Saint Bonnet de Rochefort – Rochefort

Epoque : XII° – XIII°- XVII° – XIX° – Protection : MH (1961)
Propriétaire : Madame ALBANEL
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite libre des extérieurs. Visite des intérieurs uniquement pour les groupes sur rendez-vous (minimum 15 personnes)
Adresse :
Téléphone : 04 70 58 50 02 ou 06 12 10 91 67
Courriel :
Site internet :

Actualités : Rochefort, forteresse sur la Sioule (La Semaine de l'Allier du 15 septembre 2016)

Situation

Saint Bonnet de Rochefort est situé à 30 km à l’ouest de Vichy
Le château de Rochefort est situé à 1,5 km au sud-ouest du bourg

Histoire

Château-fort édifié sur un éperon rocheux dominant la Sioule, en 1150, retouché au XVe siècle (talutage des tours et façade ouest), restauré en 1632 puis modifié aux XVIIIe et XIXe siècles. Les restaurations de cette époque, menées par le Vicomte de Ligondès, concernent la surélévation de la courtine ouest pour cacher des toitures et un crénelage dans le goût du XVe siècle. Le château s’ouvre par l’ancienne basse-cour, limitée au nord par les communs, à l’est par un haut mur sur lequel s’adossent les restes d’une chapelle du XVe siècle ainsi qu’une tour à chaque extrémité. A l’ouest la cour s’étrangle pour former la cour d’honneur du château, limitée à l’ouest et au sud, par des bâtiments formant l’ensemble des pièces dites de réception (salon, salle à manger, galerie et grand salon). Ces pièces sont décorées d’une cheminée Louis XIII, de tapisseries d’Aubusson du XVIIe siècle et de peintures de la même époque. L’ensemble des murs et des bâtiments est flanqué de quatre tours. Au sud, sur les fondations du XIIe siècle, une terrasse domine les rives de la Sioule. Les seigneurs de Bourbon, poussant leurs possessions face à l’Auvergne, avaient mesuré l’importance du passage obligé de la Sioule et au milieu du XIIe siècle, Archambaud VI implanta une première fortification pour contrôler la vallée. De 1213 à 1273, la seigneurie de Rochefort fut confiée à Gui de Dampierre, il épousa Mathilde de Bourbon et fortifia le premier édifice. Fin XIVe siècle, Jean, bâtard de Bourbon, fut le premier bénéficiaire de la châtellenie de Rochefort comprenant “le chastel avec toute justice, haute, moyenne et basse”, et 200 livres de rente annuelle et, en 1401, le duc Louis II attribua Rochefort à son compagnon François d’Auberchicourt, bâtard de Louis 1er. Acheté en 1620 par Alexandre Girard de la Richerie, puis en 1623 par Pierre Chartier de Rouvignac, le château de Rochefort arriva dans la famille Rouvignac avec Jean du ligondès, chevalier, seigneur du Ligondès et de la Chapelaude, qui procéda aux réparations du XVIIe siècle. Depuis cette date, la famille du Ligondès est restée propriétaire du château et y vit encore aujourd’hui.

Les environs

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 4 km au sud-est

Charroux – Le village à 7 km au nord

Vicq – Eglise Saint-Maurice à 5 km à l’ouest

Bourbon l’Archambault – Le château

Epoque : X°- XIII° – XIV° – XVII° – Protection : MH (1862)
Propriétaire : Fondation Saint-Louis
Visite : Oui
Dates et horaires :

Mercredis pour enfantsles visites avec Cachou, le choucas des tours.

SAISON 2024

Entrée château :

Adultes : 7€ (réduit 5,50€) – visite guidée = Supplément de 2,50€

Enfants : 5€ (réduit 3,50€) – visite guidée = Supplément de 2,50€

tour Quiquengrogne + Maison de chanoine (visite guidée uniquement) :

Adultes : 7€ (réduit 5,50€)

Enfants : 5€ (réduit 3,50€)

Saison basse

13 février – 5 avril / 14 mai – 5 juillet / 1er septembre – 11 novembre

Du mardi au samedi – Visites non guidées : 10h00 – 12h00 / 14h00 – 18h00

Visites guidées : Château 14h00 – Quiquengrogne 16h00

Saison haute

6 avril – 12 mai / 6 juillet – 31 août

Du mardi au samedi – Visites non guidées : 10h00 – 19h00

Visites guidées : Château 10h00, 14h00, 16h00 – Quiquengrogne 16h00

Dimanche – Visites non guidées : 14h00 – 19h00

Visites guidées : Château 14h00, 16h00

Jours fériés

Lundi de Pâques (+ dimanche 31 mars), lundi 8 mai, jeudi 9 mai, 19 et 20 mai, 15 août, 1er et 11 novembre. Fermé le 1er mai et le 14 juillet

Visites non guidées : 14h00 – 18 ou 19h00

Visites guidées : Château 14h00, 16h00

Groupes sur rendez-vous toute l’année.

Fermeture hebdomadaire : lundi (sauf jours fériés)

Fermeture exceptionnelle : 1er mai et 14 juillet

Contact :Association du château de Bourbon L’Archambault.
Rue de la Sainte Chapelle
03160 Bourbon l’Archambault
Téléphone : 04 70 43 51 51  –  04 70 67 02 30
Courriel : contact.chateau.bourbon@orange.fr
Site internet : www.chateaudebourbon.fr

Renseignements et réservations : 04 70 67 02 30 ou contact@chateaudebourbon.fr

Le château de Bourbon l’Archambault (pdf)

Situation

Bourbon-l’Archambault est situé à 23 km à l’ouest de Moulins.
Le château est située à 1 km à la sortie nord du bourg.

Histoire

Les Trois Tours Nord

Bourbon est à l’origine d’une puissante seigneurie qui sera érigée en duché en 1327 au profit de Louis Ier de Bourbon.

Le château du XVe siècle est le fruit d’une très longue évolution. Un castrum carolingien est occupé par les Archambaud au début du Xe s. Il deviendra le siège de leur pouvoir, la base de leur expansion territoriale pendant quatre siècles, et leur maison de famille.

Au nord du promontoire rocheux, les vestiges du logis seigneurial et des trois tours crénelées à bossage surplombent le bourg. Le logis éventré laisse voir les restes d’une voûte d’ogives et de cheminées monumentales. Les tours recèlent aujourd’hui encore de nombreux mystères ; elles présentent des décors peints et sculptés d’une grande originalité et des singularités architecturales. Leur construction s’étale du XIIe au XIVe siècle.

M.H. 1862

Pour aller un peu plus loin

Le château du XVe s. est le fruit d’une très longue évolution, chaque génération ou presque y ayant apporté des modifications. Guy de Dampierre et Mathilde Ière de Bourbon font édifier un château dans le style philippien à la fin du XIIe s. Louis Ier (1310-1342), Louis II (1346-1410), et Jean II (1456-1488) engagent également des travaux dans leur maison de famille.

Pour abriter des reliques de la Passion, le duc Louis Ier fait édifier une chapelle en 1310 et Jean II en commandite une seconde en 1479. Vidé et abandonné suite au retour du duché au Domaine Royal en 1532, et malgré la présence des chanoines qui desservent les chapelles jusqu’en 1790, le château tombe progressivement en ruine. Les chapelles sont quant à elles sévèrement endommagées par les orages de 1589 et 1641. Mis à la disposition de la Nation à la Révolution, le château est cédé à un maître carrier qui en exploite les matériaux de construction. Les trois tours et le Vieux-Logis restent cependant propriété des Bourbon-Condé jusqu’en 1830, date à laquelle le duc d’Aumale, quatrième fils de Louis-Philippe, en hérite. Les vestiges du château échappent à une démolition programmée alors par les tuteurs du jeune duc, grâce à l’intervention du poète local Achille Allier, aidé en l’affaire par Victor Hugo. Le Vieux-Logis et les trois tours nord sont toujours aujourd’hui propriété de la Fondation Saint Louis, créée en 1976 par Henri d’Orléans.

La Maison des Chanoines
Cette maison pittoresque au toit très pentu a été construite au milieu du XVIe s. avec des pierres du château ruiné, dans le fossé sec qui barrait la haute-cour, adossée à l’enceinte extérieure et à un mur d’une tour carrée. Sa charpente médiévale de grande facture est dans un très bon état de conservation. L’escalier à vis occupe une tour hors œuvre (en façade ici), comme ce sera l’usage jusqu’au XVIIe siècle.

Les chanoines desservent les chapelles castrales de 1332 à la Révolution. Gardiens des reliques de la Passion qui y sont conservées (une épine de la Couronne et trois fragments de la Vraie Croix), ils ont aussi en charge l’organisation de la liturgie et célèbrent les offices selon le rite parisien aux heures canoniales. Ce sont des augustiniens mais contrairement aux chanoines séculiers des chapitres cathédraux, ce sont des clercs réguliers. Leur présence ne cessera, quelle que soit l’époque, de générer des conflits entre les autorités diocésaines de Bourges (dont dépend Bourbon) et le clergé des ducs. C’est le 4 mai, fête de la Sainte-Croix et jour de la fête patronale de la ville qu’avait lieu la monstration au peuple des reliques par les chanoines.

La Tour Qui Qu’en Grogne

(ce nom rappelant l’opposition de la population au projet du duc de Bourbon de la faire fortifier), se dresse à l’opposé du château proprement-dit et surplombe le bourg.

Célèbre tour de défense gardant la forteresse de Bourbon au sud, la visite s’articule autour du principat de Louis II et de la guerre de Cent Ans, de la cave à la terrasse surplombant le bourg en passant par la salle de garde.

Le duc Louis a-t-il vraiment fait “édifier” cette tour ? Qu’est ce qui a présidé à sa construction ? Quelle est l’origine de ce nom si intrigant ? De quand date-t-elle ? S’agit-il uniquement d’une tour de défense ? Faut-il accréditer la légende d’une salle de torture au premier étage ? Un guide répondra à toutes ces questions et évoquera avec vous l’implication des ducs de Bourbon dans l’un des plus graves conflits de l’histoire européenne, conflit qui fut autant une étape capitale de la construction de l’état monarchique que de l’essor du pouvoir municipal.

Histoire détaillée

(source : www.chateaudebourbon.fr)[/vc_column_text]

Les environs

Saint Menoux – Abbaye (9 km à l’est)

Souvigny – La Prieurale (13 km au sud-est)

Gipcy -Abbaye de Grammont dans la forêt de Grosbois (3 km au sud)

Buxières les Mines – La Condemine

Epoque :  XIV°- Protection : MH (1928)
Propriétaire : SCI Familiale
Visite : Oui
Dates et horaires : Du 1er mai au 30 octobre les Samedi et Dimanche à 15h00 sur réservation
Contact : OT de Bourbon l’Archambault
Téléphone : 04.70.67.09.79
Courriel :
Site internet : Fondation Flamenca

Travaux de restauration du Château de la Condemine : Fondation Flamenca restauration Condemine

Buxières les Mines - La Condemine (Hervé Rebours 2016)
Buxières les Mines - La Haute cour de la Condemine (P. Boeri 2019)
Buxières les Mines - La Condemine (Hervé Rebours)
Buxières les Mines - La Condemine (Marc Luczak)
Buxières les Mines - La Condemine (La Montagne - © Blanchard Daniel)

Actualités : Valoriser le patrimoine par l'insertion

Buxières les Mines - La Condemine (La Semaine de l'Allier 9 janvier 2019)

Situation

Buxières les Mines est à 34 km à l’ouest de Moulins
La Condemine est située à 500 m au nord du bourg

Histoire

Autrefois siège de la justice ducale, puis de la justice royale. L’entrée du château s’effectuait par la basse-cour qui aboutissait au pont-levis, devant la première tour de défense. Une salle de défense occupe le rez-de-chaussée, s’ouvrant sur le pont-levis par un arc en tiers point. Les corbeaux du plancher primitif subsistent. L’aile gauche conserve une pièce qui devait être la grande salle, avec ses bancs de pierre dans l’épaisseur des murs. Dans une pièce voisine présence d’une cheminée du XVIe siècle, la chapelle occupait l’aile droite. Il en reste une fenêtre géminée surmontée de chapiteaux à feuillage… A la veille de la Révolution, La Condemine est une vaste propriété de douze domaines réunis. En 1832, elle est constituée d’un château avec toutes ses aisances et dépendances, d’une réserve considérable avec vergers, prés, terres labourables, vignes, étangs. A la fin du XIXe siècle, la demeure féodale, qui avait abrité des grands noms de la noblesse bouronnaise des la Condemine, des Urfé, des Chauvigny de Blot, des Chabanne, des Rouet d’Avaux… était devenue une sorte de cité ouvrière, où le propriétaire, M. Rondeleux, logeait quelques familles de son usine de Plat-Mort…
(source “www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Agonges – L’Augère

Epoque : XV°-XIX° – Protection : ISMH (2000)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Chatelperron
Visite : oui
Dates et horaires : Sur RDV UNIQUEMENT afin de respecter les mesures barrières (covid-19)
RDV par tél au 06.32.02.30.87
ou par mail : chateaudelaugere@hotmail.fr
Adresse : Château de L’Augère Saint-Marc 03210 Agonges
Téléphone : 06 32 02 30 87
Courriel : chateaudelaugere@hotmail.fr
Site internet : chateaudelaugere.fr

Agonges - Château de l'Augère Saint-Marc (bernard69 - juil. 2013)
Agonges - l'Augère (© 2019 Le Château de L'Augère Saint Marc.)
Agonges - l'Augère (© 2019 Le Château de L'Augère Saint Marc.)
Agonges - l'Augère (© 2019 Le Château de L'Augère Saint Marc.)
Agonges - l'Augère (© 2019 Le Château de L'Augère Saint Marc.)

Situation

Agonges est situé à 17 km au nord-ouest de Moulins
L’Augère est à 3 km au nord du bourg d’Agonges.

Histoire

D’après les recherches faites au sujet de l’Augère, en ce qui concerne ses origines, il parait que son nom viendrait du latin «augeria», trou d’eau, qui expliquerait sa situation soit actuellement, dans un fond entouré d’eau, soit, à l’origine, où il aurait été construit près de la rivière de l’Ours (dite «de rose») dans un pré ou l’on voit encore les restes d’une motte qui pourrait bien être le lieu d’une ancienne construction dont il ne resterait que ce renflement de terrain qui semble avoir eu une double enceinte.
Les anglais, pendant la guerre de 100 ans, auraient détruit le château qui aurait été reconstruit en 1441 à la place actuelle par François de Culan (ancêtre de la famille de Laforcade). Une pierre fait foi de cette date et l’on peut déplorer qu’elle n’ait pas été enchâssée au dessus de la porte d’entrée de l’escalier de pierre.Depuis au moins cette date, sinon les origines dont on n’a pas retrouvé de trace, le château aurait toujours été dans la famille, mais transmis souvent par les femmes et a, de ce fait, souvent changé de nom de propriétaire. Encore à notre époque : de Montbel, de Vélard de Chateauvieux, de Gaudart d’Allaines, de Laforcade, et aujourd’hui, Madame Agnès de Chatelperron née de Laforcade.
Agonges était, au Moyen-Âge, du ressort de la châtellenie de Bourbon, tandis que Montilly ressortissait à celle de Belleperche. Dès 1301, à en croire les noms féodaux, un certain Jean de l’Augère (ou de Laugière) rendait hommage pour sa maison de «Laugières», en la châtellenie de Belleperche. Semblable hommage devait être rendu un siècle plus tard, en 1410 exactement, pour le même fief. C’est une branche cadette de cette famille, à en croire Tiersonnier et des Gozis, qui se serait fixée à Agonges, en adoptant pour sa nouvelle installation, le même nom de Laugères
Le château de l’Augère fut construit vers la fin de la guerre de 100 ans sous Charles VIII, petit roi de Bourges, gentil dauphin dont le royaume se situe au sud de la Loire. Au nord et à l’ouest dominent les gens de l’Angleterre qui ravagent les provinces et qui, en 1429 assiègent la ville d’Orléans (seule ville au nord de la Loire tenue par Charles VII). Le roi d’Angleterre (Henri VI) tente de faire sauter le verrou d’Orléans pour envahir le sud. C’est dans cette situation désespérante qu’interviendra providentiellement la fille d’un paysan aisé de Lorraine, Jeanne d’Arc, porteuse d’une double mission donnée par «Messire Dieu» : délivrer Orléans et faire sacrer Charles VII (juillet 1429, Reims). Jeanne d’Arc chevauchera en Bourbonnais en octobre, novembre 1429. Elle venait de Bourges avec sa petite armée, assiégea St. Pierre le Moutiers et délivra la ville de ses ennemis. Elle traversa Le Veurdre, Bagneux, marcha sur Moulins… Madame Agnès de Chatelperron de Laforcade descent de la famille de Jeanne d’Arc par Jehann son frère, écuyer et seigneur de Vaucouleurs dont la fille Madame Crespire de Vaucouleurs épousa le 16 octobre 1558 le chevalier Espérant de Godart, seigneur de Marteau de Montereau de Maurepart d’Allaines, ancêtre de la famille de Laforcade.
Visite guidée de l’extérieur et de l’intérieure du château.
A l’extérieur vous sera présenté l’édifice, l’histoire, ses origines en même temps que sa place dans l’histoire du Bourbonnais.
A l’intérieure vous découvrirez une maison vivante, remplie d’anecdotes, tout d’abord la cuisine et ses accessoires, l’entrée où l’on peu admirer la pierre de construction datant de 1441 avec un petit clin d’œil à Coco Chanel et ses accessoires.
A l’étage, le bureau et sa bibliothèque, la salle à manger et son couvert d’apparat puis le salon où l’on se retrouve au fait de l’histoire de la famille et du Bourbonnais.
Découverte de la chapelle et de la maison des enfants
Puis on se rend aux dépendances qui ont été remises en vie.

Les dépendances et son musée
Les dépendances du château ont été restaurées afin d’imaginer la vie qui se passait autour du château à l’époque.
Vous pourrez y découvrir la sellerie avec tout ses cuirs d’époque et le vestiaire de chasse afin de se préparer pour le départ de chasse
Le fruitier et sa collection d’objets usuels anciens
Les stalles avec souvent la présence des chevaux qui sont au frais pendant les fortes chaleurs.
Puis vous rentrez dans le monde de la foret et le musée de la vènerie Bourbonnaise.

Le Son et lumières
Ce spectacle démarré en 2011 avec une cinquantaine de participants et des moyens très limités, connaît une évolution grandissante d’années en années.
Le professionnalisme s’empare de cet événement grâce à des bénévoles toujours plus nombreux, une technicité confiée à une structure spécialisée dans l’événementiel et la mise en place de spectacles dans toute la France, dont le siège est à paris.
Aujourd’hui :
Plus de 200 bénévoles venant de toute la France
Plus de 600 costumes étudiés, régis par nos costumières
Plus de 500 accessoires mis en scène du moyen-âge à la Belle Epoque
Coiffeurs, maquilleurs et accessoiristes s’occupent de chaque acteur afin de parfaire leur rôle
20 cavaliers préparent leur monture et les cascadeurs se concentrent
Chiens, chevaux …
Metteur et scène et régisseur
Des techniciens venant de Paris vous ferons revivre les grands moments historiques du Bourbonnais et du château de l’Augère à travers batailles, cavalcades …
Spectacle historique débutant en plein moyen-âge avec présence d’animaux sur scène (chevaux, chiens, animaux de la ferme …), attelages, cavalcades, duels, arrivée de Jehanne d’Arc dans notre contrée, batailles, mais aussi du rêve avec le bal, la fontaine ou encore la Belle époque et sa magie avec l’entrée en scène de Coco Chanel arrivant en Bugatti, personnage illustre en Bourbonnais; sans oublier la présence étonnante du fantôme « Aldebert » qui hante ces vieux murs depuis si longtemps et qui vient raconter quelques anecdotes, sur la scène éphémère de ce monument historique vous voyagerez dans le passé le temps d’une soirée.
Un grand moment festif sur l’histoire du Bourbonnais et la saga des Bourbons.
A la nuit tombée, début du spectacle, d’une durée de 1h15min
(source “www.chateaudelaugere.fr”).

Les environs

Eglise d’Agonges (3 km au sud)

Arboretum de Balaine (10 km au nord)

Eglise de Saint-Menoux (6 km au sud)

Busset – Le Château

Epoque : XIV°-XIX° – Protection : MH ( 1981)
Propriétaire : Privé
Visite : Réouverture des VISITES CHÂTEAU & JARDINS en 2023:
Dates et horaires : Les portes du château s’ouvrent en mai 2023

Adresse : Le Bourg 03270 Busset
Téléphone : 04 70 59 13 97
Courriel : info@busset.com
Site internet : www.busset.com

Situation

Busset est situé à 12 km au sud de Vichy.
Le château est situé au centre-nord du bourg.

Histoire

Chef-d’œuvre architectural qui associe l’époque médiévale et la Renaissance. Forteresse et demeure familiale, le Château de Busset est un éloquent témoignage des plus hautes heures de l’histoire de France. Du XVe au XXe siècle, le château était propriété de la branche non-régnante des descendants directs de Saint Louis.

Au temps des Croisades…

Les origines du Château de Busset résonnent du fracas des armes des Templiers, chevaliers religieux et militaires, qui menaient combat pour
défendre les pèlerins en Terre Sainte. L’histoire veut en effet qu’il fût édifié dès la fin du XIII siècle sur l’emplacement d’une commanderie à une époque où Renaud de Vichy est grand maître de l’Ordre du Temple. Les fresques qui ornent l’oratoire de la tour sud-est, vraisemblablement de la fin du XIVe siècle, accréditent qu’une forte spiritualité habitait cette maison.

Forteresse médiévale…

Le bâtiment, qui domine la vallée de Allier, était une œuvre de son temps; une demeure féodale faite pour repousser les attaques, défendre sa souveraineté et
s’abriter. En témoignent encore l’enceinte dont le côté le plus long présente de face, les murs rectilignes protégés par des douves, le gros donjon couronné de
mâchicoulis et de créneaux, la très élégante mais très imposante Tour d’Orion.

La Tour d’Orion…

Couverte d’un toit octogonal tiendrait son nom de la constellation que de son sommet les chevaliers du Temple se plaisaient à observer.

Aux sources de la famille de France…

Quatorze générations de Bourbon Busset se sont succédées sans interruption dans cette demeure à compter du 1er janvier 1498.

Du château fort à la demeure d’agrément…

En 1530, Philippe de Bourbon Busset épouse Louise Borgia, fille du célèbre César Borgia. Avec elle, c’est un peu de la Renaissance italienne qui vient adoucir les contours du château. Elle fait notamment aménager au rez-de-chaussée du corps d’habitation, un promenoir aux arcades en plein cintre qui reprend le rythme architectural des cloîtres, et au premier étage de l’aile est une galerie dont les fresques ont été redécouvertes.

Le cousin de Navarre…

L’influence des Bourbon Busset sur l’histoire est notable, et si Henri IV vint séjourner au château en 1589, c’est qu’il tenait en haute estime cette famille qui
fût la seule à laisser son nom à une province : le Bourbonnais. D’ailleurs, Claude de Bourbon Busset, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, est élevé – par lettres de 1586 – au rang de comte.

Après la Révolution…

Les faits d’armes sont fréquents dans cette grande famille et nombreux furent les Bourbon Busset à porter haut les titres militaires, y compris après la Révolution Française qui fût une douloureuse période.
Les plaies refermées, le château connut au XIXe siècle les restaurations et de nombreux aménagements intérieurs, tels que les boiseries en “plis de serviette” de la galerie Saint-Louis ou le Grand Salon, cohabitent harmonieusement avec la monumentale cheminée médiévale.

Billy – La Forteresse

Epoque : : XII° – XVI° – Protection : MH (1929)
Propriétaire : Commune de Billy
Visite : Oui
Dates et horaires : Ouverture du 19 mai au 3 octobre 2020 :
Avril-mai-juin-septembre-octobre : du mercredi au dimanche : visite guidée à 14h30 et à 16h30
Juillet-Août : visite guidée tous les jours à 10h et 11h et ensuite à 14h, 15h30 et 17h.
La visite est interactive, basée sur un échange avec le guide qui vous accompagne et auquel vous pourrez poser vos questions !
Un programme d’animations haut en couleur vient rythmer la saison : médiévales de Billy du 7 juillet au 25 août, tournée d’été de l’Opéra de Vichy, week-end « Forteresse des Sorciers » et les Journées du Patrimoine.
Adresse : 5 Rue du Château, 03260 Billy
Téléphone : 04 70 43 51 51
Courriel : billy@vichydestinations.fr
Site internet : https://www.vichy-destinations.fr/

Situation

Billy se situe à 15 km au nord de Vichy et à 41 km au sud de Moulins

La Forteresse est au centre du bourg :

Office de Tourisme de Billy
5, rue du Château – 03260 BILLY

Histoire

Apparition du château actuel

Bien que l’on ne connaisse pas la date exacte de construction du château ni même l’entière réalité historique concernant l’occupation du site (les origines pouvant remonter à l’époque gauloise ou gallo-romaine) avant l’apparition de ce « castrum », il est possible d’établir une ère chronologique qui implique la constitution d’un édifice fortifié proche de celui qui existe aujourd’hui. En effet, l’étude de l’architecture, du contexte historique conjuguée aux quelques sources textuelles et données archéologiques sur Billy laissent penser que la forteresse a été construite au début du XIIIe siècle subissant probablement, par la suite (et notamment après 1232), de plus ou moins grandes modifications.

La forteresse intégrée au patrimoine des Bourbon

Avec l’aide des textes médiévaux, nous savons que le château de Billy fut très tôt le siège d’un bailliage royal puis celui d’une châtellenie liée au futur duché de Bourbon. Auparavant, l’édifice (et toutes ses dépendances) avait été vendu par le seigneur Hugues Colombi au sire de Bourbon, Archambaud VIII qui étendait son territoire jusqu’aux portes puis sur les marges de l’Auvergne. Fort logiquement, le site était avant tout stratégique du fait des rivalités avec les puissants comtes d’Auvergne (par moment alliés des Anglais) qui dominaient encore une partie du territoire correspondant au département de l’Allier. L’influence des Bourbon dans la région participa, d’une part, à la constitution d’un bourg castral puis d’une ville franche et fortifiée sur le site, et d’autre part, à accroître la prospérité de la châtellenie de Billy jusqu’au début du XVIe siècle. Le contrôle des ducs sur le territoire se percevait aisément par l’intermédiaire des capitaines-châtelains, officiers et représentants ducaux à la tête des différentes circonscriptions. D’ailleurs, l’un des capitaines les plus connus de Billy ne fut autre que Pierre, bâtard de Bourbon, de 1471 à 1488, fils du duc Jean II. Ainsi, Billy (et son château) était à son apogée, aux XVe et XVIe siècles, au point que la châtellenie étendra sa juridiction sur 62 paroisses et 3 seigneuries, ce qui en fera, à ce moment là, la deuxième plus importante, en termes de surface, sur les 17 châtellenies bourbonnaises existantes.

La période post-médiévale

Les siècles suivants, le château connaîtra une lente agonie bien que l’on continuera à l’employer pour diverses fonctions. Tout d’abord, c’est le 2 février 1576, en pleine guerre de religions, que la forteresse connaît ses plus grands déboires avec le siège protestant mené par le prince de Condé en personne. Lui, le prince Jean Casimir, fils de l’Electeur Palatin du Rhin et leurs hommes occuperont le château un bref moment avant de poursuivre leur marche. L’édifice, ainsi qu’une partie des remparts de la basse-cour et de la ville vont subir des dégâts qui ne seront jamais réparés. Cet événement, bien qu’il ne soit pas le seul élément déclencheur, met à terre le prestige et toute la symbolique de puissance que dégageait le château de Billy pendant sa période faste. Après cela, ce dernier cessera d’être le siège de la châtellenie qui, pourtant, perdurera jusqu’à la Révolution française. Par conséquent, ne possédant plus une fonction d’habitat ni de système de défense adéquat ou encore un rôle centralisateur du pouvoir, la forteresse (et la justice qui en dépendait) est donnée en gage à des bailleurs de fond, le 31 juillet 1596, par le roi de France Henri IV qui avait besoin de renflouer les caisses de l’Etat suite aux longues guerres de religions. De Sébastien Zamet, financier italien, conseiller du roi et surintendant des finances de Marie de Médicis au comte d’Arfeuilles, en passant par Anne-Léon de Montmorency, membre de l’illustre famille, les engagistes se succèderont jusqu’au-delà de la Révolution. Ainsi, durant l’époque « moderne », le château sera aménagé en prison jusqu’au transfert de cette dernière fonction vers la ville de Cusset, en 1790.

Après la Révolution

En même temps que le château de Billy perd de son prestige et de son intérêt aux yeux des hommes, l’édifice ne cesse de se détériorer et plus encore avec l’abandon qui le guette à partir du XIXe siècle. Durant ces deux derniers siècles, le « castrum » est plus ou moins abusivement occupé par la population locale, qui, pour une partie, contribue à sa dégradation. Pour le reste, le temps, combiné au manque d’entretien et d’intérêt de la part des bailleurs, fait son effet.
C’est seulement le 17 mai 1921 que le château est classé aux Monuments Historiques mais surtout, c’est le 28 août 1963 que la commune de Billy rachète la forteresse à 7 des descendants des derniers seigneurs engagistes. Aujourd’hui, le château appartient toujours à la commune et revit tous les ans, au gré des saisons, grâce aux différentes animations organisées par l’office de tourisme.

Architecture et situation

Le château de Billy est situé en plein cœur du bourg actuel même s’il est légèrement en retrait vers l’Ouest et ainsi à proximité de la rivière Allier. Il est bâti sur un promontoire gréseux à ciment calcaire et composé aussi de marnes. C’est une butte d’une cinquantaine de mètres de hauteur. Le château et sa basse-cour dominent ainsi la rivière et toute la vallée de l’Allier qui s’étend jusqu’au coteau de Marcenat. Le village de Billy, quant à lui, occupe toute la partie basse de la butte de manière radio-concentrique par rapport à la forteresse. L’enceinte principale du château adopte un plan ovoïdal car sa base suit probablement le contour du promontoire rocheux sur lequel elle est érigée. Cette dernière, qui encadre une cour aujourd’hui vide, possède un diamètre d’une cinquantaine de mètres d’Est en Ouest et une quarantaine de mètres du Nord au Sud. Pour ce qui est de la bassecour, elle se situe un peu plus bas en direction de l’ouest et du sud-ouest, et adopte une forme ovoïdale dont la surface s’étend sur plus de cent-vingt mètres dans sa longueur, du nord au sud, et un peu moins d’une centaine de mètres dans sa largeur, en somme comme un œuf. Celle-ci possède encore aujourd’hui sept tours demi-circulaires qui sont reliées par des courtines aussi bien rectilignes que parfois courbées ou saccadées dans leur tracé par la faute du relief. La partie centrale du château est cantonnée de six tours demi-circulaires au Nord, Sud et Ouest avec notamment le châtelet d’entrée, très imposant, ainsi que d’une tour ronde un peu plus grosse que les autres, à l’est, qui est accolée à une tour de guet élancée et octogonale dans sa forme. Le plan qu’adopte la forteresse dans son ensemble (avec la basse-cour) ne fait aucun doute concernant sa typologie : celui-ci est caractéristique du XIIIe siècle et du mouvement de construction lancée par le roi de France Philippe-Auguste à cette époque. Les tours circulaires sont d’ailleurs, à elles-seules, de véritables marques de fabrique tellement elles symbolisent le pouvoir capétien. Notons, par ailleurs, comme autre symbole, les archères en rame dispersées sur l’édifice castral. Si le château de Billy a gardé en grande partie son architecture du XIIIe siècle, il est probable qu’il y avait un certain nombre de différences par rapport à l’état actuel. De plus, l’édifice a subi des transformations à partir du XIVème siècle avec l’aménagement du châtelet d’entrée, la construction d’une tour de guet et d’un passage en encorbellement, et la probable surélévation de la tour maîtresse. Enfin, la cour du château devait abriter une série de bâtiments et logis dont les seules traces visibles se lisent sur la face interne des courtines (cheminées…). En effet, outre son statut de forteresse quasi imprenable, le « castrum » était avant tout un lieu de vie servant aussi de résidence.

Bellenaves – Le Château

Epoque : XV°-XVIII° – Protection : MH (2002)
Propriétaire : Privé
Visite : Oui
Dates et horaires :
Les jardins du château sont ouverts au public
en juillet août du mardi au dimanche de 14h à 18h. Visite libre.
Pour visiter l’intérieur du château, réservation au 04 70 58 34 20
Courriel : chateaudebellenaves@gmail.com
Site internet : www.bellenaves.fr

Situation

Bellenaves est situé à 36 km à l’Est de Vichy
Le château est au centre du village.

Histoire

Le château actuel a été construit à partir du XIIIe par les seigneurs du lieu, les Jehan de Bellenaves. Un premier château devait exister au XIe siècle, construit sur les ruines d’une villa gallo romaine.
Au cours du temps, le château s’est transformé. Il perd deux tours  et un étage du donjon. C’est l’exemple de construction médiévale agrandie à l’époque classique. Une importante campagne de travaux permit au XVIIIe siècle de réunir au gros donjon carré des XIe – XVe siècles un long bâtiment englobant l’ancien logis à tourelle dont il était séparé. Le donjon a conservé l’essentiel de ses dispositions et de son décor. Le nouveau logis fut doté de larges ouvertures et de décors intérieurs dignes d’une demeure de plaisance. Parc à l’anglaise aménagé dans l’ancienne enceinte, agrémenté de plantations, pièces d’eau, portails en pierre et ferronnerie et communs. Décor : sculpture ; ferronnerie ; décor stuqué ; menuiserie ; peinture.
Le château est acheté par la famille Dutour de Salvert en 1771. La terre devint alors un marquisat. Pendant la Révolution, une tour est brûlée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les salles voûtées ont abrité les vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Paris et ceux de la Sainte-Chapelle.
Le château est vendu en 1956 à un marchand de grains qui installa un  silo dans les communs et conserva ce qui restait de la décoration intérieure du château, notamment la bibliothèque et la magnifique rampe de l’escalier qui permet d’accéder au 1er étage. Il est racheté en 1979 par la famille Arisolli qui s’est employée
à le restaurer.

Les environs

Charroux – Le village (8 km à l’Est)

Chantelle – Abbaye (8 km au Nord-Est)

Saint Bonnet de Rochefort – Rochefort (8 km au Sud-Est)