Monteignet sur l’Andelot – Château de Fonforte

Epoque :  XVII°- Protection : ISMH (1993)
Propriétaire : Privé
Visite : oui
Dates et horaires : Du 01/07/2018 au 30/09/2018 de 9h à 11h et de 15h à 18h. Les mercredis, samedis, dimanches et le reste de l’année sur rendez-vous.
Adresse : Semautre 03800 Monteignet-sur-l’Andelot
Téléphone : 04 70 90 50 51
Courriel :
Site internet :

Situation

Monteignet sur l’Andelot est situé à 16 km à l’ouest de Vichy
Fonforte –Semautre est situé à 2 km au sud du bourg

Histoire

Au milieu d’un parc agréable, le château de Fontorte déploie sa construction dans le pur style Louis XIII. Le bâtiment à deux niveaux et niveau de comble est constitué d’un corps central flanqué de deux pavillons en saillie sur la façade prinpale. L’escalier d’accès monte à une vaste terrasse, bordée de balustres, qui s’étend entre les 2 pavillons sur toute la longueur de la façade. Le toit est ornementé de lucarnes à frontons de pierre. Les murs, construits de briques appareillées et de pierre de Volvic, avec assises de pierre blanche, ont été recouverts d’un enduit de mortier. Fontorte fut construit sous Louis XIII, par le maréchal, marquis d’Effiat, et devint la propriété de son fils, le marquis de Cinq-Mars. Après l’exécution de ce dernier, en 1642, la terre de Fontorte, confisquée, fut vendue à la famille Ferrand qui en est restée propriétaire jusqu’en 1883

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Montluçon – Château de La Louvière

Epoque : XX° – Protection : ISMH (1994)
Propriétaire : Ville de Montluçon
Visite  :Intérieur accessible uniquement en visite guidée
Dates et horaires : pour les visites : 04 70 05 66 80 ou 04 70 05 11 44 (office de tourisme)
Adresse : 30, Avenue du Cimetière de l’Est 03100  Montluçon
Téléphone : 04 70 05 13 56 ou 04 70 05 11 44 (office de tourisme)
Courriel : contact@valleecoeurdefrance.fr
Site internet : www.valleecoeurdefrance.fr

Situation

Le château de La Louvière se situe à 1,5 km à l’ouest du centre ville de Montluçon.

Histoire

Inspiré du petit Trianon de Versailles, ce château, de style néo-classique construit sous la Révolution pour Mareilhac, maire de Bordeaux par Mr François Toubat, industriel montluçonnais du début du siècle, est entouré d’un parc, compromis réussi entre les jardins à la française et à l’anglaise. A l’intérieur, l’on peut admirer sculptures, tapisseries, meubles et objets d’art des XVIIème et XVIIIème siècles…
Le château deviendra un musée que la famille Troubat offrit à la ville en 1976. La décoration intérieure est baroque. On y trouve entre autres la copie du bureau à rouleau de Louis XIV et la collection de peintures présente des pièces de maîtres de l’âge classique, des tapisseries d’Aubusson, mais aussi des copies d’après Courbet, Boucher et d’autres encore. En 2003, le château fut rénové : mise aux normes et embellissement, sécurité incendie, désamiantage, électricité et chauffage. Dans le parc, une orangerie accueille toute l’année des expositions d’arts plastiques, qui abrite de nombreuses essences : tilleul, kiwi, chamaecyparis, eleagnus… Des sculptures et des volières ornent le site.
On accède au château qui domine un immense domaine viticole existant depuis le XVème siècle, par un remarquable portail de fer forgé.

Architecture 

Il s’agit d’un édifice néo-classique en brique et pierre, à deux niveaux, avec porche central en saillie couronné d’un fronton triangulaire; le rez-de-chaussée est percé de baies cintrées et l’étage rythmé de pilastres ioniques ; une balustrade couronne la corniche. Troubat récupéra des éléments de décor lors des démolitions d’hôtels particuliers, acheta des tableaux (la collection de peintures présente des pièces de maîtres de l’âge classique mais aussi des copies d’après Courbet, Fantin-Latour, Boucher ou Jordaens), fit copier des sculptures et créant ainsi un musée qu’il offre à la collectivité. La décoration intérieure plonge le visiteur dans un vertige baroque. Dans le grand salon, se trouve notamment la copie du bureau à rouleau de Louis XIV, dont l’original se trouve à Versailles…

(source:”www.auvergne-centrefrance.com”)

Les environs

Montluçon – Le château des Ducs à 1,2 km à l’ouest

Montluçon – Eglise Notre Dame à 2 km à l’ouest

Montluçon – Musée de la musique MUPOP à 1 km à l’ouest

Trevol – Château d’Avrilly

Epoque :  XV°-XVII°-XIX°- Protection : MH (1999)
Propriétaire : Famille de Chabannes
Visite : Oui
Dates et horaires : Visites du 1er juillet au 31 août tous les jours sauf le lundi. visites guidées de 14h à 17h.
Visites libres et payantes possibles de 11h à 14h sur demande uniquement.
Adresse : Château d’Avrilly  03460 Trevol
Pour contacter l’Association des Amis d’Avrilly
courriel : secretariat@chateauavrilly.com
Téléphone : 06 77 50 43 63 ou 04 70 42 61 13
Courriel : gite@chateauavrilly.com
Site internet : chateauavrilly.com

Site internet : Famille de Chabannes

Actualités : Le château d'Avrilly doté de 68 000 € par la mission Bern (La Montagne _ janvier 2021

Trévol-Avrilly (La Montagne 8 janvier 2021)

Actualités : Majestueux château d'Avrilly (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Trevol - Avrilly (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Trevol se situe à 10 km au nord de Moulins

Le château d’Avrilly se situe à 2,2 km au nord-ouest de Trevol

Histoire

Le XVème siècle
Guillot Constant, trésorier général du Bourbonnais reçoit en 1436 du Duc de Bourbon Charles 1er l’autorisation « d’édifier un château, maison forte et basse-cour entourée de fossés ». Par le mariage de sa fille Anne, Avrilly passe à Jean Cordier, conseiller et avocat fiscal du Duc de Bourbon Pierre II, époux d’Anne de France, fille de Louis XI.
La façade Est date de cette époque, fortifiée à chaque angle par une échauguette, au milieu par un donjon coiffé d’un comble assez élevé et garni de machicoulis à linteaux, reposant sur trois assises en quart de rond. Chacun des linteaux est orné de l’arc en accolade, caractéristique du XVème.
La tour Nord, également du XVème, possède deux contreforts entre lesquels se logeait un pont-levis. Chaque contrefort est surmonté d’un clocheton et d’une niche destinée à recevoir une statue. Au-dessous, un écusson laisse deviner des vestiges d’armoiries. Le rez de chaussée de cette tour est voûté d’ogives : on accédait jadis aux étages supérieurs par un escalier à vis. La façade Ouest, démolie au XIXème siècle, était semblable à celle de l’Est et comportait une cour intérieure.

Le XVIIème siècle
En 1629, à la suite de difficultés financières chroniques pour ses propriétaires successifs (Popillon, Filhol) et d’une mise en vente forcée, Avrilly est adjugé à François Garnier, Président-Trésorier de France à Moulins, et conseiller du roi Louis XIII (son fils Jean fut maire de Moulins de 1676 à 1682).
Très riche, il entreprend d’importants travaux à Avrilly où il obtient d’Anne d’Autriche le droit de faire tenir justice.
Il construit à cette époque le porche sur lequel se voient ses armoiries et son chiffre, ainsi que les deux pavillons.

Le XIXème siècle
Saisi en 1688, Avrilly n’est adjugé qu’en 1707 à Claude du Ligondès, capitaine des vaisseaux du roi, puis est vendu au vicomte de Bar avant de passer en 1784 à Antoine de Pontgibaud, en 1800 à Pierre Allier, puis en 1803 au comte Etienne des Roys, membre du Conseil d’Etat en même temps que Camille de Tournon, et maire de Moulins de 1805 à 1816.
Son fils épouse la fille du général Hoche et reçoit en 1845 à Avrilly son ami Adolphe Thiers; il devient pair de France sous Louis-Philippe.
En 1873, Avrilly est vendu au Comte de Tournon, le fils de Camille de Tournon, préfet de Rome sous Napoléon, et père de la Comtesse Jean de Chabannes. Depuis cette date, Avrilly est resté dans la famille et il appartient toujours aujourd’hui à la famille de Chabannes la Palice, actuels descendants.
Des travaux considérables sont entrepris au XIXème et au XXème : en 50 ans, le château est doublé en profondeur :
•La zone marécageuse sur laquelle il est situé est transformée en une succession de sept bassins et étangs sur quatre niveaux différents
•La route de Trévol est détournée pour permettre la réalisation de son parc de 100 hectares, clos de 5 kilomètres de murs et 3 kilomètres de grille
•Un belvédère de 23 mètre de haut, des pavillons aux deux entrées et d’immenses communs sont construits successivement.

(source :”www.chateauavrilly.com”)

Neuvy – Les Vieux Melays

Epoque :  XVII°- Protection : ISMH (1985)
Propriétaire : Privé
Visite : oui
Dates et horaires : 1 juillet au 15 septembre.
Horaire d’accueil : de 13 h à 19 h. Visite à 16h et 17h.
Fermeture hebdomadaire : Samedi Dimanche
Adresse : Les Vieux Melays 03000 Neuvy
Téléphone : 06 78 86 18 00
Courriel : contact@lesvieuxmelays.com
Site internet : lesvieuxmelays.com

Actualités : Défense du patrimoine et animation culturelle : Les Vieux Melays à Neuvy (Semaine de l'Allier du 11 août 2022)

Situation

Neuvy se situe à 4 km à l’ouest de Moulins

Les Vieux Melays sont à 3,2 km au nord-ouest de Neuvy

Histoire

Les Vieux Melays représentent un exemple type de manoir bourbonnais. Ils comprennent une maison d’habitation basse avec deux tours carrées, précédée d’une vaste cour, encadrée par les bâtiments des communs, la chapelle et le pigeonnier, et fermés par un remarquable portail posé sur des colonnes ioniques. Ils ont été contstruits en 1660-1670 en un seul tenant.

Exemple d’architecture rurale du XVII ème siècle en Bourbonnais, le château fut construit au début de ce siècle. La chapelle fut édifiée environ 100 ans plus tard. Un château de style néo Renaissance est construit en 1840 date à laquelle le petit corps de logis est laissé, par les propriétaires, aux fermiers et prend le nom de Vieux Melay. Le domaine comprend un petit château, ses dépendances agricoles et la chapelle, le tout clos par un mur avec portail. Le bâtiment ne présente qu’un seul niveau avec un rez-de-chaussée légèrement surélevé sur une cave. Les communs, perpendiculaires au logis, délimitent une cour rectangulaire. Au nord-est, se trouvent la grange et le pigeonnier, la chapelle est un édifice avec une nef prolongée par une abside en hémicycle, l’abside possède un cul de four orné de caissons en trompe l’oeil, le portail d’entrée est soutenu par 2 contreforts décorés d’ailerons à bossages vermiculés amortis par des pommes de pin.La porte est ornée de deux pilastres d’ordre toscan soutenant une architrave à trois fasces et un fronton curviligne mouluré, terminé à sa partie supérieure par un pot à feu posé sur des draperies.

(Source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Les environs

Moulins – Le musée du costume  CNCS à 6 km à l’est

Souvigny – La Prieurale à 8 km au sud-ouest

Saint-Menoux – Eglise à 8 km à l’est

Audes – Le vieux château de la Crête

Epoque :  XIX°- Protection : ISMH (2006)
Propriétaire : Privé
Visite : oui
Dates et horaires : Du 01/01/2018 au 30/04/2018 ( 10:00-12:00 / 14:00-18:00 )
Du 01/05/2018 au 30/09/2018 ( 08:00-12:00 / 14:00-18:00 )
Du 01/10/2018 au 31/12/2018 ( 09:00-12:00 / 14:00-17:00)
Adresse : Château de la Crête 03190 Audes
Téléphone : 04.70.07.93.12 / 06.41.04.89.11
Courriel :
Site internet : chateau de la Crête
Vidéo : La Crête1
La Crête2

Actualités : Arrêter le temps sur les ruines

Audes - La Crête (La Montagne 31 mars 2009)

Actualités : Les Voies impénétrables de la Creste

Audes - La Crête (La Montagne 1er août 2009)

Situation

Audes est situé à 15 km au nord de Montluçon

Le château de La Crête est situé à 3 km à l’ouest d’Audes

Histoire

Il existe, sur la commune d’Audes, dans l’Allier, une ruine méconnue et pourtant fort intéressante d’une forteresse médiévale, connue sous le nom de château de la Crête, ou de la Creste. Ce site, d’accès compliqué, n’a rien de touristique et est une propriété privée, aussi n’ai-je pu l’approcher qu’à distance. La récolte d’informations donne néanmoins des résultats intéressants.
La Crête se présente comme un éperon rocheux isolé du plateau qui l’environne par le travail de l’érosion. La mise en eau d’un étang artificiel ne permet pas d’évaluer la profondeur de la vallée ni la topographie initiale, mais ce lieu était un site défensif naturel favorable à l’établissement d’un retranchement. Par certains cotés, il présente des points communs avec le château de la Roche-Guillebaud, dans la vallée de l’Arnon.
Sur place, on observe une plate-forme consolidée par un parement de pierre sèche, portant des vestiges d’au moins deux époques distinctes. Les premiers, des tours rondes, peuvent dater du XIIIe siècle. Les seconds, le reste d’un grand corps de logis flanqué de tours carrées dotées de meurtrières à armes à feu, semble du XIVe ou du XVe siècle. A la jumelle, on remarque que les archères qui équipaient les tours rondes ont été remplacées par des ouvertures compatibles avec des couleuvrines. On aperçoit quelques saillies de latrines. L’ensemble présente un profil caractéristique de ces vieilles forteresses féodales réaménagées à l’époque de la guerre de 100 ans pour devenir autant des résidences confortables que des forts capables de résister à un siège.
Plus au-delà, sur le plateau, sont visibles plusieurs grands murs qui closent des parcelles dont une accueille un château plus récent. En l’absence d’autorisation, je ne me suis pas permis d’aller plus loin que les chemins vicinaux, mais on peut penser à des restes de basse-cour ou de garenne.
L’une des curiosité de la Crête est d’avoir laissé très peu de traces dans les archives. Une des seules occurrences relevées date de 1128 et témoigne de la présence d’un chapelain sur place, peut-être desservant de la chapelle attachée au premier château. Un acte non daté mais produit dans un contexte qui se rapproche du XIIe siècle nous informe de l’existence d’un prévôt à la Crête, tout à fait compatible avec la déclaration d’un seigneur de Culan qui, en 1245, parle de sa maison (domo nostra de Crista) de la Crête.
Cela ne doit pas nous dispenser de chercher d’autres sources, mais ces deux dernières mentions suffisent à expliquer le mutisme documentaire qui entoure cette forteresse. Construite par les Culan, elle était tenue par un officier seigneurial qui en garantissait la garde. Il n’existait donc pas de seigneurs de la Crête qui pourraient être identifiés comme tels dans les chartes médiévales.
D’autres historiens ont écrit la suite de l’histoire de cette place, beaucoup plus documentée à partir de la Renaissance. Il ne m’appartient pas de m’approprier leurs conclusions.
La Crête, je l’ai dit, est une propriété privée. Il est tout de même possible, avec une bonne carte et une solide paire de chaussures de marche, sans déranger plus que quelques chevreuils, d’avoir un beau point de vue sur une partie de ce château.

(source:”berry.medieval.over-blog.com/article-les-ruines-de-l-ancien-chateau-de-la-crete-pres-d-audes-03-121897270.html”)

Les environs

Audes – Le musée du canal de Berry à 3.2 km à l’est

Reugny – Le Prieuré Notre Dame à 7.9 km à l’est

Saint Désiré – Eglise Saint-Désiré à 14 km au nord-ouest

Audes – Château de La Crête

Epoque :  XIX°- Protection : ISMH (2006)
Propriétaire : Privé
Visite : oui
Dates et horaires :Du 01/01/2018 au 30/04/2018 ( 10:00-12:00 / 14:00-18:00 )
Du 01/05/2018 au 30/09/2018 ( 08:00-12:00 / 14:00-18:00 )
Du 01/10/2018 au 31/12/2018 ( 09:00-12:00 / 14:00-17:00)
Adresse : Château de la Crête 03190 Audes
Téléphone : 04.70.07.93.12 / 06.41.04.89.11
Courriel :
Site internet : chateau de la Crête
Vidéo :
La Crête1
La Crête2

Audes - La Crête (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Audes - La Crête (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Audes - La Crête (www.auvergne-tourisme.info)

Situation

Audes est situé à 15 km au nord de Montluçon

Le château de La Crête est situé à 3 km à l’ouest d’Audes

Histoire

Dans la basse cour de la vielle forteresse, on construit entre 1895 et 1905 un nouvel édifice de style Renaissance. Il comprend des bâtiments encadrant une cour centrale, avec un porche d’où saillent tours, tourelles et pigeonnier de style néogothique avec fenêtres à meneaux. Dans cette cour on aperçoit une chapelle dont la structure, le clocher et les ouvertures datent de l’origine de la construction au XIV ème, on aperçoit les reste d’un oculus gothique rayonnant à l’arrière de la nef, au-dessus de l’abside. Le clocher est en pierre rouge issue de la carrière locale.

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com/tourisme”)

Les environs

Audes – Le musée du canal de Berry à 3.2 km à l’est

Reugny – Le Prieuré Notre Dame à 7.9 km à l’est

Saint Désiré – Eglise Saint-Désiré à 14 km au nord-ouest

Besson – Château de Fourchaud

Epoque :  XIII° –  XIV°-XVI°- Protection : MH (1932)
Propriétaire : Charles-Henri de Lobkowicz
Visite : oui
Dates et horaires : se renseigner à : Association « Présence Bourbon» – sauvegarde du Chateau de Fourchaud
Adresse : Chateau de Bostz 03210 Besson
Téléphone : 06 80 95 24 03
Courriel : presencebourbon@gmail.com
Site internet :presence-bourbon.com

Situation

Besson est situé à 14 km au sud de Moulins
Le château de Fourchaud est situé à 2 km au sud de Besson

Histoire

Le nom Fourchaud semble provenir de « Fourche », puisque c’est là que se séparait la route gallo-romaine qui venait de Bourges et allait soit à Lyon, soit à Clermont-Ferrand. Les premières traces du château datent de 1351, où Jean Mareschal fait aveu de ses terres et de son château. Péronnelle de Cieux, veuve de Jean Mareschal, possède le château dans un acte de 1470. La famille Mareschal est toujours présente en 1560 puisque c’est Claude Mareschal (épouse de messire Antoine Pungsat, chevalier de l’ordre du roi et capitaine de 50 hommes d’armes des ordonnances du roi) qui le possède.

Au début du XVIIe siècle, les Mareschal cèdent la place aux Hugon. Pierre Hugon, écuyer, était en 1625 sieur de Fourchaud, Givry, le Breuil et la Fouresthile. Sa femme est inhumée dans l’église de Besson. Ses descendants possèdent encore le château en 1741. En 1775, le marquis de Tilly, seigneur de Bostz, devient aussi seigneur de Fourchaud.

Le château appartient aujourd’hui aux descendants des Bourbon-Parme, lointains héritiers de la famille Roussel de Tilly. Il est laissé depuis plus d’un demi-siècle dans un état de quasi-abandon, ce qui fait craindre qu’il ne suive le sort du château de Rochefort, à quelques kilomètres de là, voué aux pillages et à l’altération du temps.

La courtine ouest et la tour ronde ont été classés au titre des monuments historiques le 30 mai 19321.

Le jardin est inventorié 2 dans le cadre d’une démarche tendant à lui accorder le label de jardin remarquable.

Architecture

Le château de Fourchaud, constitué d’un donjon et d’une basse-cour, vestiges massifs des XIVe et XVe siècles, surplombe le Bourbonnais. La porte primitive, qui était défendue par un pont-levis, est toujours présente dans la courtine ouest. Le logis comporte deux étages composés chacun de deux pièces, situés sur un rez-de-chaussée et des caves voûtées.

Situé dans un creux, il borde le ruisseau de Fourchaud et était autrefois entouré de douves sèches, probablement comblées au XVIIIe siècle. Les douves en eau qui entouraient le mur jardin en contrebas étaient encore bien visibles au début du siècle.

Le Petit Fourchaud, à moins de 100 mètres du Grand Fourchaud, est un donjon à colombages dont la haute toiture percée de toutes parts laisse envisager un triste sort. La situation très proche de ces deux donjons massifs et caractéristiques du Bourbonnais serait due, au XVIe siècle, à deux frères qui, à la suite d’une dispute, auraient voulu se séparer. Une raison plus logique est que la présence du Petit Fourchaud sur un piton rocheux plutôt élevé en fait une tour de guet qui devait communiquer autrefois avec la tour du couvent de Besson (disparue) et le château de Rochefort.

(source : “Wikipédia”)

Les environs

Besson – Eglise Saint-Martin à 2 km au nord

Souvigny – la Prieurale à 12 km au nord

Besson – Château du Vieux Bostz  à 4 km à l’ouest

Paray sous Briailles – château de Cordeboeuf

Epoque : XV° – Protection : non
Propriétaire : privé
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Paray sous Briailles - Cordeboeuf (J.P. Luce)

Situation

Paray sous Briailles est situé à 34 km au sud de Moulins

Cordeboeuf est situé à 1,5 km au nord-est du bourg

Histoire

Le château de Cors de Bœuf appartint aux Dubreuil puis aux Reynaud de Cordebœuf. Il servit contre les Anglais. Le connétable de Bourbon, parti de Gayette pour se rendre à Chantelle, avant de fuir vers l’Italie, passa le bac à Cors de Bœuf et y fit étape. En 1503, c’est l’écuyer Blaise de Chareil qui tient en fief de la duchesse de Bourbon sa “maison et place forte de Cordebeuf, en toute justice haute, moyenne, basse, faussez, terres, court, jardins, estableries, granges, prés, garennes, vignes, moulins à blé bannier et non bannier, plusieurs autres maisons, chevances …”.
Ce fief important est évalué à un revenu annuel de 420 livres. Situé en plaine le château de Cors de Bœuf se présente comme un corps de logis unique et massif, de plan rectangulaire, flanqué de quatre tours rondes, autrefois entouré de fossés. Il fut construit au milieu du XVe siècle, et comporte trois niveaux percés de fenêtres, remaniées au cours des siècles. Le côté Est a gardé ses mâchicoulis, endommagés par une canonnade ayant occasionné une brèche. Les façades ouest et nord ont conservé une grande austérité. Au sud, un perron, sans doute de l’époque romantique, a été rajouté, donnant ainsi un aspect plus accueillant à l’ensemble.
(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

St Pourçain /Sioule – Eglise Saint Croix à 7 km au nord-ouest

Billy – la Forteresse à 10 km au sud-est

Montoldre – Donjon de Gayette à 10 km au nord-est

Le Theil – Château de Fontariol

Epoque :  XV°- Protection :ISMH (2010)
Propriétaire : Privé
Visite : oui
Dates et horaires : Dates d’ouvertures : du 30 juillet au 31 aout et du 15 au 22 septembre.
Horaires : ouvert tous les jours de 13h à 18h en parcours libre.
Visites commentées tous les jours à 15h et à 17h. Se présenter aux horaires indiqués.
Adresse : château de Fontariol 03240 Le Theil
Téléphone : 
Courriel : Info@fontariol.com
Site internet : chateau-de-fontariol.org
Vidéo :
Fontariol

Situation

Le Theil est situé à 33 km au sud-ouest de Moulins
Le château de Fontariol est situé à 3,5 km au nord du Theil.

Histoire

Situé sur la commune du Theil (Allier), le Château de Fontariol, appartient à un groupe caractéristique de l’architecture médiévale défensive du Bourbonnais. Ce groupe architectural est constitué d’une trentaine d’édifices dont la construction répond à des impératifs communs. Il s’agit pour l’essentiel de constructions constituées d’un logis quadrangulaire flanqué sur sa façade principale d’une tour contenant un escalier à vis et cantonné aux angles de la façade opposée d’une ou plusieurs tours. Autre élément commun, ces constructions ont été érigées sur une période d’une centaine d’années, du milieu du XVe siècle au milieu du XVIe siècle. Il est en fait difficile de procéder à des datations précises, autres que stylistiques, du au manque d’archives caractérisant ces châteaux.

Au plan géographique, le château se situe à une altitude de 450 m sur le versant nord d’une colline dominant la route de Saint-Pourçain au Montet. Cette route reprend le tracé de l’ancienne voie romaine Avaricum (Bourges) – Lugdunum (Lyon). Sa situation dominante donnait à Fontariol une position de contrôle de la route. Au sud, le château est bordé par les bois du Max, tel que déjà décrit au XVIe siècle. Selon les premiers éléments cadastraux datant du XIXe siècle, le château était entouré de vastes étangs épousants le contour de la colline. Ces fossés naturels, dont il subsiste quelques pièces d’eau, pouvaient constituer une défense du point de vue militaire mais surtout, une réserve de vivres.
La date précise de construction du château n’est pas connue, elle serait due à un gentilhomme nommé Vigier, qui semble tenir Fontariol vers 1500. Cette seigneurie faisait alors partie de la Châtellenie de Verneuil en Bourbonnais dont elle relevait pour la justice. Petit château rural, Fontariol a, dès l’origine, une destination domestique et agricole sans pour autant en effacer les aspects défensifs, bien que réduits et sans prétention d’efficacité réelle. Ces derniers sont plutôt l’expression d’une volonté d’affirmer le statut social du constructeur, ainsi qu’en témoignent les tours, dont l’utilité architecturale s’accompagne du rôle de symbole d’une certaine noblesse. Ainsi, plusieurs familles d’officiers des Ducs de Bourbons se succédèrent à Fontariol.
XVe et XVIe siècles
Les archives manquent pour une caractérisation précise de l’origine de Fontariol comme de l’identité de ses propriétaires. On peut tout au mieux estimer la construction du manoir aux environ de 1450 et l’on peut faire l’hypothèse, basée sur l’inventaire du Bourbonnais réalisé en 1502 à la demande de Anne de Bourbon que le château décrit alors comme » une « maison environnée de fossés » est la propriété de Mayet Vigier… à moins qu’il ne s’agisse de Claude de Dreuil pour « une maison, motte et basse-cour ». Il est impossible à ce jour de conclure. Plus tard, en 1569, on retrouve mention de Fontariol dans l’ouvrage de Nicolas de Nicolay (Générale description du Bourbonnais) comme de « Fontériau, Chasteau-fort décoré d’un grand bois »…
XVIe et XVIIe siècles

En 1574 François de Mars, Chevalier, converti au protestantisme, Gouverneur de la forteresse de Bourg-en Bresse pour François 1er est propriétaire de Fontariol. Sa fille Antoinette apportera Fontariol en dot à Antoine Forget en 1602. Antoine Forget, Ecuyer, Secrétaire de la Duchesse de Lorraine et Antoinette de Mars auront un fils, Paul, vers 1605. Celui-ci deviendra en 1635 Seigneur de Fontariol, La Quérie, La Molière et Saint Romain. Paul Forget était notamment, Premier Capitaine du Roi au Régiment Lyonnais… Le domaine va ensuite être cédé par les descendant de la famille de Mars à la famille de Louan. Il ne reste pratiquement aucune trace des éventuels aménagements ou transformations qu’aurait subi le domaine au cours des XVIe et XVIIe siècles, on peut cependant faire l’hypothèse que ceux-ci furent mineurs.
XVIIe et XVIIIe siècles

Les conditions de cession de Fontariol à la famille de Louan restent inconnues mais, il semble que celle-ci ait eu lieu autour de 1640. En effet, en 1643, Claude de Louan, Ecuyer, Procureur d’Office en la justice du Theil est alors le Seigneur de Fontariol. Il semblerait que le domaine passe ensuite, pour un temps, aux mains de la famille de Saulnyer. Ce seront, François de Saulnyer, Ecuyer, autour de 1650, puis Jean-Louis, son fils, avant de retourner à la famille de Louan en 1688, ou Pierre de Louan, Seigneur de Persat, La Jolivette et du Plex qui vit alors à Voussac au château de la Mothe (La Motte-Verger) acquiert le fief de Fontariol, peut-être suite à saisie et vente aux enchères. Fontariol est alors loué à un fermier, Pierre de Louan accorde un bail de 6 années à titre d’accents à Pierre Gueston et sa femme, marchand fermier des Genevriers pour le fief et Maison de Fontariol et ses deux domaines en dépendant. Le fief revient en 1702 au cadet des enfants de Pierre de Louan, André, Ecuyer, Seigneur de Fontariol et de L’Escure et il semble par ailleurs que l’exploitation fermière des domaines reste dans les mains de la famille Gueston jusque dans les années 1730 soit, pendant plus de 40 ans.
Des trois enfants d’André de Louan, c’est Elisabeth Marguerite, la cadette née en 1714, qui reçoit le fief de son père et « fait foi et hommage » pour Fontariol en 1760. Elisabeth de Louan de Fontariol occupera le château de façon intermittente jusqu’en 1775, au cours de cette période plusieurs familles de fermiers se succéderont pour l’exploitation des domaines agricoles. C’est très probablement à Elisabeth de Louan que l’on doit les aménagements et transformations de la partie Ouest du manoir dans le style de la fin du XVIIIe siècle, tranchant nettement avec la partie Est, restée dans le style Renaissance avec sa salle seigneuriale et ses fenêtres à meneaux.
En 1775, Elisabeth de Louan laissera Fontariol en viager à son cousin Charles de Biotière de Chassincourt, Marquis de Tilly, Brigadier Général des Armées du Roy sous Louis XVI. Le Marquis de Tilly ne garde Fontariol que quatre ans puisqu’il vendra le domaine en 1779.

En 1779, Gilbert Joseph Boucaumont des Garennes, « Avocat en Parlement et Lieutenant en la Maîtrise des eaux de Montmaraud » acquiert Fontariol auprès du Marquis de Tilly et « fait foi et hommage ». Il décède en 1784. Le château cédé à des bourgeois échappera aux aléas de la Révolution. En 1789 Jean Raccat, vigneron à Bransat, est propriétaire du château qui est alors occupé par son fermier. Il vend une moitié du château à la veuve de Gilbert Boucaumont, Antoinette Michelon et, en 1795 ( 8 brumaire An IV) le domaine est partagé précisément en deux parties, entre Antoinette Michelon et la famille Raccat. En 1799, (18 Brumaire An VIII) Antoinette Michelon est propriétaire de la totalité de Fontariol, elle fait don à sa fille de la partie droite et à son fils de la partie gauche. Ce dernier la revend à un parent, Gilbert Boucaumont-Rozieres moins de deux ans plus tard en 1801.
XIXe siècle à nos jours…
Au cour du XIXe siècle et jusque dans les années 1970, le site deviendra principalement une exploitation agricole aux mains de notables locaux. Une partie du château est restée dans la famille Boucaumont jusqu’à sa vente en 1968 à leur ancien métayer devenu fermier. L’autre partie fut propriété de la famille Meilheurat (Député de l’Allier en 1837), depuis le début du XIXe siècle et sera vendue en 1964 à leur métayer passé fermier.
Lors de son rachat en 1987 par la famille Pince, aux deux agriculteurs qui en sont alors propriétaires, le domaine est ruiné et au bord de l’effondrement, faute d’entretien régulier depuis de nombreuses années. A partir de ce moment, le château retrouvera son unité et bénéficiera d’une restauration exemplaire grâce aux efforts de ses propriétaires. Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques dès 1989, le domaine sera inscrit Monument Historique dans sa totalité en 2010. Il sera cédé par Monsieur Jacques Pince en 2018 à Carole et Christian Milla.

(source : Site : château-de-frontariol.org)

Les environs

Laféline – Le château du Bouchat à 6.5 km à l’est

Meillard – Le château des Aix à 7.9 km à l’est

Le Montet – Eglise Saint-Gervais – Saint Protais à 7.6 km au nord-ouest

Marigny – Le château de Charnes

Epoque :  XVII°- Protection : ISMH (1992)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Froment
Visite : oui
Dates et horaires : Visite libre des extérieurs toute l’année
Adresse :
Téléphone : 06 07 18 89 58
Courriel :
Site internet :

Actualités : On vivait en autarcie à Charnes (La Semaine de l'Allier du 15 septembre 2016)

Situation

Marigny est situé à 11km à l’ouest de Moulins.

Charnes est situé à 1 km au nord du bourg.

Histoire

Charnes est un château du début du XVIIe siècle sur des bases du XVe ; il a été agrandi en 1812 (aile est, porte ouest, remises sud) et un jardin à la française a été créé en 1840.

En 1696, Jean-Baptiste Legros, maître des Eaux et forêts en la maîtrise de Moulins, achète Charnes. La propriété passe à sa fille, puis à la petite-fille de celle-ci, Gabrielle Rogier, qui épouse en 1801 à Moulins Jean Baptiste Alexandre de Froment, officier, fils de François, baron de Froment, lieutenant-colonel au bataillon de Montluçon, et de Marie Dorothée Alarose. Depuis 1696, la propriété est ainsi restée dans la même famille.

Description

L’édifice est précédé d’une cour d’honneur à laquelle on accède par un portail et autour de laquelle s’articulent les communs, dont un grenier à grain avec une charpente en carène de bateau renversée en châtaignier datée de 1617, une chapelle (1720) et un pigeonnier avec son échelle et ses 213 boulins. Le château se compose d’un corps de logis quadrangulaire flanqué de tourelles carrées coiffées de toits à l’impériale amortis par des lanternons polygonaux en ardoise. Dans la tourelle nord, un escalier en vis est le vestige du logis primitif, peut-être du XVIe siècle. A l’extérieur du portail se tenait la basse-cour avec un logement ancien, La Réserve construite sur les bases d’une tour carrée datant de la fin du XVe siècle, à laquelle est adossée un appentis à colombages, Au 1er étage de la Réserve, une grande pièce carrée agrémentée d’une fenêtre à meneaux et d’une grande cheminée baptisée la chambre du Connétable. En face du portail une pièce d’eau ancienne baptisée le Canal servait à abreuver les bêtes de la basse cour. On a une belle vue de l’ensemble en se promenant derrière le Canal. Au nord du château, s’étend un verger enclos de murs. La façade postérieure donne sur un jardin à la française en terrasse (1840)et au-delà sur un deuxième étang créé en 2005.
(source:” Wikipédia”)

Les environs

Marigny – Eglise Saint-Pourçain à 1km au sud

Saint Menoux – Eglise à 6 km à l’ouest

Bourbon l’Archambault – la Forteresse à 14 km à l’ouest