Sanssat – Château de Saint Alyre

Epoque : XVIII°-XIX° – Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : non, hôtel
Adresse :
Téléphone : Château de Saint Alyre 03150 Sanssat
Courriel :
Site internet :

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Situation

Sanssat se situe à 17 km au nord de Vichy

Le château de Saint Alyre est 2.9 km au sud-est du bourg

Histoire

L’édifice médiéval construit à la fin du XV ème siècle fut très restauré au XVIII ème siècle, puis à nouveau remanié à la fin du XIX ème siècle. C’est un corps de logis rectangulaire à un étage, flanqué d’une tour circulaire sur la façade postérieure et sur l’autre face, d’une tour d’escalier percée d’une petite porte surmontée d’un écusson aux armes de Chouvigny, et au-dessus duquel font toujours saillie les trois corbeaux d’une ancienne bretèche.

Le bâtiment du XIX ème siècle, de style néo-gothique, comporte un gros pavillon à trois niveaux plus combles. Il est accosté à un pavillon plus étroit qui assure la transition avec le vieux logis, et que flanque, sur la façade principale, une tour d’escalier ronde percée d’une porte à tympan sculpté aux armes des Desmaroux de Gaulmin. Le château est occupé aujourd’hui par un hôtel, gites.

Les environs

Billy – La Forteresse à 6.4 km à l’ouest

Rongères – Le château du Méage à 7.2 km au nord

Montaigu le Blin – La Forteresse à 7.7 km au nord

Ferrières sur Sichon – Le château de Montgilbert

Epoque :  XIII°- Protection : ISMH (1930)
Propriétaire : Propriété privée. Ce sont les propriétaires actuels qui ont accepté généreusement, en 1973, à la suite d’une demande, de confier à la société Rempart, l’organisation d’un chantier de restauration
Visite : oui
Dates et horaires : Accès libre toute l’année ; visite guidée à la demande pendant les périodes de travaux (vacances scolaires de printemps et d’été).
Adresse :
Téléphone : 04.70.41.13.93
Courriel :
Site internet : Montgilbert
Vidéo : Montgilbert 1
Montgilbert 2
Montgilbert 3

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Actualités : "C'était la carrière des gens du cru" (La Montagne 23 août 2007)

Actualités : Faire parler les pierres ; une aventure humaine au service du patrimoine (La Semaine de l'Allier 3 mars 2022)

Situation

Ferrières sur Sichon est situé à 25 km au sud-est de Vichy.

A Cheval Rigon, prendre à gauche la route qui conduit à Recost. De là, un chemin goudronné conduit à un parking à 50 mètres du château.

Histoire

Point clef entre l’Auvergne, le Forez et le Bourbonnais, Montgilbert est vraisemblablement construit par la famille de Saint-Gérand, vers 1250, sous le règne de Saint-Louis. Vers 1280, il est acheté par la famille Aycelin de Montaigu, de riches bourgeois auvergnats, qui sont anoblis par la suite. Par mariage, le château passe à la famille de Vienne. Toutefois, de 1434 à 1439, pendant la guerre de Cent Ans, il est confisqué au profit de Rodrigue de Villandrando, mercenaire espagnol à la solde du roi Charles VII. Des modifications importantes (bastion, enceinte extérieure…) y sont effectuées.
Pendant la Renaissance, Montgilbert devient de moins en moins un lieu de résidence pour ses propriétaires, la famille de Saulx-Tavannes. Les guerres de religion ensanglantent le pays, et le Bourbonnais est définitivement rattaché à la France. Sous Louis XIV, les propriétaires habitent à la cour. Certaines parties du château sont abandonnées et sa ruine commence. Vers 1770, le dernier héritier, Jean Baptiste Bravard d’Eyssat Duprat, revient à Montgilbert avec sa mère qui, pour l’obliger à quitter ce château démodé, aurait fait décheviller la toiture. En 1793, le château est vendu comme bien national. Au XIXe siècle, il sert de carrière de pierres aux habitants des alentours, ce qui ne fait qu’accélérer sa ruine. Une association de sauvegarde du site a été créée en 1974 après quelques premiers travaux effectués en 1973. Cette association est toujours active (2013) et organise chaque année des chantiers de jeunes bénévoles. Cette association est affiliée à l’Union Rempart.
Architecture
Bâti au XIIIe siècle, le château de Montgilbert est situé au sommet d’une butte rocheuse dans l’un des méandres du Vareille, un ruisseau alimentant le Sichon, petit affluent de l’Allier. Il est composé de deux enceintes : L’enceinte extérieure, adaptée au terrain, renforce la défense (tours, archères) à l’ouest et au sud, du côté de la plus faible pente et délimite une cour basse où vivaient les serviteurs. Cette enceinte a été remaniée au XVe siècle pour l’adapter à l’artillerie naissante : des canonnières, un bastion aux murs épais condamnant l’entrée d’origine trop exposée. L’enceinte haute, de plan carré, comporte des tours rondes aux angles, où se voient encore de belles voûtes (Chapelle), et comportait des tours carrées au centre des courtines qui ont pour la plupart disparues. Cette enceinte était couronnée d’un chemin de ronde. Une porte avec herse, encadrée de deux tours (“châtelet d’accès à la cour haute” ou Châtelet d’entrée), donne accès à la cour haute où se trouvaient les logis seigneuriaux avec la salle d’apparat, les communs avec la cuisine et sa grande cheminée, ainsi que de nombreuses réserves : citerne pour l’eau, silo pour le blé et caves sous les logis avec leur escalier d’accès. Une galerie couverte longeait les bâtiments du côté de la cour haute. À partir du XVe siècle, ces bâtiments sont modifiés pour les rendre plus confortables : ouverture de fenêtres, pose d’enduits muraux, construction d’une rampe d’accès à la poterne située dans les logis seigneuriaux. Le château est ensuite délaissé, des salles abandonnées, des fenêtres murées, jusqu’à l’abandon complet à la fin du XVIIIe siècle, peu avant la Révolution.
(source :”Wikipédia”)

Villeneuve sur Allier – le château de Balaine

Epoque : XIX° – Protection : MH (1993)
Propriétaire : Madame Courteix-Adanson
Visite : oui
Dates et horaires : Du 1er mars au 30 novembre tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 19h
Adresse : Balaine 03460 Villeneuve sur Allier
Téléphone : 06 70 11 55 32 – 04 70 43 30 07
Courriel : arboretum.balaine@wanadoo.fr
Site internet : arboretum-balaine.com

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Situation

Villeneuve sur Allier est situé à 14 km au nord de Moulins

Balaine est situé 4 km au nord de Villeneuve sur Allier

Histoire

Dans la seconde moitié du XIVème siècle, Baleine fut la propriété de Pierre et Étienne Célerier, chevaliers. Mais la propriété était liée au nom des Pierrepont. Lorin Pierrepont, trésorier général du duc Louis II, à qui fut tout d’abord donné le domaine du Colombier, à Saint-Bonnet les Moulins, fit bâtir en 1375 deux châteaux identiques, rectangulaires à quatre tours rondes, l’un à La Motte sur Aurouër, l’autre à Latays, qui devint Baleine. Les Pierrepont servirent toujours fidèlement les pouvoirs en place : en 1443, Pierre était capitaine et châtelain de Souvigny, puis Gilbert fut chambellan du roi Charles VII. Les registres paroissiaux permettent de connaître René, gendarme de monsieur le prince en 1636, qui cumulait les seigneuries de Baleine, Lucenay, la Grange et divers autres lieux.

En 1664, il céda son titre à son fils, Gilbert. Il épousa Esmée de Paris qui lui donna au moins huit enfants. En 1700, Édouard de Pierrepont fut le dernier membre connu de cette famille de seigneurs de Baleine et Lucenay. En 1783, le propriétaire était Étienne de Chabre, chevalier, ancien lieutenant de vaisseau chevalier de Saint-Louis. . Après une vie mondaine bien remplie sous le consulat, le directoire et l’empire, la belle Aglaé Adanson âgée de 30 ans et fille du célèbre naturaliste Michel Adanson, se retira à Balaine dans la propriété que lui légua, en 1812, un ami de la famille.

Le Château, est toujours habité et comprend un parc où, par l’entremêlement de conifères et de feuillus, on pourrait se croire transporté dans la forêt primitive des montagnes du sud de la Chine. Aglaé se défit des terres arides et garda pour dessiner son parc, les sols les plus riches et les mieux situés, qu’elle draina, assécha, et protégea des vents. Sa passion pour la botanique et les plantes la conduisit à entreprendre toute une série d’expérimentations.

Elle essaya d’acclimater les plantes exotiques, que rapportaient par bateaux les grand botanistes de l’époque. Sa patience, ses dons d’observation et ses intuitions sur les besoins des plantes qu’elle cherchait à éduquer, furent récompensés par des succès dont le visiteur d’aujourd’hui bénéficie, deux siècles plus tard. Le parc est resté dans la même famille depuis sa création en 1804 (7ème génération actuellement).

Villeneuve sur Allier – Le chateau du Riau

Epoque :  XV°-XVI°-XVII°- Protection : MH (1943)
Propriétaire : Monsieur et Madame Durye
Visite : Oui
Dates et horaires : Consulter le site du château
Sur réservation pour les groupes à partir de 10 personnes, toute l’année, et sans réservation en période estivale, selon les dates indiquées sur le site internet du château du Riau.
Adresse : Château du Riau 03460 Villeneuve sur Allier
Téléphone : 04 70 43 34 47 / 06 81 66 59 74
Courriel : chateau.du.riau@gmail.com
Site internet : Chateau du Riau

Page Facebook : Château du Ria

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Villeneuve sur A. Le Riau

Situation

Villeneuve est situé à 13 km au nord de Moulins

Le château du Riau est situé à 2.8 km à l’est du bourg

Histoire

Situé à la frontière du Bourbonnais, du Nivernais et du Berry, au nord de la région Auvergne, le château du Riau est classé Monument Historique dès 1943. Il forme un ensemble harmonieux des XV, XVI, et XVIIème siècles.

Construit sur une motte féodale, le Riau est doté d’une enceinte fortifiée complète et entouré de douves en eaux vives. On accède à la cour du château par un pont levis et une imposante tour d’entrée flanquée de deux tourelles. Les communs et la tour- pigeonnier achèvent de fermer l’ensemble, protégeant ainsi en arrière- plan, le logis aux façades classiques.

En dehors de l’enceinte, témoin de l’importance de la seigneurie du Riau, se dresse une grange, bâtiment exceptionnel construit dans la seconde moitié du XVIème siècle, fleuron du château et des granges dîxmières de cette époque en France. Le charpentier, Nicolas Roger signa son œuvre en 1584.

Toute l’histoire du fief est contenue dans les terriers du château conservés ici depuis 1308. Le Riau appartiendra successivement à Pierre de Puichevalin (1300), aux Breschard, à Guy de La Perrine (1435), à Guillaume du Val (1456) puis enfin aux Popillon de 1480 à 1700. Les Charry, puissante famille Nivernaise le gardèrent jusqu’en 1800. En 1826 il deviendra la propriété des Le Roy de Chavigny , puis des Durye leurs descendants qui viennent aussi des Popillon.

Les guerres étrangères ou civiles, les révolutions et le temps, non plus que ses possesseurs n’ont eu l’audace de le détruire ni les moyens de le transformer.

Sous ses toits errent encore les fantômes de Pierre Popillon, Chancellier du Bourbonnais et de son maître et ami Charles de Bourbon, connétable de France, héros malheureux de la liberté Bourbonnaise. Là aussi passent encore les ombres d’Anne La Grande, Duchesse du Bourbonnais et d’Auvergne, de l’Amiral de Charry et de son célèbre visiteur anglais Arthur Young qui, dans ses voyages en France, décrivit le Riau avec admiration en 1789, enfin de Pierre Le Roy de Chavigny, Préfet de l’Allier, qui l’acheta en 1826.

(source :” www.chateau-du-riau.com”)

Saint-Pourçain sur Besbre – Beauvoir

Epoque :  XIV° – XV°- Protection : ISMH ( 2005)
Propriétaire : Monsieur et Madame Streichenberger
Visite : Oui, les extérieures, les jardins
Dates et horaires :
Adresse : Château de Beauvoir 03290 Saint Pourçain sur Besbre.
Téléphone : 06 70 04 89 67 ou 04 70 42 00 44
Courriel : delimoningrid@dbmail.com
Site internet : chateau-de-beauvoir.com
Vidéo : Beauvoir

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Actualités : La bonne fortune du château de Beauvoir

Actualités : L'exceptionnel écrin de Beauvoir (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Saint Pourçain sur Besbre est situé à 28 km à l’est de Moulins.
Beauvoir est situé à 2,5 km au sud du bourg.

Histoire

Les bases de Beauvoir sont de la fin du XIIe siècle. C’était à l’origine un poste militaire fortifié. Les 2 bâtiments carré flanqués de tours ainsi que les 8 cheminées monumentales à l’intérieur sont du XIV et servirent Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais en firent le pion maître de leur occupation entre Moulins et la Loire. En 1369, le Duc Louis II de Bourbon au retour de sa captivité à Londres, repris Beauvoir aux Anglais après un siège de 11 jours et fit passer la garnison par les armes.
En 1443, l’appartenance de Beauvoir passe à des gentilshommes, les Sieurs de la Fin, promis à une destinée assez exceptionnelle sous la dynastie des Valois. Ils possèderont Beauvoir pendant 200 ans. Au XVème siècle il sera apporté alors un grand soin à la transformation de la forteresse en résidence nobiliaire : les fenêtres à meneau, le vaste escalier intérieur aux paliers en voûte d’origine ; l’oratoire aux armes des La Fin “d’argent à trois faces de sable, à la bordure dentée de gueule”, le plafond en bois ouvragé à pendeloques de la salle à manger actuelle.
Puis Beauvoir subit des fortunes diverses jusqu’à son acquisition en 1700 par les Gaulmyn qui le garderont près d’un siècle. En leur faveur, il sera érigé en comté par lettre Royaux de 1762. Par chance, au XIX siècle il lui est évité les transformations architecturales plus ou moins heureuses que ce siècle fit subir à presque toutes les demeures antérieures au XVIIIe en Bourbonnais.
En 1890 l’acquisition de Beauvoir par la famille de l’actuel propriétaire à permis le maintien de son architecture d’origine et l’aménagement des jardins à la française qui en font son écrin. Aujourd’hui, Ingrid et Alain Streichenberger entourent Beauvoir d’un soin vigilent et lui ont apporté un confort moderne et le raffinement approprié dans le respect des lieux.
Le jardin
Beauvoir a l’origine était implanté sur une motte qui dominait la vallée. Ce n’est qu’au XVème lors de l’aménagement de Beauvoir en gentilhommière que des jardins furent certainement créés, hélas il ne nous reste comme preuve qu’une patte d’animal en pierre retrouvée dans les douves lors de travaux et une magnifique orangerie du XVIIème qui était murée. Au XIX la famille des propriétaires actuels ont demandé a Monsieur Treyve, paysagiste bien connu de l’époque, de recréer un jardin autour des douves asséchées. Alain Streichenberger a continué cette oeuvre en imaginant de nouvelles perspectives et en restaurant l’orangerie telle que vous la découvrez aujourd’hui et à agrémenté le jardin de nombreux parterres de roses.
(source :”chateau-de-beauvoir.com“)

Saint-Pourçain sur Besbre – Thoury

Epoque : XV°- Protection : ISMH (1928)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Conny
Visite : oui, les extérieures
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone : 04 70 42 03 95
Courriel :
Site internet :

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Thoury (France-voyage)

Actualités : Une forteresse de légende (La Montagne 20 août 2012)

Saint-Pourçain sur Besbre - Thoury (La Montagne 20 août 2012)

Situation

Saint Pourçain sur Besbre est situé à 28 km au sud-est de Moulins
Le château de Thoury est situé à 600 m au nord du bourg

Histoire

Construction féodale, présentant l’aspect d’une enceinte fortifiée. L’origine de ce plan pourrait provenir d’une ancienne motte féodale fossoyée, entourée de palissades qui furent, ultérieurement remplacées par un mur. Des constructions habitables seraient venues s’appuyer sur l’enceinte. Visite libre du parc de ce château des XIIe, XVe et XVIe siècles. Dans son écrin de bois et de pelouses, il offre la forme d’un pentagone irrégulier flanqué de cinq tours d’angles variés. Les enceintes et chemins de ronde sont intacts.
Depuis toujours propriété des seigneurs de Thoury sur Besbre, il faut savoir que dès le XIIe siècle, une fortification surveillait déjà la circulation le long de la rivière : elle fut construite par les seigneurs de Thoury, d’où son nom, et formait la seigneurie de Thoury sur Besbre. Le premier seigneur de Thoury dont on ait connaissance est Rodolphe de Thoury, chevalier, cité en 1164 dans une bulle du pape Alexandre III pour une donation a l’abbaye de Sept Fons.
Il serait selon la tradition, l’un des premiers seigneurs du Bourbonnais participant à une croisade. Goussaut de Thoury, son descendant, fit d’ailleurs enfermer dans le château son ennemi personnel, Renaud de la Motte, en 1336. Durant la guerre de Cent Ans, de nombreux soudards ont reculé devant cette forteresse aux murs épais. Début du XVe siècle, le château passa par mariage de Guicharde de Thoury, dame dudit lieu, à Jean de l’Espinasse, l’édifice connaît alors beaucoup de remaniements architecturaux. En 1501 Jean de l’Espinasse vendit Thoury à Charles Sorel, seigneur de Saint Gérand de Vaux et neveu d’Agnès Sorel, maîtresse du roi Charles VII. Il y a alors coseigneurie jusqu’en 1503. À cette époque, une galerie à l’italienne est élevée. Marguerite Sorel, fille de Charles Sorel, apporta cette terre à son mari, Bertrand de Rollat, en 1542. Une centaine d’années plus tard, en 1636, Pierre Roussaut, seigneur de la Chasseigne, acquit Thoury.
Puis il passa successivement par alliance à Philippe de Brinon en 1653, auquel succéda son fils, et en 1715, à Jean-François Valette de Rochevert. Celui-ci vendit le château en 1751 à Clément Conny, cette famille fut anoblie en 1767 et acquit le rang de vicomte en 1816.
La famille est toujours propriétaire du château aujourd’hui. Très belle demeure, bien entretenue, à voir absolument.

Chouvigny – Le Château

Epoque :  XIII° – XX° Protection : non
Propriétaire : Privé
Visite : oui
Dates et horaires : jusqu’au 24 août, de 14h à 18h.
Adresse : 03450 Chouvigny
Téléphone : 04.70.59.81.77
Courriel : chateau.chouvigny@gmail.com
Site internet : chouvigny.net

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Actualités : Chouvigny, château hors du temps (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Chouvigny - Le château (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Chouvigny est situé à 37 km au sud-ouest de Saint-Pourçain sur Sioule et à 50 au sud-est de Montluçon .
Le château de Chouvigny est situé à 400m au sud-est du bourg.

Histoire

Le château de Chouvigny, vieux souvenir d’une époque désormais révolue, est l’un des rares fleurons de l’architecture militaire médiévale que l’on peut encore admirer aujourd’hui. Plus de 750 ans après qu’on lui a donné sa forme actuelle, il veille toujours sur les gorges de la Sioule, perché sur un piton rocheux qui domine de 87 mètres le cours de la rivière.
Le premier édifice fortifié construit à cet endroit fut un castrum gallo-romain, à l’époque de la Rome antique, ce qui fait de Chouvigny un des plus anciens lieux fortifiés de France. En ce temps là, le rôle du bâtiment était de maintenir la paix entre les peuples des Arvernes et des Biturgies, qui occupaient respectivement les terres situés au Sud et au Nord de la Sioule, d’assurer le passage dans les gorges et de maintenir l’ordre sur la voie romaine qui reliait les provinces du Lyonnais et de la Combraille, aujourd’hui aux alentours de Montluçon et de Bourges. Cette voie existe encore aujourd’hui et passe à flanc de colline juste au-dessus du château ; on y accède par un chemin communal.
Le castrum fut édifié par un officier gallo-romain dont on sait peu de choses, si ce n’est qu’il s’appelait Calvinius, donnant son nom à son domaine qu’on a appelé Calviniacum et Fondis Calvini. Dans sa descendance directe se crée la branche des Seigneurs de Chouvigny, qui conservera cette propriété jusqu’en 1460. Le nom même de Chouvigny vient du nom de Calvinius, dérivé et francisé au fil du temps. Ainsi, les Seigneurs de Chouvigny se sont d’abord appelés Seigneurs de Calviniaco, de Chouvignet et de Chauvigny avant de prendre le nom qu’on connaît aujourd’hui. Jusqu’à l’abolition des privilèges le 4 août 1789, les Seigneurs de Chouvigny ont toujours eu droit de haute, moyenne et basse justice sur leurs terres.
Le fief de Chouvigny est resté en possession de la descendance directe de Calvinius entre 900 et 1400 ans (cela dépend de la date de construction du tout premier bâtiment, qui nous est inconnue) mais les propriétaires, bien qu’appartenant toujours à la même famille, ont été particulièrement nombreux et n’ont laissé de traces que par intermittence. Ainsi, on sait que les Seigneurs de Chouvigny ont fondé au VIème siècle l’abbaye de Menat, un des plus vieux établissements monastiques d’Auvergne. Ensuite, il faut attendre cinq siècles pour retrouver un membre de cette branche : en 1070, le chevalier Blain de Chouvigny, Seigneur de Nades, La Lysolle, Saint Gal et Salpeyleine, se lance avec ses fils Claude et Roger dans la première croisade, lancée par Guillaume, duc d’Aquitaine et comte de Poitiers. En 1080, ces deux fils escortent le chevalier Arnauld de Veauce le long d’un pèlerinage jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle, où ledit chevalier fera devant eux un certain nombre de dons au monastère d’Ebreuil avant de mourir.
Notons ici que le château tel qu’on peut le voir aujourd’hui, c’est-à-dire un ensemble fortifié de style médiéval et non plus gallo-romain, est apparu en 1250 sous le règne de Louis IX, dit Saint Louis. C’est Guillaume Ier de Chouvigny qui est à l’origine de sa construction : il hérite du castrum et ordonne sa conversion en place forte dans le style de l’époque, pensant ainsi pouvoir défendre les gorges et en assurer l’ordre.
En 1281, sous le règne de Philippe III, Guillemin, fils de Bertrand de Chouvigny, prend pour épouse Catherine, fille unique du baron de Blot, créant ainsi la branche Chouvigny de Blot. En 1320, Guillaume II de Chouvigny prête serment d’allégeance à Philippe V, sire de Bourbon. En 1346, durant le règne de Philippe VI de Valois, Philippe de Chouvigny, Seigneur de Saint Gérand, Vaud et Valençon, est fait prisonnier à la bataille de Crécy, avant de devenir chambellan du duc Louis II de Bourbon en 1359.
A cette date, les fonctions défensives et régulatrices du château deviennent caduques. En effet, son confort est alors considéré comme précaire, et son utilité militaire comme quasi-nulle au point que, si une garnison y demeure toujours par tradition, l’édifice n’a plus vraiment valeur de poste militaire. Il finit même par ne plus servir non plus de logis familial, les Seigneurs de Chouvigny ayant acquis d’autres terrains plus importants dans le reste du Bourbonnais. C’est d’ailleurs ainsi qu’en 1370, pendant la Guerre de Cent Ans, des pillards s’emparèrent facilement du château, entrainant la perte de tous les titres pour lesquels il a fallu demander au roi la permission de les reconstituer. Ici, la lignée des Seigneurs de Chouvigny devient plus précise. Bertrand, Guillaume, Hugues, André et Jean se succèdent, le dernier mourant au siège de Carthage après avoir épousé Catherine de Bressole et donné naissance à Isabeau de Chouvigny, dame de Nades. Celle-ci épousa le 3 novembre 1409 Pierre de Montmorin, chambellan du Roi et bailli de-Saint-Pierre-le-Moutier. Ils auront deux descendants: Jean, qui épousera Arthuse de Lavieu en 1455, et Françoise, qui épousera Jean Motier de La Fayette, lui apportant en dot le château.
Ici prend fin la descendance directe de Calvinius, avec le mariage de Françoise de Montmorin vers 1460, et apparait par ce même mariage le premier membre de la famille La Fayette, grande famille de la noblesse d’origine auvergnate, qui soit en lien avec le château de Chouvigny. C’est le début d’une transition difficile et mouvementée entre les deux familles qui auront été le plus longtemps propriétaires du château.
Il faudra en effet attendre le 28 juillet 1654 pour que le château appartienne durablement à la branche Motier de la famille La Fayette.. Le château de Chouvigny appartient donc désormais à François, comte de La Fayette, maréchal de camp des armées du Roi.. La famille de La Fayette est dès lors fortement implantée dans le Bourbonnais et le château restera en leur possession jusqu’en 1734. D’ailleurs, le château est aussi connu dans la région sous le nom de « Vieux Château La Fayette », à la fois suite à la longue possession du domaine par la famille de La Fayette et à la notoriété de certains de ses membres. Il ne faut cependant pas le confondre avec le château de Chavagnac La Fayette, qui se trouve en Haute-Loire et où est né le marquis de La Fayette.
François de La Fayette, s’y est installé par amour pour la terre de ses ancêtres. Il vivait là-bas de ses terres et avait fait planter sur les coteaux des vignes qui ont à l’époque fait la fierté du domaine. Mme de Sévigné, ayant passé en 1676 des vacances à Chouvigny pour tenir compagnie à Mme de La Fayette dont elle était proche, a par la suite envoyé à sa fille une lettre, conservée au château, vantant les mérites de « ce bon vin qui sent le fût ». On dit même que ce vin, le Clos La Fayette, avait un parfum de pierre à fusil et un nectar de chatoyant.
Par ailleurs, si le marquis Gilbert Motier de La Fayette, qui s’est illustré au cours de la Guerre d’Indépendance américaine, de la Révolution Française et de la Révolution de 1830, n’a jamais vu le château de Chouvigny, vendu avant sa naissance, ses aïeux l’ont longtemps occupé. Tous les grands membres de la famille Motier de La Fayette y ont tour à tour séjourné entre 1654 et 1734, soient qu’ils y aient résidé ou qu’ils y aient été invités. On retrouve entre autres François Motier de La Fayette, évêque de Limoges, et bien sûr Marie Madeleine Pioche de Lavergne, devenue comtesse de La Fayette suite à son mariage avec François de La Fayette. Les portraits de l’évêque de Limoges et de Mme de La Fayette, avec celui du jeune marquis de La Fayette, ornent les murs du salon d’honneur.
Il est notoirement dit que, mourant d’ennui pendant le voyage de noces qu’elle y a passé, c’est à Chouvigny que Mme de La Fayette aurait écrit La Princesse de Clèves, un roman qui accèdera à la notoriété en étant reconnu comme le premier roman psychologique de la littérature française. Il est en tout cas certain que Mme la comtesse ne partageait pas l’enthousiasme de son mari pour le château de Chouvigny, qu’elle décrie avec virulence dans le récit même de son voyage de noces. Elle y parle en effet de « ruine démantelée », de« désolation » et de « château fantôme ».
Le fils du comte et de la comtesse de La Fayette, René-Armand, hérite du fief en 1683. Sa fille Marie Madeleine épouse en 1706 Charles-Louis de La Trémoille, duc de Thouars et pair de France, qui prend à cette occasion possession du château. Leur fils, Armand-René, duc de la Trémoille, premier gentilhomme du roi Louis XV, en hérite en 1730. Peu intéressé par ce domaine à ses yeux trop lointain, trop insignifiant, trop vieux et trop peu rentable, il vend le fief, mettant fin à la branche La Fayette de la baronnie de Chouvigny. Le 16 avril 1734, le domaine de Chouvigny devient la propriété d’Ignace Le Noir, écuyer puis secrétaire du roi au présidial de Moulins. En 1760, à la mort d’Ignace Le Noir, c’est son fils Pierre François Le Noir, qui obtient le château. En 1789, le fief passe aux mains d’un dénommé Antoine Le Noir, Seigneur d’Espinasse et de Trévol. Alors que toute la France est balayée par les vents révolutionnaires, le château de Chouvigny, sereinement posé en haut de sa gorge, ignore magistralement les changements que l’époque semblait imposer. Encore aujourd’hui, le domaine semble avoir arrêté le temps aux alentours de 1250. Seules les fenêtres du salon d’honneur, les créneaux absents d’un mur et certaines parois enduites de ciment témoignent, pour les connaisseurs d’architecture médiévale, des différents réaménagements qui y ont été faits depuis sa construction.
Pour autant, Antoine Le Noir, conscient du danger que cela représentait d’être noble en ces périodes troubles, aurait caché un fabuleux trésor dans ou aux alentours du château, avec l’aide de son valet qu’il aurait ensuite tué pour conserver le secret de la cachette. A ce jour, le trésor reste introuvable et la légende court toujours.
En 1797, sous le Directoire, le domaine de Chouvigny est arbitrairement attribué à l’un de ses héritiers potentiels, Edme Gautier, baron d’Haute Serve. Cette famille conservera la propriété jusqu’en 1853. A cette date, un personnage hors norme fait son entrée dans l’histoire du château : le duc de Morny. Petit-fils naturel de Talleyrand, fils naturel de la reine de Hollande Hortense de Beauharnais et du comte de Flahaut, Président du Corps législatif, Président du Conseil Général du Puy-de-Dôme, Ministre de l’Intérieur lors du coup d’état et demi-frère de Napoléon III, marié à la princesse russe Sophie Troubetzkoy, il rachète le château de Chouvigny pour en faire une de ses nombreuses demeures. Il acheta également le domaine de Nades car les deux fiefs n’ont, à l’époque, jamais été distingués l’un de
l’autre depuis Calvinius. Il fit construire le magnifique château de Nades, merveille de l’architecture du milieu du XIXème siècle et dont il reste encore aujourd’hui le donjon, le parc et l’étang.
Charles de Morny, si on lui a reproché d’avoir fait percer des fenêtres dans le salon d’honneur, qui apportent de la lumière dans l’édifice même si pour les puristes elles « jurent »avec le style médiéval, et d’avoir fait raser certaines des tours, a tout de même eu le grand mérite de restaurer avec vitesse et efficacité le château. On lui doit également la portion de route qui relie le château au bourg de Chouvigny. Il meubla quelques pièces et fit du domaine un rendez-vous de chasse. Il est dit que c’était un lieu de prédilection pour la duchesse Sophie de Morny. Les héritiers du duc de Morny vendirent le château à M. Louis Paturet.
En 1878, le baron Eugène de Cadier de Veauce, dont l’un des ancêtres avait côtoyé la famille Blain de Chouvigny en 1080, rachète le château, tombé en ruine, pour deux mille francs de l’époque. En 1885, la baronne Jeanne Cornélie Valentine de Wykersvoth de Werdesteyn de Veauce, veuve du baron de Veauce, vend à son tour les ruines. Mises à prix à 600 francs, elles sont achetées 1500 francs par M. Pilastre, qui laissera le domaine à l’abandon jusqu’en 1925. Alors, un acquéreur se présente, un certain M. Ruffenacht qui désire transformer le monument en relais gastronomique, mais devant la somme à investir il abandonne vite son projet.
Enfin arrive, en 1945, un passionné du nom de M. Groslière qui rachète ces ruines lourdes d’Histoire dans le but de le restaurer, seul et sans aucun soutien officiel. Son projet non-lucratif passe par un lent rassemblement de toute la documentation nécessaire. Cela repousse le début des travaux, qui commencent en septembre 1960 avec l’installation de l’eau courante et se terminent en 1966. Il reconstruit la tour de la prison, le donjon carré, la tour de guet, la tour du trésor et la cour de cavalerie. La presse locale et régionale le loue avec force pour avoir entrepris ce que tout le monde souhaitait mais que personne n’osait financer.
A partir de 1967, le château est ouvert au public. Il ferme ses portes en 1976 suite à des problèmes de succession et reste à l’abandon pendant huit ans, restant à la merci du vandalisme et des intempéries. Les propriétaires suivants, M. et Mme Sévérac, ont fait leur possible pour remettre en état le domaine et pour le rouvrir au public.
Aujourd’hui, les nouveaux propriétaires du château de Chouvigny s’efforcent de continuer l’oeuvre de tous leurs prédécesseurs, grands ou petits, dans la conservation de ce joyau architectural, historique et culturel.
(source:”www.chouvigny.net”)

Les environs

Ebreuil – Abbaye saint-Léger à 10 km à l’est

Ebreuil – Gorges de la Sioule

Veauce – Le château à 11 km au nord-est

Le Veurdre – Maison de la Batellerie

Ouverture :  1977
Propriétaire : Association La Chavannée – patrimoine fluvial
Visite : oui
Dates et horaires : les dimanches après-midi du jeudi de l’Ascension aux journées du patrimoine (sept) de 15h à 18h. Groupe sur rendez-vous

Adresse : Maison de la batellerie 3-5, rue du Trou-Gandou
03320 Le Veurdre
Téléphone : 04 70 66 43 27 – 04 70 66 43 82
Courriel : frederic.paris@lachavannee.com

Toutes informations – page facebook :  https://www.facebook.com/profile.php?id=100063606301421

Site internet : lachavannee.com

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Situation

Le Veurdre se situe à 34 km au nord-ouest de Moulins
Le musée se situe dans le bourg

Histoire

Histoire de la Marine d’Allier en Bourbonnais
Au début du XIXe siècle, Le Veurdre fut le premier port du Bourbonnais pour l’importance de ses installations. Située entre Moulins et le Bec d’Allier, cette commune fut célèbre pour la qualité de ses bateaux de chêne : bachots, chênières, bascules à poissons, bacs… Pendant des siècles, les charpentiers en bateaux et les mariniers ont fait vivre cette rivière d’Allier.
La Maison de la Batellerie évoque ce temps où “l’Allier portait bateau”, depuis les premières pirogues monoxyles jusqu’aux péniches de 38 mètres, en passant par les fûtreaux, les toues et les fameux Inexplosibles !
La vie des mariniers est illustrée par des objets de la vie quotidienne et une iconographie passionnante.

Une exposition permanente
Le musée est installé dans une maison du quartier historique des gens de rivière, près du Coin des Feugnants où les mariniers attendaient l’embauche.
Le rez-de-chaussée est entièrement ouvert au public. Trois salles présentent ce patrimoine méconnu. Un intérieur bourbonnais début XIXe évoque l’habitat traditionnel d’un charpentier en bateaux du Veurdre.

Mariniers et charpentiers en bateaux
La Maison de la Batellerie conserve une pièce exceptionnelle : un bateau construit par Fernand Bissonnier, dans les années trente, aux chantiers du Veurdre. Vous pourrez le voir en fin de visite, aux côtés d’autres témoins de cette charpenterie des bords d’Allier.
(source : “www.lachavannee.com“)

Les environs

Château sur Allier – Le château de Saint-Augustin à 6 km au nord-ouest

Lurcy-Lévis – le château de Lévis à 13 km au sud-ouest

Lurcy-Lévis – Street-Art à 12 km au sud-ouest

Château sur Allier – Chateau de Saint-Augustin

Epoque :  XVI°-XVIII°- Protection : MH (1969)
Propriétaire : Monsieur et Madame Chabot de L’Allier
Visite : oui
Dates et horaires : Ouvert du 1er juillet au 31 août + Journées du Patrimoine de 12h à 18h du mardi au dimanche
Adresse : Château de Saint Augustin 03320 Château sur Allier
Téléphone : 04.70.66.42.01
Courriel : chateausaintaugustin@free.fr
Site internet :chateau-saint-augustin

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Situation

Château sur Allier est situé à 35 km au nord-ouest de Moulins;

Le château de Saint-Augustin est situé à 4 km au nord-ouest de Château sur Allier

Histoire

Messire Michel Cadier, chevalier, baron de Veauce a acheté à son cousin Claude de la Souche, la seigneurie de St Augustin en 1692. Ses ancêtres étaient déjà Barons de Veauce et Seigneurs de St Augustin au XIV° siècle. Aujourd’hui, le château de Saint Augustin est toujours dans sa descendance. Son fils aîné, Messire Gilbert Cadier, chevalier, baron de Veauce a détruit l’ancien château familial et fit construire sous la régence, en 1730, le château actuel, suivant son dessin. Au XIX° siècle, le comte Chaillon de Jonville fit une campagne de gros travaux: de l’escalier d’honneur à double révolution avec décor à la grec, vestibule palladien et salle à manger à l’italienne. Il fit dessiner le jardin par le célèbre architecte Lalos en 1820. Les Cadier remontent au XIII° siècle. C’est une des plus anciennes familles du Bourbonnais. Dès 1286, on voyait à Souvigny, une vieille tour, dite tour Cadier, qui faisait partie du nombre des douze qui avaient été jadis bâties par les douze gentilhommes attachés au service des ducs de Bourbons. Ils étaient seigneurs de la Brosse et de l’hôtel Cadier à Moulins qui appartient aujourd’hui à la ville et que l’on nomme l’hôtel de Mora. La sépulture de famille était à Notre Dame de Moulins (chapelle ducale) qui est maintenant la cathédrale.

(source:”chateau-saint-augustin.fr“)

Les environs

Le Veurdre – Musée de la Batellerie à 6 km au sud-est

Lurcy-Lévis – Le château de Levis à 11 km au sud-ouest

Lurcy-Lévis – Street-Art City à 11 km au sud-ouest

Le Brethon – Le prieuré de La Bouteille

Epoque : XIII° – Protection : ISMH (1929)
Propriétaire : Société d’Emulation du Bourbonnais
Visite : libre
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : www.societedemulationdubourbonnais.com

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Article de La Montagne - Le Brethon sur la piste d'un avion canadien

Le Brethon Saint Mayeul - Article de La Montagne sur la piste d'un avion Canadien

Situation

La Forêt de Tronçais se trouve à 53 km à l’ouest de Moulins
Le Prieuré de la Bouteille se situe au sud-ouest de la forêt de Tronçais.

Histoire

Cette ancienne chapelle très agréablement située en raison de sa proximité avec la forêt de Tronçais, dépendait avant la Révolution de Souvigny. Bien que dédiée à Sainte Madeleine, c’est pourtant Saint Mayeul, abbé de Cluny, qui y est honoré chaque année, lors d’un pèlerinage commémorant son passage en 964, peu avant sa mort : : la légende rapporte qu’il y fit jaillir une fontaine miraculeuse. Après les destructions consécutives à la Révolution, il ne subsista que l’abside datant du début du XIIIème siècle, ornée à l’intérieur de peintures murales gothiques. La Société d’Émulation du Bourbonnais, propriétaire depuis la fin du siècle dernier, conserve la tradition du pèlerinage
Le chevet plat, percé de trois fenêtres en plein-cintre ébrasées d’intérieur et extérieur, évoque une influence cistercienne. Le mur de droite est évidé d’une double niche servant de tabernacle et de “piscine” employée comme fonts baptismaux. Il reste quelques traces de peintures du XIIIème et XIVème siècle. Les contreforts dateraient du XIVème siècle.
(source:”www.allier-restaurants.com”)