Epoque :  XII°- Protection : MH (1840)
Propriétaire : Commune de Châtel-Montagne
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite libre Selon la saison : entre 8h et 17h ou 9h et 19h, sauf pendant le déroulement des offices religieux ou des concerts Audio guide disponibles à la maison du patrimoine. Visite guidée Prendre rdv suffisamment à l’avance à la maison du patrimoine (04 70 59 37 89) ou auprès de Serge Seliverstoff (04 70 59 73 27)
Adresse : La Maison du Patrimoine Place Alphonse Corre 03250 – Châtel-Montagne
Téléphone : 04 70 59 37 89
Courriel : serge@seliverstoff.fr
Site internet : chatel-montagne.fr

Châtel-Montagne (lieuxsacres.canalblog.com)
Châtel-Montagne (lieuxsacres.canalblog.com)
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Châtel-Montagne (photos.tourisme-en-france.com)
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Châtel-Montagne (mapio.net)

Situation

Châtel-Montagne est situé à 25 km à l’ouest de Vichy

L’église Notre Dame est située à l’extrémité nord du bourg

Histoire

Avant l’an 1080, une église – déjà dédiée à la Vierge Marie – appartenant au seigneur de Châtel, et dépendant du diocèse de Clermont, existait à Châtel-Montagne. En 1080/1082 – Le seigneur Dalmas et son épouse Étiennette donnent aux moines de Cluny tous les biens qu’ils possèdent à Châtel-Montagne, dont l’église Notre-Dame. 1095 – Le pape Urbain Il authentifie cette donation. 1095 à 1210 – Construction de l’église actuelle par agrandissement de l’église primitive, 1294, 1310 et 1353 – Le “registre des visites” constate la présence régulière d’un prieur et de quatre moines. 1462 – L’église devient église paroissiale. 1501 – Le prieuré de Châtel-Montagne est rattaché au couvent des moniales de Lavesne qui laissent tomber les bâtiments en ruines.
1700 – Les églises du Mayet, Nizerolles, Le Breuil, Saint-Clément et Arfeuilles relèvent de Châtel-Montagne, jusqu’en 1785.
1790 – A la suite de la révolution, suppression de la présence religieuse à Châtel-Montagne.
1793 – La municipalité jacobine de ” Mont sur Besbres ” abat la flèche en pierre de l’église. Le monument funéraire de Rollat est profané et détruit. Les statues des saints et de la Vierge brûlés au cimetière (qui jouxte alors l’église).
Les archives municipales sont brûlées devant l’église.
5 avril 1799 : vente de l’église à Jean Phélipon de Moulins pour la somme de 150.000 F.
L’édifice devient un entrepôt à salpêtre, gardé par les gardes nationaux, ce qui le sauve de la démolition.
1903 – L’église est rendue au culte.
1823 – Châtel-Montagne est rattaché au diocèse de Moulin, à la création de ce nouvel évêché.
vers 1835 – Une chapelle rectangulaire est construite, l’église est décorée d’imitations de marbre, de bronze et, au niveau des chapelles rayonnantes, “d’anges bouffis” sur fond bleu.
1840 – Inscription à l’inventaire des Monuments historiques.
1885 – La municipalité fait marteler les chapiteaux jugés indécents.
de 1850 à 1900 – Très importants travaux de restauration de l’église qui éliminent les quelques modifications architecturales rajoutées au cours du temps pour retrouver l’aspect primitif. Par économie, le clocher n’a pas été reconstruit. Depuis lors, seuls des travaux d’entretien courant des toitures et de rejointage ont été nécessaires.
1900 – Dom Athanase Desrosiers, curé de la paroisse, peint les stations du Chemin de Croix. Séparation de l’église et de l’État.
1938 – Les abords de l’église sont inscrits sur la liste des sites classés depuis le 4 janvier 1938.
De 1914 à 1955, les exemplaires retrouvés du bulletin paroissial témoignent tous d’une importante vie paroissiale (“même si les hommes s’occupent plus de leurs champs que des offices”) : processions, pèlerinages, congrégations, dons d’objets de culte, restauration des objets exposés à l’humidité de l’église, restaurations des cloches, etc..
1955 : A la suite du renouveau lié au concile de Vatican II, poussé par le zèle des conservateurs des Monuments Historiques et par le nouveau goût du jour, des lustres en bronze du XIIIe siècles, des vases sacrés anciens et la table de communion sont vendus. Le Christ de la poutre de gloire ainsi que les grilles du choeur sont entreposés à la
tribune
La chaire est entreposée au fond de l’église, son pied est coupé pour réaliser le lutrin.
L’autel en bois et stuc situé au fond du choeur est remplacé par un autel “moderne” en granit placé plus près des fidèles.
Le “chemin de croix”, aujourd’hui inscrit à l’inventaire complémentaire des monuments historiques, a failli disparaître
Description :
La nef :
La nef forme avec le massif ouest une unité architecturale et chronologique dans laquelle réside tout l’intérêt de l’église. Les fausses tribunes de la nef en sont un élément majeur.
Aspect extérieur de la nef : La nef et les bas-côtés sont couverts par deux toitures distinctes, en tuiles “romaines”.
Le transept :
A l’extérieur, le pignon sud du transept a été enlaidi par les restaurations du 19ème siècle responsables d’un aspect plat, massif, sans aucun relief. Il “déborde” latéralement dans sa partie haute suivant l’interprétation “romantiques” du style roman au 19ème siècle.
Le Chevet :
Aspect intérieur : Un déambulatoire avec quatre chapelles rayonnantes entoure un choeur en cul de four dont la voûte a été rehaussée au niveau de celle de la nef.
Le rond point du choeur : Le rond-point du sanctuaire entourant le maître autel est circonscrit par six colonnes cylindriques surmontées de chapiteaux placées dans le prolongement des deux grosses piles.
Aspect extérieur :
Le cul-de-four du choeur et 5 chapelles
rayonnantes.
La façade ouest et le porche ouest : C’est l’une des rares façades
occidentales tout à fait élaborées que possède l’Auvergne, oeuvre
d’architecture pure, bâtie sur deux plans accolés, où la décoration se réduit à un cordon à billette et trois cordons continus. Au rez-de-chaussée, le massif occidental s’ouvre largement vers l’extérieur: par trois arc sur sa façade ouest et un arc sur chaque face latérale. Il est divisé en trois nefs d’une travée, séparées par deux arcs en plein cintre
Le clocher : La tour clocher centrale surmontant le carré du transept a perdu sa flèche pendant l a Révolution.
Il a été construit sur le type “Bourbonnais-bourguignon”.
Porche sud et sacristie :
Le porche actuel n’est qu’une reconstruction sur le modèle ancien. Ce porche avait été réalisé après l’achèvement de la façade sud, contre laquelle il est accolé, ses murs latéraux prolongeant les deux derniers contreforts de cette façade.
La sacristie actuelle, construite avec un granit gris-bleuté extrait au Mayet de Montagne et scié mécaniquement, témoigne de la la même emphase romantique que le porche sud, les pignons du transept et la tourelle d’accès au clocher, et comporte la même décoration, car ils datent tous des travaux de restauration du 19ème siècle.

(source :” www.chatel-montagne.com”)

Les environs

Ferrières sur Sichon – Ruine du château de Montgilbert à 13 km au sud

Ferrières sur Sichon – Musée de Glozel à 13 km au sud

Saint Nicolas des Biefs – L’Allée des sorcières à 13 km au sud-est