Cusset – église Saint-Saturnin

Epoque :  3ème quart du XIX°- Protection : ISMH (2013)
Propriétaire : Commune , Affectataire : paroisse Saint-Joseph des thermes

Architectes : Lassus Jean-Baptiste (architecte), Batilliat Hugues (architecte)
Visite :
Dates et horaires : Toute l’année, tous les jours de 7h30 à 19h.
Adresse : Place Radoult de la Fosse 03300 Cusset
Téléphone :04 70 98 39 63
Courriel :
Site internet :

Cusset - église Saint-Saturnin (wikipédia-Tabl-trai)
Cusset - église Saint-Saturnin (Marie-Anne Caradec ville de Cusset 2015)
Cusset - église Saint-Saturnin (paroisse-saintjosephdesthermes.catholique-moulins.fr)
Cusset - église Saint-Saturnin (Tej)
Cusset - église Saint-Saturnin (Tej)

Situation

Cusset est 3.3 km à l’est de Vichy

Histoire

Cussiacus fundus, à l’époque gallo-romaine, nous a laissé peu de traces : des éléments d’hypocauste et de céramiques ont été mis au jour place Victor-Hugo en 1992 et passage de Valmy en 1994. De la période gallo-romaine ont été découverts des vestiges d’aqueducs et d’hypocauste qui attestent de la présence d’une villa.
En 886, Eumène, évêque de Nevers, fonde une abbaye bénédictine de femmes (le bâtiment est aujourd’hui occupé par l’hôtel de ville).
Le 17 juillet 1440, le dauphin Louis, futur Louis XI, s’y réconcilia avec son père Charles VII, mettant ainsi fin à la Praguerie.

Louis XI devenu roi, il fait rebâtir les fortifications de la ville par le maître d’œuvres Vauzy de Saint-Martin, de 1476 à 1483. Avec leurs murs à bossages, leur canonnières à embrasures à la française (en X), elles constituent le prototype de la fortification moderne, capables de répondre aux attaques des boulets métalliques ; Vauban s’en servira de modèle. Détruites petit à petit à partir du XVIIème siècle, il n’en subisiste qu’une tour (qui abrite le musée) et les souterrains, c’est-à-dire les galeries de rez-de-chaussée des portes qui se sont retrouvées enterrées lors du comblement des fossés.
Une abbaye de religieuses bénédictines est installée par Eumène, évêque de Nevers. Elle impose une véritable domination à la cité durant plusieurs siècles tout en contribuant à son développement.

Cusset__23_aAu XIème siècle,Cusset, lieu de transit entre le Bourbonnais, l’Auvergne et les provinces du centre, est le siège de nombreuses foires. La population augmente, également attirée par le tribunal du bailliage à la Vierge noire. Au XIIIème siècle, les premières fortifications entourent “la seule ville qui fut domaine royal en l’Allier et la Loire”, dixit Philippe le Bel.

L’église paroissiale Saint-Saturnin, médiévale, a été reconstruite pour des raisons de vétusté entre 1859 et 1868, sur les plans de l’architecte parisien Jean-Baptiste Lassus (1807-1857) qui opta pour un édifice dans le goût du XIIIème siècle.
L’église est dédiée à Saturnin, évêque de Toulouse, martyrisé dans les années 250-251 ; accusé de rendre muet l’oracle du temple païen, il fut attaché à un taureau et eut la tête fracassée lorsque l’animal se mit à dévaler l’escalier du Capitole. Il est réputé guérir les hommes  du vertige et les moutons de la maladie de tournis.

Cusset__29_aL’église est exeptionnellement orientée au nord, et non à l’est pour des problèmes de place au sein du tissu urbain. Le plan est basilical, le transept non saillant. La nef à 6 travées est flanquée de bas-côtés. Le chevet à déambulatoire est entouré de deux sacristies, de la tourelle de l’escalier du clocher et de 3 chapelles rayonnantes pentagonales. L’édifice, dont la base est en pierre de Volvic, , est construit en pierre de Gannat et les décorations sculptées en pierre d’Apremont.
Cusset__31_aPour ces décorations, Lassus s’est inspiré des carnets de croquis de Villard de Honnecourt qu’il avait découverts à la bibliothèque impériale et fait publier.

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Le portail de la façade principale est divisé en deux parties. Les linteaux sont gravés d’inscriptions latines rappelant l’histoire de la construction. A l’intérieur, les chapiteaux sont sculptés par Martial Liandrat.
Cusset__20_a

La vierge noire

Cusset__11_aLa statue actuelle est une copie de substitution. On possède encore les mains de l’ancienne statue, dans le trésor de l’église. Elles sont datées du Xème siècle et sont ornées de bracelets de vermeil sur lesquels sont fixés des godets contenant une calcédoine pour la main gauche et pour la main droite deux cornalines, intailles romaines représentant Athéna-Minerve et un bouquet avec un gouvernail.

Cusset__12_aLa statue fut trouvée vers le Xème siècle, selon la légende, sur une fontaine de l’abbaye de Cusset. Le culte de Notre-Dame de Cusset fut considérable et les rois de France Louis XI et Philippe le Bel vinrent l’honorer et la couvrir de cadeaux. En 1629, elle stoppa la peste qui ravageait la ville.

Cusset__13_aMais celà n’empêcha pas la statue d’être détruite à la révolution, et malgré la nouvelle statue refaite à la manière de l’ancienne, son culte, qui fut un des plus grands pélerinages au moyen-âge, tomba dans l’oubli.(Jacques Bonvin, Vierges noires)

(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cusset
http://www.ville-cusset.fr/laville/monum1.htm)

Les environs

Cusset – Muése de la Tour Prisonnière et des souterrains à 100 m

Vichy – Les parcs à 3.6 km à l’ouest

Billy – La Forteresse à 12.5 km au nord

Couleuvre – Musée de la porcelaine

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite : oui
Dates et horaires : Prendre contact avec les responsables du musée
Adresse : 1 place Jules Ferry 03320 Couleuvre
Téléphone : 04.70.66.19.77

Les Amis du Musée de la Porcelaine – Téléphone : 04 70 66 13 16
Courriel : mairie-couleuvre@wanadoo.fr
Site internet : www.couleuvre-troncais.fr

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Couleuivre -Musée de la porcelaine (www.loisirs.fr)
Couleuivre -Musée de la porcelaine (musees-bourbonnais.fr)
Couleuvre - Musée de la porcelaine (La Montagne© Gaurat Daniel
Couleuvre - Musée de la porcelaine (www.paysdetroncais.fr)

Situation

Couleuvre est à 39.3 km au nord-ouest de Moulins et à 48.6 km au nord-est de Montluçon

Histoire

LE MUSEE DE LA PORCELAINE
Couleuvre a remis la porcelaine à l’honneur en ouvrant en Mai 1999 un musée consacré à cet Art. Installé dans une maison du XIVe siècle dite “Charles IX” qui a subi d’importants travaux de restauration, il accueille les visiteurs sur trois niveaux. Ne dit-on pas qu’en 1565 le roi Charles IX et Catherine de Médécis auraient fait halte ici avant de reprendre leur route pour l’abbaye de Saint-Menoux ? La légende assure que Jeanne d’Arc elle-même serait passée en ces lieux…

Les pièces exposées proviennent de la Manufacture (autrefois la Fabrique) située à la sortie du bourg direction Lurcy-Lévis. La caractéristique de la porcelaine de Couleuvre est la richesse de son décor. C’est une porcelaine pour le plaisir des yeux, une porcelaine de luxe qui s’exporte. Certes, il y aura production de pièces utilitaires: services à café, plats …

La visite se fait sur trois niveaux. Au premier étage, on peut admirer de belles piéces d’art, le second étage retrace les différentes étapes de fabrication d’un objet, tant qu’au troisiéme étage où l’on peut aussi admirer la charpente en forme de bateau. Il accueille diverses expositions temporaires au rez-de-chaussée.

(source : couleuvre-troncais.fr)

La Porcelaine à Couleuvre

Histoire

André de Sinéty, marquis de Lévis, créa une manufacture de porcelaine dans sa propriété de Lurcy-Lévis, à quelques kilomètres au nord de Couleuvre, à la veille de la Révolution. Au xixe siècle, à partir de 1854-1855, cette activité se développa à Couleuvre, où un kaolin de grande qualité était extrait. La proximité des forêts de Tronçais et de Champroux, qui pouvaient fournir le bois pour alimenter les fours, était aussi un atout. La fabrique produisait d’abord des pièces ordinaires, mais, après la guerre de 1870, sous l’impulsion de Paul Burguin, elle se lança dans des productions plus ambitieuses. Après la mort de ce dernier, en 1891, la production déclina.

À partir de 1930, sous la direction d’Albert Laurent, la fabrique se tourne vers des productions plus artistiques (services de table, vases, pots à pharmacie, etc.). Les décors sont copiés sur d’anciens modèles, mais la fabrique s’adresse aussi à des artistes contemporains. Ainsi, Jean Cocteau lui a confié 34 dessins originaux. La manufacture de Couleuvre acquiert une renommée internationale.

La manufacture connaît des difficultés financières et doit fermer en 1985. Une tentative de redémarrage n’aura pas de résultats durables et, quelques années plus tard, la Manufacture de porcelaine d’art de Couleuvre doit déposer son bilan. La commune de Couleuvre rachète en 1998 les bâtiments, ainsi que les moules (au nombre de plus de 120 000) et les modèles.

L’activité est reprise en 2001 par la Nouvelle Manufacture de porcelaine d’art de Couleuvre, constituée dans un esprit de développement local et d’économie sociale et solidaire, avec l’appui des pouvoirs publics. Cette organisation a existé jusqu’en 2008, avant de laisser place à une nouvelle direction et à un nouveau mode de fonctionnement.

La manufacture de Couleuvre est la seule des six fabriques de porcelaine existant en Bourbonnais au xixe siècle (Ainay-le-Château, Valigny, La Rivière, Lurcy-Lévis, Champroux, en plus de Couleuvre) qui ait survécu.

Activité

La Manufacture, appelée souvent la Fabrique, a relancé la production en 2001 à l’initiative du Conseil régional et de la mairie, en partenariat avec l’association Nord Bocage, avec une quinzaine de personnes en réinsertion. Elle a fait appel au talent de Michel Hyvernaud, à son savoir faire et à ses grandes connaissances dans le monde fermé de la porcelaine qu’il a acquises à Limoges depuis sa plus tendre enfance. Il s’est appuyé sur le patrimoine de moules et de dessins et sur la création de nouveaux modèles, qu’il a initiée.

En 2009, la manufacture de Couleuvre a été rachetée par la créatrice Muriel Grateau.

L’usine est située à la sortie du bourg, sur la route de Lurcy-Lévis. Un magasin d’usine est ouvert à cet endroit.

(source : wikipédia.org)

Les environs

Couleuvre – église Saint-Julien dans le bourg

Lurcy Levis – Street Art City à 6 km au nord

Forêt de Tronçais – Rond Gardien à 14.1 km à l’ouest

Couleuvre – église saint-Julien

Epoque : XII° – Protection : MH (1915)
Propriétaire : Commune. Affectataire : Paroisse Sainte- Croix du Bocage Bourbonnais
Visite :
Dates et horaires :Toute l’année, tous les jours. Demander la clé au secrétariat de mairie pendant les horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h (sauf le mercredi après-midi).
Adresse :Le Bourg 03320 Couleuvre
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Couleuvre - église Saint-Julien (wikipédia -Modillons58)
Couleuvre - église Saint-Julien (wikipédia -Gérard Joyon)
Couleuvre - église Saint-Julien (Renaud Camus)
Couleuvre - église Saint-Julien (Michel Vincendeau)
Couleuvre - église Saint-Julien (httpsatlas-roman.blogspot.com-Antoine Garnier)

Situation

Couleuvre est à 39.3 km au nord-ouest de Moulins et à 48.6 km au nord-est de Montluçon

Histoire

L’église appartenait au diocèse de Bourges et dépendait de l’abbaye de Plaimpied en Berry.

L’église Saint Julien du XIIième siècle de style roman est classée aux Monuments Historiques depuis 1915. Elle comporte une nef de quatre travées flanquées de bas-côtés, un transept saillant sur lequel s’ouvrent des chapelles rectangulaires et enfin un chœur profond remanié à l’époque gothique qui se termine par un chevet plat. Une chapelle gothique est ajoutée au XVe siècle sur le côté sud de l’église, sa porte de style flamboyant est surmontée d’un arc accolade et flanquée de pinacles.​

A l’intérieur, une statue de Saint Roch en pèlerin, atteste de l’importance de la localité sur la route de Saint-Jacques de Compostelle. A noter également la présence d’une dalle funéraire au nom de Jean de Villars.

Sous une arcade romane qui soutient la tribune, nous pouvons contempler l’ensemble harmonieux et sobre de l’architecture. C’est peut-être pour certains, une invitation au recueillement. Au fond du chœur, voyons l’élan, “l’envol des piliers” massifs, appuyés de trois demies colonnes supportant les voussures et la voûte.

L’ensemble de la na nef et le transept sont du XIIe siècle. Dans cette dernière travée du chœur, terminée par un chevet plat, nous sommes au XIIIe siècle, comme en témoigne la clef de voûte.

Des alvéoles ménagées dans le mur, des “niches” comme on dit dont la plus curieuse voisine avec la porte, massive et majestueuse qui mène à la Chapelle, longtemps comme sacristie et dont les baies flamboyantes sont de style gothique.

(source : www.couleuvre-troncais.fr )

Les environs

Couleuvre – musée de la porcelaine dans le bourg

Lurcy-levis – Street-Art City à 6 km au nord

Forêt de Tronçais – Rond Gardien à 14.1 km à l’ouest

Vichy – église Saint-Blaise

Epoque : 2ème moitièe du XVII°, 1er quart du XVIII° – XX°- Protection :ISMH (13 août 1991)

Architecte : CHANET Antoine (architecte) ; LIOGIER Jean (architecte) ; MAUMEJEAN frères (décorateurs)
Propriétaire : Commune de Vichy
Visite :
Dates et horaires : D’avril à octobre : Le dimanche de 16h à 17h30 –Pour les autres mois contacter les Sœurs Apostoliques de Saint-Jean au Prieuré Notre-Dame de la Miséricorde –tel : 04 70 58 85 00   ou   par courriel : soeurs.vichy@stjean.com.

Il est aussi possible de s’adresser au Presbytère et demander une visite de l’église par M. Pierre Lépée.

Les coordonnées de la personne vous seront communiquées.
Presbytère St Louis : Tel : 04 70 96 51 20

Adresse : Place d’Allier 03200 Vichy

Téléphone : 04 70 58 85 00 ou le presbytère Saint louis : 04 70 96 51 20
Courriel : soeurs.vichy@stjean.com
Site internet :

Vichy - église Saint-Blaise (monumentum.fr)
Vichy - église Saint-Blaise (www.vichy-destinations.fr)
Vichy - église Saint-Blaise (www.vichy-destinations.fr)
Vichy - église Saint-Blaise (www.vichy-destinations.fr)

Situation

L’église Saint-Blaise est située Place d’Allier, 03200 Vichy

Histoire

PASSANTS ET PASSANTES QUI MUSARDENT DANS LE QUARTIER DU VIEUX-VICHY PEUVENT ÊTRE TENTÉS D’IGNORER L’ÉGLISE SAINT-BLAISE S’ILS SE LAISSENT REBUTER PAR SON IMPOSANTE ET AUSTÈRE ARCHITECTURE. POURTANT CETTE MASSE DE BÉTON JOUE LES CONTRASTES EN ABRITANT UN JOYAU DE LA DÉCORATION ART DÉCO. ALORS, POUSSEZ LES PORTES DE L’ÉDIFICE, VOTRE TENTATION SERA SUBLIMEMENT RÉCOMPENSÉE.

Avec sa statue de la Vierge qui trône à 42 m et son clocher qui culmine à 67 m, l’église Saint-Blaise apostrophe déjà le regard dès la traversée de l’Allier. Elle s’incruste dans le Vieux-Vichy construit sur le rocher des Célestins. Ce quartier historique laisse apprécier sa double physionomie architecturale et culturelle (pavillon Sévigné, maison natale d’Albert-Londres, musée de l’Opéra, centre culturel Valery-Larbaud, villas remarquables, etc.). Cet ancien bourg médiéval, propriété des ducs de Bourbon relevait d’une position stratégique entre « traversée de l’Allier et entrée de l’Auvergne ». Même si les remparts et le château fort ont disparu, ce lieu conserve l’atmosphère d’une entité à part de la cité thermale, éloignée des mondanités ou de l’agita- tion. A ses pieds, s’étirent les parcs et le lac d’Allier.

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Dans cet îlot de résistance à l’urbanisation thermale, s’épanouit, dans toute sa magnificence, l’église Saint-Blaise. Ce joyau de l’Art déco intègre la « vieille église », dédiée, dès son origine, à la Notre-Dame. Selon certains récits, à la Révolution, seule la tête de sa Vierge noire échappe au feu, grâce à un enfant de dix ans qui la sauve de la destruction. En 1802, elle est placée sur un socle de bois recouvert de l’ancien manteau et reprend ainsi la tête des processions. Il faudra attendre 1931 pour que la statue retrouve son corps grâce à la sculptrice Emma Thiollier. Désormais, elle est placée au dessus de l’autel de la chapelle Saint-Blaise, dont l’un des vitraux confère à Marie, le titre de « Vierge qui exauce vite ».

« UN MATÉRIAU RÉVOLUTIONNAIRE », LE BÉTON ARMÉ.

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Dans les années vingt, le thermalisme prospère à Vichy et la construction du quartier de France fait que Saint-Blaise devient trop petite. Le chanoine Robert projette la construction d’une nouvelle église et fait appel à des donateurs. Ce chantier est confié à deux architectes vichyssois, Jean Liogier et Antoine Chanet qui ont réalisé le Petit casino (centre culturel Valery-Larbaud), l’hôtel Radio et l’Hôtel de ville. Le duo doit tenir compte des contraintes d’emplacement, des terrains instables et intégrer l’ancienne église. Le nouvel édifice Art déco, un style alors à son apogée dans les années trente, sera bâti en béton armé, « matériau révolutionnaire » prisé par les architectes de ce début du XXe siècle. Sylvie Wahl, dans une revue de la Shave (Société d’histoire et d’archéologie de Vichy et des environs) fait remarquer le parti pris architectural de Liogier et Chanet « pas de plan cruciforme, ni transepts, ni bas-côtés. Le plan est basilical, terminé du côté de l’entrée par un demi-cercle. L’église n’est pas orientée vers le levant et n’a pas d’abside puisqu’elle est rattachée au côté sud de l’ancienne église. » Les architectes ont voulu « faire dominer la ligne verticale… pour représenter l’élévation de la pensée ». L’église Saint-Blaise est inscrite aux Monuments historiques depuis 1991.

DE LONGUES ÉTAPES DE CONSTRUCTION

Son achèvement a nécessité trois décennies aux bâtisseurs du XXe siècle et de la pugnacité aux commanditaires pour nancer ce projet. Décembre 1925, pose de la première pierre. En 1927, bénédiction de la première partie de la nouvelle église. En 1930, réalisation de la coupole en cuivre. Sur son dôme, se dresse la statue de la Vierge en ciment armé réalisée par la maison Galfione de Moulins. La dame vénérée mesure 5,20 m de haut et pèse 5 tonnes. En 1931, une nouvelle bénédiction célèbre l’église en partie achevée. Suivie d’un banquet elle permet le lancement d’une nouvelle souscription. En 1933, la construction du perron (50 tonnes de pierres), de l’escalier d’accès, de la crypte, de la pose des vitraux permettent l’accès aux dèles. La décoration intérieure (chœur, coupole, fonts baptismaux) sera exécutée dès 1935. Elle se poursuivra en 1943 par les peintures des murs de la nef. Le clocher est érigé en 1956. Sur son toit en dôme se dresse une croix en béton et verre. Éclairé la nuit, il est en quelque sorte la vigie de Vichy. L’ascenseur prévu pour accéder à son sommet et apprécier la vue, ne fut jamais réalisé.

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LA DÉCORATION INTÉRIEURE, UN RAVISSEMENT PERMANENT

La sobriété de l’édifice religieux à l’extérieur ne prépare pas à la prodigalité Art déco offerte, à l’intérieur, par l’iconographie et les matériaux : peintures, vitraux, mosaïques, marbre, onyx, marqueterie, etc. La décoration est en cohérence avec l’architecture : deux lignes directrices, la verticale pour « l’aspiration de l’âme humaine vers Dieu » et l’horizontale, tout autour, conte « l’histoire du monde centrée sur le Christ. » C’est une lecture, en grand format et en images de la Bible. Une œuvre de toute beauté réalisée par les frères Mauméjean, issus d’une célèbre dynastie de peintres verriers. La nouvelle église Saint-Blaise est bel et bien dédiée à Marie comme en témoignent ses multiples représentations : statue sur le dôme ; vitraux, peintures, etc.

LES VERRIÈRES

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Remarquables par la richesse de leurs coloris et de leur composition, elles réjouissent le regard. Les vitraux qui entourent la nef figurent les mystères du Rosaire : la joie (annonciation, visitation…), la souffrance ( agellation, crucifixion…) et la gloire (résurrection, ascension…) Au nombre de quinze, ils déclinent, en cinq épisodes chacun, la vie de Jésus et sont offerts par des donateurs. Le chemin de croix, est réalisé en vitrail, « ce qui est assez rare » souligne Sylvie Wahl qui constate « leur facture plus moderne » que celle du Rosaire. Une autre série de quinze vitraux est, elle, consacrée aux saints : Sainte- Cécile, Sainte-Philomène, Saint Jean-Baptiste, Saint Georges, Saint-Michel, etc.

LES MURS DE LA NEF

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Ils sont ornés de vingt peintures représentant des édifices religieux (cathédrales, basiliques, églises) dont la cathédrale de Clermont-Ferrand ou Notre-Dame-de-Fourvière, tous dédiés à la Vierge Marie.

LA NEF

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Elle rayonne d’une gigantesque peinture avec, à son sommet, Dieu le père et l’arc-en-ciel. L’arche d’Alliance, symbolise l’association de l’Ancien et du Nouveau testament. Sous chacune des inscriptions Synagoga et Ecclesia sont peintes leurs figures représentatives : Adam et Eve, Abraham, Isaac, Abel, Moïse… les quatre évangélistes et trois rois de France dont Clovis. Tous les regards convergent au centre vers Dieu le Fils sur la croix avec, à ses pieds, debout, la Vierge Marie.

LES FONTS BAPTISMAUX

Réalisés en marbre de Carrare, leur cuve est ornée d’une mosaïque aux couleurs chaudes (jaune et rouge) représentant le Christ. En arrière plan, une mosaïque illustre le baptême de Clovis.

LE CHŒUR

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Sa voûte est entièrement couverte de peintures et de mosaïques illustrant les sept dons de l’Esprit Saint déclinés dans le Livre d’Isaïe : la crainte de Dieu, la piété la science, l’intelligence, le conseil, la sagesse et la force. Huit colonnes, en béton enduit de stuc colorisé de lapis-lazuli, entourent le chœur. Les chapiteaux sont dorés à la feuille d’or. La couleur bleue est récurrente dans la décoration de l’église Saint-Blaise. L’autel, les deux ambons qui, de part et d’autre font référence à l’ancien et au nouveau testament et la balustrade sont en onyx ramagé d’Alger décorés d’émo-vitrail. La statue du Sacré-Cœur réalisée par le sculpteur Delamarre, domine l’autel de ses 1,97m. En arrière fond, l’orgue inauguré en 1935, muet depuis 1993. La coupole
du chœur haute de 20 mètres est également richement décorée avec la peinture de Dieu le père dont le doigt pointe l’étoile du matin, Marie. Le sol se compose d’une mosaïque de bois incrustée d’émaux de Briare. Les stalles en acajou sont décorées de marqueterie.

(source : vichy-destinations.fr)

Paroisse Notre Dame des sources.catholiques-moulins

Vous trouverez ci-après 2 textes pour vous présenter ces deux églises :

P. Lepee 2018 St. BLAISE CHAPELLE

P. Lepee 2018 St. BLAISE NOUVELLE

Les environs

Vichy – L’Opéra à 300 m au nord

Vichy – Les Parcs à 600 m à l’ouest

Cusset – Musée de la Tour prisonnière à 3.2 km au nord-ouest

Montcombroux les Mines – Chapelle des mines

Epoque :  XIX° (1857)- Protection :
Propriétaire : Commune
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Montcombroux les Mines - Chapelle des mines (fr.wikipédia.org-Peter Potrowl)
Montcombroux les Mines - Chapelle des mines (eglises du xixeme siecle.blogspot.com)
Montcombroux les Mines - Chapelle des mines (www.allier-hotels-restaurants.com)
Montcombroux les Mines - Chapelle des mines (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Montcombroux les Mines est à 39.3 km au nord-est de Vichy et à 40.9 km au sud-est de Moluins.

La Chapelle des mines est à l’entrée ouest du bourg.

Histoire

C’est dans le charme de ces lieux, où la nature s’exprime dans sa simplicité naturelle qu’a été érigée la chapelle des Mines de Montcombroux.
Il n’en n’a pas été toujours de même et l’histoire vaut d’être rappelée, comme une aventure de l’avènement de l’ère industriel du XIXème siècle.

Le siège de la paroisse de Montcombroux se situait historiquement au Vieux-Bourg, avec son église dédiée à St Jean-Baptiste et sa cure.
L’exploitation industrielle du charbon et des Mines de Bert commence le 09 juin 1832 où une première concession est allouée aux Sieurs Bouquet, Crouzier et Méplain, pour les mines situées près de Bert.
Une deuxième ordonnance fixe la concession de Montcombroux à la Compagnie Rossigneux-Meilheurat. C’est en 1837, que la Société Ratel absorbe la Compagnie Rossigneux-Meilheurat pour l’exploitation des mines de Montcombroux, jusqu’en 1842 où de nouveaux capitaux et associés relancent l’extraction.

C’est à partir de ce moment que l’effectif des ouvriers augmente sensiblement, et la population afflue près du site d’extraction.

Si l’on ne sait pas exactement la date de construction de la chapelle des Mines, on peut raisonnablement penser qu’elle date de cette période riche en événements.
Une lettre datée du 30 septembre 1857, de Monsieur Coltat alors gérant de la Mine, à Monseigneur De Dreux-Brézé évêque de Moulins cite :
” …enfin nous avons une chapelle par l’établissement plus vaste et plus saine que l’église paroissiale…”
En cette période d’entreprise paternaliste, l’idée qui prévalait alors -pour certains patrons éclairés, chrétiens ou libéraux- était l’idée de prendre soins de “leurs” ouvriers afin qu’ils soient content -voire fiers- de leur entreprise.
Il était donc naturel de s’assurer du confort matériel et spirituel des ouvriers de la Mine.
C’est donc l’édification d’une chapelle et la venue de deux religieuses de Saint-Vincent de Paul qui exerceront une influence de moralité et d’exemple sur les ouvriers et leurs familles.
Une des Sœurs enseigne le catéchisme aux enfants de la paroisse, tandis que que l’autre donne des soins infirmiers. Une maison d’école est réalisée en même temps, et l’administration des Mines fournira un instituteur, de même qu’elle finance les honoraires d’un médecin.
C’est le curé de Montcombroux qui vient biner à la chapelle, deux fois par semaine.

Depuis plus de 150 ans, cette chapelle accompagne les événements heureux et tristes de la vie des mineurs de Montcombroux. L’un de ces directeurs, Monsieur Petel, décédé prématurément à l’ age de 41 ans en 1870 est inhumé dans cette chapelle.
Les plus anciens se souviendront des jours de liesse populaire à l’occasion de la Sainte Barbe, patronne des mineurs. Si ce jour là, la chapelle vibrait de chants d’allégresse, elle accueillait aussi le silence et les prières de ceux qui étaient venus en ce lieu accompagner un des leurs pour un dernier voyage.

L’édifice est simple, d’une surface d’environ deux cents mètres carré, composé d’une nef avec abside en hémicycle. Surmontée d’un clocheton fin et élancé recouvert de bois, la toiture est, elle, recouverte de petites tuiles plates de terre cuite. La façade, orientée à l’Est, est de simple appareil enduit d’un crépi blanc et comporte une rosace à six pétales au dessus du portail principal. Une petite porte, sur le côté Sud était réservée à l’usage de la direction des Mines.

La statuaire est classique du XIXème Siècle, hormis les statues en bois du XVIIème représentant la Vierge Marie et Sainte Barbe.
Après la fermeture des Mines en 1934, la chapelles a été vendue à l’évêché le 14 mars 1936.

Dernièrement, au courant de l’année 2007, des travaux de restauration important vous permettent d’apprécier la plénitude des lieux.

(source : http://www.detours-en-bourbonnais.com/)

Les environs

Saint-Léon – Point de vue de Puy Saint-Ambroise à 8.6 km au nord

Châtelperron – Préhistorama à 9.7 km au nord-ouest

Jaligny – Le château à 10 km au nord-ouest

Commentry – Espace culturel La Pléiade

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite : Libre
Dates et horaires : Toute l’année, tous les mardis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis.
Les mardis et jeudis de 14h à 18h, les mercredis, vendredis et samedis de 9h30 à 12h et de 14h à 18h.

Adresse : Place de la Butte 03600 Commentry

Téléphone : 04 70 64 40 60
Courriel : lapleiade@ville-commentry.fr

Sites internet : www.lapleiade.commentry.fr

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Commentry - Espace culturel La Pléiade (allier-auvergne-tourisme.com)
Commentry - Espace culturel La Pléiade (musees-bourbonnais.fr)

Situation

Commentry est à 13 km au sud-est de Montluçon

L’espace Culturel La Pléiade est place de la Butte 03600 Commentry

Histoire

Espace dédié à la vie et à l’oeuvre d’Émile Mâle, académicien français et historien d’art, ainsi qu’au passé commentryen. Vidéo et diaporama.

Les environs

Colombier – Eglise Saint-Patrocle à 4.8 km au sud-est

Néris les bains – Vestiges et musée Gallo-Romain à 6.6 km à l’ouest

Doyet – Donjon de La Souche à 11.3 km au nord-est

Moulins – Le Grand Café

Epoque :  1898- Protection : Inscrit ISMH (1978)
Propriétaire : Famille Belin
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : 49, place d’Allier 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Moulins - Le Grand Café (wikipédia.fr)
Moulins - Le Grand Café (wikipédia.fr)
Moulins - Le Grand Café (wikipédia.fr)
Moulins - Le Grand Café (wikipédia.fr)

Situation:

49, place d’Allier à Moulins

Présentation :

Le Grand café est un café-restaurant situé 49, place d’Allier, dans le centre de Moulins, dans le département français de l’Allier. Considéré comme l’un des plus beaux cafés de France, il fut créé en 1899. Son architecture intérieure s’apparente au style Rocaille, un style revenu à la mode dans la seconde moitié du xixe siècle, mais avec une expression baroque annonciatrice des créations de l’Art nouveau que l’on retrouve sur sa façade. La salle principale est décorée de grandes glaces murales, de pilastres en stuc avec guirlandes de feuillage, de ferronneries, de différents luminaires dont un grand lustre de bronze, d’un plafond avec une fresque allégorique et une verrière et de quelques peintures murales.

Architecture :

Au rez-de-chaussée, la grande salle rectangulaire est divisée en deux, division marquée par une grande poutre métallique centrale siglée Eiffel, recouverte de stuc et qui porte un immense lustre en bronze. Le fond de la salle est dominée par une mezzanine à la balustrade en fer forgé très travaillée qui porte une pendule.

Les murs longitudinaux sont ornés, entre chaque pilastre de stuc, de bois chantournés surmontés d’immenses miroirs aux encadrements dorés qui créent une perspective infinie.

Au plafond, sur la partie avant de la salle, la partie « café », une fresque peinte par Auguste Sauroy représente la légende de Gambrinus, roi mythique de Flandre et Brabant, à qui on attribue la naissance de la bière. Il existait probablement une autre fresque sur le plafond de l’arrière de la salle, la partie « brasserie », mais qui a été remplacée plus tard par une grande verrière dans le style années 30.

Histoire :

Le concept de café-brasserie commence à essaimer les grandes villes de France à la fin du xixe siècle, en partie sous l’impulsion d’Alsaciens ayant fui l’annexion allemande de leur région après la défaite de 1870. Les architectes laissent alors libre cours à leur imagination durant cette période de la Belle époque, marquée par une intense activité culturelle. Ces cafés vont souvent devenir des hauts lieux de la vie intellectuelle locale.

Un dénommé Renoux, originaire de Montluçon et qui avait été garçon de café dans la brasserie parisienne Lipp cherchait un lieu pour créer un tel établissement. Il va le trouver sur la place de l’Allier, qui est devenue le nouveau centre de l’activité commerciale de Moulins: un marché couvert à structure métallique y a été inauguré en 1880, le Crédit Lyonnais s’implantant à Moulins, installe sa succursale sur la place en 1881 (au n° 66 mais déménagera dans un immeuble spécialement construit au n° 33 en 1910, la Société générale s’installera également sur cette place en 1910). Les architectes moulinois reproduisent dans ce quartier les évolutions architecturales de l’époque ainsi les ondulations apparaissent sur les façades, balcons et fenêtres comme par exemple sur le typique immeuble des Nouvelles Galeries qui ouvrent en 1914 rue de l’Allier.

En 1898, Renoux va investir 250 000 francs-or (équivalent de 600 000  de 2016) pour la création de ce café. Il fait appel à une de ses connaissances, l’architecte italien Louis Galfione-Garetta, alors directeur de l’école municipale des beaux-arts, qui va concevoir un décor un peu fantastique, qui annonce l’Art nouveau (il dirigera aussi la décoration de la confiserie Aux Palets d’or encore existante aujourd’hui). Galfione confie la décoration du plafond du Grand café au peintre Auguste Sauroy. Cet artiste local avait peint en 1894 sur le plafond du nouveau théâtre de la ville, une fresque (disparue aujourd’hui) en hommage au poète symboliste Théodore de Banville né à Moulins et mort quelques années plus tôt. Il participa en 1896, toujours à Moulins, à la décoration de la maison Mantin, riche demeure bourgeoise devenue aujourd’hui un musée. Une mezzanine est construite à l’arrière du rez-de-chaussée pour qu’un orchestre puisse s’y installer, le Grand café restera un café-concert jusque dans les années 1950-1960. Il ouvre en 1899.

Le café présentera le « cosmorama mouvant », où l’on présentait, avec un jeu de lentilles et de tableaux, des lieux pittoresques du monde. Les prospectus distribués dans la ville parlaient d’un « spectacle artistique et mondain sans rival, variant tous les lundi, mercredi et vendredi: illusion complète » Vers 1905, le Grand café offrira les premières séances de cinématographe de la ville (suivi par deux autres cafés de la ville), d’abord données en plein air sur la place. L’appareil de projection était alors monté sur le balcon extérieur du premier étage, l’orchestre installé sur la mezzanine à l’intérieur jouant pendant la projection.

En ce début de siècle, l’ambiance y est feutrée. Le Grand café est fréquenté par les notables de Moulins, dont les hauts fonctionnaires de cette préfecture du département, les riches commerçants et les marchands de bestiaux après les foires.

C’est à cette période que Coco Chanel, qui s’appelait encore Gabrielle Chasnel et qui travaillait alors comme couturière à la Maison Grampayre, une mercerie située à moins de 200 mètres de là, fréquenta le Grand café, et où elle s’est peut-être produite comme chanteuse. Avec sa tante Adrienne, de deux ans son ainée, elles y ont leur premier contact avec la bourgeoisie. Elles y fréquentent les officiers du 10e régiment de chasseurs à cheval stationné à Moulins et qu’elles suivront ensuite au café de la Rotonde (aujourd’hui disparu), un café-concert plus festif et bruyant et où elle gagnera le surnom de « Coco », inspiré d’une chanson qu’elle y interprétait.

En 1933, Émile Marcelot, âgé d’à peine vingt ans et tout juste sorti de l’école hôtelière, va prendre la suite de son père à la tête de l’établissement; il y restera soixante ans.

Après guerre, la clientèle se diversifie. La jeunesse lui donnera son surnom de « Grand jus », encore repris de nos jours par les Moulinois.

Le 22 septembre 1978, la façade et les deux salles avec leur décor du Grand café sont inscrites au titre des Monuments historiques.

En 1993, Marcel Pocheron devient le nouveau propriétaire. Il en entreprend la rénovation sous le contrôle de l’architecte des bâtiments de France, la grande salle du Grand café retrouve ainsi sa couleur gris impérial.

Le Grand café change de nouveau pour son propriétaire actuel, le cinquième depuis sa création, Christian Belin qui, à la fin des années 2000, début des années 2010, en transmet la direction à ses deux filles Maud et Alexandra. Fin 2013, le Grand café décroche le label d’État de Maître restaurateur. En mars 2014, le Grand café a été rénové et la cuisine a été étendue passant de 20 à 80 m2 ouvrant désormais sur la salle.

(source : www.wikipédia.org)

Les environs

Moulins – le Palais Ducal à 400 m au nord

Moulins – La Cathédrale à 400 m au nord

Moulins – Le Centre National du Costume de Scène (CNCS) à 1.1 km à l’ouest

Arfeuilles – Cascade de La Pisserotte

Visite : libre
Dates et horaires :
Adresse : Le Verger 03120 Arfeuilles
Téléphone :
Courriel :
Site internet : Cascade de la Pisserotte

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Arfeuilles - La Pisserotte (La loutre vagabonde.wordpress.com)
Arfeuilles - La Pisserotte (capture ignrando.fr)
Arfeuilles - La Pisserotte (La loutre vagabonde.wordpress.com)
Arfeuilles - La Pisserotte (La loutre vagabonde.wordpress.com)
Arfeuilles - La Pisserotte (La loutre vagabonde.wordpress.com)
Arfeuilles - La Pisserotte (La loutre vagabonde.wordpress.com)

Situation et itinéraire :

Arfeuilles est à 29.3 km à l’ouest de Vichy et à 64 km au sud-est de Moulins.

A Arfeuilles sur la droite vous trouverez un stop avec une route qui descends sur 4.9 km, prenez là elle vous emmènera au Parking du hameau du Verger. Une fois au parking, partez dans le petit hameau, des panneaux sont indiqués pour vous emmenez aux cascades.

Durée : 35 minutes environ

Une fois le hameau passé vous vous enfoncerez dans les bas fonds de la Vallée pour découvrir sur votre gauche un petit étang ! Baignade interdite bien évidemment sauf si vous voulez vous faire suçoter les os par les têtards bourbonnais et attention ils sont coriaces ceux là !

Une fois le hameau passé vous vous enfoncerez dans les bas fonds de la Vallée pour découvrir sur votre gauche un petit étang ! Baignade interdite bien évidemment sauf si vous voulez vous faire suçoter les os par les têtards bourbonnais et attention ils sont coriaces ceux là !

La première partie est plate avec sur la droite une vue sur la vallée, ensuite le sentier commence à s’enfoncer dans l’antre de la Terre.

Allez on descends ! Ah.. j’oubliais mais la descente se fait fort bien après pour la remonter c’est pas tout à fais la même ahah’ courage ! Les photos on été prise en sens inverse donc vous avez la montée ici.

Sur la gauche vous trouverez de très grandes roches, comme un éboulement naturel, où la verdure étincelle d’un vert magnifique ! Le rocher n’étant ni le rocher du roi Lion hein, ni la grotte d’un hobbit sauf si vous voulez finir en crêpe Wahouuuu !

Ce type d’accumulation rocheuse peu en été, surtout selon le soleil l’orientation du soleil attirer les vipères se faisant rôtir pour leur bronzage ! Méfiance de ne pas finir en ViperMan.

Une fois en bas vous arriverez face à un petit pont en bois, traversez le et laissez vous guider aux sons des cascades qui seront pile face à vous sur les hauteurs ! Vous traverserez un morceau peu boisé au milieu, avec les restes d’un feu, à savoir que sur ce site le camping sauvage et les feux sont strictement interdit. La baignade ne l’étant pas, cependant à vos risques et périls, tout repose sur le randonneur.

Et vous voilà aux cascades ! Maintenant faites vous dorer la pilule sur les rochers, trempez vous les pieds, éclatez vous mais toujours avec prudence pour ne pas chuter. Sur les hauteurs des cascades, vous trouverez encore des cascades, aux plus téméraires d’escalader sur le côté en faisant attention de ne pas glisser. L’eau est peu profonde.. enfin avec ma taille ça reste profond même dans un petit bassin ahah ! Mais beaucoup de torrent. La cascade de gauche est accessible en traversant le peu d’eau.

(source : laloutrevagabonde.wordpress.com)

Histoire

Chatelus – Musée de l’école

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite : Oui
Dates et horaires : Ouvert du 1er mai au 31 octobre, de 14h30 à 18h30.
Sur rendez-vous en dehors de ces horaires.
Adresse : MUSÉE DE L’ÉCOLE  Le Bourg  03120 CHATELUS
Téléphone : 06 72 81 72 15
Courriel : mairie-chatelus@pays-allier.com
Site internet : chatelus.planet-allier.commuseeEcole.html

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Chatelus - Musée de l'école (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Chatelus - Musée de l'école (www.randos-allier.com)
Chatelus - Musée de l'école (httpmusees-bourbonnais.fr)
Chatelus - Musée de l'école (httplescoms.fr)
Chatelus - Musée de l'école (httplescoms.fr)

Situation

Chatelus est à 32 km au nord-est de Vichy et à 60 km au sud-est de Moulins

Le musée de l’école est dans le bourg

Histoire

Le musée de l’école

Laissez-vous enivrer par un retour en enfance avec ce musée de l’école, unique dans l’allier ! Une bâtisse authentique, la reconstitution d’une classe de l’époque, des objets gracieusement donnés par les habitants de la commune ou retrouvés dans les greniers de cette ancienne école sont les clefs de ce retour en arrière qui sent l’encre et la craie …

Il était une fois … L’école

Suite à la décision du conseil municipal, en 1879, de bâtir une école neuve (ce qui est aujourd’hui un musée), fût construite et mise fonction dès 1885. L’école communale est, de plus, située sur un terrain qui pour l’époque présentait toutes les garanties nécessaires du point de vue de la santé ainsi que de la moralité puisqu’éloigné des cabarets. Il est à remarquer qu’auparavant, la commune avait acheté en 1865 un bâtiment, situé dans une partie de la Maison des Dîmes pour en faire “la maison d’école”

Dans cette école, payante à l’époque, plusieurs instituteurs laïques se succédèrent. Il est à noter que certains élèves dits « indigents » étaient pris en charge par la commune. Pour ceux qui en avaient les moyens, des prêtres éduquaient les enfants aux principes de la religion catholique ainsi que la lecture, l’écriture et le calcul.

Au départ, l’école ne se résumait qu’à une seule classe et il faudra attendre 1935 pour en ouvrir une seconde ! Malgré le peu d’espace disponible les deux classes seront séparées par une cloison en bois.

Jusqu’en 1992, date de la suppression du dernier poste d’instituteur, des dizaines de générations se succéderont ! 107 … Et oui 107 années d’existence et seulement 6 enfants fréquentaient encore l’école lors de sa fermeture.

Après l’histoire … Place à la mémoire !

Des bureaux en bois, un parquet qui craque, l’odeur de la craie, les tâches d’encre, … ne sont que le début de l’histoire ! Voici quelques objets typiques ainsi que leur utilisation. Souvenez-vous, vous avez eu les mêmes …

L’estrade et le bureau compose « Le coin du maître »

C’est sur celle-ci qu’il donnera ses cours et c’est sur celui-là qu’il corrigera ses cahiers …

Bureau en bois où trônent différents pots d’encre  et derrière un porte-manteau privatif où il  posera chaque matin son béret avant d’enfiler sa blouse grise d’instituteur.

Double- face …

Ces portes manteaux étaient mis à disposition des élèves pour faire leur changement d’habits civils et vêtir, selon l’époque, la blouse grise ou la blouse bleue utilisées en classe.

Chauffe Marcel !

Accompagné de son seau à charbon, de sa balayette et de sa barrière circulaire en fer forgé pour protéger les étourdis d’une brûlure, ce poêle servait, les jours de grands froid, de point d’appui pour le maître pendant les dictées !

Miam Miam !

Les enfants habitant trop loin apportaient chaque matin leur repas dans une gamelle qui à l’heure du repas était posée sur le poêle pour la réchauffer. Il a fallu attendre 1955 pour qu’une cantine scolaire ouvre ses portes à Châtelus permettant ainsi aux enfants de trouver un véritable repas chaud et complet.

 Plus 10 ou fois 10 ?

Les bouliers, inventés par les chinois, étaient utilisés pour le calcul au début du XXème siècle et seront remplacés par les bûchettes entre les deux guerres. Notons que les enfants comme les adultes chinois les utilisent encore aujourd’hui !

Les entonnoirs en bas de la photo servaient, quant à eux, à l’humidification du sol de la salle avant son balayage évitant ainsi le soulèvement de la poussière.

Point de chausson ou point de chevron ?

Au début du XIXème siècle, la couture tient  une place considérable à l’école primaire.
Des maîtresses de couture étaient nommées. Souvent c’était la femme de l’instituteur ou une femme du village.

Nord, Sud, Est, Ouest, …

A bat ! l’informatique ou tout outil numérique, découvrez des cartes de France grand format papier !
Accrochées aux murs elles possèdent un recto imprimé et un verso nu pour l’entraînement ou les devoirs.

Gutenberg arrive modèle réduit !

Petite imprimerie conçue par Célestin FRENET en 1925.
Elle servait à la fabrication de documents lus par des personnes extérieures à l’école. Elle sera très vite remplacée par la machine à écrire et le duplicateur à alcool beaucoup plus pratique !

Venez visitez le musée, écrire à la plume Sergent Major sur d’authentiques bureaux et découvrir les nombreux dessins des élèves d’antant !

(source : http://chatelus.planet-allier.com/museeEcole.html)

Les environs

Droiturier – église Saint-Nicolas et Sainte-Croix à 5.2 km au nord

Lapalisse – Le château de La Palice à 12 km au nord-ouest

Arfeuilles – La casacade de la Pisserotte à 13.4 km au sud

Bourbon l’Archambault – Musée Augustin Bernard

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite : oui
Dates et horaires : Ouverture les Jeudi et Vendredi de 15 à 18 heures
Adresse : Centre Culturel – 2 rue du Parc – Bourbon l’Archambault
Téléphone : 06 47 79 68 10
Courriel : musee.bourbon@mairie-bourbon.com
Site internet :

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Bourbon l'Archambault - Le musée Augustin Bernard (www.randos-allier.com)
Bourbon l'Archambault - Maquette de la Forteresse - Musée Augustin Bernard (www.bourbonlarchambault.com)
Bourbon l'Archambault - intérieur bourbonnais - Musée Augustin Bernard (musees-bourbonnais.fr)
Bourbon l'Archambault - une salle - Musée Augustin Bernard (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Bourbon l'Archambault - La Vierge de Vernouillet - Musée Augustin Bernard (www.bourbonlarchambault.com)
Bourbon l'Archambault - Chapeaux à deux-bonjours - Musée Augustin Bernard (www.randos-allier.com)

Situation

Bourbon l’Archambault est à 23 km à l’ouest de Moulins et à 48 km au nord-est de Montluçon

Le musée Augustin Bernard est situé 2, rue du Parc (ancien casino) en centre ville.

Histoire

Le Musée Augustin Bernard est situé non plus dans le Logis du Roy où il était auparavant mais au sein du nouvel Espace culturel installé dans les locaux de l’ancien casino, 2 rue du Parc. Avec une surface double de celle dont il disposait jusqu’ici, le Musée reprend ses thèmes d’origine résumant la naissance et l’évolution de la seigneurie puis du duché, lointain berceau de la dynastie des Bourbons ainsi que les aspects bien particuliers de la ville vouée depuis 2000 ans au thermalisme sans oublier les différents aspects de la vie rurale dans le Bocage Bourbonnais au 19ème siècle. Les collections d’origine mises en valeur par une muséographie moderne très esthétique correspondant aux attentes du public ont été complétées par des dons de particuliers, par les dépôts de « musées amis », par des maquettes et par des panneaux explicatifs. Conçu pour accueillir tous publics dans le respect des normes en vigueur, de plain pied, à proximité d’un parking et situé dans le parc thermal à quelques pas du centre ville, le Musée Augustin Bernard peut désormais jouer son rôle à part entière dans la vie culturelle et touristique de Bourbon. Anciennement situé dans le Logis du Roy, bâtisse du XVIIème siècle, dessinée par Mansart, sur l’ordre de Gaston d’Orléans (frère de Louis XIII), le musée recèle une collection, de pots pharmaceutiques en faïence de Nevers de la période moderne (XVIIème, XVIIIème siècles). Autre pièce maîtresse, la Vierge de Vernouillet sculpture en bois polychrome (Vierge à l’ Enfant en majesté, reliquaire, bois polychrome, XIIIème siècle). “La Vierge est représentée assise sur un siège sans dossier et muni d’arcatures trilobées sur les côtés ; elle a la tête couverte d’une cape et porte une robe à larges anches pendantes ; sur ses genoux est assis l’Enfant bénissant ; une niche à reliques est creusée dans le dos de la statue ; les vêtements sont ornés de peintures du XIIIème siècle formant des bandes remplies d’un jeu de losanges à fleurettes roses bordées d’ocre sur un fond bistré semé de croisettes noires.

Réputée pour être la protectrice des amoureux, elle donnait lieu à un pèlerinage en septembre au cours duquel les jeunes filles cherchant un mari lui offraient un ruban de couleur moyennant quoi leur vœu était exaucé dans l’année. Il fallait mettre un ruban autour du cou de la statue et emporter un morceau de ceux qui s’y trouvent déjà. Les jeunes filles alors disaient : “Boun vierge des nouyés, Parente à nout’ Javot Bayez m’dont un houmme Qu’au siesse fait comme veudra Tordu, bossu mais pourvu qu’en siesse un”.

C’est là que vous pouvez retrouver les personnages illustres qui ont vécu à Bourbon-l’Archambault au temps de sa splendeur. Madame de Montespan, Madame de Sévigné, Scarron, Boileau, le maréchal de Noailles, le prince Charles-Maurice de Talleyrand, sont là pour témoigner de leur passage à Bourbon, lorsque le médecin Charles De Lorme soignait la cour du Roi Soleil, et lorsque le “diable boiteux” prenait des vacances pour soigner son infirmité. Mais le musée Augustin Bernard abrite également une rare collection de pots à pharmacie en Nevers des XVIIème et XIIIème siècles, ainsi que des manuscrits d’Achille Allier, ce poète bourbonnais qui entreprit l’écriture de l’Ancien Bourbonnais auquel il ne survécut pas.

On y trouve une multitude de témoignages sur l’histoire de Bourbon, de l’Antiquité à nos jours : Mme de Montespan, Scarron, Boileau, Mme de Sévigné, De Talleyrand, le Maréchal de Noailles…

Aspects historiques de la ville d’eaux, fief d’origine des Bourbons : archéologie de la cité aux époques préhistoriques et gallo-romaine, archives, gravures, lithographies originales, fragments sculptés provenant du château de Bourbon.

A l’étage

• La vie rurale aux environs de Bourbon, représentée par l’intérieur d’une demeure paysanne (fin XIXème) où l’on peut voir une panoplie d’instruments et outils utilisés à cette époque en Bourbonnais…

(source : www.auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Bourbon l’Archambault – La Forteresse au nord de la ville

Ygrande – L’église Saint Martin à 9.6 km à l’ouest

Souvigny – la Prieurale à 12.9  km au sud-est