce personnage témoigne d’une influence de l’art italien, plus tourmenté. Le reste de la composition est d’influence classique. La duchesse, (est) vêtue d’une toge, (elle est dans une attitude de prière) figure la douleur. De chaque côté, des allégories de vertus ou qualités associées au duc ou à la duchesse sont représentées. On peut voir Hercule, avec sa masse et la peau du lion de Némée, qui représente la force d’Henri II, et Mars, le dieu de la guerre, qui rappelle son courage militaire. De l’autre côté les allégories de la Charité et de la Foi sont associées à Marie-Félicie des Ursins.
Sous le fronton triangulaire orné d’une coquille, Au sommet, du mausolée on peut voir le blason des Montmorency entouré des colliers de l’ordre Saint Michel et de l’ordre du Saint-Esprit, surmonté d’un casque empanaché. Le chœur liturgique est également orné de statues essentiellement dues aux ciseaux de Thibault Poissant et d’un
retable offert par le Pape Sixte Quint à sa nièce pour cette chapelle. Face au mausolée, se trouve le chœur des religieuses qui permettait aux Visitandines d’assister aux offices tout en étant séparées des fidèles afin de respecter la règle de l’ordre. Un décor entièrement restauré Grâce au mécénat du World Monument Fund, fondation américaine pour la sauvegarde du patrimoine mondial et de La Fondation Louis D. de l’Institut de France, la ville de Moulins a pu faire entièrement restaurer en 2008, le choleur des religieuses orné d’un plafond peint à la gloire de la Vierge Marie. Paul Barnoud, Architecte en Chef des Monuments Historiques a assuré la maîtrise d’oeuvre de cette restauration. Le mécénat du World Monuments Fund a également permis de reconstituer une grille de fer évoquant la séparation qui existait entre les fidèles et les religieuses. Cette grille a
été réalisée par l’atelier des Ferronniers de Limoise, dans l’Allier. Une seconde grille de barreaux de bois était autrefois associée à la grille en fer, de même qu’un châssis de volets qui étaient ouverts pendant les offices et qu’un rideau d’étamine très fin. Une grille de communion permettait aux religieuses de recevoir l’Eucharistie. Le chœur des religieuses communiquait avec les autres bâtiments du couvent et les appartements de la duchesse de Montmorency. En 1651 cette dernière passa commande au peintre Rémy Vuibert d’un décor peint pour le plafond du chœur des religieuses. Né vers 1607 dans les Ardennes, Vuibert est un peintre réputé en son temps. Après un passage dans l’atelier de Simon Vouet, il séjourne en Italie puis collabore avec Nicolas Poussin au chantier de la Grande Galerie du Louvre ce qui lui vaut le titre de «peintre ordinaire du roi». A partir des années 1641-1643, il se consacre essentiellement à la réalisation de grands décors peints et collabore avec l’architecte Le Muet Il décore le palais Mazarin, les hôtels Hesselin, la Vrillière ou d’Avaux de Saint Aignan à Paris. Il réalise aussi le somptueux décor de trompes l’oeil en grisailles pour la grande galerie du château de Tanlay en Bourgogne… Sa renommée arrive alors jusqu’à la duchesse de Montmorency qui lui demande un décor consacré à une glorification de la Vierge Marie pour la chapelle qu’elle fait construire à Moulins. Le peintre est accompagné de deux collaborateurs qui l’aident dans sa tâche. Il meurt au cours de ce chantier, le 18 septembre 1652. Le plafond se compose de dix-sept toiles enchâssées dans une structure en bois et mêle le plafond plat à la française et le trompe-l’oeil italien. Les différents tableaux de ce décor développent un programme consacré à la Vierge. Un certain nombre d’épisodes de sa vie et d’évènements partagés avec le Christ sont mis en scène selon la tradition iconographique qui caractérise les cycles
de la Vie de la Vierge. Le tondo central, entouré de grisailles peintes sur bois, représente l’Assomption de la Vierge, qui est élevée au ciel par des anges. Autour, sont représentés quatre épisodes liés à la vie de Marie : l’Immaculée conception, La Naissance de Marie, La Fuite en Egypte, La Dormition de Marie. Un second groupe de scènes est
présenté sous forme de tableaux rapportés, insérés dans des architectures feintes, au niveau des voussures. On peut voir dans les deux médaillons qui se font face une évocation de l’Annonciation faite à Marie et le Christ de la Résurrection. Dans les deux ovales, des côtés : La Consécration de Marie au Temple et La Présentation de Jésus
au Temple. Enfin, dans des niches peintes en trompe-l’oeil, huit allégories inspirées de l’art de Raphaël font référence aux vertus et qualités de la Vierge mais aussi à celles dont doivent faire preuve les visitandines: L’Espérance, La Foi, L’Innocence, La Prière, La Charité, La Religion, La Modestie, L’Etude. L’influence de Nicolas Poussin est très nette dans ce décor. Vuibert reprend des techniques qu’il avait déjà utilisées sur ses autres chantiers telles que la grisaille, très en vogue à l’époque, ou les pilastres cannelés en perspective.
Ce plafond s’inscrit parfaitement dans le courant de l’Atticisme
parisien, courant qui se développe essentiellement à Paris dans les
années 1640-1660 et puise son inspiration dans l’Antiquité et dans
l’art de Raphaël et du Dominiquin, prônant un juste idéal de mesure et de grâce, des compositions rigoureuses, stables, un coloris clair, un art élégant. Ce plafond est un témoignage important de la peinture décorative du XVIIe siècle qui a en grande majorité disparu.
Les partis pris de restauration.
La mise en oeuvre de ce décor est depuis l’origine savante et complexe. Les toiles des Voussures ont des formats irréguliers, conçus sur mesure pour fonctionner avec une inclinaison précise. La rigueur de ce montage, difficile à reproduire par les restaurateurs du passé, a donné lieu par la suite à des systèmes de repose et de maintien parfois mutilants pour les oeuvres. Cette dernière campagne a permis de les
améliorer et de vérifier l’état de conservation des toiles, leur tension et leurs raccords et d’éliminer les gravats accumulés au revers. La restauration de ce décor a requis les soins d’une équipe polyvalente regroupant des spécialistes de menuiserie pour la corniche en bois, des restaurateurs formés à la technique de la reprise de transpositions pour les supports toile.
L’atelier Arcanes, spécialiste de la couche picturale avec à sa tête Scinzia Pasquali et Véronique Sorano Stedman a dirigé l’ensemble de cette équipe. La restauration de l’ensemble a été effectuée in situ, ce qui a permis de toujours garder la référence chromatique entre la structure de bois peint du plafond (grisailles) et les peintures
sur toile. Les toiles ont été descendues à travers une ouverture ménagée dans l’échafaudage, pour être traitées dans la nef transformée en atelier. Cette exigence de la municipalité a également permis aux Moulinois de suivre les différentes étapes de la restauration. Après la restauration des toiles et le refixage des soulèvements (écailles), les
restauratrices ont éliminé les repeints du XXème siècle et dans la mesure du possible du XIXème. Certaines réfections du XIXème ont été conservées, faute de pouvoir dégager un original trop dégradé, comme le manteau de la Vierge dans le tableau de l’Immaculée conception, situé près du point de départ de l’incendie survenu en 1797.
Cette incendie, mentionné dans les archives et attesté par des traces sur les solives a par ailleurs provoqué un cloquage et des micro-cratères (éclatement des bulles générées par la chaleur) sur l’ensemble du décor.
L’enjeu de la campagne de 2008 était donc double : conservatif en
premier lieu, mais aussi esthétique, compte tenu de l’aspect alourdi des peintures sur toile et de l’altération des repeints les pus récents.
Une restauration minimaliste a été proposée. Les micro-cratères n’ont
pas tous été refermés, l’altération de surface reste visible mais
s’estompe à distance, ce qui confère au décor une grande douceur,
conforme à l’esprit de l’atticisme parisien. Les couleurs altérées par les
vernis jaunis ont retrouvé leur éclat d’origine et sont mises en valeur par les nuances des grisailles et par le badigeon gris du chœur.
La mise en lumière douce et discrète a été conçue pour valoriser ce
décor exceptionnel.

(source : service du patrimoine – ville de Moulins)

Les environs

Moulins – Le musée de la Visitation, 4 place de l’Ancien Palais

Moulins – Le musée Anne de Beaujeu, place du colonel Laussedat

Moulins – Le CNCS (musée du costume) à 2.8 km à l’est

Montluçon – église Notre Dame

Epoque : XV° – Protection : MH (1987)
Propriétaire : commune de Montluçon
Visite : Chaque été, en juillet et août, la paroisse Sainte-Marie propose une visite gratuite des églises Notre-Dame et Saint-Pierre
Dates et horaires :L’église est ouverte de 8h30 à 19h00 (ouverture prolongée l’été)
Adresse : Place Notre Dame – Montluçon
Téléphone :
Courriel : paroisse.sainte-marie@orange.fr 
Site internet :

Notre Dame - Montluçon (allier.foxoo.com)
Notre Dame -Montluçon (Wikipédia)
Notre Dame -Montluçon (Wikipédia)
Notre Dame -Montluçon (Wikipédia)
Vierge - Notre Dame -Montluçon (lieuxsacres.canalblog.com)

Polyptyque de l'église Notre Dame à Montluçon (La Montagne 10 août 2022)

Montluçon - Notre Dame - Polyptyque (La Montagne 10 août 2022)

Situation

L’Église Notre-Dame se trouve au cœur du vieux Montluçon, à proximité immédiate du château.
Des parkings se trouvent place de la Mairie et place Pierre Petit.

Histoire

L’église

Notre-Dame de Montluçon est une église à deux nefs dont la construction s’étale sur trois siècle. Les étapes se retrouvent sur la façade donnant sur la place, d’est en ouest, sur les 6 grandes fenêtres : deux premières baies à 4 feuilles dans les remplages, deux baies suivantes flamboyantes, deux autres au tracé épuré du XVIIème siècle. La place était jadis un cimetière, on y a retrouvé des pierres tombales et de nombreux vases à eau bénite.

De cette place part le passage du doyenné, du XIIIème siècle, menant à la chapelle Saint -Louis.
Une première église romane à nef unique se terminait à l’est par trois absides : une seule subsiste.
Au XIVème siècle, la reconstruction débute par le chœur et la première travée de la nef latérale. Les chapiteaux sont garnis de motifs végétaux.

L’abside en hémicycle est située dans une cour. Elle est le témoin de l’époque romane. On y trouve les vestiges de l’ancien cloître du XIIIème siècle dans le prolongement de l’ancien transept. Le sol est en galets de rivière, typique des constructions Montluçonnaises.

Le chevet est dominé par le clocher et marque le début de la rue Notre-Dame bordée d’hôtels particuliers et de maisons des XVème et XIVème siècles. Ce chevet plat correspond à un chœur rectangulaire. Il est éclairé par une grande baie gothique aux remplages quadrilobés, surmontés d’une balustrade de pierre des XIVème et XVème siècles. Le clocher présente sur chacune des faces deux baies trilobées. Avant 1706, une flèche de pierre le surmontait.

Au XVème siècle, on établit les voûtes des deux nefs. Leurs nervures pénètrent dans les piliers ronds, dépourvus de chapiteaux. Au XVIIème, on termine l’édifice à l’ouest. Le grand portail date de 1622.

Les vierges de Notre-Dame de Montluçon

Nous trouvons à l’intérieur de l’église une vierge assise en bois doré, au milieu d’un grand retable du XVIIème siècle.

Sur la porte ouest de la cathédrale, à l’extérieur, dans une niche, se tient une vierge noire. D’où vient-elle ? Je n’ai aucune information quand à sa provenance, ni si c’est une copie récente. Il me semble qu’elle est la copie d’une autre vierge noire connue… Montluçon me ferait perdre la mémoire ?

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Montluçon – le musée MuPop à 100 m au nord-est

Montluçon –  le château de La Louvière à 1.5 km à l’est

Montluçon – le château des Ducs à 300 m à l’ouest

Vieure – château de La Salle

Epoque :  XIV° – XV° – XVIII° – XIX°- Protection : ISMH (2002)
Propriétaire : Privé
Visite : oui, des extérieures
Adresse : château de la Salle 03430 Vieure
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

La Salle (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Salle (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Salle (photo-envol.fr)
La Salle (static.panoramio.com)

Situation

Vieure est situé à 40 km à l’ouest de Moulins.

La Salle est à 1km au nord de Vieure.

Histoire

L’histoire du château de la Salle est intimement lièe à celle de la Chaussière. En 1382, Pierre de Vieure prèta hommage au nom de sa femme, Jeanne de la Salle, pour “l’hostel et motte de la Salle”, qui semble donc entrer dans la famille de Vieure à cette date et y restera jusque vers 1605. Un autre acte de 1449 fait également mention de “motte et hostel de la Salle”. Ce château primitif était chargé de contrôler l’importante voie et le gué de Vieure. Il fut remplacé par une autre construction, ainsi que nous l’apprend une charte du duc datée de 1473, D’après cet acte, le châtelain de La Chaussière devait faire “bailler et délivrer à notre amé et féal escuyer, Janot de la Salle, seigneur de Vieure” (Jehan de Vieure, dit de la Salle), jusque au nombre de mille charretées de pierres…, donnons et octroyons par ces présentes pour lui aider à bastir et edifier ung hostel au lieu de Vieure”. Jehan de la Salle était un personnage important, familier du roi de Sicile. En 1503, la seigneurie est passée aux mains de l’écuyer Jehan Fouchier, qui rend foy et hommage, à madame la duchesse cie Bourbon. En 1509, Nicolas de Nicolay décrivit La Salle comme “un beau et grand chasteau fort auquel sont attacnées haute, moyennel et bssse justice”, En 1643, Jean le Groing fut qualifié de seigneur de la Salle et du Puy…
Château de structure médiévale XIVe siècle, agrandi vers 1875 probablement par l’architecte Moreau. La partie nord (donjon rectangulaire et tours rondes d’angles) fut conservée tandis que les ailes en retour furent dotées de nouveaux percements et de nouvelles toitures. Pour les relier, une autre aile fut édifiée, flanquée d’une tour carrée de style néo-gothique et néo-Louis XIII. Vastes communs du XVIIIe siècle…

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée”)

Les environs

Vieure – Château de la Chaussière à 1,5 km au nord-est

Ygrande – l’église Saint-Martin à 7 km au nord-est

Hérisson – La Forteresse à 16 km à l’ouest

Saint-Etienne de Vicq – château de Verseilles

Epoque : XV° – Protection : ISMH (2003)
Propriétaire : Monsieur et Madame Carrier
Visite : non
Adresse : château de Verseilles 03300 Saint-Etienne-de-Vicq
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Verseilles (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Verseilles (www.france-voyage.com)
Verseilles (www.france-voyage.com)
Verseilles (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Verseilles (www.allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

Saint-Etienne de Vicq est situé à 11km à l’est de Vichy

Verseilles est situé à 7 km au sud de Saint-Etienne de Vicq

Histoire

Construit au milieu du XVe siècle, le château de Verseilles se présente comme une maison-forte dont les dispositions architecturales n’ont pas subi de modifications notables, hormis quelques percements du XVIe siècle. Elle est constituée d’un corps de bâtiment à deux niveaux, flanqué aux angles de deux tours rondes. Au centre de la façade principale une autre tour circulaire abrite un escalier en vis. C’est ici que s’ouvre la porte d’entrée. Les tours d’angle, plus hautes à l’origine, ont été tronquées et recouvertes de toits en appentis. Au XVIe siècle, le gout de la Renaissance y a apporté des fenêtres à meneaux, qui égayent les façades. Les premiers seigneurs de Verseilles sont connus par un acte de 1411, ou Jean de Verseilles, seigneur de la Ramas, est mentionné comme vassal de la dame d’Albret. Au milieu du XVe siècle, l’édifice était aux mains des Montmorillon. En 1490, les Josien possèdent Verseilles par lettre royale, datée de Gannat. En 1503, Jozien de verseilles rend aveu à la duchesse de Bourbon pour “sa maison et place fort de Verseilles, en toute justice, haute, moyenne et basse, ensemble mothe foussoyée…”. En 1578, Madeleine de Josien porta la seigneurie de Verseilles à son époux Pierre du Vernet, écuyer. Après avoir plusieurs fois changé de propriétaires, l’édifice arriva en 1630 à Philibert Badier, seigneur de La Motte Bonvin à Cusset. Les Badier, étendant leur domaine par l’achat successif de seigneuries, Cérézat, Chazeuil…, et obtinrent, en 1725, l’érection de leur terre de Verseilles en marquisat.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Vieure – Château de La Chaussière

Epoque : fin XIX° (1876-78) – Protection : ISMH (2007)
Propriétaire : Privé
Visite : oui, entre le 16 juillet  et le 31 août
Adresse : château de la Chaussière 03430 Vieure
Téléphone : 04 70 96 82 23  (info La Montagne)
Courriel :
Site internet : chateaudelachaussiere.com

La Chaussière (www.flickr.com)
La Chaussière (photo-envol.fr)
La Chaussière (www.collection-jfm.fr)
La Chaussière -intérieur (www.millon.com)
Vieure - La Chaussière (www.lamontagne.fr)

Situation

Vieure est situé à 39 km à l’ouest de Moulins.

La Chaussière est à 2 km au nord de Vieure.

Histoire

Le château de la Chaussière a été construit entre 1876 et 1878 dans un style mêlant néo-gothique et néo-Renaissance. Un corps de bâtiment unique, allongé, avec la partie sud-ouest légèrement élargie, et l’abside pentagonale de la chapelle, à l’opposé, sur la partie gauche de la façade latérale. Sur la façade principale, une échauguette forme l’angle avec la façade latérale. Elle se termine en encorbellement vers le bas et est coiffée d’un toit en poivrière. Le parti décoratif adopté pour la façade est le même que celui des châteaux dits “Louis XIII”, un jeu de couleurs entre la brique, la pierre et l’ardoise. La partie droite de cette façade est occupée en son rez-de-chaussée par la chapelle. L’abside s’orne d’un balcon aux balustres séparés par des arcs gothiques. Aux quatre angles supérieurs de ce balcon s’élèvent quatre pinacles, et aux quatre angles inférieurs quatre gargouilles. Cette demeure est un pastiche à la fois du style gothique et du style Louis XIII, c’est un témoignage de l’architecture romantique en Bourbonnais.

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée”)

Les environs

Vieure – Le château de la Salle à 1 km à l’est

Ygrande – Eglise Saint-Martin à 7 km au nord-est

Hérisson – La Forteresse à 16 km à l’ouest

Lafeline – château du Bouchat

Epoque :  XIV°-XVII°-XIX°- Protection : ISMH (1965)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Le Bouchat (www.mesvoyagesenfrance.com)
le Bouchat (wikipédia)
Le Bouchat (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Le Bouchat (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Le Bouchat (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Situation

Lafeline est situé à 33 km au sud-ouest de Moulins

Le Bouchat est situé à 2,1 km au nord de Lafeline

Histoire

Tel qu’il se présente aujourd’hui, avec ses mâchicoulis et ses deux grosses tours, le château du Bouchat constitue un intéres­sant témoin de l’époque féodale. Est-ce à dire que nous nous trouvions là devant la construction primitive, telle qu’elle a tou­jours existé? Nous ne saurions l’affirmer, car, on le verra dans un instant, 1’« hôtel fortifié » existait depuis 1375 au moins, et l’impressionnante épaisseur des murs nous ferait penser plutôt à un château du XV siècle. Comme il arrive souvent, il est probable que la construction primitive, du XIV’ siècle, fut agrandie et trans­formée aux XV-XVI” siècles, sans parler des modifications de détail qui y furent encore apportées dans les siècles suivants. Le château conserva d’ailleurs une partie de ses défenses jusqu’à une époque récente. Le pont levis fut remplacé, dans le der­nier tiers du XIX” siècle, par un pont à trois arches lancé par­dessus les douves, asséchées au même moment. En outre, des quatre grosses tours qui flanquaient autrefois les angles du massif quadrangulaire, deux, seulement, subsistent : celles de la façade.
A la fin du XIVe siècle, ce fief était aux mains des La Condemine. En effet, en 1375, Hugues de La Condemine, damoiseau, seigneur des Aix, prêtait foi et hommage pour son hôtel forti­fié du Bouchat. Ses descendants le conservèrent au moins jus­que vers le troisième quart du XVIe siècle. A cette époque, à en croire Nicolas de Nicolay, Le Bouchât était considéré comme un château-fort.
Peu de temps après, ce sont les des Fontys (ou de Fontis, à ne pas confondre avec les Deffontis) que nous trouvons installés au Bouchat. Nous ignorons s’ils furent les successeurs directs des La Condemine. Mais en tout cas, ils les suivirent de peu, puisque Jean des Fontys, écuyer, seigneur du Bouchat, vivait à la fin du XVI” siècle et mourut avant 1632. Après lui, son fils, puis son pe­tit-fils possédèrent Le Bouchat. Mais le dernier, André des Fon­tys, par testament, légua ce fief à sa femme, Marguerite de Lingendes. Celle-ci, devenue veuve, convola en secondes noces, le 19 novembre 1694 avec Jean-Baptiste de Gérondelle, écuyer, seigneur de La Dauphinée, qui se qualifia dès lors seigneur du Bouchat et s’y installa avec sa femme. Mais celle-ci, de son pre­mier mariage, avait eu une fille, Marguerite des Fontys, et cette dernière, à la mort de sa mère, hérita du Bouchat. Marguerite avait épousé Gilbert Boutet, écuyer, seigneur de Sazeret.
Ils rési­dèrent peu de temps au Bouchat puisque, le 23 juin 1708, con­jointement, ils le vendirent à Antoine Thonier, curé de la pa­roisse du Theil, avec le « grand étang » et le « grand domaine » du Bouchat et le domaine des Issards, moyennant la somme de 12.000 livres. Le même jour, ils vendirent également à Gabriel Pellisson, marchand de la paroisse du Theil, d’autres dépen­dances de la seigneurie du Bouchat, notamment les domaines de Chezelles et des Pénins.
Antoine Thonier, quelques mois après, le 5 octobre 1708, s’em­pressa de prêter foi et hommage pour le fief nouvellement ac­quis. Quand il mourut, le 22 juin 1723, il laissa pour héritier son neveu Claude Thonier, lequel ayant épousé l’année précé­dente Françoise Pellisson, fille de Gabriel, nommé plus haut, réussit probablement à reconstituer entre ses mains la plus gran­de partie de l’ancienne seigneurie du Bouchat. Après lui, son fils Claude-Jean-Baptiste continua, semble-t-il, à arrondir le do­maine patrimonial. Mais le fils aîné de ce dernier, Jacques-Pierre Thonier, étant décédé sans alliance, laissa Le Bouchat à sa sœur Sophie. Celle-ci épousa Saturnin Tavernier, notaire à Gannat. En 1864, le château fut acquit par le comte de Saint Genys.

(source :”www.lafeline.fr”)

Les environs

Meillard – Le château des Aix à 2,5 km au nord-est

Le Theil – Le château de Fontariol à 6 km à l’ouest

Verneuil en Bourbonnais – le village à 8,6 km à l’ouest

La Ferté-Hauterive – La Tour des Moines

Epoque :  XIV°- Protection : ISMH (1986)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : château de la Tour des Moines 03340 La Ferté-Hauterive
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Ferté-Hauterive - La Tour aux Moines (J.P. Luce)
La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Tour aux Moines (chateau.over-blog.net)
La Tour aux Moines (chateau.over-blog.net)

Situation

La Ferté-Hauterive est située à 21 km au sud de Moulins

La Tour des Moines est située à la sortie ouest du bourg

Histoire

La Ferté indique par son nom une origine fortifiée ancienne. Cette terre fut donnée vers l’an 1000 par les seigneurs de Bourbon aux bénédictins de Souvigny. Elle fut dès lors appelée La Ferté aux Moines ou Ferté Moniale. En 1442, Dom Cholet, prieur de Souvigny, reçut du duc de Bourbon l’autorisation de construire un château fort en la paroisse de Bresnay, mais sans trace de celui-ci dans la localité, il est probable que le lieu de La Ferté fut préféré. On peut ainsi dater le donjon du milieu du XVe siècle. Les prieurs séjournèrent fréquemment à La Ferté jusqu’a la Révolution. Le couronnement du donjon a conservé dans son intégralité le dispositif défensif composé de hourds à pans de bois en surplomb. La route coupe actuellement les anciens bâtiments avec ce qui fut jadis les jardins et qu’entouraient des fossés. L’emplacement de ceux-ci est encore visible au pied du donjon qui comporte quatre niveaux plus un chemin de ronde sur mâchicoulis coiffé par un toit à pavillon. Des ouvertures ont été réalisées au XVIIIe ou au XIXe siècle, en même temps que furent construits deux corps de logis bas contre les côtés sud et est.

(Source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée “)

Toulon sur Allier – Château du Colombier

Epoque :  XIX° – Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : château du Colombier 03400 Toulon-sur-Allier
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Le Colombier (www.allier-hotels-restaurants.com)
Le Colombier (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Toulon sur Allier est à 6 km au sud de Moulins

Le Colombier est à 600 m au nord de Toulon

Histoire

Ce château construit au XIXe siècle est d’inspiration médiévale, avec parc, allée et pièce d’eau. Disposés dans un joli parc, les bâtiments du château du Colombier ont remplacé une première demeure de style Louis XVI. L’organition suit un plan en équerre où le corps du logis, de style néo-gothique, est accosté de deux belles tours à mâchicoulis: l’une carrée, complétée par des créneaux et une guette, l’autre ronde, surmontée d’un haut toit conique; sur la partie arrière est installé un haut pavillon du XIXe. Le premier propriétaire connu est en 1657 François Febvrier, bourgeois de Moulins, seigneur de la Motte du Colombier.

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée”)

Les environs

Toulon sur Allier – le château de Montchenin à 4,2 km au sud

Moulins – le CNCS (musée du costume) à 7 km au nord

Moulins – Le Palais Ducal à 6 km au nord 6 km au nord

Chapeau – château de la Cour

Epoque :  XV° -XVI°- Protection : MH (1972)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

La Cour (Wikipédia)
La Cour (Wikipédia)
La Cour (Wikipédia)
La Cour (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Cour (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Situation

Chapeau est situé à 18 km au sud-ouest de Moulins

La Cour est située à 500m à l’est de Chapeau

Histoire

Le château actuel remplace une ancienne forteresse médiévale, qui appartenait à la famille de Vichy. En 1462, le fief devient propriété de Hugues de Buyat qui fait construire le château sur deux mottes contiguës, l’une portant l’habitation, l’autre les dépendances. Ces constructions étaient isolées par des fossés en forme de 8. Le château se compose d’une habitation formée de deux corps de logis perpendiculaires, inscrite à l’intérieur d’un quadrilatère aux angles garnis de tours circulaires. Au sud-est s’étend un jardin à la française et au nord-ouest la cour d’entrée où l’on pénètre par la guette et que limitent, au nord-ouest et au sud-ouest, les communs dont les angles sont défendus par des tours circulaires. La construction est en brique de deux couleurs : briques noires enn losanges sur fond de briques rouges ; décor de chevrons de briques noires sur fond de briques rouges XV ème siècle.

La propriété, après diverses mutations, fut vendue aux Mégret fonctionnaires royaux à Moulins, auxquels succédèrent les Feydeau, jusqu’en 1758. François Bernard des Crots d’Estrées fut le dernier seigneur de la Cour en Chapeau, son fils s’en dessaisit en 1811, au profit d’un industriel lyonnais, M. Merlot, qui la revendit en 1823 aux Tortel. La famille Tortel l’a cédé il ya quelques années.

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Vaumas – Le Breuil

Epoque : XVI° – XVIII° – Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame Beauchamp
Visite : non
Adresse :
Téléphone : 06-80-72-12-07 (renseignements)
Courriel :
Site internet :

Le Breuil (malone03allierbourbonnais.com)
Le Breuil (www.allier-hotels-restaurants.com/tourisme)
Le Breuil (103ginette.free)
Le Breuil -La Manadrerie (élevage du vers à soie) (www.randos-allier.com)

Situation

Vaumas est situé à 28 km au sud-est de Moulins

Le Breuil est situé à 1 km au nord de Vaumas

Histoire

Le Breuil et la Réserve ne sont que les éléments complémentaires d’une même seigneurie. Le château primitif du Breuil a disparu. Il a été remplacé, au XVIème siècle, par un corps de logis, flanqué de deux tours carrées aux angles, ainsi qu’un pavillon qui aurait servi de chapelle. Au XVIIIème siècle, des modifications ajoutent, à l’arrière, un logis sans étage, en grès rose. Les transformations du XIXème siècle sont plus importantes. Elles concernent le corps de logis principal, et la tour de l’angle nord.
Les communs sont installés au lieu-dit la Réserve, et possèdent une belle grange-étable de briques polychromes à décors losangés. A la place des bâtiments actuels, s’élevait le château du Breuil. Ces dépendances devait abriter une magnanerie (photo ci-dessous), c’est-à-dire un bâtiment destiné à l’élevage des vers à soie, mais qui ne fut jamais en activité.

(source :”www.randos-allier.com”)