Besson – église Saint-Martin

Epoque : XII° – Protection : MH (1933)
Propriétaire : Commune de Besson
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone : 04 70 42 81 74
Courriel : besson.mairie@orange.fr
Site internet : www.besson.fr

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Besson - église-Saint-Martin-statues restaurées (Semaine de l'Allier 17 novembre 2022)

Situation

Besson est situé à 14 km au sud-est de Moulins

Histoire

L’église de Besson est une église romane du XIIe siècle. Elle comprend une nef centrale de quatre travées encadrée de bas-côtés, un transept non saillant sur lequel ont été construites des absidioles de part et d’autre de l’abside en hémicycle fermant le choeur. Le choeur et le transept sont les parties les plus anciennes pouvant remonter au XIe siècle. La voûte de la croisée du transept portant le clocher a été refaite au XVIIe siècle à la suite de sa chute. L’église possède des chapiteaux romans, des statues classées du XVe siècle de saint Sébastien et du XVIIe siècle de saint Rocle, des vitraux du XIXe siècle. L’église dépendait du prieuré clunisien de Souvigny, mais un acte de 1077 de l’évêque de Clermont, Durand, au prieur de Saint-Pourçain-sur-Sioule place l’église dans les possessions de l’abbaye Saint-Philibert de Tournus. Vendue à la Révolution comme bien national, l’église est rachetée par le marquis de Tilly, propriétaire du château de Bostz. Elle appartient ensuite à la famille de Bourbon-Busset qui propose de la donner à la commune en 1824. Le don est accepté en 1831, la famille de Bourbon-Busset se réservant la jouissance de la chapelle Saint-Louis (elle appartient aujourd’hui aux Bourbon-Parme).

Les environs

Besson – Le château du Vieux Bostz à 2 km au sud-ouest

Besson – Le château de Fourchaud à 2 km au sud

Souvigny – La Prieurale à 10 km au nord

Châtel-Montagne – église Notre Dame

Epoque :  XII°- Protection : MH (1840)
Propriétaire : Commune de Châtel-Montagne
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite libre Selon la saison : entre 8h et 17h ou 9h et 19h, sauf pendant le déroulement des offices religieux ou des concerts Audio guide disponibles à la maison du patrimoine. Visite guidée Prendre rdv suffisamment à l’avance à la maison du patrimoine (04 70 59 37 89) ou auprès de Serge Seliverstoff (04 70 59 73 27)
Adresse : La Maison du Patrimoine Place Alphonse Corre 03250 – Châtel-Montagne
Téléphone : 04 70 59 37 89
Courriel : serge@seliverstoff.fr
Site internet : chatel-montagne.fr

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Châtel-Montagne (lieuxsacres.canalblog.com)
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Situation

Châtel-Montagne est situé à 25 km à l’ouest de Vichy

L’église Notre Dame est située à l’extrémité nord du bourg

Histoire

Avant l’an 1080, une église – déjà dédiée à la Vierge Marie – appartenant au seigneur de Châtel, et dépendant du diocèse de Clermont, existait à Châtel-Montagne. En 1080/1082 – Le seigneur Dalmas et son épouse Étiennette donnent aux moines de Cluny tous les biens qu’ils possèdent à Châtel-Montagne, dont l’église Notre-Dame. 1095 – Le pape Urbain Il authentifie cette donation. 1095 à 1210 – Construction de l’église actuelle par agrandissement de l’église primitive, 1294, 1310 et 1353 – Le “registre des visites” constate la présence régulière d’un prieur et de quatre moines. 1462 – L’église devient église paroissiale. 1501 – Le prieuré de Châtel-Montagne est rattaché au couvent des moniales de Lavesne qui laissent tomber les bâtiments en ruines.
1700 – Les églises du Mayet, Nizerolles, Le Breuil, Saint-Clément et Arfeuilles relèvent de Châtel-Montagne, jusqu’en 1785.
1790 – A la suite de la révolution, suppression de la présence religieuse à Châtel-Montagne.
1793 – La municipalité jacobine de ” Mont sur Besbres ” abat la flèche en pierre de l’église. Le monument funéraire de Rollat est profané et détruit. Les statues des saints et de la Vierge brûlés au cimetière (qui jouxte alors l’église).
Les archives municipales sont brûlées devant l’église.
5 avril 1799 : vente de l’église à Jean Phélipon de Moulins pour la somme de 150.000 F.
L’édifice devient un entrepôt à salpêtre, gardé par les gardes nationaux, ce qui le sauve de la démolition.
1903 – L’église est rendue au culte.
1823 – Châtel-Montagne est rattaché au diocèse de Moulin, à la création de ce nouvel évêché.
vers 1835 – Une chapelle rectangulaire est construite, l’église est décorée d’imitations de marbre, de bronze et, au niveau des chapelles rayonnantes, “d’anges bouffis” sur fond bleu.
1840 – Inscription à l’inventaire des Monuments historiques.
1885 – La municipalité fait marteler les chapiteaux jugés indécents.
de 1850 à 1900 – Très importants travaux de restauration de l’église qui éliminent les quelques modifications architecturales rajoutées au cours du temps pour retrouver l’aspect primitif. Par économie, le clocher n’a pas été reconstruit. Depuis lors, seuls des travaux d’entretien courant des toitures et de rejointage ont été nécessaires.
1900 – Dom Athanase Desrosiers, curé de la paroisse, peint les stations du Chemin de Croix. Séparation de l’église et de l’État.
1938 – Les abords de l’église sont inscrits sur la liste des sites classés depuis le 4 janvier 1938.
De 1914 à 1955, les exemplaires retrouvés du bulletin paroissial témoignent tous d’une importante vie paroissiale (“même si les hommes s’occupent plus de leurs champs que des offices”) : processions, pèlerinages, congrégations, dons d’objets de culte, restauration des objets exposés à l’humidité de l’église, restaurations des cloches, etc..
1955 : A la suite du renouveau lié au concile de Vatican II, poussé par le zèle des conservateurs des Monuments Historiques et par le nouveau goût du jour, des lustres en bronze du XIIIe siècles, des vases sacrés anciens et la table de communion sont vendus. Le Christ de la poutre de gloire ainsi que les grilles du choeur sont entreposés à la
tribune
La chaire est entreposée au fond de l’église, son pied est coupé pour réaliser le lutrin.
L’autel en bois et stuc situé au fond du choeur est remplacé par un autel “moderne” en granit placé plus près des fidèles.
Le “chemin de croix”, aujourd’hui inscrit à l’inventaire complémentaire des monuments historiques, a failli disparaître
Description :
La nef :
La nef forme avec le massif ouest une unité architecturale et chronologique dans laquelle réside tout l’intérêt de l’église. Les fausses tribunes de la nef en sont un élément majeur.
Aspect extérieur de la nef : La nef et les bas-côtés sont couverts par deux toitures distinctes, en tuiles “romaines”.
Le transept :
A l’extérieur, le pignon sud du transept a été enlaidi par les restaurations du 19ème siècle responsables d’un aspect plat, massif, sans aucun relief. Il “déborde” latéralement dans sa partie haute suivant l’interprétation “romantiques” du style roman au 19ème siècle.
Le Chevet :
Aspect intérieur : Un déambulatoire avec quatre chapelles rayonnantes entoure un choeur en cul de four dont la voûte a été rehaussée au niveau de celle de la nef.
Le rond point du choeur : Le rond-point du sanctuaire entourant le maître autel est circonscrit par six colonnes cylindriques surmontées de chapiteaux placées dans le prolongement des deux grosses piles.
Aspect extérieur :
Le cul-de-four du choeur et 5 chapelles
rayonnantes.
La façade ouest et le porche ouest : C’est l’une des rares façades
occidentales tout à fait élaborées que possède l’Auvergne, oeuvre
d’architecture pure, bâtie sur deux plans accolés, où la décoration se réduit à un cordon à billette et trois cordons continus. Au rez-de-chaussée, le massif occidental s’ouvre largement vers l’extérieur: par trois arc sur sa façade ouest et un arc sur chaque face latérale. Il est divisé en trois nefs d’une travée, séparées par deux arcs en plein cintre
Le clocher : La tour clocher centrale surmontant le carré du transept a perdu sa flèche pendant l a Révolution.
Il a été construit sur le type “Bourbonnais-bourguignon”.
Porche sud et sacristie :
Le porche actuel n’est qu’une reconstruction sur le modèle ancien. Ce porche avait été réalisé après l’achèvement de la façade sud, contre laquelle il est accolé, ses murs latéraux prolongeant les deux derniers contreforts de cette façade.
La sacristie actuelle, construite avec un granit gris-bleuté extrait au Mayet de Montagne et scié mécaniquement, témoigne de la la même emphase romantique que le porche sud, les pignons du transept et la tourelle d’accès au clocher, et comporte la même décoration, car ils datent tous des travaux de restauration du 19ème siècle.

(source :” www.chatel-montagne.com”)

Souvigny – église Saint-Marc

Epoque :  – Protection : MH (1840)
Propriétaire : Commune de Souvigny
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :Place Aristide Briand 03210 Souvigny
Téléphone : 04 70 43 99 75
Courriel : musee.souvigny@wanadoo.fr
Site internet :

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Saint-Marc (ckenb.blogspot.ch)
Saint-Marc (www.lamontagne.fr)
Saint-Marc (3.bp.blogspot.com)
Saint-Marc (www.auvergnecongres.com)

Situation

Souvigny est à 12 km à l’ouest de Moulins

L’église Saint-Marc est située au nord de la Prieurale

Histoire

L’édifice a été érigé au cours du XIIe siècle dans un style roman bourguignon et il servait alors d’église paroissiale dédiée à Notre-Dame. Du bâtiment d’origine seule la nef fut conservée avec ses cinq travées et ses bas-côtés. Le chevet semi-circulaire a disparu à l’époque de la Révolution, à l’exception des deux absidioles. C’est également à cette époque que le clocher a été entièrement détruit.
Au XVIIe siècle, la voûte s’effondra, ce qui amena une restauration de l’église et en particulier de la charpente et de la couverture. L’édifice fut ensuite vendu comme bien national et il eut alors diverses destinations : grange, marché couvert, entrepôt.
Aujourd’hui, c’est un espace culturel qui accueille des expositions, des conférences, des concerts.

Propriété de la commune depuis 1923, les travaux permettant la conservation de cette nef commencèrent alors pour en faire un marché couvert puis en 1978 un musée, avant de devenir « l’auditorium St Marc» .
L’entrée principale a été construite sur l’ancien chevet entre les deux absidioles à la place de l’ancienne abside détruite.

(source :”www.petit-patrimoine.com”)

Neuilly en Donjon – église Sainte-Marie-Madeleine

Epoque :  XI° – XII°- Protection : MH (1944)
Propriétaire : commune de Neuilly en Donjon
Visite : Visite libre avec dépliant. Possibilité de visite guidée gratuite sur réservation
Dates et horaires : 9h à 19h
Adresse : Le Bourg 03130 Neuilly-en-Donjon
Téléphone : 04 70 55 30 55
Courriel :
Site internet : mairie-neuilly-en-donjon.fr

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Neuilly en Donjon (wikipédia)
Neuilly en Donjon (monumentum.fr)
Neuilly en Donjon (allier-auvergne-tourisme.com)
Neuilly en Donjon (allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

Neuilly en Donjon se situe à 55 km au sud-est de Moulins

Histoire

Description :

Elle faisait partie du prieuré de Marcigny et son style architectural la rattache au Brionnais. Son chœur voûté avec une abside en demi-cercle, est orienté à l’est; la nef plus large le prolonge avec une charpente découverte grâce à l’abbé Rodriguez (prêtre de la commune de 1945 à 2003) qui avait fait beaucoup de rénovation sur l’église. Un clocher en forme de toit à deux versants et à pignons découverts surplombe sa toiture. La porte de la façade comprend des chapiteaux et un linteau finement travaillé (description détaillé plus tard). La nef initiale ne possédait que 4 fenêtres toujours visibles et 3 portes (une à l’ouest et eu sud et une autre maintenant condamné au nord). Les vitraux du chœur ont été posés en 1950 et ceux de la nef en 1965 où l’on remarque, lorsqu’on se situe à l’intérieur, un dégradé du sombre au clair en avançant vers le chœur. Avant 1950, l’église possédait un autel en bois et l’office se déroulait face à l’est, dos à l’assistance. Il a été remplacé par un autel en pierre où un bas-relief représentant un poisson et un pain a été gravé devant. Sous le vitrail central du chœur a été découvert 40 parchemins datant des années 1492-1499. Il est écrit des demandes de mariages entre cousins. Le tombeau situé sur le côté droit du chœur, juxtaposant la sacristie, appartient à la famille Cailloux, enterrée ici lorsque le cimetière se situait autour de l’église, famille des Gallay (décrit plus bas).

Le Portail :
Le tympan a été taillé avec de la pierre de Macon. Il se surmonte le portail représentant la scène de l’Épiphanie avec la Vierge Marie, sur son trône, tenant l’Enfant Jésus sur ses genoux. Les trois Rois mages apportent leurs offrandes. Le scène repose sur deux animaux, un bœuf symbolisant Luc (évangéliste) et un lion revenant à Marc (évangéliste). À l’arrière plan, un personnage ailé représente l’évangéliste Matthieu (apôtre). On peut entrevoir aussi les ailes d’un ange qui représenterait Jean (apôtre). Les anges représentent l’ouverture au monde, à la planète. Le linteau qui prend place sous le tympan, semblant relié les chapiteaux représente Adam et Ève lors du Péché originel répondant aux demandes du Démon, symbolisé par le serpent. Le reste du linteau est occupé par le cène du dîner chez Simon (et non la Cène, le dernier repas de Jésus). On peut distinguer Marie-Madeleine, la pècheresse, arrosant de ses larmes les pieds de Jésus (à gauche de la table). Le chapiteau, à gauche en entrant, représente sur sa face occidentale le démon dont le rire exprime la joie du triomphe sur l’Homme. La face méridionale paraît symboliser le châtiment du pécheur fouetté par Dieu, sur son trône. Le chapiteau, à droite en entrant, expose l’épisode de la vie de Daniel, prophète condamné à être dévoré dans la fosse aux lions.
Contact: Mme Proncherry

(source :”paroissenotredamedelalliance.paroisse.net”)

Les environs

Le Donjon -Le château de Contresol à 8 km à l’est

Montaiguët en Forez – Le château à 12.7 km au sud-ouest

Montcombroux-Vieux-Bourg – église Saint-Jean-Baptiste à 13 km à l’est

Moulins – église du Sacré-Coeur

Epoque : XIX° (1850-1869) – Protection : MH (1991)
Propriétaire : Ville de Moulins
Visite : ouverte toute l’année
Dates et horaires :
Adresse : place d’allier
Téléphone :
Courriel :paroisse-notredamedubourbonnais@moulins.catholique.fr
Site internet :

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Le Sacré-Coeur - La nef (Rebillat)
Sacré-Coeur - une rosace (Rebillat)
Le Sacré-Coeur - ex voto des mariniers (© Pascal Rebillat)

Situation

L’église du Sacré-Cœur est située en bas de la place d’’Allier

Histoire

La paroisse Saint-Nicolas a été créée en 1751 au coeur du quartier des mariniers de la Loire. Son église est l’ancien édifice du couvent des dominicains, bâti au début du XVe siècle. En 1839, l’abbé Martinet décide la construction d’une nouvelle église dédiée au Sacré-Coeur de Jésus. C’est la première église de France à avoir cette dédicace. Un premier projet de l’architecte départemental Esmonnot, de style roman, est présenté, mais ce sera finalement celui de Jean-Baptiste-Antoine Lassus, de style néo-gothique, qui est retenu et construit sous le Second Empire.

Description :
La nef a trois travées et le choeur possède un déambulatoire à chapelles rayonnantes tel qu’on en trouve dans les grandes cathédrales des XIIIe et XIVe siècles. Sa façade ouest a trois portails dont chacun des tympans est orné d’un décor sculpté sur le thème du Sacré Coeur. Ce monument édifié en grès de Coulandon constitue l’un des témoins les plus achevés et réussis d’architecture religieuse néo-gothique en France. Ses proportions sont particulièrement harmonieuses ; la hauteur sous voûtes atteint 24 mètres tandis que les deux flèches en façade, qui semblent dialoguer avec celles de la cathédrale, s’élèvent à 74 mètres au-dessus de la place d’Allier

Les environs

Moulins – La Cathédrale

Moulins – Le Palais Ducal – place du Colonel Laussedat

Moulins – Le CNCS. (musée du costume) à 1 km à l’est

Moulins – Chapelle de la Visitation

Epoque : 1650 – Protection : MH (1928)
Propriétaire : Ville de Moulins
Visite : Visite guidées, sur demande, par le service du patrimoine
Dates et horaires :
Adresse : 35 rue de Paris 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 48 01 36
Courriel : contact@ville-moulins.fr
Site internet :

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Chapelle de la Visitation
Chapelle de la Visitation (Pinterest)
Chapelle de la Visitation - Le plafond peint
Chapelle de la Visitation (ville-moulins.fr)

Situation

35 Rue de Paris 03000 Moulins

Histoire

Par son architecture classique, son mausolée sculpté à la gloire du duc de Montmorency et son plafond peint consacré à la Vierge Marie, la chapelle de l’ancien couvent de la Visitation de Moulins est un chef d’oeuvre complet de l’art du XVIIe siècle. Installé à l’origine dans quelques maisons du faubourg de Paris, tout près des remparts médiévaux qui se situaient à l’emplacement des cours actuels, le couvent créé en 1616 se trouvait non loin du collège des Jésuites, actuel tribunal, qui avait ouvert dix ans auparavant. Les bâtiments primitifs ont été remplacés à partir de 1648 par des constructions plus importantes dont il ne reste aujourd’hui que la chapelle, édifiée grâce à Marie-Félice des Ursins, duchesse de Montmorency et achevée dans les années 1655. Le lycée Banville, ouvert en 1802, a été construit à l’emplacement des bâtiments du couvent.

L’ordre de la Visitation à Moulins
L’ordre de la Visitation Sainte Marie a été fondé par saint François de Sales (1567-1622) et sainte Jeanne de Chantal (1572-1641) qui ouvrent un premier couvent à Annecy en 1610. Un second voit le jour à Lyon en 1615 et le troisième ouvre à Moulins en 1616. Issu de la Contre-Réforme catholique, cet ordre féminin autonome et indépendant proposait une retraite aux femmes sans adopter l’austère (et rebutante) règle des ordres réformés du XVIe siècle qui décourageait beaucoup de postulantes. Les couvents n’étaient pas sous la tutelle d’un ordre masculin et les évêques n’avaient sur eux qu’un contrôle relatif puisqu’ils n’avaient pas le pouvoir de modifier les constitutions. Il existait une très grande cohésion entre les monastères, entre autres grâce à une importante correspondance, ce qui a permis à l’ordre de la Visitation de traverser les siècles. Le couvent de Moulins va acquérir une certaine renommée grâce à la présence de la duchesse de Montmorency, retirée parmi les Visitandines après la mort de son mari et qui va consacrer une partie de sa fortune aux religieuses. Renommée accrue par la mort de Sainte Jeanne de Chantal (et par le fait que sainte Jeanne de Chantal meurt ) à Moulins en 1641 lors d’une visite aux religieuses et en particulier à Marie-Félice de Montmorency, toute nouvelle novice.

Une commande de la duchesse de Montmorency
Marie-Félicie des Ursins (1600-1666) est une princesse issue d’une des plus grandes familles italiennes. Petite-fille du grand duc de Florence Cosme Ier de Médicis, elle est la nièce du pape Sixte Quint, parente et filleule de la reine de France, Marie de Médicis, épouse du roi Henri IV. C’est d’ailleurs la reine qui organise le mariage de Marie- Félice et d’Henri II de Montmorency, filleul très aimé du roi. Le mariage est célébré le 28 novembre 1612.Quatrième et dernier duc de Montmorency, Henri II est pair de France, amiral, maréchal et gouverneur du Languedoc. C’est l’un des plus grands personnages du royaume détail mausolée duc et duchesse. Toutefois, il participe en 1632 à la révolte du Languedoc fomentée par Gaston d’Orléans contre son frère le roi Louis XIII et Richelieu. Blessé lors de la bataille de Castelnaudary, Henri II est fait prisonnier jugé par le Parlement de Toulouse pour crime de lèse-majesté, il est condamné à mort. Malgré les intercessions de toutes les puissances d’Europe, du Pape, à Charles Ier d’Angleterre, en passant par le Duc de Savoie ou la République de Venise, Louis XIII refuse sa grâce et il est décapité le 30 octobre 1632 sur la Place du Capitole. Sa femme, Marie-Félicie des Ursins, est envoyée en résidence surveillée à Moulins. Elle est incarcérée dans l’ancien château des ducs de Bourbon. En 1636, après avoir obtenu la permission du roi, elle se réfugie près du couvent de La Visitation dont elle va être la bienfaitrice. Novice en 1641 puis religieuse à partir de 1657, elle est nommée supérieure du couvent en 1665. A partir de 1648, elle fait reconstruire la chapelle du couvent, pour remercier les sœurs de l’avoir accueillie mais aussi pour offrir un écrin au mausolée de son époux. Cette chapelle présente toutes les caractéristiques de l’architecture religieuse du XVIIe siècle. Précédée d’un emmarchement qui sert de piédestal au monument, la façade en pierre d’Apremont s’ouvre sur la rue de Paris, un des principaux axes de circulation à l’époque. On retrouve des pilastres d’ordre colossal (ils s’élèvent sur deux niveaux), un fronton curviligne au dessus de l’entrée, une rosace, le tout étant surmonté d’un fronton triangulaire avec l’emblème de l’ordre de la Visitation. Les murs latéraux ont été réalisés avec un appareillage de briques rouges et noires formant des motifs de losanges. La porte de bois est un bel exemple de menuiserie du XVIIe siècle. Elle a été sculptée par le moulinois Etienne Ier Vigier. Porte et chapelle intérieur. De plan rectangulaire, voûtée de croisées d’ogives, la chapelle n’est pas orientée. Elle est flanquée de chapelles latérales et du chœur des religieuses au nord. On retrouve à l’intérieur les pilastres aux chapiteaux ioniques, ordre d’architecture habituellement associé aux femmes depuis l’Antiquité, les occuli, la coupole au dessus du chœur liturgique et la baie thermale qui éclaire le mausolée. La chapelle reprend les principes préconisés lors de la Contre-Réforme catholique : équilibre des masses architecturales, même vision de la célébration de la messe par tous les fidèles et grande clarté pour la lecture du missel. La construction de cette chapelle a valu de nombreuses critiques à la duchesse qui ne voulait se contenter de la production locale et qui a donc fait appelle à des artistes étrangers à la région, essentiellement à des parisiens.

Un mausolée à la gloire d’Henri II de Montmorency.
En 1648, la duchesse (de Montmorency ) passe commande à Michel et François Anguier d’un mausolée à la mémoire de son défunt mari dont elle avait fait revenir les restes deux ans auparavant. Les frères Anguier sont deux grands maîtres de la sculpture française du XVIIe siècle qui ont séjourné à Rome et travaillé au Louvre, à Vaux- Le-Vicomte ou encore au Val-de-Grâce. Ils sont aidés de leurs élèves Thibault Poissant et Thomas Regnaudin, ce dernier étant originaire de Moulins. Le mausolée, dont les personnages sont en marbre de Carrare, a été exécuté entièrement à Paris et installé dans la chapelle en 1653. Sur le sarcophage, se détachent les effigies du duc et de la duchesse de Montmorency. Henri II est vêtu d’une précieuse armure ciselée. Sa main droite est appuyée sur un casque et de son autre main il tient son épée de maréchal. Ce personnage témoigne d’une influence de l’art italien, plus tourmenté. Le reste de la composition est d’influence classique. La duchesse, (est) vêtue d’une toge, (elle est dans une attitude de prière) figure la douleur. De chaque côté, des allégories de vertus ou qualités associées au duc ou à la duchesse sont représentées. On peut voir Hercule, avec sa masse et la peau du lion de Némée, qui représente la force d’Henri II, et Mars, le dieu de la guerre, qui rappelle son courage militaire. De l’autre côté les allégories de la Charité et de la Foi sont associées à Marie-Félicie des Ursins.
Sous le fronton triangulaire orné d’une coquille, Au sommet, du mausolée on peut voir le blason des Montmorency entouré des colliers de l’ordre Saint Michel et de l’ordre du Saint-Esprit, surmonté d’un casque empanaché. Le chœur liturgique est également orné de statues essentiellement dues aux ciseaux de Thibault Poissant et d’un
retable offert par le Pape Sixte Quint à sa nièce pour cette chapelle. Face au mausolée, se trouve le chœur des religieuses qui permettait aux Visitandines d’assister aux offices tout en étant séparées des fidèles afin de respecter la règle de l’ordre. Un décor entièrement restauré Grâce au mécénat du World Monument Fund, fondation américaine pour la sauvegarde du patrimoine mondial et de La Fondation Louis D. de l’Institut de France, la ville de Moulins a pu faire entièrement restaurer en 2008, le choleur des religieuses orné d’un plafond peint à la gloire de la Vierge Marie. Paul Barnoud, Architecte en Chef des Monuments Historiques a assuré la maîtrise d’oeuvre de cette restauration. Le mécénat du World Monuments Fund a également permis de reconstituer une grille de fer évoquant la séparation qui existait entre les fidèles et les religieuses. Cette grille a
été réalisée par l’atelier des Ferronniers de Limoise, dans l’Allier. Une seconde grille de barreaux de bois était autrefois associée à la grille en fer, de même qu’un châssis de volets qui étaient ouverts pendant les offices et qu’un rideau d’étamine très fin. Une grille de communion permettait aux religieuses de recevoir l’Eucharistie. Le chœur des religieuses communiquait avec les autres bâtiments du couvent et les appartements de la duchesse de Montmorency. En 1651 cette dernière passa commande au peintre Rémy Vuibert d’un décor peint pour le plafond du chœur des religieuses. Né vers 1607 dans les Ardennes, Vuibert est un peintre réputé en son temps. Après un passage dans l’atelier de Simon Vouet, il séjourne en Italie puis collabore avec Nicolas Poussin au chantier de la Grande Galerie du Louvre ce qui lui vaut le titre de «peintre ordinaire du roi». A partir des années 1641-1643, il se consacre essentiellement à la réalisation de grands décors peints et collabore avec l’architecte Le Muet Il décore le palais Mazarin, les hôtels Hesselin, la Vrillière ou d’Avaux de Saint Aignan à Paris. Il réalise aussi le somptueux décor de trompes l’oeil en grisailles pour la grande galerie du château de Tanlay en Bourgogne… Sa renommée arrive alors jusqu’à la duchesse de Montmorency qui lui demande un décor consacré à une glorification de la Vierge Marie pour la chapelle qu’elle fait construire à Moulins. Le peintre est accompagné de deux collaborateurs qui l’aident dans sa tâche. Il meurt au cours de ce chantier, le 18 septembre 1652. Le plafond se compose de dix-sept toiles enchâssées dans une structure en bois et mêle le plafond plat à la française et le trompe-l’oeil italien. Les différents tableaux de ce décor développent un programme consacré à la Vierge. Un certain nombre d’épisodes de sa vie et d’évènements partagés avec le Christ sont mis en scène selon la tradition iconographique qui caractérise les cycles
de la Vie de la Vierge. Le tondo central, entouré de grisailles peintes sur bois, représente l’Assomption de la Vierge, qui est élevée au ciel par des anges. Autour, sont représentés quatre épisodes liés à la vie de Marie : l’Immaculée conception, La Naissance de Marie, La Fuite en Egypte, La Dormition de Marie. Un second groupe de scènes est
présenté sous forme de tableaux rapportés, insérés dans des architectures feintes, au niveau des voussures. On peut voir dans les deux médaillons qui se font face une évocation de l’Annonciation faite à Marie et le Christ de la Résurrection. Dans les deux ovales, des côtés : La Consécration de Marie au Temple et La Présentation de Jésus
au Temple. Enfin, dans des niches peintes en trompe-l’oeil, huit allégories inspirées de l’art de Raphaël font référence aux vertus et qualités de la Vierge mais aussi à celles dont doivent faire preuve les visitandines: L’Espérance, La Foi, L’Innocence, La Prière, La Charité, La Religion, La Modestie, L’Etude. L’influence de Nicolas Poussin est très nette dans ce décor. Vuibert reprend des techniques qu’il avait déjà utilisées sur ses autres chantiers telles que la grisaille, très en vogue à l’époque, ou les pilastres cannelés en perspective.
Ce plafond s’inscrit parfaitement dans le courant de l’Atticisme
parisien, courant qui se développe essentiellement à Paris dans les
années 1640-1660 et puise son inspiration dans l’Antiquité et dans
l’art de Raphaël et du Dominiquin, prônant un juste idéal de mesure et de grâce, des compositions rigoureuses, stables, un coloris clair, un art élégant. Ce plafond est un témoignage important de la peinture décorative du XVIIe siècle qui a en grande majorité disparu.
Les partis pris de restauration.
La mise en oeuvre de ce décor est depuis l’origine savante et complexe. Les toiles des Voussures ont des formats irréguliers, conçus sur mesure pour fonctionner avec une inclinaison précise. La rigueur de ce montage, difficile à reproduire par les restaurateurs du passé, a donné lieu par la suite à des systèmes de repose et de maintien parfois mutilants pour les oeuvres. Cette dernière campagne a permis de les
améliorer et de vérifier l’état de conservation des toiles, leur tension et leurs raccords et d’éliminer les gravats accumulés au revers. La restauration de ce décor a requis les soins d’une équipe polyvalente regroupant des spécialistes de menuiserie pour la corniche en bois, des restaurateurs formés à la technique de la reprise de transpositions pour les supports toile.
L’atelier Arcanes, spécialiste de la couche picturale avec à sa tête Scinzia Pasquali et Véronique Sorano Stedman a dirigé l’ensemble de cette équipe. La restauration de l’ensemble a été effectuée in situ, ce qui a permis de toujours garder la référence chromatique entre la structure de bois peint du plafond (grisailles) et les peintures
sur toile. Les toiles ont été descendues à travers une ouverture ménagée dans l’échafaudage, pour être traitées dans la nef transformée en atelier. Cette exigence de la municipalité a également permis aux Moulinois de suivre les différentes étapes de la restauration. Après la restauration des toiles et le refixage des soulèvements (écailles), les
restauratrices ont éliminé les repeints du XXème siècle et dans la mesure du possible du XIXème. Certaines réfections du XIXème ont été conservées, faute de pouvoir dégager un original trop dégradé, comme le manteau de la Vierge dans le tableau de l’Immaculée conception, situé près du point de départ de l’incendie survenu en 1797.
Cette incendie, mentionné dans les archives et attesté par des traces sur les solives a par ailleurs provoqué un cloquage et des micro-cratères (éclatement des bulles générées par la chaleur) sur l’ensemble du décor.
L’enjeu de la campagne de 2008 était donc double : conservatif en
premier lieu, mais aussi esthétique, compte tenu de l’aspect alourdi des peintures sur toile et de l’altération des repeints les pus récents.
Une restauration minimaliste a été proposée. Les micro-cratères n’ont
pas tous été refermés, l’altération de surface reste visible mais
s’estompe à distance, ce qui confère au décor une grande douceur,
conforme à l’esprit de l’atticisme parisien. Les couleurs altérées par les
vernis jaunis ont retrouvé leur éclat d’origine et sont mises en valeur par les nuances des grisailles et par le badigeon gris du chœur.
La mise en lumière douce et discrète a été conçue pour valoriser ce
décor exceptionnel.

(source : service du patrimoine – ville de Moulins)

Les environs

Moulins – Le musée de la Visitation, 4 place de l’Ancien Palais

Moulins – Le musée Anne de Beaujeu, place du colonel Laussedat

Moulins – Le CNCS (musée du costume) à 2.8 km à l’est

Montluçon – église Notre Dame

Epoque : XV° – Protection : MH (1987)
Propriétaire : commune de Montluçon
Visite : Chaque été, en juillet et août, la paroisse Sainte-Marie propose une visite gratuite des églises Notre-Dame et Saint-Pierre
Dates et horaires :L’église est ouverte de 8h30 à 19h00 (ouverture prolongée l’été)
Adresse : Place Notre Dame – Montluçon
Téléphone :
Courriel : paroisse.sainte-marie@orange.fr 
Site internet :

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Notre Dame - Montluçon (allier.foxoo.com)
Notre Dame -Montluçon (Wikipédia)
Notre Dame -Montluçon (Wikipédia)
Notre Dame -Montluçon (Wikipédia)
Vierge - Notre Dame -Montluçon (lieuxsacres.canalblog.com)

Polyptyque de l'église Notre Dame à Montluçon (La Montagne 10 août 2022)

Montluçon - Notre Dame - Polyptyque (La Montagne 10 août 2022)

Situation

L’Église Notre-Dame se trouve au cœur du vieux Montluçon, à proximité immédiate du château.
Des parkings se trouvent place de la Mairie et place Pierre Petit.

Histoire

L’église

Notre-Dame de Montluçon est une église à deux nefs dont la construction s’étale sur trois siècle. Les étapes se retrouvent sur la façade donnant sur la place, d’est en ouest, sur les 6 grandes fenêtres : deux premières baies à 4 feuilles dans les remplages, deux baies suivantes flamboyantes, deux autres au tracé épuré du XVIIème siècle. La place était jadis un cimetière, on y a retrouvé des pierres tombales et de nombreux vases à eau bénite.

De cette place part le passage du doyenné, du XIIIème siècle, menant à la chapelle Saint -Louis.
Une première église romane à nef unique se terminait à l’est par trois absides : une seule subsiste.
Au XIVème siècle, la reconstruction débute par le chœur et la première travée de la nef latérale. Les chapiteaux sont garnis de motifs végétaux.

L’abside en hémicycle est située dans une cour. Elle est le témoin de l’époque romane. On y trouve les vestiges de l’ancien cloître du XIIIème siècle dans le prolongement de l’ancien transept. Le sol est en galets de rivière, typique des constructions Montluçonnaises.

Le chevet est dominé par le clocher et marque le début de la rue Notre-Dame bordée d’hôtels particuliers et de maisons des XVème et XIVème siècles. Ce chevet plat correspond à un chœur rectangulaire. Il est éclairé par une grande baie gothique aux remplages quadrilobés, surmontés d’une balustrade de pierre des XIVème et XVème siècles. Le clocher présente sur chacune des faces deux baies trilobées. Avant 1706, une flèche de pierre le surmontait.

Au XVème siècle, on établit les voûtes des deux nefs. Leurs nervures pénètrent dans les piliers ronds, dépourvus de chapiteaux. Au XVIIème, on termine l’édifice à l’ouest. Le grand portail date de 1622.

Les vierges de Notre-Dame de Montluçon

Nous trouvons à l’intérieur de l’église une vierge assise en bois doré, au milieu d’un grand retable du XVIIème siècle.

Sur la porte ouest de la cathédrale, à l’extérieur, dans une niche, se tient une vierge noire. D’où vient-elle ? Je n’ai aucune information quand à sa provenance, ni si c’est une copie récente. Il me semble qu’elle est la copie d’une autre vierge noire connue… Montluçon me ferait perdre la mémoire ?

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Montluçon – le musée MuPop à 100 m au nord-est

Montluçon –  le château de La Louvière à 1.5 km à l’est

Montluçon – le château des Ducs à 300 m à l’ouest

Veauce – église Sainte-Croix

Epoque :  XI°- Protection : MH (1840)
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires : Du 01/01/2018 au 31/12/2018 ( 09:00 / 20:00 )jusqu’à 18h du 01/11 au 31/03
Adresse : 2 rue de l’Église 03450 Veauce
Téléphone : 04 70 58 53 03
Courriel :
Site internet :

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Eglise Sainte-Croix (www.flickr.com)
Eglise Saint-Croix (mes voyages en France)
Eglise Sainte-Croix (atlas roman))
Eglise Sainte-Croix - le clocher (myopenweek.com)

Situation

Veauce est situé à 39 km à l’ouest de Vichy

L’église est dans le village

Histoire

La date précise de sa construction n’est pas connue, mais son histoire est liée à celle du château.
Elle existe au XIème siècle (don d’Aimon de Veauce à l’abbaye Saint-Léger d’Ebreuil en 1080). Elle fut construite par les Bénédictins pour leur usage. Ils avaient probablement leur monastère à proximité.
A la fin du XVème siècle, un chapitre collégial y fut fondé sous le patronage de Saint-Vénérand, par Jean Bessoles. Ce chapitre disparut en 1766.
De style roman, cette église fut élevée sous l’influence de l’école auvergnate.
Le chevet est entièrement construit en pierres calcaires disposées en assises régulières. Il est proche par le plan et la structure des églises majeures de la Limagne romane.
On y voit une multitude de marques de tâcherons, surtout de grandes lettres B, E; H,
En 1779 (date inscrite au-dessus de la porte), la nef fut amputée de deux travées et la façade reconstruite.
Le clocher a été rehaussé en 1882. Les trois cloches furent offertes par le Baron Charles Eugène De Cadier de Veauce.
L’église est classée monument historique depuis 1840.
Depuis 1997, l’église est illuminée tous les samedis, dimanches soirs et les jours de fête, jusqu’à minuit.

(source : “mairie-veauce.planet-allier.com”)

Les environs

Veauce – Le château au sud-ouest du village

Bellenaves – Le château à 6.8 km au nord

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 7.2 km au sud

Saint-Désiré – église Saint-Désiré

Epoque : XI°-XII° – Protection : MH (1875)
Propriétaire : Commune de Saint-Désiré
Visite :
Dates et horaires : Du 01/01/2018 au 31/12/2018 ( 07:30 / 19:30 En cas de fermeture demander les clés en mairie
Adresse : Place de l’Église 03370 Saint-Désiré
Téléphone : 04 70 07 10 12
Courriel :
Site internet :

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église de Saint-Désiré (www.allier-auvergne-tourisme.com)
église de Saint-Désiré (www.france-voyage.com)
église de Saint-Désiré (www.france-voyage.com)
Eglise Saint-Désiré - La Crypte (Wikipédia)
Modillon sculpté (tête grotesque) de l'église romane Saint-Désiré (www.france-voyage.com)

Situation

Saint-Désiré est situé à 24 km au nord-ouest de Montluçon

L’église Saint-Désiré est dans le village

Histoire

Vers 500, le château construit sur la motte de Salviacus devient la propriété des évêques de Bourges. Le village est attesté depuis l’époque gallo-romaine. Il était situé à proximité de la voie antique reliant Châteaumeillant à Néris. Une communauté chrétienne a dû exister très tôt à la suite de l’évangélisation par saint Martial de Limoges.

L’évêque de Bourges saint Désiré y serait mort en 552 au retour d’un concile à Clermont.

Il existe une crypte du XIe siècle construite autour du tombeau de saint Désiré, probablement antérieur. Le prieuré a été fondé en 1055 par Ebe de Charenton, et Archambaud II de Bourbon, frère d’Aymon de Bourbon (1030-1070), archevêque de Bourges. Le prieuré est placé sous la dépendance de l’abbaye Saint-Michel de la Cluse. Ce choix vient probablement du fait que l’abbaye Saint-Michel de la Cluse a été fondé, vers 960, par un seigneur de la maison d’Auvergne, Hugues de Décousu à son retour d’un voyage à Rome. L’église a d’abord été dédiée à saint Martial et a été occupée par des moines du prieuré voisin de la Chapelaude. Les moines décident de la construction de l’église entreprise entre 1066 et 1091 d’après le cartulaire de la Chapelaude autour de la crypte plus ancienne où reposait le corps de saint Désiré.

En 1130, Suger prétendit qu’un pseudo-diplôme de Dagobert donnait la propriété du prieuré à l’abbaye de Saint-Denis. L’affaire fut portée devant le roi de France et le pape, mais à la Révolution l’église Saint-Désiré relevait de l’abbaye Saint-Michel de la Cluse. La notoriété du lieu venait du corps de saint Désiré.

Au XIXe siècle, l’église a été amputée des deux premières travées occidentale. La nef centrale est alors recouverte par un berceau en bois qui avait remplacé une voûte en maçonnerie à une époque non connue mais dont il subsistait des amorces. Cette charpente avait nécessité le surhaussement des murs goutteraux.

L’église est restaurée, entre 1866 et 1890, par les architectes Denis et Georges Darcy qui ont cru nécessaires de lui ajouter un clocher-porche à l’ouest. Les murs gouttereaux sont repris vers 1889 et la voûte en plein cintre de la nef centrale rétablie. Les restaurations ont fait disparaître les fresques anciennes. Les relevés qui en avaient été faits auparavant ont donné un nom, peut-être celui du peintre ou d’un moine du prieuré de la Chapelaude : Omblardus monacus, avec une date MCXVI.., qui serait 1118.

(source :”wikipédia”)

Châtel de Neuvre – église Saint-Laurent

Epoque : XI° – Protection : MH (1927)
Propriétaire : Commune de Châtel de Neuvre
Visite : ouverte toute l’année de 9h à 18h
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Eglise Saint-Laurent à Châtel de Neuvre (maj-photoseglises.blogspot.ch)
Eglise Saint-Laurent à Châtel de Neuvre (Wikimédia)
Eglise Saint-Laurent à Châtel de Neuvre (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise Saint-Laurent à Châtel de Neuvre (www.cartesfrance.fr)

Situation

Châtel de Neuvre est situé à 18 km au sud de Moulins.

L’église Saint-Laurent est situé à la sortie sud de Châtel de Neuvre

.

Histoire

Oppidum gaulois puis castrum romain, Châtel-de-Neuvre fut le chef lieu d’une viguerie appartenant à un certain Aymard qui est le fondateur de la souche…des Bourbons. De son riche passé historique, Châtel-de-Neuvre a conservé de nombreuses traces dont une église classée. Les premières étapes de sa construction remontent au IXe siècle. L’église Saint-Laurent recèle en outre des fresques des XIV ème et XV ème siècles. La paroisse de Châtel-de-Neuvre appartenait au diocèse de Clermont. L’église Saint-Laurent, située au sommet d’une butte dominant la vallée de l’Allier, occupe l’une des positions les plus spéctaculaires du département Le transept peu saillant fut modifié au nord à l’époque gothique. Les absidioles, asymétriques, sont légèrement plus tardives que la nef. Le clocher, dont la souche remonte également à l’époque romane, a été amputé de sa flèche.

A mi-hauteur de la façade ouest, de chaque côté, on remarque deux stèles funéraires gallo-romaines très usées, qui confirment, comme certains éléments sculptés remployés dans le parement du côté sud-ouest du transept, la présence d’un ancien établissement antique sur ce site. L’église comporte une nef très étroite, l’une des plus anciennes de l’Allier. Celle-ci est éclairée directement et contrebutée de bas-côtés voûtés en quart de cercle.Le transept peu saillant fut modifié au nord à l’époque gothique. Les absidioles, asymétriques, sont légèrement plus tardives que la nef. Le clocher, dont la souche remonte également à l’époque romane, a été amputé de sa flèche.A mi-hauteur de la façade ouest, de chaque côté, on remarque deux stèles funéraires gallo-romaines très usées, qui confirment, comme certains éléments sculptés remployés dans le parement du côté sud-ouest du transept, la présence d’un ancien établissement antique sur ce site.

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)