Rocles – le Prieuré

Epoque :  XVIII°- Protection :
Propriétaire : Privé
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Rocles - Le Prieuré (PMSL)

Situation

Rocles est à 31.6 km au sud-ouest de Moulins et à 41.6 au nord’est de Montluçon.

Le prieuré est à côté de l’église.

Histoire

Le Prieuré, construit vers 1780 par Pierre Lucas de Frise, prieur de Rocles, dans le bourg. Le bâtiment comporte un corps de logis principal à un niveau plus un niveau de combles éclairé de lucarnes, avec deux ailes en retrait.

(source : Wikipédia.fr)

Saint-Léopardin d’Augy – Le Prieuré

Epoque :  XI° – XVI°- Protection :
Propriétaire : Privé
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Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (PMSL)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.catawiki.eu)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.randos-aliier.com)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.randos-aliier.com)

Situation

Saint-Léopardin d’Augy est à 26.2 km au nord-ouest de Moulins.

Le Prieuré est à 2.6 km à l’ouest de saint-Léopardin d’Augy.

Histoire

Le prieuré de Saint-Léopardin est bien antérieur à sa première occurrence dans la documentation régionale. Une charte de 1040 nous apprend qu’il y avait déjà des moines sur place, et que le prieuré était connu sous le nom de Vivaris (du Vivier), lorsque s’y tint une intéressante cérémonie, dirigée par l’archevêque de Bourges Aymon, en présence de son frère aîné, Archambault de Bourbon, donateur de nombreux droits et terres au bénéfice des religieux de Saint-Léopardin. Avec toute la solennité qui convenait à cet instant fut déterré le corps de saint Léopardin, sans doute pour être déposé dans un reliquaire accessible à tous, peut-être identique à celui de saint Menoux, encore visible à quelques lieues du prieuré berrichon.
Il est impossible, faute d’éléments textuels ou archéologiques, de préciser l’époque de fondation de ce prieuré de moines berruyers rassemblés autour des reliques de Léopardin. Sachant que d’autres actes du cartulaire de Saint-Sulpice situent des dons initiaux à l’établissement de prieurés dès l’époque carolingienne, très fertile en actes de piété de cette nature, il est loin d’être impossible que les Bénédictins de Bourges aient été présents dans la vallée de l’Allier avant le temps des invasions scandinaves et hongroises. L’initiative de l’archevêque Aymon, elle, s’inscrit parfaitement dans ce renouveau spirituel que fut la réforme grégorienne, qui marqua tant le temps du prélat.

Une question se pose : qui fut Léopardin ? Le hiatus documentaire qui s’attache à sa personne ne permet d’échafauder que des hypothèses tirées du contexte historique particulier dans lequel s’est développée cette partie du futur Bourbonnais. Rappelons que deux autres saints, dont les reliques étaient réputées être miraculeuses, attiraient les pèlerins dans la même région : Patrocle (étudié il y a quelques semaines, voir les articles précédents) et Menoux, cité plus haut. Ce secteur du Bourbonnais est aussi très marqué par la pratique du grattage des pierres des églises, dont nous avions évoqué l’importance il y a plusieurs années, avec une possible relation avec la présence de reliques dans les lieux de culte concernés. Léopardin, auquel l’archevêque de Bourges accorde tant d’importance peut avoir été un anachorète dont la sépulture aurait attiré la piété des habitants de la contrée ou même de pèlerins venus d’au delà des limites du Berry.
Un denier détail historiographique : Mabillon, qui avait eu le texte en main, estimait en son temps que le mot Prioratus aurait été employé pour la première fois à Saint-Léopardin dans le sens, bien connu, de prieuré. D’autres latinistes ont sans doute réussi à remonter ailleurs plus loin dans la chronologie, mais l’information est assez curieuse pour être rapportée.

(Source : berry.medieval.over-blog.com – © Olivier Trotignon 2017)

Huriel – Prieuré Notre Dame

Epoque :  XII°- Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame Lagrange
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Huriel - Prieuré Notre Dame (La Montagne.fr© SALESSE Florian)
Huriel-Prieuré Notre Dame (jacquet.fr)
Huriel-Prieuré Notre Dame (jacquet.fr)
Huriel-Prieuré Notre Dame (jacquet.fr)
Huriel - Prieuré Notre Dame (La Montagne.fr© SALESSE Florian)

Situation

Huriel se situe à 13 km au nord-ouest de Montluçon

Histoire

Le prieuré d’Huriel restauré par un passionné.

En 2011, Jean-Pierre Lagrange et sa femme, Élizabeth, acquièrent le prieuré Notre-Dame d’Huriel. Cinq ans de travaux plus tard, l’édifice est entièrement restauré.

«Quand j’y repense, il fallait être complètement fou. Quand je vois tout ce que cela a demandé, les périodes compliquées, les moments de découragement… je me dis que je le referai sans doute ! » À l’âge des grands-pères, Jean-Pierre Lagrange a gardé son âme d’enfant. Celle qui pousse les hommes aux plus belles réalisations, comme peut l’être la sauvegarde du plus vieil édifice d’Huriel.
Depuis le Moyen Âge, l’histoire de ce prieuré Notre-Dame a été tourmentée, mais en 2011, Jean-Pierre Lagrange, un enfant du pays, décide de faire restaurer quasiment intégralement le prieuré pour établir la maison familiale.

« Ma famille était des vignerons installés à La Croze, tout près d’ici, se souvient-il. Je suis né à Paris mais j‘ai passé toutes les vacances de mon enfance ici. Ma grand-mère habitait à Montluçon et je faisais souvent la marche jusqu’ici pour goûter la campagne. Mais je voyais le prieuré s’abîmer peu à peu. Quand j’avais quinze ans, un architecte m’a dit : “un bâtiment dans cet état, il faut l’abattre”. Et moi, je me suis dit que ce truc-là, ça me ferait mal au cœur qu’il disparaisse. J’ai fait toute ma vie à Paris mais j’avais ce souvenir lointain, un peu idéalisé, de ce prieuré. Une partie de mon cœur est restée ici. »

Et moi, je me suis dit que ce truc-là, ça me ferait mal au cœur qu’il disparaisse.

JEAN-PIERRE LAGRANGE (propriétaire)

Un amour pour ce lieu qu’il a dû faire partager à l’amour de sa vie, sa femme Élizabeth. « Il m’a totalement convaincu, sourit Élizabeth Lagrange. À tel point, qu’aujourd’hui, je veux quitter définitivement la région parisienne pour m’installer à Huriel à l’année. Je me sens bien ici. »

Une belle histoire qui a été longue et difficile à écrire. « Il y a eu des moments de découragement. Tout cassé pour recommencer, c’est décourageant, avoue la propriétaire des lieux. Mais quand on est lancé, il faut continuer et puis, nous étions épaulés par la Fondation du Patrimoine et le Conseil départemental. Maintenant que tout est fini, on se sent soulagé et on veut en profiter. »

« L’endroit  était saccagé »

En effet, avant leur acquisition, le prieuré était dans un état inquiétant. « Quand on est arrivé ici, l’endroit était saccagé. C’était désastreux, résume Huguette Wincken, déléguée départementale de la Fondation du patrimoine. Avec un courage incroyable et une grande persévérance, ils ont réussi à faire quelque chose de formidable. » Cinq ans ont été nécessaires pour restaurer le prieuré sous le regard attentif de Paul Carvès, architecte des bâtiments de France. L’ensemble des entreprises qui sont intervenues sur le chantier sont bourbonnaises. « C’est un travail d’équipe avec les forces vives du département. Ce sont plus que des entreprises, ce sont des artisans avec un culte du savoir-faire, on se bat pour ça, poursuit Huguette Wincken. Là c’est un bel exemple de ce culte du savoir-faire, c’est une chance exceptionnelle pour Huriel. »

Une chance que la famille Lagrange veut partager avec les Huriélois. « C’est sûr qu’il faut partager ce patrimoine avec les habitants. Le prieuré leur appartient aussi. Beaucoup d’adultes d’ici venaient courir dans les jardins quand ils étaient enfants. Pourquoi ne pas ouvrir les extérieurs au public ? »

« Il est sauvé, ça me plaît infiniment »

Une chose est sûre, le rêve de Jean-Pierre Lagrange lui survivra. « Je suis tout à fait passionné par cet endroit, j’ai attrapé le virus, sourit François Lagrange, son fils. Quand j’étais petit, je passais mon temps à venir visiter de vieilles maisons dans la région mais ça ne se faisait pas. Parce que ce n’était pas à Huriel, tout simplement. »
Sous la charpente du XVIe s. de l’ancien prieuré, Jean-Pierre Lagrange conclut avec satisfaction. « De savoir que ce prieuré est sauvé, ça me plaît infiniment. C’est un des rêves que j’ai fait ! »

(Source : La montagne  31/10/2016 )

La Ferté-Hauterive – Prieuré de la Tour aux moines

Epoque :  XV°- Protection : ISMH (1986)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : prieuré de la Tour des Moines 03340 La Ferté-Hauterive
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La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Tour aux Moines (chateau.over-blog.net)
La Ferté-Hauterive - La Tour aux Moines (J.P. Luce)
La Tour aux Moines (chateau.over-blog.net)

Situation

La Ferté-Hauterive est située à 21 km au sud de Moulins

La Tour des Moines est située à la sortie ouest du bourg

Histoire

La Ferté indique par son nom une origine fortifiée ancienne. Cette terre fut donnée vers l’an 1000 par les seigneurs de Bourbon aux bénédictins de Souvigny. Elle fut dès lors appelée La Ferté aux Moines ou Ferté Moniale. En 1442, Dom Cholet, prieur de Souvigny, reçut du duc de Bourbon l’autorisation de construire un château fort en la paroisse de Bresnay, mais sans trace de celui-ci dans la localité, il est probable que le lieu de La Ferté fut préféré. On peut ainsi dater le donjon du milieu du XVe siècle. Les prieurs séjournèrent fréquemment à La Ferté jusqu’a la Révolution. Le couronnement du donjon a conservé dans son intégralité le dispositif défensif composé de hourds à pans de bois en surplomb. La route coupe actuellement les anciens bâtiments avec ce qui fut jadis les jardins et qu’entouraient des fossés. L’emplacement de ceux-ci est encore visible au pied du donjon qui comporte quatre niveaux plus un chemin de ronde sur mâchicoulis coiffé par un toit à pavillon. Des ouvertures ont été réalisées au XVIIIe ou au XIXe siècle, en même temps que furent construits deux corps de logis bas contre les côtés sud et est.

(Source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée “)

Saint-Léon – Prieuré Saint Ambroise

Epoque :  XI°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
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Site internet :

Saint-Léon - Prieuré Saint-Ambroise (st-leon.interco-abl.net)
Puy Saint-Ambroise (www.malone03allierbourbonnais.com)
Saint-Léon - Prieuré Saint-Ambroise - juillet 2020 (PMSL)
Saint-Léon - Prieuré Saint-Ambroise (PMSL)

Situation

Saint-Léon est situé à 35 km au sud-est de Moulins

Le prieuré Saint-Ambroise est situé à environ 1 km à l’est du bourg. On peut y accéder en voiture à partir de la D21 (route de Liernolles), par deux petites routes partant sur la gauche.

Histoire

A Saint-Léon dans l’Allier, le puy Saint-Ambroise est un haut lieu du tourisme. Fier de ses 436 mètres d’altitude. Le site les voyageurs de passage qui s’y arrêtent marquant une pause sur le chemin des vacances, une étape rafraîchissante au milieu de la forêt avec une vue sur le prieuré datant du XIe siècle…

Le petit prieuré bénédictin, dépendant de l’abbaye de Mozac, a été établi au sommet au XIe siècle et a existé jusqu’à la Révolution française. En 1791, la Révolution passa par ici et les moines furent assassinés… Pendant 800 ans, ils défichèrent la région, élevèrent du bétail, plantèrent des vignes, et accueillirent de nombreux pèlerins.

Vendu comme Bien national, il est devenu une ferme ; c’est encore aujourd’hui une propriété privée.

Du puy Saint-Ambroise, on jouit d’un vaste panorama allant du Morvan au nord à la chaîne des Puys au sud-ouest ; il s’étend sur sept départements (Allier, Nièvre, Saône-et-Loire, Loire, Rhône, Puy-de-Dôme et Cher). . Ah ça pour en avoir plein les mirettes, vous en aurez plein les mirettes car le puy est quand même un site paysagé depuis 1995.

La table d’orientation est joliment aménagée, les autorités ont fait construire un muret avec des bancs en bois d’où l’on peut admirer la poésie des paysages, se reposer, méditer ou bavarder…

Pour les plus sportifs, le puy est réputé pour ses chemins de randonnée, le sentier de grande randonnée 3 passe à proximité immédiate du sommet. Et les cyclotouristes ne sont pas oubliés, un panneau sur la D 21 indique qu’ils se trouvent à 21 kilomètres de Digoin…

En passant dans la région, pensez à cette halte panoramique chargée d’histoire…

Jaligny – Prieuré de Marseigne

Epoque :  XVIII°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
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Courriel :
Site internet :

Jaligny- Prieuré de Marseigne (randos-allier.com)
Jaligny- Prieuré de Marseigne (wikipedia-Mangouste35)

Situation

Jaligny est à 31 km au sud-est de Moulins et à 37.2 km au nord-est de Vichy;

Le prieuré de Marseigne est à 1.2 km à l’ouest

Histoire

Le nom ancien de Marseigne, Marsinha, pourrait dériver du latin Martis signa : enseigne de Mars.

Une voie romaine secondaire passait par Marseigne, reliant Decize à Roanne par la vallée de la Besbre. Venant de Dompierre, elle rejoignait ensuite Lapalisse. Son existence est avérée par les nombreux vestiges gallo-romains découverts à ses abords. Elle remplaçait un chemin proto-historique attesté par le champ d’urnes de Dompierre et le trésor de Marseigne, composé de bijoux d’or et d’un lingot de bronze, datant de l’âge du bronze trouvés en 1868 et 1869. Des restes de cette voie ont été identifiés à Decize, Marseigne et Dompierre.

Marseigne était une paroisse placée sous le patronage de saint Blaise. Dépendant du diocèse de Clermont, elle appartenait à l’élection de Moulins.

Un prieuré est déjà connu sur ce territoire en 1293 comme dépendance de l’abbaye des bénédictines de Notre-Dame de Nevers. Le monastère aurait été bâti sur l’emplacement d’un ancien camp romain. Les bâtiments furent détruits par un incendie au XVIIIe siècle. Il en subsiste un beau logis à double corps, « le Couvent ».

On mentionne également un prieuré, placé sous le vocable de Notre-Dame et rattaché à l’abbaye Saint-Martin de Nevers, monastère de chanoines réguliers de saint Augustin. Le prieur de Marseigne percevait en totalité la dîme de la paroisse ainsi que la dime de Paray, sur le territoire de Saligny, indivise avec le curé prieur de Saligny et le propriétaire de cette terre.

L’église paroissiale a été détruite à la Révolution française. Le lieu-dit « La Vieille Cure » est le seul témoignage géographique de l’existence de cette ancienne paroisse dont le presbytère était déjà « ruyné de long temps » en 1624.

En 1792, la commune de Marseigne, créée par la loi du , fut rattachée à celle de Jaligny. La paroisse Saint-Blaise le fut à la paroisse Saint-Hippolyte en 1797, au retour du curé de Jaligny, Guillaume-Joseph Foulhoux, déporté depuis 1791. Le dernier curé de Marseigne, Lacombe, a été remplacé en 1791 par le curé constitutionnel de Jaligny.

Source : wikipédia.fr)

Les environs

Jaligny- Le château à 1.2 km à l’est

Chatelperron – le Château à 5.4 km au nord-est

Chavroches – le Château à 3.8 km au sud

Saint-Désiré – Chapelle Sainte-Agathe

Epoque :  XII° – Protection : ISMH (1929)
Propriétaire :
Visite :Extérieure, toute l’année, tous les jours.
Pour visite intérieure, remise des clés en mairie.
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone : 04 70 07 10 12 (remise des clés en cas de fermeture)
Courriel : mairie-saint-desire@wanadoo.fr
Site internet :

Face book : Chapelle-Sainte-Agathe

Saint-Désiré - Chapelle Sainte-Agathe (berry.medieval.over-blog.com)
Saint-Désiré - Chapelle Sainte-Agathe (berry.medieval.over-blog.com)
Saint-Désiré - Chapelle Sainte-Agathe (sauvegardeartfrancais.fr)
Saint-Désiré - Chapelle Sainte-Agathe (sauvegardeartfrancais.fr)

Situation

Saint-Désiré est situé à 24 km au nord-ouest de Montluçon

La chapelle Sainte-Agathe est à 2.5 km à l’ouest de Saint-Désiré

Histoire

Edifice servant de lieu de pèlerinage, semblant remonter à l’époque romane. L’abside et les deux absidioles pourraient dater du 12e siècle. Le reste de l’édifice pourrait être une réalisation tardive suivant les principes romans. La chapelle se compose d’une nef couverte d’une voûte en plein cintre en plâtre sur lattis et d’une abside centrale flanquée de deux absidioles latérales voûtées en pierre en cul-de-four. Au-dessus de la travée occidentale s’élève un clocher carré couvert d’une flèche de pierre. Occupée par le maquis en 1944.

(source : pop.culture.gouv.fr)

Saint-Désiré – Abbaye de Bussières

Epoque :  XIII° – XVI° – XI- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : oui
Dates et horaires : de 13h à 19h
Adresse :
Téléphone : 02 48 63 00 84
Courriel :
Site internet :

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Saint-Désiré - Abbay de Bussières (cc-pays-huriel.com)
Saint-Désiré - Abbay de Bussières (cister.net)
Saint-Désiré - Abbaye de Bussières (map-france.com)
Saint-Désiré - Abbaye de Bussières (communes.com)

Situation

 

L’abbaye de Bussières (appelée Bussières-les-Nonains pour la différencier de l’abbaye masculine de la Bussière en Côte-d’Or) est une abbaye cistercienne féminine, située en Auvergne. Fondée sur le territoire de l’actuelle commune de Saint-Désiré, dans l’Allier, elle est déplacée en 1625 à l’intérieur des murs de Bourges.

Saint-Désiré est situé à 24 km au nord-ouest de Montluçon

L’abbaye de Bussières est à 8.2 km au nord-est de Saint-Désiré

Histoire

Fondation d’une communauté déjà existante.

L’abbaye de Bussière est fondée en 1188 ou avant par les religieuses cisterciennes de l’Éclache. À cette époque, le territoire sur lequel l’abbaye est implantée fait partie de la paroisse de Moussais, rattachée plus tard à Saint-Désiré.

La nouvelle fondation reçoit l’aide et le soutien d’Ebbes de Déols et de sa femme Guiberge de Bourbon.

La charte de fondation de 1188/89 montre que la communauté de religieuses ne s’est pas créée à ce moment-là : elle existait déjà ailleurs, et déjà sous le nom de Bussière. Leur lieu précédent est inconnu ; mais en changeant de lieu elle garde son nom, qui devient celui du lieu actuel de Bussière.

Plusieurs dons permettent à l’abbaye de s’enrichir quelque peu. En particulier est connu le don de Aulaet Lacabata, qui se fait cistercienne à l’abbaye et donne à cette occasion en 1202 le bois et la terre « du Perier » et la terre de La Chaud. Surtout, les dons de la maison de Culan (Guillaume et son petit-fils Hélie en particulier) sont importants et durables, suggérant que les Culan pourraient être les donateurs originels du site de la Bussière.

Moyen Âge

Le conflit de filiation de l’abbaye

L’abbaye de Bussière est particulièrement intéressante parce qu’elle représente un cas d’école des conflits liés à la filiation particulière des abbayes cisterciennes féminines. Le conflit opposant les deux maisons féminine de l’Éclache et masculine de Noirlac (que les sources anciennes nomment La Maison-Dieu-sur-Cher) a permis la constitution d’un exceptionnel fonds d’archives, rassemblant des chartes qui remontent jusqu’aux années 1180.

Dès 1188, les cisterciens de Noirlac estiment qu’il est de leur devoir d’encadrer le nouveau monastère. Ils reçoivent en outre un cens annuel certes symbolique (suivant les sources, une livre de cire ou d’encens) ; en revanche, les moniales s’engagent à céder tout cens qui leur serait donné sur les terres appartenant aux moines, moyennant un dédommagement. Ainsi, les moines maintiennent-ils les religieuses dans une forme de dépendance économique. Parallèlement, la possibilité inverse (laisser le monastère féminin prendre une emprise économique ou foncière, quelle qu’elle soit, sur Noirlac) est rendue impossible, se fondant pour cela sur le Chapitre Général de 1152.

Ce sont également les moines de Noirlac qui proposent aux cisterciennes un transfert de leur abbaye depuis la Bussière jusqu’en un lieu nommé Terra Petraria et non identifié à ce jour ; ce transfert semble ne jamais avoir eu lieu, soit que la Terra Petraria ait paru inadaptée à l’établissement d’une communauté cistercienne, soit que ce déplacement soit au cœur des conflits latents entre les moines et les moniales, soit pour une autre raison.

La réécriture après 1185 des chartes auparavant rédigées par Michèle de l’Éclache fait de l’abbé de Noirlac le seul arbitre des éventuels conflits entre Bussière et les autres abbayes de l’ordre, ce qui coupe définitivement celle-ci de son abbaye-mère. L’abbé de Noirlac semble se fonder sur les relations existant entre Cîteaux et Tart comme d’une jurisprudence l’autorisant à faire de même pour Bussière, sachant que, de toute manière, chaque abbé masculin avait pour ce faire une relative autonomie et qu’il n’y avait pas de prescription uniformisée à ce sujet, du moins dans ces débuts du XIIe siècle.

Cependant, le lien fort unissant la communauté de Bussières à la maison-mère de l’Éclache ne se coupe pas complètement, les usages de Tart étant transmis via l’Éclache à la communauté nouvellement établie, d’autant que plusieurs moniales de Bussières étaient évidemment venues de la maison-mère de l’Éclache. Ainsi, l’abbé de Cîteaux, Gauthier d’Orchies ou d’Ochies écrit-il en 1219 à son homologue de Noirlac en parlant de Bussière, « fille de l’Éclache ». Quant à Raoul de La Roche-Aymon, abbé de Clairvaux, il va plus loin et ordonne à l’abbé de Noirlac la cessation des relations avec Bussière, ce qu’évidemment ne souhaitent pas les moines berrichons. S’ensuit la rédaction d’actes prétendument datés de 1188-1189, mais dont le style révèle une écriture bien plus tardive et une antidatation. La conservation des véritables écrits de 1189 et de 1228-1237 montre les soucis différents des deux époques : à la fin du XIIe siècle, il est important pour les moines de Noirlac de veiller à profiter pécuniairement de la présence des moniales, et de veiller à ce que celles-ci ne spolient pas les moines ; au milieu du XIIIe siècle, ces questions matérielles passent au second plan, le respect de la discipline et de la spiritualité chez leurs consœurs étant désormais les préoccupations majeures des abbés masculins.

À une date inconnue, l’abbaye fonde un établissement à Montluçon, l’abbaye ou le prieuré Saint-Robert.

(source : wikipédia.fr)

Charmes – Abbaye de Pont-Ratier

Epoque :  XII° – XVI° – XVIII°- Protection : ISMH (2001)
Propriétaire : Privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : 8 Pont Ratier 03800 Charmes
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Charmes - Abbaye de Pont-Ratier (Hervé Rebours )
Charmes - Abbaye de Pont-Ratier (capture google map)

Situation

charmes est à 16.7 km au sud-est de Vichy et à 58.1 km au sud de Moulins;

L’abbaye de Pont-Ratier est à 2.8 km au nord de Charmes

Histoire

Ce prieuré de l’ordre de Fontevraud (particularité rare dans la région) serait du XIIe siècle. Il fut attaqué et incendié par les protestants en 1537. Sous la Révolution, les religieuses qui refusaient de quitter leur monastère furent guillotinées.

L’épouse d’Archambault IX y est inhumée dans la chapelle.

Le prieuré se cache derrière des frondaisons ; il se présente, après avoir franchi un portail monumental du XVI°s – avec l’autorisation du propriétaire –, comme une cour fermée sur trois côtés ; une aile qui fermait le quadrilatère a disparu. Il reste une ancienne chapelle, le logis, ainsi que les dortoirs, qui malheureusement ont perdu leur plancher, cloisons et fenêtres à la suite d’un incendie.

La charpente a été refaite par des menuisiers de la marine-coque de bateau renversé- la toiture aussi.

Elle fut attaquée et incendiée par les protestants en 1537.

A la Révolution, les nonnes qui refusaient de quitter leur monastère furent guillotinées.

(Sources : wikipédia.fr et allier-hotels-restaurants.com)

Agonges – Le Breuil – église Saint-Raphaël

Epoque :  XV° – Protection :
Propriétaire : privé
Visite : non, mais visible
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Agonges - Le Breuil - église Saint-Raphaël (randos-allier.com)
Agonges - Le Breuil - église Saint-Raphaël (randos-allier.com)
Agonges - Le Breuil - église Saint-Raphaël (allier-hotels-restaurants.com)
Agonges - Le Breuil - église Saint-Raphaël (randos-allier.com)
Agonges - Le Breuil - église Saint-Raphaël (randos-allier.com)
Agonges - Le Breuil - église Saint-Raphaël (randos-allier.com)
Agonges - Le Breuil - église Saint-Raphaël (allier-hotels-restaurants.com)
Agonges - Le Breuil - église Saint-Raphaël (allier-hotels-restaurants.com)
Agonges - Le Breuil - église Saint-Raphaël (allier-hotels-restaurants.com)
Agonges - Le Breuil - église Saint-Raphaël (allier-hotels-restaurants.com)
Agonges - Le Breuil - église Saint-Raphaël (nievretourisme.blogspot.com)

Situation

Agonges est à 18 km au nord-ouest de Moulins

La Chapelle Saint-Raphaël du Breuil est à 2.2 km au nord-ouest du bourg

Histoire

Le Breuil serait, selon certains auteurs, une ville franche fondé vers le XIIème siècle et relevant pour partie de Saint-Menoux. Nicolay signale, en 1569, l’existence d’un château, d’une paroisse et d’une cure. En 1792, cette paroisse est rattachée à Agonges et son territoire est partagé entre Agonges, Saint-Menoux et Bourbon. L’église Saint-Raphaël est un édifice en pierre de taille, orné de moulurations. La nef de deux travées est voûtée d’ogives dont les nervures retombent sur des groupes de trois colonnettes. Ce type d’église d’architecture simplifiée serait d’influence gothique méridionale.

(source : randos-allier.com)

Les environs

Agonges – Château de L’Augère à 4.4 km au nord-est

Saint-Menoux – Eglise de Saint Menoux à 4.1 km au sud-est

Forêt des Prieurés de Bagnolet à 5,4 km au nord-est