Saligny sur Roudon – Le château

Epoque :  XIV° – XV° – XVI° – XVII° – XIX° Protection :ISMH (2008)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Bartillat
Visite : oui
Dates et horaires : Accès libre le long des douves toute l’année. Visite guidée du 1er juillet au 31 août du lundi au samedi de 14h à 18h sur rendez-vous.
Adresse : Le Château 03470 Saligny sur Roudon
Téléphone : 04 70 42 21 32
Courriel :
Site internet :

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Saligny sur Roudon (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - Les fenêtres renaissances (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - Le porche (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - le portail (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - les douves (www.randos-allier.com)

Situation

Saligny sur Roudon est situé à 39 km à l’ouest de Moulins

Le château est situé à la sortie nord du bourg

Histoire

Le château comporte un donjon du XIVe siècle, un corps de logis du XVesiècle surmonté de lucarnes Renaissance, lui-même flanqué d’une tour et d’une tourelle d’escalier et d’adjonctions du début du XVIIe siècle. La façade sur cour résulte d’un élargissement du début du XVIIe siècle, en avant de la façade gothique, les baies sont encore visibles à l’intérieur. Le pavillon d’entrée conserve les passages des bras du pont levis, et est suivi à l’est par un logis du XVIIe. Au nord, prolongeant le corps de bâtiment principal, se situe le bâtiment des communs datant de 1604. L’ensemble des bâtiments dessine un fer à cheval autour de la cour intérieure. Les couronnements de la tour sud ouest et de la tourelle d’escalier sur cour ont été modifiés à l’époque moderne. A l’intérieur, présence d’une cheminée gothique et d’une cheminée Renaissance. Une fois franchi le pont qui enjambe les douves en eau, le regard se porte sur la partie la plus ancienne, la tour des Lourdins qui date des XIVe-XXe siècles. enêtres, lucarnes Renaissance ornent la façade donnant sur les douves. Saligny est un ancien fief qui paraît avoir appartenu à une famille éponyme, leur héritière épousa Hugues de Chastel, seigneur de Randan, que l’on voit en 1249 recueillir l’hommage lige d’Archambaud du Tremblay sur “une dîme et un cens” a la mesure de Dompierre, et leur petit-fils, Jean, prit le surnom de Lourdin. Les seigneurs de Saligny étaient également seigneurs de La Motte Saint Jean, en Bourgogne. En 1503, c’est l’écuyer Lourdin de Saligny, qui fait aveu à la duchesse de Bourbon de “son chastel le Salligny, mothe, fossé, maison, grange, coulombier, rentes, tailles et corvées.” Marc Lourdin de Coligny-Saligny, né en 1524, fut responsable d’une partie des travaux d’agrandissement de la forteresse médiévale. Son fils continua son action, en compagnie de sa femme, set#339;ur du maréchal de la Guiche. Le château demeura dans la famille jusqu’en 1756, date à laquelle il fut vendu à l’un des quatre frères Paris. Après diverses mutations, il entra en 1834 dans la famille Collas et appartient aujourd’hui aux d’Huriel de Bartillat.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Marcillat en Combraille – Le château du Ludaix

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : David et Stéphanie Holland
Visite : non
Adresse : Ludaix 03420 Marcillat en Combraille
Téléphone : 04 70 51 62 32
Courriel :
Site internet :

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Le Ludaix (marcillatcombraille.fr)
Le Ludaix (www.allier-hotels-restaurants.com)
Le Ludaix -Vue Aérienne (eBay)
Le Ludaix (www.hippostcard.com)

Situation

Marcillat en Combraille est situé à 23 km au sud de Montluçon

Le Ludaix est situé à 900 m au sud de Marcillat en C.

Histoire

Au bourg, Le Ludeix ou Ludès est un château moderne, à tours rondes à campanile et tours carrées à mâchicoulis, construit au début du XIXe siècle à l’emplacement d’une gentilhommière du XVe siècle, qui avait elle même remplacé une construction plus ancienne. En 1258, le seigneur du Ludeix est un Guillaume de Rochedragon de Biollet. En 1350, cette terre appartenait aux héritiers de Guillaume du Mont, dont un Jean de Laval, seigneur du Ludeix, qui était originaire du lieu dit Lavaud à Château sur Cher. Vers 1615, le château du Ludaix appartient à Antoine de Montagnac… Ce chateau du XVIIe siècle à conservé son donjon médiéval, il est situé dans un parc de quatre hectares.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

“Petite histoire”
En 1973, le comte de Durat installe dans son château du Ludaix Michel-Georges Micberth (1945-2013), pamphlétaire et homme politique qui dirige la Nouvelle Droite française. Celui-ci est arrêté le 15 août 1974 pour avoir détenu un chéquier volé au nom de l’ancien président de la république Georges Pompidou. C’est l’affaire dite des chèques Pompidou;

(source :” Wikipédia”)

Doiturier – église Saint-Nicolas et Sainte-Croix

Epoque :  XI° – XII°- Protection :ISMH (1935)
Propriétaire : Commune de Droiturier
Paroisse : Notre Dame de L’Alliance-6 rue de la Liberté-03120 Lapalisse |
Visite :
Dates et horaires : Ouvert toute l’année de 8h à 17h30
Adresse : Le Bourg 03120 Droiturier
Téléphone : 04 70 55 01 10 (Mairie) – 04 70 99 06 76 (Paroisse)
Courriel :
Site internet : paroisse Notre Dame de l’Alliance

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Eglise Saint-Nicolas et Sainte Croix (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Eglise Saint-Nicolas et Sainte Croix (www.fondation-patrimoine.org)
Eglise Saint-Nicolas et Sainte-Croix - Peinture en trompe l'œil (randonneersmb.canalblog.com)
Eglise Saint-Nicolas et Sainte-Croix (www.communes.com)

Situation

Droiturier est à 34 km au nord-est de Vichy

Histoire

Date de la fin du XIéme et du début du XIIéme siècle. C’était un prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye de Mozat. On le trouve mentionné dés 1165 dans une bulle du pape Alendre III et confirmé par une charte de Louis VII le jeune en 1169, réapprouvée par le roi Philippe Auguste en 1217. Ancienne paroisse du diocèse de Clermont.

Cet édifice, dans son gros oeuvre, est parvenu jusqu’à nos jours pratiquement intact, à l’exception du clocher roman établi, à l’origine, sur la croisée des transepts, et remplacé par un clocher-porche, au XIXéme siècle. La mairie occupe l’ancien monastère. Le ou les cloîtres ont disparus.

De style roman, l’église a été partiellement revoûtée au début de l’époque gothique. Elle comprend une nef de trois travées, couvertes d’ogives, et flanquée de bas-côtés en demi-berceau avec doubleaux plein cintre. Le transept, saillant, s’achève aux extrémités par des chapelles en abisidioles. La croisée est couverte d’ogives. L’abside centrale circulaire est flanquée, de part et d’autre, de deux chapelles rectangulaires inscrites dans le prolongement des bas-côtés. Le choeur et le transept sont couverts de berceaux plein cintre.

A noter, deux chapiteaux remarquables, à l’entrée: le “singe cordé” et “l’arbre de vie” et un décor néo-classique exceptionel, de peintures murales en trompe-l’oeil , dans la chapelle sud de la Saint Vierge.

(Source :”paroissenotredamedelalliance.paroisse.net”)

Les environs

Droiturier – Musée de la figurine à 3.2 km au nord-ouest

Lapalisse – Le château à 7.4 km à l’ouest

Montaiguët en Forez – Le château à 11 km au nord-est

Diou – Abbaye de Sept-Fons

Epoque : XVIII°  – Protection :
Fondation : 18 octobre 1132
Ordre : Cistercien – Trappiste
Visite :
non
Dates et horaires :A l’entrée du monastère se trouve la porterie avec un magasin qui vend les produits et ceux des autres monastères.
Le magasin est ouvert du lundi au samedi
de 8h30 à 9h05 ; 9h45 à 12h00 et de 14h50 à 17h50 (hiver: 14h40 – 17h20) et le dimanche de 8h30 à 10h00 ; 14h55 à 16h20 ; 17h10 – 18h
(hiver: 14h40 – 15h50 ; 16h40 – 17h50).
La porterie est fermée pendant les offices.
Adresse : Abbaye de Sept-Fons, 03290 Dompierre-sur-Besbre
Téléphone : 04 70 48 14 90
Courriel : communauté :  abbaye@septfons.com
hôtellerie : hotelier@septfons.com
Site internet :
Abbaye de Sept Fons

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Abbaye de Sept-Fons (www.ocso.org)
Plan de l'abbaye de Sept-Fons (www.abbayedeseptfons.com)
Abbaye de Sept-Fons - L'église (www.ocso.org)
Gravure ancienne de l'Abbaye de Sept-Fons (www.boutique-abbayedeseptfons.com)
Abbaye de Sept-Fons - Le cloitre (www.ocso.org)
Porche de l'Abbaye de Sept-Fons

Situation

Diou est à 35 km à l’est de Moulins

L’Abbaye de Sept-Fons est à3.5 km au nord-ouest de Diou

Histoire

Fondation

En 1132, l’abbaye de Fontenay envoie un groupe de moines, dirigé par les frères Richard et Guillaume de Montbard, afin de fonder une abbaye à Sept-Fons. Le lieu choisi est alors une lande marécageuse partiellement boisée, inhabitée car insalubre.

En 1164, le pape Alexandre III rédige une bulle dans laquelle figurent les noms de tous les seigneurs ayant fait donation pour l’abbaye. Parmi eux, on trouve Rodolphe de Thoury, chevalier, seigneur de Thoury-sur-Besbre, le baron de La Roche-Milay.

Jusqu’en 1656

Comme beaucoup d’abbayes, celle de Sept-Fons souffre durant le Moyen Âge des ravages de la guerre de Cent Ans ainsi que du passage des grandes compagnies. Les guerres de religion marquent également leur passage. À chaque fois, l’abbaye, pillée ou incendiée, se relève de ses ruines.

Réforme monastique

L’abbaye connaît une déprise considérable lorsque Eustache de Beaufort, âgé de vingt ans, en est nommé abbé commendataire en 1656. Peu intéressé à ses débuts par la vie monastique, il s’y convertit en 1663 et instaure une réforme monastique qui connaît un grand succès. Les vocations affluent de nouveau, le monastère comptant dès la mort d’Eustache, suivant les sources, cent trente moines ou cent moines et cinquante convers.

La Révolution

En 1791, les moines sont expulsés et l’abbaye est vendue comme bien national. Les moines choisissent de se joindre aux trappistes dont la réforme menée par Armand de Rancé est proche de celle menée chez eux par Eustache de Beaufort.

Le retour des trappistes

Après un long exode qui dure tout le temps de la Révolution et du premier Empire, sept moines trappistes s’installent en 1816 dans l’ancienne abbaye du Gard, en Picardie, qu’ils font revivre. En septembre 1845, après une trentaine d’années, la communauté est partiellement expropriée par la construction du chemin de fer entre Amiens et Boulogne. Les moines fuient ce lieu devenu trop bruyant, rachètent les ruines de Sept-Fons et la communauté s’y implante.

La nouvelle église abbatiale est consacrée le 15 septembre 1856.

Les fondations de l’abbaye

L’abbaye connaît une croissance rapide, au point de fonder des abbayes-filles au bout de quelques années. Le 24 avril 1862, une première fondation est tentée à Masbaraud-Mérignat, dans la Creuse, fondation dans laquelle quatorze moines sont envoyés ; mais cette expérience ne dure pas et les moines sont de retour à l’abbaye en 1862.

Le 23 juillet 1868, les trappistes s’implantent à Chambarand, dans l’Isère ; la guerre les oblige à rentrer à Mérignat, puis à Sept-Fons ; les travaux reprennent rapidement et l’abbatiale est consacrée le 22 octobre 1872 ; en septembre 1877, Chambarand est une abbaye à part entière. Elle doit néanmoins fermer en 1903 à cause des lois anticléricales ; durant près de trente ans, elle reste inoccupée, jusqu’à ce que les moniales, également trappistes, de Maubec, la reprennent en 1931.

En 1877, les trappistes sont appelés par le vicaire apostolique de Nouméa à Notre-Dame-des-Îles, en Nouvelle-Calédonie ; huit moines sont envoyés, avec la bénédiction du pape Pie IX, mais les conditions de vie précaires, la révolte kanake dirigée par Ataï et les difficultés de l’abbaye-mère à financer ce projet lointain contraignent au retour en 1890.

En 1880, les moines sont sollicités pour s’établir en Israël, à Latroun ; mais la fondation est difficile, car dans le même temps une première loi d’expulsion chasse les religieux le 6 novembre de leur abbaye mère. En 1887, le projet est repris et, le 31 octobre 1890, les trappistes arrivent en Israël.

Durant ce temps, en 1883, l’évêque de Pékin sollicite l’abbaye pour une fondation en Chine du Nord. C’est Yangjiaping, qui connaît rapidement un très important succès, au point que plusieurs moines sont envoyés renforcer l’abbaye japonaise du Phare, à Hokuto (Hokkaidō).

En 1895, l’abbé de Sept-Fons étant devenu le supérieur général de l’ordre trappiste, il milite fortement pour le rachat du site de Cîteaux ; celui-ci ayant fini par être accepté, l’argent est réuni entre 1895 et 1898 et un groupe part en octobre 1898 refonder l’abbaye-mère de tout l’ordre cistercien.

En 1890, les conditions n’étant pas réunies pour demeurer en Nouvelle-Calédonie, une autre fondation océanienne est proposée à Beagle Bay (en), dans le nord-ouest de l’Australie. Là encore, elle ne dure que dix ans, mais est transmise à une communauté de moines pallottins allemands, qui y demeurent malgré la guerre entre l’Australie alors anglaise et leur pays.

Le monastère aux XIXe et XXe siècles

De 1899 à 1934, Dom Jean-Baptiste Chautard, abbé de Sept-Fons, sauve Sept-Fons de la ruine grâce à son livre l’Âme de tout Apostolat et surtout grâce à la Germalyne, un des premiers produits diététiques de France. Il bataille également sur le plan juridique pour empêcher la fermeture des monastères trappistes, et parvient, en intercédant auprès de Georges Clemenceau, à éviter la fermeture de l’abbaye en 1903.

Cependant, la montée en puissance de l’anticléricalisme, en particulier d’Émile Combes incite les moines à trouver des solutions de repli éventuel. Un couvent est ainsi fondé au Brésil en 1903, aux abords de Tremembé : il prend le nom de Maristella. Les moines s’initient en ce lieu aux cultures du riz et du café ; cependant, le manque de vocations locales et le climat incitent les moines à rentrer en Europe entre 1927 et 1930, et à s’installer dans la maison d’Orval .

Le 8 juillet 1926, l’abbaye d’Orval (dans les Ardennes belges) alors en ruines, est rachetée par une mécène et confiée aux trappistes. La reconstruction est proposée à l’architecte Henry Vaes ; celui-ci s’inspire de l’architecture cistercienne originelle de l’abbaye de Fontenay pour recréer un monastère dans lequel les moines s’installent en mars 1927. Les travaux de la première aile sont réalisés en 1928 ; ceux de l’église abbatiale comment le 19 août 1929 pour s’achever en 1939. Entretemps, en 1935, Orval est devenue une abbaye autonome.

Vers 1930, l’abbaye de Sept-Fons compte environ cinquante frères convers. Le décret d’unification de 1962 supprime cette institution en mettant tous les moines sur un pied d’égalité. En décembre 1928 entre au monastère un ingénieur agronome suisse, Jean Kiefer (1907-1985), qui prend le nom religieux de père Jérôme. Enseignant la philosophie aux novices, il écrit de nombreux ouvrages de spiritualité, presque tous publiés après sa mort.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le monastère est occupé par les troupes allemandes, étant situé à l’extrême sud de la zone occupée. En 1968, une nouvelle expérience d’installation en Nouvelle-Calédonie est entreprise, et aboutit à la recréation de Notre-Dame-des-Îles. Le monastère ne dure toutefois que jusqu’en 2001.

Le monastère au XXIe siècle

Par décret en date du 17 mars 2008, la congrégation dénommée « abbaye Notre-Dame de Sept-Fons », dont le siège est fixé à Diou (Allier), est légalement reconnue.

En 2002, Sept-Fons fonde une abbaye-fille à Nový Dvůr (cs), en République tchèque.

En 2013, l’abbé de Sept-Fons compte 80 moines, et la fondation tchèque de Nový Dvůr trente.

(source :”Wikipédia”)

Saint-Pont – Le château

Epoque :  XVII°-XVIII°- Protection : ISMH (1990)
Propriétaire : Privé
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite libre des extérieurs. La promenade dans le parc conduit au château.
Du 01/07/2018 au 31/08/2018 de 9h à 12h et de 15h à 18h et pour les Journées du Patrimoine de 15h à 18h.
Ouvert toute l’année pour les groupes d’associations culturelles (après accord).
Adresse : 9 route de Broût-Vernet 03110 Saint-Pont
Téléphone : 04 70 90 52 62
Courriel :
Site internet :

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Château de Saint-Pont (Chateau-fort-Manoir-Chateau.eu)
Château de Saint-Pont (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Château de Saint-Pont (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Château de Saint-Pont (i.pinimg.com)

Situation

Saint-Pont est situé à 14 km au nord-ouest de Vichy

Le château de Saint-Pont est dans le bourg

Histoire

Un château aurait précédé l’actuelle demeure, mais on ne connait pas de description. Le château actuel peut être du XVIIe siècle; mentionné comme habité en 1676 par la famille de la Rouzière; après 1750, reconstruit ou modernisé par l’architecte Clément; vendu comme bien national en 1792, il figure sur le cadastre de 1839. En 1882, suite à un incendie, démolition d’un tiers environ de la longueur du château; en 1969, les façades les et toitures sont inscrites monuments historiques. En 1975, le château reste un charmant édifice à la façade simple et harmonieuse. A l’intérieur, la décoration soignée porte les marques évidentes du XVIIIe siècle: lambris moulurés, portes et huit cheminées sculptées dont une en bois peint. La visite du parc conduit au château aux toits à l’impériale et façades de briques rouges, construit sur les terrasses d’où l’on a une très belle vue sur la Limagne et la chaîne des puys. La cour du château est délimitée par deux pigeonniers carrés. Le parc comprend d’importants communs

Eléments protégés MH : les façades et les toitures du château, les deux pigeonniers, les éléments intérieurs; au rez-de-chaussée, escalier, vestibule avec son trumeau peint, grand salon avec ses boiseries, ses trois trumeaux peints et sa cheminée en marbre, petit salon avec sa cheminée Louis XV et son trumeau, salle à manger avec sa cheminée en bois et son buffet; au 1er étage les quatre cheminées: inscription par arrêté du 26 novembre 1990

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Moulins – Eglise Saint-Pierre

Epoque :  XV°-XVI°-XVII°- Protection : MH (1986)
Propriétaire : Commune de Moulins
Visite : Accès libre toute l’année (en dehors des offices)
Dates et horaires : 9h à 18h
Adresse : Église Saint-Pierre – Rue Delorme et rue de Lyon
03000 Moulins
Téléphone : 04 70 44 19 05
Courriel :
Site internet :

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Eglise Saint-Pierre (Wikipédia)
Eglise Saint-Pierre
Eglise Saint-Pierre - La Nef
Eglise Saint-Pierre - Mise au tombeau

Situation

Moulins : Église Saint-Pierre – Rue Delorme et rue de Lyon

Histoire

Les Carmes

Les Carmes, dont l’église conventuelle est devenue le chef de la paroisse Saint-Pierre.

Le couvent des Carmes, sur lequel M. Bouchard a publié une fort complète étude, remonte à l’année 1352 et a pour origine le pur don qu’avait fait en 1351 à des religieux de passage un pieux bourgeois de Moulins, nommé Jean Rousseau, dit Michiel. Ce don consistait en deux quartellées de terre, sises hors de la ville « jouxte le chemin par où l’on vait de Molins à Tholon, pour y esdifier un couvent de leur religion ». Les Carmes obtinrent sans peine du duc Pierre Ier de Bourbon la franchise absolue de ce terrain, et commencèrent de suite la construction de leur monastère, qu’ils purent mener rapidement, grâce aux libéralités de nombreux bienfaiteurs. Parmi ceux-ci, il faut surtout citer le duc lui-même et Goussaut de Thory, seigneur de Thoury et du Réray, beau-frère du fondateur, Michel Rousseau, et époux de Catherine de Baserne, de Champroux.

A peine terminé, le couvent des Carmes fut une première fois, en 1384, pillé par les bandes anglaises et bourguignonnes mais leurs ravages se réduisirent sans doute à peu de chose, puisqu’ils ne l’empêchèrent pas, en 1387, de servir à l’assemblée générale de l’Ordre du Mont-Carmel.

Bien autrement sérieux fut le pillage de 1411 cette année-là, le chef bourguignon, Amé de Viry, vint mettre le siège devant Moulins. Ne pouvant emporter la ville d’assaut, il se vengea sur ses alentours, et fit des Carmes un amas de décombres.

Les pauvres religieux durent, comme nous l’avons dit plus haut, se réfugier au Vieux Palais mais ils ne se découragèrent pas et, en 1416, leur monastère était de nouveau debout ; le principal donateur ayant contribué à cette prompte reconstruction fut encore un seigneur de Thoury, de la maison de Bressolles, et petit-fils sans doute de Goussaut de Thoury, dont la fille avait épousé Jacques de Breschard, seigneur de Bressolles.

Avec les riches Bénédictins de Souvigny, les Carmes étaient les seuls religieux du pays et par conséquent les seuls bénéficiaires des donations des âmes pieuses en outre, les ducs Charles Ier et Jean II les comblèrent de largesses et le roi Charles VIII, en traversant Moulins, leur fit encore un don considérable. Le monastère de Moulins devint donc bientôt un des plus riches de tout l’ordre mais, en 1562, il subit une fois encore les inconvénients de sa situation foraine. On avait bien, il est vrai, ébauché la deuxième enceinte et les Carmes avaient même touché du roi François Ier une indemnité pour le terrain qu’ils avaient cédé pour y commencer les travaux de défense mais ces travaux, encore insuffisants, ne servirent à rien.

Nous avons raconté plus haut le court siège de 1562. Les religieux Carmes furent presque les seuls à en souffrir encore n’eurent-ils pas la consolation d’être plaints par le peuple moulinois, qui vit au contraire avec un certain contentement la ruine du monastère riche et jalousé.

II fallait une troisième fois se remettre à l’œuvre et faire appel à la généreuse piété des Moulinois : cet appel fut encore entendu ; en outre, les religieux obtinrent d’Henri IV, en 1591, la maladrerie du Chambon-Coulombeau, et, dès 1600, leur couvent était remis dans l’état où il resta jusqu’en 1792. L’inventaire fait en 1790 indique, d’ailleurs, qu’au XVIIIe siècle tous les bâtiments claustraux, y compris l’église, avaient été fort mal entretenus. Nous ne décrirons pas en détail le monastère des Carmes, le seul des nombreux couvents de Moulins qui subsiste à peu près intact. Son église à une seule nef, bien que datée de l’époque de décadence du style gothique, offre cependant des fenêtres intéressantes ; le clocher vient d’être entièrement reconstruit, grâce au zèle de M. le curé Bideau, et, au cours des travaux nécessités par cette restauration, ont été retrouvés les débris d’un mausolée qui doit être celui de Goussaut de Thoury, brisé peut-être par Amé de Viry, mais plus vraisemblablement lors de la Révolution. Ces débris, intéressants encore, avaient été employés comme moellons dans une réparation de 1809.

Au-dessus de la petite entrée de Saint-Pierre, du côté Sud, est un bas-relief représentant l’Annonciation : c’est une exquise œuvre d’art, dont le passage suivant des comptes de la duchesse Anne nous donnent l’auteur, le prix et la date approximative. « Payé à Jehan de Chartres, ymageur, demourant audict Molins, III livres pour une Annonciation de Nostre-Dame, en pierre, pour le portail des Carmes dudict Molins, que ma dicte dame leur a donnée. »

Nous citerons encore, dans la basse travée de gauche, l’épitaphe apocryphe d’un bienfaiteur du couvent, Jean Gadet, conseiller-secrétaire et maître des comptes de Mgr le duc de Bourbon, mort en 1412. Enfin, nous ne pouvons quitter le couvent des Carmes sans rappeler le nom d’un de ses prieurs, le Père André, que M. Chazaud accuse formellement d’avoir fabriqué de fausses pièces pour une généalogie des Bourbons.

L’enclos des Carmes s’étendait sur tout le quadrilatère formé par l’ancienne rue Saint-Martin, la deuxième enceinte, l’hôpital Saint-Joseph et la rue Delorme. A la place devant les Carmes viennent se rejoindre les deux faubourgs de Refembre et des Garceaux.
(source :”Les fiefs du Bourbonnais” Auteur : Prévéraud de La Boutresse, Roger)

Ancienne église du couvent des Carmes

Ancienne église du couvent des Carmes, fondé en 1350 sur l’emplacement d’une chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié. Edifice formé d’une nef de cinq travées ouvrant sur des chapelles latérales, sauf la première qui forme narthex, d’un choeur et d’une abside polygonale.

A la fin du XVe siècle, l’abside fut dotée de travées latérales dans le prolongement des chapelles, et y furent adjointes au sud trois nefs de deux travées chacune. Au XVIe siècle, construction du clocher, séparé de la façade par une tourelle d’escalier à vis. Au XVIIe siècle, ajout à l’ouest du choeur d’une chapelle de quatre travées réparties en deux vaisseaux. Les cinq travées de la nef, ainsi que la travée droite du choeur, sont couvertes de voûtes d’ogives avec formerets et lierne longitudinale. La première travée de la nef présente une clôture du XVIIe siècle. Les trois pans de l’abside s’ouvrent par des arcs modifiés au XVIIe siècle lors de l’aménagement d’un décor de style classique comportant des couples de colonnes corinthiennes supportant un fronton brisé, sur des parties ajoutées lors d’une campagne de travaux à la fin du XVe siècle. Il s’agit d’un choeur des religieuses raccordé à l’édifice primitif. Cet édifice offre un exemple de l’architecture du début du XVIe siècle.

(Source : Ministère de la culture.)

Les environs

Moulins – Le Palais Ducal – Place du colonel Laussedat

Moulins – Le musée Anne de Beaujeu – Place du colonel Laussedat

Moulins – Le musée du costume – le CNCS – quartier de la Madeleine

Lusigny – Château d’Orvalet

Epoque :  XVI°- Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame de La Serre
Visite :
Adresse : château d’Orvalet 03230 Lusigny
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Orvalet (www.caue03.com)
Orvalet (eBay)

Situation

Lusigny est situé à 13 km à l’est de Moulins

Orvalet est situé à 3 km au sud de Lusigny

Histoire

Orvalet était un manoir de l’ancienne paroisse de Saint-Pourçain-Malchère dont subsistent deux tours rondes à lanternon, rappelant le tracé d’une ancienne enceinte. Le colombier, le pavillon et le corps de logis actuellement visibles sont cités dans un texte de 1619. De 1654 à 1682, la terre fut possession d’une famille Bourderel. Pierre, écuyer, était en 1654 conseiller du roi et son maître d’hôtel ordinaire. Puis succède Pierre du Buisson, fondateur en l’église de Saint Pourçain Malchère en 1688. A cette époque consiste ledit fief en un chasteau composé d’un grand pavillon et de deux tours situées dans une motte entourée de fossés. André du Boisson le vendit à Annet Mignot, procureur audit Présidial et à sa femme. C’est le trésorier de France à Moulins, Jean Jacques Pierre de Saincy, qui le possédait en 1731, il mourut à l’age de 90 ans. Son fils occupa la même charge et fut guillotiné le 31 décembre 1793 à Lyon. Sa fille resta cependant en possession du château. Le parc du château d’Orvallée est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables.

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée “)

Les environs

Chezy – le château des Louteaux à 7,5 km au nord

Lusigny – le château de Pomay à 5,8 km à l’est

Yzeure – Eglise Saint-Pierre à 12,4 à l’ouest

Autry-Issards – Eglise de la Sainte-Trinité

Epoque :  XII°- Protection : MH (1927)
Propriétaire : Commune d’Autry-Issards
Visite : oui
Dates et horaires : Ouverte toute l’année (de 8h00 à 20h00)
Téléphone :04 70 43 61 94
Courriel :
Site internet : église de la Sainte-Trinité 

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Autry-Issards - église de la Saint-Trinité (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - La tour du clocher (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - Les archivoltes (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - Les arcades (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - L'Autel (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - Le tableau primitif (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - La chapelle de la Saint Vierge (autrypourtous.e-monsite.com)

Situation

Autry-Issards est à 17 km à l’ouest de Moulins

Histoire

L’histoire de la construction de notre église au Moyen-Age est incertaine, car aucun document ne nous est parvenu qui viendrait en préciser les étapes. Seule l’étude de son architecture permet de les deviner, dans un contexte historique qui n’est pas inconnu.

Au Xème siècle, le territoire de notre commune appartenait à la viguerie de Bourbon, et relevait de l’archevêché de Bourges. Au cours du XIème siècle, ce territoire se sépara de la paroisse de Bourbon et prit le nom d’Autriacum, qui signifie habitation d’Autrius, propriétaire en ce lieu d’une villa importante. Il y avait sans doute à cette époque une église privée au sein de cette communauté humaine, autour de laquelle se forma un embryon de paroisse.

Progressivement dans ce XIème siècle, les églises privées disparurent pour être remises au diocèse. Après avoir reçu celle d’Autriacum, l’évêque de Bourges la confia aux moines du Montet qui fondèrent alors une nouvelle église sous le vocable de la Sainte-Trinité.

Cette fondation intervint à la fin du XIème siècle ou au tout début du XIIème. De cette première époque nous restent le cœur de l’église actuelle (restauré en 1868) et la chapelle sud dédiée à la Sainte-Vierge.

Dans la seconde moitié du XIIème siècle, l’église fut agrandie par la nef actuelle précédée de son portail, et la tour du clocher fut élevée.

Sa flèche en pierre date soit de cette époque soit du tout début du XIIIème siècle ; elle est la plus élevée de la région après celle d’Ygrande.

Notre paroisse se trouvait à l’extrémité du diocèse de Bourges, et aux confins des autres diocèses de Clermont et d’Autun. Cette position particulière fit bénéficier l’édifice d’influences artistiques multiples et certainement de grande qualité, car nombreux étaient au XIIème siècle les bâtisseurs et les sculpteurs sur les grands chantiers de construction ou d’agrandissement des églises voisines de Souvigny et de Saint-Menoux.

C’est ainsi que notre église est le témoignage d’un art roman bourguignon et d’un art roman auvergnat associés. Les sculpteurs bourguignons ont laissé leur trace sur les archivoltes du portail et ses pilastres cannelés, que l’on retrouve également sous les arcs doubleaux de la nef ; ils apparaissent également dans les chapiteaux à feuillages ou à animaux. Le second étage de la tour du clocher est également leur œuvre, avec ses élégantes arcaturesen plein cintre abritant des baies géminées et ses colonnettes d’angles. Leurs confrères auvergnats ont réalisé au premier étage de ce clocher les triples arcatures en mitre aveugles portées par des colonnettes, et nous ont laissé le magnifique linteau situé sur le tympan du portail.

Le sculpteur chargé d’orner ce tympan choisit de réaliser un linteau en bâtière (à 5 côtés), typiquement auvergnat. La mandorle aujourd’hui vide contenait certainement un Christ en relief. Elle est surmontée d’un petit dais en mitre, que l’on ne trouve qu’en quelques rares exemplaires sur les édifices romans français ; sous ce dais se trouve une inscription « penasreddo malis praemiadonobonis » que l’on peut traduire par « je rends aux méchants leurs châtiments, je donne aux bons leurs récompenses ».

La mandorle, ornée de perles, est soutenue par les deux archanges Michel et Raphaël, dont les noms sont gravés dans les limbes, au-dessus de leurs têtes. De chaque côté de la mandorle, trois arcades abritent ce qui semble être des lampes, rondes à la droite du Christ aujourd’hui disparu, et de forme irrégulière à sa gauche. Doit-on y voir le signe de la perfection et de la plénitude du côté droit (dextre) et celui du pêché du côté gauche (senestre) ? Chaque visiteur, au cours des siècles, a pu s’interroger et méditer sur le message de notre sculpteur. Au dessus des arcades figure un décor de damiers au côté de Saint Michel et d’écailles au côté de Saint Raphael, dans lequel apparaissent des clochers d’églises.

Au bas du linteau figure l’inscription « cuncta deus feci homo factuscunctarefeci » qui peut être traduite par « Dieu a fait toute choses, Dieu fait homme a restauré toute chose », traduisant la rédemption après le péché originel et par la venue du Christ. Cette phrase est suivie de la signature du sculpteur « natalis me fe » traduisible par « Noël m’a fait ». Il est extrêmement rare en Bourbonnais que les tympans soient signés, et c’est pour notre église une grande richesse que Noël ait déposé sa signature en bas à droite de son œuvre.

Le tympan du portail de l’église Saint-Julien de Meillers, situé à quelques kilomètres seulement et sculpté à la même époque, offre trop de similitudes avec celui de notre église pour qu’il soit permis de douter que Noël ou un sculpteur du même atelier ait réalisé cette seconde œuvre. Le Christ bénissant, demeuré intact dans la mandorle du tympan de l’église de Meillers, nous permet d’imaginer celui qui figurait sur le portail de l’église d’Autry.

Ce magnifique portail roman doit être imaginé peint, tel qu’il était au Moyen-Age.

Des traces de peinture du XIIIème siècle apparaissent encore dans les zones les moins exposées aux intempéries, entre les colonnes des archivoltes. Des traces plus vives dans la mandorle confortent l’hypothèse d’un Christ sculpté détruit et remplacé par une peinture plus tardive.

De la même façon, la nef était également entièrement décorée de peintures de couleurs brun-rouge, jaune et noire. Toutes ces peintures médiévales ont malheureusement entièrement disparu dans les travaux de rénovation de la nef réalisés à la fin XIXème siècle.

La nef nous offre cependant un décor d’une remarquable élégance, avec ses petites arcades jumelées et cintrées, unies par des colonnes à chapiteaux et surmontées d’une plus vaste arcature brisée permettant l’ouverture d’une baie. Elle est un beau témoin de la seconde moitié du XIIème siècle, où l’art roman commençait à utiliser l’arc brisé dans l’élévation des murs (arcs de décharge) et dans la construction des voûtes.

Au sud de l’édifice, sous forme d’une absidiole légèrement désaxée par rapport au cœur, se trouve la chapelle de la Sainte-Vierge bâtie par les moines du Montet à la fin du XIème siècle ou au tout début du XIIème.Elle fut de tout temps placée sous la protection des seigneurs d’Issards, les Murat puis les Dreuille, qui y possédaient leurs sépultures. Les deux vitraux qui éclairent aujourd’hui cette chapelle, offerts au XIXème siècle par la famille Dreuille en remplacement de ceux détruits par la tourmente révolutionnaire, rappellent cet attachement séculaire.

En vis-à-vis de la chapelle de la Vierge, de l’autre côté du cœur, se trouve la chapelle Saint-Joseph élevée en 1868 pour soutenir la voûte du cœur qui menaçait de s’effondrer. Elle remplaça un petit bâtiment qui servait jusqu’alors de sacristie. Sur le mur ouest de cette chapelle se trouve la plaque de fondation de messes de Jacques de Dreuille, qui avait tenu avant sa mort en 1730 à assurer des revenus à notre église en gravant dans la pierre les différentes messes que son père et lui-même avaient fondées contre des offrandes perpétuelles. Cette plaque se trouvait à l’origine au-dessus du banc d’Issards (situé à gauche dans le cœur, en regardant l’autel), sous lequel se trouve le caveau voûté de Jacques de Dreuille. Elle a été déplacée dans la chapelle Saint-Joseph en 1868 après l’ouverture des baies entre le cœur et cette chapelle. En face du banc d’Issards se trouve le banc du Plessis.

Une troisième et dernière chapelle sa cache dans notre petite église : il s’agit de la chapelle Saint-Jean, édifiée en 1617 par le curé Jean Reboux et à ses frais. L’Abbé Reboux est resté curé d’Autry pendant 29 ans, et la 18ème année de sa présence il souhaita construire cette chapelle en dévotion à son Saint Patron. Il choisit de l’implanter entre les deux contreforts extérieurs qui soutiennent la tour du clocher, et l’accès ne se faisait à l’origine que par une porte donnant dans le cimetière qui jouxtait l’église. Une inscription gravée dans le mur ouest de cette émouvante chapelle présente les circonstances de son édification ; elle est devenue sacristie en 1868 lors de la destruction de l’ancienne sacristie qui se trouvait à l’emplacement de la chapelle Saint-Joseph.

Enfin, la découverte de notre église ne peut exclure le tableau primitif de la fin du XVème siècle conservé dans le cœur. Cette scène de la lamentation, intervenant juste après la déposition de croix, présente autour du corps du Christ :la Vierge Marie, Saint-Jean Evangéliste et Sainte Marie-Madeleine. Deux groupes de donateurs encadrent la scène : sur la gauche du tableau pour le visiteur, les donateurs sont présentés par Saint Jean Baptiste et Sainte Catherine d’Alexandrie. Du côté droit, ils sont présentés par Saint Jérôme et Sainte Marthe.

Cette peinture de l’école flamande de la fin du XVème siècle est un tableau votif, comme certaines familles aimaient en offrir à leur église paroissiale.

Les circonstances précises dans lesquelles ce tableau est parvenu dans l’église tout comme le nom des donateurs et celui de l’artiste font, depuis plus d’un siècle, l’objet de questionnements et de propositions de la part des meilleurs spécialistes. C’est l’une des merveilles de ce tableau que de réunir autour de lui les chercheurs en histoire de l’art et les généalogistes.

L’autel : Il a la particularité de représenter Moïse avec des cornes.

(source :”autrypourtous.e-monsite.com”)

Les 3 mystères de la Pietà d’Autry-Issards : Olivier de Gaulmyn

Les environs

Autry-Issards – Le Prieuré Saint-Maurice à 1,2 km au sud-est

Souvigny – Eglise Prieurale à 5,2 km au sud-est

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 7,6 km au nord-ouest

Saint-Gérand de Vaux – Château des Guichardeaux

Epoque :  1870 – Protection : ISMH
Propriétaire : Monsieur et Madame Gaudin de Villaine
Visite : oui
Dates et horaires : Ouvert du 15 juin au 15 septembre les lundis, mercredis, vendredis et dimanches sur rendez-vous
Adresse : Les Guichardeaux-03340 Saint-Gérand de Vaux 
Téléphone : 04 70 43 07 90
Courriel : p.de-villaine@wanadoo.fr
Site internet :

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Les Guichardeaux (Office de tourisme Entr'Allier Besbre et Loire)
Les Guichardeaux (Allier Hotels Restaurants)
Carte postale des Guichardeaux (eBay)

Situation

Saint-Gérand de Vaux est situé à 23 km au sud de Moulins

Les Guichardeaux sont siutés à 3,5 km au nord-ouest de Saint Gérand de Vaux

Histoire

Château réalisé vers 1875 par l’architecte René Moreau. Edifice de style néogothique comprenant un corps de logis carré cantonné de tours rondes et un grand pavillon carré. Moreau utilise ses concepts architecturaux favoris : principe de l’asymétrie pondérée, emploi du mur pignon, utilisation du jeu des matériaux à des fins décoratives. Décors intérieurs également dus à Moreau (boiseries, cheminées, stucs, parquets en marqueterie, peintures au pochoir, vitraux). Edifice représentatif de la vie mi mondaine mi champêtre menée par certaines familles aisées avant la guerre de 1914. Parc aux allées rayonnantes…

(source : “www.allier-hotels-restaurants.com”)

Saint-Menoux – Château de Clusors

Epoque : XIV° – XV° – Protection : ISMH (2012)
Propriétaire : Monsieur et Madame Thieulin
Visite : non
Adresse : Château de Clusors-03210 Saint-Menoux
Téléphone : 04 70 43 94 69 – 06 70 79 27 75 – 06 30 42 48 01
Courriel :
henri.thieulin@orange.fr
Site internet : chateaudeclusors.com

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Clusors (www.booking.com)
Clusors (www.booking.com)
Clusors - escalier (www.booking.com)
Clusors - La grange (www.stays.io)
Clusors - détail de la grange (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Saint Menoux est situé à 15 km à l’ouest de Moulins

Clusors est situé à 1 km au nord du bourg

Histoire

Le château de Clusors est situé sur une ancienne motte face à Saint-Menoux et contre la forêt de Bagnolet. Fortifié entre le XIV et XV siècle pendant la guerre de Cent ans, à une période de pillage et de grande instabilité politique. Clusors représentait le pouvoir civil et l’abbaye de Saint-Menoux le pouvoir religieux. De cette époque, il reste quelques bâtiments très intéressants; une halle, une ancienne garnison ou grenier à blé, un pigeonnier, des tours..En 1569, Nicolas de Nicolay considère le château de Clusors comme un château fort. Différents propriétaires se succédèrent, tous influents auprès des Bourbons (Baron de Bressolles, Feydeau).D’après une lettre du 2 juin 1693, Madame de Montespan écrivait lors d’un de ses séjours à Bourbon, époque où elle avait rompu totalement avec le Roi Louis XIV, qu’elle aimait aller chez Pierre Feydeau, grand maitre des eaux et forêts, seigneur de Clusors, dont elle appréciait “la fraîcheur des bois”. Puis Clusors changera de mains de nombreuses fois, avant d’être acquit en 1844 par Louis Charles Dubost, notaire royal, dont la famille Thieulin est la descendante.

(source : “www.chateaudeclusors.com”)

Les environs

Saint-Menoux -Eglise à 1,3 km au sud

Agonges – Le château de L’Augère à 4,5 km au nord

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 9 km à l’ouest