Epoque :  Gallo-romaine- Protection : Classé MH (1862(amphithéâtre)-1927(piscines)-1984(établissement thermale)-1991(Villa Cheberne))
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Néris les Bains - Le camp des chaudes - les piscines romaines (fifideneris.canalblog.com)
Néris les Bains - Amphithéâtre romain (wikipédia.fr)
Néris les Bains - Aqueduc romain (fifideneris.canalblog.com)
Néris les Bains - Les Thermes (weekendesk.fr)
Néris les Bains - Villa Cheberne (hades-archeologie.com)
Néris les Bains - Le camp des chaudes - les piscines romaines (Lamontagne.fr-© SALESSE Florian)
Néris les Bains - Le camp des chaudes - les piscines romaines (fifideneris.canalblog.com)
Néris les Bains - Nécropole mérovingienne (photos.piganl.net)
Néris les Bains -Mausolée antique (La Montagne 19 janvier 2023)

Situation

Néris les Bains est a 8 km au sud-est de Montluçon

Histoire

Période gallo-romaine

Au cours de la période gallo-romaine, la cité de Neriomagus devient Aquae Nerii et connaît une phase d’accroissement urbain significative. De ses 3 hectares initiaux, la cité, sous sa forme antique, se déploie sur une superficie de 200 hectares. Aux Ier et IIe siècles, l’essentiel de la parure monumentale de la ville gallo-romaine est mise en place. Celle-ci est alors constituée deux complexes thermaux, d’un aqueduc, d’un amphithéâtre, d’un sanctuaire.

Aquae Neri était située au carrefour de voies romaines : celle reliant Lugdunum (Lyon) à Limonum (Poitiers), celle reliant Avaricum (Bourges) à Augustonemetum (Clermont-Ferrand) et celle reliant Augustoritum (Limoges) à Nevirnum (Nevers). Un détachement de la VIIIe légion stationnait à Neriomagus.

Des fouilles, effectuées dans les années 1980 sur le site de Néris-les-Bains, ont également permis de dégager des structures maçonnées appartenant à une villa, la villa de Cheberne, ainsi qu’un castrum (camp romain de stationnement), le camp romain des Chaudes.

En 1969, des fouilles archéologiques ont révélé la présence d’une zone d’habitat dense et d’activités artisanales. Ont été mis au jour des vestiges d’ateliers de potier, de bronzier, de tabletier du IIe siècle, de travail du bois, de travail de cuir.

Vestiges

L’oppidum des Eaux-Chaudes

Sur l’éperon rocheux escarpé délimité par la rencontre de deux vallons, le vallon thermal où coule le ruisseau des Eaux chaudes et la vallée du Cournauron, a été construit, à l’extrémité, un petit oppidum de 3 ha. Cet oppidum est séparé du reste de l’éperon par une levée de terre doublée d’un fossé.

Le théâtre

L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862.

Les aqueducs

Deux aqueducs amenaient l’eau potable à Néris. Le plus ancien, l’aqueduc ds Combes, entièrement souterrain, était long d’une dizaine de kilomètres. Sa construction remonterait au Ier siècle. Le second, l’aqueduc des Viviers, entièrement souterrain lui aussi mesurait 35 km, il aurait été construit au IIe siècle, sous la dynastie des Antonins pour assurer les besoins croissants d’une ville en expansion. L’écoulement de l’au se faisait uniquement par gravitation. Un castellum divsiorum (château d’eau) situé sur les hauteurs de Néris recevait l’au et assurait son épuration et sa répartition en différents points de la ville. L’utilisation des aqueducs semble avoir cessé au IVe siècle.

Les thermes

Le site antique possédait deux ensembles de thermes, l’un au sud mis au jour en 1819 et l’autre au nord mis au jour en 1847.

Les eaux de Néris furent captées par les Romains par le creusement de trois puits. En 1964, lors du nettoyage du fond du puits César, la dalle romaine fut mise au jour. Une inscription monumentale retrouvée en trois exemplaires nous révèle que Lucius Julius Equester, deux fois duumvir et flamine de Rome et d’Auguste ainsi que ses deux fils occupant les mêmes fonctions, ont dédié les aménagements des thermes au culte impérial et au dieu Nerio démontrant ainsi la sollicitude des administrateurs de la civitas des Bituriges Cubes siégeant à Avaricum envers une ville thermale dont le rayonnement dépassait le cadre local.

À l’intérieur des bâtiments des thermes construits au XIXe siècle, dans la galerie sud, sont conservés de nombreux éléments lapidaires des anciens thermes.

La villa de Cheberne

Cette villa fut découverte sous le Second Empire. Elle était organisée autour d’une cour à péristyle. Elle était équipée de thermes privés.

De nouvelles fouilles archéologiques effectuées au début des années 1980 ont lises au jour des vestiges qui montrent que cette maison n’était pas isolée, mais faisait partie d’une agglomération, avec ses rues, un réseau d’égouts, des ateliers de verriers et de potiers.

Le camp des Chaudes

Le sanctuaire

La nécropole

(Source : Wikipédia.fr)