Autry-Issards – Eglise de la Sainte-Trinité

Epoque :  XII°- Protection : MH (1927)
Propriétaire : Commune d’Autry-Issards
Visite : oui
Dates et horaires : Ouverte toute l’année (de 8h00 à 20h00)
Téléphone :04 70 43 61 94
Courriel :
Site internet : église de la Sainte-Trinité 

Autry-Issards - église de la Saint-Trinité (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - La tour du clocher (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - Les archivoltes (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - Les arcades (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - L'Autel (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - Le tableau primitif (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - La chapelle de la Saint Vierge (autrypourtous.e-monsite.com)

Situation

Autry-Issards est à 17 km à l’ouest de Moulins

Histoire

L’histoire de la construction de notre église au Moyen-Age est incertaine, car aucun document ne nous est parvenu qui viendrait en préciser les étapes. Seule l’étude de son architecture permet de les deviner, dans un contexte historique qui n’est pas inconnu.

Au Xème siècle, le territoire de notre commune appartenait à la viguerie de Bourbon, et relevait de l’archevêché de Bourges. Au cours du XIème siècle, ce territoire se sépara de la paroisse de Bourbon et prit le nom d’Autriacum, qui signifie habitation d’Autrius, propriétaire en ce lieu d’une villa importante. Il y avait sans doute à cette époque une église privée au sein de cette communauté humaine, autour de laquelle se forma un embryon de paroisse.

Progressivement dans ce XIème siècle, les églises privées disparurent pour être remises au diocèse. Après avoir reçu celle d’Autriacum, l’évêque de Bourges la confia aux moines du Montet qui fondèrent alors une nouvelle église sous le vocable de la Sainte-Trinité.

Cette fondation intervint à la fin du XIème siècle ou au tout début du XIIème. De cette première époque nous restent le cœur de l’église actuelle (restauré en 1868) et la chapelle sud dédiée à la Sainte-Vierge.

Dans la seconde moitié du XIIème siècle, l’église fut agrandie par la nef actuelle précédée de son portail, et la tour du clocher fut élevée.

Sa flèche en pierre date soit de cette époque soit du tout début du XIIIème siècle ; elle est la plus élevée de la région après celle d’Ygrande.

Notre paroisse se trouvait à l’extrémité du diocèse de Bourges, et aux confins des autres diocèses de Clermont et d’Autun. Cette position particulière fit bénéficier l’édifice d’influences artistiques multiples et certainement de grande qualité, car nombreux étaient au XIIème siècle les bâtisseurs et les sculpteurs sur les grands chantiers de construction ou d’agrandissement des églises voisines de Souvigny et de Saint-Menoux.

C’est ainsi que notre église est le témoignage d’un art roman bourguignon et d’un art roman auvergnat associés. Les sculpteurs bourguignons ont laissé leur trace sur les archivoltes du portail et ses pilastres cannelés, que l’on retrouve également sous les arcs doubleaux de la nef ; ils apparaissent également dans les chapiteaux à feuillages ou à animaux. Le second étage de la tour du clocher est également leur œuvre, avec ses élégantes arcaturesen plein cintre abritant des baies géminées et ses colonnettes d’angles. Leurs confrères auvergnats ont réalisé au premier étage de ce clocher les triples arcatures en mitre aveugles portées par des colonnettes, et nous ont laissé le magnifique linteau situé sur le tympan du portail.

Le sculpteur chargé d’orner ce tympan choisit de réaliser un linteau en bâtière (à 5 côtés), typiquement auvergnat. La mandorle aujourd’hui vide contenait certainement un Christ en relief. Elle est surmontée d’un petit dais en mitre, que l’on ne trouve qu’en quelques rares exemplaires sur les édifices romans français ; sous ce dais se trouve une inscription « penasreddo malis praemiadonobonis » que l’on peut traduire par « je rends aux méchants leurs châtiments, je donne aux bons leurs récompenses ».

La mandorle, ornée de perles, est soutenue par les deux archanges Michel et Raphaël, dont les noms sont gravés dans les limbes, au-dessus de leurs têtes. De chaque côté de la mandorle, trois arcades abritent ce qui semble être des lampes, rondes à la droite du Christ aujourd’hui disparu, et de forme irrégulière à sa gauche. Doit-on y voir le signe de la perfection et de la plénitude du côté droit (dextre) et celui du pêché du côté gauche (senestre) ? Chaque visiteur, au cours des siècles, a pu s’interroger et méditer sur le message de notre sculpteur. Au dessus des arcades figure un décor de damiers au côté de Saint Michel et d’écailles au côté de Saint Raphael, dans lequel apparaissent des clochers d’églises.

Au bas du linteau figure l’inscription « cuncta deus feci homo factuscunctarefeci » qui peut être traduite par « Dieu a fait toute choses, Dieu fait homme a restauré toute chose », traduisant la rédemption après le péché originel et par la venue du Christ. Cette phrase est suivie de la signature du sculpteur « natalis me fe » traduisible par « Noël m’a fait ». Il est extrêmement rare en Bourbonnais que les tympans soient signés, et c’est pour notre église une grande richesse que Noël ait déposé sa signature en bas à droite de son œuvre.

Le tympan du portail de l’église Saint-Julien de Meillers, situé à quelques kilomètres seulement et sculpté à la même époque, offre trop de similitudes avec celui de notre église pour qu’il soit permis de douter que Noël ou un sculpteur du même atelier ait réalisé cette seconde œuvre. Le Christ bénissant, demeuré intact dans la mandorle du tympan de l’église de Meillers, nous permet d’imaginer celui qui figurait sur le portail de l’église d’Autry.

Ce magnifique portail roman doit être imaginé peint, tel qu’il était au Moyen-Age.

Des traces de peinture du XIIIème siècle apparaissent encore dans les zones les moins exposées aux intempéries, entre les colonnes des archivoltes. Des traces plus vives dans la mandorle confortent l’hypothèse d’un Christ sculpté détruit et remplacé par une peinture plus tardive.

De la même façon, la nef était également entièrement décorée de peintures de couleurs brun-rouge, jaune et noire. Toutes ces peintures médiévales ont malheureusement entièrement disparu dans les travaux de rénovation de la nef réalisés à la fin XIXème siècle.

La nef nous offre cependant un décor d’une remarquable élégance, avec ses petites arcades jumelées et cintrées, unies par des colonnes à chapiteaux et surmontées d’une plus vaste arcature brisée permettant l’ouverture d’une baie. Elle est un beau témoin de la seconde moitié du XIIème siècle, où l’art roman commençait à utiliser l’arc brisé dans l’élévation des murs (arcs de décharge) et dans la construction des voûtes.

Au sud de l’édifice, sous forme d’une absidiole légèrement désaxée par rapport au cœur, se trouve la chapelle de la Sainte-Vierge bâtie par les moines du Montet à la fin du XIème siècle ou au tout début du XIIème.Elle fut de tout temps placée sous la protection des seigneurs d’Issards, les Murat puis les Dreuille, qui y possédaient leurs sépultures. Les deux vitraux qui éclairent aujourd’hui cette chapelle, offerts au XIXème siècle par la famille Dreuille en remplacement de ceux détruits par la tourmente révolutionnaire, rappellent cet attachement séculaire.

En vis-à-vis de la chapelle de la Vierge, de l’autre côté du cœur, se trouve la chapelle Saint-Joseph élevée en 1868 pour soutenir la voûte du cœur qui menaçait de s’effondrer. Elle remplaça un petit bâtiment qui servait jusqu’alors de sacristie. Sur le mur ouest de cette chapelle se trouve la plaque de fondation de messes de Jacques de Dreuille, qui avait tenu avant sa mort en 1730 à assurer des revenus à notre église en gravant dans la pierre les différentes messes que son père et lui-même avaient fondées contre des offrandes perpétuelles. Cette plaque se trouvait à l’origine au-dessus du banc d’Issards (situé à gauche dans le cœur, en regardant l’autel), sous lequel se trouve le caveau voûté de Jacques de Dreuille. Elle a été déplacée dans la chapelle Saint-Joseph en 1868 après l’ouverture des baies entre le cœur et cette chapelle. En face du banc d’Issards se trouve le banc du Plessis.

Une troisième et dernière chapelle sa cache dans notre petite église : il s’agit de la chapelle Saint-Jean, édifiée en 1617 par le curé Jean Reboux et à ses frais. L’Abbé Reboux est resté curé d’Autry pendant 29 ans, et la 18ème année de sa présence il souhaita construire cette chapelle en dévotion à son Saint Patron. Il choisit de l’implanter entre les deux contreforts extérieurs qui soutiennent la tour du clocher, et l’accès ne se faisait à l’origine que par une porte donnant dans le cimetière qui jouxtait l’église. Une inscription gravée dans le mur ouest de cette émouvante chapelle présente les circonstances de son édification ; elle est devenue sacristie en 1868 lors de la destruction de l’ancienne sacristie qui se trouvait à l’emplacement de la chapelle Saint-Joseph.

Enfin, la découverte de notre église ne peut exclure le tableau primitif de la fin du XVème siècle conservé dans le cœur. Cette scène de la lamentation, intervenant juste après la déposition de croix, présente autour du corps du Christ :la Vierge Marie, Saint-Jean Evangéliste et Sainte Marie-Madeleine. Deux groupes de donateurs encadrent la scène : sur la gauche du tableau pour le visiteur, les donateurs sont présentés par Saint Jean Baptiste et Sainte Catherine d’Alexandrie. Du côté droit, ils sont présentés par Saint Jérôme et Sainte Marthe.

Cette peinture de l’école flamande de la fin du XVème siècle est un tableau votif, comme certaines familles aimaient en offrir à leur église paroissiale.

Les circonstances précises dans lesquelles ce tableau est parvenu dans l’église tout comme le nom des donateurs et celui de l’artiste font, depuis plus d’un siècle, l’objet de questionnements et de propositions de la part des meilleurs spécialistes. C’est l’une des merveilles de ce tableau que de réunir autour de lui les chercheurs en histoire de l’art et les généalogistes.

L’autel : Il a la particularité de représenter Moïse avec des cornes.

(source :”autrypourtous.e-monsite.com”)

Les 3 mystères de la Pietà d’Autry-Issards : Olivier de Gaulmyn

Les environs

Autry-Issards – Le Prieuré Saint-Maurice à 1,2 km au sud-est

Souvigny – Eglise Prieurale à 5,2 km au sud-est

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 7,6 km au nord-ouest

Saint-Gérand de Vaux – Château des Guichardeaux

Epoque :  1870 – Protection : ISMH
Propriétaire : Monsieur et Madame Gaudin de Villaine
Visite : oui
Dates et horaires : Ouvert du 15 juin au 15 septembre les lundis, mercredis, vendredis et dimanches sur rendez-vous
Adresse : Les Guichardeaux-03340 Saint-Gérand de Vaux 
Téléphone : 04 70 43 07 90
Courriel : p.de-villaine@wanadoo.fr
Site internet :

Les Guichardeaux (Office de tourisme Entr'Allier Besbre et Loire)
Les Guichardeaux (Allier Hotels Restaurants)
Carte postale des Guichardeaux (eBay)

Situation

Saint-Gérand de Vaux est situé à 23 km au sud de Moulins

Les Guichardeaux sont siutés à 3,5 km au nord-ouest de Saint Gérand de Vaux

Histoire

Château réalisé vers 1875 par l’architecte René Moreau. Edifice de style néogothique comprenant un corps de logis carré cantonné de tours rondes et un grand pavillon carré. Moreau utilise ses concepts architecturaux favoris : principe de l’asymétrie pondérée, emploi du mur pignon, utilisation du jeu des matériaux à des fins décoratives. Décors intérieurs également dus à Moreau (boiseries, cheminées, stucs, parquets en marqueterie, peintures au pochoir, vitraux). Edifice représentatif de la vie mi mondaine mi champêtre menée par certaines familles aisées avant la guerre de 1914. Parc aux allées rayonnantes…

(source : “www.allier-hotels-restaurants.com”)

Saint-Menoux – Château de Clusors

Epoque : XIV° – XV° – Protection : ISMH (2012)
Propriétaire : Monsieur et Madame Thieulin
Visite : non
Adresse : Château de Clusors-03210 Saint-Menoux
Téléphone : 04 70 43 94 69 – 06 70 79 27 75 – 06 30 42 48 01
Courriel :
henri.thieulin@orange.fr
Site internet : chateaudeclusors.com

Clusors (www.booking.com)
Clusors (www.booking.com)
Clusors - escalier (www.booking.com)
Clusors - La grange (www.stays.io)
Clusors - détail de la grange (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Saint Menoux est situé à 15 km à l’ouest de Moulins

Clusors est situé à 1 km au nord du bourg

Histoire

Le château de Clusors est situé sur une ancienne motte face à Saint-Menoux et contre la forêt de Bagnolet. Fortifié entre le XIV et XV siècle pendant la guerre de Cent ans, à une période de pillage et de grande instabilité politique. Clusors représentait le pouvoir civil et l’abbaye de Saint-Menoux le pouvoir religieux. De cette époque, il reste quelques bâtiments très intéressants; une halle, une ancienne garnison ou grenier à blé, un pigeonnier, des tours..En 1569, Nicolas de Nicolay considère le château de Clusors comme un château fort. Différents propriétaires se succédèrent, tous influents auprès des Bourbons (Baron de Bressolles, Feydeau).D’après une lettre du 2 juin 1693, Madame de Montespan écrivait lors d’un de ses séjours à Bourbon, époque où elle avait rompu totalement avec le Roi Louis XIV, qu’elle aimait aller chez Pierre Feydeau, grand maitre des eaux et forêts, seigneur de Clusors, dont elle appréciait “la fraîcheur des bois”. Puis Clusors changera de mains de nombreuses fois, avant d’être acquit en 1844 par Louis Charles Dubost, notaire royal, dont la famille Thieulin est la descendante.

(source : “www.chateaudeclusors.com”)

Les environs

Saint-Menoux -Eglise à 1,3 km au sud

Agonges – Le château de L’Augère à 4,5 km au nord

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 9 km à l’ouest

Louchy-Montfand – Château de Montfand

Epoque :  XI° – XV° – XVIII°- Protection : ISMH (1975)
Propriétaire : Dominique Vitetta
Visite : non
Adresse : château de Montfand 03500 Louchy-Montfand
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Situation

Louchy-Montfand est situé à 32 km au sud de Moulins

Montfand est situé à 1 km au nord du bourg

Histoire

Edifié à l’époque romane, reconstruit partiellement au XV ème siècle, remanié aux XVII ème et XVIII ème siècles, le château rassemble les différents styles qui se sont succédés dans le Bourbonnais. Le château se dresse sur un lieu qui fut peut-être voué aux dieux celtiques, “fanu” signifiant lieu consacré. La tradition voulait qu’un escalier, descendant du puits, aujourd’hui disparu, à un ruisseau, ait été construit par les druides et que ce ruisseau ait été une divinité gauloise. L’entrée du château était défendue par 2 tours, les murailles étaient garnies de créneaux, mais l’aspect militaire de l’édifice a été effacé. Seuls les bâtiments d’habitation ont été conservés. 3 corps de bâtiments s’ordonnent autour d’une cour intérieure, l’ancien donjon est prolongé par une aile remaniée au XVIII ème siècle. Dans l’aile parallèle à celle ci se trouve la cuisine romane. Le donjon est accessible par une porte en plein cintre accostée de deux pilastres supportant un entablement formé de 2 corniches moulurées encadrant une frise nue, pouvant dater du XVI ème ou XVII ème siècle. Présence de caves datant du XIe siècle, restes du château primitif rasé à la suite d’événements inconnus et remplacé sans doute au XV ème siècle par le château actuel.

(source : “www.allier-hotels-restaurants.com”)

Montilly – Logères

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame de Dreuille
Visite : non
Adresse : château de Laugère 03000 Montilly
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Logères (www.randos-allier.com)
Logères ( www.flickr.com)

Situation

Montilly est situé à 10 km au nord-ouest de Moulins

Logères est situé à 1,5 km au nord-ouest de Montilly

Histoire

En 1301, Johans de Laugère, damoiseau, rendit aveu de “sa maison de laugère et les appartinences de cette mayson, estangs, molins, prés et toutes austres chouses”. La famille de Laugère paraît s’être installée ensuite à Agonges au château duquel elle donna son nom. Laugère à Montilly entra en possession d’une famille d’Aubigny, dont la dernière représentante avait épousé Simonin Guérillon qui prêta l’hommage en son nom en 1350 puis en 1367. Un avocat moulinois y habitait en 1666. A la Révolution, le seigneur de Laugère, Pierre Legros, également propriétaire de La Queune à Neuvy, fut guillotiné comme ses voisins le 31 décembre 1793 à Lyon. Laugère se présentait alors comme une maison de plaisance sur motte fortifiée et entourée de douves en eau. Le château actuel fut construit au XIXe siècle et agrémenté d’une chapelle néoromane, il est constitué d’un corps de logis à deux niveaux et niveau de comble, avec rez-de-chaussée surélevé. Deux tours rondes à tois niveaux flanquent les angles de la façade.

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée “)

Les environs

Bagneux – La forêt de Bagnolet à 3 km à l’ouest

Agonges -le château de L’Augère à 8,3 km à l’ouest

Villeneuve sur Allier- Le château du Riau à 10,8 km au nord

Nassigny – Le château

Epoque :  XIV° -XV°- XVI° Protection : ISMH (1979)
Propriétaire : société privée
Visite : non
Adresse : château de Nassigny 03190 Nassigny.
Téléphone : 04 70 06 71 15
Courriel :
Site internet :

Château de Nassigny (H.Rebours)
Château de Nassigny (H.Rebours)
Pigeonnier du château de Nassigny (H.Rebours)

Situation

Nassigny est à 18,8 km au nord de Montluçon

Le château est dans Nassigny

Histoire

Château construit vers la fin du XIVe siècle, dépendant de l’abbaye de saint-Denis avant d’être vendu à des particuliers en 1570. A cette époque un incendie, dû aux guerres de religion, détruit une partie du château qui fut alors réédifié dans le style de l’époque. L’édifice est un quadrilatère flanqué de deux tours polygonales. La façade comprend une tour d’escalier. Vers 1850, restaurations, en particulier intérieures. Ne subsiste du XVIe siècle que l’escalier à vis, le plafond du salon sud et sans doute la cheminée monumentale de style gothique, hormis le foyer. Le salon et le hall d’entrée sont tapissés d’une toile de jute peinte par l’un des propriétaires au XIXe siècle, et représentant des scènes bucoliques ou florales.

(source : “www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Reugny – Prieuré Notre Dame à 4,5 km au sud

Vallon en Sully – le château de Peufeilhoux à 9,5 km au nord

Hérisson – La Forteresse à 11 km à l’ouest

Beaune d’Allier – Château de Sallebrune

Epoque :  XIII°-XVII° Protection : ISMH (1992)
Propriétaire : Jean Paul & Claudette Pelletier
Visite : oui
Dates et horaires : Visite libre des extérieurs toute l’année. Ouvert du 2 avril au 1er novembre de 14h à 19h les week-ends et vacances scolaires. Sur rendez-vous toute l’année. Fermé les mardis
Adresse : Sallebrune 03390 Beaune d’allier
Téléphone : 04.70.64.50.84 – 04 70 64 50 80
Courriel : Claudette.pelletier@orange.fr
Site internet : chateau-de-sallebrune.com

Sallebrune (www.chambres-hotes.fr)
Sallebrune (vivreacossaye.blogspot.fr)
Sallebrune (vivreacossaye.blogspot.fr)
Sallebrune (www.chateau-de-sallebrune.com)

Situation

Beaune d’Allier est situé à 30 km au sud-est de Montluçon

Sallebrune est situé à 3 km au sud de Beaune d’Allier

Histoire

Le Château de Sallebrune se situe sur l’ancienne voie romaine qui reliait Chantelle a Néris en « traversant » l’étang de Rivalais, Les Bayets…

Le triangle: Sallebrune – la Croix de Sallebrune – Lériers, marquent le tour d’un petit plateau (ancien oppidum ?) à 520 m d’altitude, bien intégré dans un beau site dominant avec de vastes vues (vues du cote de l’Auvergne: la forêt des Colettes, le Puy de Dôme et le Puy de Sancy).

Comme verrou naturel de ce plateau: La Motte de Sallebrune est restée très bien conservée avec son fossé en eau de grand diamètre, aménagée sur un site primitif gallo-romain.

Sallebrune fut autrefois d’Auvergne, la frontière avec le Bourbonnais passant un peu plus au nord, au lieu-dit: Lorraine (commune de Beaune d’Allier).

A l’abandon de cette motte, fut construit 1er Château de Sallebrune, forteresse plus vaste en pierre, a 200 In de la motte délaissée. C’est un exemple d’occupation pérenne d’un lieu stratégique sur deux millénaires. Le Château de Sallebrune est une forteresse que Nicolay désigna « Chastel—Fort » en 1569.

Occupants du Chateau de sallebrune

– La Noble Famille de Beaucaire (branche ainée) y séjourna jusqu’en 1640.

– La Noble Famille de Bressolles jusqu’en 1688.

– Jean Debouis, étonnant personnage, marchand—fermier, qui sut parvenir au faite de la fortune. 11 fit reconstruire 1e corps d’habitation principale du chateau de 1688 a 1693 dans le style Louis XIII (jamais terminé) en conservant son Donjon: large et haute tour ronde avec encorbellement de mâchicoulis, et ultérieurement d’un haut toit pointu: architecture typique de la Renaissance en Bourbonnais (aujourd’hui a reconstruire comme il était encore en 1980).

– La Famille de Collason: de l’Empire jusqu’en 1903.

– La Famille Perrin, dont les nombreux malheurs a partir de 1913, entraine-rent peu a peu la ruine de la propriété.

– Les Propriétaires actuels, depuis 197 9, lancérent de grands travaux, hélas tous entachés de graves malfacons en cascade, qui les obligent a tout faire refaire, petit a petit, compte tenu des couts.

Le Veurdre – Château de La Baume

Epoque : XIV°-XIX° – Protection : ISMH (1991)
Propriétaire : Monsieur Martinat
Visite : oui
Dates et horaires :Visites de juin à septembre
Horaire d’accueil : de 10h à 12h et de 14h à 18h30 les week-ends et jours fériés.
Adresse : Château de la Baume, Rue du Pont des Héros 03320 Le Veurdre
Téléphone : 09 65 15 99 55 – 02 48 64 73 69 – 04 70 66 41 80
Courriel : mimartinat@wanadoo.fr
Site internet :

La Baume - façade coté parc (www.mes-ballades.com)
La Baume - La façade coté parc (leveurdre.e-monsite.com)
La Baume façade coté parc (leveurdre.e-monsite.com)
La Baume - les écuries (leveurdre.e-monsite.com)
La Baume - Le portail (leveurdre.e-monsite.com)

Situation

Le Veurdre est situé à 35 km au nord-ouest de Moulins.

La Baume est située à 600 m à la sortie sud-est du Veurdre.

Histoire

Le premier château avait été construit sur un à-pic et dominait le cours de l’Allier. Une tour en fut découverte en 1902 lors de la destruction d’une écurie: elle contenait dans sa maçonnerie un étrier du XIIe siècle. Il fut incendié au XIIIe siècle, et on édifia avec les matériaux de récupération un nouveau bâtiment dans l’emplacement de l’ancienne basse-cour, au bas du rocher. Le premier aveu connu fut rendu en 1301 par Perrin-Blanc. Le château resta dans cette famille Blanc jusque vers 1570. Un autre Perrin-Blanc, capitaine de Veurdre et de Château-sur-Allier combattit aux côtés de Jeanne d’Arc. En 1576, le château fut dévasté par l’armée calviniste de Condé, puis en 1589 la destruction fut achevée par Claude de la Châtre, gouverneur de Bourges et partisan de la ligue, le parti adverse. En 1601, La Baume appartenait à Charles Daubrun, écuyer, le reste de la terre et de la seigneurie fut vendu en 1618 pour 2 150 livres à Jacques d’Aubrun. En 1779 “les fief, château et basse-cour à 110 000 livres” quand il devint propriété de Marie Thérèse Alarose, qui épousa l’année suivante Jean Baptiste de La Quassière, vicomte de Chalus, capitaine au régiment d’infanterie d’Orléan. Les deux époux demeurèrent dans leur propriété de La Baume tout le temps de la Révolution sans être inquiétés. Leur fils, François Dorothée fit construire un four à chaux, rehausser le château et pour tenter de subvenir aux frais, tenta d’implanter une manufacture de sucre de betteraves dans la ferme attenante en 1839. L’affaire périclita la sucrerie fut fermée en 1845. Par jugement du tribunal civil de Moulins, la terre et château de la Baume furent mis en vente et adjugés au propriétaire d’un restaurant parisien, originaire de Hérisson, qui fit élever un jardin d’hiver et procéder à des améliorations de l’habitat.

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée”)

Couzon – Le château des Bordes

Epoque :  XIV°- Protection : ISMH (1929)
Propriétaire : Monsieur de Chavagnac
Visite : non
Adresse : château des Bordes 03160 Couzon
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Les Bordes ( www.allier-hotels-restaurants.com)
Les Bordes détail (www.allier-hotels-restaurants.com)
Les Bordes (© Gaurat Daniel )

Situation

Couzon est situé à 23 km au nord-ouest de Moulins.

Les Bordes sont situées à 1,5 km au nord du bourg

Histoire

Les Bordes est un donjon composé d’une tourelle polygonale sur une face et d’une tour carrée sur l’autre. Il date sans doute de la fin du XIVe siècle. Le premier propriétaire connu fut une femme, Marguerite, Dame des Bordes et de Tillay, à la fin du XIVe siècle. Le bâtisseur du château avait sans doute été l’un de ses proches ancêtres. En 1402, il était entre les mains de Pierre de Beaucaire et il resta dans cette famille jusqu’au début du XVIe siècle. La famille de Beaucaire a fourni de nombreux “amés et féaux” serviteurs à la famille ducale: en 1404, André de Beaucaire était l’époux de Bienvenue des Naulx ou des Noix, de Souvigny. C’est également à la cour de Souvigny, résidence favorite d’Anne Dauphine, qu’on retrouve un Bleynet de Beaucaire. En 1503 le “sire des Bordes” était l’un des quatre privilégiés à qui avait échu l’honneur de porter l’un des “quatre coingts du grand drap d’or” du catafalque de Pierre II. En 1721, le château des Bordes était aux mains de Charles Machoudeau, avocat au Parlement. A la Révolution, c’était le baron d’Aubigny (de la famille Farjonel d’Aubigny), ancien zouave pontifical, qui en était propriétaire. Le château de Bordes est un exemple caractéristique des petits châteaux du XVe siècle qui subsistent dans le Bourbonnais. Il est composé d’un donjon à quatre étages, auxquels on accède par un escalier à vis, situé au nord d’une tourelle octogonale. Des bâtiments sont situés à droite et à gauche du donjon et forment les ailes encadrant une cour. Deux tours sont situées à l’extrémité de ces ailes, celle de droite abrite une chapelle et celle de gauche, effondrée, un pigeonnier. A l’intérieur, les cheminées du XVe siècle ont été presque toutes revêtues au XVIIe siècle de boiseries peintes.

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée”)

Les environs

Aubigny – Le château du Reray à 6 km au nord-est

Agonges – Le château de l’Augère à  7 km au sud-est

Villeneuve sur Allier – Le chateau du Riau à 14 km à l’ouest

Cosne d’Allier – Le Petit Bois

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : Commune de Cosne d’Allier – gestion Viltaïs
Visite : non , c’est un hôtel
Adresse : Le Petit Bois – 03430 Cosne-d’Allier
Téléphone : 04 70 02 08 17
Courriel : chateaupetitbois@viltais.eu
Site internet  : chateau-du-petit-bois.fr

Le Petit Bois (www.allier-restaurants.com)
Le Petit Bois (www.grandsgites.com)
Le Petit Bois (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Le Petit Bois (www.chateau-du-petit-bois.fr)
Le Petit Bois (www.chateau-du-petit-bois.fr)

Situation

Cosne d’Allier est à 27 km au nord-est de Montluçon

Le château de Petit Bois est à 600m à l’ouest, dans Cosne d’Allier

Histoire

Le château actuel est construit à la place d’une motte castrale signalée dès le XIVe siècle. En 1350, Jean Brandon, seigneur de Gouttières, avoue tenir dans la châtellenie d’Hérisson le fief de Bosc lès Cosne, mention qui confirme l’existence d’un château primitif du Petit-Bois. Le domaine est également connu sur le nom de fief des Fossés. Le chantier aurait été initié par la famille Desboutins sous la Monarchie de Juillet mais terminé plus tard par le comte Chaptal de Chanteloup.
Le château de plan massé est élevé dans parc arboré, à la bordure des forêts de Tronçais et de Dreuille. Il est édifié en pierre ocre pour le rez-de-chaussée, les chaînages, et les baies. Les parties hautes ont des parements en briques d’un rose-orangé. Le toit en pavillon est réalisé en ardoises. Le logis en L est assez ramassé (quatre baies sur façades donnant sur le parc) et le vide L est assez étroit (à peine plus que la largeur d’une baie). Le bâtiment est flanqué au sud-est d’une haute tour octogonale couverte d’une flèche octogonale à lanternon. L’angle sud-ouest reçoit une tourelle en encorbellement si étroite qu’une seule personne peut y entrer. Le bâtiment est composé de quatre niveaux, dont deux aménagés dans la haute toiture. Le dernier niveau, étroit et faiblement éclairé n’abrite probablement qu’un grenier. Le rez-de-chaussée correspond aux créations locales du XVe siècle, avec toutefois les grandes croisées du XVIe siècle. L’entrée d’honneur est encadrée de colonnettes supportant un arc mouluré à feuillages et fleurons d’un néo-gothique tardif. Les décors des lucarnes affirment le choix décoratif tirant sur le gothique flamboyant. Sur la façade donnant sur la cour de l’aile la plus grande, le rez-de-chaussée est marqué par une série d’arcades en anses de paniers, tandis que l’étage est orné de colombages peints en rouge sang de bet#339;uf (comme les lucarnes et les menuiseries). Cette partie semble être inspirée des maisons médiévales avec boutique qui existent toujours non loin de là à Montluçon. Pour répondre aux pans de bois, la tour octogonale est ornée aux niveaux supérieurs, de croisillons en briques noires, qui se poursuivent jusqu’aux faux mâchicoulis.
En 1974, la famille Riant vend le château à la commune de Cosne-d’Allier qui y crée un centre de formation pour les agriculteurs. Depuis quelques années, le château du Petit Bois est géré par une association spécialisée dans la réinsertion et le logement des jeunes travailleurs, qui loue des chambres et une grande salle pour les séminaires.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Sauvagny – Chapelle Saint-Germain à 4,8 km au sud

Buxières les Mines – Chateau de la Condemine à 11 km à l’est

Hérisson – La Forteresse à 11 km au nord-ouest