Saint-Germain des Fossés – Notre Dame du Prieuré

Epoque : XII° – Protection : MH (1969)
Propriétaire : Commune de Saint-Germain des Fossés
Visite : Possibilité de visite guidée (04 70 59 60 45)
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Affectataire : paroisse-saintjosephdesthermes@moulins.catholique.fr. 04 70 98 39 63

Blog : repb03.free.fr
Site internet : églises peintes du Bourbonnais

Sur la route du patrimoine : Les églises peintes du Bourbonnais : Saint-Germain des Fossés Note Dame du Prieuré

Saint-Germain des Fossés- Notre Dame du Prieuré (Cindy Michaud)
Saint-Germain des Fossés- Notre Dame du Prieuré-Le caquetoire (httpsculture.allier.fr)
Saint-Germain des Fossés- Notre Dame du Prieuré (paroisse-saintjosephdesthermes)
Saint-Germain des Fossés- Notre Dame du Prieuré (Cindy Michaud)
Saint-Germain des Fossés- Notre Dame du Prieuré-La luxure (httpsculture.allier.fr)
Saint-Germain des Fossés- Notre Dame du Prieuré-Saint Austremoine (httpsculture.allier.fr)

Situation

Saint-Germain des Fossés est à 11 km au nord de vichy

et à 45 km au sud de Moulins.

Le prieuré est situé au sud de Saint-Germain-des-Fossés, entre la D 258, la D 67 et la D 77.

Histoire:

Le prieuré était rattaché à l’ordre de Cluny et dépendait de l’abbaye de Mozac. Il bénéficiait des droits de justice civile et criminelle.

En 1791, les biens du prieuré deviennent biens nationaux et sont vendus.

Certaines salles du prieuré accueillent aujourd’hui des expositions temporaires, ainsi que des objets découverts dans la cour intérieure du prieuré à l’occasion de fouilles qui ont eu lieu au début des années 1980.

Depuis le début des années 2000, le service religieux y est assuré par les frères de la Communauté Saint-Jean, qui occupent une partie des bâtiments conventuels.

Description :

L’église, de style roman, est surmontée d’un clocher coiffé d’un dôme à impériale. La nef comporte trois travées et elle est munie de bas-côtés. Le transept n’est pas saillant. Le chevet est constitué d’une abside flanquée de deux absidioles.

Une chapelle latérale date du XVe siècle. C’est dans l’absidiole nord qu’était installée la statue de la Vierge, objet d’un pèlerinage le , avant qu’elle ne soit transférée dans la nouvelle basilique.

Elle abrite des peintures murales du XIIIe siècle.

L’église accueille depuis 1994 un orgue Haerpfer-Erman de plus de 800 tuyaux. Cet orgue a été démonté pour être déplacé ; cependant, après avoir été démonté, il a été placé dans un entrepôt et s’y trouve toujours.

(source : wikipédia.org)

Huriel – Prieuré Notre Dame

Epoque :  XII°- Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame Lagrange
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Huriel - Prieuré Notre Dame (La Montagne.fr© SALESSE Florian)
Huriel-Prieuré Notre Dame (jacquet.fr)
Huriel-Prieuré Notre Dame (jacquet.fr)
Huriel-Prieuré Notre Dame (jacquet.fr)
Huriel - Prieuré Notre Dame (La Montagne.fr© SALESSE Florian)

Situation

Huriel se situe à 13 km au nord-ouest de Montluçon

Histoire

Le prieuré d’Huriel restauré par un passionné.

En 2011, Jean-Pierre Lagrange et sa femme, Élizabeth, acquièrent le prieuré Notre-Dame d’Huriel. Cinq ans de travaux plus tard, l’édifice est entièrement restauré.

«Quand j’y repense, il fallait être complètement fou. Quand je vois tout ce que cela a demandé, les périodes compliquées, les moments de découragement… je me dis que je le referai sans doute ! » À l’âge des grands-pères, Jean-Pierre Lagrange a gardé son âme d’enfant. Celle qui pousse les hommes aux plus belles réalisations, comme peut l’être la sauvegarde du plus vieil édifice d’Huriel.
Depuis le Moyen Âge, l’histoire de ce prieuré Notre-Dame a été tourmentée, mais en 2011, Jean-Pierre Lagrange, un enfant du pays, décide de faire restaurer quasiment intégralement le prieuré pour établir la maison familiale.

« Ma famille était des vignerons installés à La Croze, tout près d’ici, se souvient-il. Je suis né à Paris mais j‘ai passé toutes les vacances de mon enfance ici. Ma grand-mère habitait à Montluçon et je faisais souvent la marche jusqu’ici pour goûter la campagne. Mais je voyais le prieuré s’abîmer peu à peu. Quand j’avais quinze ans, un architecte m’a dit : “un bâtiment dans cet état, il faut l’abattre”. Et moi, je me suis dit que ce truc-là, ça me ferait mal au cœur qu’il disparaisse. J’ai fait toute ma vie à Paris mais j’avais ce souvenir lointain, un peu idéalisé, de ce prieuré. Une partie de mon cœur est restée ici. »

Et moi, je me suis dit que ce truc-là, ça me ferait mal au cœur qu’il disparaisse.

JEAN-PIERRE LAGRANGE (propriétaire)

Un amour pour ce lieu qu’il a dû faire partager à l’amour de sa vie, sa femme Élizabeth. « Il m’a totalement convaincu, sourit Élizabeth Lagrange. À tel point, qu’aujourd’hui, je veux quitter définitivement la région parisienne pour m’installer à Huriel à l’année. Je me sens bien ici. »

Une belle histoire qui a été longue et difficile à écrire. « Il y a eu des moments de découragement. Tout cassé pour recommencer, c’est décourageant, avoue la propriétaire des lieux. Mais quand on est lancé, il faut continuer et puis, nous étions épaulés par la Fondation du Patrimoine et le Conseil départemental. Maintenant que tout est fini, on se sent soulagé et on veut en profiter. »

« L’endroit  était saccagé »

En effet, avant leur acquisition, le prieuré était dans un état inquiétant. « Quand on est arrivé ici, l’endroit était saccagé. C’était désastreux, résume Huguette Wincken, déléguée départementale de la Fondation du patrimoine. Avec un courage incroyable et une grande persévérance, ils ont réussi à faire quelque chose de formidable. » Cinq ans ont été nécessaires pour restaurer le prieuré sous le regard attentif de Paul Carvès, architecte des bâtiments de France. L’ensemble des entreprises qui sont intervenues sur le chantier sont bourbonnaises. « C’est un travail d’équipe avec les forces vives du département. Ce sont plus que des entreprises, ce sont des artisans avec un culte du savoir-faire, on se bat pour ça, poursuit Huguette Wincken. Là c’est un bel exemple de ce culte du savoir-faire, c’est une chance exceptionnelle pour Huriel. »

Une chance que la famille Lagrange veut partager avec les Huriélois. « C’est sûr qu’il faut partager ce patrimoine avec les habitants. Le prieuré leur appartient aussi. Beaucoup d’adultes d’ici venaient courir dans les jardins quand ils étaient enfants. Pourquoi ne pas ouvrir les extérieurs au public ? »

« Il est sauvé, ça me plaît infiniment »

Une chose est sûre, le rêve de Jean-Pierre Lagrange lui survivra. « Je suis tout à fait passionné par cet endroit, j’ai attrapé le virus, sourit François Lagrange, son fils. Quand j’étais petit, je passais mon temps à venir visiter de vieilles maisons dans la région mais ça ne se faisait pas. Parce que ce n’était pas à Huriel, tout simplement. »
Sous la charpente du XVIe s. de l’ancien prieuré, Jean-Pierre Lagrange conclut avec satisfaction. « De savoir que ce prieuré est sauvé, ça me plaît infiniment. C’est un des rêves que j’ai fait ! »

(Source : La montagne  31/10/2016 )

Lafeline – Prieuré Notre Dame de Reugny

Epoque :  fin XII°- Protection : ISMH (1994)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny (wikipedia -©Patrick Boyer)
Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny (allier-hotels-restaurants.com)
Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny (allier-hotels-restaurants.com)
Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny - Portail de la chapelle aujourd'hui au Cloisters museum de New-York (©Chris06)
Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny (©Georges Estève )

Situation

Lafeline est à 35.9 km au sud-ouest de Moulins, à 38.1 km au nord-ouest de Vichy et à 54 km à l’est de Montluçon.

La chapelle Notre Dame de Reugny est à 4.6 km au sud de Lafeline.

Histoire

La chapelle est située au sud de la commune de Lafeline, non loin de la limite avec Cesset. Elle se trouve à proximité immédiate de la D46 reliant Saint Pourçain à Montmarault, entourée de bâtiments d’une exploitation agricole.
Elle a été construite au XIIe siècle. Elle appartient à un propriétaire privé.

La chapelle Notre-Dame faisait partie d’un petit prieuré des Augustins. Son existence est attestée dès avant 1205, date à laquelle ROBERT, évêque de Clermont, certifia que les moines de « Reugnet » avaient reconnu être sous la garde des ducs de Bourbon.
Le monastère de Reugny occupé par un certain nombre de moines Augustins fut incendié entre 1565 et 1570, durant les guerres de religion, par les huguenots. La chapelle de Reugny, chapelle des moines d’abord et servant en même temps au culte paroissial, échappa à la destruction.

À cette même période précisément, en 1569, Nicolas de Nicolay indique que le prieuré est situé dans un grand bois de hautes futaies et de taillis; le prieuré et le logis sont à cette époque à demi ruinés. Les bâtiments des religieux étaient séparés de l’église par une cour entourée de murs. A l’Ouest, il y avait une tour.
Utilisé par le duc de Bourbon comme relais de chasse, le prieuré ne comptait plus que 3 moines au lieu de 7.
À la révolution, le prieuré etait encore relativement prospère grâce aux revenus de plusieurs fermes, bois et dîmes.

La chapelle est aujourd’hui en ruines. Les murs sont pour l’essentiel conservés (avec des fissures et des parties endommagées). Les toitures de la nef et de l’abside sont en partie crevées par la végétation qui s’est introduite dans le bâtiment.
Parmi les éléments les plus remarquables, il y a des peintures murales vraisemblablement réalisées au cours des 13e, 14e, 15e, 16e siècles. Le portail richement sculpté a été acheté par l’Américain George Blumenthal afin de décorer son appartement parisien. En 1934, lui et sa femme Florence donnent le portail au Cloisters Museum de New York. Cette porte se trouve dans la première pièce du musée et ouvre aujourd’hui sur le cloître de Saint-Michel -de-Cuxa.
L’édifice est inscrit sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en novembre 1994. La protection porte sur les peintures murales.

(source : www.lafeline.fr)

Les environs

Fleuriel – église Notre Dame à 6.5 km au sud

Verneuil en Bourbonnais – Village pittoresque à 8.5 km au nord-est

Meillard – Château des Aix à 8.7 km au nord

Broût-Vernet – Prieuré Sainte-Pétronille d’Aubeterre

Epoque :  2ème moitié XII°, XIII°- Protection : MH (1977)
Propriétaire : Société privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (Wikipédia-Patrick Boyer)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)

Situation

Broût-Vernet est à 17.9 km au nord-ouest de Vichy et à 44 km au sud de Moulins.

Le Prieuré d’Aubeterre est à 2.9 km au nord du bourg. Il se trouve sur l’ancienne paroisse et commune du Vernet, entre la RD 2009 et la Sioule ; on y accède par la RD 36.

Historique :

D’après la tradition locale, le prieuré a été fondé vers le milieu du XIIe siècle par Gilbert de Neuffonts (saint Gilbert, patron du Bourbonnais) pour être le pendant féminin de l’abbaye Saint-Gilbert de Neuffonts. Son épouse Péronnelle (ou Pétronille) en devint prieure, et à sa suite leur fille Porcie.

Pétronille et Porcie furent inhumées dans la chapelle d’Aubeterre et furent vite vénérées comme des saintes. « Sainte Pétronille et sa fille sainte Porcie ont été inhumées dans la chapelle d’Aubeterre, non loin du village d’École. Près de leur tombeau avait été édifiée une petite construction comportant des arcades et dite la Sainte-Crenne. Les femmes stériles venaient en pèlerinage à Aubeterre, invoquant les deux saintes et se glissant à plat ventre sous les arceaux de la Sainte-Crenne, pour obtenir la fécondité. »

Le prieuré fut vendu comme bien national à la Révolution et la chapelle fut utilisée comme grange. Il semble que le pèlerinage ait alors été abandonné.

Description :

Il reste seulement l’ancienne chapelle, de style roman, dédiée à sainte Pétronille. Orientée, elle est composée d’une nef unique terminée par une abside voûtée en berceau. Elle conserve des peintures murales du début du XIIe siècle, qui représentent des scènes de la vie du Christ, de sainte Marguerite, de sainte Barbe et de sainte Catherine.

(source : Wikipédia)

Les environs

Etroussat – château de Douzon à 6.8 km au nord-ouest

Saint-Pont – Le château à 7.3 lm au sud-est

Saint-Didier la Forêt – Abbaye de Saint Gilbert à 9.3 km au nord-est