Escurolles – Notre Dame de Banelle

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite : Pour plus de renseignements concernant les activités,
contactez Marguerite Rigaud, secrétaire de l’association,
au 04 73 63 66 22
Dates et horaires : Tous les jours – Ouverture du sanctuaire de 9h à 18h
Adresse :
Téléphone : 04 73 63 66 22
Courriel :
Site internet : www.banelle.org

Notre Dame de Banelle (www.banelle.org)
Notre Dame de Banelle (www.banelle.org)
Notre Dame de Banelle (www.banelle.org)
Notre Dame de Banelle (www.banelle.org)

Situation

Escurolles se situe à 12,7km à l’ouest de Vichy

Notre Dame de Banelle se situe sur la départementale 215, entre Escurolles et Espinasse-Vozelle.

Histoire

La “dévotion” – comme on disait – a commencé devant un bas-relief, taillé sur ces deux faces, présentant d’un côté la Pieta, et de l’autre, la crucifixion ; et placé dans la fourche d’un arbre.
On lit dans l’Extraordinaire de la Gazette de France de novembre 1634 : “Au bois de Banelle… dans le tronc d’un arbre fort vieil qui est au bord de ce bois, les plus anciens du pays avaient toujours vu une image de la Vierge tenant son Fils, taillée en pierre, sans savoir qui l’avait mise là… Mais le nombre de miracles qui se rapporte avoir été faits… a été cause qu’on a bâti une chapelle autour de l’arbre qu’elle environne” (…) “l’affluence du peuple qui y accourt est grande”.
Ce bas-relief aurait appartenu à la commanderie des Templiers de Lalliat, toute proche. Détruite par les Huguenots en 1568 ou 1576, – ou depuis longtemps déjà réduite à l’état de ruine, la commanderie servait de carrière de pierres… C’est à l’occasion d’un transport de matériaux que cette pierre serait tombée de la charette, dans la forêt de Banelle où on la retrouve sur un petit ormeau sans que l’on sache qui l’a placée là…
Quant à la chapelle, – notre actuel oratoire – elle a été construite par Jean de Capony, le seigneur du lieu, bien entendu en accord avec l’évêque de Clermont, qui, dès le début a été très attentif aux faits qui se déroulaient à BAnelle. La “dévotion” se maintenant, Mgr Veny d’Arbouze, évêque de Clermont, la confie en 1677 aux missionnaires d’Auvergne. Parmi eux, le Père François Gaschon, mort en odeur de sainteté à Ambert.
Comme tant d’autres lieux, Banelle fut touché par la tourmente révolutionnaire… En 1792, la maison et l’église sont fermées, les missionaires dispersés. Le bas-relief est brisé. On déracine et on brûle l’arbre qui le portait sur la place publique d’Escurolles, on vend les biens.
On aurait pu croire que la dévotion à Notre-Dame de Banelle était défintivement éteinte, elle demeurait cependant enfouie dans le coeur des chrétiens du pays. Diverses tentatives eurent lieu durant ces longues années (XIX-XXes) pour la relancer, notamment en 1897.
En 1992, une association a été créée, en lien avec l’évêque de Moulins : l’Association Notre-Dame de Banelle. Grâce à la générosité de beaucoup, celle-ci a pu acquérir, dans un premier temps, la maison presbytérale et l’oratoire ; puis, tout récemment, l’église.

(Source : www.banelle.org)

Murat – église Saint-Nicolas

Epoque : XII° – Protection : MH (1931)
Propriétaire : Commune de Murat
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Murat (Antoine Garnier)
Murat (lieuxsacres.canalblog.com)

Situation

Murat se situe à 28,7 km au nord-est de Montluçon et  47,1 km à l’ouest de Moulins

Histoire

Edifice roman avec une nef de trois travées et des bas-côtés reliés au moyen d’une travée à l’abside et à deux absidioles en hémicycle. Le vaisseau central est couvert d’un berceau brisé sur doubleaux. Les piles sont cruciformes, cantonnées de colonnes aux chapiteaux garnis d’entrelacs et de feuillages. Sur les bas-côtés, des doubleaux brisés retombant le long des murs gouttereaux sur des pilastres à impostes, séparent des voûtes d’arêtes surhaussées à leurs sommets, sans doute lancées plus tardivement. Les voûtes primitives devaient être en quart de cercle, suivant le procédé adopté dans la région. La façade actuelle date du XVIII ème siècle, après l’effondrement des travées occidentales suite à un glissement de terrain. Le mur sud est percé d’une porte romane d’un type plus archaïque que le reste de l’édifice. Dans le pignon en avant de l’abside se dessine un grand arc brisé correspondant intérieurement à un niveau inférieur à celui du berceau brisé de la nef. Cet arc laisse supposer que, lors de la construction de ce berceau, avait été conçu un nouveau chevet plus élevé non exécuté. Clocher datant du XII ème siècle ayant conservé ses contreforts, détruit par la foudre en 1755. La partie supérieure du clocher a été reconstruite dans le style roman, avec deux baies géminées sur chaque face, au cours de l’époque classique (XVII ème ou XVIII ème siècle).

(source : www.allier-hotels-restaurants.com)

Moulins – Villa Mantin

Epoque :  XIX°- Protection : ISMH (1986)
Propriétaire : Conseil départemental de l’Allier
Visite :
Dates et horaires : L’entrée à La Maison Mantin est commune avec celle du musée Anne-de-Beaujeu
Les visites doivent être réservées par téléphone au 04 70 20 48 47
(Réservation du lundi au vendredi,  de 10h à 12h et de 14h à 18h)
Adresse : 1-3 place du Colonel-Laussedat 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 20 48 47
Courriel :
Site internet : www.mab.allier.fr

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Villa Mantin (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Villa Mantin (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Villa Mantin (www.allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

La Villa Mantin est située 1-3 place du Colonel-Laussedat 03000 Moulins

Histoire

Louis Mantin, bourgeois fortuné, fit construire à la fin du 19e siècle une imposante demeure autour de ses collections.
Se sachant malade, il prit toutes ses dispositions et rédigea un testament à l’attention des visiteurs du futur, léguant sa maison et son contenu afin de montrer cent ans après sa mort « un spécimen d’habitation d’un bourgeois du 19e siècle… ».
Mais l’excentrique donateur n’a rien laissé sur l’histoire de sa vie.
​En parcourant sa maison, figée pour l’éternité, on découvre de magnifiques cuirs dorés, des tapisseries d’Aubusson, des vitraux anciens illuminant chaque fenêtre, chaque pièce…
La maison Mantin est conçue comme un écrin pour l’art. Avec un goût prononcé pour la rareté, l’insolite, l’éclectisme et l’exotique, Louis Mantin a orné chaque pièce d’un étourdissant dédale de peintures, de livres, de photographies, d’objets miniatures, d’animaux naturalisés, de sculptures…
Le temps a passé mais cette collection est restée intacte. Parmi ces objets, on découvre une série d’indices bizarres, laissés peut-être à dessein.
En approfondissant la visite, on s’aperçoit que cette demeure ressemble à un portrait crypté et drôle du mystérieux Louis Mantin. Le bâtisseur a voulu survivre à travers cette maison donnée à la postérité, en conviant le visiteur à percer le mystère de sa personnalité.

(source : www.allier-auvergne-tourisme.com)

Les environs

Le musée Anne de Beaujeu sur le même site

Le Palais Ducal  sur le même site

La Cathédrale sur le même site

Montluçon – Musée de la musique – MUPOP

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires : Ouvert du mardi au dimanche :
Du 1er juin au 31 août de 10h à 19h
Du 1er septembre au 31 mai de 14h à 18h (et sur rendez-vous le matin pour les groupes)
Fermé du 1er au 31 janvier inclus pour maintenance (réouverture le 1er février), le 1er mai et le 25 décembre et tous les lundis.
Adresse : 3 rue Notre-Dame 03100 Montluçon
Téléphone : 04 70 02 19 62
Courriel :
Site internet : www.mupop.fr

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MUPOP (jaimelafrance.tourisme.fr)
MUPOP (www.expositif.fr)
MUPOP (image1.lamontagne.fr)

Situation

le MUPOP est situé à Montluçon : 3 Rue Notre Dame, 03100 Montluçon.

Description

Activement soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication et labellisé Musée de France, le MuPop abrite la plus grande collection d’instruments et d’objets musicaux de France depuis le milieu du XVIIIe siècle. Il a ouvert ses portes le 21 juin 2013, jour de la fête de la musique. Il est installé, sur une surface de 3300 m2, dans des hôtels historiques du centre ville, les hôtels Charnisay et Méchain, qui abritent les collections d’instruments, tandis qu’une extension moderne accueille les espaces d’animation.
On y trouve 3500 instruments de musique répartis sur trois parcours (parcours musical immersif, parcours instrumental enrichi, parcours numérique interactif), 200 points d’écoute mobile, un espace d’exposition temporaire, un espace de médiation et un centre de documentation.

Historique

Le musée tire son origine du musée de la vielle, qui s’était développé à Montluçon dans les années 1960-1970. Progressivement, le musée a élargi son territoire aux cornemuses, puis aux guitares électriques et à tous les aspects des musiques populaires, tant traditionnelles que contemporaines. Il a alors été nécessaire de concevoir pour lui un cadre d’exposition plus large et une muséographie plus attractive.

Cadre architectural

Le MuPop est installé dans deux hôtels particuliers du vieux Montluçon : l’hôtel Charnisay et l’hôtel Méchain. Leur rénovation, conçue par l’architecte Philippe Tixier (Atelier 4), en groupement avec Bruno Morel architecte, ingénieur, architecte du patrimoine, Pascal Payeur scénographe et l’entreprise générale GFC, a duré trois ans. Les deux hôtels voisins ont été traités différemment : l’hôtel Charnisay a été restauré dans le respect de son intégrité patrimoniale, tandis que l’hôtel Méchain, qui avait beaucoup souffert au cours des siècles, a été habillé d’une enveloppe contemporaine ; cette alliance entre tradition et modernité correspond à celle qu’on trouve dans les collections du musée. Les deux bâtiments sont reliés par une extension moderne en béton qui abrite l’entrée du musée.

(source : wikipédia)

Cognat-Lyonne – église Sainte-Radegonde

Epoque :  XII°- Protection : MH (1862)
Propriétaire : Commune de Cognat-Lyonne
Visite :
Dates et horaires : Du 01/06/2018 au 16/09/2018 ( 15:00 / 19:00 ) ouvert pour les Journées du patrimoine.
Visite sur rendez-vous appeler la mairie qui donne les coordonnées de la personne qui a les clefs. Eglise ouverte les dimanches de 15h à 19h de juin à mi septembre (journées du patrimoine).
Adresse :
Téléphone : 04 70 56 50 43
Courriel :
Site internet :

Cognat-Lyonne église (mw2.google.com)
Cognat-Lyonne église (Antoine Garnier)
Cognat-Lyonne église (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Cognat-Lyonne se situe à 10 km à l’ouest de Vichy

Histoire

L’église Sainte Radegonde de Cognat-Lyonne a été construite au XII ème siècle. Elle en a conservé son clocher octogonal, ses hauts pignons auvergnats à l’avant du transept et son chevet tri-folié. C’est le seul vestige du village, qui fut détruit pendant les guerres de religions opposant catholiques et protestants. L’église se trouve en un lieu où se déroula un important fait d’armes pendant les guerres de Religion dans le Bourbonnais, le 6 janvier 1568, suite auquel le château et l’église auraient été brûlés par les Protestants.
Sur le sommet de la butte, un mémorial raconte la bataille, avec un peu d’humour : “C’est en hiver que s’entre-tuèrent les catholiques et les protestants, sur cette colline, le 6 Janvier 1568. L’armée protestante fut victorieuse, mais son chef, le capitaine Poncenat, fut tué par erreur par ses propres troupes, le soir après la bataille”…

(source : www.allier-hotels-restaurants.com)

Les environs

Monteignet sur l’Andelot – châteu de Fonforte à 3,5km à l’ouest

Escurolles – château des Granges à 7,8 km au nord

Charmes – Abbaye de Pont Ratier à 7,6 km au sud-ouest

Gannat – église Sainte-Croix

Epoque :  XII°- Protection : MH (1910)
Propriétaire : Commune de Gannat
Visite :
Dates et horaires : Toute l’année, tous les jours. De 8h à 12h et de 14h à 18h.
Adresse : Place Hennequin – 03800 Gannat
Téléphone : 04 70 90 00 50
Courriel :
Site internet :

Gannat (wikipédia)
Gannat (Sabine Compas))
Gannat (Fondation du patrimoine)

Situation

Gannat se situe à 22 km à l’ouest de Vichy

Histoire

Il ne reste pas de document sur la construction de l’église romane Sainte-Croix de Gannat. L’église était peut-être liée à la motte du duc de Bourbon qui a été remplacée au XIIIe siècle par le château autour duquel s’est développée la ville. Il reste des éléments importants de l’église romane dans le chevet et le chœur de l’église actuelle. Le style la rattache à la fin du XIIe siècle. L’église romane était dédiée à Saint-Saturnin.

En novembre 1236, Archambaud VIII octroie une charte permettant aux habitants de s’organiser en commune. C’est au XIIIe siècle que la dédicace de l’église change pour devenir l’église Sainte-Croix. Le quartier autour de l’église s’est développé pour devenir le plus important de la ville ce qui a dû nécessiter d’entreprendre la reconstruction de l’église gothique.

On peut en avoir une preuve par une clause du testament d’une dame Pétronille qui lègue le 11 novembre 1296 une somme de cinq sous à “l’édifice de Sainte-Croix”. Le style des parties basses – grandes arcades et bas-côtés – permet de faire remonter le début de la reconstruction de la nef de cette époque. La claire-voie de la nef et les consoles sur lesquelles reposent les colonnettes engagées recevant la retombée des ogives ne sont pas antérieures au XIVe siècle. Les voûtes de la nef ont dû être remaniées ultérieurement.

Des chapelles sont ajoutées du XIVe au XVIe siècles aux bas-côtés et au déambulatoire. En 1335, une donation est faite pour créer une vicairie perpétuelle pour la dévotion de la Vierge entraînant la construction d’une chapelle. La chapelle Saint-Jean-Baptiste, à côté du croisillon sud de l’ancien transept roman, est relevée de ses ruines après une autorisation donnée le 5 mars 1505 par l’official de Clermont, Antoine de Langeac. La chapelle de la Faulconnière qui a remplacé le croisillon sud comporte une travée droite et un chevet pentagonal. À l’est, une chapelle est construite et terminée avant 1559 car à cette date Anne Prunier demande dans son testament d’y être inhumée.

En 1641, la sacristie est construite contre le croisillon nord. Le 7 mars 1652, la tour qui se trouvait à la croisée du transept s’effondre en détruisant une partie du chevet, du déambulatoire. La reconstruction commence immédiatement. Le clocher est remplacé par une tour en façade terminée en 1659 pour un certain Potier de Riom. Tous les travaux de reconstruction sont terminés en 1665 pour un coût de 14 500 livres.

En 1880 est construite la tribune d’orgue.

Marigny – église Saint-Pourçain

Epoque :  XII°- Protection : MH (2019)
Propriétaire : commune de Marigny
Visite : oui
Dates et horaires : L’église est ouverte toute l’année de 9h à 17h. du lundi au vendredi
Visite libre avec document
Adresse :
Téléphone : 04 70 43 93 57
Courriel :
Site internet :

Marigny (medieval.mrugala.net)
Marigny (www.auvergne-centrefrance.com)
Marigny (wikipédia)

Situation

Marigny se situe à 11,1 km à l’ouest de Moulins

Histoire

Église du XIIème siècle composée d’une nef de trois travées, une quatrième travée formant chœur, et d’une abside semi circulaire. Des transepts ont été ajoutés. La chapelle sud a été ajoutée au XVème siècle et la chapelle nord au milieu du XIXème. La façade présente un lourd pignon au bas duquel s’ouvre une porte à tympan trilobé (XIIème siècle) sous deux rouleaux d’ores, couronnée par une corniche et des corbeaux. Le portail est orné de sculptures (tête d’ange ; tête de bouc ; flore ; homme à la virilité accentuée ; chimère ou griffon…). Le clocher présente deux étages, le premier étant décoré sur ses quatre faces de trois arcatures aveugles ; le second, qui contient le beffroi, présente chaque face percée de trois baies séparées par des colonnes géminées.

D’origine romane, cette église fut remaniée au XVIIème siècle (deux chapelles), puis au XIXème siècle. Sa nef à trois travées est unique et son chœur est plus étroit. Elle présente un portail à tympan trilobé et des chapiteaux ornés de feuilles recourbées, de têtes et de griffons.

En 1097, lors de son passage à Souvigny, le pape Urbain II confirma par une bulle la possession de l’église au prieur de Souvigny. Cette possession fut confirmée par une seconde bulle du pape Eugène III, en 1152. L’église fut fermée durant la Révolution. Elle ne fut rendue au culte qu’en 1852

(Source : www.auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Marigny – château de Charnes à 1km au nord

Saint Menoux – Eglise à 5 km à l’ouest

Bourbon l’Archambault – la Forteresse à 13 km à l’ouest

Le Montet – église Saint-Gervais – Saint-Protais

Epoque : XII° – XIX° – Protection : MH (1889)
Propriétaire : commune du Montet
Visite : oui
Dates et horaires : Toute l’année, tous les jours de 9h à 19h.
Adresse : Place du Général Hoche 03240 Le Montet
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)

Situation

Le Montet se situe à 36 km au sud-ouest de Moulins et à 48 km au nord-est de Montluçon.

Histoire

La paroisse du Montet appartenait autrefois au diocèse de Bourges. Cette église romane marque le centre d’un ancien prieuré bénédictin fondé en 1195 par le sire de Bourbon, Archambault II, et dépendait du monastère de Michel-de-La-Cluse à Avagliana près de Turin dans le Piémont.
Le sommet de la colline où elle s’élève a livré les traces d’une importante occupation antique, site néolithique et ancien camp romain.
Dévastée par les protestants en 1568, l’église originelle, où les premiers Bourbon avaient choisi d’élever leurs tombeaux, a été amputée au XIXème siècle de sa partie est.
Actuellement, elle ne comporte plus qu’une nef et deux bas-côtés terminés par un petit choeur.
Ses chapiteaux et son portail principal à l’ouest ont reçu un décor sculpté d’un grand intéret.
On retrouve là, gravé dans la pierre, les indications sur toutes les énergies présentes en ce lieu : les serpents entrelacés montrent bien les deux vouivres se croisant sous l’église. Il y aurait aussi présence de rivières souterraines artificielles sous forme de galets.
Sur le parvis, un carré magique, et à l’emplacement du Saint Michel, une cheminée cosmo-tellurique.
Sur les chapiteaux, des oiseaux affrontés buvant au même calice, des entrelacs, des rinceaux et autres feuilles d’acanthe rappellent ceux de Souvigny, alors que le portail, dont la frise grecque et les serpents sont authentiquement romans, rappelle l’un des portails du monastère de Cluse. Le style des chapiteaux porte à croire que l’équipe venue de Bourgogne vers 1150 pour embellir les monastères voisins se doubla d’une équipe de sculpteurs de l’école d’Auvergne pour les chapiteaux à personnages et les têtes phytomorphes (jaillissant de feuillages).
Un superbe triton nous parle encore des deux courants d’eau souterrains avec sa queue de poisson bifide.
Sur un autre pilier, de la gueule d’un taureau (tellurisme) sortent les deux courants, qui se séparent en deux chacun, puis en trois. Ce qui nous donne 12 à la fin. Entre ces entrelacs, une grenade, symbole de la connaissance. Un lion à tête d’homme, ailes d’aigle et pieds de taureau (tétramorphe ou sphinx), les deux pattes arrière dans un vase entouré du serpent terrestre, les énergies d’en bas,(sur le serpent, les 7 chakras principaux) montre le cordon autour des reins du personnage à sa gauche (d’ailleurs ce n’est pas un noeud qui ferme le cordon, mais les deux pans passent l’un dans l’autre, le “flux” n’est pas coupé). Ce personnage est bien ancré par la position de ses jambes à la terre, et se relie au ciel avec un bras levé. De l’autre main, il montre son chakra coronal. Le cordon, ou ceinture des moines marque la différence entre les chakras supérieurs et inférieurs. Un des pieds du personnage est relié à une sorte de bourgeon-grenade, ou peut-être le symbole des failles, sur lequel le tétramorphe pose aussi une patte. La queue de l’animal se termine par une tête de… je ne sais pas trop quoi, (il se pourrait que ce soit la tête du taureau vu précédemment) regardant en arrière, vers le passé, vers l’expérience.
Il a la gueule ouverte, pour raconter, prévenir ?  Le tétramorphe de l’autre côté a une crinière différente. Je pencherai pour une face de soleil et une face de lune, ce qui relie aux astres.
L’énergie du lieu nous permettrait-elle de nous élever ?
Dans l’explication “éxotérique”, il est dit que ce chapiteau représente le prophète Daniel dans la fosse aux lions, levant une main afin d’imposer le respect aux bêtes…
Le clocher, situé à l’angle nord-ouest du monument, est l’oeuvre de l’architecte Lassus, auteur du sacré-coeur de Moulins. Il s’est servi des pierres de l’ancienne église ruinée.
La longueur de l’église est de 60 mètres, largeur 15 mètres, longueur du transept 28 mètres, sa largeur 6 mètres, la hauteur des bas-côtés de 9 mètres, la hauteur du transept de 13 mètres et celle de la grande nef de 15 mètres.
A l’intérieur, plusieurs maquettes représentent Le Montet aux différents âges de son histoire :
Habitée depuis la plus haute antiquité, la colline était, avant que la main de l’homme n’en eut adouci les pentes, un rocher, au sommet duquel les gaulois bâtirent un premier sanctuaire. Les romains installèrent également un camp fortifié, avec la présence d’un temple.
Le christianisme s’implanta dans la région, et Le Montet fut évangélisé par Saint Ursin. Une modeste église fut construite près du sanctuaire païen. Le village est protégé par des palissades en bois contre les invasions wisigothes. Le Montet de par sa position géographique, était situé à la bifurcation d’anciennes voies romaines, donc gauloises, ce qui a permi son rapide développement.
Au moyen-âge, Le Montet devint un poste d’observation. Le monastère fut fondé en 940 et devint un important prieuré de plus de 50 moines. C’est sur leur initiative que fut érigée la muraille d’enceinte de la ville.L’église prieurale était  considérée à l’époque comme le plus beau et le plus vaste des édifices religieux du Bourbonnais. Jusqu’au désastre de 1568, où la ville fut ravagée par les protestants. Il reste des traces de l’incendie dans l’église, sur les pierres.
(source : lieuxsacres.canalblog.com)

Les environs

Noyant d’Allier – Les côtes Matras (point de vue) à 7 km au nord

Le Theil – château de Fontariol à 7,6 km au sud-est

Buxières les Mines – château de la Condemine à 12 km au nord-ouest

Domérat – église Notre Dame

Epoque :  XII° – Protection : MH (1910)
Propriétaire : Commune de Domérat
Visite : libre avec dépliant
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel : paroissesaintfrancoisdassise03.eklablog.com
Site internet :

Domérat - la crypte (berry.medieval.over-blog.com)
Domérat (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Domérat est à 6,9 km au nord-ouest de Montluçon

Histoire

L’église Notre Dame est construite sur d’anciennes parties du XIIème siècle, conservées lors de sa restauration entre 1860 et 1865.
Elle est surtout célèbre pour sa crypte du XIème siècle dans laquelle on peut trouver une statue de Notre Dame de la Râche.

L’église
L’église en elle même est simple. L’entrée de la crypte se fait par le côté gauche du choeur, la sortie du côté droit à été murée. Quelques peintures anciennes, quelques statues et chasses donnent à l’ensemble une atmosphère sereine.

La Crypte
Cette crypte, la plus grande et l’une des plus anciennes du Bourbonnais,  s’étend sous tout le chœur, à l’emplacement d’une nécropole mérovingienne. Véritable petite église, elle comprend trois nefs de cinq travées, voûtées d’arêtes.
Ces voûtes retombent, dans le vaisseau central, sur des colonnes à chapiteaux simplement épannelés, autrefois peints, et à socle bagué.
La crypte fut bâtie aux environs de 1090. L’évolution de Domérat est liée à cette église, construite grâce à la présence des moines qui ont planté de la vigne sur le terroir.
La lèpre fit son apparition en 1195, et les habitants du pays se tournèrent vers celle qui aurait pu les aider, Notre-Dame.
Une statue lui fut dédiée, qui s’appellera Notre-Dame de la Râche, puisque dans le patois du pays, la lèproserie était baptisée la “Râcherie”. On construisit alors de petites chapelles autour de cet enclos, au champ des chapelettes.
Lorsqu’avec le temps la maladie disparut, la statue fut conduite dans la crypte actuelle. Petit à petit naitra la dévotion qui portera sur les maladies ressemblant à la lèpre.
La vierge en bois sera, à la fin du XVIème siècle, remplacée par une statue en pierre, la vierge à l’oiseau, réplique semble-t-il de l’originale. Mutilée à la révolution, elle fut restaurée en 1971.
Le rituel se déroule selon une tradition antique, avec cette phrase prononcée :” dépouillez-vous du vieil homme pour vous revêtir de l’homme nouveau.”
Dans la crypte, certains points permettent de recevoir le son amplifié. Ces points sont situés sur un croisement du réseau Hartmann. Le son envoie des vibrations qui sont senties jusque dans le choeur situé au dessus.

(source : lieuxsacres.canalblog.com)

Les environs

Huriel -château de La Toque à 6,2 km au nord-est

Monluçon – Musée de la musique (MUPOP) à 6,5 km au sud-est

Audes – Château de la Crête 14 km au nord

Huriel – église Notre Dame

Epoque :  XII°- Protection : MH 1862
Propriétaire : commune d’Huriel
Visite : oui
Dates et horaires : Visite libre avec document ou visite guidée.
Ouverte toute l’année de 9h à 18h. Visites guidées sur R.V.

Adresse :
Téléphone : 04 70 28 94 91
Courriel :
Site internet :

Huriel - église Notre Dame (®Bernard Duplaix)
Huriel (files1.structurae.de)
Huriel - église Notre Dame (®Bernard Duplaix)
Huriel - église Notre Dame (®Bernard Duplaix)
Huriel (lieuxsacres.canalblog.com)
Huriel (www.mairie-huriel.fr)
Huriel - peinture murale (eglisespeintesenbourbonnais.planet-allier.com)

Situation

Huriel se situe à 13 km au nord-ouest de Montluçon

Histoire

Ancienne église prieurale et paroissiale dépendant autrefois de l’abbaye de Déols, près de Châteauroux, Notre-Dame d’Huriel est un remarquable édifice roman, datant du début du XIIème siècle. Outre des caractères très marqués, l’église Notre-Dame se distingue également à travers des éléments architecturaux très originaux : en premier lieu, avec la coupole à huit pans montée sur pendentifs et trompes surplombant la croisée du transept, et aussi, avec son porche à arcature triple (schéma assez rare dans l’Allier, seulement trois édifices en relevant, notamment Châtel-Montagne) surmonté à l’intérieur par une tribune desservie par un double escalier. En forme de croix latine, Notre-Dame trouve son originalité à travers les influences auvergnates, berrichonnes et limousines reconnaissables dans son architecture, influences qui s’expliquent par la situation même de la ville d’Huriel, aux confins de l’Auvergne, près de la Marche et du Berry.

L’originalité de Notre-Dame ressort également à travers sa sculpture et son mobilier : le décor sculpté extérieur est très riche, avec un cordon de billettes qui cerne l’édifice quasiment en son entier, et au niveau des modillons et des chapiteaux des colonnettes qui flanquent les fenêtres, des éléments abstraits (entrelacs, feuillages, copeaux, …) mais aussi figuratifs (têtes animales et humaines, petits personnages). Les chapiteaux de la croisée, s’ils relèvent d’une facture assez frustre due à la dureté du granit employé, n’en sont pas moins intéressants, avec en particulier un homme ascensionnel jumeau de celui de Châtel-Montagne. Au titre du mobilier, la grille du chœur en fer forgé, réalisée sans aucune soudure ni rivet, est exceptionnelle : en forme de petites volutes, elle date des XIIème -XIIIème siècles, et est classée “objet historique” depuis 1841. En mai 2003, deux importants panneaux peints ont été découverts et restaurés : la première de ces fresques date de la fin XIVème, et représente Saint-Martin dans l’épisode de la Charité… la seconde, date du XVIIème siècle, et figure une Annonciation.

(source : www.auvergne-centrefrance.com)