Treignat – église Saint-Julien

Epoque : Roman – XIII° – XIX° – Protection :
Propriétaire : Commune

Affectataire : Paroisse Saint-François d’Assise
Visite :
Dates et horaires :
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Actualités : Le fief des Le Groing - si son histoire m'était contée (La semaine de l'Allier 19 mars 2020)

Treignat - église Saint-Julien (la Semaine de l'Allier 19 mars 2020)

Situation

Treignat est à 22.2 km à l’ouest de Montluçon

Histoire

Eglise Saint Julien et le clocher Saint Gervais

L’originalité du site est donnée par la présence de deux monuments voisins, une église et un clocher, en fait deux églises car, au XIIème siècle, la paroisse se trouvait, comme maintenant, à la limite des diocèses de Bourges et Limoges, et il y avait sans doute, ou certainement, des rivalités.

Le clocher

C’est l’ancienne église St Gervais, patron de la paroisse. A sa création, elle dépend du prieuré de Chambon/Voueize, donc du diocèse de Limoges. Elle date sans doute du début du XIIème siècle, et devait comporter : une tour carrée, moins haute que l’actuelle, le clocher, avec une couverture à quatre niveaux et, sur le mur sud, vers la place du marché, une abside demi-circulaire. La corniche de cette abside était supportée par des modillons : des têtes d’animaux fantastiques . L’un d’eux ,une tête de vache ou de cheval, tenant un rouleau dans sa gueule est enchâssé dans la façade de la maison à l’ouest. Voir à Boussac-Bourg dit encore Boussac-les-deux-Eglises ,où existe un clocher sans doute identique.
Elle est encore fonctionnelle à la fin du 17ème siècle, selon des actes d’inhumation, mais elle est signalée ruinée en 1733, par un rapport de la visite de Mgr de la Rochefoucauld, évêque de Bourges.
Mais la cloche la plus ancienne du clocher actuel est datée de 1739. On pense donc à une restauration d’un clocher, à cette date, avec installation d’une cloche.
Des devis de réparation du début du XIXs permettent d’imaginer un aspect différent de l’actuel avec 2 étages de toitures encadrant un “beffroi” surmonté d’une flèche,
La forme actuelle est acquise en 1880 par une reconstruction à la suite d’un incendie. Elle persistera à travers des surélévations et restaurations. La dernière date de 2001 suite à la tempête de 1999.
A noter que la forte charpente intérieure, qui porte les cloches, descend jusqu’au sol et est indépendante de la maçonnerie, laquelle n’est donc pas soumise à des efforts lors de la sonnerie. Cette charpente date certainement de 1739. Elle porte des traces de l’incendie de 1880. Sous cette charpente et sur le mur Est, on peut encore voir l’ancien enduit intérieur de l’église, en terre et peint à la chaux.
Le mur sud montre une porte murée, avec seuil, linteau et montants en éléments de réemploi, elle donnait accès, par le clocher, au second cimetière, sur la place dite du marché .Le premier cimetière était devant les deux églises. Sur la place près de cette porte, on peux observer des vestiges de sarcophages issus de ce second cimetière , levé en 1903.

L’église St Julien (Julien de Brioude, soldat romain martyr)

Elle dépend du diocèse de Bourges . Son aspect extérieur actuel, résulte d’ne importante restauration entreprise en 1895 . Sa construction débute sans doute au cours du XIIème siècle, et peut-être par une simple chapelle qui serait le chœur actuel, soutenu par 6 contreforts épais, mais toujours visibles. Le mur de façade de ce chœur qui fait pignon arrière de la nef, porte une niche avec une cloche et faisait peut-être office de clocher. Ce n’est qu’une hypothèse. Ce chœur à chevet plat montre une voûte romane en pierre avec des fresques sur des épisodes de la vie et mort du Christ.
L’arc triomphal du chœur est soutenu par deux colonnes avec chapiteaux, très particuliers.
Ils montrent chacun 7 masques ou figures humaines, apparemment chevelus, avec des orbites creux , certains ayant contenu des globes. Ils sont surmontés d’abaques avec décors de billettes. Ces chapiteaux et les colonnes, sont en granite très érodé, ce qui implique une longue exposition extérieure. On peut donc penser qu’ils proviennent d’un édifice antérieur disparu et inconnu, pas forcément religieux.
La nef, plus courte que l’actuelle, est contemporaine ou ajoutée peu après. Elle avait une voûte en planches, peintes à la chaux, en léger arc brisé, directement sous la charpente du toit et encore existante. Le toit ne comporte pas de fermes, mais seulement des tirants. On construira ensuite successivement, deux voûtes en plein cintre en armature de lattes couvertes de terre et peinte à la chaux, et la voûte actuelle en briques en 1895, en même temps qu’on ajoutera une travée. Cette nef primitive était prolongée, devant le porche par une sorte d’auvent en bois,” le caquetoi”. L’endroit où l’ on « caquette »
Peut-être vers 1560 , Haubert Le Groing, Seigneur de Villebouche et Treignat, fait construire “sa chapelle”, la chapelle latérale gauche. Elle porte une voûte en pierre et il y fait creuser le caveau où il sera vraisemblablement inhumé. Un mausolée sera sans doute édifié dans la chapelle , son aspect est inconnu.  Elle communique avec le chœur par deux passages en arc roman entre les contreforts du chœur.
Cette chapelle recevra ensuite, après 1515, le tombeau de Anthoine Le Groing, construit dans une niche du mur latéral avec, comme conséquence, une fragilisation de l’édifice et la construction d’un imposant contrefort extérieur, encore visible. C’est probablement à cette date qu’est ajoutée la sacristie, ce qui va masquer la baie centrale en ogive, mise à jour lors d’une réfection d’enduits. La voûte en pierre est détruite en 1895. Le mur latéral repoussé dégage le tombeau.
Près de la porte de cette chapelle dans le mur de la nef, une petite porte murée avec linteau sculpté, est la « porte du seigneur ». Les Le Groing entraient par cette porte réservée.
La chapelle latérale droite sera construite probablement au XIIIème siècle, mais aucun document n’est connu. Elle porte alors une voûte en plein cintre faite de lattes avec enduit de terre et peinture à la chaux. La voûte actuelle de 1895 est en briques.
Ces deux chapelles étaient moins larges, et leurs toits, à une pente en continuité avec celui de la nef. Les toits actuels à deux pentes donnent à la ligne de faîtières une forme de croix.
En 1895 , on construit les rampants des toitures et les contreforts.

Le tombeau

Ce monument valorisant de l’église a été certainement réaménagé en 1895 lors de la restauration de l’église, avec un encadrement de granite, et son aspect initial est inconnu.
La partie la plus remarquable est un gisant dans un enfeu. Le gisant, et la dalle qui le porte, sont sculptés dans le même bloc, un calcaire beige à grain fin, sans doute originaire de Bourgogne, seul le dais est rapporté On ignore qui était le sculpteur, certainement un artiste confirmé . Sur le pourtour de la dalle, l’épitaphe d’ Anthoyne Le Groing est sculptée en relief.
Au fond de l’enfeu, sur un cartouche en pierre, est sculptée en relief, l’épitaphe de Jehan Le Groing.
Dans la partie haute, un Christ écoté et deux fleurons ,appartenaient peut-être au tombeau de Haubert.
La chapelle et le tombeau nous ramènent évidemment à la famille Le Groing.
Cette famille est peut-être arrivée d’Espagne vers 850 ou 900 et l’ultime descendant direct meurt en1927. Un millénaire de « règne »
On ne retiendra que trois personnages directement liés à l’église et au tombeau.
-Haubert Le Groing ou Aubert, naît vers 1435, il se marie en 1460 avec Jeanne de la Forest. C’est un guerrier qui servira sous Charles VII et Louis XI. Il construit sans doute le château de Villebouche. Il a deux fils, Anthoine et Jehan.
Il meurt vers 1483 et laisse un testament assez délirant, organisant ses obsèques. Il est vraisemblablement inhumé dans “sa chapelle”.
-Anthoyne ou Antoine, Gentilhomme de Charles VII et Enseigne sous Louis XII. Marié à Jeanne des Barres, sans descendance, il meurt le 18 Mars 1505 et son épouse fait édifier le mausolée ou il est représenté par le gisant.
-Jehan ou Jean, son frère prend la succession. Il s’est marié le 1er Janvier 1498 à Gilberte Bertrande. Il sert sous Charles VIII, Louis XII et François 1er.
Il est sans doute blessé à Marignan, le 14 Septembre 1515, et meurt à Pavie le 26 Septembre, ainsi que le rapporte son épitaphe.
On ne sait quand la nouvelle de sa mort est arrivée à Villebouche. Mais en 1534 son épouse songe à rapatrier ses restes et, pour cela, elle vend la moitié de sa vaisselle d’argent.
Il est vraisemblable que le rapatriement a eut lieu car l’épitaphe porte « fut appourté dudit paye en ce lieu à la requeste d’ honorable dame madame Gilberte Bertrande femme dudit seigneur Le Groing par veuve amour conjugalle qu’elle lui pourtoit »
En 1534, le voyage Treignat-Pavie et retour, avec les restes d’un guerrier décédé depuis près de vingt ans , fut certainement une entreprise remarquable
Il y a eu des polémiques au sujet du gisant, certains affirmant que c’était Jehan, mais l’épitaphe de la dalle ne laisse aucun doute.
Des têtes de lions apparaissent sur de multiples blasons . Le blason des Legroing se disait « D’argent ,à trois têtes de lions arrachées de gueule, et couronnées d’or »

A cette description, on peut ajouter deux énigmes.

A gauche du perron de l’église, un morceau de colonne, haut ou bas, volumineux, en granite local, a une origine inconnue, mais laisse supposer qu’il y a peut-être eu, à Treignat, des constructions importantes disparues. Un rapprochement à faire avec les piliers et chapiteaux du chœur.
A droite de l’église, un « lion » couché, est assez grossièrement sculpté, dans un granite à gros grains ,non local. Il est resté très longtemps à l’angle du clocher au coin de l’emplacement du premier cimetière. Sa signification est inconnue : protecteur des défunts, ? Représentation de l’Anglais d’Aquitaine ?
La fête de Treignat a lieu le second dimanche de Juin, près de la fête St Gervais patron de la paroisse. Il y avait aussi une autre fête fin septembre, près de la fête de St Julien, patron de l’église, et c’est St Julien qui est représenté sur la fontaine.

(source : treignat-allier.weebly.com)

Les environs

Huriel – Donjon de la Toque à 12.4 km à l’est

Saint-Désiré – église Saint-Désiré à 21.3 km au nord

Sainte-Thérence – château de l’ours à 27.2 km au sud-est

Saint-Gérand de Vaux – église Saint-Gérand et Saint-Julien

Epoque :  XIV °au XVIII°- Protection :
Propriétaire : Commune

Affectataire : Diocèse de Moulins
Visite :
Dates et horaires : Toute l’année et tous les jours. Téléphone : 04 70 45 08 83 (Mairie)
Adresse : 24 rue de l’Eglise 03340 Saint-Gérand-de-Vaux

Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Visite virtuelle : Université de Columbia – Media Center for Art History

Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (preciosa.eklablog.com)
Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (www.fondation-patrimoine.org)
Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (allier-hotels-restaurants.com)
Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (allier-hotels-restaurants.com)
Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (allier-hotels-restaurants.com)

Actualités : L'église de Saint-Gérand de Vaux se refait une beauté (La Semaine de l'Allier 19 mars 2020)

Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (La Semaine de l'Aller 19 mars 2020)

Situation

Saint-Gérand de Vaux est à 23.6 km au sud de Moulins et à 31.2 km au nord de Vichy

Description architecturale :

L’église est de plan longitudinal à transept non saillant, terminé par une abside à pans coupés.
Le clocher est une tour-clocher sommée d’une flèche d’ardoise, accolée au flanc sud de l’édifice, au niveau du chœur.
Le portail est lui en arc-brisé surmonté d’une rosace.
L’église comprend une nef de deux travées, la travée orientale étant d’époque romane, mais très remaniée. L’autre datant du XIVe siècle. A l’Est, il se termine par un chœur et un abside à pans du XVe siècle.
Deux chapelles latérales sont construites au XVIe siècle, à l’initiative du maréchal de La Guiche. Des voûtes d’ogives aux nervures moulurées d’un tore couvrent la nef et reposent sur de lourdes colonnes.
Un épais doubleau brisé, à deux rangées de claveaux, porté par des impostes chanfreinées, sépare les deux travées ; l’arc triomphal, de même tracé, retombe sur des chapiteaux à crochets.

La voûte d’ogives du chœur, pourvue d’une lierne, présente de nervures prismatiques. De même profil sont les nervures de la voûte à cinq compartiments lancée sur l’abside et pourvue d’une clef à écusson entourée de motifs flamboyants découpés. Les retombées se font sur des gracieux culots ornés, dans le chœur, des emblèmes des évangélistes et, dans l’abside, deux angelots et deux blasons aux armes des La Guiche et Soreau.

Toutes les fenêtres du chevet sont brisées, munies d’un meneau central qui les divise en deux baies trilobées.

La façade a été reprise à l’époque moderne.  Quant au clocher carré, élevé contre le mur latéral nord, en avant de l’abside, et que domine une flèche de pierre construite en 1875 par l’architecte Moreau, de Moulins.

Un mobilier intéressant, une statue de Saint-Georges à cheval terrassant le dragon, goupe en pierre de la fin du XVe siècle. Le saint est représenté avec l’armure de plates du règne de Louis XI.

Le groupe est très vivant et bien sorti de la masse ; la figure du saint, d’un assez bon travail, a des traits enfantins. Cette sculpture provient de l’ancienne église collégiale Saint-Georges de Luzeray, aujourd’hui disparue.

Principales étapes de construction :

L’église fut construite au XIIème siècle.

A l’époque romane, la première travée, celle orientale date de l’époque romane, tandis que la seconde datera du XIVème siècle.

A l’Est, un choeur et une abside datant du XVème siècle.

Deux chapelles latérales furent construites au XVIème siècle par le biais du maréchal de La Guiche.

Le clocher carré, où domine une flèche de pierre, fut construite en 1875 par l’architecte Moreau, de Moulins.

(source : https://www.patrimoine-religieux.fr)

Les environs

Saint-Gérand de Vaux – Le château de Saint Géran à 1 km au sud

Saint Gérand de Vaux – Le château des Guichardeaux à 3.4 km au nord-ouest

Châtel de Neuvre – église Saint-Laurent à 8.1 km au nord-ouest

Etroussat – église Saint-Georges

Epoque :  X° et XI°- Protection :
Propriétaire :
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Etroussat - église Saint-Georges (www.etroussat.fr)
Etroussat - église Saint-Georges (Pierre Bastien)
Etroussat - église Saint-Georges (Pierre Bastien)
Etroussat - église Saint-Georges (www.etroussat.fr)
Etroussat - église Saint-Georges (www.etroussat.fr)
Etroussat - église Saint-Georges (www.etroussat.fr)

Situation

Etroussat est à 22 km au nord-ouest de Vichy et à 42.6 km au sud de Moulins

Histoire

Une première église existait déjà au XIème siècle, reconnue parmi les possessions de l’Abbaye de Tournus en 1105. Seul le carré du transept (1) qui supporte le clocher, en est le témoin.
Quant à l’église actuelle, elle est le résultat de plusieurs campagnes de travaux, dont la plus importante menée entre 1856 et 1863, par l’Abbé Bobier, lui conserva un style neo-roman.
De la construction du XIIème  siècle il ne subsiste que l’absidiole sud (2), en hémicycle. Le clocher fut reconstruit au XIVème siècle et coiffé d’une flèche de pierre octogonale. Plusieurs agrandissements successifs ont ouvert des chapelles latérales, pour certaines disparues aujourd’hui : au nord, cinq chapelles gothiques furent édifiées, à la fin du XVème siècle; au sud, deux chapelles au milieu du XVIème siècle. La flèche du clocher, abattue en 1793, fut remplacée à la fin du XIXème siècle par une toiture de charpente à jet d’eau. Aujourd’hui, le vaisseau comporte cinq travées, flanquées de collatéreaux.

(source : www.etroussat.fr)

Cusset – église Saint-Saturnin

Epoque :  3ème quart du XIX°- Protection : ISMH (2013)
Propriétaire : Commune , Affectataire : paroisse Saint-Joseph des thermes

Architectes : Lassus Jean-Baptiste (architecte), Batilliat Hugues (architecte)
Visite :
Dates et horaires : Toute l’année, tous les jours de 7h30 à 19h.
Adresse : Place Radoult de la Fosse 03300 Cusset
Téléphone :04 70 98 39 63
Courriel :
Site internet :

Cusset - église Saint-Saturnin (wikipédia-Tabl-trai)
Cusset - église Saint-Saturnin (Marie-Anne Caradec ville de Cusset 2015)
Cusset - église Saint-Saturnin (paroisse-saintjosephdesthermes.catholique-moulins.fr)
Cusset - église Saint-Saturnin (Tej)
Cusset - église Saint-Saturnin (Tej)

Situation

Cusset est 3.3 km à l’est de Vichy

Histoire

Cussiacus fundus, à l’époque gallo-romaine, nous a laissé peu de traces : des éléments d’hypocauste et de céramiques ont été mis au jour place Victor-Hugo en 1992 et passage de Valmy en 1994. De la période gallo-romaine ont été découverts des vestiges d’aqueducs et d’hypocauste qui attestent de la présence d’une villa.
En 886, Eumène, évêque de Nevers, fonde une abbaye bénédictine de femmes (le bâtiment est aujourd’hui occupé par l’hôtel de ville).
Le 17 juillet 1440, le dauphin Louis, futur Louis XI, s’y réconcilia avec son père Charles VII, mettant ainsi fin à la Praguerie.

Louis XI devenu roi, il fait rebâtir les fortifications de la ville par le maître d’œuvres Vauzy de Saint-Martin, de 1476 à 1483. Avec leurs murs à bossages, leur canonnières à embrasures à la française (en X), elles constituent le prototype de la fortification moderne, capables de répondre aux attaques des boulets métalliques ; Vauban s’en servira de modèle. Détruites petit à petit à partir du XVIIème siècle, il n’en subisiste qu’une tour (qui abrite le musée) et les souterrains, c’est-à-dire les galeries de rez-de-chaussée des portes qui se sont retrouvées enterrées lors du comblement des fossés.
Une abbaye de religieuses bénédictines est installée par Eumène, évêque de Nevers. Elle impose une véritable domination à la cité durant plusieurs siècles tout en contribuant à son développement.

Cusset__23_aAu XIème siècle,Cusset, lieu de transit entre le Bourbonnais, l’Auvergne et les provinces du centre, est le siège de nombreuses foires. La population augmente, également attirée par le tribunal du bailliage à la Vierge noire. Au XIIIème siècle, les premières fortifications entourent “la seule ville qui fut domaine royal en l’Allier et la Loire”, dixit Philippe le Bel.

L’église paroissiale Saint-Saturnin, médiévale, a été reconstruite pour des raisons de vétusté entre 1859 et 1868, sur les plans de l’architecte parisien Jean-Baptiste Lassus (1807-1857) qui opta pour un édifice dans le goût du XIIIème siècle.
L’église est dédiée à Saturnin, évêque de Toulouse, martyrisé dans les années 250-251 ; accusé de rendre muet l’oracle du temple païen, il fut attaché à un taureau et eut la tête fracassée lorsque l’animal se mit à dévaler l’escalier du Capitole. Il est réputé guérir les hommes  du vertige et les moutons de la maladie de tournis.

Cusset__29_aL’église est exeptionnellement orientée au nord, et non à l’est pour des problèmes de place au sein du tissu urbain. Le plan est basilical, le transept non saillant. La nef à 6 travées est flanquée de bas-côtés. Le chevet à déambulatoire est entouré de deux sacristies, de la tourelle de l’escalier du clocher et de 3 chapelles rayonnantes pentagonales. L’édifice, dont la base est en pierre de Volvic, , est construit en pierre de Gannat et les décorations sculptées en pierre d’Apremont.
Cusset__31_aPour ces décorations, Lassus s’est inspiré des carnets de croquis de Villard de Honnecourt qu’il avait découverts à la bibliothèque impériale et fait publier.

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Le portail de la façade principale est divisé en deux parties. Les linteaux sont gravés d’inscriptions latines rappelant l’histoire de la construction. A l’intérieur, les chapiteaux sont sculptés par Martial Liandrat.
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La vierge noire

Cusset__11_aLa statue actuelle est une copie de substitution. On possède encore les mains de l’ancienne statue, dans le trésor de l’église. Elles sont datées du Xème siècle et sont ornées de bracelets de vermeil sur lesquels sont fixés des godets contenant une calcédoine pour la main gauche et pour la main droite deux cornalines, intailles romaines représentant Athéna-Minerve et un bouquet avec un gouvernail.

Cusset__12_aLa statue fut trouvée vers le Xème siècle, selon la légende, sur une fontaine de l’abbaye de Cusset. Le culte de Notre-Dame de Cusset fut considérable et les rois de France Louis XI et Philippe le Bel vinrent l’honorer et la couvrir de cadeaux. En 1629, elle stoppa la peste qui ravageait la ville.

Cusset__13_aMais celà n’empêcha pas la statue d’être détruite à la révolution, et malgré la nouvelle statue refaite à la manière de l’ancienne, son culte, qui fut un des plus grands pélerinages au moyen-âge, tomba dans l’oubli.(Jacques Bonvin, Vierges noires)

(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cusset
http://www.ville-cusset.fr/laville/monum1.htm)

Les environs

Cusset – Muése de la Tour Prisonnière et des souterrains à 100 m

Vichy – Les parcs à 3.6 km à l’ouest

Billy – La Forteresse à 12.5 km au nord

Couleuvre – église saint-Julien

Epoque : XII° – Protection : MH (1915)
Propriétaire : Commune. Affectataire : Paroisse Sainte- Croix du Bocage Bourbonnais
Visite :
Dates et horaires :Toute l’année, tous les jours. Demander la clé au secrétariat de mairie pendant les horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h (sauf le mercredi après-midi).
Adresse :Le Bourg 03320 Couleuvre
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Couleuvre - église Saint-Julien (wikipédia -Modillons58)
Couleuvre - église Saint-Julien (wikipédia -Gérard Joyon)
Couleuvre - église Saint-Julien (Renaud Camus)
Couleuvre - église Saint-Julien (Michel Vincendeau)
Couleuvre - église Saint-Julien (httpsatlas-roman.blogspot.com-Antoine Garnier)

Situation

Couleuvre est à 39.3 km au nord-ouest de Moulins et à 48.6 km au nord-est de Montluçon

Histoire

L’église appartenait au diocèse de Bourges et dépendait de l’abbaye de Plaimpied en Berry.

L’église Saint Julien du XIIième siècle de style roman est classée aux Monuments Historiques depuis 1915. Elle comporte une nef de quatre travées flanquées de bas-côtés, un transept saillant sur lequel s’ouvrent des chapelles rectangulaires et enfin un chœur profond remanié à l’époque gothique qui se termine par un chevet plat. Une chapelle gothique est ajoutée au XVe siècle sur le côté sud de l’église, sa porte de style flamboyant est surmontée d’un arc accolade et flanquée de pinacles.​

A l’intérieur, une statue de Saint Roch en pèlerin, atteste de l’importance de la localité sur la route de Saint-Jacques de Compostelle. A noter également la présence d’une dalle funéraire au nom de Jean de Villars.

Sous une arcade romane qui soutient la tribune, nous pouvons contempler l’ensemble harmonieux et sobre de l’architecture. C’est peut-être pour certains, une invitation au recueillement. Au fond du chœur, voyons l’élan, “l’envol des piliers” massifs, appuyés de trois demies colonnes supportant les voussures et la voûte.

L’ensemble de la na nef et le transept sont du XIIe siècle. Dans cette dernière travée du chœur, terminée par un chevet plat, nous sommes au XIIIe siècle, comme en témoigne la clef de voûte.

Des alvéoles ménagées dans le mur, des “niches” comme on dit dont la plus curieuse voisine avec la porte, massive et majestueuse qui mène à la Chapelle, longtemps comme sacristie et dont les baies flamboyantes sont de style gothique.

(source : www.couleuvre-troncais.fr )

Les environs

Couleuvre – musée de la porcelaine dans le bourg

Lurcy-levis – Street-Art City à 6 km au nord

Forêt de Tronçais – Rond Gardien à 14.1 km à l’ouest

Vichy – église Saint-Blaise

Epoque : 2ème moitièe du XVII°, 1er quart du XVIII° – XX°- Protection :ISMH (13 août 1991)

Architecte : CHANET Antoine (architecte) ; LIOGIER Jean (architecte) ; MAUMEJEAN frères (décorateurs)
Propriétaire : Commune de Vichy
Visite :
Dates et horaires : D’avril à octobre : Le dimanche de 16h à 17h30 –Pour les autres mois contacter les Sœurs Apostoliques de Saint-Jean au Prieuré Notre-Dame de la Miséricorde –tel : 04 70 58 85 00   ou   par courriel : soeurs.vichy@stjean.com.

Il est aussi possible de s’adresser au Presbytère et demander une visite de l’église par M. Pierre Lépée.

Les coordonnées de la personne vous seront communiquées.
Presbytère St Louis : Tel : 04 70 96 51 20

Adresse : Place d’Allier 03200 Vichy

Téléphone : 04 70 58 85 00 ou le presbytère Saint louis : 04 70 96 51 20
Courriel : soeurs.vichy@stjean.com
Site internet :

Vichy - église Saint-Blaise (monumentum.fr)
Vichy - église Saint-Blaise (www.vichy-destinations.fr)
Vichy - église Saint-Blaise (www.vichy-destinations.fr)
Vichy - église Saint-Blaise (www.vichy-destinations.fr)

Situation

L’église Saint-Blaise est située Place d’Allier, 03200 Vichy

Histoire

PASSANTS ET PASSANTES QUI MUSARDENT DANS LE QUARTIER DU VIEUX-VICHY PEUVENT ÊTRE TENTÉS D’IGNORER L’ÉGLISE SAINT-BLAISE S’ILS SE LAISSENT REBUTER PAR SON IMPOSANTE ET AUSTÈRE ARCHITECTURE. POURTANT CETTE MASSE DE BÉTON JOUE LES CONTRASTES EN ABRITANT UN JOYAU DE LA DÉCORATION ART DÉCO. ALORS, POUSSEZ LES PORTES DE L’ÉDIFICE, VOTRE TENTATION SERA SUBLIMEMENT RÉCOMPENSÉE.

Avec sa statue de la Vierge qui trône à 42 m et son clocher qui culmine à 67 m, l’église Saint-Blaise apostrophe déjà le regard dès la traversée de l’Allier. Elle s’incruste dans le Vieux-Vichy construit sur le rocher des Célestins. Ce quartier historique laisse apprécier sa double physionomie architecturale et culturelle (pavillon Sévigné, maison natale d’Albert-Londres, musée de l’Opéra, centre culturel Valery-Larbaud, villas remarquables, etc.). Cet ancien bourg médiéval, propriété des ducs de Bourbon relevait d’une position stratégique entre « traversée de l’Allier et entrée de l’Auvergne ». Même si les remparts et le château fort ont disparu, ce lieu conserve l’atmosphère d’une entité à part de la cité thermale, éloignée des mondanités ou de l’agita- tion. A ses pieds, s’étirent les parcs et le lac d’Allier.

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Dans cet îlot de résistance à l’urbanisation thermale, s’épanouit, dans toute sa magnificence, l’église Saint-Blaise. Ce joyau de l’Art déco intègre la « vieille église », dédiée, dès son origine, à la Notre-Dame. Selon certains récits, à la Révolution, seule la tête de sa Vierge noire échappe au feu, grâce à un enfant de dix ans qui la sauve de la destruction. En 1802, elle est placée sur un socle de bois recouvert de l’ancien manteau et reprend ainsi la tête des processions. Il faudra attendre 1931 pour que la statue retrouve son corps grâce à la sculptrice Emma Thiollier. Désormais, elle est placée au dessus de l’autel de la chapelle Saint-Blaise, dont l’un des vitraux confère à Marie, le titre de « Vierge qui exauce vite ».

« UN MATÉRIAU RÉVOLUTIONNAIRE », LE BÉTON ARMÉ.

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Dans les années vingt, le thermalisme prospère à Vichy et la construction du quartier de France fait que Saint-Blaise devient trop petite. Le chanoine Robert projette la construction d’une nouvelle église et fait appel à des donateurs. Ce chantier est confié à deux architectes vichyssois, Jean Liogier et Antoine Chanet qui ont réalisé le Petit casino (centre culturel Valery-Larbaud), l’hôtel Radio et l’Hôtel de ville. Le duo doit tenir compte des contraintes d’emplacement, des terrains instables et intégrer l’ancienne église. Le nouvel édifice Art déco, un style alors à son apogée dans les années trente, sera bâti en béton armé, « matériau révolutionnaire » prisé par les architectes de ce début du XXe siècle. Sylvie Wahl, dans une revue de la Shave (Société d’histoire et d’archéologie de Vichy et des environs) fait remarquer le parti pris architectural de Liogier et Chanet « pas de plan cruciforme, ni transepts, ni bas-côtés. Le plan est basilical, terminé du côté de l’entrée par un demi-cercle. L’église n’est pas orientée vers le levant et n’a pas d’abside puisqu’elle est rattachée au côté sud de l’ancienne église. » Les architectes ont voulu « faire dominer la ligne verticale… pour représenter l’élévation de la pensée ». L’église Saint-Blaise est inscrite aux Monuments historiques depuis 1991.

DE LONGUES ÉTAPES DE CONSTRUCTION

Son achèvement a nécessité trois décennies aux bâtisseurs du XXe siècle et de la pugnacité aux commanditaires pour nancer ce projet. Décembre 1925, pose de la première pierre. En 1927, bénédiction de la première partie de la nouvelle église. En 1930, réalisation de la coupole en cuivre. Sur son dôme, se dresse la statue de la Vierge en ciment armé réalisée par la maison Galfione de Moulins. La dame vénérée mesure 5,20 m de haut et pèse 5 tonnes. En 1931, une nouvelle bénédiction célèbre l’église en partie achevée. Suivie d’un banquet elle permet le lancement d’une nouvelle souscription. En 1933, la construction du perron (50 tonnes de pierres), de l’escalier d’accès, de la crypte, de la pose des vitraux permettent l’accès aux dèles. La décoration intérieure (chœur, coupole, fonts baptismaux) sera exécutée dès 1935. Elle se poursuivra en 1943 par les peintures des murs de la nef. Le clocher est érigé en 1956. Sur son toit en dôme se dresse une croix en béton et verre. Éclairé la nuit, il est en quelque sorte la vigie de Vichy. L’ascenseur prévu pour accéder à son sommet et apprécier la vue, ne fut jamais réalisé.

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LA DÉCORATION INTÉRIEURE, UN RAVISSEMENT PERMANENT

La sobriété de l’édifice religieux à l’extérieur ne prépare pas à la prodigalité Art déco offerte, à l’intérieur, par l’iconographie et les matériaux : peintures, vitraux, mosaïques, marbre, onyx, marqueterie, etc. La décoration est en cohérence avec l’architecture : deux lignes directrices, la verticale pour « l’aspiration de l’âme humaine vers Dieu » et l’horizontale, tout autour, conte « l’histoire du monde centrée sur le Christ. » C’est une lecture, en grand format et en images de la Bible. Une œuvre de toute beauté réalisée par les frères Mauméjean, issus d’une célèbre dynastie de peintres verriers. La nouvelle église Saint-Blaise est bel et bien dédiée à Marie comme en témoignent ses multiples représentations : statue sur le dôme ; vitraux, peintures, etc.

LES VERRIÈRES

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Remarquables par la richesse de leurs coloris et de leur composition, elles réjouissent le regard. Les vitraux qui entourent la nef figurent les mystères du Rosaire : la joie (annonciation, visitation…), la souffrance ( agellation, crucifixion…) et la gloire (résurrection, ascension…) Au nombre de quinze, ils déclinent, en cinq épisodes chacun, la vie de Jésus et sont offerts par des donateurs. Le chemin de croix, est réalisé en vitrail, « ce qui est assez rare » souligne Sylvie Wahl qui constate « leur facture plus moderne » que celle du Rosaire. Une autre série de quinze vitraux est, elle, consacrée aux saints : Sainte- Cécile, Sainte-Philomène, Saint Jean-Baptiste, Saint Georges, Saint-Michel, etc.

LES MURS DE LA NEF

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Ils sont ornés de vingt peintures représentant des édifices religieux (cathédrales, basiliques, églises) dont la cathédrale de Clermont-Ferrand ou Notre-Dame-de-Fourvière, tous dédiés à la Vierge Marie.

LA NEF

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Elle rayonne d’une gigantesque peinture avec, à son sommet, Dieu le père et l’arc-en-ciel. L’arche d’Alliance, symbolise l’association de l’Ancien et du Nouveau testament. Sous chacune des inscriptions Synagoga et Ecclesia sont peintes leurs figures représentatives : Adam et Eve, Abraham, Isaac, Abel, Moïse… les quatre évangélistes et trois rois de France dont Clovis. Tous les regards convergent au centre vers Dieu le Fils sur la croix avec, à ses pieds, debout, la Vierge Marie.

LES FONTS BAPTISMAUX

Réalisés en marbre de Carrare, leur cuve est ornée d’une mosaïque aux couleurs chaudes (jaune et rouge) représentant le Christ. En arrière plan, une mosaïque illustre le baptême de Clovis.

LE CHŒUR

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Sa voûte est entièrement couverte de peintures et de mosaïques illustrant les sept dons de l’Esprit Saint déclinés dans le Livre d’Isaïe : la crainte de Dieu, la piété la science, l’intelligence, le conseil, la sagesse et la force. Huit colonnes, en béton enduit de stuc colorisé de lapis-lazuli, entourent le chœur. Les chapiteaux sont dorés à la feuille d’or. La couleur bleue est récurrente dans la décoration de l’église Saint-Blaise. L’autel, les deux ambons qui, de part et d’autre font référence à l’ancien et au nouveau testament et la balustrade sont en onyx ramagé d’Alger décorés d’émo-vitrail. La statue du Sacré-Cœur réalisée par le sculpteur Delamarre, domine l’autel de ses 1,97m. En arrière fond, l’orgue inauguré en 1935, muet depuis 1993. La coupole
du chœur haute de 20 mètres est également richement décorée avec la peinture de Dieu le père dont le doigt pointe l’étoile du matin, Marie. Le sol se compose d’une mosaïque de bois incrustée d’émaux de Briare. Les stalles en acajou sont décorées de marqueterie.

(source : vichy-destinations.fr)

Paroisse Notre Dame des sources.catholiques-moulins

Vous trouverez ci-après 2 textes pour vous présenter ces deux églises :

P. Lepee 2018 St. BLAISE CHAPELLE

P. Lepee 2018 St. BLAISE NOUVELLE

Les environs

Vichy – L’Opéra à 300 m au nord

Vichy – Les Parcs à 600 m à l’ouest

Cusset – Musée de la Tour prisonnière à 3.2 km au nord-ouest

Montcombroux les Mines – Chapelle des mines

Epoque :  XIX° (1857)- Protection :
Propriétaire : Commune
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Montcombroux les Mines - Chapelle des mines (fr.wikipédia.org-Peter Potrowl)
Montcombroux les Mines - Chapelle des mines (eglises du xixeme siecle.blogspot.com)
Montcombroux les Mines - Chapelle des mines (www.allier-hotels-restaurants.com)
Montcombroux les Mines - Chapelle des mines (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Montcombroux les Mines est à 39.3 km au nord-est de Vichy et à 40.9 km au sud-est de Moluins.

La Chapelle des mines est à l’entrée ouest du bourg.

Histoire

C’est dans le charme de ces lieux, où la nature s’exprime dans sa simplicité naturelle qu’a été érigée la chapelle des Mines de Montcombroux.
Il n’en n’a pas été toujours de même et l’histoire vaut d’être rappelée, comme une aventure de l’avènement de l’ère industriel du XIXème siècle.

Le siège de la paroisse de Montcombroux se situait historiquement au Vieux-Bourg, avec son église dédiée à St Jean-Baptiste et sa cure.
L’exploitation industrielle du charbon et des Mines de Bert commence le 09 juin 1832 où une première concession est allouée aux Sieurs Bouquet, Crouzier et Méplain, pour les mines situées près de Bert.
Une deuxième ordonnance fixe la concession de Montcombroux à la Compagnie Rossigneux-Meilheurat. C’est en 1837, que la Société Ratel absorbe la Compagnie Rossigneux-Meilheurat pour l’exploitation des mines de Montcombroux, jusqu’en 1842 où de nouveaux capitaux et associés relancent l’extraction.

C’est à partir de ce moment que l’effectif des ouvriers augmente sensiblement, et la population afflue près du site d’extraction.

Si l’on ne sait pas exactement la date de construction de la chapelle des Mines, on peut raisonnablement penser qu’elle date de cette période riche en événements.
Une lettre datée du 30 septembre 1857, de Monsieur Coltat alors gérant de la Mine, à Monseigneur De Dreux-Brézé évêque de Moulins cite :
” …enfin nous avons une chapelle par l’établissement plus vaste et plus saine que l’église paroissiale…”
En cette période d’entreprise paternaliste, l’idée qui prévalait alors -pour certains patrons éclairés, chrétiens ou libéraux- était l’idée de prendre soins de “leurs” ouvriers afin qu’ils soient content -voire fiers- de leur entreprise.
Il était donc naturel de s’assurer du confort matériel et spirituel des ouvriers de la Mine.
C’est donc l’édification d’une chapelle et la venue de deux religieuses de Saint-Vincent de Paul qui exerceront une influence de moralité et d’exemple sur les ouvriers et leurs familles.
Une des Sœurs enseigne le catéchisme aux enfants de la paroisse, tandis que que l’autre donne des soins infirmiers. Une maison d’école est réalisée en même temps, et l’administration des Mines fournira un instituteur, de même qu’elle finance les honoraires d’un médecin.
C’est le curé de Montcombroux qui vient biner à la chapelle, deux fois par semaine.

Depuis plus de 150 ans, cette chapelle accompagne les événements heureux et tristes de la vie des mineurs de Montcombroux. L’un de ces directeurs, Monsieur Petel, décédé prématurément à l’ age de 41 ans en 1870 est inhumé dans cette chapelle.
Les plus anciens se souviendront des jours de liesse populaire à l’occasion de la Sainte Barbe, patronne des mineurs. Si ce jour là, la chapelle vibrait de chants d’allégresse, elle accueillait aussi le silence et les prières de ceux qui étaient venus en ce lieu accompagner un des leurs pour un dernier voyage.

L’édifice est simple, d’une surface d’environ deux cents mètres carré, composé d’une nef avec abside en hémicycle. Surmontée d’un clocheton fin et élancé recouvert de bois, la toiture est, elle, recouverte de petites tuiles plates de terre cuite. La façade, orientée à l’Est, est de simple appareil enduit d’un crépi blanc et comporte une rosace à six pétales au dessus du portail principal. Une petite porte, sur le côté Sud était réservée à l’usage de la direction des Mines.

La statuaire est classique du XIXème Siècle, hormis les statues en bois du XVIIème représentant la Vierge Marie et Sainte Barbe.
Après la fermeture des Mines en 1934, la chapelles a été vendue à l’évêché le 14 mars 1936.

Dernièrement, au courant de l’année 2007, des travaux de restauration important vous permettent d’apprécier la plénitude des lieux.

(source : http://www.detours-en-bourbonnais.com/)

Les environs

Saint-Léon – Point de vue de Puy Saint-Ambroise à 8.6 km au nord

Châtelperron – Préhistorama à 9.7 km au nord-ouest

Jaligny – Le château à 10 km au nord-ouest

Souvigny – Ancien couvent des Cordeliers

Epoque : 1245 – Protection : non
Propriétaire : Privée
Visite : non
Adresse : Les Cordeliers 03210 Souvigny
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Souvigny - Les Cordeliers (F de F.)
Souvigny - Les Cordeliers (F de F.)
Souvigny - Les Cordeliers - Gisant de Marie de Hainaut vêtue d'une robe longue et d'un surcot (Musée de Souvigny)
Souvigny - Les Cordeliers - Gisant de Marie de Hainaut (Musée de Souvigny)
Souvigny - Les Cordeliers - Tombeau de Marie de Hainaut (Musée de Souvigny)
Souvigny - Les Cordeliers - Tombeau d'Agnès de Bourbon (Musée de Souvigny)
Souvigny - Les Cordeliers - Vierge à l'enfant provenant du couvent des cordeliers - XIV°S - trouvée scellée au XIX°S dans un mur du jardin - donnée en 1960 à l'église de Souvigny. (Musée de Souvigny)
Souvigny -Les Cordeliers - Fragment du tombeau de Béatrix de Bourbon (musée de Souvigny)

Situation

Souvigny est à 12,2 km à l’est de Moulins

L’ancien Couvent des Cordeliers est à 1,8km au nord de Souvigny sur la route de Saint-Menoux.

Histoire

Fondation :

Ce couvent fut fondé en 1258 par Archambault sire de Bourbon qui avait connu l’ordre franciscain en Auvergne par le père de Mailly qui serait venu avec des religieux de Clermont et de Montferrand. A la mort d’Archambault, Guy de Dampierre assura la suite du financement. L’église fut terminée en 1274, consacrée le 7 juillet 1275 sous le vocable de St Joseph. Plusieurs membres de la famille furent enterrés là. Leurs tombeaux sont connus par les dessins du fond Clairambault (lettre non datée envoyée de Moulins par L.B.D.- mémoire écrit pour Gaignières par Boudan ) et par le livre du père André de saint Nicolas “histoire généalogique de la Maison de Bourbon”.

Les Tombeaux :

– Guy de Dampierre fut inhumé près du grand autel. seigneur de saint Just (1276). Il était gravé sur une lame de cuivre vêtu en cordelier. La lame était ornée de 4 écus placés aux angles.

– Agnès de Bourbon épouse de Jean de Bourgogne fit édifier en 1278 une chapelle ND de Pitié pour son tombeau. Elle mourut en 1287. Le tombeau était près du grand autel dans l’épaisseur du mur. Elle est représentée couchée, la tête sur un coussin, les pieds sur un chien les mains jointes. Le coté visible du tombeau est orné de 9 arcatures ornées sous chacun des arcs tréflés est figuré un moine.

– Béatrice de Bourbon, épouse de Robert de Clermont, douairière de Clermont, morte en 1310 fut enterrée au milieu du chœur. Son gisant est dans l’attitude de la prière la tête reposant sur un coussin fleurdelisé lui même placé sous un dais de pierre. Béatrice est vêtue d’une robe et d’un mantel dont les revers sont ornés d’hermine. Ses pieds reposent sur un chien. Le gisant est sur un tombeau de pierre en socle. La face visible est ornée de 9 arcatures et de 2 ouvertures aveugles formant des niches abritant des moines cordeliers. Des fragments – qui sont au musée de Souvigny – sont dits provenir du tombeau

– Jacques et Philippine de Bourbon enfants de Marie de Hainault, furent inhumés en 1328 dans un petit mausolée orné de 3 écus armoriés : de Bourbon, de France et écartelé de Flandres et de Hainaut..

– Béatrice de Bourgogne, dame de Bourbon, y fut inhumé en 1321.

– Marie de Hainaut, en 1354, épouse du duc Louis Ier, Son gisant, découvert au milieu du XIX°S dans le jardin contigu à la maison construit à l’emplacement de la chapelle, fut remis en 1860 à l’église de Souvigny, est visible au Musée de Souvigny. Son tombeau était près du grand autel à droite en entrant dans l’épaisseur du mur. Les niches du tombeau sont représentées sans statuettes.

– En 1383 est inhumée Anne de Bourbon puis en 1410 Bonne de Bourbon comtesse de Savoie.

Siècles suivants :

Au XVIII°S, le couvent possède une écurie, un pressoir, 2 jardins potagers et des bâtiments agricoles. Il est vendu comme bien national à la révolution, Tous les bâtiments médiévaux sont détruits. Le cadastre napoléonien décrit 4 corps de logis autour d’une cour quadrangulaire avec bassins. Reste une aile remaniée au XVII°S dont la façade sur cour est équipée d’une galerie à 2 niveaux comportant 5 travées au sein d’une ferme. Le rez de chaussée est soutenu par une colonnade en pierre d’inspiration dorique alors que le 1er étage se compose de piliers de bois.

(source : www.facebook.com/pg/Chapelle-royale-Notre-Dame-de-compassion)

Bourbon l’Archambault – La Sainte Chapelle

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite :
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Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Bourbon l'Archambault - Saint Chapelle (www.lamontagne.fr)
Bourbon l'Archambault - Saint Chapelle
Bourbon l'Archambault - Saint Chapelle

Actualités : Retour sur l'histoire d'un trésor d'architecture disparu il y a deux cents ans (La Montagne 3 janvier 2020)

Bourbon l'Archambault - Saint Chapelle (La Montagne 3 janvier 2020)

Situation

Bourbon-l’Archambault est situé à 23 km à l’ouest de Moulins.
La Sainte Chapelle est située à 1 km à la sortie nord du bourg.

Histoire

Article de La Montagne du 3 janvier 2020

Retour sur l’histoire d’un trésor d’architecture disparu il y a plus de deux cents ans.

Vie et trépas des Saintes Chapelles

Si ce n’est une histoire et des souvenirs, il ne reste plus rien des saintes chapelles de la forteresse de Bourbon-l’Archambault. Retour sur l’épopée de ces deux joyaux d’architecture du château.

Révélée au grand public le 2 décembre dernier par Stéphane Bern au travers de son document « Secrets d’Histoire » consacré à « Anne de France ou l’honneur des Bourbons », la forteresse de Bourbon n’a pu afficher, contrairement à Riom, ses saintes chapelles. Et pour cause, ces deux joyaux d’architecture du château de Bourbon ont été rasés après la Révolution de 1789.

Une rivale de Paris

Pourtant, la fille de Louis XI, unie à Pierre II de Bourbon, a vraisemblablement foulé la grande Sainte-Chapelle, puisque celle-ci fut achevée en 1508, alors qu’elle était devenue veuve en 1503 et qu’elle est décédée à Chantelle en 1522. Ce monument, « sœur et rivale de la Sainte-Chapelle de Paris » avait été ordonné par le duc Jean II de Bourbon (1427-1488) en 1479. Aux manettes de sa réalisation, l’architecte Clément Mauclerc, qui allait en faire une splendeur vit s’élever un ouvrage du plus pur style gothique flamboyant. Michel Colombe, le maître sculpteur dont le talent fit école de nombreuses décennies durant, réalisa ici des prouesses. Ce fut de la dentelle de pierre, ponctuée de personnages sculptés comme Adam et Ève, le roi Louis IX, Jean II et sa femme qui ornaient le porche.
Les douze vitraux étaient magnifiques, comme en témoigne le relevé précis que Roger de Gaignières en a fait lorsqu’il accompagna la Marquise de Montespan en cure. L’ornement était d’une richesse infinie comme en témoignent les relevés réalisés peu de temps avant le saccage révolutionnaire, et rapportés par Achille Allier dans son « Voyage pittoresque. »

Fragments de la croix du Christ

Evidemment, qui dit sainte chapelle dit sainte relique. À Bourbon, c’est le sixième fils de Saint-Louis lui-même, Robert de France, qui apporta en 1287 les fragments de la croix et de la couronne du Christ que son père lui avait offerts de son vivant. Le fils de Robert et de Béatrix, le duc Louis Ier de Bourbon, fit élever vers 1315, sur le flanc est du château-fort, une Sainte-chapelle, qui fera néanmoins figure de naine auprès de sa grande sœur, érigée à sa gauche deux siècles plus tard.
Achille Allier, après maints détails de ces deux joyaux de pierre et de verre, décrit le Trésor, espèces de crypte enfouie entre les deux monuments, loin des regards, qui abritait le reliquaire de la Sainte-Croix. Celui-ci pesait treize marcs (3,181 kg). Il était fleurdelisé, surmonté d’une couronne et de pierreries, à la gloire de Louis II et daté de 1395. On comprend que le 13 octobre 1793, au plus chaud de la Révolution, les troupes de Fouché se soient appropriées au nom de la République ce reliquaire inestimable.
Quant aux chapelles, jadis desservies par un chapitre de quatre chanoines, trois semi-prébendiers, six vicaires, un trésorier, trois clercs, elles ont été détruites après la vente du château comme bien national au profit du sieur Nicolas. Qu’on se rassure, chaque pierre a été réutilisée lors des constructions de châteaux et belles demeures au XIX e siècle ! La main de Dieu. La grande Sainte-Chapelle ne fut pas épargnée par les rigueurs du ciel.

Coup de foudre

Le 2 août 1589, date de l’assassinat par Jacques Clément du roi Henri III de Valois, la foudre emporta la barre de l’ancien écusson des Bourbons que l’on voyait à la rosace occidentale de la chapelle. Certains y voient la main de Dieu plaçant sur le trône de France Henri IV de Navarre, issu de la branche cadette de nos ducs. En 1648, un autre orage détruira la couverture et le clocher délicieux, fondant même les cloches. Mal réparée, la chapelle subsista tant bien que mal jusqu’à la Révolution.

Les environs

Bourbon l’Archambault – La Forteresse sur le même site

Saint Menoux – Eglise (9 km à l’est)

Souvigny – La Prieurale (13 km au sud-est)

Le Theil – église Saint-Martin

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Le Theil - église Saint-Martin (fr.wikipedia.org)
Le Theil - église Saint-Martin (www.allier-auvergne-tourisme.com)

Actualités : Le baiser de paix de l'église Saint-Martin (La Semaine de l'Allier 15 mars 2018)

Le Theil - église Saint-Martin (La Semaine de l'Allier 15 mars 2018)

Situation

Histoire

Les environs