Saint-Victor – Tizon

Epoque : XI° – Protection :
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Saint-Victor - Tizon (ruines vers 1905)

Actualités : Les ruines vont finir aux oubliettes

Saint-Victor - Tizon (La Montagne 29 août 2009)

Situation

Histoire

Les environs

Naves – Le château

Epoque :  XI° – XII° – XV°- Protection :
Propriétaire :
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Dates et horaires :
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Naves - Le château (www.allier-hotels-restaurants.com)
Naves - Le château (www.allier-hotels-restaurants.com)
Naves - Le château

Situation

Histoire

C’est à la fin du XIe ou au début du XIIe siècle que fut construire le château en dehors du contrôle de l’archevêque de Bourges à qui appartenait la paroisse. Il existe une famille de Naves dès le XIe siècle. Avant 1160, Hugues de Naves détenait ses terre et la forteresse de Naves en franc alleu. Dans sa politique d’expansion en direction de l’Auvergne, Archambaud V attaqua le seigneur de Naves pour le faire entrer dans sa vassalité, confisqua le château et les terres. L’archevêque de Bourges qui, lui aussi étendait sa domination dans la région, intervint en faveur d’Hugues de Naves et obligea le seigneur de Bourbon à faire amende honorable. En signe de reconnaissance, Hugues de Naves entra dans la vassalité de l’archevêque de Bourges. Remodelé au XIIIe siècle, le château prenait l’allure d’une forteresse à quatre tours circulaires et hautes courtines crénelées, fossés et pont-levis. Le château, aux ruines encore imposantes, a été transformé à la fin du XVe siècle par l’archevêque Jean Coeur, fils de l’argentier du roi Charles VII. Le château, dont quelques pièces ont été restaurées, était la propriété du Dr Reverzi au XXe siècle.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Chirat l’Eglise – Les Deux-Aigues

Epoque :  XI° – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
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Chirat l'église - Les Deux Aigues (J.P. Luce)
Chirat l'Eglise - Les Deux-Aigues (www.allier-hotels-restaurants.com)
Chirat l'Eglise - Les Deux-Aigues (www.allier-hotels-restaurants.com)
Chirat l'Eglise - Les Deux Aigues (J.P. Luce)

Situation

Histoire

Les environs

Veauce – Le château

Epoque :  XI° – XIII° – XIV° – XV° – XVII° – XIX°- Protection : MH (1985)
Propriétaire : Madame Elisabeth Mincer
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse : Château de Veauce 03450 Veauce
Téléphone : 04 70 90 99 25 (Mme  Florit – Galligramme)- 06 31 54 24 04 – 06 08 58 47 77
Courriel : chateauveauce@gmail.co /  calligramme.fd@orange.fr
Site internet : www.chateau-de-veauce.com

Veauce (taigong788 - Skyrock.com)
Veauce : Cour intérieure (www.france-voyage.com)
Veauce (www.chateau-de-veauce.com)
Veauce (www.lamontagne.fr)
Veauce (www.jaimemonpatrimoine.fr)
Veauce : tour de l'horloge et façade (www.france-voyage.com)
Veauce : porte en accolade avec armoiries (www.france-voyage.com)
La Porterie de Veauce (www.france-voyage.com)

Situation

Veauce est situé à 37 km à l’ouest de Vichy

Le château est situé à 300 m au sud-est du bourg

Histoire

A l’origine Veauce est un oppidum romain qui protège la voie Romaine entre Clermont et Bourges, puis au IX et X ieme siècles ce n’est qu’un édifice construit en Bois, et peu à peu consolidé par des remparts pour servir de refuge aux villageois mais aussi au Monastère de Veauce attenant, confié à un seigneur nommé par le Baron de Bourbon pour en entretenir la défense.
La seigneurie de Veauce a alors le droit de justice sur un territoire assez vaste Ebreuil, Vicq, Mercurol, Lalizolle, mais aussi sur l’ensemble de la forêt des Colettes.
Guillaume CADIER, seigneur de Saint Augustin, de la Brosse Cadier écuyer, chevalier, était en 1286, gentilhomme de Louis 1er, duc de Bourbon, comte de Clermont. GUILLAUME de CADIER sous le règne de Louis IX (futur Saint Louis) reçoit la seigneurie de VEAUCE d’Agnès de Bourbon (fille d’Archambault IX baron de Bourbon de 1242 à 1249), mariée à Jean de Bourgogne et mère de Béatrix femme de Robert de France l’un des fils de Saint Louis
Il lui rendit, en cette qualité, foi et hommages, le lundi après la fête Saint Georges de l’année 1307, pour sa seigneurie de la Brosse Cadier (la seigneurie de la BROSSE-CADIER est à l’époque un territoire considérable dont relevait les seigneuries d’YZEURE, de SAINT BONNET, d’AVERNES, TREVOL et GENNETINES qui protégeaient Moulins sur Allier).
– Il est dédommagé du fief de Veauce par Louis Ier par en 1317 en lui attribuant la seigneurie de BELLEPERCHE, (Louis de BOURBON échangeant ensuite ses droits sur le fief de VEAUCE contre un pressoir et des vignes à SAINT POURCAIN avec son cousin le roi PHILIPPE V (PHILIPPE le BEL).

– Philippe V, roi de France concède alors le fief de Veauce à son cousin Louis de Clermont – En 1327 Charles V érige la Baronnie de Bourbon en duché,

– C’est en 1400 que Louis II de Bourbon érige le fief de Veauce en baronnie au profit Robert Dauphin qui devient alors évêque de Chartres, La Baronnie est alors démembrée, toutefois des seigneurs environnants dénommés sieurs de Veauce nommés par Robert Dauphin, puis ses successeurs jouissent de droits sur les églises environnantes, prélèvent les dimes locales, exercent la justice haute, moyenne et basse, ainsi se constituent autour du fort et dans le fort lui-même des dépendances.
– N’oublions pas qu’a l’époque le cadastre, ou les actes de succession, n’existent pas et que seules les décisions du duc ou du roi prévalent. – En 1523, à la mort du Connétable de Bourbon, le fort de Veauce est rattaché directement à la couronne – En 1600 les fortifications de Veauce ne sont plus guère qu’une ruine – En 1664 les restes du fort de Veauce et les droits attachés sont confiés à Amade de Blich par Louis IV, Amade de Blich cherche à rétablir les droits de la Baronnie en vain, en 1688 un jugement est rendu le 4 octobre 1692 ordonnant à Mme de Blich de fournir les lettres patentes sans qu’elle puisse y donner suite. – – Ainsi la forteresse ainsi que ses droits sont alors saisies par la Sénéchaussée du Bourbonnais pour être restitué à Michel de Cadier seigneur de Saint Augustin avec les 6 domaines, la tuilerie, les moulins, les bois et les droits seigneuriaux attachés en contrepartie d’une soulte de 75000 F de l’époque et ainsi fait construire le tournebride du Château (Château des noix) peut être afin d’y séjourner quand il est à Veauce (le fort et ses bâtiments semblant inhabitables) – Ainsi Michel de Cadier rend hommage et foi le 20 mars 1701 au roi Louis XIV qui lui confère les droits héréditaires sur le titre, puis de nouveau il rend foi et hommage le 9 aout 1718 à Louis XV. – Et les armoiries des Cadier deviennent l’association de celles de Cadier à celle de la baronnie de Veauce (les fleurs de lys des bourbon)

– Francois Claude de Cadier succède à son père, nommé Maire de Moulins, il rend foi et hommage es qualité de Baron de Veauce le 6 juillet 1752 puis renouvelle cet hommage à Louis XVI le 11 octobre 1776

– Francois déclaré suspect en 1793 pendant la terreur meurt prisonnier a la Mal coiffé à Moulins le 27 avril 1794 ses biens (Hotel particuliers à Paris et Moulins, le Château de Saint Augustin, le fort de Veauce etc.) sont alors mis sous séquestres ou vendus.

– Son fils André Amable de Cadier rachète le Fort de Veauce en 1814 et meurt à Paris le 13 mars 1834. – Le Fort de Veauce est ainsi abandonné depuis fort longtemps en logement de fermiers, une grande partie de la forteresse a été déconstruite pour utiliser la pierre a la construction de logement et Bâtiments agricole à l’intérieur et à l’extérieur des fortifications.

– Les Bâtiments principaux sont à ciel ouvert et la végétation a repris sa place. – C’est ainsi que Charles Eugène de Cadier Baron de Veauce après ses études à Paris et à Londres résidant au Château de Montagu près de Marcoussis, découvre après son mariage avec sa première femme Isabelle Perceval d’Egemont (d’origine Irlandaise) les restes de la forteresse imbriqués dans le village de Veauce.

Ainsi à partir de 1841 il mandate : Pour le parc le Paysagiste le Comte de Lavenne de Choulot.
Pour le fort et le bâti Hippolyte Durant architecte (contemporain et éternel rival de Violet le Duc), architecte entre autre de la basilique de Lourdes, du théâtre de Moulins et du château de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas.

L’objectif étant de montrer la continuité de la vie autour de la forteresse et de l’Architecture au travers les siècles contrairement à de nombreux château de la même époque où les parties féodales on servit à construire les nouveaux bâtiments, ou simplement ou un château a été réimplanté dans le parc.

Tout d’abord Hippolyte Durant fait un travail d’archéologue en cherchant à comprendre l’architecture Médiévale, cherchant à comprendre l’organisation de la place forte, en démembrant peu à peu les bâtiments annexés au cours des siècles, récupérant les pierres manquantes à la partie féodale, restaurant la trajectoire historique de la forteresse. Il n’a rien enlevé au fort restaurant l’image du passé guerrier de la place forte, constituant ainsi 3 versants à ce nouvel édifice, le versant féodal, le versant médiéval et enfin un versant ludique répondant aux critères de modernité : réceptions, galeries communicantes, jardins et communion avec la nature tel que vivent les intellectuels au 19ème siècle Il a souhaité redonner au fort ses moments d’apogée avec la reconstruction des tours donjons, manèges, chemins de rondes, perfection technique de la fin du XIII ieme, vision unitaire avec créneaux et meurtrières.

Les trois versants de cet assemblage servent à la fonction, aucun superflu en dehors des vitraux de la galerie car au XIX on redécouvre le vitrail et on en profite pour montrer ses quartiers de noblesses.

Tous les ornements sont utiles tel que le dauphin de la source, les gargouilles accessoires indispensables pour la défense des intempéries placés dans l’économie de l’architecture raisonné. Veauce compose un langage contemporain à partie d’un langage historique par la forme de son architecture unique d’où l’on contemple 1000 ans d’histoire architecturale, mais aussi du duché du Bourbonnais.
En 1973, le baron Eugène de Cadier vend le château à Ephraïm Tagori de la Tour, un curieux personnage, ingénieur en armement et officier de l’armée britannique, né à Jérusalem, vétéran de la bataille de Stalingrad et de la guerre des Six jours. L’engouement pour les phénomènes de châteaux hantés durant les années 1980 amena de nombreux curieux, dont Tagori tira profit en faisant sortir de l’ombre le fantôme de Lucie qu’il prétend voir tous les soirs, sur les 12 coups de minuit, se promener sur les courtines….

D’après la légende Lucie, une belle et jeune domestique d’à peine 18 ans (issue d’une famille noble désargentée) fut courtisée par le baron de l’époque, Guy de Daillon (vers 1560), qui était déjà marié à Jacqueline de La Fayette. Alors que ce dernier était parti guerroyer, la baronne, jalouse, en profita pour jeter Lucie dans la prison de la tour dite « mal coiffée », située au saillant sud-est de la forteresse. La jeune fille y mourut de faim, de froid et de peur. Depuis, elle reviendrait certaines nuits errer sur le chemin de ronde.

Durant la nuit du 4 août 1984, une équipe de France Inter dirigée par le journaliste Jean-Yves Casgha, spécialiste des reportages sur le paranormal, y consacra entièrement son émission « Boulevard de l’étrange ». Accompagnée du médium Raymond Réant et de sa petite-fille Aurore (alors âgée d’une dizaine d’années), l’équipe aurait été témoin de l’apparition du fantôme de Lucie (ou de la dame blanche) dans les hauteurs du château et aurait même conservé des traces tangibles de sa rencontre avec Lucie : une photographie et des enregistrements sonores (qui n’ont pu trouver à ce jour d’explication scientifique).

A la mort d’Ephraim Tagori en 1998, le château se dégrade rapidement et est finalement acheté en 2002 par une citoyenne britannique, Elisabeth Mincer. En 2015 naît le Fonds de dotation Calligramme / Elisabeth Mincer, qui est le nouveau propriétaire du château ; sans but lucratif, il a pour objectifs de sauvegarder le château et d’en faire un centre de tourisme culturel et de la nature « accessible à tous ».

Architecture

Ce château fort des XIe et XIIIe siècles, centré sur une cour intérieure, a été plusieurs fois modifié. Il comporte un chemin de ronde couvert reliant les tours. Les trois tours datent des XIIIe et XIVe siècles. Au XVe siècle un logis en bordure de ravin est construit à l’emplacement d’une partie des fortifications. Ses fenêtres sont à croisées de pierre et il comporte une tourelle d’escalier. Le tournebride nommé aussi le manoir des noix date de la même époque et constitue un château miniature. Au XVIIe ou XVIIIe siècle, une terrasse hors des fortifications vient prolonger le château et au XIXe siècle un corps de logis avec porterie remplace un autre bâtiment.

(Source :”Wikipédia” et Charles de Veauce)

Les environs

Saint Bonnet de Rochefort – Château de Rochefort à 7 km à l’ouest
Ebreuil – Abbaye Saint-Leger à 7 km au sud
Charroux – Le village à 9 km à l’ouest

Louchy-Montfand – Château de Montfand

Epoque :  XI° – XV° – XVIII°- Protection : ISMH (1975)
Propriétaire : Dominique Vitetta
Visite : non
Adresse : château de Montfand 03500 Louchy-Montfand
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Situation

Louchy-Montfand est situé à 32 km au sud de Moulins

Montfand est situé à 1 km au nord du bourg

Histoire

Edifié à l’époque romane, reconstruit partiellement au XV ème siècle, remanié aux XVII ème et XVIII ème siècles, le château rassemble les différents styles qui se sont succédés dans le Bourbonnais. Le château se dresse sur un lieu qui fut peut-être voué aux dieux celtiques, “fanu” signifiant lieu consacré. La tradition voulait qu’un escalier, descendant du puits, aujourd’hui disparu, à un ruisseau, ait été construit par les druides et que ce ruisseau ait été une divinité gauloise. L’entrée du château était défendue par 2 tours, les murailles étaient garnies de créneaux, mais l’aspect militaire de l’édifice a été effacé. Seuls les bâtiments d’habitation ont été conservés. 3 corps de bâtiments s’ordonnent autour d’une cour intérieure, l’ancien donjon est prolongé par une aile remaniée au XVIII ème siècle. Dans l’aile parallèle à celle ci se trouve la cuisine romane. Le donjon est accessible par une porte en plein cintre accostée de deux pilastres supportant un entablement formé de 2 corniches moulurées encadrant une frise nue, pouvant dater du XVI ème ou XVII ème siècle. Présence de caves datant du XIe siècle, restes du château primitif rasé à la suite d’événements inconnus et remplacé sans doute au XV ème siècle par le château actuel.

(source : “www.allier-hotels-restaurants.com”)