Treteau – La Motte-Vesset

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
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Site internet :

Treteau - La Motte-Vesset (www.chateau-de-vesset.com)
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Situation

Histoire

Les environs

Barrais Bussolles – Bussolles

Epoque : XIV° -XIX° – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Barrais Bussolles - Bussolles (micazu.com)
Barrais Bussolles - Bussolles (mapio.net)
Barrais Bussolles - Bussolles (booking.com)
Barrais Bussolles - Bussolles (mapio.net)
Barrais Bussolles - Bussolles (booking.com)

Situation

Histoire

Les environs

Ainay le Château – Chandon

Epoque :  XIV° – XVI°- Protection :
Propriétaire : privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Ainay-le-Château - Chandon

Situation

Ainay le Château est à 44 km au nord de Montluçon et à 61 km au nord-ouest de Moulins.

Chandon est à 3.8 km à l’est d’Ainay le Château.

En venant de la forêt de Tronçais, par la croix de la Loire se diriger vers le Rond de Bouy en empruntant la petite route à droite au panneau Bouy, en haut d’une côte, à votre droite, le château est situé au bord de son étangs.

Histoire

Le château de Chandon, sur motte fossoyée, a conservé quelques aspects du passé avec ses tours, tourelles, hautes cheminées, et sa toiture, le tout dominant un étang remis en eau. Ce manoir des XIVe et XVe siècles présente une tour carrée à fenêtres moulurées et des tours d’angle à toit tronqué, on remarque une porte à pinacles et une échauguette ornée d’un personnage couché. En 1342, Philippe des Moulins, chevalier, rend aveu pour “l’ostel fort de Chando”. En 1449, Philippe et Guillaume des Moulins sont seigneurs de Chandonet de Bois Farnoux. En 1500, le fief est aux mains de Pierre de la Roche, par son épouse de Beaupoirier, près du bourg du Breuil. En 1503, c’est Phelippe des Moulins qui est seigneur de Chandon. Il fait aveu, à la duchesse de Bourbon de “sa maison de Chandon avec foussez, estangs, molins, prés, terres, cens, rentes”, estimée à un revenu confortable par an. En 1671 Claude Barbarin écuyer, lieutenant au régiment de Saint Aubin, devient seigneur de Chandon. En cette fin du XVIIe siècle, le fief est morcelé et les revenus de ses terres sont versés à l’hôpital de Moulins. De 1754 à 1798, le château de Chandon est propriété de la famille Bérau qui vend Chandon à Louis Dominique Mazérat, juge de paix, lequel y meurt en 1841. Au cours des siècles Chandon a subi bien des vicissitudes, notamment lors des guerres de religions. Aujourd’hui le château est parfaitement restauré.

(source : Extrait de Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais, éditions De Borée.)

Les environs

Ainay le Château – Chapelle saint-Roch à 4.2 km à l’ouest

Ainay le Château – La Porte de l’horloge à 3.8 km à l’ouest

Forêt de Tronçais à 5.2 km au sud-est

Vernusse – Château de Puy-Guillon

Epoque :  XV°-XVIII°-XIX°- Protection : ISMH (2010)
Propriétaire : Privé
Visite : oui à certaines périodes
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone : 06 15 62 56 18 (info La Montagne)
Courriel :
Site internet :

Puy Guillon (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Puy Guillon (www.allier-hotels-restaurants.com)
Puy Guillon (www.collection-jfm.fr)

Situation

Vernusse se situe à 36,9 km au sud-est de Montluçon

Le château de Puy-Guillon se situe à 1,8 km au sud-ouest de Vernusse

Histoire

Le fief de Puy Guillon, tel un immortel guerrier, fier de son passé, cette citadelle, vieille de sept siècles, solidement implantée sur son “podium” comme l’écrivaient les Romains, a vaillamment traversé l’histoire. Dès 1398 la famille de Beaucaire prend possession du château. Certains de ses membres sont devenus célèbres. François de Beaucaire fut évêque de Metz puis nommé cardinal en 1545, au moment du concile de Trente, dont il fut le rapporteur. Jean de Beaucaire, le troisième du nom dont la pierre tombale est déposée dans l’église, fut chevalier de l’Ordre du Roi, premier maître d’hôtel de la reine d’Ecosse. Marie de Beaucaire, dame d’honneur de la dauphine, se maria en seconde noce avant 1563 à Sébastien de Luxembourg, duc de Penthièvre, ce qui fait d’elle une ancêtre de Louis XV et de plusieurs famille royales européennes. Par les femmes, le château passa ensuite à la famille d’Alègre puis à la famille de Rollat jusqu’en 1832.
Le château de Puyguillon fut érigé au XV ème siècle sur un terre-plein constituant terrasse et se composait d’un gros donjon carré défendu par une courtine de forme quadrangulaire, flanquée d’une grosse tour ronde et, à l’ouest en contrebas, par une basse-cour entourée d’une enceinte. Au XVII ème siècle, une nouvelle bâtisse fut construite longeant l’enceinte supérieure. Son édification face aux jardins ordonnancés et récemment aménagés côté sud offrait ainsi un lieu de vie plus appréciable. Aux XVII ème et XVIII ème siècles, des communs firent également leur apparition le long de la basse-cour. Vers 1870, de nouveaux bâtiments furent construits dans le but de rallier les différents corps de logis. Ainsi, les communs formait désormais un front continu autour des côtés Ouest, Nord et (sous la terrasse) Est de la cour inférieure, tandis qu’une aile Est formait liaison entre les deux parties du château lui-même. Cet élément fut édifié en prenant modèle sur le bâtiment XVII ème siècle. Enfin, un petit corps de bâtiment prolongeait cette nouvelle aile jusqu’au donjon et se distinguait sur le plan architectural par des références médiévales, notamment avec ses baies cintrées et sa tour d’escalier crénelée.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu et www.allier-hotels-restaurants.com)

Les environs

Beaune d’Allier – Château de Sallebrune à 13 km à l’ouest

Blomard – Château de Sarre à 5,6 km au nord

Saint-Bonnet de Four- église  Saint-Bonnet à 12,6 km au nord-ouest

Liernolles – Château de la Forêt de Viry

Epoque : XIV° – XV° – XVI° Protection : ISMH (1956)
Propriétaire : Monsieur Mayeul de Villette
Visite : libre des extérieurs uniquement.
Adresse : château de la Forêt de Viry 03130 Liernolles
Téléphone : 04 70 42 21 21
Courriel :
Site internet :

La Forêt de Viry (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
La Forêt de Viry (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
La Forêt de Viry (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
La Forêt de Viry (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Situation

Liernolles se situe à 41 km au sud-est de Moulins et à 50 km au nord-est de Vichy

La Forêt de Viry se situe à 5 km à l’est de Liernolles

Histoire

Monument historique depuis 1956, construit au XVème siècle, le château de la forêt de Viry était entouré de fossés qu’enjambait un pont-levis, remplacé par un pont dormant en 1637. La porte fortifiée qu’il protégeait fut également modifiée. Le corps de logis présente un dispositif presque symétrique. De plan rectangulaire, il est flanqué de deux tours rondes sur la façade postérieure, alors que le côté opposé, sur cour, est cantonné aux angles de deux tours carrées flanquées sur l’extérieur d’une tourelle en encorbellement.

A chacune de ces tours, est accolé un pavillon rectangulaire, l’un servant de porte, l’autre abritant une chapelle, où se trouvent un fragment de vitrail armorié datant du XVIème siècle, et un bel autel en bois sculpté. Des communs prolongent le logis au nord et à l’ouest, à l’emplacement d’un ancien mur d’enceinte.

Sa charpente, en bois de châtaigner, dite à fermettes, est constituée de chevrons reliés deux à deux par des entraits, des liens obliques et des poinçons. Ces chevrons constituent des triangles, appelés petites fermes ou fermettes. Ce type de charpente, qui apparaît à l’époque gothique, est particulièrement utilisé pour les toitures à forte pente, dans la mesure où les chevrons ne glissent pas sur les pannes.

Le couloir principal du château, du XVIIème siècle, en grès et pierre de Volvic, se distingue par un agencement original de pierres de couleurs différentes. Le motif présente ainsi un carré rose ou rouge en pierre du pays inséré dans un octogone en pierre de Volvic, lui-même composé de quatre petits hexagones convexes.

(source :”www.randos-allier.com”)

Vieure – château de La Salle

Epoque :  XIV° – XV° – XVIII° – XIX°- Protection : ISMH (2002)
Propriétaire : Privé
Visite : oui, des extérieures
Adresse : château de la Salle 03430 Vieure
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

La Salle (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Salle (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Salle (photo-envol.fr)
La Salle (static.panoramio.com)

Situation

Vieure est situé à 40 km à l’ouest de Moulins.

La Salle est à 1km au nord de Vieure.

Histoire

L’histoire du château de la Salle est intimement lièe à celle de la Chaussière. En 1382, Pierre de Vieure prèta hommage au nom de sa femme, Jeanne de la Salle, pour “l’hostel et motte de la Salle”, qui semble donc entrer dans la famille de Vieure à cette date et y restera jusque vers 1605. Un autre acte de 1449 fait également mention de “motte et hostel de la Salle”. Ce château primitif était chargé de contrôler l’importante voie et le gué de Vieure. Il fut remplacé par une autre construction, ainsi que nous l’apprend une charte du duc datée de 1473, D’après cet acte, le châtelain de La Chaussière devait faire “bailler et délivrer à notre amé et féal escuyer, Janot de la Salle, seigneur de Vieure” (Jehan de Vieure, dit de la Salle), jusque au nombre de mille charretées de pierres…, donnons et octroyons par ces présentes pour lui aider à bastir et edifier ung hostel au lieu de Vieure”. Jehan de la Salle était un personnage important, familier du roi de Sicile. En 1503, la seigneurie est passée aux mains de l’écuyer Jehan Fouchier, qui rend foy et hommage, à madame la duchesse cie Bourbon. En 1509, Nicolas de Nicolay décrivit La Salle comme “un beau et grand chasteau fort auquel sont attacnées haute, moyennel et bssse justice”, En 1643, Jean le Groing fut qualifié de seigneur de la Salle et du Puy…
Château de structure médiévale XIVe siècle, agrandi vers 1875 probablement par l’architecte Moreau. La partie nord (donjon rectangulaire et tours rondes d’angles) fut conservée tandis que les ailes en retour furent dotées de nouveaux percements et de nouvelles toitures. Pour les relier, une autre aile fut édifiée, flanquée d’une tour carrée de style néo-gothique et néo-Louis XIII. Vastes communs du XVIIIe siècle…

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée”)

Les environs

Vieure – Château de la Chaussière à 1,5 km au nord-est

Ygrande – l’église Saint-Martin à 7 km au nord-est

Hérisson – La Forteresse à 16 km à l’ouest

Lafeline – château du Bouchat

Epoque :  XIV°-XVII°-XIX°- Protection : ISMH (1965)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Le Bouchat (www.mesvoyagesenfrance.com)
le Bouchat (wikipédia)
Le Bouchat (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Le Bouchat (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Le Bouchat (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Situation

Lafeline est situé à 33 km au sud-ouest de Moulins

Le Bouchat est situé à 2,1 km au nord de Lafeline

Histoire

Tel qu’il se présente aujourd’hui, avec ses mâchicoulis et ses deux grosses tours, le château du Bouchat constitue un intéres­sant témoin de l’époque féodale. Est-ce à dire que nous nous trouvions là devant la construction primitive, telle qu’elle a tou­jours existé? Nous ne saurions l’affirmer, car, on le verra dans un instant, 1’« hôtel fortifié » existait depuis 1375 au moins, et l’impressionnante épaisseur des murs nous ferait penser plutôt à un château du XV siècle. Comme il arrive souvent, il est probable que la construction primitive, du XIV’ siècle, fut agrandie et trans­formée aux XV-XVI” siècles, sans parler des modifications de détail qui y furent encore apportées dans les siècles suivants. Le château conserva d’ailleurs une partie de ses défenses jusqu’à une époque récente. Le pont levis fut remplacé, dans le der­nier tiers du XIX” siècle, par un pont à trois arches lancé par­dessus les douves, asséchées au même moment. En outre, des quatre grosses tours qui flanquaient autrefois les angles du massif quadrangulaire, deux, seulement, subsistent : celles de la façade.
A la fin du XIVe siècle, ce fief était aux mains des La Condemine. En effet, en 1375, Hugues de La Condemine, damoiseau, seigneur des Aix, prêtait foi et hommage pour son hôtel forti­fié du Bouchat. Ses descendants le conservèrent au moins jus­que vers le troisième quart du XVIe siècle. A cette époque, à en croire Nicolas de Nicolay, Le Bouchât était considéré comme un château-fort.
Peu de temps après, ce sont les des Fontys (ou de Fontis, à ne pas confondre avec les Deffontis) que nous trouvons installés au Bouchat. Nous ignorons s’ils furent les successeurs directs des La Condemine. Mais en tout cas, ils les suivirent de peu, puisque Jean des Fontys, écuyer, seigneur du Bouchat, vivait à la fin du XVI” siècle et mourut avant 1632. Après lui, son fils, puis son pe­tit-fils possédèrent Le Bouchat. Mais le dernier, André des Fon­tys, par testament, légua ce fief à sa femme, Marguerite de Lingendes. Celle-ci, devenue veuve, convola en secondes noces, le 19 novembre 1694 avec Jean-Baptiste de Gérondelle, écuyer, seigneur de La Dauphinée, qui se qualifia dès lors seigneur du Bouchat et s’y installa avec sa femme. Mais celle-ci, de son pre­mier mariage, avait eu une fille, Marguerite des Fontys, et cette dernière, à la mort de sa mère, hérita du Bouchat. Marguerite avait épousé Gilbert Boutet, écuyer, seigneur de Sazeret.
Ils rési­dèrent peu de temps au Bouchat puisque, le 23 juin 1708, con­jointement, ils le vendirent à Antoine Thonier, curé de la pa­roisse du Theil, avec le « grand étang » et le « grand domaine » du Bouchat et le domaine des Issards, moyennant la somme de 12.000 livres. Le même jour, ils vendirent également à Gabriel Pellisson, marchand de la paroisse du Theil, d’autres dépen­dances de la seigneurie du Bouchat, notamment les domaines de Chezelles et des Pénins.
Antoine Thonier, quelques mois après, le 5 octobre 1708, s’em­pressa de prêter foi et hommage pour le fief nouvellement ac­quis. Quand il mourut, le 22 juin 1723, il laissa pour héritier son neveu Claude Thonier, lequel ayant épousé l’année précé­dente Françoise Pellisson, fille de Gabriel, nommé plus haut, réussit probablement à reconstituer entre ses mains la plus gran­de partie de l’ancienne seigneurie du Bouchat. Après lui, son fils Claude-Jean-Baptiste continua, semble-t-il, à arrondir le do­maine patrimonial. Mais le fils aîné de ce dernier, Jacques-Pierre Thonier, étant décédé sans alliance, laissa Le Bouchat à sa sœur Sophie. Celle-ci épousa Saturnin Tavernier, notaire à Gannat. En 1864, le château fut acquit par le comte de Saint Genys.

(source :”www.lafeline.fr”)

Les environs

Meillard – Le château des Aix à 2,5 km au nord-est

Le Theil – Le château de Fontariol à 6 km à l’ouest

Verneuil en Bourbonnais – le village à 8,6 km à l’ouest

Veauce – Le château

Epoque :  XI° – XIII° – XIV° – XV° – XVII° – XIX°- Protection : MH (1985)
Propriétaire : Madame Elisabeth Mincer
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse : Château de Veauce 03450 Veauce
Téléphone : 04 70 90 99 25 (Mme  Florit – Galligramme)- 06 31 54 24 04 – 06 08 58 47 77
Courriel : chateauveauce@gmail.co /  calligramme.fd@orange.fr
Site internet : www.chateau-de-veauce.com

Veauce (taigong788 - Skyrock.com)
Veauce : Cour intérieure (www.france-voyage.com)
Veauce (www.chateau-de-veauce.com)
Veauce (www.lamontagne.fr)
Veauce (www.jaimemonpatrimoine.fr)
Veauce : tour de l'horloge et façade (www.france-voyage.com)
Veauce : porte en accolade avec armoiries (www.france-voyage.com)
La Porterie de Veauce (www.france-voyage.com)

Situation

Veauce est situé à 37 km à l’ouest de Vichy

Le château est situé à 300 m au sud-est du bourg

Histoire

A l’origine Veauce est un oppidum romain qui protège la voie Romaine entre Clermont et Bourges, puis au IX et X ieme siècles ce n’est qu’un édifice construit en Bois, et peu à peu consolidé par des remparts pour servir de refuge aux villageois mais aussi au Monastère de Veauce attenant, confié à un seigneur nommé par le Baron de Bourbon pour en entretenir la défense.
La seigneurie de Veauce a alors le droit de justice sur un territoire assez vaste Ebreuil, Vicq, Mercurol, Lalizolle, mais aussi sur l’ensemble de la forêt des Colettes.
Guillaume CADIER, seigneur de Saint Augustin, de la Brosse Cadier écuyer, chevalier, était en 1286, gentilhomme de Louis 1er, duc de Bourbon, comte de Clermont. GUILLAUME de CADIER sous le règne de Louis IX (futur Saint Louis) reçoit la seigneurie de VEAUCE d’Agnès de Bourbon (fille d’Archambault IX baron de Bourbon de 1242 à 1249), mariée à Jean de Bourgogne et mère de Béatrix femme de Robert de France l’un des fils de Saint Louis
Il lui rendit, en cette qualité, foi et hommages, le lundi après la fête Saint Georges de l’année 1307, pour sa seigneurie de la Brosse Cadier (la seigneurie de la BROSSE-CADIER est à l’époque un territoire considérable dont relevait les seigneuries d’YZEURE, de SAINT BONNET, d’AVERNES, TREVOL et GENNETINES qui protégeaient Moulins sur Allier).
– Il est dédommagé du fief de Veauce par Louis Ier par en 1317 en lui attribuant la seigneurie de BELLEPERCHE, (Louis de BOURBON échangeant ensuite ses droits sur le fief de VEAUCE contre un pressoir et des vignes à SAINT POURCAIN avec son cousin le roi PHILIPPE V (PHILIPPE le BEL).

– Philippe V, roi de France concède alors le fief de Veauce à son cousin Louis de Clermont – En 1327 Charles V érige la Baronnie de Bourbon en duché,

– C’est en 1400 que Louis II de Bourbon érige le fief de Veauce en baronnie au profit Robert Dauphin qui devient alors évêque de Chartres, La Baronnie est alors démembrée, toutefois des seigneurs environnants dénommés sieurs de Veauce nommés par Robert Dauphin, puis ses successeurs jouissent de droits sur les églises environnantes, prélèvent les dimes locales, exercent la justice haute, moyenne et basse, ainsi se constituent autour du fort et dans le fort lui-même des dépendances.
– N’oublions pas qu’a l’époque le cadastre, ou les actes de succession, n’existent pas et que seules les décisions du duc ou du roi prévalent. – En 1523, à la mort du Connétable de Bourbon, le fort de Veauce est rattaché directement à la couronne – En 1600 les fortifications de Veauce ne sont plus guère qu’une ruine – En 1664 les restes du fort de Veauce et les droits attachés sont confiés à Amade de Blich par Louis IV, Amade de Blich cherche à rétablir les droits de la Baronnie en vain, en 1688 un jugement est rendu le 4 octobre 1692 ordonnant à Mme de Blich de fournir les lettres patentes sans qu’elle puisse y donner suite. – – Ainsi la forteresse ainsi que ses droits sont alors saisies par la Sénéchaussée du Bourbonnais pour être restitué à Michel de Cadier seigneur de Saint Augustin avec les 6 domaines, la tuilerie, les moulins, les bois et les droits seigneuriaux attachés en contrepartie d’une soulte de 75000 F de l’époque et ainsi fait construire le tournebride du Château (Château des noix) peut être afin d’y séjourner quand il est à Veauce (le fort et ses bâtiments semblant inhabitables) – Ainsi Michel de Cadier rend hommage et foi le 20 mars 1701 au roi Louis XIV qui lui confère les droits héréditaires sur le titre, puis de nouveau il rend foi et hommage le 9 aout 1718 à Louis XV. – Et les armoiries des Cadier deviennent l’association de celles de Cadier à celle de la baronnie de Veauce (les fleurs de lys des bourbon)

– Francois Claude de Cadier succède à son père, nommé Maire de Moulins, il rend foi et hommage es qualité de Baron de Veauce le 6 juillet 1752 puis renouvelle cet hommage à Louis XVI le 11 octobre 1776

– Francois déclaré suspect en 1793 pendant la terreur meurt prisonnier a la Mal coiffé à Moulins le 27 avril 1794 ses biens (Hotel particuliers à Paris et Moulins, le Château de Saint Augustin, le fort de Veauce etc.) sont alors mis sous séquestres ou vendus.

– Son fils André Amable de Cadier rachète le Fort de Veauce en 1814 et meurt à Paris le 13 mars 1834. – Le Fort de Veauce est ainsi abandonné depuis fort longtemps en logement de fermiers, une grande partie de la forteresse a été déconstruite pour utiliser la pierre a la construction de logement et Bâtiments agricole à l’intérieur et à l’extérieur des fortifications.

– Les Bâtiments principaux sont à ciel ouvert et la végétation a repris sa place. – C’est ainsi que Charles Eugène de Cadier Baron de Veauce après ses études à Paris et à Londres résidant au Château de Montagu près de Marcoussis, découvre après son mariage avec sa première femme Isabelle Perceval d’Egemont (d’origine Irlandaise) les restes de la forteresse imbriqués dans le village de Veauce.

Ainsi à partir de 1841 il mandate : Pour le parc le Paysagiste le Comte de Lavenne de Choulot.
Pour le fort et le bâti Hippolyte Durant architecte (contemporain et éternel rival de Violet le Duc), architecte entre autre de la basilique de Lourdes, du théâtre de Moulins et du château de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas.

L’objectif étant de montrer la continuité de la vie autour de la forteresse et de l’Architecture au travers les siècles contrairement à de nombreux château de la même époque où les parties féodales on servit à construire les nouveaux bâtiments, ou simplement ou un château a été réimplanté dans le parc.

Tout d’abord Hippolyte Durant fait un travail d’archéologue en cherchant à comprendre l’architecture Médiévale, cherchant à comprendre l’organisation de la place forte, en démembrant peu à peu les bâtiments annexés au cours des siècles, récupérant les pierres manquantes à la partie féodale, restaurant la trajectoire historique de la forteresse. Il n’a rien enlevé au fort restaurant l’image du passé guerrier de la place forte, constituant ainsi 3 versants à ce nouvel édifice, le versant féodal, le versant médiéval et enfin un versant ludique répondant aux critères de modernité : réceptions, galeries communicantes, jardins et communion avec la nature tel que vivent les intellectuels au 19ème siècle Il a souhaité redonner au fort ses moments d’apogée avec la reconstruction des tours donjons, manèges, chemins de rondes, perfection technique de la fin du XIII ieme, vision unitaire avec créneaux et meurtrières.

Les trois versants de cet assemblage servent à la fonction, aucun superflu en dehors des vitraux de la galerie car au XIX on redécouvre le vitrail et on en profite pour montrer ses quartiers de noblesses.

Tous les ornements sont utiles tel que le dauphin de la source, les gargouilles accessoires indispensables pour la défense des intempéries placés dans l’économie de l’architecture raisonné. Veauce compose un langage contemporain à partie d’un langage historique par la forme de son architecture unique d’où l’on contemple 1000 ans d’histoire architecturale, mais aussi du duché du Bourbonnais.
En 1973, le baron Eugène de Cadier vend le château à Ephraïm Tagori de la Tour, un curieux personnage, ingénieur en armement et officier de l’armée britannique, né à Jérusalem, vétéran de la bataille de Stalingrad et de la guerre des Six jours. L’engouement pour les phénomènes de châteaux hantés durant les années 1980 amena de nombreux curieux, dont Tagori tira profit en faisant sortir de l’ombre le fantôme de Lucie qu’il prétend voir tous les soirs, sur les 12 coups de minuit, se promener sur les courtines….

D’après la légende Lucie, une belle et jeune domestique d’à peine 18 ans (issue d’une famille noble désargentée) fut courtisée par le baron de l’époque, Guy de Daillon (vers 1560), qui était déjà marié à Jacqueline de La Fayette. Alors que ce dernier était parti guerroyer, la baronne, jalouse, en profita pour jeter Lucie dans la prison de la tour dite « mal coiffée », située au saillant sud-est de la forteresse. La jeune fille y mourut de faim, de froid et de peur. Depuis, elle reviendrait certaines nuits errer sur le chemin de ronde.

Durant la nuit du 4 août 1984, une équipe de France Inter dirigée par le journaliste Jean-Yves Casgha, spécialiste des reportages sur le paranormal, y consacra entièrement son émission « Boulevard de l’étrange ». Accompagnée du médium Raymond Réant et de sa petite-fille Aurore (alors âgée d’une dizaine d’années), l’équipe aurait été témoin de l’apparition du fantôme de Lucie (ou de la dame blanche) dans les hauteurs du château et aurait même conservé des traces tangibles de sa rencontre avec Lucie : une photographie et des enregistrements sonores (qui n’ont pu trouver à ce jour d’explication scientifique).

A la mort d’Ephraim Tagori en 1998, le château se dégrade rapidement et est finalement acheté en 2002 par une citoyenne britannique, Elisabeth Mincer. En 2015 naît le Fonds de dotation Calligramme / Elisabeth Mincer, qui est le nouveau propriétaire du château ; sans but lucratif, il a pour objectifs de sauvegarder le château et d’en faire un centre de tourisme culturel et de la nature « accessible à tous ».

Architecture

Ce château fort des XIe et XIIIe siècles, centré sur une cour intérieure, a été plusieurs fois modifié. Il comporte un chemin de ronde couvert reliant les tours. Les trois tours datent des XIIIe et XIVe siècles. Au XVe siècle un logis en bordure de ravin est construit à l’emplacement d’une partie des fortifications. Ses fenêtres sont à croisées de pierre et il comporte une tourelle d’escalier. Le tournebride nommé aussi le manoir des noix date de la même époque et constitue un château miniature. Au XVIIe ou XVIIIe siècle, une terrasse hors des fortifications vient prolonger le château et au XIXe siècle un corps de logis avec porterie remplace un autre bâtiment.

(Source :”Wikipédia” et Charles de Veauce)

Les environs

Saint Bonnet de Rochefort – Château de Rochefort à 7 km à l’ouest
Ebreuil – Abbaye Saint-Leger à 7 km au sud
Charroux – Le village à 9 km à l’ouest

Thionne – château des Fougis

Epoque : XIV° – XV° – XVI° Protection : non
Propriétaire : Privé
Visite : Parc ouvert au public avec exposition de sculptures monumentales de l’artiste Erich Engelbrecht.
Dates et horaires :
Adresse : château des Fougis 03220 Thionne
Téléphone : 09 72 51 36 12
Courriel : amis@fougis.com
Site internet  : www.fougis.com

Les Fougis (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Les Fougis (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Les Fougis (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Les Fougis (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Situation

Thionne est situé à 29 km au sud-est de Moulins

Les Fougis sont situés à 3 km au nord de Thionne

Histoire

La tradition voulait que les Fougis fussent, au XVe siècle, un rendez-vous de chasse des Bourbon. En 1495, en effet, on voit le duc Charles III régler des comptes avec Hughes Le Long, seigneur des Fougis, grand prévôt de la vénerie du duc. Avant cette date, il est fait mention de la seigneurie des Fougis, en 1410, dans un dénombrement que rend Pierre Bodet à Guichard Dauphin, seigneur de Jaligny, mais les Le Long étaient possessionnés aux Fougis dès 1461 par Hugonin le Long, écuyer, grand prévôt de la vénerie de Pierre II de Bourbon. Les le Long resteront propriétaires des Fougis et le resteront jusqu’en 1727, date à laquelle le fief sera légué à un neveu, Jean de Berthier de Bizy. Des descendants le conserveront jusqu’à la Révolution. Il sera ensuite acheté en 1802 par Antoine Clayeux, puis vendu à l’artiste E. Engelbrecht.

>Bien que reconstruit à la fin du XVIe siècle (un portail de style classique est daté de 1593), les Fougis sont encore percés de meurtrières plus décoratives qu’efficaces. Et N. de Nicolay en parle, en 1569, comme d’un « chasteau fort, terre et seigneurie… »

Le château présente un corps de logis principal de plan rectangulaire, flanqué de deux tours carrées aux angles sud-ouest et nord-est, et d’une tour ronde au sud-est. Une aile en retour d’équerre vers le nord est terminée à l’angle oriental par une autre tour carrée. Les murs sont faits de briques rouges et brunes appareillées de motifs losangés, alors que l’encadrement des ouvertures est en calcaire blanc. La façade nord ainsi que certaines ouvertures des autres côtés, on été modifiées au XIXe siècle.»

(source :”R. Germain & coll. – „Châteaux, fiefs en Bourbonnais“, 2004, Éditions De Borée”)

Les environs

Jaligny – Le château à 4 km au sud

Chatelperron – Le château à 8 km à l’est

Saint Voir – L’église Saint-Voir et Saint-Sever à 5 km à l’ouest

Bresnay – Château des Ecossais

Epoque : XIV° – XV° – Protection : ISMH (2001)
Propriétaire : Privé
Visite : non 
Adresse : château des Ecossais 03210 Bresnay
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Les Ecossais (Serge Porte)
Les Ecossais (www.randos-allier.com)
Bresnay - Les Ecossais (F.Ripart)
Les Ecossais (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Bresnay est situé à 18 km au sud-ouest de Moulins

Les Ecossais sont situés à 1.7 km au nord-ouest de Bresnay

Histoire

Au nord-ouest de la commune de Bresnay, se trouve le château des Écossais. Il est de plan rectangulaire, doté d’une tour octogonale en façade et de tours circulaires aux angles. On voit encore les douves qui sont sèches. La cour intérieure est délimitée par des communs, lesquels sont pourvus d’un pigeonnier. L’ensemble date de la fin du XVe siècle. Le propriétaire portait le nom du lieu, il était seigneur d’Escoussay. La famille est encore connue sous ce nom à la fin du XVe siècle, puisque Jehan et Charles d’Escoussay possèdent une terre avec justice dans les paroisses de Lucenay-sur-Allier et Bresnay, mais c’est Jehan Breschart qui, en 1503, détient en fief la “place forte d’Escousses en maisonnages, basse-cour, mothe, fossés, molin, estang, coulombier, garenne, prés, terre, vignes, buissons, boys, la mestairie Le Tremblay, estant, pasturages, cens, bourdelaiges, taillables, marciages, blés, corvées, dixmes, carpots, champarts…”, pour plus de 100 livres de revenus annuels. Il est mentionné par Nicolas de Nicolay, son seigneur étant vassal du duc. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, ses propriétaires étaient des Meaulne. Louis Meaulne, avocat à Moulins, en 1654, était à la fois sieur des Écossais et de Champagnat. Il exerça également les fonctions de contrôleur général des gabelles en Bourbonnais et Auvergne (attesté en 1667). Après sa mort, Antoine Ferrand, écuyer, prit ces titres. En 1686, lui avait succédé François Burand. Marie Françoise Burand apporta par mariage la seigneurie à Michel Grangier de Boisdechamp ancien garde du corps, décédé en 1767 à 76 ans, les deux conjoints avaient 21 ans de différence, Marie Françoise mourut en 1772.
Le logis rectangulaire à la haute toiture de tuiles plates est défendu par deux grosses tours rondes côté nord et une tourelle d’escalier à pans sur la façade sud. De l’époque médiévale, ont été également conservés les douves, le pigeonnier et une cheminée gothique. Construction des communs au XIXe siècle.

(source : “Extrait de Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais, éditions De Borée”)

Les environs

Bresnay – L’église Saint-Bathélémy à 1.7 km au sud-est

Besson – Le château du Vieux-Bostz à 2.9 km au nord

Besson – Le chateau de Fourchaud à 3.1 km à l’est