Neuvy – Les Vieux Melays

Epoque :  XVII°- Protection : ISMH (1985)
Propriétaire : Privé
Visite : oui
Dates et horaires : 1 juillet au 15 septembre.
Horaire d’accueil : de 13 h à 19 h. Visite à 16h et 17h.
Fermeture hebdomadaire : Samedi Dimanche
Adresse : Les Vieux Melays 03000 Neuvy
Téléphone : 06 78 86 18 00
Courriel : contact@lesvieuxmelays.com
Site internet : lesvieuxmelays.com

Actualités : Défense du patrimoine et animation culturelle : Les Vieux Melays à Neuvy (Semaine de l'Allier du 11 août 2022)

Situation

Neuvy se situe à 4 km à l’ouest de Moulins

Les Vieux Melays sont à 3,2 km au nord-ouest de Neuvy

Histoire

Les Vieux Melays représentent un exemple type de manoir bourbonnais. Ils comprennent une maison d’habitation basse avec deux tours carrées, précédée d’une vaste cour, encadrée par les bâtiments des communs, la chapelle et le pigeonnier, et fermés par un remarquable portail posé sur des colonnes ioniques. Ils ont été contstruits en 1660-1670 en un seul tenant.

Exemple d’architecture rurale du XVII ème siècle en Bourbonnais, le château fut construit au début de ce siècle. La chapelle fut édifiée environ 100 ans plus tard. Un château de style néo Renaissance est construit en 1840 date à laquelle le petit corps de logis est laissé, par les propriétaires, aux fermiers et prend le nom de Vieux Melay. Le domaine comprend un petit château, ses dépendances agricoles et la chapelle, le tout clos par un mur avec portail. Le bâtiment ne présente qu’un seul niveau avec un rez-de-chaussée légèrement surélevé sur une cave. Les communs, perpendiculaires au logis, délimitent une cour rectangulaire. Au nord-est, se trouvent la grange et le pigeonnier, la chapelle est un édifice avec une nef prolongée par une abside en hémicycle, l’abside possède un cul de four orné de caissons en trompe l’oeil, le portail d’entrée est soutenu par 2 contreforts décorés d’ailerons à bossages vermiculés amortis par des pommes de pin.La porte est ornée de deux pilastres d’ordre toscan soutenant une architrave à trois fasces et un fronton curviligne mouluré, terminé à sa partie supérieure par un pot à feu posé sur des draperies.

(Source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Les environs

Moulins – Le musée du costume  CNCS à 6 km à l’est

Souvigny – La Prieurale à 8 km au sud-ouest

Saint-Menoux – Eglise à 8 km à l’est

Audes – Château de La Crête

Epoque :  XIX°- Protection : ISMH (2006)
Propriétaire : Privé
Visite : oui
Dates et horaires :Du 01/01/2018 au 30/04/2018 ( 10:00-12:00 / 14:00-18:00 )
Du 01/05/2018 au 30/09/2018 ( 08:00-12:00 / 14:00-18:00 )
Du 01/10/2018 au 31/12/2018 ( 09:00-12:00 / 14:00-17:00)
Adresse : Château de la Crête 03190 Audes
Téléphone : 04.70.07.93.12 / 06.41.04.89.11
Courriel :
Site internet : chateau de la Crête
Vidéo :
La Crête1
La Crête2

Audes - La Crête (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Audes - La Crête (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Audes - La Crête (www.auvergne-tourisme.info)

Situation

Audes est situé à 15 km au nord de Montluçon

Le château de La Crête est situé à 3 km à l’ouest d’Audes

Histoire

Dans la basse cour de la vielle forteresse, on construit entre 1895 et 1905 un nouvel édifice de style Renaissance. Il comprend des bâtiments encadrant une cour centrale, avec un porche d’où saillent tours, tourelles et pigeonnier de style néogothique avec fenêtres à meneaux. Dans cette cour on aperçoit une chapelle dont la structure, le clocher et les ouvertures datent de l’origine de la construction au XIV ème, on aperçoit les reste d’un oculus gothique rayonnant à l’arrière de la nef, au-dessus de l’abside. Le clocher est en pierre rouge issue de la carrière locale.

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com/tourisme”)

Les environs

Audes – Le musée du canal de Berry à 3.2 km à l’est

Reugny – Le Prieuré Notre Dame à 7.9 km à l’est

Saint Désiré – Eglise Saint-Désiré à 14 km au nord-ouest

Besson – Château de Fourchaud

Epoque :  XIII° –  XIV°-XVI°- Protection : MH (1932)
Propriétaire : Charles-Henri de Lobkowicz
Visite : oui
Dates et horaires : se renseigner à : Association « Présence Bourbon» – sauvegarde du Chateau de Fourchaud
Adresse : Chateau de Bostz 03210 Besson
Téléphone : 06 80 95 24 03
Courriel : presencebourbon@gmail.com
Site internet :presence-bourbon.com

Situation

Besson est situé à 14 km au sud de Moulins
Le château de Fourchaud est situé à 2 km au sud de Besson

Histoire

Le nom Fourchaud semble provenir de « Fourche », puisque c’est là que se séparait la route gallo-romaine qui venait de Bourges et allait soit à Lyon, soit à Clermont-Ferrand. Les premières traces du château datent de 1351, où Jean Mareschal fait aveu de ses terres et de son château. Péronnelle de Cieux, veuve de Jean Mareschal, possède le château dans un acte de 1470. La famille Mareschal est toujours présente en 1560 puisque c’est Claude Mareschal (épouse de messire Antoine Pungsat, chevalier de l’ordre du roi et capitaine de 50 hommes d’armes des ordonnances du roi) qui le possède.

Au début du XVIIe siècle, les Mareschal cèdent la place aux Hugon. Pierre Hugon, écuyer, était en 1625 sieur de Fourchaud, Givry, le Breuil et la Fouresthile. Sa femme est inhumée dans l’église de Besson. Ses descendants possèdent encore le château en 1741. En 1775, le marquis de Tilly, seigneur de Bostz, devient aussi seigneur de Fourchaud.

Le château appartient aujourd’hui aux descendants des Bourbon-Parme, lointains héritiers de la famille Roussel de Tilly. Il est laissé depuis plus d’un demi-siècle dans un état de quasi-abandon, ce qui fait craindre qu’il ne suive le sort du château de Rochefort, à quelques kilomètres de là, voué aux pillages et à l’altération du temps.

La courtine ouest et la tour ronde ont été classés au titre des monuments historiques le 30 mai 19321.

Le jardin est inventorié 2 dans le cadre d’une démarche tendant à lui accorder le label de jardin remarquable.

Architecture

Le château de Fourchaud, constitué d’un donjon et d’une basse-cour, vestiges massifs des XIVe et XVe siècles, surplombe le Bourbonnais. La porte primitive, qui était défendue par un pont-levis, est toujours présente dans la courtine ouest. Le logis comporte deux étages composés chacun de deux pièces, situés sur un rez-de-chaussée et des caves voûtées.

Situé dans un creux, il borde le ruisseau de Fourchaud et était autrefois entouré de douves sèches, probablement comblées au XVIIIe siècle. Les douves en eau qui entouraient le mur jardin en contrebas étaient encore bien visibles au début du siècle.

Le Petit Fourchaud, à moins de 100 mètres du Grand Fourchaud, est un donjon à colombages dont la haute toiture percée de toutes parts laisse envisager un triste sort. La situation très proche de ces deux donjons massifs et caractéristiques du Bourbonnais serait due, au XVIe siècle, à deux frères qui, à la suite d’une dispute, auraient voulu se séparer. Une raison plus logique est que la présence du Petit Fourchaud sur un piton rocheux plutôt élevé en fait une tour de guet qui devait communiquer autrefois avec la tour du couvent de Besson (disparue) et le château de Rochefort.

(source : “Wikipédia”)

Les environs

Besson – Eglise Saint-Martin à 2 km au nord

Souvigny – la Prieurale à 12 km au nord

Besson – Château du Vieux Bostz  à 4 km à l’ouest

Le Theil – Château de Fontariol

Epoque :  XV°- Protection :ISMH (2010)
Propriétaire : Privé
Visite : oui
Dates et horaires : Dates d’ouvertures : du 30 juillet au 31 aout et du 15 au 22 septembre.
Horaires : ouvert tous les jours de 13h à 18h en parcours libre.
Visites commentées tous les jours à 15h et à 17h. Se présenter aux horaires indiqués.
Adresse : château de Fontariol 03240 Le Theil
Téléphone : 
Courriel : Info@fontariol.com
Site internet : chateau-de-fontariol.org
Vidéo :
Fontariol

Situation

Le Theil est situé à 33 km au sud-ouest de Moulins
Le château de Fontariol est situé à 3,5 km au nord du Theil.

Histoire

Situé sur la commune du Theil (Allier), le Château de Fontariol, appartient à un groupe caractéristique de l’architecture médiévale défensive du Bourbonnais. Ce groupe architectural est constitué d’une trentaine d’édifices dont la construction répond à des impératifs communs. Il s’agit pour l’essentiel de constructions constituées d’un logis quadrangulaire flanqué sur sa façade principale d’une tour contenant un escalier à vis et cantonné aux angles de la façade opposée d’une ou plusieurs tours. Autre élément commun, ces constructions ont été érigées sur une période d’une centaine d’années, du milieu du XVe siècle au milieu du XVIe siècle. Il est en fait difficile de procéder à des datations précises, autres que stylistiques, du au manque d’archives caractérisant ces châteaux.

Au plan géographique, le château se situe à une altitude de 450 m sur le versant nord d’une colline dominant la route de Saint-Pourçain au Montet. Cette route reprend le tracé de l’ancienne voie romaine Avaricum (Bourges) – Lugdunum (Lyon). Sa situation dominante donnait à Fontariol une position de contrôle de la route. Au sud, le château est bordé par les bois du Max, tel que déjà décrit au XVIe siècle. Selon les premiers éléments cadastraux datant du XIXe siècle, le château était entouré de vastes étangs épousants le contour de la colline. Ces fossés naturels, dont il subsiste quelques pièces d’eau, pouvaient constituer une défense du point de vue militaire mais surtout, une réserve de vivres.
La date précise de construction du château n’est pas connue, elle serait due à un gentilhomme nommé Vigier, qui semble tenir Fontariol vers 1500. Cette seigneurie faisait alors partie de la Châtellenie de Verneuil en Bourbonnais dont elle relevait pour la justice. Petit château rural, Fontariol a, dès l’origine, une destination domestique et agricole sans pour autant en effacer les aspects défensifs, bien que réduits et sans prétention d’efficacité réelle. Ces derniers sont plutôt l’expression d’une volonté d’affirmer le statut social du constructeur, ainsi qu’en témoignent les tours, dont l’utilité architecturale s’accompagne du rôle de symbole d’une certaine noblesse. Ainsi, plusieurs familles d’officiers des Ducs de Bourbons se succédèrent à Fontariol.
XVe et XVIe siècles
Les archives manquent pour une caractérisation précise de l’origine de Fontariol comme de l’identité de ses propriétaires. On peut tout au mieux estimer la construction du manoir aux environ de 1450 et l’on peut faire l’hypothèse, basée sur l’inventaire du Bourbonnais réalisé en 1502 à la demande de Anne de Bourbon que le château décrit alors comme » une « maison environnée de fossés » est la propriété de Mayet Vigier… à moins qu’il ne s’agisse de Claude de Dreuil pour « une maison, motte et basse-cour ». Il est impossible à ce jour de conclure. Plus tard, en 1569, on retrouve mention de Fontariol dans l’ouvrage de Nicolas de Nicolay (Générale description du Bourbonnais) comme de « Fontériau, Chasteau-fort décoré d’un grand bois »…
XVIe et XVIIe siècles

En 1574 François de Mars, Chevalier, converti au protestantisme, Gouverneur de la forteresse de Bourg-en Bresse pour François 1er est propriétaire de Fontariol. Sa fille Antoinette apportera Fontariol en dot à Antoine Forget en 1602. Antoine Forget, Ecuyer, Secrétaire de la Duchesse de Lorraine et Antoinette de Mars auront un fils, Paul, vers 1605. Celui-ci deviendra en 1635 Seigneur de Fontariol, La Quérie, La Molière et Saint Romain. Paul Forget était notamment, Premier Capitaine du Roi au Régiment Lyonnais… Le domaine va ensuite être cédé par les descendant de la famille de Mars à la famille de Louan. Il ne reste pratiquement aucune trace des éventuels aménagements ou transformations qu’aurait subi le domaine au cours des XVIe et XVIIe siècles, on peut cependant faire l’hypothèse que ceux-ci furent mineurs.
XVIIe et XVIIIe siècles

Les conditions de cession de Fontariol à la famille de Louan restent inconnues mais, il semble que celle-ci ait eu lieu autour de 1640. En effet, en 1643, Claude de Louan, Ecuyer, Procureur d’Office en la justice du Theil est alors le Seigneur de Fontariol. Il semblerait que le domaine passe ensuite, pour un temps, aux mains de la famille de Saulnyer. Ce seront, François de Saulnyer, Ecuyer, autour de 1650, puis Jean-Louis, son fils, avant de retourner à la famille de Louan en 1688, ou Pierre de Louan, Seigneur de Persat, La Jolivette et du Plex qui vit alors à Voussac au château de la Mothe (La Motte-Verger) acquiert le fief de Fontariol, peut-être suite à saisie et vente aux enchères. Fontariol est alors loué à un fermier, Pierre de Louan accorde un bail de 6 années à titre d’accents à Pierre Gueston et sa femme, marchand fermier des Genevriers pour le fief et Maison de Fontariol et ses deux domaines en dépendant. Le fief revient en 1702 au cadet des enfants de Pierre de Louan, André, Ecuyer, Seigneur de Fontariol et de L’Escure et il semble par ailleurs que l’exploitation fermière des domaines reste dans les mains de la famille Gueston jusque dans les années 1730 soit, pendant plus de 40 ans.
Des trois enfants d’André de Louan, c’est Elisabeth Marguerite, la cadette née en 1714, qui reçoit le fief de son père et « fait foi et hommage » pour Fontariol en 1760. Elisabeth de Louan de Fontariol occupera le château de façon intermittente jusqu’en 1775, au cours de cette période plusieurs familles de fermiers se succéderont pour l’exploitation des domaines agricoles. C’est très probablement à Elisabeth de Louan que l’on doit les aménagements et transformations de la partie Ouest du manoir dans le style de la fin du XVIIIe siècle, tranchant nettement avec la partie Est, restée dans le style Renaissance avec sa salle seigneuriale et ses fenêtres à meneaux.
En 1775, Elisabeth de Louan laissera Fontariol en viager à son cousin Charles de Biotière de Chassincourt, Marquis de Tilly, Brigadier Général des Armées du Roy sous Louis XVI. Le Marquis de Tilly ne garde Fontariol que quatre ans puisqu’il vendra le domaine en 1779.

En 1779, Gilbert Joseph Boucaumont des Garennes, « Avocat en Parlement et Lieutenant en la Maîtrise des eaux de Montmaraud » acquiert Fontariol auprès du Marquis de Tilly et « fait foi et hommage ». Il décède en 1784. Le château cédé à des bourgeois échappera aux aléas de la Révolution. En 1789 Jean Raccat, vigneron à Bransat, est propriétaire du château qui est alors occupé par son fermier. Il vend une moitié du château à la veuve de Gilbert Boucaumont, Antoinette Michelon et, en 1795 ( 8 brumaire An IV) le domaine est partagé précisément en deux parties, entre Antoinette Michelon et la famille Raccat. En 1799, (18 Brumaire An VIII) Antoinette Michelon est propriétaire de la totalité de Fontariol, elle fait don à sa fille de la partie droite et à son fils de la partie gauche. Ce dernier la revend à un parent, Gilbert Boucaumont-Rozieres moins de deux ans plus tard en 1801.
XIXe siècle à nos jours…
Au cour du XIXe siècle et jusque dans les années 1970, le site deviendra principalement une exploitation agricole aux mains de notables locaux. Une partie du château est restée dans la famille Boucaumont jusqu’à sa vente en 1968 à leur ancien métayer devenu fermier. L’autre partie fut propriété de la famille Meilheurat (Député de l’Allier en 1837), depuis le début du XIXe siècle et sera vendue en 1964 à leur métayer passé fermier.
Lors de son rachat en 1987 par la famille Pince, aux deux agriculteurs qui en sont alors propriétaires, le domaine est ruiné et au bord de l’effondrement, faute d’entretien régulier depuis de nombreuses années. A partir de ce moment, le château retrouvera son unité et bénéficiera d’une restauration exemplaire grâce aux efforts de ses propriétaires. Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques dès 1989, le domaine sera inscrit Monument Historique dans sa totalité en 2010. Il sera cédé par Monsieur Jacques Pince en 2018 à Carole et Christian Milla.

(source : Site : château-de-frontariol.org)

Les environs

Laféline – Le château du Bouchat à 6.5 km à l’est

Meillard – Le château des Aix à 7.9 km à l’est

Le Montet – Eglise Saint-Gervais – Saint Protais à 7.6 km au nord-ouest

Marigny – Le château de Charnes

Epoque :  XVII°- Protection : ISMH (1992)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Froment
Visite : oui
Dates et horaires : Visite libre des extérieurs toute l’année
Adresse :
Téléphone : 06 07 18 89 58
Courriel :
Site internet :

Actualités : On vivait en autarcie à Charnes (La Semaine de l'Allier du 15 septembre 2016)

Situation

Marigny est situé à 11km à l’ouest de Moulins.

Charnes est situé à 1 km au nord du bourg.

Histoire

Charnes est un château du début du XVIIe siècle sur des bases du XVe ; il a été agrandi en 1812 (aile est, porte ouest, remises sud) et un jardin à la française a été créé en 1840.

En 1696, Jean-Baptiste Legros, maître des Eaux et forêts en la maîtrise de Moulins, achète Charnes. La propriété passe à sa fille, puis à la petite-fille de celle-ci, Gabrielle Rogier, qui épouse en 1801 à Moulins Jean Baptiste Alexandre de Froment, officier, fils de François, baron de Froment, lieutenant-colonel au bataillon de Montluçon, et de Marie Dorothée Alarose. Depuis 1696, la propriété est ainsi restée dans la même famille.

Description

L’édifice est précédé d’une cour d’honneur à laquelle on accède par un portail et autour de laquelle s’articulent les communs, dont un grenier à grain avec une charpente en carène de bateau renversée en châtaignier datée de 1617, une chapelle (1720) et un pigeonnier avec son échelle et ses 213 boulins. Le château se compose d’un corps de logis quadrangulaire flanqué de tourelles carrées coiffées de toits à l’impériale amortis par des lanternons polygonaux en ardoise. Dans la tourelle nord, un escalier en vis est le vestige du logis primitif, peut-être du XVIe siècle. A l’extérieur du portail se tenait la basse-cour avec un logement ancien, La Réserve construite sur les bases d’une tour carrée datant de la fin du XVe siècle, à laquelle est adossée un appentis à colombages, Au 1er étage de la Réserve, une grande pièce carrée agrémentée d’une fenêtre à meneaux et d’une grande cheminée baptisée la chambre du Connétable. En face du portail une pièce d’eau ancienne baptisée le Canal servait à abreuver les bêtes de la basse cour. On a une belle vue de l’ensemble en se promenant derrière le Canal. Au nord du château, s’étend un verger enclos de murs. La façade postérieure donne sur un jardin à la française en terrasse (1840)et au-delà sur un deuxième étang créé en 2005.
(source:” Wikipédia”)

Les environs

Marigny – Eglise Saint-Pourçain à 1km au sud

Saint Menoux – Eglise à 6 km à l’ouest

Bourbon l’Archambault – la Forteresse à 14 km à l’ouest

Meillard – Le château des Aix

Epoque :  XVII°- Protection : MH (1989)
Propriétaire : Docteur Gorse
Visite : oui
Dates et horaires : Ouvert 1er juin au 31 juillet et du 4 au 15 septembre du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h. Ouvert le dimanche des Journées du Patrimoine
Adresse : Les Aix 03500 MEILLARD
Téléphone : 06 10 75 84 86
Courriel :
Site internet :
Vidéo :
Les Aix

Actualités : Les Aix, le miracle de Meillard (La Montagne 12 septembre 2013)

Actualités : Les Aix s'offrent une nouvelle jeunesse (La Semaine de l'Allier du 15 septembre 2016)

Actualités : Les-Aix- Un sauvetage historique au cœur du bocage (La-Semaine de l'Allier 4 août 2022)

Meillard - Les Aix (La Semaine de l'Allier 4 août 2022)

Situation

Meillard est situé à 27 km au sud de Moulins.
Le Château des Aix est situé à 4,5 km à l’ouest du bourg.

Histoire

Forteresse médiévale, édifiée déjà au XIIIe siècle, puisque ses premiers seigneurs connus sont des Chenillat, qui reconnaissent, par Pierre Chenillat, damoiseau, le fief des Ayées en 1301. Leur descendante Ysabeau, veuve de Guillaume des Ays, damoiseau, possède toujours le domaine en 1326. Mais en 1397, la seigneurie est passée aux mains de la puissante famille de Montjournal par alliance, car en 1411, c’est jehanne de Chenilhat, veuve du chevalier Pierre de Montjournal, qui fait aveu de “son hostels forts des Hays et de Vieillefont, en la châtellenie de Verneuil”. À la fin du Moyen Age, le fief est devenu la propriété des la Condamine, mais la famille ayant marqué le plus le château des Aix est celle des du Buisson des Aix, possesseurs de divers fiefs dans le Bourbonnais, et dont certains occupèrent des fonctions importantes au XVIIIe siècle auprès du roi.
Le château des Aix est probablement l’un des édifices les plus attachants que nous ait laissés le XVIIe siècle dans la campagne bourbonnaise. Entourée de douves indiquant ses origines médiévales, la demeure se compose d’un corps de logis rectangulaire flanqué de pavillons à base carrée, l’ensemble aux proportions et aux volumes harmonieux ayant reçu un décor particulièrement soigné. La porte d’entrée donnant sur la terrasse a reçu un encadrement à bossage issu du traité d’architecture de Serlio, tout comme les pilastres doriques soutenant une frise de même ordre, elle-même surmontée d’un fronton triangulaire. On remarque encore dans l’ancien jardin les vestiges d’une volière en fer forgé voisine avec l’ancienne chapelle. Le château des Aix est en cours de restauration, très bon accueil des propriétaires, nous vous recommandons la visite de ce site.

Ferrières sur Sichon – Le château de Montgilbert

Epoque :  XIII°- Protection : ISMH (1930)
Propriétaire : Propriété privée. Ce sont les propriétaires actuels qui ont accepté généreusement, en 1973, à la suite d’une demande, de confier à la société Rempart, l’organisation d’un chantier de restauration
Visite : oui
Dates et horaires : Accès libre toute l’année ; visite guidée à la demande pendant les périodes de travaux (vacances scolaires de printemps et d’été).
Adresse :
Téléphone : 04.70.41.13.93
Courriel :
Site internet : Montgilbert
Vidéo : Montgilbert 1
Montgilbert 2
Montgilbert 3

Actualités : "C'était la carrière des gens du cru" (La Montagne 23 août 2007)

Actualités : Faire parler les pierres ; une aventure humaine au service du patrimoine (La Semaine de l'Allier 3 mars 2022)

Situation

Ferrières sur Sichon est situé à 25 km au sud-est de Vichy.

A Cheval Rigon, prendre à gauche la route qui conduit à Recost. De là, un chemin goudronné conduit à un parking à 50 mètres du château.

Histoire

Point clef entre l’Auvergne, le Forez et le Bourbonnais, Montgilbert est vraisemblablement construit par la famille de Saint-Gérand, vers 1250, sous le règne de Saint-Louis. Vers 1280, il est acheté par la famille Aycelin de Montaigu, de riches bourgeois auvergnats, qui sont anoblis par la suite. Par mariage, le château passe à la famille de Vienne. Toutefois, de 1434 à 1439, pendant la guerre de Cent Ans, il est confisqué au profit de Rodrigue de Villandrando, mercenaire espagnol à la solde du roi Charles VII. Des modifications importantes (bastion, enceinte extérieure…) y sont effectuées.
Pendant la Renaissance, Montgilbert devient de moins en moins un lieu de résidence pour ses propriétaires, la famille de Saulx-Tavannes. Les guerres de religion ensanglantent le pays, et le Bourbonnais est définitivement rattaché à la France. Sous Louis XIV, les propriétaires habitent à la cour. Certaines parties du château sont abandonnées et sa ruine commence. Vers 1770, le dernier héritier, Jean Baptiste Bravard d’Eyssat Duprat, revient à Montgilbert avec sa mère qui, pour l’obliger à quitter ce château démodé, aurait fait décheviller la toiture. En 1793, le château est vendu comme bien national. Au XIXe siècle, il sert de carrière de pierres aux habitants des alentours, ce qui ne fait qu’accélérer sa ruine. Une association de sauvegarde du site a été créée en 1974 après quelques premiers travaux effectués en 1973. Cette association est toujours active (2013) et organise chaque année des chantiers de jeunes bénévoles. Cette association est affiliée à l’Union Rempart.
Architecture
Bâti au XIIIe siècle, le château de Montgilbert est situé au sommet d’une butte rocheuse dans l’un des méandres du Vareille, un ruisseau alimentant le Sichon, petit affluent de l’Allier. Il est composé de deux enceintes : L’enceinte extérieure, adaptée au terrain, renforce la défense (tours, archères) à l’ouest et au sud, du côté de la plus faible pente et délimite une cour basse où vivaient les serviteurs. Cette enceinte a été remaniée au XVe siècle pour l’adapter à l’artillerie naissante : des canonnières, un bastion aux murs épais condamnant l’entrée d’origine trop exposée. L’enceinte haute, de plan carré, comporte des tours rondes aux angles, où se voient encore de belles voûtes (Chapelle), et comportait des tours carrées au centre des courtines qui ont pour la plupart disparues. Cette enceinte était couronnée d’un chemin de ronde. Une porte avec herse, encadrée de deux tours (“châtelet d’accès à la cour haute” ou Châtelet d’entrée), donne accès à la cour haute où se trouvaient les logis seigneuriaux avec la salle d’apparat, les communs avec la cuisine et sa grande cheminée, ainsi que de nombreuses réserves : citerne pour l’eau, silo pour le blé et caves sous les logis avec leur escalier d’accès. Une galerie couverte longeait les bâtiments du côté de la cour haute. À partir du XVe siècle, ces bâtiments sont modifiés pour les rendre plus confortables : ouverture de fenêtres, pose d’enduits muraux, construction d’une rampe d’accès à la poterne située dans les logis seigneuriaux. Le château est ensuite délaissé, des salles abandonnées, des fenêtres murées, jusqu’à l’abandon complet à la fin du XVIIIe siècle, peu avant la Révolution.
(source :”Wikipédia”)

Villeneuve sur Allier – le château de Balaine

Epoque : XIX° – Protection : MH (1993)
Propriétaire : Madame Courteix-Adanson
Visite : oui
Dates et horaires : Du 1er mars au 30 novembre tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 19h
Adresse : Balaine 03460 Villeneuve sur Allier
Téléphone : 04 70 43 30 07
Courriel : arboretum.balaine@wanadoo.fr
Site internet : arboretum-balaine.com

Situation

Villeneuve sur Allier est situé à 14 km au nord de Moulins

Balaine est situé 4 km au nord de Villeneuve sur Allier

Histoire

Dans la seconde moitié du XIVème siècle, Baleine fut la propriété de Pierre et Étienne Célerier, chevaliers. Mais la propriété était liée au nom des Pierrepont. Lorin Pierrepont, trésorier général du duc Louis II, à qui fut tout d’abord donné le domaine du Colombier, à Saint-Bonnet les Moulins, fit bâtir en 1375 deux châteaux identiques, rectangulaires à quatre tours rondes, l’un à La Motte sur Aurouër, l’autre à Latays, qui devint Baleine. Les Pierrepont servirent toujours fidèlement les pouvoirs en place : en 1443, Pierre était capitaine et châtelain de Souvigny, puis Gilbert fut chambellan du roi Charles VII. Les registres paroissiaux permettent de connaître René, gendarme de monsieur le prince en 1636, qui cumulait les seigneuries de Baleine, Lucenay, la Grange et divers autres lieux.

En 1664, il céda son titre à son fils, Gilbert. Il épousa Esmée de Paris qui lui donna au moins huit enfants. En 1700, Édouard de Pierrepont fut le dernier membre connu de cette famille de seigneurs de Baleine et Lucenay. En 1783, le propriétaire était Étienne de Chabre, chevalier, ancien lieutenant de vaisseau chevalier de Saint-Louis. . Après une vie mondaine bien remplie sous le consulat, le directoire et l’empire, la belle Aglaé Adanson âgée de 30 ans et fille du célèbre naturaliste Michel Adanson, se retira à Balaine dans la propriété que lui légua, en 1812, un ami de la famille.

Le Château, est toujours habité et comprend un parc où, par l’entremêlement de conifères et de feuillus, on pourrait se croire transporté dans la forêt primitive des montagnes du sud de la Chine. Aglaé se défit des terres arides et garda pour dessiner son parc, les sols les plus riches et les mieux situés, qu’elle draina, assécha, et protégea des vents. Sa passion pour la botanique et les plantes la conduisit à entreprendre toute une série d’expérimentations.

Elle essaya d’acclimater les plantes exotiques, que rapportaient par bateaux les grand botanistes de l’époque. Sa patience, ses dons d’observation et ses intuitions sur les besoins des plantes qu’elle cherchait à éduquer, furent récompensés par des succès dont le visiteur d’aujourd’hui bénéficie, deux siècles plus tard. Le parc est resté dans la même famille depuis sa création en 1804 (7ème génération actuellement).

Villeneuve sur Allier – Le chateau du Riau

Epoque :  XV°-XVI°-XVII°- Protection : MH (1943)
Propriétaire : Monsieur et Madame Durye
Visite : Oui
Dates et horaires : Consulter le site du château
Sur réservation pour les groupes à partir de 10 personnes, toute l’année.
Adresse : Château du Riau 03460 Villeneuve sur Allier
Téléphone : 04 70 43 34 47 / 06 81 66 59 74
Courriel : chateau.du.riau@gmail.com
Site internet : Chateau du Riau

Page Facebook : Château du Riau
Vidéo : Le Riau

Villeneuve sur A. Le Riau

Situation

Villeneuve est situé à 13 km au nord de Moulins

Le château du Riau est situé à 2.8 km à l’est du bourg

Histoire

Situé à la frontière du Bourbonnais, du Nivernais et du Berry, au nord de la région Auvergne, le château du Riau est classé Monument Historique dès 1943. Il forme un ensemble harmonieux des XV, XVI, et XVIIème siècles.

Construit sur une motte féodale, le Riau est doté d’une enceinte fortifiée complète et entouré de douves en eaux vives. On accède à la cour du château par un pont levis et une imposante tour d’entrée flanquée de deux tourelles. Les communs et la tour- pigeonnier achèvent de fermer l’ensemble, protégeant ainsi en arrière- plan, le logis aux façades classiques.

En dehors de l’enceinte, témoin de l’importance de la seigneurie du Riau, se dresse une grange, bâtiment exceptionnel construit dans la seconde moitié du XVIème siècle, fleuron du château et des granges dîxmières de cette époque en France. Le charpentier, Nicolas Roger signa son œuvre en 1584.

Toute l’histoire du fief est contenue dans les terriers du château conservés ici depuis 1308. Le Riau appartiendra successivement à Pierre de Puichevalin (1300), aux Breschard, à Guy de La Perrine (1435), à Guillaume du Val (1456) puis enfin aux Popillon de 1480 à 1700. Les Charry, puissante famille Nivernaise le gardèrent jusqu’en 1800. En 1826 il deviendra la propriété des Le Roy de Chavigny , puis des Durye leurs descendants qui viennent aussi des Popillon.

Les guerres étrangères ou civiles, les révolutions et le temps, non plus que ses possesseurs n’ont eu l’audace de le détruire ni les moyens de le transformer.

Sous ses toits errent encore les fantômes de Pierre Popillon, Chancellier du Bourbonnais et de son maître et ami Charles de Bourbon, connétable de France, héros malheureux de la liberté Bourbonnaise. Là aussi passent encore les ombres d’Anne La Grande, Duchesse du Bourbonnais et d’Auvergne, de l’Amiral de Charry et de son célèbre visiteur anglais Arthur Young qui, dans ses voyages en France, décrivit le Riau avec admiration en 1789, enfin de Pierre Le Roy de Chavigny, Préfet de l’Allier, qui l’acheta en 1826.

(source :” www.chateau-du-riau.com”)

Saint-Pourçain sur Besbre – Beauvoir

Epoque :  XIV° – XV°- Protection : ISMH ( 2005)
Propriétaire : Monsieur et Madame Streichenberger
Visite : Oui, les extérieures, les jardins
Dates et horaires :
Adresse : Château de Beauvoir 03290 Saint Pourçain sur Besbre.
Téléphone : 06 70 04 89 67 ou 04 70 42 00 44
Courriel : delimoningrid@dbmail.com
Site internet : chateau-de-beauvoir.com
Vidéo : Beauvoir

Actualités : La bonne fortune du château de Beauvoir

Actualités : L'exceptionnel écrin de Beauvoir (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Saint Pourçain sur Besbre est situé à 28 km à l’est de Moulins.
Beauvoir est situé à 2,5 km au sud du bourg.

Histoire

Les bases de Beauvoir sont de la fin du XIIe siècle. C’était à l’origine un poste militaire fortifié. Les 2 bâtiments carré flanqués de tours ainsi que les 8 cheminées monumentales à l’intérieur sont du XIV et servirent Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais en firent le pion maître de leur occupation entre Moulins et la Loire. En 1369, le Duc Louis II de Bourbon au retour de sa captivité à Londres, repris Beauvoir aux Anglais après un siège de 11 jours et fit passer la garnison par les armes.
En 1443, l’appartenance de Beauvoir passe à des gentilshommes, les Sieurs de la Fin, promis à une destinée assez exceptionnelle sous la dynastie des Valois. Ils possèderont Beauvoir pendant 200 ans. Au XVème siècle il sera apporté alors un grand soin à la transformation de la forteresse en résidence nobiliaire : les fenêtres à meneau, le vaste escalier intérieur aux paliers en voûte d’origine ; l’oratoire aux armes des La Fin “d’argent à trois faces de sable, à la bordure dentée de gueule”, le plafond en bois ouvragé à pendeloques de la salle à manger actuelle.
Puis Beauvoir subit des fortunes diverses jusqu’à son acquisition en 1700 par les Gaulmyn qui le garderont près d’un siècle. En leur faveur, il sera érigé en comté par lettre Royaux de 1762. Par chance, au XIX siècle il lui est évité les transformations architecturales plus ou moins heureuses que ce siècle fit subir à presque toutes les demeures antérieures au XVIIIe en Bourbonnais.
En 1890 l’acquisition de Beauvoir par la famille de l’actuel propriétaire à permis le maintien de son architecture d’origine et l’aménagement des jardins à la française qui en font son écrin. Aujourd’hui, Ingrid et Alain Streichenberger entourent Beauvoir d’un soin vigilent et lui ont apporté un confort moderne et le raffinement approprié dans le respect des lieux.
Le jardin
Beauvoir a l’origine était implanté sur une motte qui dominait la vallée. Ce n’est qu’au XVème lors de l’aménagement de Beauvoir en gentilhommière que des jardins furent certainement créés, hélas il ne nous reste comme preuve qu’une patte d’animal en pierre retrouvée dans les douves lors de travaux et une magnifique orangerie du XVIIème qui était murée. Au XIX la famille des propriétaires actuels ont demandé a Monsieur Treyve, paysagiste bien connu de l’époque, de recréer un jardin autour des douves asséchées. Alain Streichenberger a continué cette oeuvre en imaginant de nouvelles perspectives et en restaurant l’orangerie telle que vous la découvrez aujourd’hui et à agrémenté le jardin de nombreux parterres de roses.
(source :”chateau-de-beauvoir.com“)