Agonges – Château du Vieux Monceau

Epoque :  XVI° – Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : non
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Le Vieux Monceau (Allier-hotels-restaurant.com)
Le Vieux Monceau (Allier-hotels-restaurant.com)
Agonges - Le Vieux Monceau (J.P. Luce)
Agonges - Le Vieux Monceau

Situation

Agonges est situé à 18 km à l’ouest de Moulins

Le Vieux Monceau est situé à 500 m au nord-ouest du bourg

Histoire

Le Vieux Monceau est un manoir du XVIème siècle de forme rectangulaire d’un étage et comble perdu à toit pentu et tour carrée dotée d’un escalier à vis. Il possède en outre deux tours rondes. Il est indiqué sur la carte de Cassini sous le nom de “Petit Monceau”.

Ce type de construction correspond à celui des manoirs qui se développent à partir du XVème siècle et qui peut-être la demeure d’un riche bourgeois

Une chapelle de style roman, située au sud-ouest pourrait-être cette chapelle Saint Roch signalée en 1647 comme lieu de culte et de pèlerinage

C’était la maison de repos des religieuses de Saint-Menoux, tout comme Le châtelet à Marigny l’était des religieux de Souvigny.

Les environs

Eglise d’Agonges (1 km au sud-est)

Château de l’Augère à Agonges (4 km à l’est)

Eglise de Saint Menoux (3 km au sud-est).

Agonges – Château de L’Epine

Epoque :  XV° – XVI° – Protection : ISMH
Propriétaire : 
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L'Epine (Wikipédia)
L'Epine (Wikipédia)
L'Epine (Wikipédia)
L'Epine - intérieur (Wikipédia)
L'Epine - plan (Wikipédia)

Situation

Agonges est à 18 km au nord-ouest de Moulins.

L’Epine est à 5 km au nord d’Agonges

Histoire

A l’origine, peut-être simple motte médiévale, palissée de bois et protégée par une digue d’argile entourant la structure, le domaine de Lespine, Lépine, ou encore l’Espine, selon les anciennes graphies, devait cependant apparaître, dès le XIIIième siècle, comme une Maison Forte rurale. Les périodes successives d’instabilité politique et de pillages à répétition qu’engendra la très fameuse guerre de Cent Ans, entre le XIVième et le XVième siècle, peuvent expliquer le renforcement des fortifications : l’aménagement des douves remonterait au début de cette époque, alors que la construction des tours d’angle, conférant à l’ensemble architectural son titre de château, daterait du XVième siècle.

La ferme fortifiée de l’Epine constitue aujourd’hui, un des rares exemples de ce type aussi bien conservé en Bourbonnais; malgré l’œuvre du temps, elle se dresse, ou plutôt se love, toujours surprenante dans le bocage et  témoigne encore des craintes d’une époque de grands troubles, déchirée entre héroïsme et sauvagerie.

L’ancien château se présente sous la forme d’un quadrilatère presque parfait, indiquant à ses angles les quatre points cardinaux, entouré de douves toujours en eau, et situé près d’une rivière, la Burge, dont le nom servit à rebaptiser Bourbon l’Archambault durant la Grande Révolution.

On y accède encore par la grande porte en ogive ou la poterne d’entrée, autrefois précédées par un pont levis jeté sur les douves. A première vue, seules subsistent trois des quatre tours, aux angles Nord, Ouest et Sud du bâtiment. Or, si l’on a pu penser qu’il en exista une quatrième à l’Est, rien cependant ne l’atteste et l’absence même de fondations à cet emplacement pose un doute quant à son existence passée. Par ailleurs, demeurent en bon état certains des murs d’enceinte, percés de meurtrières à différentes hauteurs, et servant d’appuis aux maisons et granges.

La partie la plus ancienne est l’ensemble que forment la tour Sud, à gauche de l’entrée, et le petit bâtiment y attenant. Ce dernier possède encore une fenêtre à meneaux en pierre et une ouverture plus ancienne côté route, sa cheminée donnait sur un four à pain dont on distingue encore l’ouverture. Le rez de chaussée de la tour devait servir de chapelle, avec sa pièce voûtée, la seule de la maison, percée de cinq petites fenêtres et d’une porte en  plein cintre. Au dessus se trouvait le pigeonnier, on y accède par un escalier et l’on peut y voir une charpente à deux étages, rayonnant autour d’un très haut poinçon vertical. L’étage le plus haut de cet ensemble à l’aspect d’une roue classique. La seconde roue de la charpente, située plus bas, se distingue par des rayons qui partent, non de l’axe central, mais d’un épais carré de bois bâti autour de cet axe, diminuant de moitié la longueur des rayons comme au château des Bordes. Dans les murs sont logés des nids à pigeons, cylindriques, en terre cuite comme au château de Moncoquet à Châtel de Neuvre.

Les premiers aveux connus remontent à 1322, à cette date, “Etienne Boutefeu, damoiseau, seigneur de Puychapin, alias de Monchanin, de Lespine, rend foi et hommage pour l’hôtel de Puychapin, ensemble les maisons de Lespine et ses dépendances, paroisse d’Agonges, de Couzon et d’Aubigny, châtellenie de Bourbon. ”

En 1688, Charles Legendre, époux de Marguerite de Vialet, chevalier et seigneur de Saint-Aubin sur Loire, de Saligny, de l’Epine, des Noix Cressanges et de la forêt de Liemolles, conseiller du Roi au Grand Conseil, rend foi et hommage de ses nombreuses terres et dépendances, tant pour lui que pour sa femme, épousée l’année précédente. Le fils de ce mariage, Gilbert-Charles Legendre, chevalier, marquis de Saint-Aubin, baron de la Forêt, seigneur de la Motte-Bresson, Le Reau, l’Epine, Liemolles etc…, conseiller du Roi, Maitre des requêtes, est un des hommes les plus riches de son temps. Cependant, à l’époque de la Régence de Philippe d’Orléans et du fameux système financier de Law, le marquis de Saint-Aubin plaça des millions de livres dans les actions de la sulfureuse Compagnie des Indes, et pour ce faire, hypothéqua ses biens fonciers. Lorsque l’affaire parut mal tourner et la banqueroute s’annoncer, il confia ses titres à deux aigrefins avec mission de les vendre, ce qu’ils firent, mais dérobant la somme, ils prirent la fuite pour les Pays-Bas. Dès lors, le marquis se trouvant sans ressource, les créanciers firent saisir les terres. Placées sous bail judiciaire, les choses traînèrent en longueur et ce ne fut qu’entre 1749 et 1751 que les ventes furent réalisées. Gilbert-Charles, resté célibataire, se consola de la perte de sa fortune en écrivant plusieurs ouvrages littéraires et philosophiques, aujourd’hui oubliés.

En 1785, nous retrouvons, grâce aux archives de Beaumont, la propriété de l’Epine entre les mains des Pères Chartreux de Moulins.

En 1791, la terre est aliénée par la Nation, aucune information concernant la période révolutionnaire.

Les temps devenant plus calme, l’Epine se trouve au XIXième siècle entre les mains de la famille Devaulx de Chambord, dont une fille épousa son cousin Devaulx de Villemouse. La fille issue de cette union épousa Calixte de Chavagnac et apporta l’Epine à son mari. Jusqu’en 1988, l’Epine est propriété de la famille de Chavagnac.

En 1988, M. et Mme Ronchaud rachètent la demeure, commencent une réhabilitation et obtiennent l’inscription du château à l’inventaire des monuments historiques.

Depuis la fin de l’année 2001, ce sont M. Laporte et Clemenceau.

De nombreuse questions se posent concernant l’origine  et la signification de l’appellation de “l’Epine”

(source : Alain Martin Saint-Léon)

Les environs

Château de L’Augère 4,1 km au sud

Forêt des Prieurés de Bagnolet à 1 km à l’ouest

Eglise Notre Dame à 5 km au sud

Agonges – Château des Vieux Echardons

Epoque :  XVIII°- Protection : ISMH
Propriétaire : Monsieur et Madame de Praingy
Visite : non
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Les Vieux Echardons (Allier-hotels-restaurant.com)
Les Vieux Echardons (Allier-hotels-restaurant.com)
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Agonges-Les Vieux Échardons ( Didier Rocher)

Situation

Agonges est à 18 km au nord-ouest de Moulins.

Les Vieux Échardons ont leur entrée sur la partie sud de la place d’Agonges.

Histoire

Les Echardons, demeure du XVIIIième siècle s’ordonnent sur trois cotés  d’une cour. Les bâtiments ont conservé leur toit à la Mansart.

L’entrée se fait par  un portail aux piédroits surmontés d’une petite pyramide couronnée d’une boule en pierre. Une tour ronde est accolée au portail. Sa couverture  est un dôme évasé vers la base, surmonté d’un lanternon ajouré d’arcature, lui-même  coiffé d’un petit toit en dôme évasé.

(source : Alain Martin Saint-Léon)

Les environs

Eglise Notre Dame dans le bourg

Château de L’Augère à 3 km au nord

Saint Menoux – Abbaye à 2.7 km au sud

Agonges – château du Breuil

Epoque :  XVIII° – XIX° – Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : non
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Le Breuil (collection auteur)
Le Breuil (collection auteur)
Le Breuil (collection auteur)
Le Breuil (Allier-hotels-restaurant.com)
Le Breuil (Allier-hotels-restaurant.com)

Situation

Agonges est à 18 km au nord-ouest de Moulins

Le Breuil est à 2.2 km au nord-ouest du bourg

Histoire

Le Breuil serait, selon certains auteurs, une ville franche fondée vers le XIIème siècle et relevant pour partie de Saint-Menoux. Nicolas de Nicolay signale, en 1569, l’existence d’un château, d’une paroisse et d’une cure. En 1792, cette paroisse est rattachée à Agonges et son territoire est partagé entre Agonges, Saint-Menoux et Bourbon.
De cette ancienne paroisse, il ne reste qu’une chapelle dédiée à Saint-Raphaël, malheureusement encore à usage agricole.

Le Breuil est actuellement une maison bourgeoise, cet ancien logis sur motte, du XVIIIe siècle, fut remanié à la fin du XIXe siècle. Le bâtiment d’habitation se compose d’un long corps de logis de forme rectangulaire, flanqué par un avant-corps en pavillon au centre. Les deux niveaux et le niveau de comble sont largement éclairés par de nombreuses fenêtres et lucarnes. L’avant-corps du XIXe siècle est orné d’un fronton en arc de cercle à la fenêtre du premier étage et d’un fronton triangulaire à la fenêtre des combles. Le Breuil et Beaumont connurent les mêmes propriétaires aux XVIIe et XVIIIe siècles.

En 1631 Jean Esmé de Fonglatié, écuyer, était sieur du Breuil. En 1649 c’était Claude de Troussebois qui détenait la seigneurie. Puis ce furent les famille Faure, Bourdier de Beauregard et en 1871 Le Breuil fut vendu à la famille Durye. Puis le Breuil devient le siège de la station de testage de la race charolaise et acheté il y a quelques années par une famille Bourbonnaise, il retrouve enfin sa vocation familiale.

Les environs

Agonges – Château de L’Augère à 4.4 km au nord-est

Saint-Menoux – Eglise de Saint Menoux à 4.1 km au sud-est

Forêt des Prieurés de Bagnolet à 5,4 km au nord-est

Agonges – Praingy

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame Compagnon
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Praingy (lamontagne.fr)
Praingy (www.larondedeschateauxagonges.fr)

Situation

Agonges est situé à 18 km à l’ouest de Moulins

Praingy est situé à 3.9 km au nord du bourg

Histoire

Demeure du XIXiéme siècle construite très probablement sur l’emplacement d’une motte féodale, ˮla Motte Varennesˮ. Praingy est alors plus gentilhommière que château.

La première mention d’un propriétaire de Praingy, datant du 8 septembre 1610, concerne Antoine de Gastel, alias Gastet, seigneur de Marcibaut  et Pringy puis, en 1613, Pierre de Mercy, fils d’Étienne de Mercy, écuyer, sieur de Pringy, et de Gabrielle de Gastet. Le 6 mars 1623 est mentionné René de Mercy, fils d’Etienne, seigneur de Pringy, et de Gilberte Gastet.

Le 18 avril 1646 apparait Marie Thévenin, femme de Jean Vigier, seigneur de Praingy, procureur à Bourbon, le 17 octobre 1653, Gilbert Vigier, également procureur de Roi. En mars et septembre 1657 sont mentionnés Gilbert et Jean Vigier. C’est très certainement ce Jean Vigier, décédé le 23 mai 1698, qui a fait ériger, en 1686 la croix de carrefour qui se trouve dans l’église.

Une certaine Madeleine Vigier de Praingy, née vers 1656 épousera Matthias Troussebois, lui-même né vers 1653 .

Anne-Elisabeth de Troussebois se marie dans la chapelle de Beaumont, le 8 avril 1749 avec Edouard de Beaufort-Montboissier-Canillac.

Est –ce du fait de cette union que Praingy entre dans les possesions des Canillac ? Toujours est-il que lors de la vente de Beaumont, en mars 1785 par Ignace Comte de Canillac, ˮpatrice romain, prince de l’église, Mestre de camp, Lt-commandant du régiment de Bourbon Infanterieˮ, époux de Dame Elisabeth de Roucherolles, à Jean Gilbert Faure, ˮavocat en parlement, conseiller du roi, Président Trésorier de France au bureau de finances de la Généralité de Moulinsˮ, est mentionné dans l’acte de venteˮ….la terre de Praingy comprenant un château et six domainesˮ

Donc les Faure entre en possession de Praingy à cette date. Selon des Gozis, la famille Faure était d’ancienne origine bourbonnaise transplantée en Nivernais Le nouveau châtelain ne jouit que cinq ans de sa propriété puisqu’il trépassa en 1790 laissant une veuve et une fille. Cette dernière, Marie Honorée Théodate Faure étant décédée peu après son père, les biens se partagent entre sa mère née Anne Paris et ses oncle et tante paternels: Charles Faure chanoine du ci-devant chapitre d’Hérisson et Françoise Faure veuve en 2ème  noces de Claude Perceau chirurgien à Hérisson. Ce partage a eu lieu le 9 novembre 1792 et on attribue après tirage au sort Beaumont et Le Breuil à la veuve.

Gilbert Saulnier achètera Praingy en 1802  et en fera don à son fils Fernand. Ce dernier ne l’occupera qu’après que certains travaux de restauration n’aient été réalisés.

(Source : Histoire d’Agonges : A. Martin Saint-Léon)

Les environs

Agonges – église Notre Dame à 3.9 km au sud.

Agonges – château de l’Augère à 204 km au sud-est.

Saint Menoux- Abbaye à 6.4 km au sud.

Saint-Pourçain sur Sioule – église Sainte-Croix

Epoque : XI) – XV° – Protection : MH (1875)
Propriétaire : Commune de Saint-Pourçain sur Sioule
Visite :
Dates et horaires : Toute l’année de 8h à 19h (20h en juillet et août).
Adresse : Place Carnot 03500 SAINT POURCAIN SUR SIOULE
Téléphone :
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Site internet :

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Eglise Sainte-Croix (vitrail.ndoduc.com)
Eglise Sainte-Croix (www.allier-auvergne-tourisme.com)
église Sainte-Croix - Christ (www.petit-patrimoine.com)
Eglise Sainte-Croix -Vitraux (vitrail.ndoduc.com)

Actualités : L'église fait peau neuve

Saint-Pourçain sur Sioule - église Sainte-Croix (Semaine de l'Allier 9 juillet 2020)

Situation

Saint-Pourçain sur Sioule se situe à 2km au nord de Vichy et à 30 km au sud de Moulins

Histoire

L’ancienne prieurale Sainte-Croix, aujourd’hui paroissiale, est un vaste édifice qui nécessita plusieurs campagnes de construction. Elle présente un porche datant du début de l’époque romane au-dessus duquel s’élève le clocher. La nef gothique est couverte d’une charpente en carène de vaisseau. A l’intérieur, le chœur dont le rond-point comporte des arcs aigus très élégants, est désaxé au sud et est entouré d’un déambulatoire à quatre chapelles rayonnantes avec maître-autel du XVIIIe siècle. Le porche nord a conservé les niches et les bases de ses anciennes statues-colonnes détruites à la Révolution.
Les stalles de moines bénédictins du XVème siècle, la statue de l’Ecce homo en pierre polychrome de la fin du XVIème siècle et le maître autel du XVIIIème siècle constituent les plus beaux objets conservés à l’intérieur de cette église qui possèdent aussi un orgue Cavaillé-Coll du XIXème siècle.

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Saulcet -église Saint-Julien à 3,3 km au nord-ouest

Verneuil en Bourbonnais – Village à 5,7 km au nord-ouest

Chareil-Cintrat – château de Chareil à 7,7 km au sud-ouest

Sauvagny – église Saint-Germain

Epoque : XI° – Protection : MH (1930)
Propriétaire : Monsieur et Madame Séguier
Visite :
Dates et horaires :
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église de Sauvagny (static.panoramio.com.storage.googleapis.com)
église de Sauvagny (photos-eglises.fr)
église de Sauvagny (idata.over-blog.com)

Situation

Sauvagny se situe à 22 km au nord-est de Montluçon

Histoire

Eglise romane du 12e siècle, à une nef voûtée en berceau (tiers point) , de trois travées séparées par des doubleaux reposant sur des pilastres cannelés (influence bourguignonne) terminés en biseau au-dessus des piédroits séparant les arcatures de chaque travée. Le choeur se termine par une abside en cul-de-four, percée de trois ouvertures ornées chacune à l’intérieur de deux colonnettes. Le linteau du portail occidental a été remplacé au 18e siècle par un arc surbaissé. Au-dessus du portail, campanile pour deux cloches. Ce petit monument, dont les pilastres cannelés dénotent l’influence bourguignonne, a appartenu aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
(source : “www2.culture.gouv.fr)

Vendue comme bien national à la Révolution, elle reste une propriété privée. Elle sert de chapelle funéraire aux familles d’Agoult et Séguier, propriétaires du château de La Varenne.

Les environs

Venas – église Saint-Paul à 8km au nord-ouest

Hérisson – La Forteresse à 13 km au nord-ouest

Buxières les Mines – château de La Condemine à 16 km à l’ouest

Meillers – église Saint-Julien

Epoque :  XII°- Protection : MH (1946)
Propriétaire : Commune de Meillers
Visite :
Dates et horaires : Horaire d’accueil : de 9h à 20h (17h en hiver)
Adresse :
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Site internet :

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Eglise de Meillers - le tympan (www.flickr.com)
Eglise de Meillers - sur la façade ouest, à hauteur de front, une étoile à 8 branches. (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Meillers - L'âne musicien (vialucispress.files.wordpress.com)
Eglise de Meillers - Un acrobate, à l'extérieur, nous montre le retournement de l'initié. (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Meillers - La nef. (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Meillers - Notre Dame de Meillers. (lieuxsacres.canalblog.com)

Situation

Meillers se situe à 21 km à l’ouest de Moulins

Histoire

Cette église a été édifiée entre 1180 et 1248. elle était située sur la châtellenie de Bourbon et dépendait de l’évêché de Bourges. Elle a été placée sous le vocable de Saint Julien et dépendait du prieuré de bénédictines de l’abbaye de Saint-Menoux.
C’est un édifice roman dont l’abside est en hémicycle, le chœur de deux travées et la nef de trois travées. Les bas côtés furent édifiés lors d’une seconde campagne à l’époque romane. Les deux chapelles accolées à la façade sud ont été rajoutées au XIXème siècle, et la chapelle nord au XVème.
Le portail de l’église est célèbre pour la décoration des chapiteaux qui couronnent les colonnes de part et d’autre de l’entrée. Ils sont ornés d’animaux musiciens : un lion jouant de la vielle et un âne jouant de la harpe, inspirés par le fabuliste antique Phèdre.
Le tympan du portail présente en son centre un Christ bénissant, entouré d’une mandorle soutenue par deux anges et abrité d’un dais en forme d’arc de mitre recouvert d’imbrications. De chaque côté, sous les arcades en plein cintre, sont sculptés cinq apôtres. Il manque Judas et Thomas, les deux plus importants dans la tradition ésotérique du christianisme à mon sens (celui que Jésus aimait et son frère jumeau). Ce tympan me fait penser à celui de l’église de Thuret. Ces deux églises présentent de fortes similitudes à mon sens.
Le réseau Hartmann a été démultiplié devant les piliers de chaque côté de l’église. Sur la façade ouest, à hauteur de front, une étoile à 8 branches présente un trou en son centre. C’est ici, à mon avis, que débute la visite… Devant le porche, un carré magique. Un cavalier à tête de coq puis ce même cavalier sans sa monture qui cherche à maitriser un animal à tête de coq, pattes de taureau, ailes d’aigle…
Un acrobate, à l’extérieur, nous montre le retournement de l’initié.
Le clocher de plan barlong (plus long d’un côté) qui domine la travée orientale de la nef, présente deux étages percés de baies en plein cintre séparées par des colonnettes jumelles. De petits modillons (petites pièces en saillie) supportent l’assise de la courte flèche de pierre octogone dont les plans, correspondant aux angles du clocher, se raccordent avec lui par des talus triangulaires.
La nef se comporte de trois travées dont le berceau est plus haut que la voûte du chœur. les bas-côtés ont été achevés à une période plus tardive.
Au revers de la façade, les chapiteaux des deux grosses colonnes engagées se font remarquer par les entrelacs qui les décorent.
A l’est et à l’ouest, la voûte s’appuie sur deux arcs qui correspondent à des consoles ornées de masques.
Plusieurs figures sont situées sous les piliers du clocher dont le symbolisme parait bien mystérieux. Il faut à mon avis les voir dans leur ensemble pour trouver la clé de l’énigme.

Le chœur, voûté en berceau plein cintre et en cul de four, a été restauré. Deux piliers datent du Xème siècle.
Dans le bas-côté sud, une vierge en pierre sculptée en 1687. Mais le trésor ne se trouve pas encore là.

La vierge de Meillers
On arrive à la chapelle nord par un étroit passage au dessus duquel on remarque l’écusson d’une famille de Meillers. ( symbolique druidique évidente, avec Cernunnos, le chêne et l’étoile).
Là se trouve Notre-Dame de Meillers, vierge noire bourbonnaise et l’une des plus anciennes, faite dans la tradition auvergnate.
Elle est en bois marouflé, et porte encore des traces de polychromie. Taillée dans du noyer, elle mesure 0,87 mètres de haut. Seule la vierge est d’époque, ses mains, le siège et l’enfant ont été rapportés.
Elle est magnifique, et malgré ses restaurations, marche encore à merveille.

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Saint-Nicolas des Biefs – Allées des hêtres tortueux

Epoque :  -400 ans – Protection : inscrit ENS « Espaces Naturels Sensibles »
Propriétaire :
Visite : Oui, accès libre, promenade à Saint-Nicolas des Biefs
Contact : la-bletterie-pierre-chatel
Téléphone :  04 77 65 10 22
Site internet : tourisme-montagne-bourbonnaise.com

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Allées des Géants (www.allier-auvergne-tourisme.com)
(l.yimg.com)
Allées des Géants (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Allées des Géants (www.allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

Saint-Nicolas des Biefs est situé à 38 km au sud-ouest de Vichy
Le hameau de « La Bletterie » est situé à 3,7 km au sud-ouest du Bourg de Saint-Nicolas des Biefs. Le chemin des sorcières débute au croisement de la route avec le chemin de « La Bletterie ».

Histoire

A quelques kilomètres au sud du village de Saint-Nicolas-des-Biefs, près du lieu-dit La Bletterie, il existe un chemin forestier unique. Une allée remarquable répertoriée depuis 1998 par le Muséum d’Histoire Naturelle comme étant un ensemble d’éléments naturels exceptionnel. L’allée des géants est aussi appelée le chemin des sorcières…

Le parcours dans ce décor qui ressemble à un film fantastique, procure une étrange sensation ! À chaque pas, on plonge au cœur d’une armée de colosses qui lancent leurs longues silhouettes vers le ciel. Des hêtres, vieux de plus de 400 ans, recouverts de mousse, forment une haie d’honneur à ce vieux chemin pavé de feuilles mortes. Piédestal d’où s’élèvent des bouquets d’énormes branches, les troncs imposants et noueux complètent cette vision fantastique. En ce lieu de plénitude, les couples ont gravé pendant des siècles leur amour dans l’écorce. Sculptures romantiques, qui avec les années, s’incrustent à jamais dans la chair de l’arbre.

Il semblerait que ce soit le dernier exemple de chemin mis en valeur par des plantations de hêtres autour du village de La Bletterie. En effet, dans le souvenirs d’habitants âgés, d’autres chemins étaient ainsi plantés, cette coutume locale représentant peut-être un signe de propriété sur les chemins partant du petit village. Tous ces chemins desservaient des forêts appartenant à la communauté Bletterie, dissoute vers 1750.

Aujourd’hui, source de curiosité et de promenades, ce chemin était à une époque très fréquenté car il menait à Saint-Nicolas des Biefs où les artisans verriers réalisaient une importante activité commerciale. Cette bordure végétale qui cumulait les fonctions délimitait aussi les propriétés. Elle protégeait du soleil, des vents et des congères de neige, mais était également une source inépuisable de bois de chauffage. Lors des corvées de bois, les habitants pratiquaient la taille dite en têtard, les troncs étaient élagués de certaines branches à environs 1,50m du sol, les coupes réunies en fagots servaient pour le four à pain du village. Ces multiples coupes ont généré à chaque fois des bourrelets de cicatrisation plus ou moins proéminents donnant à l’arbre une silhouette tortueuse, les branches restantes étaient plessées. Le plessage est une technique qui n’a laissé localement que très peu de traces de son existence, elle consistait à croiser les branches restantes à l’horizontale afin de créer un tressage. Dans la plupart des cas, le plessage était obligatoire et parfois inscrit dans le bail du locataire.

Les formes particulières de ces hêtres exceptionnels qui sont la trace vivante d’anciennes coutumes et pratiques des hommes de cette région, laissent libre cours à l’imagination… On pourrait croire à un chemin surnaturel menant vers d’autres mondes ou d’autres époques…

L’Allée des géants est, sans conteste, un lieu d’où se dégage une ambiance mystérieuse qui a tout pour plaire…

Les environs

Châtel-Montagne – église Notre Dame à 13 km au nord-ouest

Ferrières sur Sichon – -château de Montgilbert à 21 km à l’ouest

Mayet de Montagne – Rocher druidique de Courtine à 16 km à l’ouest

Hérisson – église de Chateloy

Epoque :  XII°- Protection : MH (1909)
Propriétaire : commune d’Hérisson
Visite :
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Chateloy (p2.storage.canalblog.com)
Chateloy - Peintures murales (photos-eglises.fr)
Chateloy (mw2.google.com)

Situation

Hérisson se situe à 23 km au nord de Montluçon

L’église de Chateloy se situe à 4 km au nord-ouest d’Hérisson

Histoire

Cette église du XIIème siècle, construite sur un promontoire dominant l’Aumance, est pourvue de larges contreforts. Les chapiteaux sont ornés de feuillages, d’oiseaux ou d’écailles. Les peintures murales de l’abside datent du XIIIème siècle et ont fait l’objet de réparations au XVème. L’église présente des modillons, des sculptures et une porte à pinacle. La porte principale est en bois sculpté du XVIème siècle.

Occupé depuis la préhistoire, le site de Châteloy a été lieu de culte druidique, avant l’implantation de la cité gallo-romaine de Cordes. Si le nom de Châteloy remonte à l’appellation latine “Castellum Oculi”, à traduire par ‘Castel sur l’Oeil”, il convient de préciser que ce n’est plus l’Oeil, mais l’Aumance qui coule maintenant à ses pieds. Le changement de dénomination provient d’une erreur du cartographe Cassini.

Déjà éprouvée par la grande invasion de 257, la ville de Cordes fut détruite par les Wisigoths en 475. Délaissée quelque temps, la localité subsiste au moyen-âge et reprend de l’importance comme paroisse chrétienne d’abord et comme siège d’un prieuré par la suite.

L’actuelle église romane a été précédée au début de notre ère par un temple païen, auquel ont succédé une église primitive, où saint Principin a accompli un miracle, et une chapelle carolingienne. Dédiée à Saint-Pierre, elle a été construite au XIIème siècle. Elle fut consacrée en 1170, comme en témoigne une date gravée dans le choeur. A l’origine église d’un Prieuré, elle dépendait de l’Abbaye Royale de Saint-Cyran en Brenne, diocèse de Bourges. Rattachée au XIIIème siècle au chapitre collégial de Hérisson, elle resta l’église paroissiale de cette ville jusqu’en 1725, époque où, pour des raisons de commodité, fut élevée à Hérisson même l’ancienne église Notre-Dame, détruite lors de la construction de l’église paroissiale actuelle .

Vendue à la Révolution comme Bien National , l’église fut acquise par Jean Gilberton le 26 Germinal, an 7. Son fils en fit don à la commune de Hérisson , le 23 novembre 1852. Le 22 janvier 1909, elle fut classée Monument Historique.

Les parties les plus anciennes de l’édifice sont à rechercher dans le mur ouest qui clôt la nef : certains fragments du parement de pierre proviennent probablement d’une chapelle pré-romane. Cependant, l’essentiel de la construction s’est effectué, en deux campagnes, au XIIème siècle. La chapelle des Villelume et les arcs-boutants appartiennent au style gothique tardif et furent édifiés au XVIème siècle. La flèche du clocher dans sa forme actuelle date du XIXème siècle.

Avant d’emprunter le couloir conduisant vers l’église, on passe à côté d’un couvercle de sarcophage, orné d’une longue croix, taillée en bas-relief.

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Hérisson – La forteresse à 4 km au sud-est

Vallon en Sully – Château de Peufeilhoux à 12 km au nord-ouest

Le Brethon – Le Prieuré de la Bouteille à 10 km au nord