Montluçon – église Saint-Paul

Epoque :  fin XIX°- Protection : classé MH (1987)
Propriétaire : commune
Visite :
Dates et horaires : L’église est ouverte toute l’année de 9h à 18 (17 h en hiver) de 9h30 à 12h le dimanche
Elle est fermée les lundi matin et les dimanche après-midi.
Visite libre avec document
Adresse :10, Place Jean Dormoy 03100 – Montluçon
Téléphone : 04 70 05 11 44
Courriel :
Site internet :

Montlucon - église Saint-Paul (monumentum.fr)
Montlucon - église Saint-Paul (monumentum.fr)
Montlucon - église Saint-Paul (monumentum.fr)

Situation

10, Place Jean Dormoy 03100 – Montluçon

Histoire

L’église Saint-Paul est l’une des seules églises de France construite avec une structure de fer et de fonte, par le grand architecte Louis Auguste Boileau, en 1867). L’architecture métallique a été entièrement réalisée par l’usine des Hauts-Fourneaux de la Société de Commentry-Fourchambault.

L’édifice est construit en pierre de Bourré et en pierre de Volvic, il fait actuellement l’objet des dernières restaurations afin de lui rendre son lustre originel. En dehors de l’ornementation du portail qui utilise la pierre de Volvic, les murs sont faits de matériaux légers, comme la pierre calcaire de Bourré, du Loir-et-Cher. Un choix économique qui a très rapidement fragilisé l’édifice : restaurée une première fois en 1896, à cause de la pollution liée à l’industrialisation, l’église est débarrassée de sa balustrade et de ses clochetons d’ornement, avant de faire l’objet en 1936 de réparations qui finissent de lui faire perdre son style. En quelques décennies seulement, l’église Saint-Paul a complètement changé d’apparence et perdu progressivement de sa superbe, sans pour autant se préserver de l’usure du temps.

L’édifice a été classé au titre des monuments historiques le 15 septembre 1987.

Construction

L’église fut construite de 1863 à 1869 par l’architecte Louis Auguste Boileau, dans un quartier neuf où venaient de s’installer les hauts-fourneaux de l’usine Saint-Jacques. L’édifice bénéficia, dans sa construction, des nouvelles techniques offertes par le métal (piliers en fonte). Edifice de plan basilical avec un clocher porche, quatre travées, une nef principale flanquée de bas-côtés, une travée de chœur et une abside à pan coupé entourée d’un faux déambulatoire également à pans coupés, constituant la sacristie.

Le système de voûtement de nervures d’ogives comporte, au lieu des clés habituelles, un puits de lumière carré vitré percé dans la toiture. La façade occidentale est dominée par le clocher, édifié sur un massif rectangulaire avec un porche central flanqué de deux chapelles latérales, éclairées chacune par une baie en arc brisé.

Le portail néo-gothique s’ouvre sous un arc brisé appareillé avec des pierres de deux couleurs alternées (Volvic gris et calcaire blanc). Les vitraux historiés du chœur et de l’abside semblent appartenir aux années 1870-1880.
(source : auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Montluçon – le Musée Mupop à 1.1 km au sud-est

Montluçon – église Notre Dame à 1.1 km au sud-est

Montluçon – château de La Louvière à 2.1 km à l’est

Montluçon – église Saint-Pierre

Epoque : XI° – XII° – Protection : Clasée MH (1978)
Propriétaire : Commune
Visite : Visite libre avec document toute l’année ou visite guidée sur réservation.
Dates et horaires : toute l’année de 8 h. 30 à 19 h. (Le dimanche à partir de 10 h.)
Adresse :Place Saint-Pierre   03100 – Montluçon
Téléphone : 04 70 05 05 95
Courriel :
Site internet :

Montlucon - église Saint-Pierre (wikipédia-Lionel Allorge)
Montlucon - église Saint-Pierre (auvergne-centrefrance.com)
Montlucon - église Saint-Pierre (wikipédia-Modillons58)
Montlucon - église Saint-Pierre (wikipédia-Modillons58)

Situation

Place Saint-Pierre   03100 – Montluçon

Histoire

L’église romane construite aux XIème et XIIème siècles, et remaniée au XIIème siècle, dépendait du prieuré d’Évaux-les-Bains, qui subit dans sa construction deux influences architecturales, berrichonne et auvergnate. On devine le plan en croix de cette église dissimulée par de magnifiques maisons à pans de bois, appuyées sur des murs gouttereaux.

Façade remaniée au XVIIème siècle. Clocher à arcades du XVIIIème siècle, couronné par un bulbe en charpente. A l’intérieur, sanctuaire de plan bénédictin datant pour l’essentiel de l’époque romane (XII ème siècle). La nef est couverte d’une charpente apparente du XVIème siècle. Les quatre piliers de la croisée du transept qui soutiennent le clocher ont été renforcés dès le XIIIème siècle, d’où leur aspect cylindrique. L’un d’eux, dégagé lors de la restauration de 1960, montre un plan cruciforme. L’abside communique avec les absidioles par des passages aménagés au XVème siècle. Les bras du transept et le chœur sont voûtés en berceau ; l’abside et les absidioles en cul-de-four ; la croisée du transept est coiffée d’une coupole sur trompes. elle comporte également un important mobilier : croix de carrefour de la fin du XIVème siècle, sainte Barbe en pierre du XVème siècle, Piéta en pierre du XVème siècle, et une magnifique sainte Madeleine de la fin du XVème siècle , dont une copie se trouve au Palais Chaillot au Musée des Monuments Français à Paris

À l’origine, le prieuré-cure dépendait du prieuré des augustins d’Évaux dans la Creuse, et faisait partie du diocèse de Bourges.

(source : www.auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Montluçon – le Musée Mupop à 400 m à l’est

Montluçon – église Notre Dame à 400 m à l’est

Montluçon – château de La Louvière à 1.8 km à l’est

Louchy-Montfand – église Saint-Pourçain

Epoque :  XII°- XIV°- Protection : ISMH (1933
Propriétaire :
Visite : Oui
Dates et horaires : Du 01/04 au 01/10/2020, tous les jours de 10h à 18h.
Autres périodes sur rendez-vous.
Adresse :Rue de l’Église  03500 Louchy-Montfand
Téléphone : 06 20 92 51 04  ou  04 70 45 34 80
Courriel : cclpothier@wanadoo.fr
Site internet :

Sur la route du patrimoine – Les églises peintes du Bourbonnais : Saint-Pourçain à Louchy-Montfand

Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (wikipédia-Jeannine blehs)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (monumentum.fr)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (monumentum.fr)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (jacquet.fr)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (jacquet.fr)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (jacquet.fr)

Situation

Louchy-Montfand est à 30.6 km à l’ouest de Vichy, à 32.5 km au sud de Moulins et à 58.8 km à l’est de Montluçon.

Histoire

L’église Saint-Pourçain est un petit monument bien intégré dans un bourg viticole très authentique. Le vin blanc de Louchy est réputé un de meilleurs de la zone qui vit le développement d’un cru qui, s’il n’est pas très connu, n’en est pas moins l’un des plus anciens de France. La dédicace à saint Pourçain situe très bien cette paroisse dans le voisinage de la grande abbaye bénédictine dépendant du monastère de Tournus (Saône-et-Loire) et du diocèse de Clermont : le porcher Porcianus, précisément originaire de Louchy, après avoir été maltraité par son maître, entra au monastère, accomplit de nombreux miracles, et y mourut en odeur de sainteté. Cette église, régulièrement orientée, est composée d’une nef de deux travées romanes, prolongée par un transept saillant, le tout étant augmenté  au XIVe s. par un chœur  pentagonal, et trois chapelles latérales. Le clocher, dont la souche à base rectangulaire est proche du carré, s’élève sur un plan octogonal à la croisée du transept. Celui-ci présente une ouverture en plein cintre sur chaque face, mais a malheureusement été tronqué à mi-hauteur. Il devait, à l’origine, se présenter d’une manière analogue à ceux de Bayet et Verneuil-en­ Bourbonnais, deux autres communes du vignoble saint-pourcinois. Au XVIe s., un « caquetoir » fut ajouté en avant de la façade ouest, complétant un ensemble déjà composite. Cette petite adjonction, composée d’un mur-bahut en pierre et d’un toit en charpente couvert de tuiles plates, contestée par certains, n’en participe pas moins à la vie locale. Le sanctuaire gothique est couvert d’une voûte d’ogives à six nervures. La croisée du transept a reçu une croisée d’ogives percée d’un oculus central. La nef centrale, comme les croisillons, est couverte d’un berceau brisé continu, et les chapelles latérales sont voûtées d’arête. La chapelle, à laquelle on accède à partir de la chapelle latérale nord-ouest, se distingue par une fenêtre ouvrant au nord ornée d’un intéressant réseau flamboyant. On peut également y voir la dalle funéraire de Jacques de Montbrun, écuyer, mort en 1628 ; deux écussons timbrés de heaumes sont gravés sous l’épitaphe. La commune a effectué deux tranches de restauration de la toiture et a sollicité l’aide de la Sauvegarde de l’Art français pour la troisième tranche : renforcement des contreforts et réfection du caquetoir ; il lui a été accordé 26 000 F en 1999.

(source : www.sauvegardeartfrancais.fr)

Loddes – Eglise Saint-Pierre

Epoque :  XI°-XII°- Protection : ISMH (2004)
Propriétaire : Cummune

Affectataire : Paroisse Notre- Dame de l’Alliance

Site internet de la paroisse : paroissenotredamedelalliance.paroisse.net

Visite : Oui
Dates et horaires :Toute l’année, tous les lundis, mercredis, vendredis, samedis et dimanches.
– de 9h à 18h les lundis et vendredis ;
– de 8h à 16h les mercredis ; les week-ends sur demande (Mme Gévaudan).
Adresse : 2 rue des Écoles  03130 Loddes
Téléphone : 04 70 55 22 79 (Mairie)  ou 06 33 80 80 70 (Karine Gévaudan (remise des clés le week-end)
Courriel :
Site internet :

Loddes - église Saint-Pierre (allier-auvergne-tourisme.com)
Loddes - église Saint-Pierre (allier-auvergne-tourisme.com)
Loddes - église Saint-Pierre (Pierre Bastien)
Loddes - église Saint-Pierre (eglisespeintesenbourbonnais.planet-allier.com)

Situation

Loddes est à 37.3 km au nord-est de Vichy et à 53.3 km au sud-est de Moulins

Histoire

L’église de Loddes, placée sous le vocable de saint Pierre, appartenait avant la création du diocèse de Moulins à celui de Clermont. Cependant la paroisse était à la présentation de l’abbesse de Marcigny-les-Nonains en Bourgogne, cette appartenance ayant été confirmée par une bulle du pape Urbain II, le 19 novembre 1095.

Situé sur une légère éminence, c’est un modeste édifice, dont la nef unique mesure 20 m de long. Celle-ci reçut une voûte seulement en 1878. Le chœur, peut-être plus ancien, terminé par une abside en hémicycle, est éclairé d’une petite baie en plein cintre. Deux solides contreforts le renforcent et une chapelle rectangulaire ouvre du côté sud. Le clocher, élevé sur le côté nord, date dans son aspect actuel du XIXe s. avec une base carrée, deux baies en plein cintre sur chaque face, et une couverture à quatre pans, couverte d’ardoises comme le reste du monument.

Le principal attrait de l’église de Loddes est sans conteste la peinture murale qui orne le cul-de-four de l’abside : sur un fond très clair, parsemé de petites fleurs, le Christ en Majesté, entouré du tétramorphe, est installé sur une sorte de banquette qui suit la courbure de l’architecture. En effet, près de Jésus bénissant de la main droite, se tient Marie, couronnée par un ange. Cette présentation des deux personnages annonce les futurs Couronnements de la Vierge par le Christ. Les couleurs, ocre-rouge et ocre-jaune, appartiennent encore à la palette des peintres de l’époque romane, mais le graphisme souple et les drapés indiquent les toutes premières années du XIVsiècle.

L’aide de la Sauvegarde de l’Art français, d’un montant de 8 537 € versé en 2001, a permis la suppression d’un appentis et d’une cheminée du côté sud, ainsi que des travaux de maçonnerie : suppression des enduits de soubassement et des joints au ciment gris du chevet et du pignon, reprise de la fissure sur le mur est de la chapelle sud de la nef à l’extérieur, alors qu’à l’intérieur le piquage des enduits en ciment du chœur a permis leur remplacement par un enduit à la chaux.

(source : www.sauvegardeartfrancais.fr)

Jenzat – Eglise Saint-Martin

Epoque : XI° – XII° – Protection : Classé MH (1923)
Propriétaire : Commune
Visite : oui
Dates et horaires : Toute l’année, tous les jours de 8h à 18h.
En juillet/août jusqu’à 20h
De novembre à mars 8h / 16h30.
Adresse : Rue de l’Église  03800 Jenzat
Téléphone : 04 70 56 81 77 (Mairie)
Courriel : mairie-jenzat@wanadoo.fr
Site internet : eglisespeintesenbourbonnais.planet-allier.com

Jenzat - église Saint-Martin (wikipédia-copyright Patrick Boyer)
Jenzat - église Saint-Martin (tripadvisor)
Jenzat - église Saint-Martin (collioure59)
Jenzat - église Saint-Martin (auvergne-centrefrance.com)
Jenzat - église Saint-Martin (atlas-roman.blogspot.com)

Situation

Jenzat est à 28.3 km à l’ouest de Vichy et à 50.8 km au sud de Moulins

Histoire

L’église Saint-Martin, à la frontière de l’Auvergne et du Bourbonnais, est l’élément le plus remarquable de la Route des Eglises Peintes. Deux cycles retiennent particulièrement l’attention : l’un fait revivre la Passion du Christ, l’autre conte la tragédie de Sainte-Catherine d’Alexandrie*.
L’église se compose de deux parties très distinctes : les nefs avec le transept dont les bras servent aujourd’hui de chapelles, aménagées à des époques très différentes; et le chœur avec les absides juxtaposés au XIIème siècle.

La paroisse de Jenzat appartenait à l’ancien diocèse de Clermont. A la fin du XIème siècle, un prieuré est adjoint à la cure. La construction de l’église date du XIème siècle au XVème siècle. L’église de Jenzat est l’une des plus riches en peintures murales du département de l’Allier. Le charme de cette petite église, élevée dans la capitale de la lutherie, réside dans ses jolies fresques naïves, réalisées au XVème siècle, représentant les ravages que fit la peste noire au XIVème siècle, et la Passion du Christ.

Son principal attrait est constitué par ses peintures murales du XVème siècle :

• scènes de la passion du Christ,
• le martyre de Sainte-Catherine d’Alexandrie déchiquetée par quatre roues percées de pointes,
• personnages du commun en prière après la peste noire,
• voûtains d’absides ornés de décors géométriques en forme d’écailles de poisson.

*Catherine d’Alexandrie : plus connue sous le nom Sainte-Catherine, est une vierge et martyre qui aurait vécu aux IIIème et IVème siècles. La tradition situe sa naissance à Alexandrie et date sa mort, à dix-huit ans, dans la même ville, vers l’an 307. Sa légende et son culte se sont répandus depuis l’Orient vers l’Occident et sont largement attestés après les Croisades.

(source : www.auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Charroux – Village pittoresque à 5.4 km au nord-ouest

Etroussat – Château de Douzon à 10.9 km au nord

Saint-Bonnet de Rochefort – Château de Rochefort à 11.5 km au sud-ouest

Lafeline – Prieuré Notre Dame de Reugny

Epoque :  fin XII°- Protection : ISMH (1994)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny (wikipedia -©Patrick Boyer)
Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny (allier-hotels-restaurants.com)
Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny (allier-hotels-restaurants.com)
Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny - Portail de la chapelle aujourd'hui au Cloisters museum de New-York (©Chris06)
Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny (©Georges Estève )

Situation

Lafeline est à 35.9 km au sud-ouest de Moulins, à 38.1 km au nord-ouest de Vichy et à 54 km à l’est de Montluçon.

La chapelle Notre Dame de Reugny est à 4.6 km au sud de Lafeline.

Histoire

La chapelle est située au sud de la commune de Lafeline, non loin de la limite avec Cesset. Elle se trouve à proximité immédiate de la D46 reliant Saint Pourçain à Montmarault, entourée de bâtiments d’une exploitation agricole.
Elle a été construite au XIIe siècle. Elle appartient à un propriétaire privé.

La chapelle Notre-Dame faisait partie d’un petit prieuré des Augustins. Son existence est attestée dès avant 1205, date à laquelle ROBERT, évêque de Clermont, certifia que les moines de « Reugnet » avaient reconnu être sous la garde des ducs de Bourbon.
Le monastère de Reugny occupé par un certain nombre de moines Augustins fut incendié entre 1565 et 1570, durant les guerres de religion, par les huguenots. La chapelle de Reugny, chapelle des moines d’abord et servant en même temps au culte paroissial, échappa à la destruction.

À cette même période précisément, en 1569, Nicolas de Nicolay indique que le prieuré est situé dans un grand bois de hautes futaies et de taillis; le prieuré et le logis sont à cette époque à demi ruinés. Les bâtiments des religieux étaient séparés de l’église par une cour entourée de murs. A l’Ouest, il y avait une tour.
Utilisé par le duc de Bourbon comme relais de chasse, le prieuré ne comptait plus que 3 moines au lieu de 7.
À la révolution, le prieuré etait encore relativement prospère grâce aux revenus de plusieurs fermes, bois et dîmes.

La chapelle est aujourd’hui en ruines. Les murs sont pour l’essentiel conservés (avec des fissures et des parties endommagées). Les toitures de la nef et de l’abside sont en partie crevées par la végétation qui s’est introduite dans le bâtiment.
Parmi les éléments les plus remarquables, il y a des peintures murales vraisemblablement réalisées au cours des 13e, 14e, 15e, 16e siècles. Le portail richement sculpté a été acheté par l’Américain George Blumenthal afin de décorer son appartement parisien. En 1934, lui et sa femme Florence donnent le portail au Cloisters Museum de New York. Cette porte se trouve dans la première pièce du musée et ouvre aujourd’hui sur le cloître de Saint-Michel -de-Cuxa.
L’édifice est inscrit sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en novembre 1994. La protection porte sur les peintures murales.

(source : www.lafeline.fr)

Les environs

Fleuriel – église Notre Dame à 6.5 km au sud

Verneuil en Bourbonnais – Village pittoresque à 8.5 km au nord-est

Meillard – Château des Aix à 8.7 km au nord

Fleuriel – église Notre Dame

Epoque :  XII°- Protection : MH (1954)
Propriétaire : commune

Affectataire : Paroisse Saint Vincent-Saint-Pourçain.

Site de la paroisse : paroisse-saint-vincent.fr

Visite : libre avec document et panneau d’information.
Dates et horaires : 9h -18h
Adresse : 5 place de la Mairie 03140 Fleuriel
Téléphone : 04 70 45 42 13 – 04 70 56 91 11

Courriel : paroisse.st.pour@wanadoo.fr
Site internet : fleuriel.fr

Blog : repb03.free.fr
Site internet : églises peintes du Bourbonnais

Sur la route du patrimoine : Les églises peintes du Bourbonnais : Fleuriel – Notre Dame

Fleuriel - église Notre Dame (fleuriel.fr)
Fleuriel - église Notre Dame (pop.culture.gouv.fr)
Fleuriel - église Notre Dame - Vitrail de la Vierge à l'enfant (ndoduc.free)
Fleuriel - église Notre Dame - Métope (wikimedia.org)
Fleuriel - église Notre Dame (photos2eglises.blogspot.com)
Fleuriel - église Notre Dame (allier-auvergne-tourisme.com)
Fleuriel - église Notre Dame (allier-auvergne-tourisme.com)
Fleuriel - église Notre Dame (allier-auvergne-tourisme.com)
Fleuriel - église Notre Dame (allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

Fleuriel est à 34.3 km au nord-ouest de Vichy et à 40.6 km au sud de Moulins

Histoire

Mentionnée au XIIIème siècle sous le nom de Floriacus, Fleuriel tire son nom d’une origine gallo-romaine. Du Moyen-âge, il subsiste une très belle église romane d’influence bourguignonne.

XIème siècle

L’abside est éclairée par trois vitraux en voute romane. Le Chœur se trouve au centre. Le Transept sépare à la croisée le chœur et la grande nef. Il est recouvert de voûtes en arcs plein cintre : du pur Roman.

XIIème siècle

La nef et les bas côtés portent des arcs en berceau. Les Chapiteaux très ouvragés sont d’intérêt exceptionnel.

Un porche remarquable

Il répond dans sa conception à la règle architecturale du nombre d’or que les Egyptiens avaient déjà découvert.

En entrant dans l’église de style roman bourguignon, on est accueilli par un personnage étrange, appuyé sur un bâton et entouré de deux reptiles : un aspic menaçant et un basilic surmonté d’un coq triomphant. Il s’agit d’une représentation symbolique de Saint-Jacques le Majeur. Les animaux rappellent deux légendes se rattachant au pèlerinage de Compostelle : celle d’Hermogène, converti par l’apôtre du Christ, et celle du “pendu dépendu” que répandait au Moyen-âge les pèlerins. Les chapiteaux du XIIème siècle sont sculptés avec naïveté : ils empruntent au règne végétal avec des feuilles de vigne, des acanthes… et au règne animal.


ARCHITECTURE
& ORNEMENTATION
Le portail, encadré de grandes voussures en plein cintre, ouvre dans un avant-corps, comme c’est le cas dans de nombreuses églises romanes du Bourbonnais. L’archivolte retombe sur deux pilastres cannelés, référence à l’art roman bourguignon. Les colonnes portent des chapiteaux sculptés de végétaux et d’animaux fantastiques.

Au-dessus du portail s’ouvre un oculus polylobé qui traduit la transition entre art roman et art gothique. A l’intérieur de l’église, un chapiteau présente une personnage assis qui s’appuie sur un bourdon et dont l’iconographie reste à confirmer : Saint-Jacques guérissant miraculeusement Hermogène, ou le pendu dépendu.

Le transept est entièrement recouvert de voûtes en arc plein cintre (pur roman). Les chapiteaux du XIIème siècle, particulièrement remarquables sont sculptés avec naïveté : ils empruntent au règne végétal avec des feuilles de vigne, des plantes aquatiques, des acanthes… et au règne animal. Notre Dame, étape vers Compostelle, possède un ensemble de peintures où des anges musiciens symbolisent le ciel auquel un cortège de clercs souhaite voir accéder l’âme d’un défunt.

 LE VITRAIL

Le vitrail de la Vierge et l’Enfant s’insère dans une fort belle rosace polylobée à huit voussures, aussi bien à l’extérieur qu’a l’intérieur, ce qui est rare, dans un édifice roman.

Chapiteau Saint Jacques de Compostelle

Ce chapiteau est la représentation la plus ancienne de Saint Jacques en Bourbonnais. Il y apparaît assis, le menton appuyé sur son bourdon (bâton) et la main droite levée. Son pied nu et sa longue tunique évoquent sa condition d’apôtre alors que sa coiffe et son bourdon, celle de pèlerin.

(source : auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Chareil-Cintrat – Château de Chareil à 4.5 km au sud-est

Lafeline – Chapelle Notre Dame de Reugny à 6.5 km au nord

Chantelle -Abbaye Saint-Vincent à 7.1 km au sud-ouest

Broût-Vernet – Prieuré Sainte-Pétronille d’Aubeterre

Epoque :  2ème moitié XII°, XIII°- Protection : MH (1977)
Propriétaire : Société privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (Wikipédia-Patrick Boyer)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)

Situation

Broût-Vernet est à 17.9 km au nord-ouest de Vichy et à 44 km au sud de Moulins.

Le Prieuré d’Aubeterre est à 2.9 km au nord du bourg. Il se trouve sur l’ancienne paroisse et commune du Vernet, entre la RD 2009 et la Sioule ; on y accède par la RD 36.

Historique :

D’après la tradition locale, le prieuré a été fondé vers le milieu du XIIe siècle par Gilbert de Neuffonts (saint Gilbert, patron du Bourbonnais) pour être le pendant féminin de l’abbaye Saint-Gilbert de Neuffonts. Son épouse Péronnelle (ou Pétronille) en devint prieure, et à sa suite leur fille Porcie.

Pétronille et Porcie furent inhumées dans la chapelle d’Aubeterre et furent vite vénérées comme des saintes. « Sainte Pétronille et sa fille sainte Porcie ont été inhumées dans la chapelle d’Aubeterre, non loin du village d’École. Près de leur tombeau avait été édifiée une petite construction comportant des arcades et dite la Sainte-Crenne. Les femmes stériles venaient en pèlerinage à Aubeterre, invoquant les deux saintes et se glissant à plat ventre sous les arceaux de la Sainte-Crenne, pour obtenir la fécondité. »

Le prieuré fut vendu comme bien national à la Révolution et la chapelle fut utilisée comme grange. Il semble que le pèlerinage ait alors été abandonné.

Description :

Il reste seulement l’ancienne chapelle, de style roman, dédiée à sainte Pétronille. Orientée, elle est composée d’une nef unique terminée par une abside voûtée en berceau. Elle conserve des peintures murales du début du XIIe siècle, qui représentent des scènes de la vie du Christ, de sainte Marguerite, de sainte Barbe et de sainte Catherine.

(source : Wikipédia)

Les environs

Etroussat – château de Douzon à 6.8 km au nord-ouest

Saint-Pont – Le château à 7.3 lm au sud-est

Saint-Didier la Forêt – Abbaye de Saint Gilbert à 9.3 km au nord-est

Saint-Didier la Forêt – Abbaye Saint-Gilbert

Epoque :  Roman, XII°, XVII° – Protection : classé MH (1969) et ISMH (2001)
Propriétaire : Privé
Visite : Libre et gratuite
Dates et horaires :
Adresse : 6 rue de l’Abbaye 03110 Saint Didier la Forêt
Téléphone : 06 43 23 81 59
Courrielabbaye.saint.gilbert@gmail.com

Site internet : abbaye-saint-gilbert.com

Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (www.patrimoine-religieux.fr)
Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (1001salles.com)
Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (www.patrimoine-religieux.fr)
Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (1001salles.com)
Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (www.patrimoine-religieux.fr)
Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (1001salles.com)
Saint-Didier la Forêt - Abbaye Saint-Gilbert (www.patrimoine-religieux.fr)

Situation

Saint-Didier la Forêt est à 22 km au nord de Vichy et à 35 km au sud de Moulins .

L’Abbaye Saint-Gilbert est à 3.2 km au nord du bourg

Histoire

L’abbaye a été fondée au XIIème siècle, la construction s’étalant entre 1150 et 1151. Elle comprenait à l’origine un monastère d’hommes, doté d’une église en croix latine, et une léproserie. Une salle de justice se trouvait également au sein de l’abbaye.

En 1612, la flèche de l’église s’écroule, le bâtiment étant vétuste.

En  1779, le logis de l’abbaye est construit, à l’ouest, hors de l’enceinte du monastère.

En 1850, les vestiges de l’église, le bâtiment sud, qui abritait l’hôtellerie, et un bâtiment à l’ouest de la cour du logis abbatial sont démolis. Le reste de l’abbaye est alors converti en ferme.

Les bâtiments sont rachetés en 1950; ils sont alors en très mauvais état. Ils seront restaurés par la suite.

Il ne reste aujourd’hui que deux bâtiments : l’ancien hôpital, dont l’étage supérieur abritait le dortoir des moines, daté du XIIème siècle et le bâtiment abritant la salle capitulaire, le chauffoir et les cellules, qui a, lui, été réaménagé en 1750.

L’ensemble relève de l’architecture romane cistercienne.

Un ferronnier d’art à réalisé un très grande plaque foyère, pesant près de 500 k, dédiée à saint Gilbert qui est installée dans l’âtre de la cheminée du chauffoir. Cette salle est reliée à la salle capitulaire par un couloir étroit. L’ensemble constitue le bâtiment est, tandis que l’autre à perdu ses divisions intérieures. C’est aujourd’hui une propriété privée, proposant des chambres d’hôtes et tables d’hôtes ainsi que des locations de salles. A noter, que les visites sont gratuites. (Andy Pinoteau).

Histoire et dates importantes

L’abbaye de Neuffontaines appartenait à l’ordre des prémontrés. Elle a été fondée par Gilbert de Neuffronts, plus tard canonisé sous le nom de Saint Gilbert, à son retour de croisade.

De retour des croisades, Gilbert décide de se retirer dans un monastère. Il fonde alors le prieuré d’Aubeterre pour sa femme et sa fille, puis construit à Neuffontaines une abbaye d’hommes, une église, un hôpital et une léproserie. Selon la légende, les travaux commencés au lieu-dit Le Creux-de-l’Enfer sont stoppés par des oiseaux, qui transportent tout à l’emplacement actuel.

Mort le 6 juin 1152, Gilbert est canonisé en 1159. L’abbaye est vendue pendant la Révolution. Elle est alors démembrée et ses pierres sont en partie dispersées. L’étage est modifié au XVIIIe siècle et accueille des appartements. Au XIXe siècle, l’ensemble est transformé en ferme.

Pendant la Révolution, le , l’abbaye fut vendue comme bien national au prix de 132 100 livres et achetée par un notable local Jacques-Antoine de Combes des Morelles (1752-1823) ; elle devint une exploitation agricole.

De l’abbaye, décrite en 1856 comme « entourant un quadrilatère de 900 m2 », ne subsistent que deux bâtiments rectangulaires parallèles (Andy Pinoteau)

À partir de 1960, les bâtiments furent progressivement réhabilités.

(source : www.patrimoine-religieux.fr et wikipédia.fr)

Les environs

Saint-Pourçain sur Sioule – église sainte-Croix à 8.1 km au nord

Billy – La Forteresse à 8.6 km à l’ouest

Chareil-Cintrat – Le château de Chareil à 11.3 km à l’ouest

Broût-Vernet – église Saint-Mazeran

Epoque :  X°-XI°- Protection : ISMH
Propriétaire : Commune
Visite :
Dates et horaires : 0uvert toute l’année de 10h à 18h
Adresse :
Téléphone : 04 70 58 21 23
Courriel :
Site internet : église peintes du Bourbonnais

Broût-Vernet - église Saint-Mazeran (wikikédia.fr)
Broût-Vernet - église Saint-Mazeran (httpeglisespeintesenbourbonnais.planet-allier.com)
Broût-Vernet - église Saint-Mazeran (Ⓒ Monsieur Mondière)
Broût-Vernet - église Saint-Mazeran - Sarcophage de Saint-Mazeran (wikikédia.fr)
Broût-Vernet - église Saint-Mazeran (comcom-ccspsl.fr)

Situation

Broût-Vernet est à 17.9 km au nord-ouest de Vichy et à 44.4 km au sud de Moulins

Description :

Le plan de l’église est de type basilical avec un chœur fermé par une abside en hémicycle, une nef et des bas-côtés à cinq travées sans transept, chaque bas-côté étant fermé par une absidiole. La plupart des voûtes et des arcades datent probablement de la fin de l’époque romane.

Dans le chœur se trouve une peinture murale datant de 1530-1540 et représentant saint Mazeran. Selon la tradition, il est l’auteur des plans de l’église originale, il est donc représenté avec les attributs de l’architecte, une équerre et un fil à plomb sur un des vitraux datant du XIXe siècle.

Un vitrail de 1906 représentant sainte Élisabeth, réalisé par le maître verrier chartrain Charles Lorin est répertorié à l’Inventaire général du patrimoine culturel.

Le clocher actuel sur le bas-côté sud date de 1840, le précédent ayant disparu.

L’autel en marbre date du XVIIe siècle.

Un sarcophage en grès, dit « sarcophage de saint Mazeran » et datant probablement de l’époque mérovingienne, est exposé dans l’église.

Histoire :

L’église fut édifiée vers 1070, au lieu-dit de Brout, par les seigneurs d’Escoles et de la région, les Majoran. Dans la seconde moitié du Xe siècle, Théobald (baldus) Majoran, plus connu sous le nom de saint Mazeran, entre en religion et entreprend la construction d’une église, rattaché à prieuré clunisien la région, à Souvigny. Selon la légende, il aurait lui-même dressé les plans de l’église. A une date incertaine, elle fut érigée en prieuré

Agrandie et remaniée en 1168, elle devint alors église paroissiale. Les paroisses de Broût et Vernet dépendaient avant la Révolution du diocèse de Clermont. Vendue en 1796, l’église fut rachetée sous le Consulat par Claude Bourgoing, curé du Vernet, qui n’ayant pas d’église dans sa paroisse y célébra les messes à partir de 1803.

L’édifice, sauf le clocher, est inscrit au titre des monuments historiques en 1933.

En 1974, lors de fouilles dans le chœur, un sarcophage en grès de forme trapézoïdale, caractéristique de l’époque mérovingienne, a été mis au jour. Sa cuve monobloc était vide, et son couvercle brisé en quatre. Une plaque en marbre brisée a également été retrouvée, datant elle du XVIIe siècle et de même facture que l’autel avec l’inscription « SAINT MAGERAND ». Le sarcophage est exposé depuis 2005 dans l’église.

(source : wikipédia)

Les environs

Saint-Pont – Le château à 4.6 km au sud-est

Saint-Didier la Forêt – Abbaye de Saint-Gilbert à 9.4 km au nord-est

Etroussat – Château de Douzon à 9.6 km au nord-ouest