Le Veurdre – Maison de la Batellerie

Ouverture :  1977
Propriétaire : Association La Chavannée – patrimoine fluvial
Visite : oui
Dates et horaires : les dimanches après-midi du jeudi de l’Ascension aux journées du patrimoine (sept) de 15h à 18h. Groupe sur rendez-vous

Adresse : Maison de la batellerie 3-5, rue du Trou-Gandou
03320 Le Veurdre
Téléphone : 04 70 66 43 27 – 04 70 66 43 82
Courriel : frederic.paris@lachavannee.com

Toutes informations – page facebook :  https://www.facebook.com/profile.php?id=100063606301421

Site internet : lachavannee.com

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Situation

Le Veurdre se situe à 34 km au nord-ouest de Moulins
Le musée se situe dans le bourg

Histoire

Histoire de la Marine d’Allier en Bourbonnais
Au début du XIXe siècle, Le Veurdre fut le premier port du Bourbonnais pour l’importance de ses installations. Située entre Moulins et le Bec d’Allier, cette commune fut célèbre pour la qualité de ses bateaux de chêne : bachots, chênières, bascules à poissons, bacs… Pendant des siècles, les charpentiers en bateaux et les mariniers ont fait vivre cette rivière d’Allier.
La Maison de la Batellerie évoque ce temps où “l’Allier portait bateau”, depuis les premières pirogues monoxyles jusqu’aux péniches de 38 mètres, en passant par les fûtreaux, les toues et les fameux Inexplosibles !
La vie des mariniers est illustrée par des objets de la vie quotidienne et une iconographie passionnante.

Une exposition permanente
Le musée est installé dans une maison du quartier historique des gens de rivière, près du Coin des Feugnants où les mariniers attendaient l’embauche.
Le rez-de-chaussée est entièrement ouvert au public. Trois salles présentent ce patrimoine méconnu. Un intérieur bourbonnais début XIXe évoque l’habitat traditionnel d’un charpentier en bateaux du Veurdre.

Mariniers et charpentiers en bateaux
La Maison de la Batellerie conserve une pièce exceptionnelle : un bateau construit par Fernand Bissonnier, dans les années trente, aux chantiers du Veurdre. Vous pourrez le voir en fin de visite, aux côtés d’autres témoins de cette charpenterie des bords d’Allier.
(source : “www.lachavannee.com“)

Les environs

Château sur Allier – Le château de Saint-Augustin à 6 km au nord-ouest

Lurcy-Lévis – le château de Lévis à 13 km au sud-ouest

Lurcy-Lévis – Street-Art à 12 km au sud-ouest

Château sur Allier – Chateau de Saint-Augustin

Epoque :  XVI°-XVIII°- Protection : MH (1969)
Propriétaire : Monsieur et Madame Chabot de L’Allier
Visite : oui
Dates et horaires : Ouvert du 1er juillet au 31 août + Journées du Patrimoine de 12h à 18h du mardi au dimanche
Adresse : Château de Saint Augustin 03320 Château sur Allier
Téléphone : 04.70.66.42.01
Courriel : chateausaintaugustin@free.fr
Site internet :chateau-saint-augustin

Situation

Château sur Allier est situé à 35 km au nord-ouest de Moulins;

Le château de Saint-Augustin est situé à 4 km au nord-ouest de Château sur Allier

Histoire

Messire Michel Cadier, chevalier, baron de Veauce a acheté à son cousin Claude de la Souche, la seigneurie de St Augustin en 1692. Ses ancêtres étaient déjà Barons de Veauce et Seigneurs de St Augustin au XIV° siècle. Aujourd’hui, le château de Saint Augustin est toujours dans sa descendance. Son fils aîné, Messire Gilbert Cadier, chevalier, baron de Veauce a détruit l’ancien château familial et fit construire sous la régence, en 1730, le château actuel, suivant son dessin. Au XIX° siècle, le comte Chaillon de Jonville fit une campagne de gros travaux: de l’escalier d’honneur à double révolution avec décor à la grec, vestibule palladien et salle à manger à l’italienne. Il fit dessiner le jardin par le célèbre architecte Lalos en 1820. Les Cadier remontent au XIII° siècle. C’est une des plus anciennes familles du Bourbonnais. Dès 1286, on voyait à Souvigny, une vieille tour, dite tour Cadier, qui faisait partie du nombre des douze qui avaient été jadis bâties par les douze gentilhommes attachés au service des ducs de Bourbons. Ils étaient seigneurs de la Brosse et de l’hôtel Cadier à Moulins qui appartient aujourd’hui à la ville et que l’on nomme l’hôtel de Mora. La sépulture de famille était à Notre Dame de Moulins (chapelle ducale) qui est maintenant la cathédrale.

(source:”chateau-saint-augustin.fr“)

Les environs

Le Veurdre – Musée de la Batellerie à 6 km au sud-est

Lurcy-Lévis – Le château de Levis à 11 km au sud-ouest

Lurcy-Lévis – Street-Art City à 11 km au sud-ouest

Le Brethon – Le prieuré de La Bouteille

Epoque : XIII° – Protection : ISMH (1929)
Propriétaire : Société d’Emulation du Bourbonnais
Visite : libre
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : www.societedemulationdubourbonnais.com

Article de La Montagne - Le Brethon sur la piste d'un avion canadien

Le Brethon Saint Mayeul - Article de La Montagne sur la piste d'un avion Canadien

Situation

La Forêt de Tronçais se trouve à 53 km à l’ouest de Moulins
Le Prieuré de la Bouteille se situe au sud-ouest de la forêt de Tronçais.

Histoire

Cette ancienne chapelle très agréablement située en raison de sa proximité avec la forêt de Tronçais, dépendait avant la Révolution de Souvigny. Bien que dédiée à Sainte Madeleine, c’est pourtant Saint Mayeul, abbé de Cluny, qui y est honoré chaque année, lors d’un pèlerinage commémorant son passage en 964, peu avant sa mort : : la légende rapporte qu’il y fit jaillir une fontaine miraculeuse. Après les destructions consécutives à la Révolution, il ne subsista que l’abside datant du début du XIIIème siècle, ornée à l’intérieur de peintures murales gothiques. La Société d’Émulation du Bourbonnais, propriétaire depuis la fin du siècle dernier, conserve la tradition du pèlerinage
Le chevet plat, percé de trois fenêtres en plein-cintre ébrasées d’intérieur et extérieur, évoque une influence cistercienne. Le mur de droite est évidé d’une double niche servant de tabernacle et de “piscine” employée comme fonts baptismaux. Il reste quelques traces de peintures du XIIIème et XIVème siècle. Les contreforts dateraient du XIVème siècle.
(source:”www.allier-restaurants.com”)

Cérilly – La Forêt de Tronçais

Epoque :  – Protection : ZNIEFF, Réseau Natura 2000, réserve biologique intégrale
Propriétaire : Etat – Forêt domaniale
Visite : oui
Dates et horaires : Possibilité de visites dans toutes les forêts domaniales sur demande et sur réservation. Ouvert du 9 juillet au 20 août, de 15h à 17h, les mercredis sur réservation; autres périodes sur rendez-vous auprès des service environnement ACP de l’ONF (1 mois avant) Réservation à l’office de tourisme de Cérilly uniquement en période estivale 04 70 67 55 89
Randonnées en forêt de Tronçais, découverte du patrimoine, la faune , la flore et la géologie ou des indices d’animaux. Parmi les parcours proposés, une randonnée de 5 km ouverte à tous pour découvrir la plus belle chênaie d’Europe; une autre plus dense et intense sur une journée autour des étangs de St-Bonnet, Morat, Tronçais et Saloup
Adresse : Rond de Richebourg sur la D953 03360 Saint- Bonnet de Tronçais
Téléphone : ONF 04 70 46 82 00 ou 04 70 46 94 64 ou 04 70 06 81 08
Courriel :
Site internet : www.paysdetroncais.com tourismeenpaysdemontlucon.com

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L'étalon : circonférence : 3.13 m, 200 ans, parcelle 329

Le Chêne Montaloyer, circonférence : 5.45 m, 320 ans, parcelle 279

Le Tire et Aire, circonférence : 4,05 m, 350 ans, Parcelle 232

Le chêne Saint-Louis, circonférence : 6 m, 450 ans, parcelle 234

Le chêne de Pirot : circonférence : 3.85 m, parcelle 37

Le chêne Stebbing, circ. 4.87 m, 380 ans, parcelle 227

Le chêne carré, circonférence : 6.35 m, âge : 400 ans, parcelle 215

Le Brogneux de Protière : circonférence : 4.50 m, 320 ans, parcelle 68

Le chêne de la résistance (ancien Maréchal Pétain), circonférence : 3.68 m, 310 ans, parcelle 234

La Sentinelle, circonférence : 6.50 m, 450 ans, parcelle 138

Situation

Située à 43 km au nord de Montluçon et à 50 km à l’ouest de Moulins.

Histoire

S’étendant sur près de 11 000 hectares, la forêt de Tronçais est l’un des plus beaux massifs forestiers de France. Entaillée à maintes reprises, la forêt a fini par reprendre ses droits et arbore aujourd’hui des spécimens plusieurs fois centenaires. La chênaie s’étend sur les communes de Braize (776 ha), Cérilly (1788 ha), Couleuvre (405 ha), Isle-et-Bardais (2788 ha), Le Brethon (1400 ha), Meaulne (112 ha), Saint-Bonnet-Tronçais (1176 ha), Urçay (343 ha), Valigny (17 ha) et Vitray (1728 ha).
300 ans d’histoire :
Cette importante chênaie compte également des hêtres et des charmes pour contraindre les chênes à aller chercher la lumière toujours plus haut. Les fûts de 40 mètres ainsi obtenus (après quelque 250 ans !) placent la voûte végétale à la hauteur des cathédrales. La forêt en garde une atmosphère rare, une impressionnante majesté. Traversée par César, réhabilitée sous Colbert, truffée jadis de camps maquisards gaulois et sites gallo-romains, la forêt conserve encore aujourd’hui les traces du passage de l’homme depuis l’ère préhistorique. C’est en prenant leur temps, furetant ici et là sous les bois, que les promeneurs découvrent vraiment la forêt et apprécient ses vestiges, la fraîcheur d’une fontaine…
La futaie Colbert
Cette superbe parcelle est maintenant entièrement régénérée ; il est vrai que certains arbres étaient malades ou arrivés à maturité. Quelques spécimens ont été récoltés et vendus comme récemment le chêne du vieux Morat. Les derniers beaux spécimens répartis sur 13 hectares sont conservés par l’ONF et classés en réserve biologique. Proche du rond Neuf, (parcelle 235) et du rond du Vieux Morat (parcelle 231, 232). La visite de cette cathédrale végétale s’impose. La plupart des chênes de ces parcelles n’ont pas moins de 300 ans. L’eau jaillit en de nombreux points, faisant courir des ruisseaux sous les feuilles et entre les racines. Une quarantaine de fontaines ont été répertoriées dans les bois. Pour la plupart secrètes et livrées à leur sort, elles étaient jadis entretenues avec soin, tant leur pureté était vitale. La forêt fut de tout temps habitée. Sur la commune de Le Brethon, le prieuré de la Bouteille, dont il ne subsiste que la chapelle Saint Mayeul, signale que les moines bénédictins étaient venus s’isoler dans la forêt voilà 1000 ans. Encore au XIXe siècle, nombreuses étaient les huttes et les cabanes à occuper les sous-bois. Bûcherons, fendeurs et charbonniers logeaient sur leur lieu de travail et construisaient leur abri selon un modèle typique de leur corps de métier. Toujours en activité, les mérandiers façonnent le bois de Tronçais pour la fabrication des fûts des plus grands vins de Bordeaux.
Les chênes remarquables
Certains chênes, nés il y a plus de 350 ans, ont su parvenir jusqu’à nous, souvent parce que leur forme empêchait leur exploitation. Ainsi, le chêne carré (près du rond de Viljot) serait né vers 1630. La Sentinelle, qui affiche 6,55 mètres de circonférence, (près du rond de Richebourg) est sans doute l’un des plus vieux chênes classés de Tronçais. Il aurait montré sa première feuille vers 1580 ! Les Jumeaux tout proches, seraient nés de la même souche voilà 403 ans ! Le Stebbing est quant à lui réputé pour être le plus bel arbre exploitable de la forêt. En tout, 19 arbres remarquables sont signalés. Suivez les pancartes…
Outre de nombreux ruisseaux, deux rivières traversent le massif : la Marmande et la Sologne. Cinq étangs s’y trouvent : -L’étang de Saint-Bonnet s’étend sur 44 ha. Cet étang naturel a été agrandi à la fin du XVIIIe siècle de manière à pouvoir soutenir le niveau de l’étang de Morat. Il est inscrit à l’inventaire des sites depuis le 1er février 1934. -L’étang de Tronçais s’étend sur 18 ha. Situé sur le cours de la Sologne, il a été créé en 1789 pour fournir de l’énergie aux forges de Tronçais. -L’étang de Morat (privé) s’étend sur 13 ha. Il se situe sur le cours de la Sologne, en aval de l’étang de Tronçais. -L’étang de Saloup (privé) s’étend sur 12 ha. Il est situé en amont de -L’étang de Tronçais. -L’étang de Pirot s’étend sur 70 ha. Situé sur le cours de la Marmande, il a été mis en service en 1848 pour alimenter en eau le canal de Berry via l’étang de Goule. Il est profond de 14 m au pied du barrage. On trouve dans la forêt près d’une centaine de sources.

Les environs

Le Brethon- Le prieuré St Mayeul au sud de la forêt
Hérisson – La Forteresse à 20 km au sud
Vallon en Sully – le château du Creux à 17 km au sud

Vallon en Sully – Château de Peufeilhoux

Epoque :  XVI°-XVII°- Protection :
Propriétaire : Monsieur Claude THEVENIN
Visite : oui
Dates et horaires : Les dimanches de Mai et jours fériés visites à 15H00 et 17h00
Tous les après-midi de Juin Juillet et Août visites à 15H00 et 17h00
Les dimanches de Septembre, Octobre, et jusqu’au 11 Novembre inclus visite à 15h00
Le château est fermé tous les samedis , sauf exception
Adresse : Château de Peufeilhoux 03190 Vallon en Sully
Téléphone : 04 70 05 20 24 – 06 61 64 16 68
Courriel : floridian@orange.fr
Site internet : www.chateaudepeufeilhoux.fr
Vidéos : Le château de Peufeilhoux
Reportage FR3
Ma Vie de château

Vallon en Sully - Peufeilhoux (C. Thévenin)
Vallon en Sully - Peufeilhoux-les jardins-la roseraie (C. Thévenin)
Vallon en Sully - Peufeilhoux
Vallon en Sully - Peufeilhoux
Vallon en Sully - Peufeilhoux
Vallon en Sully - Peufeilhoux

Actualités : J'ai réalisé le rêve de ma vie (La Montagne 12 mars 2013)

Vallon en Sully - Peufeilhoux (La Montagne 12 mars 2013)

Actualités : Un projet fou pour Peufeilhoux (La Semaine de l'Allier 12 septembre 2013)

Vallon en Sully - Peufeilhoux (La Semaine de l'Allier 12 septembre 2013)

Actualités : Peufeilhoux - Un tour du monde dans un cadre féérique (La Semaine de l'Allier 4 août 2022)

Vallon en Sully - Peufeilhoux (La Semaine de l'Allier 4 août 2022)

Actualités : Peufeilhoux - Nouvelle exposition : l'Egypte à l'honneur au château (La Semaine de l'Allier 4 avril 2024)

Situation

Vallon en Sully est situé à 25 km au nord de Montluçon
Le Château de Peufeilhoux est situé à 4 km au nord du bourg

Histoire

Perché sur un éperon rocheux entouré de bois et dominant la vallée du Cher et la vallée de l’Aumance, le château dispose d’une façade de grès jaune de style Renaissance Périgourdine avec une double rangée de fenêtres à meneaux. L’édifice est flanqué de cinq tours rondes et de quatre tours carrées. Peufelioux fut un fief non justicier des XVIe et XVIIe siècle, possédé par la famille de Pierrebrune. Vers 1675, il passa à Gilbert Jehannot seigneur de Pallières, époux de Catherine de Murat. Il semble être resté pendant plus de deux siècles dans la même famille, puisqu’en 1914 il est la propriété de Villatte de Peufelioux, comte d’Oultremont.
Cet élégant château, édifié en grès coloré jaune et rouge des carrières proches de La Grave, dresse sa silhouette élancée sur le sommet d’une colline boisée de conifères. Le manoir des Villatte fut entre les deux guerres, modifié et surélevé par un architecte de talent, sous les ordres de M. Machard, riche banquier et inspecteur des finances. Peufelioux comprend une façade de style renaissance avec double rangée de fenêtres à meneaux, des tours, des tourelles, des cheminées et à l’angle sud ouest une chapelle ornée de vitraux du XVIe siècle, ainsi qu’un orgue en fonction. Des cheminées monumentales des XVe et XVIe siècles habillent les pièces de réception qui courent sur 50 mètres, au rez-de-chaussée. Les visiteurs seront ainsi transportés du Moyen-Age à la Belle Epoque à travers 12 pièces meublées d’époque. Les lambris, tissus et papiers peints revêtant les murs, proviennent de la manufacture Zuber, fondée en 1790. A voir également le Cabinet des curiosités. La Salle du Grand Meaulnes donnant sur la cour d’honneur est l’ancienne salle des gardes, devenue entrepôt de calèches et reconvertie depuis en salle de réception. La visite extérieure comprend le parc et le jardin, avec l’antre de la sorcière. Rouvert au public depuis 2013, le château de Peufeilhoux a été restauré par Claude Thévenin, passionné d’histoire et de patrimoine local. Le château de Peufeilhoux serait le château du Grand Meaulnes, le roman d’Alain-Fournier. Une visite autant historique que littéraire dans la Sologne Bourbonnaise.

Les environs

Cérilly – La forêt de Tronçais à 8 km au nord-est

Le Brethon – Prieuré Saint Mayeul à 13 km à l’est

Vallon en Sully – -Le château du Creux à 6 km à l’est

Taxat Senat – Eglise Saint-André

Epoque :  XII°- Protection : ISMH (1942)
Propriétaire : Les Amis du vieux Taxat
Visite : Oui
Dates et horaires : Ouverture les dimanches de 16 à 18h
Adresse :
Téléphone : 04 70 56 63 17 et 04 70 58 27 13  
Courriel : amisduvieuxtaxat@free.fr
Site internet :  Amis du vieux Taxat
Sites des églises peintes : église peintes du Bourbonnais
Blog des églises peintes : repb03.free.fr

Situation

Taxat-Senat se situe à 36 km au nord-ouest de Vichy.

L’église Saint-André se situe à 2 km à l’est du bourg

Histoire

Le site de Saint-André de Taxat est fort ancien comme l’ont confirmé les sondages effectués autour de l’église. D’époque romane, orientée, sa période de construction (XI – XII° siècle ?) est imprécise car les archives du diocèse de Bourges auquel elle était rattachée, ont brulé lors de l’incendie de 1871.
La nef, de trois travées, était accompagnée au sud d’un bas-côté dont la voûte s’est effondrée avec la toiture dans les années 1950. Le transept saillant est vouté en berceau. Le croisillon sud débouchait sur une petite absidiole, identifiée lors des fouilles, mais aujourd’hui disparue. Il fut transformé en chapelle mortuaire, chapelle Saint-Roc, marquée par la présence de la pierre tombale armoriée de Philibert Dubuysson décédé le 13 février 1729 à l’age de 73 ans.
L’abside et l’absidiole en cul de four, le croisillon nord, l’ancien bas-côté comportent des fresques et des peintures qui ont conduit au classement de l’édifice à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, le 12 mars 1942.
Une Vierge à l’Enfant d’une grâce remarquable, un baptême du Christ d’une grande rusticité, un évêque (Saint Germain?), une donatrice agenouillée devant Marie couronnée avec l’Enfant sur ses genoux, une série de tableautins allant de l’Annonciation aux Rois Mages, des croix de consécration, une litre funéraire, justifient pleinement la participation de Saint-André au groupe des « Églises Arc en Ciel » ainsi qu’à la « Route des Églises Peintes du Bourbonnais ».
Désaffectée à la Révolution, vendue comme bien national, elle a été transformée en grange jusque dans les années 1950, puis laissée à l’abandon. Depuis 1981, l’association des Amis du Vieux Taxat, aujourd’hui propriétaire des lieux, a entrepris sa restauration *: restitution de toutes les toitures, consolidation des murs, des portes et des contreforts.
Successivement église, ferme, ruine, aujourd’hui Saint-André de Taxat retrouve vie sous forme d’un espace de rencontre, d’une étape sur le chemin de Saint-Jacques et participe ainsi activement à l’animation du village.

(Source: “www.taxat-senat.fr“)

Actualités

Août 2018 : Une troisième tranche de restauration démarre. Elle portera sur les peintures et les maçonneries du chœur et du transept.

Voir également le blog : Les églises peintes du Bourbonnais

Les environs

Charroux – Le village à 3,7 km au sud

Bellenaves – Le château à 7 km à l’ouest

Chantelle – L’abbaye-Château à 4,7 km au nord

Etroussat – Château de Douzon

Epoque :  XII° – XVIII°- Protection : MH (1973)
Propriétaire : Messieurs de Thoisy
Visite : Oui
Dates et horaires : Ouvert du 1er juillet au 20 septembre de 10h à 18h.
Adresse : Château de Douzon 18 route de Saint-Pourçain 03140 Étroussat
Téléphone : 04 70 56 72 67
Courriel :
Site internet :

Situation

Etroussat est situé à 22 km au nord-ouest de Vichy

Douzon est situé à 2,5 km au nord du bourg

Histoire

Au début du XIVe siècle, la terre de Douzon appartenait à Jean d’Avenières, chevalier, seigneur de Douzon. Par mariage, Douzon passa de la famille d’Avenières à Dinet de Châteauneuf, seigneur de Pierrebrune, époux de Marguerite d’Avenières vers 1400. Le fief passa ensuite des Châteauneuf aux Rochedragon, puis aux Chaussecourte après le mariage de Catherine de Rochedragon avec Louis de Chaussecourte.
Vers 1590, il passa par mariage à Jean-Paul Audier, puis vers 1625 à Symphorien d’Arfeuilles. Vers 1700, Jeanne-Marie d’Arfeuilles épousa Philibert du Buysson, conseiller du roi, maire de Moulins.
La terre de Douzon fut érigée en comté en faveur de son fils, François du Buysson (1704-1769), mousquetaire du roi, capitaine de dragons, chevalier de Saint-Louis. C’est lui qui fit construire le château dans sa forme actuelle. Son fils Denis-Michel-Philibert (1736-1793), comte de Douzon, également officier de dragons, fut commandant des troupes de Moulins et brigadier des armées du roi. En 1788, il siégea à l’assemblée provinciale du Bourbonnais, puis fut élu député de la noblesse aux États généraux, mais il démissionna dès juillet 1789. Il émigra en Suisse, puis rentra en France. Arrêté, il fut transféré à Lyon et condamné à mort par les révolutionnaires de Lyon avec trente-et-un autres notables du Bourbonnais ; il fut guillotiné le 11 nivôse an II (31 décembre 1793).
Dès 1774, Douzon avait été vendu à Louis-Charles-Antoine Girard, seigneur de Rozet et de Charbonnières (à Barberier), ancien régisseur du domaine. L’un de ses fils vendit la terre de Douzon le 2 nivôse an XI à Jacques-Marie-Pierre Loisel (1776-1858). Ce dernier fut maire d’Étroussat, président du conseil général de l’Allier et, pendant quelques mois en 1815, sous-préfet de Gannat ; il obtint de prendre le nom de Loisel de Douzon (lettres patentes du 11 novembre 1814) et fut anobli en 1815. Ses descendants possèdent toujours la propriété.

Description :
Le domaine comprend les vestiges d’un ancien château du XIVe siècle dont subsiste un donjon carré à guette (tourelle construite au sommet d’un édifice, où se tenait un guetteur), typique de l’architecture militaire bourbonnaise.
À la suite d’un incendie en 1723, un château est construit au XVIIIe siècle par l’architecte Clément, au nord du château primitif. Le logis principal rectangulaire comporte deux niveaux avec une toiture à versants droits percés d’œils-de-bœuf, ainsi que deux ailes en retour comprenant un rez-de-chaussée et un comble à la Mansart. On trouve des décors inachevés du XVIIIe siècle dans trois pièces du château : la chambre bureau, la salle à manger et le grand salon.

(source : “fr.wikipedia.org”)

Les environs

Chareil-Cintrat – Le Chateau de Chareil à 4 km au nord

Chantelle – Abbaye – Château à 6,2 km à l’ouest

Charroux – Le village à 9,7 km au sud-ouest

Chareil-Cintrat – Château de Chareil

Epoque :  XVI°- Protection : MH (1958)
Propriétaire : État français, (Centre des monuments nationaux)
Visite : Oui
Dates et horaires : du 15 juin au 15 septembre :
Ouvert tous les jours sauf le lundi et le samedi
10.00-12.00 / 14.00-18.00
du 16 septembre au 14 juin : Sur rendez-vous
Adresse :Château de Chareil-Cintrat 03140 Chareil-Cintrat
Téléphone : 04 70 56 94 28
Courriel : chateau-chareil-cintrat@monuments-nationaux.fr
Site internet : www.chareil-cintrat.fr

Château de Chareil

Situation

Chareil-Cintrat est situé à 10 km au sud-ouest de Saint-Pourçain sur Sioule.

Le château est situé à 2,6 km du bourg.

Histoire

La terre de Chareil est un des fiefs de la maison de Bourbon. Au milieu du XVIe siècle Claude Morin, de retour des campagnes d’Italie, commande pour le château qu’il vient de faire édifier, des décors peints « italianisants».
La sobriété des façades contraste avec la richesse de la décoration intérieure. D’abondants décors peints inspirés de l’Antiquité sont composés de représentations mythologiques, astrologiques et de grotesques. Le dernier ensemble est unique en France par son ampleur et sa conservation.
Au rez-de-chaussée, l’imposante cheminée sculptée présente un décor classique, à sa base, complété par un décor supérieur maniériste s’inspirant librement de la nature. Le linteau paré de patères et de crânes de boeuf en bas-relief est surmonté d’une hotte droite dont le décor est composé de deux cariatides encadrant un assemblage de cuirs, fruits, amours et masques. Dans ces deux derniers éléments, l’utilisation de la laideur, de la difformité témoigne d’un art refusant les conventions. La recherche d’harmonie transparait toutefois dans la composition régulière de l’ensemble.
Sur les voutes de l’escalier, le décor peint de grotesques déploie une profusion de motifs savamment assemblés : figures hybrides, oiseaux fabuleux, masques, vases, petites architectures … Certains de ces motifs, divinités et scènes de cultes romains, témoignent de l’origine antique de ce décor.
Au 1er étage, au nord, la légende d’Adonis est illustrée par 3 tableaux peints.. Le décor sculpté de la grande pièce sud est conçu comme celui de la précédente cheminée : base classique complétée d’un décor maniériste significatif de la seconde Renaissance : cuirs, fruits, chérubins, singes cornes d’abondance d’où sortent un homme et une femme.
Dans la petite salle voisine, deux tableaux peints : Mars et Vénus complétés d’un cupidon assoupi. La thématique du second se démarque de l’influence antique omniprésente : deux scènes de la vie quotidienne composent cet oeuvre : femmes au bain et scène de coucher. Le décor de grotesques au plafond est complété par un décor peint astrologique unique en France. Il représente sept planètes identifiées par sept divinités gréco-romaines (ainsi Apollon figure le soleil) véhiculées par des chars aux roues ornées de signes zodiacaux

(source: “www.allier-auvergne-tourisme.com“)

Les environs

Chantelle – Abbaye -Château à 6 km au sud-ouest

Charroux – Le village à 13 km au sud

Etroussat – Château de Douzon à 4,8 km au sud

Montaigu le Blin – La Forteresse

Epoque :  XIII° – XIV°-XV°- XVII° Protection : MH (1926)
Propriétaire : Privé, mais le site est géré par Caciaura Chantiers – Pauline Lorek.
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite guidée du 2 juillet au 1er octobre à 16h les dimanches et jours fériés ;
visite également possible à 10h30 (se renseigner sur place la vielle ou par téléphone).
À tout autre moment, période estivale comprise, sur rendez-vous à partir de 6 personnes.
Adresse :
Téléphone  :  06 70 74 61 85  Pauline Lorek

04 70 47 45 86 Office de tourisme Entr’Allier Besbre et Loire

06 07 04 51 10   Jean-Louis Périchon (visites guidées)

06 99 33 28 10 (visites guidées)
Courriel : jeanlouis.perichon@wanadoo.fr
Site internet :
Vidéo : Montaigu le Blin

Situation

Montaigu le Blin est situé à 23 km au nord de Vichy

Le château est situé à 600 m au nord du centre du bourg.

Histoire

A la fin du XIIe siècle, cette terre appartient aux Saint-Julien de Saint Gérand. Il la cède au siècle suivant à un membre de leur famille qui le premier prend le titre de seigneur de Montaigu vers 1220. Pierre de Montaigu rend hommage en 1226 à Robert, évêque de Clermont, pour son château de Montaigu. A la fin du XIIIe siècle, la familleAycelin s’est installée sur le fief et en 1309, c’est Gilles Aycelin de Montaigu qui est seigneur de Montaigu et du Breuil, de par sa mère Alix du Breuil.
Le château est endommagé pendant la guerre de Cent Ans, remis en état grâce à l’aide du duc de Bourbon, il est vendu en 1439 à Jacques 1er de Chabannes, futur seigneur de Lapalisse, il ne le paiera jamais et les enfants des anciens seigneurs de Montaigu essayeront en vain de se faire dédommager. En 1503, Montaigu est tenu en coseigneurie, l’écuyer Jehan de Bar fait aveu la duchesse de Bourbon pour la neuvième partie, par indivis, en toute justice, du chasteau, avec cens, rentes et autres, valant 30 livres de rente annuelle.
Le fief passa ensuite aux de la Guiche. Henriette de la Guiche le porte en secondes noces à Louis de Valois en 1627.
Ensuite, il est la propriété de Louis de Lorraine, puis de François de Rohan, qui le cède en 1717 à son frère Hercule Mériadec, baron de Montbazon.
Mais le château n’est plus habité depuis cette date et il est vendu en 1741 à François Senetaire du Buisson, seigneur de Douzon. Celui-ci habite à Poncenat en raison de l’état d’abandon du château. Son fils sera arrêté et guillotiné à la Révolution et ses biens vendus en 1794. Depuis 1925 Montaigu, racheté par quelques personnes, se relève peu à peu de sa ruine. Le château occupe le sommet d’une butte dominant le village. Il se compose d’une enceinte flanquée, aux angles, du côté du pont levis, de deux grosses tours et trois petites. Les murs d’enceinte et tours formaient le système de défense au XIVe siècle. Au centre s’élevait le donjon. A la Renaissance, d’importantes modifications furent faites par Jacques de Chabannes. Un corps de logis situé à gauche du pont levis date de cette époque. Un portail du XVe siècle avec moulures à méplat donne accès à ce bâtiment…

Les environs

Montoldre – Donjon de Gayette à 9,6 km à l’ouest

Rongères – le château du Méage à 4,7 km à l’ouest

Lapalisse – le château de La Palice à 12 à l’est

Lurcy-Levis – Chateau de Beguin

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : Château de Béguin 03320 Lurcy-Lévis, France
Téléphone : 04 70 66 74 78 
Courriel : info@chateaudebeguin.fr 
Site internet : chateau de beguin
Vidéo :  le chateau de Beguin

Situation

Lurcy-Levis est à 39 km au nord-ouest de Moulins

Le château de Beguin est à 2,5 km au dus-ouest de Lurcy-Levis

Histoire

Le château de Béguin date du milieu du XIX ème siècle, il subsiste néanmoins une tour de l’ancien manoir du XV ème siècle. C’était un château fort, auquel on a adjoint, au cour du XIX ème siècle, une grande construction de brique et de pierre. Le long corps de logis principal est à deux niveaux et niveau de comble. On accède au rez de chaussée surélevé par un escalier sur perron. 3 pavillons, de tailles inégales, sont accolés en façade, deux en angle, en retour d’équerre, le troisième en avant corps, recevant une porte d’entrée monumentale.

(source ” www.allier-hotels-restaurants.com”)