Vitray – église Saint-Eloy

Epoque :  XII° – XVII°- Protection : ISMH (1976)
Propriétaire : Privé
Visite : Ouverture toute l’année sur rendez-vous. Téléphone : 06 12 96 41 19
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : églises peintes du Bourbonnais

Vitray - église Saint-Eloy (raymond-faure.com)
Vitray - église Saint-Eloy (©Andy PINOTEAU)
Vitray - église Saint-Eloy - Porte occidentale avec les marques mystérieuses de part et d'autres de la porte (raymond-faure.com)
Vitray - église Saint-Eloy - le chevet plat (raymond-faure.com)
Vitray - église Saint-Eloy (©Andy PINOTEAU)
Vitray - église Saint-Eloy (©Andy PINOTEAU)
Vitray - église Saint-Eloy (©Andy PINOTEAU)

Situation

Vitray est à 34.6 km au nord de Montluçon et à 59 km à l’ouest de Moulins

Histoire

Principales étapes de construction

Le chevet roman date du XIIe siècle.
Les peintures murales remontent aux XIIe et XIIIe siècles.
La nef et son clocher ont été élevés au XVIIe siècle.

Histoire et dates importantes

Cette église dont l’implantation, est antérieure au XIe siècle, est la propriété d’un particulier local. Édifice composé d’un chœur à chevet plat d’époque romane (XIIe siècle) , voûté en plein cintre, et d’une nef édifiée au XVIIe siècle, plafonné. Deux figures sans doute d’époque gothique sont encastrées dans la façade occidentale, de part et d’autre de la baie haute.
Une iconographie divine rarissime pouvant dater du IXe siècle se trouve dans cet édifice, de même que la représentation picturale d’une sainte aux
cheveux roux (Marie Madeleine?). Les deux travées romanes de l’ensemble, entièrement peinte et récemment dégagées comportent des décors de XIe, XIVe et XVe siècle. Le clocher à bardeaux remonte au XVIIe siècle.

Eléments remarquables

Peinture murale ou mosaïque

Le prix Émile-Mâle a récompensé en 2009 les propriétaires de l’édifice, pour le financement de la restauration des peintures murales.

(source : www.patrimoine-religieux.fr)

Ainay le Château – Chapelle Saint-Roch

Epoque : XVII° – Protection : non
Propriétaire : Commune

Affectataire : Paroisse Saint-Mayeul de Tronçais
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : route de Meaulnes
Téléphone :
Courriel :
Site internet : www.ainay-le-chateau.fr

Ainay le Château - Chapelle Saint-Roch (nievretourisme.blogspot.com)
Ainay le Château - Chapelle Saint-Roch (nievretourisme.blogspot.com)
Ainay le Château - Chapelle Saint-Roch (nievretourisme.blogspot.com)
Ainay le Château - Chapelle Saint-Roch (ainay-le-chateau.fr)
Ainay le Château - Chapelle Saint-Roch (cparama.com)

Situation

Ainay le Château est à 44 km au nord de Montluçon et à 61 km au nord-ouest de Moulins.
La chapelle Saint Roch est à 700 m du centre , route de Meaulnes.

Histoire

La chapelle Saint-Roch a été édifiée au XVIIe siècle (1629) pour conjurer une épidémie de peste.

La chapelle est dominée par un clocheton de charpente : cet ancien siège de vicaire fut fondé en 1629, lors d’une épidémie, pour tenir lieu d’église paroissiale.

La chapelle Saint-Roch renferme la statue de saint Fiacre du XVIIe siècle. (MH : 9 septembre 1969).

Les environs

Ainay le Château – Porte de l’Horloge 700 m à l’ouest

Forêt de Tronçais à 8.7 km à l’ouest

Vitray – église Saint-Eloy à 14 km au sud

Villefranche d’Allier – Abbaye de Montcenoux

Epoque :  XI° – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Villefranche d'Allier - Abbaye de Montcenoux (allier-hotels-restaurants.com)
Villefranche d'Allier - Abbaye de Montcenoux (geneanet.org)
Villefranche d'Allier - Abbaye de Montcenoux (allier-hotels-restaurants.com)
Villefranche d'Allier - Abbaye de Montcenoux (allier-hotels-restaurants.com)
Villefranche d'Allier - Abbaye de Montcenoux (allier-hotels-restaurants.com)
Villefranche d'Allier - Abbaye de Montcenoux (allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Villefranche est à 23.8 km au nord-est de Montluçon et à 46.7 km au sud-ouest de Moulins

L’abbaye de Montcenoux est à 700 m au nord de Villefranche.

Histoire

La paroisse de Montcenoux est remise à Villefranche en 1687.Le chapitre subsiste jusqu’en 1748,mais des 1778,la collégiale n’est plus qu’une ruine transformée en grange.En 1792, le tribunal du district en fait enlever le mobilier. L’église est finalement vendue comme bien national .Les vestiges montrent encore quelques détails architecturaux du XI éme siècles :mordillons à têtes humaines,moulures géométriques,contreforts,fenêtres étroites.

(source : allier-hotels-restaurants.com)

Les environs

Villefranche d’Allier – château de Saint-Mœurs à 2.4 km à l’ouest

Murat – ruines du château à 5.7 km à l’est

Sauvagny – église Saint-Germain à 6.1 km au nord

Chapeau – église Saint-Barthélémy et Saint Genès

Epoque : XII° – Protection :
Propriétaire : Commune

Affectataire : paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul
Visite : oui
Dates et horaires : Toute l’année, tous les jours de 9h à 18h.
Adresse : Le Bourg  03340 Chapeau
Téléphone : 04 70 43 80 84
Courriel :
Site internet :

Chapeau - église Saint-Barthélemy et Saint-Genès (allier-auvergne-tourisme.com)
Chapeau - église Saint-Barthélemy et Saint-Genès (allier-auvergne-tourisme.com)
Chapeau - église Saint-Barthélemy et Saint-Genès (allier-auvergne-tourisme.com)
Chapeau - église Saint-Barthélemy et Saint-Genès (randos-allier.com)
Chapeau - église Saint-Barthélemy et Saint-Genès (randos-allier.com)

Situation

Chapeau est situé à 18 km au sud-ouest de Moulins

Histoire

L’église SAINT-BARTHELEMY ET SAINT-GENES est un édifice roman composé d’une nef s’achevant à l’est par une travée plus étroite, flanquée de chapelles postérieures. Son portail, aux multiples voussures et au tympan trilobé, est attribué aux bénédictins de Saint-Pourçain. Classée Monument Historique en 1974.

La paroisse de Chapeau, peut-être antérieure au XIIème siècle, comme en témoigne la bulle de Pascal II datée du 25 avril 1105, appartenait à l’origine à l’ancien diocèse de Clermont, et relevait alors de l’abbaye de Tournus. Le 18 septembre 1702, le curé du village institue, à la demande de ses paroissiens, la confrérie de Saint-Sacrement, exigeant pour cela la soumission aux statuts diocésains, et la remise chaque année des comptes par les confrères.

L’église abrite cinq autels distincts. Le premier n’est pas accessible au public, est le plus ancien. L’absence de sculpture révèle un souci de sobriété, lié à l’importance liturgique de cet élément. Un autre est consacré à Notre-Dame de La Salette. Il commémore l’apparition présumée de la Vierge à deux jeunes bergers en 1846. Il est le témoin du développement important de ce culte, bien au-delà des frontières du département.

Le vitrail de saint Pierre a été  ajouté bien après la construction de l’édifice. Il représente donc saint Pierre, identifiable à ses attributs traditionnels: les deux clés du royaume de Dieu, dont il est le dépositaire, celle du ciel et celle de la terre.

Du même style que l’autel de la Vierge, les fonts baptismaux reposent sur une colonne à chapiteau sculpté. Autrefois, un escalier, qui a probablement remplacé un escalier-échelle en bois,  donnait accès au clocher qui comprend trois cloches fondues au XIXème siècle. La plus grosse pèse environ 600 kgs, et la plus petite 400.

Fermés dans une pièce, inaccessible et à l’écart du grand public, l’église comprend quelques joyaux, dont la Vierge à l’enfant, en plâtre polychrome du XIXème siècle, iconographie développée depuis le XIIIème siècle en occident.  Dans cette oeuvre, elle reçoit, sous des traits de composition classique, un traitement original par la posture donnée à l’Enfant Jésus, tenant l’orbe, mais présenté dans une attitude d’enseignement, et dont le regard se détache de sa mère. L’identité d’un saint reste inconnue. Le seul attribut apparent dans la composition est la palme du martyre, ce qui semble désigner un saint des premiers siècles de chrétienté. Il s’agit peut-être de saint Genès ou Genest, patron de l’église avec saint Barthélemy et martyr Romain du début du IVème siècle.

Barthélemy est un martyr et le patron de la paroisse de Chapeau. On lui attribue l’évangélisation de l’Arménie et de la Mésopotamie. Ecorché vif puis crucifié au cours de son apostolat en Arménie, il est ici représenté avec un couteau. Il est également le patron des bouchers et des tanneurs, et plus généralement des métiers en rapport avec le traitement des peaux et du cuir. Il apparaît également sur l’un des rares vitraux de l’église. La représentation du Christ enfant est peu commune. Il est présenté debout, tenant dans ses mains un livre sur lequel est inscrit: “si vous m’aimez, imitez moi”. Cette invitation est renforcée par l’attitude sérieuse de l’enfant, dont le bras levé attire l’attention du fidèle sur l’enseignement à suivre.

(source : randos-allier.com)

Les environs

Chapeau – Château de La Cour à 500 m à l’ouest du bourg

Saint Pourçain sur Besbre – Château de Thoury à 10 km à l’est

Saint Pourçain sur Besbre – Château de Beauvoir à 10 km à l’est

Rocles – le Prieuré

Epoque :  XVIII°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Rocles - Le Prieuré (PMSL)

Situation

Rocles est à 31.6 km au sud-ouest de Moulins et à 41.6 au nord’est de Montluçon.

Le prieuré est à côté de l’église.

Histoire

Le Prieuré, construit vers 1780 par Pierre Lucas de Frise, prieur de Rocles, dans le bourg. Le bâtiment comporte un corps de logis principal à un niveau plus un niveau de combles éclairé de lucarnes, avec deux ailes en retrait.

(source : Wikipédia.fr)

Saint-Léopardin d’Augy – Le Prieuré

Epoque :  XI° – XVI°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (PMSL)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.catawiki.eu)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.randos-aliier.com)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.randos-aliier.com)

Situation

Saint-Léopardin d’Augy est à 26.2 km au nord-ouest de Moulins.

Le Prieuré est à 2.6 km à l’ouest de saint-Léopardin d’Augy.

Histoire

Le prieuré de Saint-Léopardin est bien antérieur à sa première occurrence dans la documentation régionale. Une charte de 1040 nous apprend qu’il y avait déjà des moines sur place, et que le prieuré était connu sous le nom de Vivaris (du Vivier), lorsque s’y tint une intéressante cérémonie, dirigée par l’archevêque de Bourges Aymon, en présence de son frère aîné, Archambault de Bourbon, donateur de nombreux droits et terres au bénéfice des religieux de Saint-Léopardin. Avec toute la solennité qui convenait à cet instant fut déterré le corps de saint Léopardin, sans doute pour être déposé dans un reliquaire accessible à tous, peut-être identique à celui de saint Menoux, encore visible à quelques lieues du prieuré berrichon.
Il est impossible, faute d’éléments textuels ou archéologiques, de préciser l’époque de fondation de ce prieuré de moines berruyers rassemblés autour des reliques de Léopardin. Sachant que d’autres actes du cartulaire de Saint-Sulpice situent des dons initiaux à l’établissement de prieurés dès l’époque carolingienne, très fertile en actes de piété de cette nature, il est loin d’être impossible que les Bénédictins de Bourges aient été présents dans la vallée de l’Allier avant le temps des invasions scandinaves et hongroises. L’initiative de l’archevêque Aymon, elle, s’inscrit parfaitement dans ce renouveau spirituel que fut la réforme grégorienne, qui marqua tant le temps du prélat.

Une question se pose : qui fut Léopardin ? Le hiatus documentaire qui s’attache à sa personne ne permet d’échafauder que des hypothèses tirées du contexte historique particulier dans lequel s’est développée cette partie du futur Bourbonnais. Rappelons que deux autres saints, dont les reliques étaient réputées être miraculeuses, attiraient les pèlerins dans la même région : Patrocle (étudié il y a quelques semaines, voir les articles précédents) et Menoux, cité plus haut. Ce secteur du Bourbonnais est aussi très marqué par la pratique du grattage des pierres des églises, dont nous avions évoqué l’importance il y a plusieurs années, avec une possible relation avec la présence de reliques dans les lieux de culte concernés. Léopardin, auquel l’archevêque de Bourges accorde tant d’importance peut avoir été un anachorète dont la sépulture aurait attiré la piété des habitants de la contrée ou même de pèlerins venus d’au delà des limites du Berry.
Un denier détail historiographique : Mabillon, qui avait eu le texte en main, estimait en son temps que le mot Prioratus aurait été employé pour la première fois à Saint-Léopardin dans le sens, bien connu, de prieuré. D’autres latinistes ont sans doute réussi à remonter ailleurs plus loin dans la chronologie, mais l’information est assez curieuse pour être rapportée.

(Source : berry.medieval.over-blog.com – © Olivier Trotignon 2017)

Huriel – Prieuré Notre Dame

Epoque :  XII°- Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame Lagrange
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Huriel - Prieuré Notre Dame (La Montagne.fr© SALESSE Florian)
Huriel-Prieuré Notre Dame (jacquet.fr)
Huriel-Prieuré Notre Dame (jacquet.fr)
Huriel-Prieuré Notre Dame (jacquet.fr)
Huriel - Prieuré Notre Dame (La Montagne.fr© SALESSE Florian)

Situation

Huriel se situe à 13 km au nord-ouest de Montluçon

Histoire

Le prieuré d’Huriel restauré par un passionné.

En 2011, Jean-Pierre Lagrange et sa femme, Élizabeth, acquièrent le prieuré Notre-Dame d’Huriel. Cinq ans de travaux plus tard, l’édifice est entièrement restauré.

«Quand j’y repense, il fallait être complètement fou. Quand je vois tout ce que cela a demandé, les périodes compliquées, les moments de découragement… je me dis que je le referai sans doute ! » À l’âge des grands-pères, Jean-Pierre Lagrange a gardé son âme d’enfant. Celle qui pousse les hommes aux plus belles réalisations, comme peut l’être la sauvegarde du plus vieil édifice d’Huriel.
Depuis le Moyen Âge, l’histoire de ce prieuré Notre-Dame a été tourmentée, mais en 2011, Jean-Pierre Lagrange, un enfant du pays, décide de faire restaurer quasiment intégralement le prieuré pour établir la maison familiale.

« Ma famille était des vignerons installés à La Croze, tout près d’ici, se souvient-il. Je suis né à Paris mais j‘ai passé toutes les vacances de mon enfance ici. Ma grand-mère habitait à Montluçon et je faisais souvent la marche jusqu’ici pour goûter la campagne. Mais je voyais le prieuré s’abîmer peu à peu. Quand j’avais quinze ans, un architecte m’a dit : “un bâtiment dans cet état, il faut l’abattre”. Et moi, je me suis dit que ce truc-là, ça me ferait mal au cœur qu’il disparaisse. J’ai fait toute ma vie à Paris mais j’avais ce souvenir lointain, un peu idéalisé, de ce prieuré. Une partie de mon cœur est restée ici. »

Et moi, je me suis dit que ce truc-là, ça me ferait mal au cœur qu’il disparaisse.

JEAN-PIERRE LAGRANGE (propriétaire)

Un amour pour ce lieu qu’il a dû faire partager à l’amour de sa vie, sa femme Élizabeth. « Il m’a totalement convaincu, sourit Élizabeth Lagrange. À tel point, qu’aujourd’hui, je veux quitter définitivement la région parisienne pour m’installer à Huriel à l’année. Je me sens bien ici. »

Une belle histoire qui a été longue et difficile à écrire. « Il y a eu des moments de découragement. Tout cassé pour recommencer, c’est décourageant, avoue la propriétaire des lieux. Mais quand on est lancé, il faut continuer et puis, nous étions épaulés par la Fondation du Patrimoine et le Conseil départemental. Maintenant que tout est fini, on se sent soulagé et on veut en profiter. »

« L’endroit  était saccagé »

En effet, avant leur acquisition, le prieuré était dans un état inquiétant. « Quand on est arrivé ici, l’endroit était saccagé. C’était désastreux, résume Huguette Wincken, déléguée départementale de la Fondation du patrimoine. Avec un courage incroyable et une grande persévérance, ils ont réussi à faire quelque chose de formidable. » Cinq ans ont été nécessaires pour restaurer le prieuré sous le regard attentif de Paul Carvès, architecte des bâtiments de France. L’ensemble des entreprises qui sont intervenues sur le chantier sont bourbonnaises. « C’est un travail d’équipe avec les forces vives du département. Ce sont plus que des entreprises, ce sont des artisans avec un culte du savoir-faire, on se bat pour ça, poursuit Huguette Wincken. Là c’est un bel exemple de ce culte du savoir-faire, c’est une chance exceptionnelle pour Huriel. »

Une chance que la famille Lagrange veut partager avec les Huriélois. « C’est sûr qu’il faut partager ce patrimoine avec les habitants. Le prieuré leur appartient aussi. Beaucoup d’adultes d’ici venaient courir dans les jardins quand ils étaient enfants. Pourquoi ne pas ouvrir les extérieurs au public ? »

« Il est sauvé, ça me plaît infiniment »

Une chose est sûre, le rêve de Jean-Pierre Lagrange lui survivra. « Je suis tout à fait passionné par cet endroit, j’ai attrapé le virus, sourit François Lagrange, son fils. Quand j’étais petit, je passais mon temps à venir visiter de vieilles maisons dans la région mais ça ne se faisait pas. Parce que ce n’était pas à Huriel, tout simplement. »
Sous la charpente du XVIe s. de l’ancien prieuré, Jean-Pierre Lagrange conclut avec satisfaction. « De savoir que ce prieuré est sauvé, ça me plaît infiniment. C’est un des rêves que j’ai fait ! »

(Source : La montagne  31/10/2016 )

La Ferté-Hauterive – Prieuré de la Tour aux moines

Epoque :  XV°- Protection : ISMH (1986)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : prieuré de la Tour des Moines 03340 La Ferté-Hauterive
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Tour aux Moines (chateau.over-blog.net)
La Ferté-Hauterive - La Tour aux Moines (J.P. Luce)
La Tour aux Moines (chateau.over-blog.net)

Situation

La Ferté-Hauterive est située à 21 km au sud de Moulins

La Tour des Moines est située à la sortie ouest du bourg

Histoire

La Ferté indique par son nom une origine fortifiée ancienne. Cette terre fut donnée vers l’an 1000 par les seigneurs de Bourbon aux bénédictins de Souvigny. Elle fut dès lors appelée La Ferté aux Moines ou Ferté Moniale. En 1442, Dom Cholet, prieur de Souvigny, reçut du duc de Bourbon l’autorisation de construire un château fort en la paroisse de Bresnay, mais sans trace de celui-ci dans la localité, il est probable que le lieu de La Ferté fut préféré. On peut ainsi dater le donjon du milieu du XVe siècle. Les prieurs séjournèrent fréquemment à La Ferté jusqu’a la Révolution. Le couronnement du donjon a conservé dans son intégralité le dispositif défensif composé de hourds à pans de bois en surplomb. La route coupe actuellement les anciens bâtiments avec ce qui fut jadis les jardins et qu’entouraient des fossés. L’emplacement de ceux-ci est encore visible au pied du donjon qui comporte quatre niveaux plus un chemin de ronde sur mâchicoulis coiffé par un toit à pavillon. Des ouvertures ont été réalisées au XVIIIe ou au XIXe siècle, en même temps que furent construits deux corps de logis bas contre les côtés sud et est.

(Source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée “)

Saint-Léon – Prieuré Saint Ambroise

Epoque :  XI°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Saint-Léon - Prieuré Saint-Ambroise (st-leon.interco-abl.net)
Puy Saint-Ambroise (www.malone03allierbourbonnais.com)
Saint-Léon - Prieuré Saint-Ambroise - juillet 2020 (PMSL)
Saint-Léon - Prieuré Saint-Ambroise (PMSL)

Situation

Saint-Léon est situé à 35 km au sud-est de Moulins

Le prieuré Saint-Ambroise est situé à environ 1 km à l’est du bourg. On peut y accéder en voiture à partir de la D21 (route de Liernolles), par deux petites routes partant sur la gauche.

Histoire

A Saint-Léon dans l’Allier, le puy Saint-Ambroise est un haut lieu du tourisme. Fier de ses 436 mètres d’altitude. Le site les voyageurs de passage qui s’y arrêtent marquant une pause sur le chemin des vacances, une étape rafraîchissante au milieu de la forêt avec une vue sur le prieuré datant du XIe siècle…

Le petit prieuré bénédictin, dépendant de l’abbaye de Mozac, a été établi au sommet au XIe siècle et a existé jusqu’à la Révolution française. En 1791, la Révolution passa par ici et les moines furent assassinés… Pendant 800 ans, ils défichèrent la région, élevèrent du bétail, plantèrent des vignes, et accueillirent de nombreux pèlerins.

Vendu comme Bien national, il est devenu une ferme ; c’est encore aujourd’hui une propriété privée.

Du puy Saint-Ambroise, on jouit d’un vaste panorama allant du Morvan au nord à la chaîne des Puys au sud-ouest ; il s’étend sur sept départements (Allier, Nièvre, Saône-et-Loire, Loire, Rhône, Puy-de-Dôme et Cher). . Ah ça pour en avoir plein les mirettes, vous en aurez plein les mirettes car le puy est quand même un site paysagé depuis 1995.

La table d’orientation est joliment aménagée, les autorités ont fait construire un muret avec des bancs en bois d’où l’on peut admirer la poésie des paysages, se reposer, méditer ou bavarder…

Pour les plus sportifs, le puy est réputé pour ses chemins de randonnée, le sentier de grande randonnée 3 passe à proximité immédiate du sommet. Et les cyclotouristes ne sont pas oubliés, un panneau sur la D 21 indique qu’ils se trouvent à 21 kilomètres de Digoin…

En passant dans la région, pensez à cette halte panoramique chargée d’histoire…