Moulins – Le Palais Ducal

Epoque :  XIV°- Protection : MH (1875)
Propriétaire : Conseil départemental de l’Allier
Visite : oui
Dates et horaires : Ouvert du 15 avril au 31 octobre. Réservation conseillée.
– jusqu’au 30 juin et à partir du 1er septembre visite guidée les mercredis à 14h30 et les samedis à 10h.
– en juillet et août de 10h à 11h et de 14h à 17h du lundi au samedi et dimanche aprèsmidi : départ des visites toutes les 1/2heures
Adresse : Place du Colonel Laussedat 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 20 48 47
Courriel :
Site internet : musees.allier.fr

www.allier-auvergne-tourisme.com
www.paysdauvergne.fr
Palais Ducal à Moulins (www.paysdauvergne.fr)
www.paysdauvergne.fr
montjoye.net
sites.google.com
medias.sit.auvergne-tourisme.info

Actualités : Quand la Mal Coiffée était une prison

Moulins - Quand la Mal Coiffée était une prison (Semaine de l'Allier du 29 août 2019)

Actualités : 1,8 million pour la Mal-Coiffée (La Semaine de l'Allier du 16 juillet 2020)

Moulins - La Mal-Coiffée (Semaine de l'Allier du 16 juillet 2020)

Actualités : Jardin du Palais Ducal : La fontaine d'Anne de France sort de l'oubli (La Montagne 10 mars 2022) 2022)

Actualités : Reflets d'Allier sept-oct.2023 Chantier royal

Moulins - Palais ducal - Article dans Reflets d'Allier sept-oct. 2023

Situation

Place du Colonel Laussedat à Moulins

Histoire

Si la présence d’un château à Moulins est attestée au milieu du XIème siècle, il est probable qu’une motte féodale y trouvait place dès l’origine de la ville, à la fin du Xème siècle. Les sires de Bourbon la bâtirent en haut d’un léger promontoire d’intérêt stratégique, puisque situé au carrefour de voies navigables, avec la rivière Allier, et terrestres, avec le chemin reliant Paris au Languedoc et celui reliant l’abbaye de Cluny à son prieuré de Souvigny. Quand Moulins devint la capitale administrative du duché du Bourbonnais, érigé en 1327, le château fut alors vraisemblablement réaménagé, non seulement en tant que place forte défensive, mais aussi en tant que représentation symbolique du pouvoir ducal. Mais c’est surtout avec les principats des ducs Louis II, dans le dernier tiers du XIVème siècle, et Pierre II, à la fin du XVème siècle, que le château put acquérir une grandiloquence et une richesse artistique, que les siècles suivants allaient faire progressivement disparaître, sans pour autant voir s’effacer les deux restes architecturaux qui demeurent aujourd’hui : la Mal-Coiffée et le pavillon Anne de Beaujeu.

Le château de Louis II
Après six ans de captivité en Angleterre, le duc Louis II de Bourbon, de retour dans un duché ravagé par la Guerre de Cent Ans, engagea la reconstruction des fortifications et des châteaux du Bourbonnais, dont celui de Moulins, rebâti entre 1366 et 1375. L’organisation spatiale de ce nouveau château, à la fois puissante forteresse et luxueux palais, suivait alors les principes des grandes demeures seigneuriales de l’époque, par l’association d’une tour maîtresse (communément appelée “donjon”) à une Grande Salle (ou “aula”). La tour-maîtresse, qui apparaît aujourd’hui comme le reste architectural le plus monumental du château, fut appelée la “Mal-Coiffée”, ce nom fait référence soit à la couverture actuelle dont les proportions ne s’accordent pas forcément avec celles de la tour, soit à la couverture tronquée qui la couronnait par le passé. Cette tour, dont les bases peuvent être antérieures à 1366, est haute de 45 mètres, compte 7 niveaux au dessus du sol et 3 en sous-sol. Au XVème siècle, il semble qu’elle était destinée à recevoir les archives du duché, mais contenait également la chambre de parement du duc (espace semi-privé destiné à recevoir les proches conseillers) ainsi qu’un oratoire, dont subsiste la baie gothique sur la paroi sud de la tour. Le deuxième élément fondateur du château était la Grande Salle, appelée la “Salle des États”, elle était un lieu de représentation extrêmement fort où la puissance civile, administrative et judiciaire du seigneur se faisait manifeste : c’est là que le duc rendait la justice, et que se déroulaient les festivités. C’est notamment dans cette aula, que Louis II remit au Connétable du Guesclin la “ceinture Espérance”, symbole du Bourbonnais, à titre honorifique. De cette aula placée sur le côté sud de la tour-maîtresse, subsiste le grand mur ouest avec ses quatre grandes baies, dont les deux baies supérieures, gothiques, sont terminées par un remplage dessinant une fleur de lys. La cage d’escalier qui y menait subsiste elle-aussi : sur le tympan de l’une des fenêtres supérieures, deux personnages présentent le blason du duché du Bourbonnais, un semis de fleurs de lys barré d’un bâton, rappelant la filiation des Bourbons aux Capétiens (le premier duc de Bourbon, Louis Ier, était en effet le petit-fils de saint Louis). Toutefois le château du XIVème siècle ne se réduisait pas à l’association tour-maîtresse/aula, puisqu’il était organisé selon quatre ailes, autour d’une cour intérieure, l’aile ouest abritait les appartements du duc et dans l’aile sud, au-dessus de l’entrée principale, se tenait une chapelle où furent placées au XVème siècle les effigies sculptées des ducs de Bourbon. Le château était protégé par des fossés secs ou en eau, ainsi que par des lices, et intégré à la muraille protégeant la ville ; les tours étaient couronnées de hourds de bois, de créneaux et de mâchicoulis. L’Ancien Palais, annexe du château qui regroupait les différents organes administratifs du duché fut édifié dans le prolongement sud du château ; la petite place portant aujourd’hui ce nom rappelle son existence. Tout près du château se trouvait également l’ancienne chapelle des sires de Bourbon, devenue collégiale à l’époque de Louis II, église qui allait devenir, à partir de 1823, la cathédrale de Moulins. L’on doit la sauvegarde de la Mal-Coiffée à sa reconversion en prison départementale, dès 1793, elle resta d’ailleurs la prison de Moulins jusqu’en 1984 ; ce fut un lieu d’enfermement extrêmement actif pendant la Seconde Guerre Mondiale, dans une ville située en zone occupée, traversée par la ligne de démarcation (l’Allier). Au XIXème siècle, la Mal-Coiffée échappa cependant de peu à la destruction : si le projet d’agrandissement de la cathédrale, mis en oeuvre à partir de 1852, n’avait pas été finalement “raccourci” par rapport à ce qui avait été prévu initialement, nul doute que l’ancien donjon aurait été sacrifié pour créer un grand parvis ; d’autres restes du château furent d’ailleurs détruits lors de ce chantier.

(source : « Ville de Moulins-Service du patrimoine »)

Les environs

Le musée Anne de Beaujeu sur le même site

La Villa Mantin sur le même site

La Cathédrale sur le même site

Moulins – Pavillon Anne de Beaujeu

Epoque : fin XV° – Protection : MH (1840)
Propriétaire : Conseil Général de L’Allier
Visite : oui, c’est le musée Anne de Beaujeu
Dates et horaires : Ouvert toute l’année.
– Jusqu’au 30 juin et à partir du 1er septembre, du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h. Les dimanches et jours fériés (sauf 1er janvier, 1er mai et Noël), de 14h à 18h.
– En juillet-août : du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30. Les dimanches et jours fériés de 14h à 18h30.
Adresse : 3 place du Colonel Laussedat 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 20 48 47
Courriel : mab@cg03.fr
Site internet : musees.allier.fr

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Situation

Place du Colonel Laussedat à Moulins

Histoire

Le pavillon Anne de Beaujeu
A coté de la « Mal-Coiffée » vestiges du château du XIVème siècle se trouve le pavillon Anne de Beaujeu.
Quand en 1488, Pierre et Anne de Bourbon devinrent duc et duchesse du Bourbonnais, leur pouvoir politique était déjà grand, Anne de Bourbon, appelée aussi Anne de Beaujeu ou Anne de France était la fille du roi Louis XI. Pendant la minorité de son frère, le roi Charles VIII, elle avait été régente du royaume de France, jusqu’en 1488. Anne de Beaujeu engagea l’agrandissement du château vers le nord. Elle fit construire une nouvelle aile de 70 mètres de long, selon une architecture gothique flamboyante, terminée par une chapelle dédiée à saint Louis, et contre laquelle serait construit, à partir de 1497, un pavillon destiné aux séjours de son frère… mais Charles VIII, mort l’année suivante, n’en profitera jamais. Ce pavillon fut construit dans
un style nouveau, utilisant les formules de la Renaissance. Il s’agit de l’une des toutes premières constructions Renaissance en France (fort probablement la première de cette envergure). Le pavillon voulait sans doute rappeler à Charles VIII les splendeurs artistiques qu’il avait pu admirer lors des guerres d’Italie ; d’ailleurs, son architecte, Marceau Rodier avait fait appel à des artisans italiens. Néanmoins, le style architectural y est encore empreint d’une tradition gothique “à la française”, perceptible notamment dans la volonté de faire pénétrer, en les faisant buter, les archivoltes des arcs contre les pilastres (idée de pénétration des nervures propre au gothique flamboyant) ou encore dans l’exubérance du décor sculpté ; les motifs architecturaux, comme les tondi, au niveau des écoinçons, sont quant à eux d’inspiration italienne. Sur la façade du pavillon peuvent se lire de nombreuses références aux Bourbons, comme les initiales des commanditaires (“P” pour le duc Pierre II et “A” pour la duchesse Anne), la “ceinture Espérance” (insigne de l’ordre de l’Écu d’Or, ordre de chevalerie fondé par Louis II, rappelant la devise du duché “d’espérance mes ailes restent symbole”), ou encore le Cerf Ailé (référence symbolique au Christ et aux ailes d’espérance) ainsi que le Chardon (symbole issu peut-être d’un jeu de mot avec “cher don”, en référence au mariage de Louis II et d’Anne d’Auvergne). À l’image du triptyque du maître de Moulins conservé à la cathédrale, ou des tombeaux de la prieurale de Souvigny, la façade Renaissance de ce pavillon demeure un témoin de l’ampleur du mécénat des Bourbons.

Les jardins Renaissance
Outre les agrandissements du château, Anne de Beaujeu fit également transformer les anciens jardins médiévaux, avec leurs tonnelles et parterres carrés, en de vastes jardins Renaissance qui s’étendaient à l’Ouest de la Mal-Coiffée, jusqu’à l’actuelle place Jean Moulin. Ces jardins se voulaient, là encore, être à l’image des plus grandes créations du royaume de Naples, puisque agrémentées de parterres aux plantes très diverses, de terrasses, de grandes allées, d’un labyrinthe, mais aussi d’un potager, dans la tradition des jardins médiévaux, ou encore d’une orangerie, et aussi d’une ménagerie regroupant différents animaux exotiques, comme des dromadaires ou des lions. Anne de Beaujeu demanda même à Laurent de Médicis s’il lui était possible de lui faire parvenir… une girafe ! Ces jardins étaient également ornés de fontaines, dont une, réalisée en pierre de Volvic, présentait des formes complexes, avec deux étages de bassins et différents jets d’eau, fontaine qui subsista jusqu’au milieu du XIXème siècle dans la grande cour du château, près de la Mal- Coiffée. Depuis 1995, les jardins bas du château, sans commune mesure avec ceux du XVIème siècle, évoquent néanmoins leur souvenir.

De l’âge d’or aux destructions
Quand le duché du Bourbonnais fut démantelé en 1531, le château devint propriété royale. Une trentaine d’années après, il était encore décrit par Nicolas de Nicolaï, géographe ordinaire du roi, comme étant “de telle grandeur et structure que peu s’en trouvent plus accommodés pour recevoir rois et princes”. Catherine de Médicis, héritière douairière du Bourbonnais, y fit faire quelques modifications. Elle y résida plusieurs mois, en 1566 à la fin de son grand tour de France avec le roi Charles IX. En 1601, la reine de France, Louise de Lorraine, veuve d’Henri III, mourut au château de Moulins, où elle s’était retirée. En 1634, la duchesse de Montmorency, à la suite de l’exécution de son époux, y fut forcée à résidence. En 1661, le château devint la propriété du prince de Condé, et commença dès lors à être peu entretenu, et mal utilisé par différents locataires. Dès la fin du XVIIème siècle, des pans de murs s’effondrèrent. L’état du bâtiment fut propice au développement d’un incendie, qui en 1755 ravagea l’aile ouest construite par Anne de Beaujeu. En 1774, l’état du château, devenu désastreux, imposa alors son classement comme “ruine” ; les bâtiments furent morcelés en lots et les destructions furent nombreuses. Sous la Révolution, la majeure partie des bâtiments fut vendue comme Bien National, à un charpentier qui eut à cœur de démolir les restes de construction pour revendre les terrains et les matériaux récupérés. Le pavillon Anne de Beaujeu doit quant à lui sa sauvegarde non seulement à sa réutilisation en gendarmerie, à partir de 1839, mais également à son inscription sur la première liste des Monuments Historiques, dressée par Prosper Mérimée en 1840.
L’ensemble du pavillon fut largement restauré et complété de bâtiments annexes en 1907, date à partir de laquelle les locaux reçurent le musée d’art et d’archéologie. À l’emplacement de l’ancienne aile ouest, Louis Mantin, riche bourgeois de la ville, fit édifier sa maison, en 1896, selon un éclectisme stylistique propre à cette époque. Sous la maison Mantin subsistent encore plusieurs galeries souterraines, vestiges cachés et vagues souvenances de la splendeur et de la puissance de l’ancienne cour des Bourbons.

Le Pavillon abrite maintenant le musée Anne de Beaujeu.

(Source : « Ville de Moulins-Service du patrimoine »)

Les environs

Le musée Anne de Beaujeu (au même endroit)

Le Château – La Mal-Coiffée (en face)

La Villa Mantin (à coté)

La Cathédrale (en face)

Souvigny – château de la Matray

Epoque :  XIV°- XV° – XVII° – XVIII° Protection : ISMH (1975)
Propriétaires : Monsieur et Madame de Vaulchier
Visite : oui, sur rendez-vous
Dates et horaires : sur rendez-vous de 14h30 à 17h30 du lundi au samedi
Adresse : Château de la Matray-Route de Cosne-d’Allier-03210 Souvigny
Téléphone : 06 11 02 29 76
Courriel :
Site internet :

Souvigny - La Matray (Th. de Vaulchier)
Souvigny - La Matray (Th. de Vaulchier)
Souvigny - La Matray (Th. de Vaulchier)
Souvigny - La Matray (Th. de Vaulchier)

Situation

Souvigny est situé à 13 km à l’ouest de Moulins
La Matray est située à 1,2 km à l’ouest de Souvigny

Histoire

En 1386, Jean Seguin, trésorier et secrétaire du duc, possédait la seigneurie de La Materée, qu’il venait d’acquérir, et il obtint l’autorisation de faire fortifier son hôtel. Celui-ci avait été détruit pendant les guerres, car on craignait que l’ennemi ne l’occupât en 1361. En effet, “un Anglois grand aventurier qui s’appeloit Michelet la Guide, vint chevaucher de bois en bois, lui septième jusque à Souvigny, près des portes”. Les villes ducales étaient à la merci d’aventuriers de ce type, qui auraient pu s’emparer d’une maison forte et tenir un siège pendant plusieurs mois. En 1599, c’était le lieutenant général en la vice sénéchaussée du Bourbonnais, nommé Jean Boudet, écuyer, sieur du Mas et de La Materée. Lui succèda le receveur général des finances de Moulin, Jean Breuyllet. En 1738, Jean-Jacques Béraud était seigneur de La Materée. Louis-Pierre-François-Philippe de La Mothe, écuyer, et seigneur de La Materée en 1767, était gendarme de la garde du roi et gentilhomme servant de la reine. Il mourut en 1785 à l’hôpital général de Moulins.

Description
La construction actuelle de La Matray a remplacé l’ancienne maison forte. Elle est le résultat des travaux d’aménagement et d’agrandissement menés au cours XVIIe siècle. Le bâtiment principal, de plan rectangulaire à deux niveaux et combles perdus, reçoit deux bâtiments secondaires mais importants, en retour d’équerre, sur un plan en U. Une tour carrée située dans l’angle droit donne accès à une chapelle par un escalier en vis. L’ensemble est entouré de douves sèches et franchies par un pont dormant. Autour du château, un mur d’enceinte du XVIIème siècle délimite le terrain.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu” et M. et Mme de Vaulchier)

Les environs

Souvigny – La Prieurale à 1,2 km à l’est

Saint-Menoux – Eglise à 8 km au nord

Besson – Château de Fourchaud à 13 km au sud

Saint-Gérand de Vaux – Le château de Saint-Géran

Epoque :  XVI° – XVIII°- Protection : MH (1986)
Propriétaire : Privé
Visite : Oui
Dates et horaires : Visites guidées pour tous publics les samedis, dimanches, vacances scolaires et jours fériés (voir calendrier)
– Visites contées des jardins du château de 14h00 à 18h00 (sur RDV)
– Visites ludiques et interactives des salons du château avec Maitre Petitpied (départ des visites à 14h00, 15h00 et 16h00)
– Visites aux chandelles chaque samedi à 21h en juillet et en août 2018 Adresse : Château de Saint-Géran 03340 Saint-Gérand-de-Vaux
Téléphone : 04 70 45 11 42
Courriel : saint.geran@yahoo.fr
Site internet : www.chateaudesaintgeran.fr

www.chateaudesaintgeran.fr
static.panoramio.com.storage.googleapis.com/photos
www.randos-allier.com/

Situation

Saint-Gérand de Vaux est à 24 km au sud de Moulins

Le château est à 1 km au sud du bourg

Histoire

Le château est le centre d’un fief connu depuis le XIV ème siècle. Après avoir appartenu à diverses familles, il entra dans les possessions des De La Guiche.Jean-François de la Guiche (1569-1632), le Maréchal de France et gouverneur du Bourbonnais exerça une sorte de mécénat artistique dont le parc fut largelent bénéficiaire.Sa descendance conserva le domaine jusque pendant la seconde moitié du XVIII ème, période à laquelle il changea souvent de main.L’édifice se présente comme un ensemble de bâtiments situés au milieu d’un parc clos d’un mur de 9 km de long. Un superbe portail d’ordre dorique à bossages, directement issu du Libro Straordinario de Serlio, permettait d’accéder à l’intérieur de la propriété. Le château comporte un corps de logis central avec deux ailes en retour. L’aile de gauche conserve un magnifique escalier à quatre volées droites. Le corps de bâtiment conserve encore aujourd’hui la “chambre de l’enlèvement”, où eu lieu le rapt du petits-fils du maréchal, Bernard de La Palice, dans la nuit du 16 août 1641 que sa tante voulait soustraire à un héritage qu’elle convoitait !

(source :” www.allier-hotels-restaurants.com “)

Hérisson – La Forteresse

Epoque :  XI° – XIII° – XIV° – XV° Protection : MH (1986)
Propriétaire : Commune d’Hérisson
Visite : oui
Dates et horaires : Accès libre toute l’année. En juillet et en août, visite guidée gratuite le mardi à 10h
Adresse : Château de Hérisson 03190 Hérisson
Téléphone : 04 70 06 82 23 (OT d’Hérisson)- 04 70 06 80 45 (Mairie)
Contact : village-medieval-herisson SCH : Association pour la sauvegarde du Château féodal de Hérisson Président : Monsieur Michel Lécuyer
Courriel :

Site internet : château Hérisson
Vidéo : château Hérisson

Actualités : Des jeunes bénévoles participent à la sauvegarde du château

Hérisson - La Forteresse (Semaine de l'Allier du 29 août 2019)

Situation

Hérisson est situé à 24 km au Nord de Montluçon
La Forteresse est dans le bourg

Histoire

C’est selon toute vraisemblance aux environs de 1380, que le « Bon duc» Louis II prit la décision de rendre plus impressionnante la forteresse qui dominait la ville.

La basse-cour et ses trois tours

…L’enceinte de la basse-cour séparant la forteresse de la ville, et datant pour l’essentiel de la seconde moitié du XIII’ siècle, était flanquée de trois tours…: tour de Saint-Martin, tour Percée, tour de l’horloge. Seules les deux premières, bien que très endommagées, sont encore debout …On trouvait aussi dans la basse-cour des logements, des écuries, des hangars, une forge … Enfin, dans la partie sud … fut édifiée au milieu du XV è s …, une chapelle placée sous le vocable de Saint-Blaise…

De la cour basse à la haute cour

… il fallait d’abord franchir un fossé « de vingt pieds de profondeur creusé dans le roc» surmonté d’un robuste mur-bouclier percé de quatre belles archères de 2,50 mètres de hauteur, cette puissante muraille n’étant que la face extérieure du passage voûté long d’une trentaine de mètres auquel on ne parvenait qu’après … le pont-levis -placé à l’intérieur d’un châtelet -qui enjambait le fossé. L’ouvrage conçu comme une souricière pour un éventuel assaillant, était surveillé d’une terrasse supérieure et possédait sur sa voûte trois assommoirs «pour getter pierres et défendre l’entrée »…le passage se poursuivait par un escalier de pierre de deux mètres environ de large, et aboutissait à un second châtelet d’entrée muni d’une herse située à l’angle sud-ouest de l’enceinte haute …

Ajoutons qu’un puits profond d’une trentaine de mètres, accessible et dans la basse-cour, et à l’abri du passage voûté pour les éventuels assiégés, avait été creusé tout près du châtelet qui protégeait le pont-levis enjambant le fossé …

Les tours dressées dans la cour haute

La tour du Guet

Située dans l’angle sud-ouest, la tour du Guet commandait l’entrée de la haute cour. Tour puissante avant tout destinée à la défense et bâtie au XIII’ siècle… Ses murs font à la base plus de 2,40 mètres de large et l’on voit à son flanc accolé au portail d’entrée le passage de la herse… L’intérieur comporte un rez-de-chaussée et une salle haute voûtée en berceau tronconique accessible seulement par le chemin de ronde placé derrière la courtine. Chaque salle est pourvue de deux archères.

La tour de la Chapelle

…accueillit … dans la partie haute une chapelle voûtée sur croisée d’ogives aux nervures retombant sur de fines consoles de calcaire blanc…Elle datait aussi du XIIIe siècle et avait été probablement coiffée de hourds propices à la défense.

Le petit donjon

…la tour considérée comme la plus ancienne, datant peut-être de la fin du XII’ siècle, mais postérieurement plusieurs fois remaniée et surélevée: c’est le petit donjon, belle tour d’angle de plan circulaire avec un plat sur le côté cour, contre lequel a été ultérieurement accolée l’élégante tourelle gothique surmontée d’une guette de l’escalier à vis comptant deux cents marches qui desservait les étages du grand et du petit donjon. Ce dernier…s’articulait, au-dessus de la salle basse, sur trois niveaux planchéiés: au premier étage, de grandes archères voûtées en berceau; la salle haute, voûtée, a conservé sa cheminée et reçoit la lumière du jour par deux baies carrées.

Le grand donjon

… un haut et puissant donjon flanqué de trois tours secondaires couronnées de mâchicoulis, et surplombé d’une guette ou vigie prolongeant l’axe de la tourelle d’escalier gothique et dominant la contrée … À l’intérieur, outre une cave voûtée et un rez-de-chaussée, se succèdent quatre étages planchéiés, faisant du grand donjon une véritable tour-résidence. La salle haute, notamment, offre au regard ses nervures sur croisée d’ogives, s’épanouissant sur deux travées séparées par un large doubleau mouluré. Avec sa grande cheminée et sa large baie rectangulaire, elle formait au temps de sa splendeur un logis très confortable pour l’époque, avec salle de bains (?) et latrines…

La tour du Pendu

En contre-bas de la tour du Pendu, subsistent quelques vestiges, perdus dans la végétation, d’un modeste mur de pierre qui courait tout au long et en avant de l’enceinte de la haute cour: c’était une « braie !!, première défense qui permettait aux hommes d’armes une circulation quelque peu protégée en avant des murailles de la forteresse.

Textes extraits du livre « HÉRISSON EN BOURBONNAIS »
avec l’aimable autorisation de Jean-Claude RENON
Éditions des Cahiers Bourbonnais

Escurolles – Le château des Granges

Epoque :  XV°- Protection : ISMH (1983)
Propriétaire : Famille Roustan
Visite : oui
Dates et horaires : Visite guidée des intérieurs et extérieurs. Dates et horaires : Ouvert du 1er mars au 31 octobre du lundi au samedi de 14h à 18h ou sur rendez-vous hors saison
Adresse : Les Granges 03110 Escurolles
Téléphone : 04 70 90 50 11
Courriel :
Site internet :

Situation

Escurolles est situé à 17 km à l’ouest de Vichy
Les Granges se situent au sud d’Escurolles

Histoire

La maison forte des Granges a été construite au XV ème siècle par Durand Fradel. Ce “bel hostel”, de plan carré, était protégé de hautes murailles cantonnées de quatre tours rondes. Des douves profondes, remplies d’eau, ceinturaient la forteresse et défendaient l’accès de la porte principale. Le pont dormant a remplacé le pont-levis primitif, flanqué de canonnières installées en ligne. Deux tours subsistent de la maison forte du XV ème siècle: une à l’angle ouest qui a conservé ses canonnières, mais qui a été en partie rasée, pour être recouverte par un toit faisant corps avec celui des communs qui lui sont accolés; la seconde,à l’angle lord du corps de logis, a été couverte d’un toit conique et transformée en pigeonnier, dans son étage supérieur. Le bâtiment principal à deux niveaux, desservi par un escalier intérieur en vis, se compose d’un corps de plan barlong et d’une aile en retour d’équerre. À l’intérieur, une cheminée orne la pièce principale qui se déploie sous un plafond à la française.
le château des Granges appartient aujourd’hui à la famille Roustan qui restaure les bâtiments et qui y a installé un atelier de menuiserie (meubles et parquets massifs).
(source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Chatel de Neuvre – La Tour du Moulin neuf

Epoque :  XIV°- Protection : ISMH (1927)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Chasseval
Visite : oui
Dates et horaires : Accès libre toute l’année par le biais des chemins de randonnées. Visite guidée les 20/05, 10 et 17/06, 8 et 22/07, 5 et 19/08, 2, 16 et 30/09 à 16h (programme sur demande), réservation obligatoire à l’office de tourisme de Saint-Pourçain/Sioule (04 70 45 32 73).
Adresse : Tour du Moulin Neuf Le Moulin Neuf 03500 Châtel-de-Neuvre
Téléphone : 04 70 42 88 04 – 06 74 74 16 43
Courriel : jul.madelin@orange.fr
Site internet :

Situation

Châtel de Neuvre est situé à 19 km au sud de Moulins
Le Moulin Neuf est situé 1,2 km au nord-ouest du bourg

Histoire

La Tour du Moulin Neuf se dresse au milieu d’un étang qui l’entoure encore presque entièrement. Possession des seigneurs de Montaigu-le-Blin au début du XIVe siècle, le grand donjon sera édifié dans la seconde moitié de ce siècle, après qu’une première construction eut été occupée par les Anglais vers 1365. Béatrice de Montaigu qui hérita du fief en 1494, le porta par mariage à François Dugué. Ce dernier rend hommage pour “sa maison et place fort de Moulin Neuf, foussez, estangs, moulins, prés, terres, buissons, boys, cens, rentes, corvées, champarts, gélines, dixmes, tailles, charroys … ” estimés 60 livres de revenus annuels. Puis se succédèrent à la tête du Moulin Neuf, qui était alors “terre, chastel fort et justice” Jean Ripoud en 1569, Claude de Balarre en 1601, qui le vendit en 1622 à Jean Roussel avocat au Parlement de Moulins. La fille de ce dernier le transmit par mariage aux Semyn de Saint Sernin en 1648. Il fut vendu en 1725 à un autre Jean Ripoud. Ses descendants le firent passer par mariage aux Sicaud de Mariol. Il fut acquis dans la seconde moitié du XIXe par le comte Achille Vemin d’Aigrepont, ancêtre des propriétaires actuels.
Haute de presque 25 mètres, la tour est de plan carré de dix mètres de côté et divisé primitivement en quatre niveaux. Une tour quadrangulaire contenant un escalier en vis éclairé par de petites fenêtres rectangulaires, est accolée à la façade ouest. Des ouvertures furent percées au rez-de-chaussée de la façade, le côté sud a conservé en état les meurtrières qui l’éclairaient. Le sommet des murs est couronné de hourds que recouvre la toiture. L’intérieur fut modifié, on a installé des cloisons supplémentaires et supprimé le plancher du quatrième niveau.

(source : “www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Monteignet sur l’Andelot – Château de Fonforte

Epoque :  XVII°- Protection : ISMH (1993)
Propriétaire : Privé
Visite : oui
Dates et horaires : Du 01/07/2018 au 30/09/2018 de 9h à 11h et de 15h à 18h. Les mercredis, samedis, dimanches et le reste de l’année sur rendez-vous.
Adresse : Semautre 03800 Monteignet-sur-l’Andelot
Téléphone : 04 70 90 50 51
Courriel :
Site internet :

Situation

Monteignet sur l’Andelot est situé à 16 km à l’ouest de Vichy
Fonforte –Semautre est situé à 2 km au sud du bourg

Histoire

Au milieu d’un parc agréable, le château de Fontorte déploie sa construction dans le pur style Louis XIII. Le bâtiment à deux niveaux et niveau de comble est constitué d’un corps central flanqué de deux pavillons en saillie sur la façade prinpale. L’escalier d’accès monte à une vaste terrasse, bordée de balustres, qui s’étend entre les 2 pavillons sur toute la longueur de la façade. Le toit est ornementé de lucarnes à frontons de pierre. Les murs, construits de briques appareillées et de pierre de Volvic, avec assises de pierre blanche, ont été recouverts d’un enduit de mortier. Fontorte fut construit sous Louis XIII, par le maréchal, marquis d’Effiat, et devint la propriété de son fils, le marquis de Cinq-Mars. Après l’exécution de ce dernier, en 1642, la terre de Fontorte, confisquée, fut vendue à la famille Ferrand qui en est restée propriétaire jusqu’en 1883

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Montluçon – Château de La Louvière

Epoque : XX° – Protection : ISMH (1994)
Propriétaire : Ville de Montluçon
Visite  :Intérieur accessible uniquement en visite guidée
Dates et horaires : pour les visites : 04 70 05 66 80 ou 04 70 05 11 44 (office de tourisme)
Adresse : 30, Avenue du Cimetière de l’Est 03100  Montluçon
Téléphone : 04 70 05 13 56 ou 04 70 05 11 44 (office de tourisme)
Courriel : contact@valleecoeurdefrance.fr
Site internet : www.valleecoeurdefrance.fr

Situation

Le château de La Louvière se situe à 1,5 km à l’ouest du centre ville de Montluçon.

Histoire

Inspiré du petit Trianon de Versailles, ce château, de style néo-classique construit sous la Révolution pour Mareilhac, maire de Bordeaux par Mr François Toubat, industriel montluçonnais du début du siècle, est entouré d’un parc, compromis réussi entre les jardins à la française et à l’anglaise. A l’intérieur, l’on peut admirer sculptures, tapisseries, meubles et objets d’art des XVIIème et XVIIIème siècles…
Le château deviendra un musée que la famille Troubat offrit à la ville en 1976. La décoration intérieure est baroque. On y trouve entre autres la copie du bureau à rouleau de Louis XIV et la collection de peintures présente des pièces de maîtres de l’âge classique, des tapisseries d’Aubusson, mais aussi des copies d’après Courbet, Boucher et d’autres encore. En 2003, le château fut rénové : mise aux normes et embellissement, sécurité incendie, désamiantage, électricité et chauffage. Dans le parc, une orangerie accueille toute l’année des expositions d’arts plastiques, qui abrite de nombreuses essences : tilleul, kiwi, chamaecyparis, eleagnus… Des sculptures et des volières ornent le site.
On accède au château qui domine un immense domaine viticole existant depuis le XVème siècle, par un remarquable portail de fer forgé.

Architecture 

Il s’agit d’un édifice néo-classique en brique et pierre, à deux niveaux, avec porche central en saillie couronné d’un fronton triangulaire; le rez-de-chaussée est percé de baies cintrées et l’étage rythmé de pilastres ioniques ; une balustrade couronne la corniche. Troubat récupéra des éléments de décor lors des démolitions d’hôtels particuliers, acheta des tableaux (la collection de peintures présente des pièces de maîtres de l’âge classique mais aussi des copies d’après Courbet, Fantin-Latour, Boucher ou Jordaens), fit copier des sculptures et créant ainsi un musée qu’il offre à la collectivité. La décoration intérieure plonge le visiteur dans un vertige baroque. Dans le grand salon, se trouve notamment la copie du bureau à rouleau de Louis XIV, dont l’original se trouve à Versailles…

(source:”www.auvergne-centrefrance.com”)

Les environs

Montluçon – Le château des Ducs à 1,2 km à l’ouest

Montluçon – Eglise Notre Dame à 2 km à l’ouest

Montluçon – Musée de la musique MUPOP à 1 km à l’ouest

Trevol – Château d’Avrilly

Epoque :  XV°-XVII°-XIX°- Protection : MH (1999)
Propriétaire : Famille de Chabannes
Visite : Oui
Dates et horaires : Visites du 1er juillet au 31 août tous les jours sauf le lundi. visites guidées de 14h à 17h.
Visites libres et payantes possibles de 11h à 14h sur demande uniquement.
Adresse : Château d’Avrilly  03460 Trevol
Pour contacter l’Association des Amis d’Avrilly
courriel : secretariat@chateauavrilly.com
Téléphone : 06 77 50 43 63 ou 04 70 42 61 13
Courriel : gite@chateauavrilly.com
Site internet : chateauavrilly.com

Site internet : Famille de Chabannes

Actualités : Le château d'Avrilly doté de 68 000 € par la mission Bern (La Montagne _ janvier 2021

Trévol-Avrilly (La Montagne 8 janvier 2021)

Actualités : Majestueux château d'Avrilly (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Trevol - Avrilly (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Trevol se situe à 10 km au nord de Moulins

Le château d’Avrilly se situe à 2,2 km au nord-ouest de Trevol

Histoire

Le XVème siècle
Guillot Constant, trésorier général du Bourbonnais reçoit en 1436 du Duc de Bourbon Charles 1er l’autorisation « d’édifier un château, maison forte et basse-cour entourée de fossés ». Par le mariage de sa fille Anne, Avrilly passe à Jean Cordier, conseiller et avocat fiscal du Duc de Bourbon Pierre II, époux d’Anne de France, fille de Louis XI.
La façade Est date de cette époque, fortifiée à chaque angle par une échauguette, au milieu par un donjon coiffé d’un comble assez élevé et garni de machicoulis à linteaux, reposant sur trois assises en quart de rond. Chacun des linteaux est orné de l’arc en accolade, caractéristique du XVème.
La tour Nord, également du XVème, possède deux contreforts entre lesquels se logeait un pont-levis. Chaque contrefort est surmonté d’un clocheton et d’une niche destinée à recevoir une statue. Au-dessous, un écusson laisse deviner des vestiges d’armoiries. Le rez de chaussée de cette tour est voûté d’ogives : on accédait jadis aux étages supérieurs par un escalier à vis. La façade Ouest, démolie au XIXème siècle, était semblable à celle de l’Est et comportait une cour intérieure.

Le XVIIème siècle
En 1629, à la suite de difficultés financières chroniques pour ses propriétaires successifs (Popillon, Filhol) et d’une mise en vente forcée, Avrilly est adjugé à François Garnier, Président-Trésorier de France à Moulins, et conseiller du roi Louis XIII (son fils Jean fut maire de Moulins de 1676 à 1682).
Très riche, il entreprend d’importants travaux à Avrilly où il obtient d’Anne d’Autriche le droit de faire tenir justice.
Il construit à cette époque le porche sur lequel se voient ses armoiries et son chiffre, ainsi que les deux pavillons.

Le XIXème siècle
Saisi en 1688, Avrilly n’est adjugé qu’en 1707 à Claude du Ligondès, capitaine des vaisseaux du roi, puis est vendu au vicomte de Bar avant de passer en 1784 à Antoine de Pontgibaud, en 1800 à Pierre Allier, puis en 1803 au comte Etienne des Roys, membre du Conseil d’Etat en même temps que Camille de Tournon, et maire de Moulins de 1805 à 1816.
Son fils épouse la fille du général Hoche et reçoit en 1845 à Avrilly son ami Adolphe Thiers; il devient pair de France sous Louis-Philippe.
En 1873, Avrilly est vendu au Comte de Tournon, le fils de Camille de Tournon, préfet de Rome sous Napoléon, et père de la Comtesse Jean de Chabannes. Depuis cette date, Avrilly est resté dans la famille et il appartient toujours aujourd’hui à la famille de Chabannes la Palice, actuels descendants.
Des travaux considérables sont entrepris au XIXème et au XXème : en 50 ans, le château est doublé en profondeur :
•La zone marécageuse sur laquelle il est situé est transformée en une succession de sept bassins et étangs sur quatre niveaux différents
•La route de Trévol est détournée pour permettre la réalisation de son parc de 100 hectares, clos de 5 kilomètres de murs et 3 kilomètres de grille
•Un belvédère de 23 mètre de haut, des pavillons aux deux entrées et d’immenses communs sont construits successivement.

(source :”www.chateauavrilly.com”)