Beaune d’Allier – Le Prieuré

Epoque :  XVII° – Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame François Bidet
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Beaune d'Allier - Le Prieuré (Aquarelle de Claude Moreaux)
Beaune d'Allier - Le Prieuré (Patrimoine de France)
Beaune d'Allier - Le Prieuré (Beaune accueil)

Situation

Beaune d’Allier est situé à 27 km à l’est de Montluçon et à 55 km au sud-ouest de Moulins.

Le Prieuré est à 300 m au sud de l’église.

Histoire

Le Prieuré de Beaune présente une composition en U. les deux barres du U sont formées par d’une part les communs côté Ouest avec grange et ancienne écurie (où l’on retrouve des traces de l’incendie de 1802) et à l’est la locaterie récemment restaurée dans le cadre d’un label Fondation du patrimoine).Le bâtiment central caractéristique des maisons bourgeoises bourbonnaises dispose  d’un corps principal sur deux niveaux avec toiture à 4 pans et lucarnes bourbonnaises au Nord, ainsi que deux ailes dont l’aile Est a été restaurée en 1990.

Le bâtiment central est orienté nord/Sud, Son axe se trouve dans la continuité exacte de celui de l’Eglise du village.

Mentionné dans les textes en même temps que l’Eglise, le Prieuré de Beaune est l’un des lieux les plus anciennement occupés de la commune. Ils sont les seuls vestiges de l’organisation castrale du bourg. Le bâtiment existant a remplacé des vestiges plus anciens puisqu’en 1569 Nicolas de Nicolaÿ parle des “prieuré et cure de Beaune tenu en commende de la prévôté d’Evaux (…)”. La présence du fort de Beaune sur ce site est plus ancienne encore.

Le fossé de protection à l’est est encore bien visible. Il reste dans le parc un if au moins tricentenaire.

Divisé et vendu comme bien national au notaire Hennequin de Montmarault, le prieuré a été endommagé par un incendie en 1802.Il occupe par la suite diverses fonctions, presbytère, mairie-école jusqu’en 1901 ou agence postale avant de devenir demeure privée. il est aujourd’hui réunifié.

Le pilier de l’entrée Nord est caractéristique du 18ème siècle. Il reste encore à l’intérieur, la partie d’un escalier du 17ème siècle , ainsiqu’un mur en torchis, selon une méthode en usage jusqu’au début du 17ème siècle.

(source : Patrimoine de France)

Les environs

S

Beaune d’Allier – Château de Sallebrune à 3.2 km au sud

Saint-Bonnet de Four – église Saint-Bonnet à 5.5 km au nord

Vernusse – Château de Puy-Guillon à 15 km au sud-est

Saint-Germain des Fossés – Notre Dame du Prieuré

Epoque : XII° – Protection : MH (1969)
Propriétaire : Commune de Saint-Germain des Fossés
Visite : Possibilité de visite guidée (04 70 59 60 45)
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Affectataire : paroisse-saintjosephdesthermes@moulins.catholique.fr. 04 70 98 39 63

Blog : repb03.free.fr
Site internet : églises peintes du Bourbonnais

Sur la route du patrimoine : Les églises peintes du Bourbonnais : Saint-Germain des Fossés Note Dame du Prieuré

Saint-Germain des Fossés- Notre Dame du Prieuré (Cindy Michaud)
Saint-Germain des Fossés- Notre Dame du Prieuré-Le caquetoire (httpsculture.allier.fr)
Saint-Germain des Fossés- Notre Dame du Prieuré (paroisse-saintjosephdesthermes)
Saint-Germain des Fossés- Notre Dame du Prieuré (Cindy Michaud)
Saint-Germain des Fossés- Notre Dame du Prieuré-La luxure (httpsculture.allier.fr)
Saint-Germain des Fossés- Notre Dame du Prieuré-Saint Austremoine (httpsculture.allier.fr)

Situation

Saint-Germain des Fossés est à 11 km au nord de vichy

et à 45 km au sud de Moulins.

Le prieuré est situé au sud de Saint-Germain-des-Fossés, entre la D 258, la D 67 et la D 77.

Histoire:

Le prieuré était rattaché à l’ordre de Cluny et dépendait de l’abbaye de Mozac. Il bénéficiait des droits de justice civile et criminelle.

En 1791, les biens du prieuré deviennent biens nationaux et sont vendus.

Certaines salles du prieuré accueillent aujourd’hui des expositions temporaires, ainsi que des objets découverts dans la cour intérieure du prieuré à l’occasion de fouilles qui ont eu lieu au début des années 1980.

Depuis le début des années 2000, le service religieux y est assuré par les frères de la Communauté Saint-Jean, qui occupent une partie des bâtiments conventuels.

Description :

L’église, de style roman, est surmontée d’un clocher coiffé d’un dôme à impériale. La nef comporte trois travées et elle est munie de bas-côtés. Le transept n’est pas saillant. Le chevet est constitué d’une abside flanquée de deux absidioles.

Une chapelle latérale date du XVe siècle. C’est dans l’absidiole nord qu’était installée la statue de la Vierge, objet d’un pèlerinage le , avant qu’elle ne soit transférée dans la nouvelle basilique.

Elle abrite des peintures murales du XIIIe siècle.

L’église accueille depuis 1994 un orgue Haerpfer-Erman de plus de 800 tuyaux. Cet orgue a été démonté pour être déplacé ; cependant, après avoir été démonté, il a été placé dans un entrepôt et s’y trouve toujours.

(source : wikipédia.org)

Rocles – le Prieuré

Epoque :  XVIII°- Protection :
Propriétaire : Privé
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Rocles - Le Prieuré (PMSL)

Situation

Rocles est à 31.6 km au sud-ouest de Moulins et à 41.6 au nord’est de Montluçon.

Le prieuré est à côté de l’église.

Histoire

Le Prieuré, construit vers 1780 par Pierre Lucas de Frise, prieur de Rocles, dans le bourg. Le bâtiment comporte un corps de logis principal à un niveau plus un niveau de combles éclairé de lucarnes, avec deux ailes en retrait.

(source : Wikipédia.fr)

Saint-Léopardin d’Augy – Le Prieuré

Epoque :  XI° – XVI°- Protection :
Propriétaire : Privé
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Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (PMSL)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.catawiki.eu)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.randos-aliier.com)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.randos-aliier.com)

Situation

Saint-Léopardin d’Augy est à 26.2 km au nord-ouest de Moulins.

Le Prieuré est à 2.6 km à l’ouest de saint-Léopardin d’Augy.

Histoire

Le prieuré de Saint-Léopardin est bien antérieur à sa première occurrence dans la documentation régionale. Une charte de 1040 nous apprend qu’il y avait déjà des moines sur place, et que le prieuré était connu sous le nom de Vivaris (du Vivier), lorsque s’y tint une intéressante cérémonie, dirigée par l’archevêque de Bourges Aymon, en présence de son frère aîné, Archambault de Bourbon, donateur de nombreux droits et terres au bénéfice des religieux de Saint-Léopardin. Avec toute la solennité qui convenait à cet instant fut déterré le corps de saint Léopardin, sans doute pour être déposé dans un reliquaire accessible à tous, peut-être identique à celui de saint Menoux, encore visible à quelques lieues du prieuré berrichon.
Il est impossible, faute d’éléments textuels ou archéologiques, de préciser l’époque de fondation de ce prieuré de moines berruyers rassemblés autour des reliques de Léopardin. Sachant que d’autres actes du cartulaire de Saint-Sulpice situent des dons initiaux à l’établissement de prieurés dès l’époque carolingienne, très fertile en actes de piété de cette nature, il est loin d’être impossible que les Bénédictins de Bourges aient été présents dans la vallée de l’Allier avant le temps des invasions scandinaves et hongroises. L’initiative de l’archevêque Aymon, elle, s’inscrit parfaitement dans ce renouveau spirituel que fut la réforme grégorienne, qui marqua tant le temps du prélat.

Une question se pose : qui fut Léopardin ? Le hiatus documentaire qui s’attache à sa personne ne permet d’échafauder que des hypothèses tirées du contexte historique particulier dans lequel s’est développée cette partie du futur Bourbonnais. Rappelons que deux autres saints, dont les reliques étaient réputées être miraculeuses, attiraient les pèlerins dans la même région : Patrocle (étudié il y a quelques semaines, voir les articles précédents) et Menoux, cité plus haut. Ce secteur du Bourbonnais est aussi très marqué par la pratique du grattage des pierres des églises, dont nous avions évoqué l’importance il y a plusieurs années, avec une possible relation avec la présence de reliques dans les lieux de culte concernés. Léopardin, auquel l’archevêque de Bourges accorde tant d’importance peut avoir été un anachorète dont la sépulture aurait attiré la piété des habitants de la contrée ou même de pèlerins venus d’au delà des limites du Berry.
Un denier détail historiographique : Mabillon, qui avait eu le texte en main, estimait en son temps que le mot Prioratus aurait été employé pour la première fois à Saint-Léopardin dans le sens, bien connu, de prieuré. D’autres latinistes ont sans doute réussi à remonter ailleurs plus loin dans la chronologie, mais l’information est assez curieuse pour être rapportée.

(Source : berry.medieval.over-blog.com – © Olivier Trotignon 2017)

Huriel – Prieuré Notre Dame

Epoque :  XII°- Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame Lagrange
Visite :
Dates et horaires :
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Huriel - Prieuré Notre Dame (La Montagne.fr© SALESSE Florian)
Huriel-Prieuré Notre Dame (jacquet.fr)
Huriel-Prieuré Notre Dame (jacquet.fr)
Huriel-Prieuré Notre Dame (jacquet.fr)
Huriel - Prieuré Notre Dame (La Montagne.fr© SALESSE Florian)

Situation

Huriel se situe à 13 km au nord-ouest de Montluçon

Histoire

Le prieuré d’Huriel restauré par un passionné.

En 2011, Jean-Pierre Lagrange et sa femme, Élizabeth, acquièrent le prieuré Notre-Dame d’Huriel. Cinq ans de travaux plus tard, l’édifice est entièrement restauré.

«Quand j’y repense, il fallait être complètement fou. Quand je vois tout ce que cela a demandé, les périodes compliquées, les moments de découragement… je me dis que je le referai sans doute ! » À l’âge des grands-pères, Jean-Pierre Lagrange a gardé son âme d’enfant. Celle qui pousse les hommes aux plus belles réalisations, comme peut l’être la sauvegarde du plus vieil édifice d’Huriel.
Depuis le Moyen Âge, l’histoire de ce prieuré Notre-Dame a été tourmentée, mais en 2011, Jean-Pierre Lagrange, un enfant du pays, décide de faire restaurer quasiment intégralement le prieuré pour établir la maison familiale.

« Ma famille était des vignerons installés à La Croze, tout près d’ici, se souvient-il. Je suis né à Paris mais j‘ai passé toutes les vacances de mon enfance ici. Ma grand-mère habitait à Montluçon et je faisais souvent la marche jusqu’ici pour goûter la campagne. Mais je voyais le prieuré s’abîmer peu à peu. Quand j’avais quinze ans, un architecte m’a dit : “un bâtiment dans cet état, il faut l’abattre”. Et moi, je me suis dit que ce truc-là, ça me ferait mal au cœur qu’il disparaisse. J’ai fait toute ma vie à Paris mais j’avais ce souvenir lointain, un peu idéalisé, de ce prieuré. Une partie de mon cœur est restée ici. »

Et moi, je me suis dit que ce truc-là, ça me ferait mal au cœur qu’il disparaisse.

JEAN-PIERRE LAGRANGE (propriétaire)

Un amour pour ce lieu qu’il a dû faire partager à l’amour de sa vie, sa femme Élizabeth. « Il m’a totalement convaincu, sourit Élizabeth Lagrange. À tel point, qu’aujourd’hui, je veux quitter définitivement la région parisienne pour m’installer à Huriel à l’année. Je me sens bien ici. »

Une belle histoire qui a été longue et difficile à écrire. « Il y a eu des moments de découragement. Tout cassé pour recommencer, c’est décourageant, avoue la propriétaire des lieux. Mais quand on est lancé, il faut continuer et puis, nous étions épaulés par la Fondation du Patrimoine et le Conseil départemental. Maintenant que tout est fini, on se sent soulagé et on veut en profiter. »

« L’endroit  était saccagé »

En effet, avant leur acquisition, le prieuré était dans un état inquiétant. « Quand on est arrivé ici, l’endroit était saccagé. C’était désastreux, résume Huguette Wincken, déléguée départementale de la Fondation du patrimoine. Avec un courage incroyable et une grande persévérance, ils ont réussi à faire quelque chose de formidable. » Cinq ans ont été nécessaires pour restaurer le prieuré sous le regard attentif de Paul Carvès, architecte des bâtiments de France. L’ensemble des entreprises qui sont intervenues sur le chantier sont bourbonnaises. « C’est un travail d’équipe avec les forces vives du département. Ce sont plus que des entreprises, ce sont des artisans avec un culte du savoir-faire, on se bat pour ça, poursuit Huguette Wincken. Là c’est un bel exemple de ce culte du savoir-faire, c’est une chance exceptionnelle pour Huriel. »

Une chance que la famille Lagrange veut partager avec les Huriélois. « C’est sûr qu’il faut partager ce patrimoine avec les habitants. Le prieuré leur appartient aussi. Beaucoup d’adultes d’ici venaient courir dans les jardins quand ils étaient enfants. Pourquoi ne pas ouvrir les extérieurs au public ? »

« Il est sauvé, ça me plaît infiniment »

Une chose est sûre, le rêve de Jean-Pierre Lagrange lui survivra. « Je suis tout à fait passionné par cet endroit, j’ai attrapé le virus, sourit François Lagrange, son fils. Quand j’étais petit, je passais mon temps à venir visiter de vieilles maisons dans la région mais ça ne se faisait pas. Parce que ce n’était pas à Huriel, tout simplement. »
Sous la charpente du XVIe s. de l’ancien prieuré, Jean-Pierre Lagrange conclut avec satisfaction. « De savoir que ce prieuré est sauvé, ça me plaît infiniment. C’est un des rêves que j’ai fait ! »

(Source : La montagne  31/10/2016 )

La Ferté-Hauterive – Prieuré de la Tour aux moines

Epoque :  XV°- Protection : ISMH (1986)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : prieuré de la Tour des Moines 03340 La Ferté-Hauterive
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Site internet :

La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Tour aux Moines (chateau.over-blog.net)
La Ferté-Hauterive - La Tour aux Moines (J.P. Luce)
La Tour aux Moines (chateau.over-blog.net)

Situation

La Ferté-Hauterive est située à 21 km au sud de Moulins

La Tour des Moines est située à la sortie ouest du bourg

Histoire

La Ferté indique par son nom une origine fortifiée ancienne. Cette terre fut donnée vers l’an 1000 par les seigneurs de Bourbon aux bénédictins de Souvigny. Elle fut dès lors appelée La Ferté aux Moines ou Ferté Moniale. En 1442, Dom Cholet, prieur de Souvigny, reçut du duc de Bourbon l’autorisation de construire un château fort en la paroisse de Bresnay, mais sans trace de celui-ci dans la localité, il est probable que le lieu de La Ferté fut préféré. On peut ainsi dater le donjon du milieu du XVe siècle. Les prieurs séjournèrent fréquemment à La Ferté jusqu’a la Révolution. Le couronnement du donjon a conservé dans son intégralité le dispositif défensif composé de hourds à pans de bois en surplomb. La route coupe actuellement les anciens bâtiments avec ce qui fut jadis les jardins et qu’entouraient des fossés. L’emplacement de ceux-ci est encore visible au pied du donjon qui comporte quatre niveaux plus un chemin de ronde sur mâchicoulis coiffé par un toit à pavillon. Des ouvertures ont été réalisées au XVIIIe ou au XIXe siècle, en même temps que furent construits deux corps de logis bas contre les côtés sud et est.

(Source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée “)

Saint-Léon – Prieuré Saint Ambroise

Epoque :  XI°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
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Site internet :

Saint-Léon - Prieuré Saint-Ambroise (st-leon.interco-abl.net)
Puy Saint-Ambroise (www.malone03allierbourbonnais.com)
Saint-Léon - Prieuré Saint-Ambroise - juillet 2020 (PMSL)
Saint-Léon - Prieuré Saint-Ambroise (PMSL)

Situation

Saint-Léon est situé à 35 km au sud-est de Moulins

Le prieuré Saint-Ambroise est situé à environ 1 km à l’est du bourg. On peut y accéder en voiture à partir de la D21 (route de Liernolles), par deux petites routes partant sur la gauche.

Histoire

A Saint-Léon dans l’Allier, le puy Saint-Ambroise est un haut lieu du tourisme. Fier de ses 436 mètres d’altitude. Le site les voyageurs de passage qui s’y arrêtent marquant une pause sur le chemin des vacances, une étape rafraîchissante au milieu de la forêt avec une vue sur le prieuré datant du XIe siècle…

Le petit prieuré bénédictin, dépendant de l’abbaye de Mozac, a été établi au sommet au XIe siècle et a existé jusqu’à la Révolution française. En 1791, la Révolution passa par ici et les moines furent assassinés… Pendant 800 ans, ils défichèrent la région, élevèrent du bétail, plantèrent des vignes, et accueillirent de nombreux pèlerins.

Vendu comme Bien national, il est devenu une ferme ; c’est encore aujourd’hui une propriété privée.

Du puy Saint-Ambroise, on jouit d’un vaste panorama allant du Morvan au nord à la chaîne des Puys au sud-ouest ; il s’étend sur sept départements (Allier, Nièvre, Saône-et-Loire, Loire, Rhône, Puy-de-Dôme et Cher). . Ah ça pour en avoir plein les mirettes, vous en aurez plein les mirettes car le puy est quand même un site paysagé depuis 1995.

La table d’orientation est joliment aménagée, les autorités ont fait construire un muret avec des bancs en bois d’où l’on peut admirer la poésie des paysages, se reposer, méditer ou bavarder…

Pour les plus sportifs, le puy est réputé pour ses chemins de randonnée, le sentier de grande randonnée 3 passe à proximité immédiate du sommet. Et les cyclotouristes ne sont pas oubliés, un panneau sur la D 21 indique qu’ils se trouvent à 21 kilomètres de Digoin…

En passant dans la région, pensez à cette halte panoramique chargée d’histoire…

Jaligny – Prieuré de Marseigne

Epoque :  XVIII°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
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Site internet :

Jaligny- Prieuré de Marseigne (randos-allier.com)
Jaligny- Prieuré de Marseigne (wikipedia-Mangouste35)

Situation

Jaligny est à 31 km au sud-est de Moulins et à 37.2 km au nord-est de Vichy;

Le prieuré de Marseigne est à 1.2 km à l’ouest

Histoire

Le nom ancien de Marseigne, Marsinha, pourrait dériver du latin Martis signa : enseigne de Mars.

Une voie romaine secondaire passait par Marseigne, reliant Decize à Roanne par la vallée de la Besbre. Venant de Dompierre, elle rejoignait ensuite Lapalisse. Son existence est avérée par les nombreux vestiges gallo-romains découverts à ses abords. Elle remplaçait un chemin proto-historique attesté par le champ d’urnes de Dompierre et le trésor de Marseigne, composé de bijoux d’or et d’un lingot de bronze, datant de l’âge du bronze trouvés en 1868 et 1869. Des restes de cette voie ont été identifiés à Decize, Marseigne et Dompierre.

Marseigne était une paroisse placée sous le patronage de saint Blaise. Dépendant du diocèse de Clermont, elle appartenait à l’élection de Moulins.

Un prieuré est déjà connu sur ce territoire en 1293 comme dépendance de l’abbaye des bénédictines de Notre-Dame de Nevers. Le monastère aurait été bâti sur l’emplacement d’un ancien camp romain. Les bâtiments furent détruits par un incendie au XVIIIe siècle. Il en subsiste un beau logis à double corps, « le Couvent ».

On mentionne également un prieuré, placé sous le vocable de Notre-Dame et rattaché à l’abbaye Saint-Martin de Nevers, monastère de chanoines réguliers de saint Augustin. Le prieur de Marseigne percevait en totalité la dîme de la paroisse ainsi que la dime de Paray, sur le territoire de Saligny, indivise avec le curé prieur de Saligny et le propriétaire de cette terre.

L’église paroissiale a été détruite à la Révolution française. Le lieu-dit « La Vieille Cure » est le seul témoignage géographique de l’existence de cette ancienne paroisse dont le presbytère était déjà « ruyné de long temps » en 1624.

En 1792, la commune de Marseigne, créée par la loi du , fut rattachée à celle de Jaligny. La paroisse Saint-Blaise le fut à la paroisse Saint-Hippolyte en 1797, au retour du curé de Jaligny, Guillaume-Joseph Foulhoux, déporté depuis 1791. Le dernier curé de Marseigne, Lacombe, a été remplacé en 1791 par le curé constitutionnel de Jaligny.

Source : wikipédia.fr)

Les environs

Jaligny- Le château à 1.2 km à l’est

Chatelperron – le Château à 5.4 km au nord-est

Chavroches – le Château à 3.8 km au sud

Colombier – Le Prieuré

Epoque :  XV°- Protection : ISMH (-1943)
Propriétaire :Madame Moyer
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : 4 Place de l’Église 03600 Colombier
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Colombier - Le Prieuré ( J.P. Luce)
Colombier - Le Prieuré (La Montagne© photos Cécile Champagnat)
Colombier - Le Prieuré (pop.culture.gouv.fr)

Situation

Colombier se situe à 20,4 km au sud-est de Montluçon.

Le prieuré est à côté de l’église dans le village.

Histoire

La Montagne 6 juin 2013 : Les extérieurs de l’édifice sont inscrits aux Monuments historiques depuis 1943.

Agnès Moyer a repris le site en 2000. Depuis, elle s’attache à restaurer le prieuré de l’église, doucement, sûrement, et avec le sourire.

Quand elle entre dans la cour, elle est « bien. Les gens me disent : “on sent une force ici” », rapporte-t-elle, avec le sourire.

Agnès Moyer est l’heureuse propriétaire du prieuré de l’église de Colombier. Ce jour-là, elle effectue des travaux, aidée d’un ami. « Mon bonheur, c’est de travailler dans cette maison. Les gens me demandent souvent quand je vais la finir. Ça ne m’intéresse pas ! Et j’ai tout dans la tête ; je n’ai pas besoin d’un architecte », raconte-t-elle à l’intérieur de l’édifice. Il n’est pas inscrit, mais tout a été fait dans les règles de l’art : matériaux de récupération, plafond français, vieilles dalles, terre cuite…

Depuis 1805Par contre, l’extérieur, lui, est inscrit aux Monuments historiques depuis 1943.

Le site « est dans ma famille depuis 1805. Après la Révolution, un de mes arrières arrières arrières-grand oncle était prêtre à Colombier. L’abbé Beynat a acheté le prieuré pour en faire un presbytère. Il a toujours été transmis par les femmes et il est arrivé à ma mère dans les années 30. À ce moment-là, ça a changé de branche. Quand j’étais toute jeune, je venais souvent là. L’abbé Astier a vécu cinquante ans. Il est mort en 1996. Nous l’avons repris en 2000. »

Ça, c’est pour l’histoire familiale, qui repose maintenant entièrement sur ses épaules. Loin d’être frêles.

Déléguée des Maisons Paysanne de France, Agnès Moyer a à c’ur de restaurer le site à l’ancienne. « Je suis très exigeante. Il n’y a pas un sac de ciment qui rentre ici ! »

ExtensionsD’avril à septembre, elle fait visiter les extérieurs. Mais même depuis la cour, on peut observer les différentes extensions de cette « grosse maison forte du 15 XV e siècle ». C’est le prieur Dom Arnaud Cochereau qui a fait construire les deux ailes, au XVII e siècle, « avec la grange et le porche », détaille-t-elle. Des douves, côté nord et est, rappellent que le lieu était entouré d’eau. Depuis, il a coulé sous le pont. Mais le lieu est toujours là.

Seher Turkmen (La Montagne 6 juin 2013)

Les environs

Beaune d’Allier – château de Sallebrune à 10 km à l’est

Néris les Bains – site antique à 11,4 km à l’est

Doyet – Donjon de La Souche à 11,1 km au nord