La Ferté-Hauterive – Prieuré de la Tour aux moines

Epoque :  XV°- Protection : ISMH (1986)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : prieuré de la Tour des Moines 03340 La Ferté-Hauterive
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Tour aux Moines (chateau.over-blog.net)
La Ferté-Hauterive - La Tour aux Moines (J.P. Luce)
La Tour aux Moines (chateau.over-blog.net)

Situation

La Ferté-Hauterive est située à 21 km au sud de Moulins

La Tour des Moines est située à la sortie ouest du bourg

Histoire

La Ferté indique par son nom une origine fortifiée ancienne. Cette terre fut donnée vers l’an 1000 par les seigneurs de Bourbon aux bénédictins de Souvigny. Elle fut dès lors appelée La Ferté aux Moines ou Ferté Moniale. En 1442, Dom Cholet, prieur de Souvigny, reçut du duc de Bourbon l’autorisation de construire un château fort en la paroisse de Bresnay, mais sans trace de celui-ci dans la localité, il est probable que le lieu de La Ferté fut préféré. On peut ainsi dater le donjon du milieu du XVe siècle. Les prieurs séjournèrent fréquemment à La Ferté jusqu’a la Révolution. Le couronnement du donjon a conservé dans son intégralité le dispositif défensif composé de hourds à pans de bois en surplomb. La route coupe actuellement les anciens bâtiments avec ce qui fut jadis les jardins et qu’entouraient des fossés. L’emplacement de ceux-ci est encore visible au pied du donjon qui comporte quatre niveaux plus un chemin de ronde sur mâchicoulis coiffé par un toit à pavillon. Des ouvertures ont été réalisées au XVIIIe ou au XIXe siècle, en même temps que furent construits deux corps de logis bas contre les côtés sud et est.

(Source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée “)

Colombier – Le Prieuré

Epoque :  XV°- Protection : ISMH (-1943)
Propriétaire :Madame Moyer
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : 4 Place de l’Église 03600 Colombier
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Colombier - Le Prieuré ( J.P. Luce)
Colombier - Le Prieuré (La Montagne© photos Cécile Champagnat)
Colombier - Le Prieuré (pop.culture.gouv.fr)

Situation

Colombier se situe à 20,4 km au sud-est de Montluçon.

Le prieuré est à côté de l’église dans le village.

Histoire

La Montagne 6 juin 2013 : Les extérieurs de l’édifice sont inscrits aux Monuments historiques depuis 1943.

Agnès Moyer a repris le site en 2000. Depuis, elle s’attache à restaurer le prieuré de l’église, doucement, sûrement, et avec le sourire.

Quand elle entre dans la cour, elle est « bien. Les gens me disent : “on sent une force ici” », rapporte-t-elle, avec le sourire.

Agnès Moyer est l’heureuse propriétaire du prieuré de l’église de Colombier. Ce jour-là, elle effectue des travaux, aidée d’un ami. « Mon bonheur, c’est de travailler dans cette maison. Les gens me demandent souvent quand je vais la finir. Ça ne m’intéresse pas ! Et j’ai tout dans la tête ; je n’ai pas besoin d’un architecte », raconte-t-elle à l’intérieur de l’édifice. Il n’est pas inscrit, mais tout a été fait dans les règles de l’art : matériaux de récupération, plafond français, vieilles dalles, terre cuite…

Depuis 1805Par contre, l’extérieur, lui, est inscrit aux Monuments historiques depuis 1943.

Le site « est dans ma famille depuis 1805. Après la Révolution, un de mes arrières arrières arrières-grand oncle était prêtre à Colombier. L’abbé Beynat a acheté le prieuré pour en faire un presbytère. Il a toujours été transmis par les femmes et il est arrivé à ma mère dans les années 30. À ce moment-là, ça a changé de branche. Quand j’étais toute jeune, je venais souvent là. L’abbé Astier a vécu cinquante ans. Il est mort en 1996. Nous l’avons repris en 2000. »

Ça, c’est pour l’histoire familiale, qui repose maintenant entièrement sur ses épaules. Loin d’être frêles.

Déléguée des Maisons Paysanne de France, Agnès Moyer a à c’ur de restaurer le site à l’ancienne. « Je suis très exigeante. Il n’y a pas un sac de ciment qui rentre ici ! »

ExtensionsD’avril à septembre, elle fait visiter les extérieurs. Mais même depuis la cour, on peut observer les différentes extensions de cette « grosse maison forte du 15 XV e siècle ». C’est le prieur Dom Arnaud Cochereau qui a fait construire les deux ailes, au XVII e siècle, « avec la grange et le porche », détaille-t-elle. Des douves, côté nord et est, rappellent que le lieu était entouré d’eau. Depuis, il a coulé sous le pont. Mais le lieu est toujours là.

Seher Turkmen (La Montagne 6 juin 2013)

Les environs

Beaune d’Allier – château de Sallebrune à 10 km à l’est

Néris les Bains – site antique à 11,4 km à l’est

Doyet – Donjon de La Souche à 11,1 km au nord

Reugny – Prieuré Notre Dame

Epoque : XV° – Protection : ISMH (1989)
Propriétaire : Commune de Reugny
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Reugny (Wikipédia)
Reugny (Wikipédia)
Reugny (veaugues.over-blog.com)
Reugny (veaugues.over-blog.com)

Actualités : De vieilles pierres chargées de souvenirs (La Montagne 18 juillet 2009)

Reugny - Le Prieuré (La montagne 18 juillet 2009)

Actualités : Le trésor de Reugny s'embellit (La Semaine de l'Allier 24 mars 2016)

Reugny - Le Prieuré (La Semaine de l'Allier 24 mars 2016)

Actualités : Restauration du Prieuré - d'importants travaux vont le faire revivre en 2021 (La Semaine de l'Allier 18 juin 2020)

Reugny - Le Prieuré (La Semaine de l'Allier 18 juin 2020)

Situation

Reugny est situé à 14,2 km au nord de Montluçon

Le Prieuré est situé au sud de Reugny

Histoire

Les automobiliste qui empruntent l’axe Saint-Amand-Montrond/Montluçon ne peuvent pas ne pas remarquer le curieux ensemble prieural de Reugny, à une quinzaine de kilomètres au nord de Montluçon, juste au bord de la route. Facile d’accès, bien entretenu, les vestiges du prieuré de Reugny méritent l’attention des amateurs de patrimoine médiéval.

On remarque tout d’abord sur place l’ancienne chapelle du prieuré, de forme trapue, peu ornementée, d’un modèle similaire à l’église d’Audes ou à l’ancienne abbatiale cistercienne de Bussière. Éventrée au Nord pour laisser passer des charrettes au moment où les bâtiments abritaient une exploitation agricole, il ne demeure à l’intérieur comme seul matériel liturgique qu’un petit autel de pierre.

Plus insolite, et plus récent se dresse le logis fortifié du prieur, sorte de donjon miniature entouré par les restes d’un rempart renforcé par des tours équipées de meurtrières destinées à l’emploi d’armes à feu. Le tout semble dater de la fin du Moyen-âge. L’hôtel du prieur ne montre pas de traces de dispositif défensif particulier, mais l’aspect massif du bâtiment laisse peu de doutes sur sa vocation à la fois résidentielle et militaire. L’ensemble, curieusement, ressemble au donjon d’Huriel, plus ancien et surtout beaucoup plus grand, qui a certainement inspiré les choix architecturaux des moines de Reugny.

Un bâtiment à vocation agricole et une cave voûtée sont de facture plus moderne.

Le grand vide documentaire qui affecte toute la région jusqu’au retour des moines de Saint-Denis-en-France dans leur terre de la Chapelaude vers 1060 ne permet pas de reconstituer l’histoire ancienne du prieuré de Reugny. Celui ci est clairement cité par un acte du cartulaire de la Chapelaude, daté des années 1135, mais son prieur n’est jamais appelé comme témoin dans les actes refondateurs de la Chapelaude. Ceci n’est pas une preuve de l’absence de cet établissement dans le paysage religieux régional avant 1100, mais n’aide pas à préciser la date de sa fondation.

Il est pourtant permis d’ébaucher quelques hypothèses sur les origines du prieuré de Reugny. Dépendant de l’abbaye bénédictine de Saint-Cyran, dans la Brenne, à près de 140 kilomètres de distance, Reugny n’est pas la seule possession de la vieille abbaye berrichonne. Vitray, Saint-Caprais, Givarlais et Chateloy, près d’Hérisson constituent avec Reugny un ensemble géographiquement homogène, relevant du temporel de Saint-Cyran. Cette abbaye, fondée à l’époque mérovingienne, peut avoir possédé des terres dans la vallée du Cher depuis une très haute époque, de la même manière que le fit l’abbaye de Saint-Denis. Il est possible, qu’à défaut d’une origine commune, les deux monastères bénédictins aient profité, à l’époque mérovingienne ou carolingienne, de la générosité d’un bienfaiteur commun qui se serait séparé au profit de moines de différentes origines d’un immense domaine, séparé en plusieurs lots, dans la périphérie de Montluçon.

Notons que, longtemps en ruine, les vestiges médiévaux de Reugny ont été mis hors d’eau il y a une vingtaine d’années et que, même s’ils mériteraient une restauration plus complète, leur état est stabilisé et permet leur visite en toute sécurité.

(source : “berry.medieval.over-blog.com”)

Les environs

Audes – Musée du canal de Berry à 4,7 km à l’est

Nassigny – Le château à 4,6 km au nord

Audes – Le château de la Crête à 5,3 km à l’ouest