Meillers – église Saint-Julien

Epoque :  XII°- Protection : MH (1946)
Propriétaire : Commune de Meillers
Visite :
Dates et horaires : Horaire d’accueil : de 9h à 20h (17h en hiver)
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Eglise de Meillers - le tympan (www.flickr.com)
Eglise de Meillers - sur la façade ouest, à hauteur de front, une étoile à 8 branches. (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Meillers - L'âne musicien (vialucispress.files.wordpress.com)
Eglise de Meillers - Un acrobate, à l'extérieur, nous montre le retournement de l'initié. (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Meillers - La nef. (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Meillers - Notre Dame de Meillers. (lieuxsacres.canalblog.com)

Situation

Meillers se situe à 21 km à l’ouest de Moulins

Histoire

Cette église a été édifiée entre 1180 et 1248. elle était située sur la châtellenie de Bourbon et dépendait de l’évêché de Bourges. Elle a été placée sous le vocable de Saint Julien et dépendait du prieuré de bénédictines de l’abbaye de Saint-Menoux.
C’est un édifice roman dont l’abside est en hémicycle, le chœur de deux travées et la nef de trois travées. Les bas côtés furent édifiés lors d’une seconde campagne à l’époque romane. Les deux chapelles accolées à la façade sud ont été rajoutées au XIXème siècle, et la chapelle nord au XVème.
Le portail de l’église est célèbre pour la décoration des chapiteaux qui couronnent les colonnes de part et d’autre de l’entrée. Ils sont ornés d’animaux musiciens : un lion jouant de la vielle et un âne jouant de la harpe, inspirés par le fabuliste antique Phèdre.
Le tympan du portail présente en son centre un Christ bénissant, entouré d’une mandorle soutenue par deux anges et abrité d’un dais en forme d’arc de mitre recouvert d’imbrications. De chaque côté, sous les arcades en plein cintre, sont sculptés cinq apôtres. Il manque Judas et Thomas, les deux plus importants dans la tradition ésotérique du christianisme à mon sens (celui que Jésus aimait et son frère jumeau). Ce tympan me fait penser à celui de l’église de Thuret. Ces deux églises présentent de fortes similitudes à mon sens.
Le réseau Hartmann a été démultiplié devant les piliers de chaque côté de l’église. Sur la façade ouest, à hauteur de front, une étoile à 8 branches présente un trou en son centre. C’est ici, à mon avis, que débute la visite… Devant le porche, un carré magique. Un cavalier à tête de coq puis ce même cavalier sans sa monture qui cherche à maitriser un animal à tête de coq, pattes de taureau, ailes d’aigle…
Un acrobate, à l’extérieur, nous montre le retournement de l’initié.
Le clocher de plan barlong (plus long d’un côté) qui domine la travée orientale de la nef, présente deux étages percés de baies en plein cintre séparées par des colonnettes jumelles. De petits modillons (petites pièces en saillie) supportent l’assise de la courte flèche de pierre octogone dont les plans, correspondant aux angles du clocher, se raccordent avec lui par des talus triangulaires.
La nef se comporte de trois travées dont le berceau est plus haut que la voûte du chœur. les bas-côtés ont été achevés à une période plus tardive.
Au revers de la façade, les chapiteaux des deux grosses colonnes engagées se font remarquer par les entrelacs qui les décorent.
A l’est et à l’ouest, la voûte s’appuie sur deux arcs qui correspondent à des consoles ornées de masques.
Plusieurs figures sont situées sous les piliers du clocher dont le symbolisme parait bien mystérieux. Il faut à mon avis les voir dans leur ensemble pour trouver la clé de l’énigme.

Le chœur, voûté en berceau plein cintre et en cul de four, a été restauré. Deux piliers datent du Xème siècle.
Dans le bas-côté sud, une vierge en pierre sculptée en 1687. Mais le trésor ne se trouve pas encore là.

La vierge de Meillers
On arrive à la chapelle nord par un étroit passage au dessus duquel on remarque l’écusson d’une famille de Meillers. ( symbolique druidique évidente, avec Cernunnos, le chêne et l’étoile).
Là se trouve Notre-Dame de Meillers, vierge noire bourbonnaise et l’une des plus anciennes, faite dans la tradition auvergnate.
Elle est en bois marouflé, et porte encore des traces de polychromie. Taillée dans du noyer, elle mesure 0,87 mètres de haut. Seule la vierge est d’époque, ses mains, le siège et l’enfant ont été rapportés.
Elle est magnifique, et malgré ses restaurations, marche encore à merveille.

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Saint-Nicolas des Biefs – Allées des hêtres tortueux

Epoque :  -400 ans – Protection : inscrit ENS « Espaces Naturels Sensibles »
Propriétaire :
Visite : Oui, accès libre, promenade à Saint-Nicolas des Biefs
Contact : la-bletterie-pierre-chatel
Téléphone :  04 77 65 10 22
Site internet : tourisme-montagne-bourbonnaise.com

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Allées des Géants (www.allier-auvergne-tourisme.com)
(l.yimg.com)
Allées des Géants (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Allées des Géants (www.allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

Saint-Nicolas des Biefs est situé à 38 km au sud-ouest de Vichy
Le hameau de « La Bletterie » est situé à 3,7 km au sud-ouest du Bourg de Saint-Nicolas des Biefs. Le chemin des sorcières débute au croisement de la route avec le chemin de « La Bletterie ».

Histoire

A quelques kilomètres au sud du village de Saint-Nicolas-des-Biefs, près du lieu-dit La Bletterie, il existe un chemin forestier unique. Une allée remarquable répertoriée depuis 1998 par le Muséum d’Histoire Naturelle comme étant un ensemble d’éléments naturels exceptionnel. L’allée des géants est aussi appelée le chemin des sorcières…

Le parcours dans ce décor qui ressemble à un film fantastique, procure une étrange sensation ! À chaque pas, on plonge au cœur d’une armée de colosses qui lancent leurs longues silhouettes vers le ciel. Des hêtres, vieux de plus de 400 ans, recouverts de mousse, forment une haie d’honneur à ce vieux chemin pavé de feuilles mortes. Piédestal d’où s’élèvent des bouquets d’énormes branches, les troncs imposants et noueux complètent cette vision fantastique. En ce lieu de plénitude, les couples ont gravé pendant des siècles leur amour dans l’écorce. Sculptures romantiques, qui avec les années, s’incrustent à jamais dans la chair de l’arbre.

Il semblerait que ce soit le dernier exemple de chemin mis en valeur par des plantations de hêtres autour du village de La Bletterie. En effet, dans le souvenirs d’habitants âgés, d’autres chemins étaient ainsi plantés, cette coutume locale représentant peut-être un signe de propriété sur les chemins partant du petit village. Tous ces chemins desservaient des forêts appartenant à la communauté Bletterie, dissoute vers 1750.

Aujourd’hui, source de curiosité et de promenades, ce chemin était à une époque très fréquenté car il menait à Saint-Nicolas des Biefs où les artisans verriers réalisaient une importante activité commerciale. Cette bordure végétale qui cumulait les fonctions délimitait aussi les propriétés. Elle protégeait du soleil, des vents et des congères de neige, mais était également une source inépuisable de bois de chauffage. Lors des corvées de bois, les habitants pratiquaient la taille dite en têtard, les troncs étaient élagués de certaines branches à environs 1,50m du sol, les coupes réunies en fagots servaient pour le four à pain du village. Ces multiples coupes ont généré à chaque fois des bourrelets de cicatrisation plus ou moins proéminents donnant à l’arbre une silhouette tortueuse, les branches restantes étaient plessées. Le plessage est une technique qui n’a laissé localement que très peu de traces de son existence, elle consistait à croiser les branches restantes à l’horizontale afin de créer un tressage. Dans la plupart des cas, le plessage était obligatoire et parfois inscrit dans le bail du locataire.

Les formes particulières de ces hêtres exceptionnels qui sont la trace vivante d’anciennes coutumes et pratiques des hommes de cette région, laissent libre cours à l’imagination… On pourrait croire à un chemin surnaturel menant vers d’autres mondes ou d’autres époques…

L’Allée des géants est, sans conteste, un lieu d’où se dégage une ambiance mystérieuse qui a tout pour plaire…

Les environs

Châtel-Montagne – église Notre Dame à 13 km au nord-ouest

Ferrières sur Sichon – -château de Montgilbert à 21 km à l’ouest

Mayet de Montagne – Rocher druidique de Courtine à 16 km à l’ouest

Hérisson – église de Chateloy

Epoque :  XII°- Protection : MH (1909)
Propriétaire : commune d’Hérisson
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Chateloy (p2.storage.canalblog.com)
Chateloy - Peintures murales (photos-eglises.fr)
Chateloy (mw2.google.com)

Situation

Hérisson se situe à 23 km au nord de Montluçon

L’église de Chateloy se situe à 4 km au nord-ouest d’Hérisson

Histoire

Cette église du XIIème siècle, construite sur un promontoire dominant l’Aumance, est pourvue de larges contreforts. Les chapiteaux sont ornés de feuillages, d’oiseaux ou d’écailles. Les peintures murales de l’abside datent du XIIIème siècle et ont fait l’objet de réparations au XVème. L’église présente des modillons, des sculptures et une porte à pinacle. La porte principale est en bois sculpté du XVIème siècle.

Occupé depuis la préhistoire, le site de Châteloy a été lieu de culte druidique, avant l’implantation de la cité gallo-romaine de Cordes. Si le nom de Châteloy remonte à l’appellation latine “Castellum Oculi”, à traduire par ‘Castel sur l’Oeil”, il convient de préciser que ce n’est plus l’Oeil, mais l’Aumance qui coule maintenant à ses pieds. Le changement de dénomination provient d’une erreur du cartographe Cassini.

Déjà éprouvée par la grande invasion de 257, la ville de Cordes fut détruite par les Wisigoths en 475. Délaissée quelque temps, la localité subsiste au moyen-âge et reprend de l’importance comme paroisse chrétienne d’abord et comme siège d’un prieuré par la suite.

L’actuelle église romane a été précédée au début de notre ère par un temple païen, auquel ont succédé une église primitive, où saint Principin a accompli un miracle, et une chapelle carolingienne. Dédiée à Saint-Pierre, elle a été construite au XIIème siècle. Elle fut consacrée en 1170, comme en témoigne une date gravée dans le choeur. A l’origine église d’un Prieuré, elle dépendait de l’Abbaye Royale de Saint-Cyran en Brenne, diocèse de Bourges. Rattachée au XIIIème siècle au chapitre collégial de Hérisson, elle resta l’église paroissiale de cette ville jusqu’en 1725, époque où, pour des raisons de commodité, fut élevée à Hérisson même l’ancienne église Notre-Dame, détruite lors de la construction de l’église paroissiale actuelle .

Vendue à la Révolution comme Bien National , l’église fut acquise par Jean Gilberton le 26 Germinal, an 7. Son fils en fit don à la commune de Hérisson , le 23 novembre 1852. Le 22 janvier 1909, elle fut classée Monument Historique.

Les parties les plus anciennes de l’édifice sont à rechercher dans le mur ouest qui clôt la nef : certains fragments du parement de pierre proviennent probablement d’une chapelle pré-romane. Cependant, l’essentiel de la construction s’est effectué, en deux campagnes, au XIIème siècle. La chapelle des Villelume et les arcs-boutants appartiennent au style gothique tardif et furent édifiés au XVIème siècle. La flèche du clocher dans sa forme actuelle date du XIXème siècle.

Avant d’emprunter le couloir conduisant vers l’église, on passe à côté d’un couvercle de sarcophage, orné d’une longue croix, taillée en bas-relief.

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Hérisson – La forteresse à 4 km au sud-est

Vallon en Sully – Château de Peufeilhoux à 12 km au nord-ouest

Le Brethon – Le Prieuré de la Bouteille à 10 km au nord

Charroux – église Saint-Jean-Baptiste

Epoque :  XII°- Protection : MH (1912)
Propriétaire : Commune de Charroux
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Charroux (3.bp.blogspot.com)
Charroux
Charroux (www.communes.com)

Situation

Charroux se situe à 33 km au nord-ouest de Vichy

Histoire

L’église Saint-Jean-Baptiste date du XII ème siècle et faisait partie autrefois des fortifications de la ville. Elle a la particularité de posséder un clocher tronqué qui reste le mystère de Charroux. Rénové par les artisans de la région, le monument a conservé sa fascinante flèche pyramidale dénaturée. Derrière son porche tréflé, se déploient un chevet du XII ème siècle, une remarquable nef gothique voûtée en berceau et d’intéressants chapiteaux à écailles et motifs végétaux autour de la croisée du transept. La grotte de Lourdes en calcaire du plateau de Peyrou vaut elle aussi le coup d’œil.

Carrefour de voies romaines comme l’indique son nom d’origine, Quadrivium, Charroux fut une place forte et franche à l’époque des ducs de Bourbon. L’essor de Charroux est lié à sa charte de franchise obtenue en 1245. Florissante à la Renaissance grâce aux activités de tannerie et de viticulture, la cité fortifiée attire alors des marchands, des notaires, des médecins et des membres du clergé. Incendiée en 1568 et en 1576 lors des guerres de Religion, Charroux a conservé son église Saint-Jean-Baptiste, au clocher à la flèche tronquée. Adoptant le plan d’une bastide, le village s’organise de façon circulaire autour de sa place. De cette « Cour des Dames », les ruelles passent devant la maison du prince de Condé et vont mourir aux portes des remparts comme celle d’Occident, qui reçut l’horloge de la ville au xvie siècle.

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Les environs

Chantelle – Abbaye-château à 7 km au nord

Bellenaves – château à 7,7 km à l’ouest

Saint-Bonnet de Rochefort – château de Rochefort à 6 km au sud-ouest

Montcombroux Vieux-Bourg – église Saint-Jean-Baptiste

Epoque :  XII° – Protection : MH (1983)
Propriétaire : Diocèse de Moulins

Eglise Saint-Jen-Baptiste-Moncombroux Vieux Bourg (www.malone03allierbourbonnais.com)
Eglise Saint-Jean-Baptiste Montcombroux Vieux Bourg (photos-eglises.fr)
Eglise Saint-Jen-Baptiste-Moncombroux Vieux Bourg (www.malone03allierbourbonnais.com)
Eglise Saint-Jen-Baptiste-Moncombroux Vieux Bourg (www.jacquet.fr/edifices)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)

Situation

Montcombroux Vieux-Bourg se situe à 44 km au sud-est de Moulins et à 43 km au nord-est de Vichy.

Histoire

La vie moderne a créé au bord des grandes routes les motels et les restauroutes, a multiplié, dans les centres touristiques, des chapelles. On ne compte plus les N.D. des flots, des neiges, de la route, etc…
Mais ici, dans son écrin de verdure, loin du tumulte de la civilisation moderne, l’Eglise de Montcombroux Vieux-Bourg a su préserver son intégralité originelle, dans l’attente paisible d’un au-delà qui doit venir.
L’Eglise et la paroisse sont placées sous le vocable de Saint Jean-Baptiste.
On atteste la présence d’une église dédiée à la Vierge Sainte-Marie dans un document où il est fait mention du don en l’an 966, par Bertrand, vicomte d’auvergne, au prieuré de Paray-le-Monial.
Ce chef de la paroisse de Montcombroux, ainsi que la motte qui le portait relevait directement de la chastellenie de Chaveroche (Nicolas de Nicolay : Description générale de Bourbonnais en 1569).

Reconstruite au 12e siècle, cet édifice de style roman est composé d’une nef unique de deux travées, d’une courte travée de choeur, voûtée en berceau plein cintre avec doubleau sur pilastre à impostes, et d’une abside voûtée en cul-de-four.
Les murs latéraux de la nef sont renforcés chacun de deux arcades aveugles entre lesquelles s’élève le pilastre couronné d’une imposte destinèe au doubleau.
L’Eglise porte témoignage, par son portail occidental, de l’existence d’un sanctuaire antérieur à l’époque pré-romane.

Le tympan porte un décor à entrelacs, altéré à une époque ultérieure par l’incrustation d’une pierre armoriée. Le chapiteau de droite montre un décor de pommes de pin ou de grappes de raisin très stylisées. Les entrelacs ainsi que le tracé en fer à cheval de l’archivolte peuvent laisser supposer que ce portail remonte à l’époque carolingienne.
La porte principale s’ouvre dans un avant-corps, sous deux voussures reçues par des colonnes.
Le campanile de Montcombroux, dont il reste la colonne centrale a été remplacé au 17e siècle, par un clocher carré qui domine le choeur , il est percé sur sa face orientale par deux baies jumelles et d’une seule baie sur les autres faces. La cloche fondue en 1848, s’appelle Anne-Gabrielle, elle a été offerte par Anne Gabrielle Meilheurat des Prureaux.
L’intérieur de l’église porte un décor peint néo-roman. Elle contient une statue en bois de la Sainte Vierge du XIII° siècle.

Cette église de Montcombroux est encore l’une des rares de la région a conserver son authenticité et est encore entourée de son cimetière.
Les notables reposent dans l’église près du choeur, les seigneurs de Roudon et de Montcombroux de chaque côté. De puissantes communautés familiales tel que les Croisier et Meilheurat sont enterrés à proximité.
En 1860, existait encore, au-dessus de l’ancien banc jadis réservé aux seigneurs de Roudon, un fragment de vitrail armorié, fascé d’argent et d’azur à trois roses d’argent rangées en chef (peut-être les armes des la Rouzière, seigneurs de Roudon ?).
Par ailleurs, lors d’une réparation du choeur de l’église du Vieux-Bourg, il a été trouvé une pierre sculptée du XVIe siècle et qui porte un écu à trois masses d’armes rangées deux et une. Nous ne savons pas non plus à qui attribuer ces armoieries.
Vendue le 9 Germinal An VII pour 2000 Francs à Pierre Meilheurat des Prureaux, l’église restera dans la famille jusqu’à la deuxième moitié du XX° siècle; elle enfera don par la suite à l’évêché de Moulins.
L’édifice à fait l’objet d’importantes réparations en 1993, et est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Malheureusement, le poids des ans se fait de plus en plus sentir. Malgré la réfection du toit de la nef et du clocher, les voûtes se fendent, l’humidité et les moisissures attaquent les murs et les crépis. Il est grand temps d’entreprendre une sérieuse restauration

(source :”www.detours-en-bourbonnais.com”)

Moulins (Ville d’art et d’histoire)

Service patrimoine – Hôtel Demoret
83 rue d’Allier 03000 Moulins
Tel : 04 70 48 01 36
Internet : ville-moulins.fr
Courriel : patrimoine@ville-moulins.fr

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Place de l’Ancien Palais (© LL )
Vieux Moulins - Ruelle pavée (www.france-voyage.com)
Vieux Moulins - façade de maisons (www.france-voyage.com)
Vieux Moulins (medieval.mrugala.net)

Un peu d’histoire

L’important développement de la ville jusqu’au XVe siècle s’explique principalement par trois dates :

En 1232, Archambaud VIII, Sire de Bourbon, accorde à Moulins une charte de franchise (le beffroi, le Jacquemart) qui favorise son développement économique et augmente sa population.
En 1276, Beatrix, dame de Bourbon, épouse Robert de Clermont (fils de Saint- Louis).
En 1327, leur fils Louis devient le premier Duc de Bourbon, le roi, Charles le Bel ayant érigé le Bourbonnais en duché. 
Cette situation profite à Moulins et elle devient capitale du Bourbonnais en accueillant l’administration ducale à la fin du XIVème siècle. Le duc Louis II, reconstruit et agrandit le château, il fait édifier le donjon appelé de nos jours la Mal Coiffée, créé une chambre des comptes et érige la chapelle ducale en Collégiale.

Le caractère imposant du château illustre l’emprise des Ducs de Bourbon, qui reste absolue jusqu’au début du XVIème siècle. 
Le XVème siècle est celui de l’apogée, Pierre de Beaujeu devient duc de Bourbon, succédant à ses deux frères aînés, Jean II et Charles II. Pierre de Bourbon a épousé Anne de France (fille du roi Louis XI).

En 1495, durant la première campagne d’Italie, menée par le Roi Charles VIII, (frère cadet de la duchesse Anne) le royaume de France est gouverné depuis Moulins par Pierre et Anne. Cet âge d’or se caractérise par l’affluence d’artistes de valeur.

C’est à cette époque que le maître de Moulins peint son célèbre Triptyque : la Vierge en gloire entourée d’anges et sur les panneaux latéraux, les donateurs présentés par leur Saint Patron, le duc Pierre II et la duchesse Anne, accompagnée de sa fille, Suzanne. Le Triptyque du maître de Moulins est considéré comme un chef d’œuvre de l’art primitif français.

C’est aussi à cette époque qu’est construit le pavillon commandé par Anne de Beaujeu , l’un des tous premiers édifices Renaissance construits en France. Pourtant, malgré ces commandes fastueuses, le duché est fragile et faute de descendant mâle, après la mort du Connétable de Bourbon, Charles III (gendre de Pierre II), le duché de Bourbonnais est rattaché à la couronne de France en 1531.

Attribué aux Reines–Mères pour constituer leur douaire, le Bourbonnais reçoit à plusieurs reprises Catherine de Médicis qui apprécie ses séjours au château de Moulins.
En 1566, elle y reçoit le Roi Charles IX et la Cour séjourne à Moulins pendant plusieurs mois. Le Roi signe alors « l‘Ordonnance de Moulins », réforme de la justice due au chancelier Michel de L’Hospital.

Ce rattachement au Royaume n’interrompt pas le développement de la ville. L’extension des faubourgs se poursuit hors de l’enceinte, le long des principaux axes de communication, nécessitant la construction d’une seconde enceinte qui restera cependant inachevée.

A partir des années 1680, l’enceinte médiévale est remplacée par les promenades plantées, les cours. La présence active des Intendants entraîne de nombreux embellissements urbains, dont l’aménagement de boulevards à l’extérieur de la seconde enceinte.

Les années 1750 apportent enfin un dénouement durable à un double problème posé par l’Allier ; les violentes crues de la rivière provoquent non seulement de très fréquentes inondations dans la ville, mais elles emportent systématiquement les ponts que l’on doit inlassablement remplacer. 
La solution est finalement trouvée par l’ingénieur Louis de Régemortes : il élargit et endigue le lit de la rivière afin de limiter la force des crues. La construction dure environ dix ans. 
Grâce à la construction du pont, le quartier de la rive gauche de l’Allier, désormais à l’abri des crues est disponible pour l’élaboration d’un nouvel urbanisme conçu, dans l’esprit néo-classique, suivant un plan en damier. 
Le premier bâtiment entrepris sera le Quartier de cavalerie Villars, qui abrite actuellement le Centre National du Costume de Scène.

Un patrimoine riche:

Descriptions et fiches

Verneuil en Bourbonnais

Contact :Office de Tourisme en Pays Saint Pourcinois
29, rue Marcellin Berthelot 03500 Saint Pourçain sur Sioule
Tel : 04 70 45 32 73
Courriel : ot.stpourcain@wanadoo.fr
Antenne de Verneuil-en-Bourbonnais
rue des Remparts
Tel: 04 70 35 26 25
Site internet : www.payssaintpourcinois.com

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Verneuil en Bourbonnais (www.auvergne-tourisme.info)
Notre Dame sur l'eau (www.culture.allier.fr)
Notre Dame sur l'eau (www.verneuil-en-bourbonnais.fr)
Musée du lavage et repassage (www.auvergne-tourisme.info)
Le géant endormi (www.france-voyage.com)

Situation

Verneuil en Bourbonnais est situé à 28 km au sud de Moulins

Histoire

Verneuil est au Moyen Âge une des dix-sept châtellenies du
Bourbonnais. Elle est donc ceinte de remparts et elle est l’une des villes les plus importantes du duché de Bourbon ; elle est dotée d’un collège de chanoines, 60 à l’origine, établis en la collégiale Saint-Pierre. Le duc Louis II de Bourbon y construisit un château. La ville est prise en 1465 par Louis XI, qui fait démanteler les remparts et le château.
Verneuil devient ensuite châtellenie royale.
De cette histoire à rebondissements, Verneuil conserve aujourd’hui
quelques vestiges de son château et de ses murs d’enceinte ainsi que
quelques maisons anciennes.
Aussi, tous les ans les habitants décorent le village d’épouvantails
variés et amusants.

Visites possibles dans le village :

La collégiale Saint-Pierre :
L’ancienne collégiale Saint-Pierre est une création des Bourbon, propriétaires du château voisin, qui souhaitèrent se ménager la faveur divine : Guy de Dampierre, sire de Bourbon, créa un chapitre de 20 chanoines, qui devaient prier pour le repos des âmes de la famille.

Notre Dame sur l’eau :
L’église, en partie construite sur les remparts gallo-romains de l’éperon barré qui dominait le Douzenan (la Motte- Coquet), appartenait au diocèse de Clermont et dépendait de l’abbaye de Tournus en Bourgogne. Elle fut église paroissiale jusqu’à la Révolution où elle fut transformée en grange.

Musée du lavage et du repassage : Adresse : 9, rue des Remparts Tél : 04 70 35 26 25 ou 04 70 45 32 73 Ouverture : de mai à octobre, du mardi au samedi de 14h à 19h ainsi que dimanche et jours fériés de 14h à 18h. Tarifs Adultes : 2.50€ par personne Réservation Toute l’année pour les groupes sur réservation Contact : Elodie ou Gérard à l’Office de Tourisme en Pays Saint-Pourcinois Tél : 04 70 45 32 73 Courriel : groupes@payssaintpourcinois.com.

Le Géant endormi : Sculpture monumentale de bois due à Cyrille André, couchée depuis 2001 au pied d’un arbre, sur la butte boisée de la Motte Coquet.

Les environs

Louchy-Montfand – Le château de Montfand à 5,5 km au sud

Saint-Pourçain sur Sioule – Eglise Sainte-Croix à 5,5 km au sud

Monétay sur Allier – Le château de Montcoquier à 6,5 km au nord

Reugny – Prieuré Notre Dame

Epoque : XV° – Protection : ISMH (1989)
Propriétaire : Commune de Reugny
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Reugny (Wikipédia)
Reugny (Wikipédia)
Reugny (veaugues.over-blog.com)
Reugny (veaugues.over-blog.com)

Actualités : De vieilles pierres chargées de souvenirs (La Montagne 18 juillet 2009)

Reugny - Le Prieuré (La montagne 18 juillet 2009)

Actualités : Le trésor de Reugny s'embellit (La Semaine de l'Allier 24 mars 2016)

Reugny - Le Prieuré (La Semaine de l'Allier 24 mars 2016)

Actualités : Restauration du Prieuré - d'importants travaux vont le faire revivre en 2021 (La Semaine de l'Allier 18 juin 2020)

Reugny - Le Prieuré (La Semaine de l'Allier 18 juin 2020)

Situation

Reugny est situé à 14,2 km au nord de Montluçon

Le Prieuré est situé au sud de Reugny

Histoire

Les automobiliste qui empruntent l’axe Saint-Amand-Montrond/Montluçon ne peuvent pas ne pas remarquer le curieux ensemble prieural de Reugny, à une quinzaine de kilomètres au nord de Montluçon, juste au bord de la route. Facile d’accès, bien entretenu, les vestiges du prieuré de Reugny méritent l’attention des amateurs de patrimoine médiéval.

On remarque tout d’abord sur place l’ancienne chapelle du prieuré, de forme trapue, peu ornementée, d’un modèle similaire à l’église d’Audes ou à l’ancienne abbatiale cistercienne de Bussière. Éventrée au Nord pour laisser passer des charrettes au moment où les bâtiments abritaient une exploitation agricole, il ne demeure à l’intérieur comme seul matériel liturgique qu’un petit autel de pierre.

Plus insolite, et plus récent se dresse le logis fortifié du prieur, sorte de donjon miniature entouré par les restes d’un rempart renforcé par des tours équipées de meurtrières destinées à l’emploi d’armes à feu. Le tout semble dater de la fin du Moyen-âge. L’hôtel du prieur ne montre pas de traces de dispositif défensif particulier, mais l’aspect massif du bâtiment laisse peu de doutes sur sa vocation à la fois résidentielle et militaire. L’ensemble, curieusement, ressemble au donjon d’Huriel, plus ancien et surtout beaucoup plus grand, qui a certainement inspiré les choix architecturaux des moines de Reugny.

Un bâtiment à vocation agricole et une cave voûtée sont de facture plus moderne.

Le grand vide documentaire qui affecte toute la région jusqu’au retour des moines de Saint-Denis-en-France dans leur terre de la Chapelaude vers 1060 ne permet pas de reconstituer l’histoire ancienne du prieuré de Reugny. Celui ci est clairement cité par un acte du cartulaire de la Chapelaude, daté des années 1135, mais son prieur n’est jamais appelé comme témoin dans les actes refondateurs de la Chapelaude. Ceci n’est pas une preuve de l’absence de cet établissement dans le paysage religieux régional avant 1100, mais n’aide pas à préciser la date de sa fondation.

Il est pourtant permis d’ébaucher quelques hypothèses sur les origines du prieuré de Reugny. Dépendant de l’abbaye bénédictine de Saint-Cyran, dans la Brenne, à près de 140 kilomètres de distance, Reugny n’est pas la seule possession de la vieille abbaye berrichonne. Vitray, Saint-Caprais, Givarlais et Chateloy, près d’Hérisson constituent avec Reugny un ensemble géographiquement homogène, relevant du temporel de Saint-Cyran. Cette abbaye, fondée à l’époque mérovingienne, peut avoir possédé des terres dans la vallée du Cher depuis une très haute époque, de la même manière que le fit l’abbaye de Saint-Denis. Il est possible, qu’à défaut d’une origine commune, les deux monastères bénédictins aient profité, à l’époque mérovingienne ou carolingienne, de la générosité d’un bienfaiteur commun qui se serait séparé au profit de moines de différentes origines d’un immense domaine, séparé en plusieurs lots, dans la périphérie de Montluçon.

Notons que, longtemps en ruine, les vestiges médiévaux de Reugny ont été mis hors d’eau il y a une vingtaine d’années et que, même s’ils mériteraient une restauration plus complète, leur état est stabilisé et permet leur visite en toute sécurité.

(source : “berry.medieval.over-blog.com”)

Les environs

Audes – Musée du canal de Berry à 4,7 km à l’est

Nassigny – Le château à 4,6 km au nord

Audes – Le château de la Crête à 5,3 km à l’ouest

Besson – église Saint-Martin

Epoque : XII° – Protection : MH (1933)
Propriétaire : Commune de Besson
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone : 04 70 42 81 74
Courriel : besson.mairie@orange.fr
Site internet : www.besson.fr

Eglise de Besson (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Besson (maj-photoseglises.blogspot.it)
Eglise de Besson (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Besson - Portail latéral (lieuxsacres.canalblog.com)
Besson - église-Saint-Martin-statues restaurées (Semaine de l'Allier 17 novembre 2022)

Situation

Besson est situé à 14 km au sud-est de Moulins

Histoire

L’église de Besson est une église romane du XIIe siècle. Elle comprend une nef centrale de quatre travées encadrée de bas-côtés, un transept non saillant sur lequel ont été construites des absidioles de part et d’autre de l’abside en hémicycle fermant le choeur. Le choeur et le transept sont les parties les plus anciennes pouvant remonter au XIe siècle. La voûte de la croisée du transept portant le clocher a été refaite au XVIIe siècle à la suite de sa chute. L’église possède des chapiteaux romans, des statues classées du XVe siècle de saint Sébastien et du XVIIe siècle de saint Rocle, des vitraux du XIXe siècle. L’église dépendait du prieuré clunisien de Souvigny, mais un acte de 1077 de l’évêque de Clermont, Durand, au prieur de Saint-Pourçain-sur-Sioule place l’église dans les possessions de l’abbaye Saint-Philibert de Tournus. Vendue à la Révolution comme bien national, l’église est rachetée par le marquis de Tilly, propriétaire du château de Bostz. Elle appartient ensuite à la famille de Bourbon-Busset qui propose de la donner à la commune en 1824. Le don est accepté en 1831, la famille de Bourbon-Busset se réservant la jouissance de la chapelle Saint-Louis (elle appartient aujourd’hui aux Bourbon-Parme).

Les environs

Besson – Le château du Vieux Bostz à 2 km au sud-ouest

Besson – Le château de Fourchaud à 2 km au sud

Souvigny – La Prieurale à 10 km au nord

Châtel-Montagne – église Notre Dame

Epoque :  XII°- Protection : MH (1840)
Propriétaire : Commune de Châtel-Montagne
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite libre Selon la saison : entre 8h et 17h ou 9h et 19h, sauf pendant le déroulement des offices religieux ou des concerts Audio guide disponibles à la maison du patrimoine. Visite guidée Prendre rdv suffisamment à l’avance à la maison du patrimoine (04 70 59 37 89) ou auprès de Serge Seliverstoff (04 70 59 73 27)
Adresse : La Maison du Patrimoine Place Alphonse Corre 03250 – Châtel-Montagne
Téléphone : 04 70 59 37 89
Courriel : serge@seliverstoff.fr
Site internet : chatel-montagne.fr

Châtel-Montagne (lieuxsacres.canalblog.com)
Châtel-Montagne (lieuxsacres.canalblog.com)
Châtel-Montagne (lieuxsacres.canalblog.com)
Châtel-Montagne (photos.tourisme-en-france.com)
Châtel-Montagne (lieuxsacres.canalblog.com)
Châtel-Montagne (mapio.net)

Situation

Châtel-Montagne est situé à 25 km à l’ouest de Vichy

L’église Notre Dame est située à l’extrémité nord du bourg

Histoire

Avant l’an 1080, une église – déjà dédiée à la Vierge Marie – appartenant au seigneur de Châtel, et dépendant du diocèse de Clermont, existait à Châtel-Montagne. En 1080/1082 – Le seigneur Dalmas et son épouse Étiennette donnent aux moines de Cluny tous les biens qu’ils possèdent à Châtel-Montagne, dont l’église Notre-Dame. 1095 – Le pape Urbain Il authentifie cette donation. 1095 à 1210 – Construction de l’église actuelle par agrandissement de l’église primitive, 1294, 1310 et 1353 – Le “registre des visites” constate la présence régulière d’un prieur et de quatre moines. 1462 – L’église devient église paroissiale. 1501 – Le prieuré de Châtel-Montagne est rattaché au couvent des moniales de Lavesne qui laissent tomber les bâtiments en ruines.
1700 – Les églises du Mayet, Nizerolles, Le Breuil, Saint-Clément et Arfeuilles relèvent de Châtel-Montagne, jusqu’en 1785.
1790 – A la suite de la révolution, suppression de la présence religieuse à Châtel-Montagne.
1793 – La municipalité jacobine de ” Mont sur Besbres ” abat la flèche en pierre de l’église. Le monument funéraire de Rollat est profané et détruit. Les statues des saints et de la Vierge brûlés au cimetière (qui jouxte alors l’église).
Les archives municipales sont brûlées devant l’église.
5 avril 1799 : vente de l’église à Jean Phélipon de Moulins pour la somme de 150.000 F.
L’édifice devient un entrepôt à salpêtre, gardé par les gardes nationaux, ce qui le sauve de la démolition.
1903 – L’église est rendue au culte.
1823 – Châtel-Montagne est rattaché au diocèse de Moulin, à la création de ce nouvel évêché.
vers 1835 – Une chapelle rectangulaire est construite, l’église est décorée d’imitations de marbre, de bronze et, au niveau des chapelles rayonnantes, “d’anges bouffis” sur fond bleu.
1840 – Inscription à l’inventaire des Monuments historiques.
1885 – La municipalité fait marteler les chapiteaux jugés indécents.
de 1850 à 1900 – Très importants travaux de restauration de l’église qui éliminent les quelques modifications architecturales rajoutées au cours du temps pour retrouver l’aspect primitif. Par économie, le clocher n’a pas été reconstruit. Depuis lors, seuls des travaux d’entretien courant des toitures et de rejointage ont été nécessaires.
1900 – Dom Athanase Desrosiers, curé de la paroisse, peint les stations du Chemin de Croix. Séparation de l’église et de l’État.
1938 – Les abords de l’église sont inscrits sur la liste des sites classés depuis le 4 janvier 1938.
De 1914 à 1955, les exemplaires retrouvés du bulletin paroissial témoignent tous d’une importante vie paroissiale (“même si les hommes s’occupent plus de leurs champs que des offices”) : processions, pèlerinages, congrégations, dons d’objets de culte, restauration des objets exposés à l’humidité de l’église, restaurations des cloches, etc..
1955 : A la suite du renouveau lié au concile de Vatican II, poussé par le zèle des conservateurs des Monuments Historiques et par le nouveau goût du jour, des lustres en bronze du XIIIe siècles, des vases sacrés anciens et la table de communion sont vendus. Le Christ de la poutre de gloire ainsi que les grilles du choeur sont entreposés à la
tribune
La chaire est entreposée au fond de l’église, son pied est coupé pour réaliser le lutrin.
L’autel en bois et stuc situé au fond du choeur est remplacé par un autel “moderne” en granit placé plus près des fidèles.
Le “chemin de croix”, aujourd’hui inscrit à l’inventaire complémentaire des monuments historiques, a failli disparaître
Description :
La nef :
La nef forme avec le massif ouest une unité architecturale et chronologique dans laquelle réside tout l’intérêt de l’église. Les fausses tribunes de la nef en sont un élément majeur.
Aspect extérieur de la nef : La nef et les bas-côtés sont couverts par deux toitures distinctes, en tuiles “romaines”.
Le transept :
A l’extérieur, le pignon sud du transept a été enlaidi par les restaurations du 19ème siècle responsables d’un aspect plat, massif, sans aucun relief. Il “déborde” latéralement dans sa partie haute suivant l’interprétation “romantiques” du style roman au 19ème siècle.
Le Chevet :
Aspect intérieur : Un déambulatoire avec quatre chapelles rayonnantes entoure un choeur en cul de four dont la voûte a été rehaussée au niveau de celle de la nef.
Le rond point du choeur : Le rond-point du sanctuaire entourant le maître autel est circonscrit par six colonnes cylindriques surmontées de chapiteaux placées dans le prolongement des deux grosses piles.
Aspect extérieur :
Le cul-de-four du choeur et 5 chapelles
rayonnantes.
La façade ouest et le porche ouest : C’est l’une des rares façades
occidentales tout à fait élaborées que possède l’Auvergne, oeuvre
d’architecture pure, bâtie sur deux plans accolés, où la décoration se réduit à un cordon à billette et trois cordons continus. Au rez-de-chaussée, le massif occidental s’ouvre largement vers l’extérieur: par trois arc sur sa façade ouest et un arc sur chaque face latérale. Il est divisé en trois nefs d’une travée, séparées par deux arcs en plein cintre
Le clocher : La tour clocher centrale surmontant le carré du transept a perdu sa flèche pendant l a Révolution.
Il a été construit sur le type “Bourbonnais-bourguignon”.
Porche sud et sacristie :
Le porche actuel n’est qu’une reconstruction sur le modèle ancien. Ce porche avait été réalisé après l’achèvement de la façade sud, contre laquelle il est accolé, ses murs latéraux prolongeant les deux derniers contreforts de cette façade.
La sacristie actuelle, construite avec un granit gris-bleuté extrait au Mayet de Montagne et scié mécaniquement, témoigne de la la même emphase romantique que le porche sud, les pignons du transept et la tourelle d’accès au clocher, et comporte la même décoration, car ils datent tous des travaux de restauration du 19ème siècle.

(source :” www.chatel-montagne.com”)

Les environs

Ferrières sur Sichon – Ruine du château de Montgilbert à 13 km au sud

Ferrières sur Sichon – Musée de Glozel à 13 km au sud

Saint Nicolas des Biefs – L’Allée des sorcières à 13 km au sud-est