Marigny – église Saint-Pourçain

Epoque :  XII°- Protection : MH (2019)
Propriétaire : commune de Marigny
Visite : oui
Dates et horaires : L’église est ouverte toute l’année de 9h à 17h. du lundi au vendredi
Visite libre avec document
Adresse :
Téléphone : 04 70 43 93 57
Courriel :
Site internet :

Marigny (medieval.mrugala.net)
Marigny (www.auvergne-centrefrance.com)
Marigny (wikipédia)

Situation

Marigny se situe à 11,1 km à l’ouest de Moulins

Histoire

Église du XIIème siècle composée d’une nef de trois travées, une quatrième travée formant chœur, et d’une abside semi circulaire. Des transepts ont été ajoutés. La chapelle sud a été ajoutée au XVème siècle et la chapelle nord au milieu du XIXème. La façade présente un lourd pignon au bas duquel s’ouvre une porte à tympan trilobé (XIIème siècle) sous deux rouleaux d’ores, couronnée par une corniche et des corbeaux. Le portail est orné de sculptures (tête d’ange ; tête de bouc ; flore ; homme à la virilité accentuée ; chimère ou griffon…). Le clocher présente deux étages, le premier étant décoré sur ses quatre faces de trois arcatures aveugles ; le second, qui contient le beffroi, présente chaque face percée de trois baies séparées par des colonnes géminées.

D’origine romane, cette église fut remaniée au XVIIème siècle (deux chapelles), puis au XIXème siècle. Sa nef à trois travées est unique et son chœur est plus étroit. Elle présente un portail à tympan trilobé et des chapiteaux ornés de feuilles recourbées, de têtes et de griffons.

En 1097, lors de son passage à Souvigny, le pape Urbain II confirma par une bulle la possession de l’église au prieur de Souvigny. Cette possession fut confirmée par une seconde bulle du pape Eugène III, en 1152. L’église fut fermée durant la Révolution. Elle ne fut rendue au culte qu’en 1852

(Source : www.auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Marigny – château de Charnes à 1km au nord

Saint Menoux – Eglise à 5 km à l’ouest

Bourbon l’Archambault – la Forteresse à 13 km à l’ouest

Le Montet – église Saint-Gervais – Saint-Protais

Epoque : XII° – XIX° – Protection : MH (1889)
Propriétaire : commune du Montet
Visite : oui
Dates et horaires : Toute l’année, tous les jours de 9h à 19h.
Adresse : Place du Général Hoche 03240 Le Montet
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)
Le Montet (lieuxsacres.canalblog.com)

Situation

Le Montet se situe à 36 km au sud-ouest de Moulins et à 48 km au nord-est de Montluçon.

Histoire

La paroisse du Montet appartenait autrefois au diocèse de Bourges. Cette église romane marque le centre d’un ancien prieuré bénédictin fondé en 1195 par le sire de Bourbon, Archambault II, et dépendait du monastère de Michel-de-La-Cluse à Avagliana près de Turin dans le Piémont.
Le sommet de la colline où elle s’élève a livré les traces d’une importante occupation antique, site néolithique et ancien camp romain.
Dévastée par les protestants en 1568, l’église originelle, où les premiers Bourbon avaient choisi d’élever leurs tombeaux, a été amputée au XIXème siècle de sa partie est.
Actuellement, elle ne comporte plus qu’une nef et deux bas-côtés terminés par un petit choeur.
Ses chapiteaux et son portail principal à l’ouest ont reçu un décor sculpté d’un grand intéret.
On retrouve là, gravé dans la pierre, les indications sur toutes les énergies présentes en ce lieu : les serpents entrelacés montrent bien les deux vouivres se croisant sous l’église. Il y aurait aussi présence de rivières souterraines artificielles sous forme de galets.
Sur le parvis, un carré magique, et à l’emplacement du Saint Michel, une cheminée cosmo-tellurique.
Sur les chapiteaux, des oiseaux affrontés buvant au même calice, des entrelacs, des rinceaux et autres feuilles d’acanthe rappellent ceux de Souvigny, alors que le portail, dont la frise grecque et les serpents sont authentiquement romans, rappelle l’un des portails du monastère de Cluse. Le style des chapiteaux porte à croire que l’équipe venue de Bourgogne vers 1150 pour embellir les monastères voisins se doubla d’une équipe de sculpteurs de l’école d’Auvergne pour les chapiteaux à personnages et les têtes phytomorphes (jaillissant de feuillages).
Un superbe triton nous parle encore des deux courants d’eau souterrains avec sa queue de poisson bifide.
Sur un autre pilier, de la gueule d’un taureau (tellurisme) sortent les deux courants, qui se séparent en deux chacun, puis en trois. Ce qui nous donne 12 à la fin. Entre ces entrelacs, une grenade, symbole de la connaissance. Un lion à tête d’homme, ailes d’aigle et pieds de taureau (tétramorphe ou sphinx), les deux pattes arrière dans un vase entouré du serpent terrestre, les énergies d’en bas,(sur le serpent, les 7 chakras principaux) montre le cordon autour des reins du personnage à sa gauche (d’ailleurs ce n’est pas un noeud qui ferme le cordon, mais les deux pans passent l’un dans l’autre, le “flux” n’est pas coupé). Ce personnage est bien ancré par la position de ses jambes à la terre, et se relie au ciel avec un bras levé. De l’autre main, il montre son chakra coronal. Le cordon, ou ceinture des moines marque la différence entre les chakras supérieurs et inférieurs. Un des pieds du personnage est relié à une sorte de bourgeon-grenade, ou peut-être le symbole des failles, sur lequel le tétramorphe pose aussi une patte. La queue de l’animal se termine par une tête de… je ne sais pas trop quoi, (il se pourrait que ce soit la tête du taureau vu précédemment) regardant en arrière, vers le passé, vers l’expérience.
Il a la gueule ouverte, pour raconter, prévenir ?  Le tétramorphe de l’autre côté a une crinière différente. Je pencherai pour une face de soleil et une face de lune, ce qui relie aux astres.
L’énergie du lieu nous permettrait-elle de nous élever ?
Dans l’explication “éxotérique”, il est dit que ce chapiteau représente le prophète Daniel dans la fosse aux lions, levant une main afin d’imposer le respect aux bêtes…
Le clocher, situé à l’angle nord-ouest du monument, est l’oeuvre de l’architecte Lassus, auteur du sacré-coeur de Moulins. Il s’est servi des pierres de l’ancienne église ruinée.
La longueur de l’église est de 60 mètres, largeur 15 mètres, longueur du transept 28 mètres, sa largeur 6 mètres, la hauteur des bas-côtés de 9 mètres, la hauteur du transept de 13 mètres et celle de la grande nef de 15 mètres.
A l’intérieur, plusieurs maquettes représentent Le Montet aux différents âges de son histoire :
Habitée depuis la plus haute antiquité, la colline était, avant que la main de l’homme n’en eut adouci les pentes, un rocher, au sommet duquel les gaulois bâtirent un premier sanctuaire. Les romains installèrent également un camp fortifié, avec la présence d’un temple.
Le christianisme s’implanta dans la région, et Le Montet fut évangélisé par Saint Ursin. Une modeste église fut construite près du sanctuaire païen. Le village est protégé par des palissades en bois contre les invasions wisigothes. Le Montet de par sa position géographique, était situé à la bifurcation d’anciennes voies romaines, donc gauloises, ce qui a permi son rapide développement.
Au moyen-âge, Le Montet devint un poste d’observation. Le monastère fut fondé en 940 et devint un important prieuré de plus de 50 moines. C’est sur leur initiative que fut érigée la muraille d’enceinte de la ville.L’église prieurale était  considérée à l’époque comme le plus beau et le plus vaste des édifices religieux du Bourbonnais. Jusqu’au désastre de 1568, où la ville fut ravagée par les protestants. Il reste des traces de l’incendie dans l’église, sur les pierres.
(source : lieuxsacres.canalblog.com)

Les environs

Noyant d’Allier – Les côtes Matras (point de vue) à 7 km au nord

Le Theil – château de Fontariol à 7,6 km au sud-est

Buxières les Mines – château de la Condemine à 12 km au nord-ouest

Domérat – église Notre Dame

Epoque :  XII° – Protection : MH (1910)
Propriétaire : Commune de Domérat
Visite : libre avec dépliant
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel : paroissesaintfrancoisdassise03.eklablog.com
Site internet :

Domérat - la crypte (berry.medieval.over-blog.com)
Domérat (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Domérat est à 6,9 km au nord-ouest de Montluçon

Histoire

L’église Notre Dame est construite sur d’anciennes parties du XIIème siècle, conservées lors de sa restauration entre 1860 et 1865.
Elle est surtout célèbre pour sa crypte du XIème siècle dans laquelle on peut trouver une statue de Notre Dame de la Râche.

L’église
L’église en elle même est simple. L’entrée de la crypte se fait par le côté gauche du choeur, la sortie du côté droit à été murée. Quelques peintures anciennes, quelques statues et chasses donnent à l’ensemble une atmosphère sereine.

La Crypte
Cette crypte, la plus grande et l’une des plus anciennes du Bourbonnais,  s’étend sous tout le chœur, à l’emplacement d’une nécropole mérovingienne. Véritable petite église, elle comprend trois nefs de cinq travées, voûtées d’arêtes.
Ces voûtes retombent, dans le vaisseau central, sur des colonnes à chapiteaux simplement épannelés, autrefois peints, et à socle bagué.
La crypte fut bâtie aux environs de 1090. L’évolution de Domérat est liée à cette église, construite grâce à la présence des moines qui ont planté de la vigne sur le terroir.
La lèpre fit son apparition en 1195, et les habitants du pays se tournèrent vers celle qui aurait pu les aider, Notre-Dame.
Une statue lui fut dédiée, qui s’appellera Notre-Dame de la Râche, puisque dans le patois du pays, la lèproserie était baptisée la “Râcherie”. On construisit alors de petites chapelles autour de cet enclos, au champ des chapelettes.
Lorsqu’avec le temps la maladie disparut, la statue fut conduite dans la crypte actuelle. Petit à petit naitra la dévotion qui portera sur les maladies ressemblant à la lèpre.
La vierge en bois sera, à la fin du XVIème siècle, remplacée par une statue en pierre, la vierge à l’oiseau, réplique semble-t-il de l’originale. Mutilée à la révolution, elle fut restaurée en 1971.
Le rituel se déroule selon une tradition antique, avec cette phrase prononcée :” dépouillez-vous du vieil homme pour vous revêtir de l’homme nouveau.”
Dans la crypte, certains points permettent de recevoir le son amplifié. Ces points sont situés sur un croisement du réseau Hartmann. Le son envoie des vibrations qui sont senties jusque dans le choeur situé au dessus.

(source : lieuxsacres.canalblog.com)

Les environs

Huriel -château de La Toque à 6,2 km au nord-est

Monluçon – Musée de la musique (MUPOP) à 6,5 km au sud-est

Audes – Château de la Crête 14 km au nord

Huriel – église Notre Dame

Epoque :  XII°- Protection : MH 1862
Propriétaire : commune d’Huriel
Visite : oui
Dates et horaires : Visite libre avec document ou visite guidée.
Ouverte toute l’année de 9h à 18h. Visites guidées sur R.V.

Adresse :
Téléphone : 04 70 28 94 91
Courriel :
Site internet :

Huriel - église Notre Dame (®Bernard Duplaix)
Huriel (files1.structurae.de)
Huriel - église Notre Dame (®Bernard Duplaix)
Huriel - église Notre Dame (®Bernard Duplaix)
Huriel (lieuxsacres.canalblog.com)
Huriel (www.mairie-huriel.fr)
Huriel - peinture murale (eglisespeintesenbourbonnais.planet-allier.com)

Situation

Huriel se situe à 13 km au nord-ouest de Montluçon

Histoire

Ancienne église prieurale et paroissiale dépendant autrefois de l’abbaye de Déols, près de Châteauroux, Notre-Dame d’Huriel est un remarquable édifice roman, datant du début du XIIème siècle. Outre des caractères très marqués, l’église Notre-Dame se distingue également à travers des éléments architecturaux très originaux : en premier lieu, avec la coupole à huit pans montée sur pendentifs et trompes surplombant la croisée du transept, et aussi, avec son porche à arcature triple (schéma assez rare dans l’Allier, seulement trois édifices en relevant, notamment Châtel-Montagne) surmonté à l’intérieur par une tribune desservie par un double escalier. En forme de croix latine, Notre-Dame trouve son originalité à travers les influences auvergnates, berrichonnes et limousines reconnaissables dans son architecture, influences qui s’expliquent par la situation même de la ville d’Huriel, aux confins de l’Auvergne, près de la Marche et du Berry.

L’originalité de Notre-Dame ressort également à travers sa sculpture et son mobilier : le décor sculpté extérieur est très riche, avec un cordon de billettes qui cerne l’édifice quasiment en son entier, et au niveau des modillons et des chapiteaux des colonnettes qui flanquent les fenêtres, des éléments abstraits (entrelacs, feuillages, copeaux, …) mais aussi figuratifs (têtes animales et humaines, petits personnages). Les chapiteaux de la croisée, s’ils relèvent d’une facture assez frustre due à la dureté du granit employé, n’en sont pas moins intéressants, avec en particulier un homme ascensionnel jumeau de celui de Châtel-Montagne. Au titre du mobilier, la grille du chœur en fer forgé, réalisée sans aucune soudure ni rivet, est exceptionnelle : en forme de petites volutes, elle date des XIIème -XIIIème siècles, et est classée “objet historique” depuis 1841. En mai 2003, deux importants panneaux peints ont été découverts et restaurés : la première de ces fresques date de la fin XIVème, et représente Saint-Martin dans l’épisode de la Charité… la seconde, date du XVIIème siècle, et figure une Annonciation.

(source : www.auvergne-centrefrance.com)

Escurolles – église Saint-Cyr et Sainte Julitte

Epoque : XI° – Protection : ISMH (1927)
Propriétaire : Commune d’Escurolles
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet des églises peintes : eglisespeintesenbourbonnais.planet-allier.com
Blog des églises peintes : repb03.free.fr

Escurolles St Cyr et Ste Julitte (atlas-roman.blogspot.fr)
Escurolles St Cyr et Ste Julitte (églises peintes en Bourbonnais)

Situation

Escurolles se situe à 15 km à l’ouest de Vichy

L’église est dans le village

Histoire

La première église, aux alentours de l’an mil, est une dépendance de Cluny .
L’édifice comporte une nef avec deux bas-côtés, un transept, une abside et deux absidioles. Ces éléments datent du XIe et du XIIe siècles. A l’origine le clocher était situé à la croisée du transept, mais il fut détruit par la foudre en 1760, et ensuite remplacé par un clocher-porche construit sur le côté ouest. Comme sa fragilité en faisait un danger, on ne garda que deux piles et la charpente à l’extérieur de l’édifice.
Les chapiteaux des piliers ont des motifs à décor végétal ou animalier. Des travaux sur la voûte ont permis de découvrir une peinture murale représentant un Christ en gloire, probablement du XIIIe siècle.
L’église possède également des vitraux signés du maître-verrier Emile Thibaud et un vitrail de Jacques Dorchies représentant l’Eucharistie.

(Source : www.petit-patrimoine.com)

Les environs

Escurolles – La château des Granges dans le village

Escurolles – Notre Dame de Banelle à 2,9 km au sud-est

Saint-Pont – Le château à 3,5 km au nord-est

Colombier-église Saint-Patrocle

Epoque :  XII°-XV° – Protection : MH (1928)
Propriétaire : Commune de Colombier
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Colombier (lieuxsacres.canalblog.com)
Colombier - Portail polylobé (lieuxsacres.canalblog.com)
Colombier - Fontaine Saint-Patrocle (lieuxsacres.canalblog.com)
Colombier - Fontaine Saint-Patrocle (lieuxsacres.canalblog.com)

Situation

Colombier se situe à 20,4 km au sud-est de Montluçon.

L’église Saint-Patrocle est dans le village.

Histoire

La construction de l’église prieurale débuta au XIème siècle, des transformations furent exécutées aux XIIème et XIIIème siècles notamment. Le très beau clocher élevé sur la croisée du transept est du XIIème, de style roman. Le portail d’entrée et du début de la période gothique. A proximité de l’église coule la fontaine Saint-Patrocle, du nom du saint dont les restes reposent toujours dans l’église.
Édifice roman, composé d’une nef de cinq travées, flanquée de bas-côtés, d’un transept saillant, une absidiole ouvrant sur chaque bras. Le chœur à chevet plat date du XVème siècle, la sacristie, qui le prolonge, est du XIXème siècle. La façade actuelle a été construite au début de la période gothique.
Outre l’église, la dévotion à saint Patrocle se centre sur la fontaine. Cette eau, toujours fraîche, est réputée avoir des vertus thérapeutiques. La légende rapporte que celui-ci manquant d’eau lorsqu’il construisit le monastère, il lança un marteau de telle force qu’il retomba à près de 300 mètres en créant la source. D’autres appellent l’endroit “le marteau de Thor”. Pourtant, c’est Sucellus, le dieu gaulois, qui aurait été le mieux placé : “Sucellus, dieu au maillet et au chaudron, protecteur de la fécondité, il fait jaillir les sources sylvestres en frappant le sol de sa masse. Il a été assimilé à Sylvain ou à Vulcain. On le représente sous la forme d’un vieillard ou d’un homme d’âge mûr, vêtu à la gauloise d’une tunique à capuche, de braies et de bottes, et portant un maillet et parfois un chaudron, souvent accompagné d’un chien. Il est souvent accompagné de la déesse Nantosvelta. Contrairement aux autres dieux gaulois, qui ont leur équivalent en Irlande et au pays de Galles, on ne le trouve qu’en Gaule. ”
La source est réputée pour la guérison des maladies de peau et pour que les jeunes filles à marier trouvent un partenaire. Il suffit pour celà qu’elles trempent leur pied droit deux fois dans le dernier bassin. Une procession à la fontaine a lieu le dernier Dimanche de Juillet. Le pélerinage à Saint Patrocle, survivance probable d’un culte gaulois, n’a cessé qu’en 1970.
Né dans la région de Bourges, Patrocle s’intruisit très vite dans les sciences, les lettres sacrées et profanes. L’évêque de Bourges l’ordonna diacre à l’âge de vingt-cinq ans, puis archidiacre. On le considérait comme l’un des hommes les plus saints et les plus cultivés de son époque.
Devenu le précepteur des fils de Clodomir, roi des Francs, il eut pu vivre à la cour, être l’un des conseillers du royaume. Les honneurs ne le tentaient pas, une existence fastueuse ne convenait pas à son caractère. Le clergé séculier lui parut même trop attaché aux biens de ce monde. Il avait l’ardent désir de se consacrer uniquement à Dieu et il se retira dans la solitude, pour y vivre, prier, méditer.
(Source : lieuxsacres.canalblog.com)

Saint-Bonnet de Four – église Saint-Bonnet

Epoque : XI° – Protection : ISMH (26 novembre 1963)
Propriétaire : Commune de Saint Bonnet de Four
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Saint Bonnet de Four (www.clocherstors.com)
Saint Bonnet de Four (wikipédia)

Actualités : Drôle de clocher : quand le défaut devient une force (Semaine de l'Allier 6 août 2020)

Saint-Bonnet de Four - église Saint-Bonnet (Semaine de l'Allier 6 août 2020)

Situation

Saint-Bonnet de Four se situe à 26,5 km à l’est de Montluçon

L’église est dans le village de Saint-Bonnet de Four.

Histoire

L’église Saint-Bonnet se situe dans le bourg de Saint-Bonnet de Four. Elle date du XIe siècle et possède un portail polylobé. Au XIVe siècle, s’est construit, sur le coté droit du transept, une chapelle gothique.
Le clocher de l’église de Saint-Bonnet de Four est très particulier et constitue la curiosité de la commune.Il est construit sur une tour carrée, et surmonté d’une flèche octogonale qui est tordue c’est ce que l’on appelle un clocher tors.
Le clocher fut incendié par la foudre en 1894 et reconstruit avec du bois trop vert qui se vrilla rapidement pour devenir ce qui constitue sa renommée aujourd’hui. En 1978, lors de la réfection de la toiture de l’église, décidée par le conseil municipal, les services des bâtiments de France exigèrent une restauration à l’identique.
Ainsi, la flèche a gardé sa torsion d’un huitième de tour de gauche à droite, accompagnée d’un important dévers. La couverture actuelle est en bardeaux de châtaigner.
L’église de Saint-Bonnet de Four est inscrite depuis 1963 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
La chapelle gothique du transept sud correspond à la chapelle seigneuriale construite par les seigneurs de La Brosse qui s’y sont faits inhumer.
Les chapiteaux romans de l’église sont peints.
A remarquer aussi dans le mobilier de cette église un christ sur une poutre de gloire, deux vierges à l’enfant, un saint joseph, deux statues de Saint Bonnet en évêque et un baptistère sur quatre chapiteaux carolingiens.

(Source : www.petit-patrimoine.com)

Les environs

Vernusse – château de Puy-Guillon à 12,6 km au sud-est

Beaune d’Allier – Château de Sallebrune à 7,5 km au sud

Blomard – château de Sarre à 12,6 lm au sud

Liernolles – La commanderie d’Huvers

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Huvers (www.randos-allier.com)
Huvers (www.randos-allier.com)
Huvers (www.randos-allier.com)

Situation

Liernolles se situe à 41 km au sud-est de Moulins et à 50 km au nord-est de Vichy

La Commanderie d’Huvers se situe à 2,5 km au nord de Liernolles

Histoire

L’ancienne commanderie d’Huvers était une paroisse dont le siège était une commanderie des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. L’ancienne église paroissiale et son presbytère ont disparu, et il ne subsiste des anciens bâtiments qu’un logis quadrangulaire flanqué d’une tour ronde tronquée. Un écusson, probablement celui d’un des ,bénéficiaires, est visible sur le pignon. Quant à la façade méridionale, elle présente des têtes d’aigles gravées dans la pierre.

(source :”www.randos-allier.com”)

Saint-Pourçain sur Sioule – église Sainte-Croix

Epoque : XI) – XV° – Protection : MH (1875)
Propriétaire : Commune de Saint-Pourçain sur Sioule
Visite :
Dates et horaires : Toute l’année de 8h à 19h (20h en juillet et août).
Adresse : Place Carnot 03500 SAINT POURCAIN SUR SIOULE
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Eglise Sainte-Croix (vitrail.ndoduc.com)
Eglise Sainte-Croix (www.allier-auvergne-tourisme.com)
église Sainte-Croix - Christ (www.petit-patrimoine.com)
Eglise Sainte-Croix -Vitraux (vitrail.ndoduc.com)

Actualités : L'église fait peau neuve

Saint-Pourçain sur Sioule - église Sainte-Croix (Semaine de l'Allier 9 juillet 2020)

Situation

Saint-Pourçain sur Sioule se situe à 2km au nord de Vichy et à 30 km au sud de Moulins

Histoire

L’ancienne prieurale Sainte-Croix, aujourd’hui paroissiale, est un vaste édifice qui nécessita plusieurs campagnes de construction. Elle présente un porche datant du début de l’époque romane au-dessus duquel s’élève le clocher. La nef gothique est couverte d’une charpente en carène de vaisseau. A l’intérieur, le chœur dont le rond-point comporte des arcs aigus très élégants, est désaxé au sud et est entouré d’un déambulatoire à quatre chapelles rayonnantes avec maître-autel du XVIIIe siècle. Le porche nord a conservé les niches et les bases de ses anciennes statues-colonnes détruites à la Révolution.
Les stalles de moines bénédictins du XVème siècle, la statue de l’Ecce homo en pierre polychrome de la fin du XVIème siècle et le maître autel du XVIIIème siècle constituent les plus beaux objets conservés à l’intérieur de cette église qui possèdent aussi un orgue Cavaillé-Coll du XIXème siècle.

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Saulcet -église Saint-Julien à 3,3 km au nord-ouest

Verneuil en Bourbonnais – Village à 5,7 km au nord-ouest

Chareil-Cintrat – château de Chareil à 7,7 km au sud-ouest

Sauvagny – église Saint-Germain

Epoque : XI° – Protection : MH (1930)
Propriétaire : Monsieur et Madame Séguier
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

église de Sauvagny (static.panoramio.com.storage.googleapis.com)
église de Sauvagny (photos-eglises.fr)
église de Sauvagny (idata.over-blog.com)

Situation

Sauvagny se situe à 22 km au nord-est de Montluçon

Histoire

Eglise romane du 12e siècle, à une nef voûtée en berceau (tiers point) , de trois travées séparées par des doubleaux reposant sur des pilastres cannelés (influence bourguignonne) terminés en biseau au-dessus des piédroits séparant les arcatures de chaque travée. Le choeur se termine par une abside en cul-de-four, percée de trois ouvertures ornées chacune à l’intérieur de deux colonnettes. Le linteau du portail occidental a été remplacé au 18e siècle par un arc surbaissé. Au-dessus du portail, campanile pour deux cloches. Ce petit monument, dont les pilastres cannelés dénotent l’influence bourguignonne, a appartenu aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
(source : “www2.culture.gouv.fr)

Vendue comme bien national à la Révolution, elle reste une propriété privée. Elle sert de chapelle funéraire aux familles d’Agoult et Séguier, propriétaires du château de La Varenne.

Les environs

Venas – église Saint-Paul à 8km au nord-ouest

Hérisson – La Forteresse à 13 km au nord-ouest

Buxières les Mines – château de La Condemine à 16 km à l’ouest