Besson – Château de Ristz

Epoque :  XIV° – XV°- XVI° Protection : ISMH (1928)
Propriétaire : Docteur et Madame Valois
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Situation

Besson est situé à 14 km au sud de Moulins

Le château de Ristz est à 1 km à la sortie ouest du village

Histoire

En récompense des services rendus à Agnès, dame de Bourbon, Berthomer des Noes ou des Noix, bourgeois de Souvigny, avait reçu un fief à Besson. En 1368, Arnoulx des Noix, devenu noble et bailli du Bourbonnais, rendit aveu du fief de Ris. Sa fille Jeanne épousa Jean de Troussebois, seigneur d’Aurouer et de Champaigue à Juvigny. La famille de Troussebois demeura à Ris jusque vers 1740. Ce sont eux qui firent élever et aménager au cours des siècles le manoir de style de la fin XVe ou du début du XVIe siècle. Les Troussebois étaient des gens de guerre. Charles, mentionné en 1542 dans les registres paroissiaux, fut mêlé aux affrontements entre protestants et catholiques pendant les guerres de religion. Son château fut pillé et ses titres détruits. Son fils Antoine demanda à Henri III le droit de faire recompiler un terrier. Il passa contrat avec un maçon pour effectuer des remaniements. Son fils Jean, seigneur de Ris et de Saint-Aubin, fut nommé en 1614, par Louis XIII, capitaine d’une compagnie de 100 hommes d’armes et participa à la guerre de Trente Ans. Les Troussebois connurent des difficultés financières et délaissèrent leurs terres, et notamment celle de Risse, qui fut mise sous séquestre. Son adjudication fut ouverte en 1737 devant le Parlement de Paris et le seigneur de Bost s’en rendit acquéreur pour 40 350 livres. Le château de Risse est caractéristique des maisons-fortes de la fin du Moyen Age. Le corps de logis principal est flanqué de plusieurs tours: tours rondes, tour octogonale en façade et prise en œuvre qui contient un escalier à vis, et petites tours carrées qui dominent le logis. D’importantes douves ceinturent l’ensemble. Des transformations au XVIe et au XVIIe siècles ont modifié, agrandi et éclairé les bâtiments.

(source:”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Besson – Eglise Saint-Martin à 1 km à l’est

Besson – château du Vieux Bostz à 2.5 km au sud-ouest

Besson – Château de Fourchaud à 3.2 km au sud

Vicq – Eglise Saint-Maurice

Epoque : XI° – Protection : MH (1911)
Propriétaire : Commune de Vicq
Visite : oui
Dates et horaires : Du 1er  juin au 15 septembre de 14h à 18h
Adresse : Le Bourg 03450 Vicq
Téléphone : 04 70 58 54 03
Courriel :
Site internet :

Situation

Vicq est situé à 31 km à l’ouest de Vichy

Histoire

Vicq dérive de « vicus » désignant un centre gallo-romain d’administration locale. La paroisse de Vicq appartenait autrefois au diocèse de Clermont. Le prieuré était, à l’origine, la propriété des bénédictins de Menat, puis de l’abbaye Saint-Leger d’Ebreuil.
L’église Saint-Maurice est située sur les bases d’un ancien sanctuaire chrétien, ayant laissé trois couches de sépultures mérovingiennes et carolingiennes, datées du Vème et du VIIIème siècle.
Edifice roman, elle est composée d’une nef de trois travées, flanquée de bas-côtés, et d’un transept saillant, sur les bras duquel s’ouvrent des absidioles en hémicycle et une abside de même plan, précédée d’une travée droite. L’absidiole nord est remplacée au XVIème siècle par une chapelle de plan rectangulaire qui sert actuellement de sacristie.
Les culs-de-four de l’abside et de l’absidiole sud, ainsi que la croisée d’ogives du chœur, datent du XIIIème siècle. La porte en plein cintre ouvre sur un auvent de bois du XIIème siècle.
Le clocher aujourd’hui tronqué fut construit au début du XIVème. Sa restauration est en cours et consistera à remplacer les éléments défectueux de sa charpente. La couverture de l’appentis sommital de la flèche sera réalisé en plomb. Les façades seront consolidées avec changement des pierres en mauvais état et rejointement des parements.
Une crypte remarquable du Xème ou XIème siècle renfermait les reliques de saint Mesmin.
(source “lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 3.3 km au sud

Bellenaves – Le château à 6.8 km au nord

Saint-Bonnet de Rochefort – Le château de Rochefort à 3.8 km à l’ouest

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger

Epoque : X°-XIII° – Protection : MH(1914)
Propriétaire : Commune d’Ebreuil
Visite : Oui
Dates et horaires : Ouverte de 10 à 19h en été, 17h en hiver. Visite de la tribune sur rdv.
Adresse : 21 Place de la Liberté, 03450 Ébreuil
Téléphone :04 70 90 77 55
Courriel :
Site internet :

Ebreuil - Abbaye Saint-Léger (copyright J Luc Fontaine)
Ebreuil - Abbaye Saint-Léger
Ebreuil - Abbaye Saint-Léger (Crédit : Wikiwand)
Ebreuil - Abbaye Saint-Léger (Copyright Georges Jousse)
Ebreuil - Abbaye Saint-Léger (www.france-voyage.com)
Ebreuil - Abbaye Saint-Léger - chasse de Saint-Léger (www.france-voyage.com)
Ebreuil - Abbaye Saint-Léger (Copyright Georges Jousse)

Situation

Ebreuil est située à 28 km à l’est de Vichy

L’abbaye Saint-Léger est dans le bourg

Histoire :

C’est au VIIIe siècle que Charlemagne qui fait construire un palais pour que son fils, Louis le Pieux (dit aussi “le Débonnaire”), vienne y séjourner afin de surveiller son royaume d’Aquitaine.Louis le Pieux.
En 898, les moines de Saint-Maixent en Poitou, qui fuient l’invasion des Normands, trouvent refuge à Redon en Bretagne, où ils restent une trentaine d’années. Les Normands envahissant alors la Bretagne, les moines s’enfuient de nouveau et certains s’arrêtent à Ébreuil, où le roi Charles le Simple les autorise à fonder un monastère. Il s’installent vers 906 avec les reliques de saint Léger d’Autun. En 961, Lothaire IV fit don de la “terre d’Ébreuil” aux moines qui y élevèrent une église et des bâtiments monastiques. C’est dans le premier quart du XIe siècle (date retenue 1025) que les moines transforment l’église en une magnifique abbatiale. En 1080, face au rayonnement du monastère, le pape Grégoire VII l’érige en abbaye de l’ordre de Saint-Benoît.
L’église abbatiale possédant les reliques de saint Léger, les pèlerins venaient les vénérer, ce qui a contribué à la richesse et à la notoriété de l’abbaye. La châsse de saint Léger qui date du XVIe siècle repose actuellement sur une colonne de pierre, derrière le maître-autel.
Les bâtiments monastiques ont été détruits au XVIIIe siècle ainsi que le bas-côté sud de l’abbatiale. Un hôpital-maison de retraite a été construit à la place des bâtiments conventuels.
L’église abbatiale est devenue église paroissiale d’Ébreuil à la Révolution, en remplacement de l’église Notre-Dame, plus petite et en moins bon état, qui fut désaffectée.

Les abbés d’Ebreuil

Les abbés d’Ébreuil ont été au nombre de cinquante, depuis Amblard qui dirigeait la communauté en 961 lorsque Lothaire lui abandonna le château d’Ébreuil jusqu’à Philibert Nicolas Hemey d’Auberive, abbé lorsque l’abbaye fut supprimée par la Révolution.
Des fouilles faites dans le sol de l’église en 1767, avec un compte rendu qui est conservé, ont permis de retrouver les tombeaux de différents abbés, notamment un certain Gerbert, suivi de son neveu maternel Guillaume, premier abbé avant 1072 et mort en 1090.
Le premier abbé commendataire semble avoir été Guillaume IV d’Aubière en 1473.
Parmi les abbés les plus connus, on peut citer :
– François de Tournon (1489-1562), cardinal, successivement archevêque d’Embrun, de Bourges, d’Auch et de Lyon, diplomate, qui fut abbé commendataire d’Ébreuil de 1509 à 1526.
– Jacques-François de Sade (1705-1778), ami de Voltaire et d’Émilie du Châtelet, libertin et érudit, historien de Pétrarque et oncle du marquis de Sade, chargé de l’éducation de ce dernier de l’âge de quatre ans à l’âge de dix ans. Il fut abbé commendataire d’Ébreuil de 1744 à 1778.
– Philibert Nicolas Hemey d’Auberive (1739-1815), dernier abbé d’Ébreuil de 1780 à la Révolution. Il fit construire le logis abbatial. Il consacra la dernière partie de sa vie à la publication d’ouvrages de philosophie et de théologie et à une édition des œuvres complètes de Bossuet.

Architecture

L’église abbatiale.
Elle a été bâtie entre le Xe et XIIIe siècles ; la nef et le transept sont de style carolingien, c’est d’ailleurs la seule église carolingienne d’Auvergne, tandis que le chœur est de style gothique primitif. Le clocher-porche à trois niveaux est de style roman du début XIIe siècle. À noter les très belles peintures murales de la tribune.
Elle a été bâtie sur l’ancienne église du monastère construite à partir de 961 par les moines bénédictins de Saint-Maixent pour abriter les reliques de saint Léger. La châsse qui a contenu les reliques est en cuivre argenté et en bois, elle date du XVIe siècle. La nef est précédée d’un clocher-porche rectangulaire construit à partir de 1125 et inspiré de celui de l’abbaye de Fleury, à Saint-Benoît-sur-Loire. Une charpente en bois protège les cinq travées de la nef carolingienne. En 1180, le chœur carolingien a été détruit et remplacé par un chœur de style gothique naissant.
Il est intéressant de noter que nef, travée, clocher-porche répondent à l’élégance du nombre d’or.
Les bas-reliefs du tympan du portail ont été retrouvés en 1860 sous une dalle de l’église, cette sculpture peut être datée du XIIe siècle.
Les peintures murales du XIIe siècle de la tribune représentent les martyres de sainte Valérie et de saint Pancrace. Dans la nef, à partir du troisième pilier sud on trouve une magnifique peinture de saint Georges terrassant le dragon et au-dessus une peinture du Christ en croix, ainsi que saint Blaise et saint Léger (Leodegarius en latin). Ces peintures sont du XVe et XVIe siècles.

Les bâtiments monastiques
Il n’existe plus rien des bâtiments monastiques à la suite de leur destruction au XVIIIe siècle (1776). Les bâtiments conventuels ont été remplacés par un hôpital dirigé par les religieux charitains (ordre de Saint-Jean-de-Dieu).

(source ” Ebreuil, la puissante abbaye royale d’Auvergne – Georges Jousse , 2018″)

Ouvrages sur l’Abbaye Saint-Léger d’Ebreuil :

Ébreuil, l’abbatiale Saint-Léger, Son histoire, ses mystères, éd. Imestra, 2015

Ébreuil, la puissante abbaye royale d’Auvergne, éd. Imestra 2018.

Les environs

Saint-Bonnet de Rochefort – Château de Rochefort à 6 km au nord-est

Chouvigny – Le château à 10 km à l’ouest

Les Gorges de la Sioule à 11 km à l’ouest

Magnet – Electrodrome

Création : 2003
Propriétaire : Association Magnet Village Electrifié
Visite : Oui
Dates et horaires : L’ELECTRODROME® est ouvert toute l’année (sur rendez-vous), et les samedi, dimanche et jours fériés, du 1er avril au 11 novembre inclus.
Heures d’ouverture: de 14h à 18h
Les visites sont guidées.
Adresse : Magnet Village Electrifié – Electrodrome 11, rue du Bourg 03260 Magnet
Téléphone : 04 70 58 27 99 ou 06 89 25 05 88 (fondateur-Président, Monsieur André ROUX)
Courriel :
Site internet : www.electrodrome.org

Vidéo : Electrodrome

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Situation

Magnet est situé à 16 km au nord de Vichy

L’electrodrome® est situé dans le bourg

Histoire

Le projet ÉLECTRODROME débute, en 2003, avec l’achat d’un ancien bâtiment industriel au coeur du village de Magnet par MVE. L’idée initiale de l’utiliser seulement comme lieu de stockage ne satisfait pas totalement les adeptes les plus fervents de l’association.
Un projet ambitieux voit le jour, celui d’en faire un lieu de promenade rétrospective pour le public. Les travaux de réhabilitation, effectués par les adhérents de l’association, ont duré 4 ans. Quatre années pour transformer ces locaux en un espace muséal répondant aux règles appliquées à l’accueil du public.
Après sa rénovation complète, le bâtiment sert de lieu d’exposition pour tous les objets collectés et rénovés au travers d’une sélection répartie sur 8 thèmes.
L’électroménager
La Mesure de l’électricité
Les mutations dans l’agriculture
Les évolutions dans l’Industrie
Les avancées du Médical
Les outils de l’Artisanat
Le monde de l’Image et du son (la radio/télévision et le 7ème art)
La production et le transport d’électricité
Au coeur du parcours se dévoile le chapitre dominant des « Trente Glorieuses », au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, ces années qui vivent déjà au rythme des inventions qui bouleversent la vie quotidienne.
Lors de son inauguration en 2007 l’ELECTRODROME® affiche une double vocation de mémoire. Tout d’abord en s’appuyant sur les deux expériences historiques nationales réalisées à Magnet en 1936-39 puis en 1952. La deuxième mission est la projection dans l’avenir par l’intérêt aux applications nouvelles, voire futures, de l’électricité, à la domotique et aux innovations technologiques.
Le site s’adresse à tous les curieux souhaitant revoir ou découvrir les premiers appareils électriques d’avant et après les deux guerres mondiales (1914-1918 et 1939-1945).
En complément, une salle de réunion avec sa bibliothèque est équipée et permet d’accueillir élèves, étudiants et chercheurs.
Depuis 2007 l’équipe de passionnés de MVE  organise des visites guidées permettant de retracer  l’histoire de l’électrification et son impact sur le mode de vie de notre quotidien.
(source : “www.electrodrome.org“)

Les environs

Lapalisse – Le Château à 11 km au sud-ouest

Billy – La Forteresse à 7 km à l’ouest

Saint-Etienne de Vicq – Château de Verseilles à 6 km au sud

Lapalisse – Château de la Palice

Epoque : XI° – XII° – XVI° Protection : MH (1999)
Propriétaire : Monsieur de Chabannes
Visite : oui
Dates et horaires : Visites guidées du château du mercredi au lundi de 9h à 12h et de 14h à 18h du 1er avril au 1er novembre.
Visite libre du parc du mercredi au lundi de 9h à 12h et de 14h à 18h du 1er avril au 1er novembre
Adresse :
Téléphone : 04.70.99.37.58.
Courriel : contact@lapalissetourisme.com
Site internet : lapalisse.tourisme.com

Site internet : Famille de Chabannes

Situation

Lapalisse est située à 24 km au nord-est de Vichy.
Le château est dans le bourg.

Histoire

XIIIe siècle
Le château et la seigneurie de la Palice appartenaient en 1230 à Roger de la Palice, damoiseau.
En 1257 le château était possédé par Guillaume de la Palice, époux d’Arembord de Chazeul.
En 1293 le seigneur en était Pierre de la Palice. Sa veuve, Isabeau de Ternant, se remaria avec Philippe de Malleval, chevalier. Il fit hommage, en 1300, du château et de la haute et basse justice sur les paroisses de Lubier, Bussoles, Barrais, Trézelles, Varennes-sur-Tèches, Loddes, Ande-la-Roche, Droiturier, Saint-Prix, Le Breuil et Billezois, à Robert de France, comte de Clermont, seigneur de Bourbon depuis son mariage avec Béatrice, dame de Bourbon.

XVe siècle
La seigneurie passa ensuite à Marguerite de l’Espinasse, à Jeanne de Chastillon, puis, en 1429 à Charles de Bourbon ; gérant le duché en l’absence de son père, fait prisonnier à la bataille d’Azincourt, le 18 mars 1430 il céda le château et la châtellenie de la Palice à Jacques Ier de Chabannes de La Palice, conseiller et chambellan du roi Charles VII.

C’est probablement Jacques Ier de Chabannes qui entreprit la construction de la chapelle Saint-Léger avant sa mort intervenue quelques mois après avoir été blessé à la bataille de Castillon, en 1453. Il avait prévu de fonder six prébendes, dont l’acte ne fut signé que le 27 octobre 1461 au château par sa veuve Anne de Feugerolles ou de Lavieu, Geoffroy de Chabannes, seigneur de la Palice, Antoine de Chabannes, son frère, et Anthoine de Balsac, abbé de l’abbaye de Savigny. Les tombeaux de Jacques Ier de Chabannes et son épouse, Anne de Lavieu, y ont été élevés en 1470 par Geoffroy de Chabannes.

La chapelle a été construite contre la courtine sud et lui sert de mur gouttereau, implantation qui annonçait l’abandon de la fonction défensive du château, qui va s’affirmer à la Renaissance.

XVIe siècle
Son petit-fils Jacques II de Chabannes de La Palice, maréchal de France, marié en seconde noce à Marie de Melun, fit construire au début du XVIe siècle l’aile renaissance en briques roses, qui allie la sobriété à l’élégance. Elle remplaçait ainsi la muraille qui reliait le château-fort à la chapelle de style gothique.
C’est du château de la Palice que le connétable de Bourbon va prendre la fuite en 1523.
Jacques II de Chabannes est tué à la bataille de Pavie, en 1525 ; son fils, Charles, l’est au siège de Metz en 1552 sans descendance mâle.
En 1564, sa fille aînée, Éléonore se maria avec Just de Tournon, comte de Roussillon, ambassadeur à Rome, qui mourut en 1570, et se remaria en 1571 avec Philibert de la Guiche, seigneur de Saint-Géran, grand maître de l’artillerie de France. Elle mourut à Jaligny en 1595.
De son premier mariage, elle avait eu deux filles, l’aînée mourut en 1592. La seconde, Anne de Tournon épousa en 1595, Jean-François de La Guiche, maréchal de France, gouverneur du Bourbonnais faisant ainsi entrer la seigneurie dans la famille de La Guiche de Saint-Géran. Elle mourut en 1614 et son époux en 1632. C’est dans cette période que les fortifications féodales furent détruites en grande partie, que l’on créa un parc « à la française » et que l’intérieur du château fut remanié.

XVIIe siècle
Le fils du maréchal, Claude Maximilien de la Guiche, comte de Saint-Géran, épouse en 1619 Suzanne de Longaunay dont il eut un fils, Bernard, en 1641 ; l’enfant fut enlevé pendant les couches par des parents qui voulaient s’approprier les biens des comtes de Saint-Géran et qui contestaient la légitimité de sa naissance, car il était né 21 ans après le mariage ; retrouvé neuf ans après, il s’ensuivit seize années de procédures et quinze arrêts avant que Bernard de la Guiche fut reconnu légitime héritier des noms et biens de la maison de La Guiche en 1666. Son père était mort en 1659.
En septembre 1677, Madame de Sévigné vint visiter au château son amie, née Françoise de Warignies, qu’elle avait surnommée « la bonne Saint-Géran ».
Le comte de Saint-Géran mourut à Paris en 1695, laissant une fille unique qui se fit religieuse en 1713, et qui, avant d’entrer dans les ordres, avait donné son patrimoine à sa cousine Anne Geneviève de Lévis, mariée à Hercule Mériadec, prince de Rohan-Soubise, qui le 14 mars 1715 vendit le château à messire Gilles Brunet d’Évry, conseiller du roi, intendant de la généralité de Moulins.

XVIIIe siècle
En 1724, par lettres patentes royales, les seigneuries et terres de la Palice, Montmorillon, les Bouchaines et Droiturier furent érigées pour Brunet d’Évry en marquisat.
Ce dernier vendit en 1731 la terre et le château de la Palice à François-Antoine de Chabannes, comte de Chabannes-Pionsat, mort sans postérité ; sa seconde épouse devenue veuve se remaria avec le comte de Narbonne (-Pelet ?) qui périt sur l’échafaud en 1793 à l’âge de 71 ans ; par testament, celui-ci avait légué ses biens à son neveu Jean-Frédéric de Chabannes (1762-1836), marquis de Curton, comte de Rochefort, seigneur de Madic, qui prit le titre de marquis de Chabannes-La Palice. Il fut député suppléant de la Noblesse de la sénéchaussée de Moulins aux États Généraux de 1789.
Ce dernier ayant émigré fin 1789 à Naples, puis à Smyrne en 1790, effectua vers 1791 des missions pour le comte d’Artois à Londres et se remaria en 1797 en Turquie avec Anna van Lennep (1765-1839), fille du chef de la factorerie hollandaise de Smyrne et consul général des Pays-Bas en Anatolie.
Aide de camp de Louis XVIII de 1813 à 1814, disgracié en 1815, il écrivit contre la Charte et le nouveau régime, s’exila, fut successivement partisan puis adversaire de Louis-Philippe Ier et « inventeur, franc-maçon et écrivain »

XIXe siècle
En 1802, grâce à l’intervention de Talleyrand, son oncle par alliance, le marquis se vit restituer ce qui restait des biens familiaux, le domaine ayant été aliéné ou loti. Dans l’intervalle, le château avait été pillé, puis avait servi de local au tribunal et pour loger les autorités ; la chapelle avait quasiment été détruite. Aussi, ne pouvant entreprendre de restaurer la demeure dévastée qui lui avait été restituée, il n’y habita pas.
La mairie, la sous-préfecture et l’église paroissiale avaient été construits sur ses anciennes dépendances.
À sa mort en 1835 le château passa à son fils, Hugues-Jean-Jacques-Gilbert-Frédéric (1792-1869), second marquis de Chabannes-Curton et La Palice, époux le 16 août 1827 de Mathilda ou Mathilde Dawes (1811-1854), une des sept enfants d’un pêcheur de l’île de Wight et nièce de l’aventurière anglaise Sophie Dawes (1790-1840), depuis 1810 maîtresse attitrée du richissime duc de Bourbon, dernier prince de Condé en 1818, alors exilé en Angleterre, et qui passait pour être le premier propriétaire foncier de France.
Cette union négociée devait sceller la réconciliation entre Talleyrand et le prince de Condé, qui soupçonnait la responsabilité du ministre dans l’exécution de son fils unique le duc d’Enghien ; cet accord permettait à cette femme que, sa séparation (mars 1824) puis son divorce (1827) d’avec Adrien Victor de Feuchère, qui avait découvert sa (notoire) infortune, avaient écartée de la Cour et de la Ville, d’y faire son retour officiel en janvier 1830, par l’entremise des Orléans auprès de Charles X.
Ces faits sont à mettre en rapport avec un portrait peint du prince de Condé, présenté lors de la visite du château comme « un ami de la famille », surmontant un médaillon en plâtre le représentant de profil face à celui de son fils (inscription) ; après moult manœuvres ou pressions de son entourage, le duc léguera par testament daté du 29 août 1829 – un an avant d’être retrouvé pendu (ou étranglé à la suite d’un jeu érotique « ayant mal tourné » ?) à l’espagnolette d’une fenêtre de son château de Saint-Leu – la majeure partie de sa fortune à son petit-neveu et filleul Henri d’Orléans, duc d’Aumale, qui en 1877 viendra visiter La Palice.
C’est probablement grâce à ces importantes sommes d’argent qu’à cette époque le marquis de Chabannes-La Palice achètera des terres autour du château pour en reconstituer le parc et entreprendra à partir de 1846 la restauration des bâtiments.
En mai 1858, Antonetta Elis, épouse depuis mai 1826 d’Alfred Jean Édouard, comte de Chabannes-La Palice (né en Angleterre en 1799), aide de camp de Louis-Philippe Ier, fut nommée dame pour accompagner Adélaide d’Orléans au château d’Eu, puis dame de l’ex-reine Marie-Amélie dans son exil anglais de Claremont.

XXe siècle
Le château, resté dans cette famille – par adoption d’un petit-neveu en 1929 – fut classé Monument historique en 1862, puis semble-t-il déclassé en 1888.
En 1928 le château, la chapelle et les remparts furent inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, puis classés le 17 août 1933 et le 29 octobre 1999, classés à nouveau avec l’enceinte, les sols et les écuries, la porterie d’entrée et les jardins étant inscrits depuis le 28 juillet 1998.

Architecture

Le logis primitif, trois des tours et les courtines datent approximativement du XIIIe siècle, tout comme les remparts complétés au XIVe siècle. La chapelle de style gothique a été construite en 1461, puis le logis Renaissance à parements de briques fin XVe début XVIe siècle.
Les salles meublées abritent de rares tapisseries dont celles représentant Godefroi de Bouillon et Hector, issues de la célèbre tenture dite « des Preux » (Flandres ou Marche limousine, XVe siècle), composée à l’origine de neuf pièces de 3,80 x 4 mètres) provenant du château de Madic, autre propriété auvergnate des Chabannes, dont elles portent les armes, jointes à celles des Blanchefort, du fait d’un mariage le 16 février 1498 ; six d’entre elles, volées à la Révolution, retrouvées et identifiées vers 1880 par l’archéologue bourbonnais Roger de Quirielle chez un antiquaire de Clermont-Ferrand, rachetées par la famille, furent alors réinstallées au château… où vers 1977 quatre d’entre elles (Charlemagne, Jules César, David et Alexandre le Grand) ont été volées.
Contrairement à ce que dit la brochure sur le château, ce n’est pas « la moitié de l’une des trois autres tapisseries perdues (Josué, Judas Machabée et Artus), mais sept pièces sur neuf d’une autre tenture des Preux (Aubusson ou Felletin, entre 1525 et 1540) qui fut commandée pour la demeure de Pierre Paien ou Payen, seigneur de Chauray (Deux-Sèvres), lieutenant du sénéchal du roi en Poitou.
Cette série, la plus complète connue à ce jour, est exposée dans une salle de ce nom au château de Langeais (Indre-et-Loire).
Parmi les nombreux portraits anciens et souvenirs historiques conservés sur place on peut citer une petite ancre en or, objet fétiche d’Horatio Nelson, brisée par le boulet de canon qui le blessa mortellement lors de la bataille de Trafalgar, et qui fut transmis à sa belle-famille française par la petite-fille de l’amiral Parker.
Parmi les plafonds anciens sculptés et peints de la demeure, on peut admirer celui qui est dû à des artisans italiens de la Renaissance, composé de compartiments ou « caissons » en forme de losanges à pendentifs rehaussés d’or et de couleurs ; il fut autrefois recouvert de plâtre et longtemps négligé, mais une petite surface restaurée en évoque l’aspect ancien.
Cette œuvre, qui a été copiée pour le « grand salon Renaissance » du château de La Punta à Alata (Corse du Sud) édifié de 1883 à 1891 pour les Pozzo di Borgo, peut être rapprochée d’un autre plafond italien de cette époque, celui de plan polygonal en chêne (naturel) compartimenté et sculpté avec clefs pendantes de la « librairie » ou ancienne bibliothèque de Catherine de Médicis au château de Chenonceaux, daté de 1525.
Les communs et anciennes écuries sont éloignés du château.
En 1885-1886, le château a fait l’objet d’une restauration par l’architecte moulinois René Moreau ; les volets métalliques très corrodés de la façade sud peuvent dater de cette campagne de travaux, comme la paire de vasques de jardin en fonte placée à l’entrée.
Dix ans avant l’architecte et inspecteur des travaux diocésains de Moulins, Jean-Bélisaire Moreau7 avait restauré la chapelle Saint-Léger et y avait fait ajouter une flèche en charpente.

Parc et jardins

Le parc, inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables et inscrit comme Monument historique le 28 juillet 1998, comporte une conciergerie, une allée, des étangs, un jardin et un pont de jardin en brique. Deux socles de statues de parc en pierre et en marbre sont dépourvus de leur statues (juillet 2013).
On y trouve les anciennes écuries et le manège, l’ensemble date du début du XVIIe siècle (1613), puis a été redessiné par le grand paysagiste Paul de Lavenne, comte de Choulot, « gentilhomme de la chambre du duc de Bourbon » et gendre en 1817 de Jean-Frédéric de Chabannes.
(source “ Wikipédia“)

Les environs

Billy – La Forteresse à 18 km à l’ouest

Rongères – Le Méage à 17 km au nord-ouest

Magnet – L’Electrodrome à 12 km au sud-ouest

Vichy – Les Parcs

Epoque :  Napoléon III- Protection : ISMH
Visite : Accès libre toute l’année
Dates et horaires :
Adresse : Les parcs de Vichy Boulevard des États-Unis
03200 VICHY
Téléphone : 0825 77 10 10
Courriel :
Site internet : Vichy tourisme

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Situation

Les berges de l’Allier

Histoire

En cure dans la « reine des villes d’eaux » de 1862 à 1865 l’Empereur Napoléon III décide d’y créer les Parcs d’Allier : le Parc Napoléon et le Parc Kennedy. D’inspiration anglaise ces vastes étendues de verdure procurent une sensation de totale liberté incitant à flâner ou courir, à se reposer ou à y observer les espèces végétales exotiques ou rares. Celles-ci témoignent de la qualité du patrimoine arboré de la ville, de sa densité et de sa singularité. En effet l’ensemble des Parcs d’Allier propriété d’Etat, inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, comprend près de 2000 arbres, incluant 83 genres et plus de 220 variétés. Napoléon premier, oncle du troisième, avait auparavant créé par décret en 1812 le Parc des Sources, dont les platanes et les marronniers sont alignés tels des menhirs de bois.

D’autres parcs ont au cours du temps vu le jour : le parc des Célestins, le parc des Bourins, le parc du Soleil, le parc Omnisports Pierre Coulon et celui de la toute nouvelle Esplanade d’Allier. Cette qualité environnementale de vie a été officiellement reconnue et récompensée : Vichy est classée « 4 fleurs » depuis 1969, « Grand Prix National de Fleurissement » depuis 1989, « Prix national de l’arbre en 1996 » et désormais labélisée « Arbre remarquable de France »

(source”www.allier-auvergne-tourisme.com“)

Les environs

Billy – La Forteresse à 14 km au nord

Busset – Le château à 12 km au sud-est

Cusset – Le musée de la Tour Prisonnière et souterrains à 3 km à l’est

Rongères – Le Méage

Epoque :  XV°-XVI°- Protection : ISMH (1998)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Chavagnac
Visite : Oui
Dates et horaires : Visites libre ou guidée sur demande des jardins. Dates et horaires : Ouvert de 10h à 19h et sur rendez-vous pour les groupes.
Adresse : château du Méage 03150 Rongères
Téléphone : 04 70 45 23 12 – 06 85 20 78 12
Courriel : idechavagnac@gmail.com
Site internet :

Actualités : Le Méage, une maison forte de la fin du moyen-âge (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Rongères est situé à 25 km au nord de Vichy.
Le Méage est situé à 1,5 km à l’est du bourg. L’accès s’effectue par le village de Rongères en passant devant l’église du XIIe siècle et en prenant la direction de Montaigu le Blin

Histoire

Le Méage est une maison forte de la fin du Moyen Âge, mais ses origines sont plus anciennes. On connaît dès 1272, Raymondin du Mayage, dont les descendants font aveu de ce fief jusqu’en 1375. Au XVe siècle, il est englobé dans les possessions de puissants seigneurs de Gayette. Au XVIe siècle, il est aux mains de la famille Burelle, puis en 1534, honorable homme Gilbert Burelle est seigneur du Méage. Lors du partage de cette terre en 1598 le Méage fait partie du lot revenant avec Boucé à Jean de Thomassin époux de Louise de Bourbon Busset. Il vend la propriété en 1617 à Pierre Bardon, originaire de Rongères et procureur de la sénéchaussée de Moulins. Les Bardon conservèrent le château du Méage jusqu’au XIXe siècle où il passa par mariage à M. Goyet de Livron, puis aux Chantemerle de Villette qui le cédèrent, en 1963, au comte de Chavagnac. Le château du Méage est constitué d’un corps de logis rectangulaire flanqué de tours, avec escalier à vis dans la tour carrée. Il a été modifié à l’époque classique par le percement de baies rectangulaires. Le portail principal date de la fin du XVIe siècle. Le château est situé dans un bel écrin d’arbres et son avant cour bordée de communs est fermée par un beau portail en fer forgé. Une signalétique donne des explications et des éléments sur l’histoire du domaine. Lorsque le père de l’actuel propriétaire, ingénieur paysagiste, s’installe au château en 1964, il y crée un jardin là où il n’y avait plus rien, la propriété servait d’exploitation agricole. Il conçoit un jardin régulier devant la façade sud. Un jardin de fleurs a remplacé le jardin potager que le paysagiste avait créé initialement. Il réalise, au nord du château, un jardin contemporain et une prairie remplace ce qui devait être des jardins si l’on se réfère au terrier de la fin XVIIIe siècle, retrouvé après la création de l’actuel jardin, on y distingue un jardin disposé en carrés au Nord du château, il remonte au début du XVIe siècle.

Les environs

Montoldre – Donjon de Gayette à 7 km au nord-ouest

Montaigu le Blin – le château à 4 km à l’est

Billy – La Forteresse à 10 km au sud

Vichy – Musée de l’Opéra

L’équipe du Musée
Victoria Gesset : Présidente de l’association « Musée de l’Opéra de Vichy »
Fabien Noble : Directeur
Philippe Ségard : Archiviste
Josette Alviset : Membre d’honneur et fondatrice du Musée de l’Opéra
Les bénévoles : Brigitte Galtier-Gerbout, Patrick Boyer
Visite : Oui
Dates et horaires : Le Musée est actuellement fermé aux visites.
La nouvelle exposition ouvrira ses portes le 15 mai 2018.
Adresse : 16 rue du Maréchal Foch 03200 Vichy
Téléphone : 04 70 58 48 20
Courriel :
Site internet : www.operavichy-musee.com

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Situation

16 rue du Maréchal Foch 03200 Vichy

Histoire

Le Musée de l’Opéra de Vichy est une structure unique en France qui conserve et met en valeur les archives de l’Opéra de Vichy. Il possède un des fonds les plus importants d’Europe : reflétant ainsi l’exceptionnelle vie artistique de la ville qui fut la “capitale d’été de la musique”.

Créé en 1987 par Josette Alviset, le fonds rassemble des programmes, affiches, journaux, plans, maquettes de décors, photographies, ouvrages, enregistrements sonores et archives administratives, 50 éléments de mobilier, 20 décors et accessoires de décors, 1 000 maquettes planes et en volumes de décors, 100 costumes et accessoires de costume, 50 audiocassettes, 200 disques relatifs à la vie artistique du Grand Casino de Vichy de 1901 à nos jours.

C’est un véritable site de découverte d’œuvres artistiques relatant l’histoire de la comédie, du théâtre, de la littérature, de la culture et de la musique françaises depuis le début du XIX ème siècle. La plupart des costumes de scène exposés dans la grande salle ont tous été portés par des célèbres comédiens de 1901 jusqu’à nos jours. Ce musée, l’un des édifices culturels de France, dispose des collections théâtrales les plus riches et les plus originales. Il recèle pas moins de 10 000 articles, documents scénographies sur des projets de théâtre, croquis de costumes ainsi que décors de scène. Il abrite également une multitude de photographies d’illustres danseurs, comédiens, chefs d’orchestres et chorégraphes. Son rez-de-chaussée comporte une salle audio-visuelle, en prime de la salle d’exposition principale. C’est l’un des meilleurs endroits pour admirer un important patrimoine culturel, littéraire et artistique du XIX ème jusque dans les années 60.

(source:” www.allier-auvergne-tourisme.com“)

Les environs

Vichy – les Parcs
Busset – Le château à 13 km au sud
Billy – La Forteresse 13 km au nord

Cusset – Musée de la Tour Prisonnière et Souterrains

Epoque :  XV°- Protection :
Propriétaire : Ville de Cusset
Visite : Oui
Dates et horaires :

En Haute-Saison :
Du 1er  mai au 30 juin : ouvert uniquement les week-ends, ponts et jours fériés
10h à 12h et 14h à 18h
Du 1er  juillet au 31 août : ouvert tous les jours
14h à 19h
Du 1er  septembre au 30 septembre : ouvert uniquement les week-ends
14h à 18h

En Basse-Saison :
Possibilité de visites uniquement pour les groupes à partir de 10 personnes payantes (renseignements et réservations auprès du Service Patrimoine).

TARIFS :
Ils comprennent la visite libre du musée et la visite guidée des souterrains.
Plein tarif : 5€
Tarif réduit : 4€ (étudiants, -de 18 ans et détenteurs du Pass’Allen et de la carte Nov’ML)
Tarif groupe et CE : 3.50€ (pour les groupes uniquement à partir de 10 personnes)
Gratuit : – 10 ans, scolaires et étudiants de Vichy Communauté, détenteurs du Pass’ Agglo Vichy Communauté.

OFFRES :
–       Visite libre du musée selon les différentes périodes d’ouvertures de celui-ci.
–       Visite guidée des souterrains avec un départ depuis le musée toutes les heures suivant les horaires d’ouverture du celui-ci.
Durée de la visite : 1h – Présence d’un guide obligatoire

Contacts :

  • Musée de la Tour Prisonnière : rue des Fossés de la Tour Prisonnière 03300 Cusset
  • Téléphone : 04 70 96 29 17  –
  • Service du Patrimoine : place Victor Hugo 03300 Cusset
  • Téléphone : 04 70 30 95 24

Courriel : cusset-tourisme@ville-cusset.fr
Site internet : www.ville-cusset.com

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Situation

Cusset se situe à 3.1 km à l’est de Vichy

Histoire

au rez-de-chaussée :

  • une présentation de la géologie de Cusset et de ses environs ;
  • des objets de fouille des époques préhistorique, gallo-romaine et gauloise (dont une urne cinéraire en verre du IIe siècle ap. J.-C.) ;
  • un ensemble lapidaire et un mobilier urbain du Moyen Age et de la Renaissance (dont des chapiteaux romans provenant des anciennes églises) ;
  • les mains, vestiges de la Vierge en majesté romane ;
  • la maquette de la ville à la fin du XVe siècle et l’éclaté de la porte Saint-Antoine, qui constituent le point de départ à la visite des souterrains.

au 1er étage :

  • des archives sur Jean de Doyat, cussétois anobli par Louis XI pour avoir surveillé les travaux de la fortification ;
  • une collection de mesures, de mortiers et de pots à pharmacie provenant de l’ancienne abbaye de bénédictines ;
  • l’évocation du Cusset thermal.
  • l’exposition “De bronze et de feu”, prêt de longue durée d’artillerie médiévale de la part de la Ville de Montluçon.

au 2e étage :

  • une collection de tableaux et de gravures sur Cusset et ses environs, de statuaire de sculpteurs cussétois

Le musée offre chaque année une exposition estivale

– Plaquette du musée

(source : “www.ville-cusset.com”)

Les environs

Abrest – Château des Chaussins à 5.8 km au sud

Busset – le Château à 13 km au sud

Billy – La Forteresse à 12 km au nord

Montoldre – Donjon de Gayette

Epoque :  XV° – Protection : MH (2000)
Propriétaire : Commune de Montoldre
Visite : 
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Situation

Montoldre est situé à 32 km au sud de Moulins et à 27 au nord de Vichy.
Le Donjon de Gayette est situé à 3 km au nord-est du bourg.

Histoire

Les premiers seigneurs sont mentionnés en 1350. En 1490, le fief appartient à François de Boucé, très proche de la famille de Bourbon, ce qui explique que c’est à Gayette que le connétable Charles III reçut dans la nuit du 6 au 7 septembre 1523 l’envoyé du roi d’Angleterre, avant de partir en Italie rejoindre les troupes de Charles Quint. Au XVIIesiècle, le château appartient à la famille Pingré de Farinvilliers, qui en fait don en 1694 à l’ordre de Saint-Jean-de-Dieu de la Charité afin d’y accueillir malades, vieillards et orphelins. Les moines aménagent alors des salles de soins, un laboratoire, une pharmacie, une chapelle. Les soeurs de Saint-Vincent de Paul prirent ensuite le relais. Aujourd’hui encore, Gayette a conservé sa vocation hospitalière puisqu’il abrite une maison de retraite. Architecture et ornementation Le donjon a été construit entre 1425 et 1445. Au XVIIIe siècle, les moines ont édifié au sud du donjon un bâtiment à deux étages dans lequel ont été installés les services hospitaliers. Le bâtiment présente trois niveaux et la partie centrale est coiffée d’un fronton triangulaire.