Agonges – Beaumont

Epoque :  XVIII°- Protection : ISMH ( 1978)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Garidel
Visite : oui, à certaines périodes

Visible de la route D54 à 3,4 km au nord-ouest d’Agonges
Adresse :
Téléphone : 06 70 54 46 52 (info La Montagne)
Courriel :
Site internet : 

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Situation

Agonges est situé à 16,7 km au nord-ouest de Moulins

Beaumont est situé à 3,4 km au nord-ouest d’Agonges

Histoire

C’est sur l’emplacement d’un château médiéval dont il ne reste qu’une tour qu’il a été construit en 1740. Au début du XIXe siècle, Beaumont appartenait à François Dalphonse, député de l’Allier, qui y est mort le 24 septembre 1821.

Description : 

De ses origines anciennes, le château de Beaumont a conservé une tour ronde et un pigeonnier Le reste fut reconstruit au XVIIIème siècle. Edifice d’ordonnance classique, reconstruit en 1740 à l’emplacement d’un château fort médiéval dont il subsiste la tour ronde au sud-ouest.
Ce château n’a pas subi de modifications depuis le XVIIIème siècle, hormis la disparition des lucarnes côté jardin. Edifié sur une terrasse, il se compose d’un corps de bâtiment longitudinal s’appuyant de chaque côté sur deux anciennes tours. Vers 1850, la façade sur jardin fut modifiée par l’adjonction de deux avant corps à un niveau dont le dessus, en terrasse, est accessible depuis les pièces. De chaque côté de la cour se trouvent deux petits pavillons rectangulaires, symétriques, visiblement contemporains du château.
Le pavillon de gauche constitue la chapelle et présente, au-dessus de sa porte, une statue de la Vierge dans une niche. Le pavillon de droite contient une ancienne salle de billard. Au nord, présence d’un pigeonnier de plan circulaire. En contre bas de la terrasse deux bâtiments à un seul niveau abritent les communs. Contemporains du château, ces édifices ont conservé leur caractère d’origine. Enfin un petit pavillon hexagonal, cité sous l’appellation pavillon chinois” dans un inventaire de 1843, est édifié sur une terrasse, sur l’allée menant au château. Un mobilier spécialement conçu pour ce bâtiment avait été conçu au moment de sa construction.

Les premiers propriétaires connus de Beaumont sont les Murat puis, apparait en 1649 Claude de Troussebois, seigneur de Champaigue et du Breuil. Anne-Elisabeth de Troussebois se marie dans la chapelle de Beaumont, le 8 avril 1749 avec Edouard de Beaufort. En mars 1785, Beaumont est vendu à Jean Gilbert Faure avocat au parlement. Le nouveau châtelain ne jouit que cinq ans de sa propriété puisqu’il trépassa en 1790 laissant une veuve et une fille. Cette dernière, Marie Honorée Théodate Faure étant décédée peu après son père, les biens sont partagés entre sa mère née Anne Paris et ses oncle et tante paternels. C’est finalement sa nièce Louise Charlotte Paris qui est désignée comme légataire universelle lors de son contrat de mariage avec Isaac Gilbert Bourdier de Beauregard. Ce ménage recueille donc Beaumont au décès de leur tante. Les jeunes époux âgés de 19 et 22 ans habitèrent d’abord « Burges » (c’est-à-dire Bourbon l’Archambault pendant la Révolution) puis Beaumont de 1799 à 1812 où sont nés quatre de leurs neuf enfants.

Malgré des possessions en Amérique – à Saint-Domingue – des plantations, des esclaves, des troupeaux et des maisons richement meublées, Isaac Bourdier dut vendre Beaumont en 1817 au Baron d’Alphonse. A la retraite en 1819, celui-ci fut élu député de l’Allier et mourut à Beaumont le 24 septembre 1821. Il laisse sa fortune à son neveu Jean Baptiste d’Alphonse, capitaine au 5° de ligne et à sa nièce Elisabeth Virginie d’Alphonse. Le capitaine d’Alphonse vend Beaumont en 1824 à Jacques-Charles Martinat de Chaumont. Ayant hérité d’un château en Auvergne, ce dernier revendra Beaumont en 1843 à Bruno de Garidel Thoron. La famille de Garidel venait auparavant du Comté de Nice. Elle a fourni à la Provence de nombreux hommes de robe dont un conseiller au Parlement qui avait été attiré en Bourbonnais par son ami M. de Boisrenaud, propriétaire d’Embourg (Souvigny). Désormais, Beaumont ne changera plus de mains.

La famille de Garidel fut à l’origine de l’introduction de la race charolaise en terres bourbonnaises.

Les environs

Agonges – Eglise Notre Dame (3 km au sud-est)
Agonges – château de l’Augère (5 km à l’ouest)
Bourbon l’Archambault -La Forteresse (8 km au sud-ouest)

Abrest – Quinssat

Epoque :  VVIII°- Protection :
Propriétaire :
Visite : Non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

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Situation

Abrest est situé à 3,2 km au sud-est de Vichy.

Quinssat est situé à 2,4 km au sud-est d’Abrest

Histoire

Il reste de ce château du XVIII ème siècle une belle tour carrée à trois niveaux, qui flanque un corps de bâtiment ou quelques restaurations sont apparentes., Le château est modeste, formée d’un corps principal à deux niveaux et niveau de comble,.Il possède une vue imprenable sur les méandre de la rivière Allier.(extrait de www.allier-hotels-restaurants.com)

Les environs

Abrest – château des Chaussins à 2.2 km au sud-est

Vichy- musée de l’Opéra à 5.5 km au nord

Busset – château de Busset à 8 km au sud-est

Abrest – château des Chaussins

Epoque :  XIV°-XVI°- Protection : MH (1980)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

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Situation

Abrest est situé à 3,2 km au sud-est de Vichy
Les Chaussins sont situés à 3,4 km au sud-est du bourg.

Histoire

Château constitué de divers bâtiments disposés autour d’une cour quadrangulaire, flanqué de tours et entouré de douves. Le corps de logis en L est l’élément le plus ancien. Un donjon de plan hexagonal à l’intérieur, circulaire à l’extérieur, fait suite au corps de logis. Les autres bâtiments datent ou ont été remodelés au XVIe. La majorité des baies a été agrandie ou repercée au XVIIIe siècle, le crénelage de la tour sud ouest date du XIXe siècle. Côté nord le corps de logis dépourvu de toiture serait resté inachevé en 1573 à la suite de l’assassinat du propriétaire. A l’intérieur, au rez-de-chaussée, une pièce voûtée d’ogives conserve une cheminée médiévale. Dans les étages, d’autres pièces d’époques gothique et Renaissance conservent également des cheminées. La galerie du premier étage de l’aile ouest est ornée d’une peinture murale en trompe-l’oeil.

Agonges – Le château du grand Monceau

Epoque :  XIX°- Protection : Non
Propriétaire : Privé
Visite : Non
Téléphone : 04 70 43 98 23

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Actualité : Un château, Singapour et de l'oseille (La Montagne du 11 avril 2023)

Agonges - Le Grand Monceau ( La Montagne du 11 avril 2023)

Situation

Agonges est situé à 18 km à l’ouest de Moulins

Le Grand Monceau est situé à 1 km au nord-ouest du bourg

Histoire

La construction du château néogothique a débuté en 1826 sous l’égide de la famille de Garidel. Il a été conçu par un architecte de renom, Monsieur Jean Moreau sur l’emplacement d’un domaine au nord de l’actuel vieux Monceau. La construction du château et la conception du Jardin Anglais ont été achevées en 1856. La construction a duré plus de 30 ans ! Le château devait être la résidence d’été de la famille de Garidel. Quelques réaménagements sont réalisés par l’architecte René Moreau (fils du précédent) pour Monsieur du Bouys en 1905. Les écuries auraient été dessinées par l’architecte M. Eiffel (l’architecte de la Tour Eiffel). Une tradition orale mentionne que Léon de Garidel, constructeur du Grand Monceau avait à l’époque donné à son architecte comme consigne de faire dans cette propriété les plafonds les plus hauts de la région (5 mètres sur deux niveaux). Le château est entouré par un parc de 22 hectares fait de chênes anciens et avec un très beau lac.

Vendu une première fois vers les années 70, il est passé de main en main depuis.

Les environs

Agonges – église Notre Dame à 1 km au sud-est.

Agonges – château de l’Augère à 4 km à l’est.

Saint Menoux – Abbaye à 3 km au sud-est.

Agonges – Eglise Notre Dame

Epoque : XII° – Protection : MH (1925)
Propriétaire : Commune d’Agonges
Visite : Oui toute l’année
Contact : Paroisse Sainte Croix du Bocage Bourbonnais – Abbé Diouf
Téléphone : 04 70 67 03 44
Courriel : paroissestecroix@orange.fr

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Situation

Agonges est à 18 km au nord-ouest de Moulins

Histoire

L’église d’Agonges a été édifiée sur un monticule central, au milieu d’une série de tertres travaillés de main d’homme comme des postes d’observation ou de travaux de défense. Dépendant jusqu’à la révolution du diocèse de Bourges, possession de l’abbesse de Saint-Menoux, cette paroisse est mentionnée pour la première fois en 1138 sous le vocable “Sanctae Mariae de Agongis”.

Bâti à la fin du XIIème siècle et au début du XIIIème, l’édifice actuel appartient au style roman de transition. En effet, si elle est romane par son plan général, l’ornementation de ses portails et de ses chapiteaux, ses étroites ouvertures en plein cintre, son abside et ses absidioles voûtées en cul-de-four, elle est gothique par la voûte de sa nef. De plus, édifiée au carrefour de trois diocèses (Bourges, Autun et Clermont), cette construction a subi à la fois l’influence des écoles bourguignonnes, auvergnates et berrichonnes.

L’église d’Agonges est un modèle d’église rurale très abouti.

Chantelle – Chateau-Abbaye

Epoque :  XI°- Protection : MH (1862)
Propriétaire : Communauté des Bénédictines
Visite : Oui
Dates et horaires : Des visites guidées sont possibles au cours des journées du patrimoine, entre 14h00 et 17h00 et tout l’été le mercredi à 16h00.
Adresse : 14 rue Anne de Beaujeu 03140 Chantelle
Téléphone : 04 70 56 62 55
Courriel : contact@benedictines-chantelle.com
Site internet : abbaye.benedictines-chantelle

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Situation

Chantelle est située à 15 km au sud-ouest de Saint Pourçain sur Sioule.
L’Abbaye est située à droite en arrivant dans le centre du bourg.

Histoire

La Vie monastique
L’aventure communautaire a commencé il y a 160 ans…: le soir du 11 Octobre 1853, une diligence s’arrête dans la cour intérieure du prieuré de Chantelle. Quelques moniales bénédictines en descendent. La vie monastique à Chantelle peut renaître… Ce qu’elles découvrent de leur nouveau lieu de vie est avant tout une très belle église romane et un ancien prieuré, vestiges rescapés des vicissitudes de l’histoire, eux-mêmes en état de délabrement… « Avec ténacité et constance, peu à peu nos sœurs aînées vont relever le défi de leur redonner vie et d’y refaire à nouveau chanter la louange ».
Historique
Dès le Ve siècle, à Chantelle, sur les bords de la Bouble, existaient un château fort et une église dédiée à saint Vincent, dont s’empare Pépin le Bref au VIIIe siècle. L’abbaye a pour origine le prieuré dont l’acte de fondation daté de 937 est signé par saint Odon, abbé de Cluny ; il est confié aux chanoines de Saint-Augustin d’Évaux, en Combraille.
L’église fut reconstruite au XIIe siècle dans un style roman-auvergnat et vit en 1286 le sacre d’Aymar de Cros, évêque de Clermont. Le prieuré est rebâti au XVe siècle ; il est inclus dans l’enceinte du château des ducs de Bourbon. Le château fort, qui était situé au sud des bâtiments actuels de l’abbaye, fut la résidence au XVIe siècle d’Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, régente de France de 1483 à 1491.
En 1527, un arrêt du parlement ordonne le démantèlement de la forteresse. Richelieu achèvera la démolition à l’exception du prieuré.
Au début du XVIIe siècle, le monastère, en déclin, est placé sous la dépendance des jésuites du collège de Moulins.
À la Révolution, les religieux sont chassés et le prieuré est vendu comme bien national en 1794. En 1853, les bénédictines de l’abbaye de Pradines achètent la propriété et y fondent une communauté. Le pape Léon XIII érige le monastère en abbaye en 1890.
Les sœurs bénédictines de Chantelle sont spécialisées dans la production de produits cosmétiques et de soins1, qui assurent les ressources de l’abbaye.

Description :

L’église romane est orientée à l’est. La nef, constituée de trois travées, est flanquée de bas-côtés. L’abside comporte un déambulatoire et trois absidioles.
Le cloître du XVe siècle se trouve au nord de l’église et donne accès, au rez-de-chaussée, à trois salles voûtées d’ogives : le réfectoire, la salle du chapitre et la salle de communauté. À l’angle nord, une tourelle abrite un escalier à vis, sans noyau central, qui mène à l’étage.
(source “abbaye.benedictines-chantelle.com“)

Les environs

Château de Chareil-Cintrat (7 km au nord-est)

Taxat Senat – Eglise Saint-André à 5,8 km au sud

Village de Charroux (7 km au sud)

Bourbon l’Archambault – Le château

Epoque : X°- XIII° – XIV° – XVII° – Protection : MH (1862)
Propriétaire : Fondation Saint-Louis
Visite : Oui
Dates et horaires :
Mercredis pour enfantsles visites avec Cachou, le choucas des tours.
SAISON 2024
Entrée château :
Adultes : 7€ (réduit 5,50€) – visite guidée = Supplément de 2,50€
Enfants : 5€ (réduit 3,50€) – visite guidée = Supplément de 2,50€
tour Quiquengrogne + Maison de chanoine (visite guidée uniquement) :
Adultes : 7€ (réduit 5,50€)
Enfants : 5€ (réduit 3,50€)
Saison basse
13 février – 5 avril / 14 mai – 5 juillet / 1er septembre – 11 novembre
Du mardi au samedi – Visites non guidées : 10h00 – 12h00 / 14h00 – 18h00
Visites guidées : Château 14h00 – Quiquengrogne 16h00
Saison haute
6 avril – 12 mai / 6 juillet – 31 août
Du mardi au samedi – Visites non guidées : 10h00 – 19h00
Visites guidées : Château 10h00, 14h00, 16h00 – Quiquengrogne 16h00
Dimanche – Visites non guidées : 14h00 – 19h00
Visites guidées : Château 14h00, 16h00
Jours fériés
Lundi de Pâques (+ dimanche 31 mars), lundi 8 mai, jeudi 9 mai, 19 et 20 mai, 15 août, 1er et 11 novembre. Fermé le 1er mai et le 14 juillet
Visites non guidées : 14h00 – 18 ou 19h00
Visites guidées : Château 14h00, 16h00
Groupes sur rendez-vous toute l’année.
Fermeture hebdomadaire : lundi (sauf jours fériés)
Fermeture exceptionnelle : 1er mai et 14 juillet
Contact :Association du château de Bourbon L’Archambault.
Rue de la Sainte Chapelle
03160 Bourbon l’Archambault
Téléphone : 04 70 43 51 51  –  04 70 67 02 30
Courriel : contact.chateau.bourbon@orange.fr
Site internet : www.chateaudebourbon.fr
Renseignements et réservations : 04 70 67 02 30 ou contact@chateaudebourbon.fr
Le château de Bourbon l’Archambault (pdf)

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Situation

Bourbon-l’Archambault est situé à 23 km à l’ouest de Moulins.
Le château est située à 1 km à la sortie nord du bourg.

Histoire

Les Trois Tours Nord

Bourbon est à l’origine d’une puissante seigneurie qui sera érigée en duché en 1327 au profit de Louis Ier de Bourbon.

Le château du XVe siècle est le fruit d’une très longue évolution. Un castrum carolingien est occupé par les Archambaud au début du Xe s. Il deviendra le siège de leur pouvoir, la base de leur expansion territoriale pendant quatre siècles, et leur maison de famille.

Au nord du promontoire rocheux, les vestiges du logis seigneurial et des trois tours crénelées à bossage surplombent le bourg. Le logis éventré laisse voir les restes d’une voûte d’ogives et de cheminées monumentales. Les tours recèlent aujourd’hui encore de nombreux mystères ; elles présentent des décors peints et sculptés d’une grande originalité et des singularités architecturales. Leur construction s’étale du XIIe au XIVe siècle.

M.H. 1862

Pour aller un peu plus loin

Le château du XVe s. est le fruit d’une très longue évolution, chaque génération ou presque y ayant apporté des modifications. Guy de Dampierre et Mathilde Ière de Bourbon font édifier un château dans le style philippien à la fin du XIIe s. Louis Ier (1310-1342), Louis II (1346-1410), et Jean II (1456-1488) engagent également des travaux dans leur maison de famille.

Pour abriter des reliques de la Passion, le duc Louis Ier fait édifier une chapelle en 1310 et Jean II en commandite une seconde en 1479. Vidé et abandonné suite au retour du duché au Domaine Royal en 1532, et malgré la présence des chanoines qui desservent les chapelles jusqu’en 1790, le château tombe progressivement en ruine. Les chapelles sont quant à elles sévèrement endommagées par les orages de 1589 et 1641. Mis à la disposition de la Nation à la Révolution, le château est cédé à un maître carrier qui en exploite les matériaux de construction. Les trois tours et le Vieux-Logis restent cependant propriété des Bourbon-Condé jusqu’en 1830, date à laquelle le duc d’Aumale, quatrième fils de Louis-Philippe, en hérite. Les vestiges du château échappent à une démolition programmée alors par les tuteurs du jeune duc, grâce à l’intervention du poète local Achille Allier, aidé en l’affaire par Victor Hugo. Le Vieux-Logis et les trois tours nord sont toujours aujourd’hui propriété de la Fondation Saint Louis, créée en 1976 par Henri d’Orléans.

La Maison des Chanoines
Cette maison pittoresque au toit très pentu a été construite au milieu du XVIe s. avec des pierres du château ruiné, dans le fossé sec qui barrait la haute-cour, adossée à l’enceinte extérieure et à un mur d’une tour carrée. Sa charpente médiévale de grande facture est dans un très bon état de conservation. L’escalier à vis occupe une tour hors œuvre (en façade ici), comme ce sera l’usage jusqu’au XVIIe siècle.

Les chanoines desservent les chapelles castrales de 1332 à la Révolution. Gardiens des reliques de la Passion qui y sont conservées (une épine de la Couronne et trois fragments de la Vraie Croix), ils ont aussi en charge l’organisation de la liturgie et célèbrent les offices selon le rite parisien aux heures canoniales. Ce sont des augustiniens mais contrairement aux chanoines séculiers des chapitres cathédraux, ce sont des clercs réguliers. Leur présence ne cessera, quelle que soit l’époque, de générer des conflits entre les autorités diocésaines de Bourges (dont dépend Bourbon) et le clergé des ducs. C’est le 4 mai, fête de la Sainte-Croix et jour de la fête patronale de la ville qu’avait lieu la monstration au peuple des reliques par les chanoines.

La Tour Qui Qu’en Grogne

(ce nom rappelant l’opposition de la population au projet du duc de Bourbon de la faire fortifier), se dresse à l’opposé du château proprement-dit et surplombe le bourg.

Célèbre tour de défense gardant la forteresse de Bourbon au sud, la visite s’articule autour du principat de Louis II et de la guerre de Cent Ans, de la cave à la terrasse surplombant le bourg en passant par la salle de garde.

Le duc Louis a-t-il vraiment fait “édifier” cette tour ? Qu’est ce qui a présidé à sa construction ? Quelle est l’origine de ce nom si intrigant ? De quand date-t-elle ? S’agit-il uniquement d’une tour de défense ? Faut-il accréditer la légende d’une salle de torture au premier étage ? Un guide répondra à toutes ces questions et évoquera avec vous l’implication des ducs de Bourbon dans l’un des plus graves conflits de l’histoire européenne, conflit qui fut autant une étape capitale de la construction de l’état monarchique que de l’essor du pouvoir municipal.

Histoire détaillée

(source : www.chateaudebourbon.fr)

Les environs

Saint Menoux – Abbaye (9 km à l’est)

Souvigny – La Prieurale (13 km au sud-est)

Gipcy -Abbaye de Grammont dans la forêt de Grosbois (3 km au sud)

Buxières les Mines – La Condemine

Epoque :  XIV°- Protection : MH (1928)
Propriétaire : SCI Familiale
Visite : Oui
Dates et horaires : Du 1er mai au 30 octobre les Samedi et Dimanche à 15h00 sur réservation
Contact : OT de Bourbon l’Archambault
Téléphone : 04.70.67.09.79
Courriel :
Site internet : Fondation Flamenca

Travaux de restauration du Château de la Condemine : Fondation Flamenca restauration Condemine

Buxières les Mines - La Condemine (Hervé Rebours 2016)
Buxières les Mines - La Haute cour de la Condemine (P. Boeri 2019)
Buxières les Mines - La Condemine (Hervé Rebours)
Buxières les Mines - La Condemine (Marc Luczak)
Buxières les Mines - La Condemine (La Montagne - © Blanchard Daniel)

Actualités : Valoriser le patrimoine par l'insertion

Buxières les Mines - La Condemine (La Semaine de l'Allier 9 janvier 2019)
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Situation

Buxières les Mines est à 34 km à l’ouest de Moulins
La Condemine est située à 500 m au nord du bourg

Histoire

Autrefois siège de la justice ducale, puis de la justice royale. L’entrée du château s’effectuait par la basse-cour qui aboutissait au pont-levis, devant la première tour de défense. Une salle de défense occupe le rez-de-chaussée, s’ouvrant sur le pont-levis par un arc en tiers point. Les corbeaux du plancher primitif subsistent. L’aile gauche conserve une pièce qui devait être la grande salle, avec ses bancs de pierre dans l’épaisseur des murs. Dans une pièce voisine présence d’une cheminée du XVIe siècle, la chapelle occupait l’aile droite. Il en reste une fenêtre géminée surmontée de chapiteaux à feuillage… A la veille de la Révolution, La Condemine est une vaste propriété de douze domaines réunis. En 1832, elle est constituée d’un château avec toutes ses aisances et dépendances, d’une réserve considérable avec vergers, prés, terres labourables, vignes, étangs. A la fin du XIXe siècle, la demeure féodale, qui avait abrité des grands noms de la noblesse bouronnaise des la Condemine, des Urfé, des Chauvigny de Blot, des Chabanne, des Rouet d’Avaux… était devenue une sorte de cité ouvrière, où le propriétaire, M. Rondeleux, logeait quelques familles de son usine de Plat-Mort…
(source “www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Agonges – L’Augère

Epoque : XV°-XIX° – Protection : ISMH (2000)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Chatelperron
Visite : oui
Dates et horaires : Sur RDV UNIQUEMENT afin de respecter les mesures barrières (covid-19)
RDV par tél au 06.32.02.30.87
ou par mail : chateaudelaugere@hotmail.fr
Adresse : Château de L’Augère Saint-Marc 03210 Agonges
Téléphone : 06 32 02 30 87
Courriel : chateaudelaugere@hotmail.fr
Site internet : chateaudelaugere.fr

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Agonges - Château de l'Augère Saint-Marc (bernard69 - juil. 2013)
Agonges - l'Augère (© 2019 Le Château de L'Augère Saint Marc.)
Agonges - l'Augère (© 2019 Le Château de L'Augère Saint Marc.)
Agonges - l'Augère (© 2019 Le Château de L'Augère Saint Marc.)
Agonges - l'Augère (© 2019 Le Château de L'Augère Saint Marc.)

Situation

Agonges est situé à 17 km au nord-ouest de Moulins
L’Augère est à 3 km au nord du bourg d’Agonges.

Histoire

D’après les recherches faites au sujet de l’Augère, en ce qui concerne ses origines, il parait que son nom viendrait du latin «augeria», trou d’eau, qui expliquerait sa situation soit actuellement, dans un fond entouré d’eau, soit, à l’origine, où il aurait été construit près de la rivière de l’Ours (dite «de rose») dans un pré ou l’on voit encore les restes d’une motte qui pourrait bien être le lieu d’une ancienne construction dont il ne resterait que ce renflement de terrain qui semble avoir eu une double enceinte.
Les anglais, pendant la guerre de 100 ans, auraient détruit le château qui aurait été reconstruit en 1441 à la place actuelle par François de Culan (ancêtre de la famille de Laforcade). Une pierre fait foi de cette date et l’on peut déplorer qu’elle n’ait pas été enchâssée au dessus de la porte d’entrée de l’escalier de pierre.Depuis au moins cette date, sinon les origines dont on n’a pas retrouvé de trace, le château aurait toujours été dans la famille, mais transmis souvent par les femmes et a, de ce fait, souvent changé de nom de propriétaire. Encore à notre époque : de Montbel, de Vélard de Chateauvieux, de Gaudart d’Allaines, de Laforcade, et aujourd’hui, Madame Agnès de Chatelperron née de Laforcade.
Agonges était, au Moyen-Âge, du ressort de la châtellenie de Bourbon, tandis que Montilly ressortissait à celle de Belleperche. Dès 1301, à en croire les noms féodaux, un certain Jean de l’Augère (ou de Laugière) rendait hommage pour sa maison de «Laugières», en la châtellenie de Belleperche. Semblable hommage devait être rendu un siècle plus tard, en 1410 exactement, pour le même fief. C’est une branche cadette de cette famille, à en croire Tiersonnier et des Gozis, qui se serait fixée à Agonges, en adoptant pour sa nouvelle installation, le même nom de Laugères
Le château de l’Augère fut construit vers la fin de la guerre de 100 ans sous Charles VIII, petit roi de Bourges, gentil dauphin dont le royaume se situe au sud de la Loire. Au nord et à l’ouest dominent les gens de l’Angleterre qui ravagent les provinces et qui, en 1429 assiègent la ville d’Orléans (seule ville au nord de la Loire tenue par Charles VII). Le roi d’Angleterre (Henri VI) tente de faire sauter le verrou d’Orléans pour envahir le sud. C’est dans cette situation désespérante qu’interviendra providentiellement la fille d’un paysan aisé de Lorraine, Jeanne d’Arc, porteuse d’une double mission donnée par «Messire Dieu» : délivrer Orléans et faire sacrer Charles VII (juillet 1429, Reims). Jeanne d’Arc chevauchera en Bourbonnais en octobre, novembre 1429. Elle venait de Bourges avec sa petite armée, assiégea St. Pierre le Moutiers et délivra la ville de ses ennemis. Elle traversa Le Veurdre, Bagneux, marcha sur Moulins… Madame Agnès de Chatelperron de Laforcade descent de la famille de Jeanne d’Arc par Jehann son frère, écuyer et seigneur de Vaucouleurs dont la fille Madame Crespire de Vaucouleurs épousa le 16 octobre 1558 le chevalier Espérant de Godart, seigneur de Marteau de Montereau de Maurepart d’Allaines, ancêtre de la famille de Laforcade.
Visite guidée de l’extérieur et de l’intérieure du château.
A l’extérieur vous sera présenté l’édifice, l’histoire, ses origines en même temps que sa place dans l’histoire du Bourbonnais.
A l’intérieure vous découvrirez une maison vivante, remplie d’anecdotes, tout d’abord la cuisine et ses accessoires, l’entrée où l’on peu admirer la pierre de construction datant de 1441 avec un petit clin d’œil à Coco Chanel et ses accessoires.
A l’étage, le bureau et sa bibliothèque, la salle à manger et son couvert d’apparat puis le salon où l’on se retrouve au fait de l’histoire de la famille et du Bourbonnais.
Découverte de la chapelle et de la maison des enfants
Puis on se rend aux dépendances qui ont été remises en vie.

Les dépendances et son musée
Les dépendances du château ont été restaurées afin d’imaginer la vie qui se passait autour du château à l’époque.
Vous pourrez y découvrir la sellerie avec tout ses cuirs d’époque et le vestiaire de chasse afin de se préparer pour le départ de chasse
Le fruitier et sa collection d’objets usuels anciens
Les stalles avec souvent la présence des chevaux qui sont au frais pendant les fortes chaleurs.
Puis vous rentrez dans le monde de la foret et le musée de la vènerie Bourbonnaise.

Le Son et lumières
Ce spectacle démarré en 2011 avec une cinquantaine de participants et des moyens très limités, connaît une évolution grandissante d’années en années.
Le professionnalisme s’empare de cet événement grâce à des bénévoles toujours plus nombreux, une technicité confiée à une structure spécialisée dans l’événementiel et la mise en place de spectacles dans toute la France, dont le siège est à paris.
Aujourd’hui :
Plus de 200 bénévoles venant de toute la France
Plus de 600 costumes étudiés, régis par nos costumières
Plus de 500 accessoires mis en scène du moyen-âge à la Belle Epoque
Coiffeurs, maquilleurs et accessoiristes s’occupent de chaque acteur afin de parfaire leur rôle
20 cavaliers préparent leur monture et les cascadeurs se concentrent
Chiens, chevaux …
Metteur et scène et régisseur
Des techniciens venant de Paris vous ferons revivre les grands moments historiques du Bourbonnais et du château de l’Augère à travers batailles, cavalcades …
Spectacle historique débutant en plein moyen-âge avec présence d’animaux sur scène (chevaux, chiens, animaux de la ferme …), attelages, cavalcades, duels, arrivée de Jehanne d’Arc dans notre contrée, batailles, mais aussi du rêve avec le bal, la fontaine ou encore la Belle époque et sa magie avec l’entrée en scène de Coco Chanel arrivant en Bugatti, personnage illustre en Bourbonnais; sans oublier la présence étonnante du fantôme « Aldebert » qui hante ces vieux murs depuis si longtemps et qui vient raconter quelques anecdotes, sur la scène éphémère de ce monument historique vous voyagerez dans le passé le temps d’une soirée.
Un grand moment festif sur l’histoire du Bourbonnais et la saga des Bourbons.
A la nuit tombée, début du spectacle, d’une durée de 1h15min
(source “www.chateaudelaugere.fr”).

Les environs

Eglise d’Agonges (3 km au sud)

Arboretum de Balaine (10 km au nord)

Eglise de Saint-Menoux (6 km au sud)

Busset – Le Château

Epoque : XIV°-XIX° – Protection : MH ( 1981)
Propriétaire : Privé
Visite : Réouverture des VISITES CHÂTEAU & JARDINS en 2023:
Dates et horaires : Les portes du château s’ouvrent en mai 2023

Adresse : Le Bourg 03270 Busset
Téléphone : 04 70 59 13 97
Courriel : info@busset.com
Site internet : www.busset.com

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Situation

Busset est situé à 12 km au sud de Vichy.
Le château est situé au centre-nord du bourg.

Histoire

Chef-d’œuvre architectural qui associe l’époque médiévale et la Renaissance. Forteresse et demeure familiale, le Château de Busset est un éloquent témoignage des plus hautes heures de l’histoire de France. Du XVe au XXe siècle, le château était propriété de la branche non-régnante des descendants directs de Saint Louis.

Au temps des Croisades…

Les origines du Château de Busset résonnent du fracas des armes des Templiers, chevaliers religieux et militaires, qui menaient combat pour
défendre les pèlerins en Terre Sainte. L’histoire veut en effet qu’il fût édifié dès la fin du XIII siècle sur l’emplacement d’une commanderie à une époque où Renaud de Vichy est grand maître de l’Ordre du Temple. Les fresques qui ornent l’oratoire de la tour sud-est, vraisemblablement de la fin du XIVe siècle, accréditent qu’une forte spiritualité habitait cette maison.

Forteresse médiévale…

Le bâtiment, qui domine la vallée de Allier, était une œuvre de son temps; une demeure féodale faite pour repousser les attaques, défendre sa souveraineté et
s’abriter. En témoignent encore l’enceinte dont le côté le plus long présente de face, les murs rectilignes protégés par des douves, le gros donjon couronné de
mâchicoulis et de créneaux, la très élégante mais très imposante Tour d’Orion.

La Tour d’Orion…

Couverte d’un toit octogonal tiendrait son nom de la constellation que de son sommet les chevaliers du Temple se plaisaient à observer.

Aux sources de la famille de France…

Quatorze générations de Bourbon Busset se sont succédées sans interruption dans cette demeure à compter du 1er janvier 1498.

Du château fort à la demeure d’agrément…

En 1530, Philippe de Bourbon Busset épouse Louise Borgia, fille du célèbre César Borgia. Avec elle, c’est un peu de la Renaissance italienne qui vient adoucir les contours du château. Elle fait notamment aménager au rez-de-chaussée du corps d’habitation, un promenoir aux arcades en plein cintre qui reprend le rythme architectural des cloîtres, et au premier étage de l’aile est une galerie dont les fresques ont été redécouvertes.

Le cousin de Navarre…

L’influence des Bourbon Busset sur l’histoire est notable, et si Henri IV vint séjourner au château en 1589, c’est qu’il tenait en haute estime cette famille qui
fût la seule à laisser son nom à une province : le Bourbonnais. D’ailleurs, Claude de Bourbon Busset, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, est élevé – par lettres de 1586 – au rang de comte.

Après la Révolution…

Les faits d’armes sont fréquents dans cette grande famille et nombreux furent les Bourbon Busset à porter haut les titres militaires, y compris après la Révolution Française qui fût une douloureuse période.
Les plaies refermées, le château connut au XIXe siècle les restaurations et de nombreux aménagements intérieurs, tels que les boiseries en “plis de serviette” de la galerie Saint-Louis ou le Grand Salon, cohabitent harmonieusement avec la monumentale cheminée médiévale.