Voussac – Marzat

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
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Voussac - Marzat (J.P. Luce)
Voussac - Marzat (Hervé Rebours 2016)
Voussac - Marzat (Hervé Rebours 2016)
Voussac - Marzat (www.allier-hotels-restaurants.com)
Voussac - Marzat (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Histoire

Les environs

Echassières – Beauvoir

Epoque :  XIII° – XVII° – XIX°- Protection :
Propriétaire :
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Dates et horaires :
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Echassières - Beauvoir (echassieres.com)
Echassières - Beauvoir (www.cartesfrance.fr)
Echassières - Beauvoir (www.allier-hotels-restaurants.com)
Echassières - Beauvoir (www.allier-hotels-restaurants.com)
Echassières - Beauvoir (collection-jfm.fr)

Situation

Histoire

Le château de Beauvoir est situé à 300 m à l’est du bourg d’Echassières. La construction fut achevée au quatorzième siècle par Blain Le Loup dont les armoiries, partiellement effacées à la révolution française, figurent sur le fronton du porche .
En ces périodes de troubles, la guerre de cent ans vient de commencer, il est construit grand et solide, sa tour de 23 m de haut est édifiée sur un éperon rocheux empêchant toute sape par creusement de tunnels. Elle a une base dont les murs font cinq mètres d’épaisseur. Un réservoir est creusé permettant de garder au frais eau et victuailles en cas de siège. Les trois étages sont percés de meurtrières et le sommet ceinturé de créneaux (depuis disparus).

Blain le Loup est le Vassal de Louis II de Bourbon (1337 -1410), Duc de Bourbon et Baron des Combrailles. De 1360 à 1367 le Duc de Bourbon est l’otage des Anglais.
Tout le Bourbonnais, parcouru par des bandes de pillards, sombre alors dans le chaos. Les Grandes Compagnies mettent à sac chaque village et pillent les maisons. Le château sert alors de refuge où chacun peut mettre à l’abri ses quelques biens. Le château entretient à l’époque, en permanence, une garnison de onze Hommes d’armes. Il est prévu pour être autonome avec son meunier, son four, son jardinier.
Le Seigneur de Beauvoir a pouvoir de haute, moyenne et basse justice sur les paroisses d’Echassières, Lapeyrouse, Servant, Durmignat et Buxières, soit 540 foyers.
Il est aussi maréchal (équivalent d’officier supérieur) et sénéchal (représentant local du Roi). Cependant, comme l’attestent les registres paroissiaux qui ne signalent pas de naissance au château, les propriétaires ne l’habitent pas.

Durant la Fronde en 1648 (révolte des nobles contre l’autorité royale pendant l’enfance de Louis Quatorze) Claude D’Allègre, seigneur de Beauvoir, fut un frondeur notoire prenant le parti du Prince de Condé. Les frondeurs, ayant perdu contre le roi, virent leurs forteresses détruites comme ce fut le cas de la citadelle Bourbonnaise de Monrond.
C’est ainsi que le château perdit son caractère militaire et défensif. La muraille ouest fut abattue, dégageant la vue sur le bocage bourbonnais et les salles d’armes aménagées en pièces généreusement éclairées. Les D’Allègre garderont le château jusqu’en 1756.
Puis le château passe de propriétaires en propriétaires qui habitent Versailles et délaissent le château, de telle sorte qu’en 1793 un acte notarié le déclare en ruine.

En 1825, Pierre Antoine JOUHET, alors propriétaire de Beauvoir découvre du kaolin en drainant ses champs. Il s’avère de bonne qualité et en décide l’exploitation.
Par cette industrie Pierre Antoine Jouhet participe à l’enrichis-sement de la commune. Ainsi à sa mort, en 1870, la commune s’est dotée d’une école, d’un nouveau cimetière, d’un hospice de nouvelles routes et l’église a été agrandie.
Le château reprit alors vie, tant comme belle demeure que lieu d’exploitation des kaolins de Beauvoir.
En 1929, la muraille nord, le porche, l’escalier central, ainsi que le donjon sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques .
Dans les années 70/80 le château n’est plus habité. Seuls restent les bureaux de SKB dans une seule aile.

En 1999 le groupe Denain Anzin Minéraux, propriétaire,décide la construction de locaux plus proches de la carrière et plus fonctionnels.

En 2011 nous achetons avec ma compagne, artiste peintre, le château afin de le restaurer et d’exposer ses peintures, le rendant ainsi à sa vocation de lieu de vie et de travail. Nous sommes heureux de partager avec les habitants d’Echassières le renouveau de ce patrimoine inscrit dans la vie communale depuis 700 ans en ouvrant nos portes une fois par an.

(source : Pierre IMHOF – echassieres.com)

Les environs

Rocles – La Lande

Epoque : XIII°- Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Rocles - La Lande (rocles03.free.fr)
Rocles - La Lande (mapio.net)
Rocles - La Lande (rocles03.free.fr)

Situation

Histoire

Les environs

Beaulon Le Meuble

Epoque :  XIII°- Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Beaulon - Le Meuble

Situation

Histoire

Le Meuble est le seul château qui ai gardé son aspect médiéval. Il est mentionné dans un acte de vente de 1267 par lequel Isabelle de Bourbon, veuve de Geoffroy de Blacfossés, vendit à Guillaume de Maizières diverses terres dont le Meuble. Au siècle suivant, une famille que l’on retrouve jusque vers 1556 avec Jean du Meuble, écuyer, prit le nom du fief. C’est en 1366 que l’on rencontre Claire, dame de Dompierre et Chazelles et de la terre du Meuble. En 1367 dame Marguerite du Meuble fait aveu pour la “motte, fossés et hôtel du Meuble”. En 1603 et pendant une bonne partie du XVIIe siècle, les seigneurs furent les Lanty. Le dernier seigneur du Meuble, nommé Paperel de Vitry, émigra à la Révolution et le château fut confisqué le 22 floréal an II.

(source : Extrait : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes & Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Veauce – Le château

Epoque :  XI° – XIII° – XIV° – XV° – XVII° – XIX°- Protection : MH (1985)
Propriétaire : Madame Elisabeth Mincer
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse : Château de Veauce 03450 Veauce
Téléphone : 04 70 90 99 25 (Mme  Florit – Galligramme)- 06 31 54 24 04 – 06 08 58 47 77
Courriel : chateauveauce@gmail.co /  calligramme.fd@orange.fr
Site internet : www.chateau-de-veauce.com

Veauce (taigong788 - Skyrock.com)
Veauce : Cour intérieure (www.france-voyage.com)
Veauce (www.chateau-de-veauce.com)
Veauce (www.lamontagne.fr)
Veauce (www.jaimemonpatrimoine.fr)
Veauce : tour de l'horloge et façade (www.france-voyage.com)
Veauce : porte en accolade avec armoiries (www.france-voyage.com)
La Porterie de Veauce (www.france-voyage.com)

Situation

Veauce est situé à 37 km à l’ouest de Vichy

Le château est situé à 300 m au sud-est du bourg

Histoire

A l’origine Veauce est un oppidum romain qui protège la voie Romaine entre Clermont et Bourges, puis au IX et X ieme siècles ce n’est qu’un édifice construit en Bois, et peu à peu consolidé par des remparts pour servir de refuge aux villageois mais aussi au Monastère de Veauce attenant, confié à un seigneur nommé par le Baron de Bourbon pour en entretenir la défense.
La seigneurie de Veauce a alors le droit de justice sur un territoire assez vaste Ebreuil, Vicq, Mercurol, Lalizolle, mais aussi sur l’ensemble de la forêt des Colettes.
Guillaume CADIER, seigneur de Saint Augustin, de la Brosse Cadier écuyer, chevalier, était en 1286, gentilhomme de Louis 1er, duc de Bourbon, comte de Clermont. GUILLAUME de CADIER sous le règne de Louis IX (futur Saint Louis) reçoit la seigneurie de VEAUCE d’Agnès de Bourbon (fille d’Archambault IX baron de Bourbon de 1242 à 1249), mariée à Jean de Bourgogne et mère de Béatrix femme de Robert de France l’un des fils de Saint Louis
Il lui rendit, en cette qualité, foi et hommages, le lundi après la fête Saint Georges de l’année 1307, pour sa seigneurie de la Brosse Cadier (la seigneurie de la BROSSE-CADIER est à l’époque un territoire considérable dont relevait les seigneuries d’YZEURE, de SAINT BONNET, d’AVERNES, TREVOL et GENNETINES qui protégeaient Moulins sur Allier).
– Il est dédommagé du fief de Veauce par Louis Ier par en 1317 en lui attribuant la seigneurie de BELLEPERCHE, (Louis de BOURBON échangeant ensuite ses droits sur le fief de VEAUCE contre un pressoir et des vignes à SAINT POURCAIN avec son cousin le roi PHILIPPE V (PHILIPPE le BEL).

– Philippe V, roi de France concède alors le fief de Veauce à son cousin Louis de Clermont – En 1327 Charles V érige la Baronnie de Bourbon en duché,

– C’est en 1400 que Louis II de Bourbon érige le fief de Veauce en baronnie au profit Robert Dauphin qui devient alors évêque de Chartres, La Baronnie est alors démembrée, toutefois des seigneurs environnants dénommés sieurs de Veauce nommés par Robert Dauphin, puis ses successeurs jouissent de droits sur les églises environnantes, prélèvent les dimes locales, exercent la justice haute, moyenne et basse, ainsi se constituent autour du fort et dans le fort lui-même des dépendances.
– N’oublions pas qu’a l’époque le cadastre, ou les actes de succession, n’existent pas et que seules les décisions du duc ou du roi prévalent. – En 1523, à la mort du Connétable de Bourbon, le fort de Veauce est rattaché directement à la couronne – En 1600 les fortifications de Veauce ne sont plus guère qu’une ruine – En 1664 les restes du fort de Veauce et les droits attachés sont confiés à Amade de Blich par Louis IV, Amade de Blich cherche à rétablir les droits de la Baronnie en vain, en 1688 un jugement est rendu le 4 octobre 1692 ordonnant à Mme de Blich de fournir les lettres patentes sans qu’elle puisse y donner suite. – – Ainsi la forteresse ainsi que ses droits sont alors saisies par la Sénéchaussée du Bourbonnais pour être restitué à Michel de Cadier seigneur de Saint Augustin avec les 6 domaines, la tuilerie, les moulins, les bois et les droits seigneuriaux attachés en contrepartie d’une soulte de 75000 F de l’époque et ainsi fait construire le tournebride du Château (Château des noix) peut être afin d’y séjourner quand il est à Veauce (le fort et ses bâtiments semblant inhabitables) – Ainsi Michel de Cadier rend hommage et foi le 20 mars 1701 au roi Louis XIV qui lui confère les droits héréditaires sur le titre, puis de nouveau il rend foi et hommage le 9 aout 1718 à Louis XV. – Et les armoiries des Cadier deviennent l’association de celles de Cadier à celle de la baronnie de Veauce (les fleurs de lys des bourbon)

– Francois Claude de Cadier succède à son père, nommé Maire de Moulins, il rend foi et hommage es qualité de Baron de Veauce le 6 juillet 1752 puis renouvelle cet hommage à Louis XVI le 11 octobre 1776

– Francois déclaré suspect en 1793 pendant la terreur meurt prisonnier a la Mal coiffé à Moulins le 27 avril 1794 ses biens (Hotel particuliers à Paris et Moulins, le Château de Saint Augustin, le fort de Veauce etc.) sont alors mis sous séquestres ou vendus.

– Son fils André Amable de Cadier rachète le Fort de Veauce en 1814 et meurt à Paris le 13 mars 1834. – Le Fort de Veauce est ainsi abandonné depuis fort longtemps en logement de fermiers, une grande partie de la forteresse a été déconstruite pour utiliser la pierre a la construction de logement et Bâtiments agricole à l’intérieur et à l’extérieur des fortifications.

– Les Bâtiments principaux sont à ciel ouvert et la végétation a repris sa place. – C’est ainsi que Charles Eugène de Cadier Baron de Veauce après ses études à Paris et à Londres résidant au Château de Montagu près de Marcoussis, découvre après son mariage avec sa première femme Isabelle Perceval d’Egemont (d’origine Irlandaise) les restes de la forteresse imbriqués dans le village de Veauce.

Ainsi à partir de 1841 il mandate : Pour le parc le Paysagiste le Comte de Lavenne de Choulot.
Pour le fort et le bâti Hippolyte Durant architecte (contemporain et éternel rival de Violet le Duc), architecte entre autre de la basilique de Lourdes, du théâtre de Moulins et du château de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas.

L’objectif étant de montrer la continuité de la vie autour de la forteresse et de l’Architecture au travers les siècles contrairement à de nombreux château de la même époque où les parties féodales on servit à construire les nouveaux bâtiments, ou simplement ou un château a été réimplanté dans le parc.

Tout d’abord Hippolyte Durant fait un travail d’archéologue en cherchant à comprendre l’architecture Médiévale, cherchant à comprendre l’organisation de la place forte, en démembrant peu à peu les bâtiments annexés au cours des siècles, récupérant les pierres manquantes à la partie féodale, restaurant la trajectoire historique de la forteresse. Il n’a rien enlevé au fort restaurant l’image du passé guerrier de la place forte, constituant ainsi 3 versants à ce nouvel édifice, le versant féodal, le versant médiéval et enfin un versant ludique répondant aux critères de modernité : réceptions, galeries communicantes, jardins et communion avec la nature tel que vivent les intellectuels au 19ème siècle Il a souhaité redonner au fort ses moments d’apogée avec la reconstruction des tours donjons, manèges, chemins de rondes, perfection technique de la fin du XIII ieme, vision unitaire avec créneaux et meurtrières.

Les trois versants de cet assemblage servent à la fonction, aucun superflu en dehors des vitraux de la galerie car au XIX on redécouvre le vitrail et on en profite pour montrer ses quartiers de noblesses.

Tous les ornements sont utiles tel que le dauphin de la source, les gargouilles accessoires indispensables pour la défense des intempéries placés dans l’économie de l’architecture raisonné. Veauce compose un langage contemporain à partie d’un langage historique par la forme de son architecture unique d’où l’on contemple 1000 ans d’histoire architecturale, mais aussi du duché du Bourbonnais.
En 1973, le baron Eugène de Cadier vend le château à Ephraïm Tagori de la Tour, un curieux personnage, ingénieur en armement et officier de l’armée britannique, né à Jérusalem, vétéran de la bataille de Stalingrad et de la guerre des Six jours. L’engouement pour les phénomènes de châteaux hantés durant les années 1980 amena de nombreux curieux, dont Tagori tira profit en faisant sortir de l’ombre le fantôme de Lucie qu’il prétend voir tous les soirs, sur les 12 coups de minuit, se promener sur les courtines….

D’après la légende Lucie, une belle et jeune domestique d’à peine 18 ans (issue d’une famille noble désargentée) fut courtisée par le baron de l’époque, Guy de Daillon (vers 1560), qui était déjà marié à Jacqueline de La Fayette. Alors que ce dernier était parti guerroyer, la baronne, jalouse, en profita pour jeter Lucie dans la prison de la tour dite « mal coiffée », située au saillant sud-est de la forteresse. La jeune fille y mourut de faim, de froid et de peur. Depuis, elle reviendrait certaines nuits errer sur le chemin de ronde.

Durant la nuit du 4 août 1984, une équipe de France Inter dirigée par le journaliste Jean-Yves Casgha, spécialiste des reportages sur le paranormal, y consacra entièrement son émission « Boulevard de l’étrange ». Accompagnée du médium Raymond Réant et de sa petite-fille Aurore (alors âgée d’une dizaine d’années), l’équipe aurait été témoin de l’apparition du fantôme de Lucie (ou de la dame blanche) dans les hauteurs du château et aurait même conservé des traces tangibles de sa rencontre avec Lucie : une photographie et des enregistrements sonores (qui n’ont pu trouver à ce jour d’explication scientifique).

A la mort d’Ephraim Tagori en 1998, le château se dégrade rapidement et est finalement acheté en 2002 par une citoyenne britannique, Elisabeth Mincer. En 2015 naît le Fonds de dotation Calligramme / Elisabeth Mincer, qui est le nouveau propriétaire du château ; sans but lucratif, il a pour objectifs de sauvegarder le château et d’en faire un centre de tourisme culturel et de la nature « accessible à tous ».

Architecture

Ce château fort des XIe et XIIIe siècles, centré sur une cour intérieure, a été plusieurs fois modifié. Il comporte un chemin de ronde couvert reliant les tours. Les trois tours datent des XIIIe et XIVe siècles. Au XVe siècle un logis en bordure de ravin est construit à l’emplacement d’une partie des fortifications. Ses fenêtres sont à croisées de pierre et il comporte une tourelle d’escalier. Le tournebride nommé aussi le manoir des noix date de la même époque et constitue un château miniature. Au XVIIe ou XVIIIe siècle, une terrasse hors des fortifications vient prolonger le château et au XIXe siècle un corps de logis avec porterie remplace un autre bâtiment.

(Source :”Wikipédia” et Charles de Veauce)

Les environs

Saint Bonnet de Rochefort – Château de Rochefort à 7 km à l’ouest
Ebreuil – Abbaye Saint-Leger à 7 km au sud
Charroux – Le village à 9 km à l’ouest

Doyet – Donjon de La Souche

Epoque :  XII° – XIV°- XV° Protection : MH (1991) et ISMH pour bâtiments des communs (1911)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : D438 – La Souche 03170 – Doyet
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Donjon de La Souche (mapio.net)
Donjon de La Souche (mapio.net)
Doyet - Donjon de La Souche (J.P. Luce)
Donjon de La Souche (images.patrimoine-de-france.com)
Donjon de La Souche (mapio.net)

Situation

Doyet est situé à 17 km à l’est de Montluçon.

La Souche est située à 3 km à l’est de Doyet.

Histoire

Château comprenant un système fortifié complexe, englobant une enceinte extérieure flanquée de tours, ceignant une basse cour entourée de dépendances (grange, fournil, chapelle, moulin) et creusée d’une mare pavée circulaire servant de réserve d’eau au Moyen-âge, cette enceinte était garnie à l’origine d’une entrée à pont-levis. Le château donjon est doté d’une première enceinte plus réduite, flanquée de 4 tours circulaires entourant une braie et défendue par des douves à l’origine franchies par un pont levis remplacé aujourd’hui par un ouvrage maçonné. En façade, une tourelle carrée demi hors œuvre contient l’escalier en vis. Deux meurtrières tournantes sur pivot défendent le pont d’accès, ainsi qu’une porte renforcée par une grille extérieure en fer forgé pivotant sur gonds, pièce du XVème également rare. Le flanquement vertical est assuré par des mâchicoulis sur consoles à ressauts en quart-de-rond et linteaux trilobés. A l’intérieur, le château comporte deux grandes salles par niveau, garnies de tommettes et de plafonds à la française.

Plusieurs comportent de belles cheminées monumentales en pierre. Au rez-de-chaussée, la salle d’armes s’orne d’une frise peinte de scènes de chasse, décor représentatif de la vie quotidienne dans un château au XVème. Dans l’embrasure de la fenêtre de la pièce, présence d’armes dessinées en 1720, à l’occasion du mariage d’Isabelle de La Souche avec Gilbert de Courteix.

Le château de la Souche est cité en 1359

A l’origine, le château était protégé par un double système de fossés: l’un, extérieur, grossièrement circulaire; l’autre, carré, autour de l’enceinte cantonnée de quatre tours rondes reliées par une courtine. Le pont-levis primitif, remplacé par un pont dormant, était défendu par la tour, toujours pourvue de ses canonnières. Les meurtrières pivotantes de la chemise sont un des rares exemples subsistant de ce type d’art militaire médiéval. L’enceinte extérieure était également flanquée de tours de défense. Le massif donjon carré est ceint d’une couronne de mâchicoulis trilobés abritant le chemin de ronde, et coiffé d’une haute et élégante toiture de tuiles. Il est accosté d’une gracieuse tourelle également crénelée, l’éclairage est assuré par de petites fenêtres à meneaux, tandis que des archères sont prévues pour la défense. L’entrée de l’édifice est protégée par une grille à fers plats forgés du XVème siècle. Les trois niveaux sont desservis par un escalier en vis de la tourelle, elle aussi munie de meurtrières. A l’intérieur, le château comporte deux grandes salles par niveau, garnies de tommettes et de plafonds à la française. Plusieurs comportent de belles cheminées monumentales en pierre. Au rez-de-chaussée, la salle d’armes s’orne d’une frise peinte polychrome représentant des scènes de chasse au déroulement chronologique, décor représentatif de la vie quotidienne dans un château au XVème siècle.

(source :”www.auvergne-centrefrance.com”)

Treteau – Château du Vieux Chambord

Epoque :  XIV°- Protection : MH (1972)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : Le Vieux Chambord 03220 Treteau
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Mapio.net
chateauhard - Skyrock.com
wikipédia

Situation

Treteau se situe à 31 km au sud-est de Moulins

Le Vieux Chambord est à 3,7 km au sud-est de Treteau

Histoire

Le château du Vieux Chambord, construit au XIVe siècle, est une ancienne forteresse aménagée en résidence d’habitation au XIXe siècle. C’est un exemple de l’architecture fortifiée dans le Bourbonnais. Il présente d’étonnantes similitudes avec le château-fort de Montessus situé sur la commune de Changy en Saône-et-Loire. Dans les deux châteaux, le principe architectural est le même : un donjon carré du XIVe siècle surmonté à ses angles d’échauguettes sur culots est accolé à un grand logis barlong comportant plusieurs niveaux. Au Vieux-Chambord, les échauguettes ont la particularité de posséder deux niveaux, ce qui est peu fréquent.

Il appartenait à la famille des Champropin de Chambord, puis est passé par alliance à la famille Devaulx, qui fut autorisée par Louis XVIII en 1815 à prendre le nom de Devaulx de Chambord.

(source :” Wikipédia”)

Les environs

Jaligny – Le chateau à 4,4 km au nord

Jaligny – La Maison Aquarium à 4,7 km au nord-est

Lapalisse – le château de La Palice à 15 km au sud