Château sur Allier – Chateau de Saint-Augustin

Epoque :  XVI°-XVIII°- Protection : MH (1969)
Propriétaire : Monsieur et Madame Chabot de L’Allier
Visite : oui
Dates et horaires : Ouvert du 1er juillet au 31 août + Journées du Patrimoine de 12h à 18h du mardi au dimanche
Adresse : Château de Saint Augustin 03320 Château sur Allier
Téléphone : 04.70.66.42.01
Courriel : chateausaintaugustin@free.fr
Site internet :chateau-saint-augustin

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Situation

Château sur Allier est situé à 35 km au nord-ouest de Moulins;

Le château de Saint-Augustin est situé à 4 km au nord-ouest de Château sur Allier

Histoire

Messire Michel Cadier, chevalier, baron de Veauce a acheté à son cousin Claude de la Souche, la seigneurie de St Augustin en 1692. Ses ancêtres étaient déjà Barons de Veauce et Seigneurs de St Augustin au XIV° siècle. Aujourd’hui, le château de Saint Augustin est toujours dans sa descendance. Son fils aîné, Messire Gilbert Cadier, chevalier, baron de Veauce a détruit l’ancien château familial et fit construire sous la régence, en 1730, le château actuel, suivant son dessin. Au XIX° siècle, le comte Chaillon de Jonville fit une campagne de gros travaux: de l’escalier d’honneur à double révolution avec décor à la grec, vestibule palladien et salle à manger à l’italienne. Il fit dessiner le jardin par le célèbre architecte Lalos en 1820. Les Cadier remontent au XIII° siècle. C’est une des plus anciennes familles du Bourbonnais. Dès 1286, on voyait à Souvigny, une vieille tour, dite tour Cadier, qui faisait partie du nombre des douze qui avaient été jadis bâties par les douze gentilhommes attachés au service des ducs de Bourbons. Ils étaient seigneurs de la Brosse et de l’hôtel Cadier à Moulins qui appartient aujourd’hui à la ville et que l’on nomme l’hôtel de Mora. La sépulture de famille était à Notre Dame de Moulins (chapelle ducale) qui est maintenant la cathédrale.

(source:”chateau-saint-augustin.fr“)

Les environs

Le Veurdre – Musée de la Batellerie à 6 km au sud-est

Lurcy-Lévis – Le château de Levis à 11 km au sud-ouest

Lurcy-Lévis – Street-Art City à 11 km au sud-ouest

Vallon en Sully – Château de Peufeilhoux

Epoque :  XVI°-XVII°- Protection :
Propriétaire : Monsieur Claude THEVENIN
Visite : oui
Dates et horaires : Les dimanches de Mai et jours fériés visites à 15H00 et 17h00
Tous les après-midi de Juin Juillet et Août visites à 15H00 et 17h00
Les dimanches de Septembre, Octobre, et jusqu’au 11 Novembre inclus visite à 15h00
Le château est fermé tous les samedis , sauf exception
Adresse : Château de Peufeilhoux 03190 Vallon en Sully
Téléphone : 04 70 05 20 24 – 06 61 64 16 68
Courriel : floridian@orange.fr
Site internet : www.chateaudepeufeilhoux.fr
Vidéos : Le château de Peufeilhoux
Reportage FR3
Ma Vie de château

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Vallon en Sully - Peufeilhoux (C. Thévenin)
Vallon en Sully - Peufeilhoux-les jardins-la roseraie (C. Thévenin)
Vallon en Sully - Peufeilhoux
Vallon en Sully - Peufeilhoux
Vallon en Sully - Peufeilhoux
Vallon en Sully - Peufeilhoux

Actualités : J'ai réalisé le rêve de ma vie (La Montagne 12 mars 2013)

Vallon en Sully - Peufeilhoux (La Montagne 12 mars 2013)

Actualités : Un projet fou pour Peufeilhoux (La Semaine de l'Allier 12 septembre 2013)

Vallon en Sully - Peufeilhoux (La Semaine de l'Allier 12 septembre 2013)

Actualités : Peufeilhoux - Un tour du monde dans un cadre féérique (La Semaine de l'Allier 4 août 2022)

Vallon en Sully - Peufeilhoux (La Semaine de l'Allier 4 août 2022)

Actualités : Peufeilhoux - Nouvelle exposition : l'Egypte à l'honneur au château (La Semaine de l'Allier 4 avril 2024)

Actualités : Peufeilhoux - Claude Thévenin - L'homme aux mille passions (La Semaine de l'Allier 29 mai 2025)

Vallon en Sully - Peufeilhoux (La Semaine de l'Allier 29 mai 2025)

Situation

Vallon en Sully est situé à 25 km au nord de Montluçon
Le Château de Peufeilhoux est situé à 4 km au nord du bourg

Histoire

Perché sur un éperon rocheux entouré de bois et dominant la vallée du Cher et la vallée de l’Aumance, le château dispose d’une façade de grès jaune de style Renaissance Périgourdine avec une double rangée de fenêtres à meneaux. L’édifice est flanqué de cinq tours rondes et de quatre tours carrées. Peufelioux fut un fief non justicier des XVIe et XVIIe siècle, possédé par la famille de Pierrebrune. Vers 1675, il passa à Gilbert Jehannot seigneur de Pallières, époux de Catherine de Murat. Il semble être resté pendant plus de deux siècles dans la même famille, puisqu’en 1914 il est la propriété de Villatte de Peufelioux, comte d’Oultremont.
Cet élégant château, édifié en grès coloré jaune et rouge des carrières proches de La Grave, dresse sa silhouette élancée sur le sommet d’une colline boisée de conifères. Le manoir des Villatte fut entre les deux guerres, modifié et surélevé par un architecte de talent, sous les ordres de M. Machard, riche banquier et inspecteur des finances. Peufelioux comprend une façade de style renaissance avec double rangée de fenêtres à meneaux, des tours, des tourelles, des cheminées et à l’angle sud ouest une chapelle ornée de vitraux du XVIe siècle, ainsi qu’un orgue en fonction. Des cheminées monumentales des XVe et XVIe siècles habillent les pièces de réception qui courent sur 50 mètres, au rez-de-chaussée. Les visiteurs seront ainsi transportés du Moyen-Age à la Belle Epoque à travers 12 pièces meublées d’époque. Les lambris, tissus et papiers peints revêtant les murs, proviennent de la manufacture Zuber, fondée en 1790. A voir également le Cabinet des curiosités. La Salle du Grand Meaulnes donnant sur la cour d’honneur est l’ancienne salle des gardes, devenue entrepôt de calèches et reconvertie depuis en salle de réception. La visite extérieure comprend le parc et le jardin, avec l’antre de la sorcière. Rouvert au public depuis 2013, le château de Peufeilhoux a été restauré par Claude Thévenin, passionné d’histoire et de patrimoine local. Le château de Peufeilhoux serait le château du Grand Meaulnes, le roman d’Alain-Fournier. Une visite autant historique que littéraire dans la Sologne Bourbonnaise.

Les environs

Cérilly – La forêt de Tronçais à 8 km au nord-est

Le Brethon – Prieuré Saint Mayeul à 13 km à l’est

Vallon en Sully – -Le château du Creux à 6 km à l’est

Etroussat – Château de Douzon

Epoque :  XII° – XVIII°- Protection : MH (1973)
Propriétaire : Messieurs de Thoisy
Visite : Oui, les extérieurs
Dates et horaires : Ouvert du 14 juillet au 18 septembre de 10h à 18h.
Adresse : Château de Douzon 18 route de Saint-Pourçain 03140 Étroussat
Téléphone : 04 70 56 72 67 ou 06 08 24 91 71
Courriel :
Site internet :

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Situation

Etroussat est situé à 22 km au nord-ouest de Vichy

Douzon est situé à 2,5 km au nord du bourg

Histoire

Au début du XIVe siècle, la terre de Douzon appartenait à Jean d’Avenières, chevalier, seigneur de Douzon. Par mariage, Douzon passa de la famille d’Avenières à Dinet de Châteauneuf, seigneur de Pierrebrune, époux de Marguerite d’Avenières vers 1400. Le fief passa ensuite des Châteauneuf aux Rochedragon, puis aux Chaussecourte après le mariage de Catherine de Rochedragon avec Louis de Chaussecourte.
Vers 1590, il passa par mariage à Jean-Paul Audier, puis vers 1625 à Symphorien d’Arfeuilles. Vers 1700, Jeanne-Marie d’Arfeuilles épousa Philibert du Buysson, conseiller du roi, maire de Moulins.
La terre de Douzon fut érigée en comté en faveur de son fils, François du Buysson (1704-1769), mousquetaire du roi, capitaine de dragons, chevalier de Saint-Louis. C’est lui qui fit construire le château dans sa forme actuelle. Son fils Denis-Michel-Philibert (1736-1793), comte de Douzon, également officier de dragons, fut commandant des troupes de Moulins et brigadier des armées du roi. En 1788, il siégea à l’assemblée provinciale du Bourbonnais, puis fut élu député de la noblesse aux États généraux, mais il démissionna dès juillet 1789. Il émigra en Suisse, puis rentra en France. Arrêté, il fut transféré à Lyon et condamné à mort par les révolutionnaires de Lyon avec trente-et-un autres notables du Bourbonnais ; il fut guillotiné le 11 nivôse an II (31 décembre 1793).
Dès 1774, Douzon avait été vendu à Louis-Charles-Antoine Girard, seigneur de Rozet et de Charbonnières (à Barberier), ancien régisseur du domaine. L’un de ses fils vendit la terre de Douzon le 2 nivôse an XI à Jacques-Marie-Pierre Loisel (1776-1858). Ce dernier fut maire d’Étroussat, président du conseil général de l’Allier et, pendant quelques mois en 1815, sous-préfet de Gannat ; il obtint de prendre le nom de Loisel de Douzon (lettres patentes du 11 novembre 1814) et fut anobli en 1815. Ses descendants possèdent toujours la propriété.

Description :
Le domaine comprend les vestiges d’un ancien château du XIVe siècle dont subsiste un donjon carré à guette (tourelle construite au sommet d’un édifice, où se tenait un guetteur), typique de l’architecture militaire bourbonnaise.
À la suite d’un incendie en 1723, un château est construit au XVIIIe siècle par l’architecte Clément, au nord du château primitif. Le logis principal rectangulaire comporte deux niveaux avec une toiture à versants droits percés d’œils-de-bœuf, ainsi que deux ailes en retour comprenant un rez-de-chaussée et un comble à la Mansart. On trouve des décors inachevés du XVIIIe siècle dans trois pièces du château : la chambre bureau, la salle à manger et le grand salon.

(source : “fr.wikipedia.org”)

Les environs

Chareil-Cintrat – Le Chateau de Chareil à 4 km au nord

Chantelle – Abbaye – Château à 6,2 km à l’ouest

Charroux – Le village à 9,7 km au sud-ouest

Chareil-Cintrat – Château de Chareil

Epoque :  XVI°- Protection : MH (1958)
Propriétaire : État français, (Centre des monuments nationaux)
Visite : Oui
Dates et horaires : du 15 juin au 15 septembre :
Ouvert tous les jours sauf le lundi et le samedi
10.00-12.00 / 14.00-18.00
du 16 septembre au 14 juin : Sur rendez-vous
Adresse :Château de Chareil-Cintrat 03140 Chareil-Cintrat
Téléphone : 04 70 56 94 28
Courriel : chateau-chareil-cintrat@monuments-nationaux.fr
Site internet : www.chareil-cintrat.fr

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Château de Chareil

Situation

Chareil-Cintrat est situé à 10 km au sud-ouest de Saint-Pourçain sur Sioule.

Le château est situé à 2,6 km du bourg.

Histoire

La terre de Chareil est un des fiefs de la maison de Bourbon. Au milieu du XVIe siècle Claude Morin, de retour des campagnes d’Italie, commande pour le château qu’il vient de faire édifier, des décors peints « italianisants».
La sobriété des façades contraste avec la richesse de la décoration intérieure. D’abondants décors peints inspirés de l’Antiquité sont composés de représentations mythologiques, astrologiques et de grotesques. Le dernier ensemble est unique en France par son ampleur et sa conservation.
Au rez-de-chaussée, l’imposante cheminée sculptée présente un décor classique, à sa base, complété par un décor supérieur maniériste s’inspirant librement de la nature. Le linteau paré de patères et de crânes de boeuf en bas-relief est surmonté d’une hotte droite dont le décor est composé de deux cariatides encadrant un assemblage de cuirs, fruits, amours et masques. Dans ces deux derniers éléments, l’utilisation de la laideur, de la difformité témoigne d’un art refusant les conventions. La recherche d’harmonie transparait toutefois dans la composition régulière de l’ensemble.
Sur les voutes de l’escalier, le décor peint de grotesques déploie une profusion de motifs savamment assemblés : figures hybrides, oiseaux fabuleux, masques, vases, petites architectures … Certains de ces motifs, divinités et scènes de cultes romains, témoignent de l’origine antique de ce décor.
Au 1er étage, au nord, la légende d’Adonis est illustrée par 3 tableaux peints.. Le décor sculpté de la grande pièce sud est conçu comme celui de la précédente cheminée : base classique complétée d’un décor maniériste significatif de la seconde Renaissance : cuirs, fruits, chérubins, singes cornes d’abondance d’où sortent un homme et une femme.
Dans la petite salle voisine, deux tableaux peints : Mars et Vénus complétés d’un cupidon assoupi. La thématique du second se démarque de l’influence antique omniprésente : deux scènes de la vie quotidienne composent cet oeuvre : femmes au bain et scène de coucher. Le décor de grotesques au plafond est complété par un décor peint astrologique unique en France. Il représente sept planètes identifiées par sept divinités gréco-romaines (ainsi Apollon figure le soleil) véhiculées par des chars aux roues ornées de signes zodiacaux

(source: “www.allier-auvergne-tourisme.com“)

Les environs

Chantelle – Abbaye -Château à 6 km au sud-ouest

Charroux – Le village à 13 km au sud

Etroussat – Château de Douzon à 4,8 km au sud

Montaigu le Blin – La Forteresse

Epoque :  XIII° – XIV°-XV°- XVII° Protection : MH (1926)
Propriétaire : Privé, mais le site est géré par Caciaura Chantiers – Pauline Lorek.
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite guidée du 2 juillet au 1er octobre à 16h les dimanches et jours fériés ;
visite également possible à 10h30 (se renseigner sur place la vielle ou par téléphone).
À tout autre moment, période estivale comprise, sur rendez-vous à partir de 6 personnes.
Adresse :
Téléphone  :  06 70 74 61 85  Pauline Lorek

04 70 47 45 86 Office de tourisme Entr’Allier Besbre et Loire

06 07 04 51 10   Jean-Louis Périchon (visites guidées)

06 99 33 28 10 (visites guidées)
Courriel : jeanlouis.perichon@wanadoo.fr
Site internet :
Vidéo : Montaigu le Blin

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Situation

Montaigu le Blin est situé à 23 km au nord de Vichy

Le château est situé à 600 m au nord du centre du bourg.

Histoire

A la fin du XIIe siècle, cette terre appartient aux Saint-Julien de Saint Gérand. Il la cède au siècle suivant à un membre de leur famille qui le premier prend le titre de seigneur de Montaigu vers 1220. Pierre de Montaigu rend hommage en 1226 à Robert, évêque de Clermont, pour son château de Montaigu. A la fin du XIIIe siècle, la familleAycelin s’est installée sur le fief et en 1309, c’est Gilles Aycelin de Montaigu qui est seigneur de Montaigu et du Breuil, de par sa mère Alix du Breuil.
Le château est endommagé pendant la guerre de Cent Ans, remis en état grâce à l’aide du duc de Bourbon, il est vendu en 1439 à Jacques 1er de Chabannes, futur seigneur de Lapalisse, il ne le paiera jamais et les enfants des anciens seigneurs de Montaigu essayeront en vain de se faire dédommager. En 1503, Montaigu est tenu en coseigneurie, l’écuyer Jehan de Bar fait aveu la duchesse de Bourbon pour la neuvième partie, par indivis, en toute justice, du chasteau, avec cens, rentes et autres, valant 30 livres de rente annuelle.
Le fief passa ensuite aux de la Guiche. Henriette de la Guiche le porte en secondes noces à Louis de Valois en 1627.
Ensuite, il est la propriété de Louis de Lorraine, puis de François de Rohan, qui le cède en 1717 à son frère Hercule Mériadec, baron de Montbazon.
Mais le château n’est plus habité depuis cette date et il est vendu en 1741 à François Senetaire du Buisson, seigneur de Douzon. Celui-ci habite à Poncenat en raison de l’état d’abandon du château. Son fils sera arrêté et guillotiné à la Révolution et ses biens vendus en 1794. Depuis 1925 Montaigu, racheté par quelques personnes, se relève peu à peu de sa ruine. Le château occupe le sommet d’une butte dominant le village. Il se compose d’une enceinte flanquée, aux angles, du côté du pont levis, de deux grosses tours et trois petites. Les murs d’enceinte et tours formaient le système de défense au XIVe siècle. Au centre s’élevait le donjon. A la Renaissance, d’importantes modifications furent faites par Jacques de Chabannes. Un corps de logis situé à gauche du pont levis date de cette époque. Un portail du XVe siècle avec moulures à méplat donne accès à ce bâtiment…

Les environs

Montoldre – Donjon de Gayette à 9,6 km à l’ouest

Rongères – le château du Méage à 4,7 km à l’ouest

Lapalisse – le château de La Palice à 12 à l’est

Lapalisse – Château de la Palice

Epoque : XI° – XII° – XVI° Protection : MH (1999)
Propriétaire : Monsieur de Chabannes
Visite : oui
Dates et horaires : Visites guidées du château du mercredi au lundi de 9h à 12h et de 14h à 18h du 1er avril au 1er novembre.
Visite libre du parc du mercredi au lundi de 9h à 12h et de 14h à 18h du 1er avril au 1er novembre
Adresse :
Téléphone : 04.70.99.37.58.
Courriel : contact@lapalissetourisme.com
Site internet : lapalisse.tourisme.com

Site internet : Famille de Chabannes

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Un trésor menacé - Les écuries du château (Semaine de l'Allier 19 décembre 2024)

Situation

Lapalisse est située à 24 km au nord-est de Vichy.
Le château est dans le bourg.

Histoire

XIIIe siècle
Le château et la seigneurie de la Palice appartenaient en 1230 à Roger de la Palice, damoiseau.
En 1257 le château était possédé par Guillaume de la Palice, époux d’Arembord de Chazeul.
En 1293 le seigneur en était Pierre de la Palice. Sa veuve, Isabeau de Ternant, se remaria avec Philippe de Malleval, chevalier. Il fit hommage, en 1300, du château et de la haute et basse justice sur les paroisses de Lubier, Bussoles, Barrais, Trézelles, Varennes-sur-Tèches, Loddes, Ande-la-Roche, Droiturier, Saint-Prix, Le Breuil et Billezois, à Robert de France, comte de Clermont, seigneur de Bourbon depuis son mariage avec Béatrice, dame de Bourbon.

XVe siècle
La seigneurie passa ensuite à Marguerite de l’Espinasse, à Jeanne de Chastillon, puis, en 1429 à Charles de Bourbon ; gérant le duché en l’absence de son père, fait prisonnier à la bataille d’Azincourt, le 18 mars 1430 il céda le château et la châtellenie de la Palice à Jacques Ier de Chabannes de La Palice, conseiller et chambellan du roi Charles VII.

C’est probablement Jacques Ier de Chabannes qui entreprit la construction de la chapelle Saint-Léger avant sa mort intervenue quelques mois après avoir été blessé à la bataille de Castillon, en 1453. Il avait prévu de fonder six prébendes, dont l’acte ne fut signé que le 27 octobre 1461 au château par sa veuve Anne de Feugerolles ou de Lavieu, Geoffroy de Chabannes, seigneur de la Palice, Antoine de Chabannes, son frère, et Anthoine de Balsac, abbé de l’abbaye de Savigny. Les tombeaux de Jacques Ier de Chabannes et son épouse, Anne de Lavieu, y ont été élevés en 1470 par Geoffroy de Chabannes.

La chapelle a été construite contre la courtine sud et lui sert de mur gouttereau, implantation qui annonçait l’abandon de la fonction défensive du château, qui va s’affirmer à la Renaissance.

XVIe siècle
Son petit-fils Jacques II de Chabannes de La Palice, maréchal de France, marié en seconde noce à Marie de Melun, fit construire au début du XVIe siècle l’aile renaissance en briques roses, qui allie la sobriété à l’élégance. Elle remplaçait ainsi la muraille qui reliait le château-fort à la chapelle de style gothique.
C’est du château de la Palice que le connétable de Bourbon va prendre la fuite en 1523.
Jacques II de Chabannes est tué à la bataille de Pavie, en 1525 ; son fils, Charles, l’est au siège de Metz en 1552 sans descendance mâle.
En 1564, sa fille aînée, Éléonore se maria avec Just de Tournon, comte de Roussillon, ambassadeur à Rome, qui mourut en 1570, et se remaria en 1571 avec Philibert de la Guiche, seigneur de Saint-Géran, grand maître de l’artillerie de France. Elle mourut à Jaligny en 1595.
De son premier mariage, elle avait eu deux filles, l’aînée mourut en 1592. La seconde, Anne de Tournon épousa en 1595, Jean-François de La Guiche, maréchal de France, gouverneur du Bourbonnais faisant ainsi entrer la seigneurie dans la famille de La Guiche de Saint-Géran. Elle mourut en 1614 et son époux en 1632. C’est dans cette période que les fortifications féodales furent détruites en grande partie, que l’on créa un parc « à la française » et que l’intérieur du château fut remanié.

XVIIe siècle
Le fils du maréchal, Claude Maximilien de la Guiche, comte de Saint-Géran, épouse en 1619 Suzanne de Longaunay dont il eut un fils, Bernard, en 1641 ; l’enfant fut enlevé pendant les couches par des parents qui voulaient s’approprier les biens des comtes de Saint-Géran et qui contestaient la légitimité de sa naissance, car il était né 21 ans après le mariage ; retrouvé neuf ans après, il s’ensuivit seize années de procédures et quinze arrêts avant que Bernard de la Guiche fut reconnu légitime héritier des noms et biens de la maison de La Guiche en 1666. Son père était mort en 1659.
En septembre 1677, Madame de Sévigné vint visiter au château son amie, née Françoise de Warignies, qu’elle avait surnommée « la bonne Saint-Géran ».
Le comte de Saint-Géran mourut à Paris en 1695, laissant une fille unique qui se fit religieuse en 1713, et qui, avant d’entrer dans les ordres, avait donné son patrimoine à sa cousine Anne Geneviève de Lévis, mariée à Hercule Mériadec, prince de Rohan-Soubise, qui le 14 mars 1715 vendit le château à messire Gilles Brunet d’Évry, conseiller du roi, intendant de la généralité de Moulins.

XVIIIe siècle
En 1724, par lettres patentes royales, les seigneuries et terres de la Palice, Montmorillon, les Bouchaines et Droiturier furent érigées pour Brunet d’Évry en marquisat.
Ce dernier vendit en 1731 la terre et le château de la Palice à François-Antoine de Chabannes, comte de Chabannes-Pionsat, mort sans postérité ; sa seconde épouse devenue veuve se remaria avec le comte de Narbonne (-Pelet ?) qui périt sur l’échafaud en 1793 à l’âge de 71 ans ; par testament, celui-ci avait légué ses biens à son neveu Jean-Frédéric de Chabannes (1762-1836), marquis de Curton, comte de Rochefort, seigneur de Madic, qui prit le titre de marquis de Chabannes-La Palice. Il fut député suppléant de la Noblesse de la sénéchaussée de Moulins aux États Généraux de 1789.
Ce dernier ayant émigré fin 1789 à Naples, puis à Smyrne en 1790, effectua vers 1791 des missions pour le comte d’Artois à Londres et se remaria en 1797 en Turquie avec Anna van Lennep (1765-1839), fille du chef de la factorerie hollandaise de Smyrne et consul général des Pays-Bas en Anatolie.
Aide de camp de Louis XVIII de 1813 à 1814, disgracié en 1815, il écrivit contre la Charte et le nouveau régime, s’exila, fut successivement partisan puis adversaire de Louis-Philippe Ier et « inventeur, franc-maçon et écrivain »

XIXe siècle
En 1802, grâce à l’intervention de Talleyrand, son oncle par alliance, le marquis se vit restituer ce qui restait des biens familiaux, le domaine ayant été aliéné ou loti. Dans l’intervalle, le château avait été pillé, puis avait servi de local au tribunal et pour loger les autorités ; la chapelle avait quasiment été détruite. Aussi, ne pouvant entreprendre de restaurer la demeure dévastée qui lui avait été restituée, il n’y habita pas.
La mairie, la sous-préfecture et l’église paroissiale avaient été construits sur ses anciennes dépendances.
À sa mort en 1835 le château passa à son fils, Hugues-Jean-Jacques-Gilbert-Frédéric (1792-1869), second marquis de Chabannes-Curton et La Palice, époux le 16 août 1827 de Mathilda ou Mathilde Dawes (1811-1854), une des sept enfants d’un pêcheur de l’île de Wight et nièce de l’aventurière anglaise Sophie Dawes (1790-1840), depuis 1810 maîtresse attitrée du richissime duc de Bourbon, dernier prince de Condé en 1818, alors exilé en Angleterre, et qui passait pour être le premier propriétaire foncier de France.
Cette union négociée devait sceller la réconciliation entre Talleyrand et le prince de Condé, qui soupçonnait la responsabilité du ministre dans l’exécution de son fils unique le duc d’Enghien ; cet accord permettait à cette femme que, sa séparation (mars 1824) puis son divorce (1827) d’avec Adrien Victor de Feuchère, qui avait découvert sa (notoire) infortune, avaient écartée de la Cour et de la Ville, d’y faire son retour officiel en janvier 1830, par l’entremise des Orléans auprès de Charles X.
Ces faits sont à mettre en rapport avec un portrait peint du prince de Condé, présenté lors de la visite du château comme « un ami de la famille », surmontant un médaillon en plâtre le représentant de profil face à celui de son fils (inscription) ; après moult manœuvres ou pressions de son entourage, le duc léguera par testament daté du 29 août 1829 – un an avant d’être retrouvé pendu (ou étranglé à la suite d’un jeu érotique « ayant mal tourné » ?) à l’espagnolette d’une fenêtre de son château de Saint-Leu – la majeure partie de sa fortune à son petit-neveu et filleul Henri d’Orléans, duc d’Aumale, qui en 1877 viendra visiter La Palice.
C’est probablement grâce à ces importantes sommes d’argent qu’à cette époque le marquis de Chabannes-La Palice achètera des terres autour du château pour en reconstituer le parc et entreprendra à partir de 1846 la restauration des bâtiments.
En mai 1858, Antonetta Elis, épouse depuis mai 1826 d’Alfred Jean Édouard, comte de Chabannes-La Palice (né en Angleterre en 1799), aide de camp de Louis-Philippe Ier, fut nommée dame pour accompagner Adélaide d’Orléans au château d’Eu, puis dame de l’ex-reine Marie-Amélie dans son exil anglais de Claremont.

XXe siècle
Le château, resté dans cette famille – par adoption d’un petit-neveu en 1929 – fut classé Monument historique en 1862, puis semble-t-il déclassé en 1888.
En 1928 le château, la chapelle et les remparts furent inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, puis classés le 17 août 1933 et le 29 octobre 1999, classés à nouveau avec l’enceinte, les sols et les écuries, la porterie d’entrée et les jardins étant inscrits depuis le 28 juillet 1998.

Architecture

Le logis primitif, trois des tours et les courtines datent approximativement du XIIIe siècle, tout comme les remparts complétés au XIVe siècle. La chapelle de style gothique a été construite en 1461, puis le logis Renaissance à parements de briques fin XVe début XVIe siècle.
Les salles meublées abritent de rares tapisseries dont celles représentant Godefroi de Bouillon et Hector, issues de la célèbre tenture dite « des Preux » (Flandres ou Marche limousine, XVe siècle), composée à l’origine de neuf pièces de 3,80 x 4 mètres) provenant du château de Madic, autre propriété auvergnate des Chabannes, dont elles portent les armes, jointes à celles des Blanchefort, du fait d’un mariage le 16 février 1498 ; six d’entre elles, volées à la Révolution, retrouvées et identifiées vers 1880 par l’archéologue bourbonnais Roger de Quirielle chez un antiquaire de Clermont-Ferrand, rachetées par la famille, furent alors réinstallées au château… où vers 1977 quatre d’entre elles (Charlemagne, Jules César, David et Alexandre le Grand) ont été volées.
Contrairement à ce que dit la brochure sur le château, ce n’est pas « la moitié de l’une des trois autres tapisseries perdues (Josué, Judas Machabée et Artus), mais sept pièces sur neuf d’une autre tenture des Preux (Aubusson ou Felletin, entre 1525 et 1540) qui fut commandée pour la demeure de Pierre Paien ou Payen, seigneur de Chauray (Deux-Sèvres), lieutenant du sénéchal du roi en Poitou.
Cette série, la plus complète connue à ce jour, est exposée dans une salle de ce nom au château de Langeais (Indre-et-Loire).
Parmi les nombreux portraits anciens et souvenirs historiques conservés sur place on peut citer une petite ancre en or, objet fétiche d’Horatio Nelson, brisée par le boulet de canon qui le blessa mortellement lors de la bataille de Trafalgar, et qui fut transmis à sa belle-famille française par la petite-fille de l’amiral Parker.
Parmi les plafonds anciens sculptés et peints de la demeure, on peut admirer celui qui est dû à des artisans italiens de la Renaissance, composé de compartiments ou « caissons » en forme de losanges à pendentifs rehaussés d’or et de couleurs ; il fut autrefois recouvert de plâtre et longtemps négligé, mais une petite surface restaurée en évoque l’aspect ancien.
Cette œuvre, qui a été copiée pour le « grand salon Renaissance » du château de La Punta à Alata (Corse du Sud) édifié de 1883 à 1891 pour les Pozzo di Borgo, peut être rapprochée d’un autre plafond italien de cette époque, celui de plan polygonal en chêne (naturel) compartimenté et sculpté avec clefs pendantes de la « librairie » ou ancienne bibliothèque de Catherine de Médicis au château de Chenonceaux, daté de 1525.
Les communs et anciennes écuries sont éloignés du château.
En 1885-1886, le château a fait l’objet d’une restauration par l’architecte moulinois René Moreau ; les volets métalliques très corrodés de la façade sud peuvent dater de cette campagne de travaux, comme la paire de vasques de jardin en fonte placée à l’entrée.
Dix ans avant l’architecte et inspecteur des travaux diocésains de Moulins, Jean-Bélisaire Moreau7 avait restauré la chapelle Saint-Léger et y avait fait ajouter une flèche en charpente.

Parc et jardins

Le parc, inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables et inscrit comme Monument historique le 28 juillet 1998, comporte une conciergerie, une allée, des étangs, un jardin et un pont de jardin en brique. Deux socles de statues de parc en pierre et en marbre sont dépourvus de leur statues (juillet 2013).
On y trouve les anciennes écuries et le manège, l’ensemble date du début du XVIIe siècle (1613), puis a été redessiné par le grand paysagiste Paul de Lavenne, comte de Choulot, « gentilhomme de la chambre du duc de Bourbon » et gendre en 1817 de Jean-Frédéric de Chabannes.
(source “ Wikipédia“)

Les environs

Billy – La Forteresse à 18 km à l’ouest

Rongères – Le Méage à 17 km au nord-ouest

Magnet – L’Electrodrome à 12 km au sud-ouest

Rongères – Le Méage

Epoque :  XV°-XVI°- Protection : ISMH (1998)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Chavagnac
Visite : Oui
Dates et horaires : Visites libre ou guidée sur demande des jardins. Dates et horaires : Ouvert de 10h à 19h et sur rendez-vous pour les groupes.
Adresse : château du Méage 03150 Rongères
Téléphone : 04 70 45 23 12 – 06 85 20 78 12
Courriel : idechavagnac@gmail.com
Site internet :

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Actualités : Le Méage, une maison forte de la fin du moyen-âge (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Rongères est situé à 25 km au nord de Vichy.
Le Méage est situé à 1,5 km à l’est du bourg. L’accès s’effectue par le village de Rongères en passant devant l’église du XIIe siècle et en prenant la direction de Montaigu le Blin

Histoire

Le Méage est une maison forte de la fin du Moyen Âge, mais ses origines sont plus anciennes. On connaît dès 1272, Raymondin du Mayage, dont les descendants font aveu de ce fief jusqu’en 1375. Au XVe siècle, il est englobé dans les possessions de puissants seigneurs de Gayette. Au XVIe siècle, il est aux mains de la famille Burelle, puis en 1534, honorable homme Gilbert Burelle est seigneur du Méage. Lors du partage de cette terre en 1598 le Méage fait partie du lot revenant avec Boucé à Jean de Thomassin époux de Louise de Bourbon Busset. Il vend la propriété en 1617 à Pierre Bardon, originaire de Rongères et procureur de la sénéchaussée de Moulins. Les Bardon conservèrent le château du Méage jusqu’au XIXe siècle où il passa par mariage à M. Goyet de Livron, puis aux Chantemerle de Villette qui le cédèrent, en 1963, au comte de Chavagnac. Le château du Méage est constitué d’un corps de logis rectangulaire flanqué de tours, avec escalier à vis dans la tour carrée. Il a été modifié à l’époque classique par le percement de baies rectangulaires. Le portail principal date de la fin du XVIe siècle. Le château est situé dans un bel écrin d’arbres et son avant cour bordée de communs est fermée par un beau portail en fer forgé. Une signalétique donne des explications et des éléments sur l’histoire du domaine. Lorsque le père de l’actuel propriétaire, ingénieur paysagiste, s’installe au château en 1964, il y crée un jardin là où il n’y avait plus rien, la propriété servait d’exploitation agricole. Il conçoit un jardin régulier devant la façade sud. Un jardin de fleurs a remplacé le jardin potager que le paysagiste avait créé initialement. Il réalise, au nord du château, un jardin contemporain et une prairie remplace ce qui devait être des jardins si l’on se réfère au terrier de la fin XVIIIe siècle, retrouvé après la création de l’actuel jardin, on y distingue un jardin disposé en carrés au Nord du château, il remonte au début du XVIe siècle.

Les environs

Montoldre – Donjon de Gayette à 7 km au nord-ouest

Montaigu le Blin – le château à 4 km à l’est

Billy – La Forteresse à 10 km au sud

Saint Bonnet de Rochefort – Rochefort

Epoque : XII° – XIII°- XVII° – XIX° – Protection : MH (1961)
Propriétaire : Madame Albanel
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite libre des extérieurs. Visite des intérieurs uniquement pour les groupes sur rendez-vous (minimum 15 personnes)
Adresse :
Téléphone : 04 70 58 50 02 ou 06 12 10 91 67 ou 06 23 18 04 67
Courriel :
Site internet :

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Actualités : Rochefort, forteresse sur la Sioule (La Semaine de l'Allier du 15 septembre 2016)

Situation

Saint Bonnet de Rochefort est situé à 30 km à l’ouest de Vichy
Le château de Rochefort est situé à 1,5 km au sud-ouest du bourg

Histoire

Château-fort édifié sur un éperon rocheux dominant la Sioule, en 1150, retouché au XVe siècle (talutage des tours et façade ouest), restauré en 1632 puis modifié aux XVIIIe et XIXe siècles. Les restaurations de cette époque, menées par le Vicomte de Ligondès, concernent la surélévation de la courtine ouest pour cacher des toitures et un crénelage dans le goût du XVe siècle. Le château s’ouvre par l’ancienne basse-cour, limitée au nord par les communs, à l’est par un haut mur sur lequel s’adossent les restes d’une chapelle du XVe siècle ainsi qu’une tour à chaque extrémité. A l’ouest la cour s’étrangle pour former la cour d’honneur du château, limitée à l’ouest et au sud, par des bâtiments formant l’ensemble des pièces dites de réception (salon, salle à manger, galerie et grand salon). Ces pièces sont décorées d’une cheminée Louis XIII, de tapisseries d’Aubusson du XVIIe siècle et de peintures de la même époque. L’ensemble des murs et des bâtiments est flanqué de quatre tours. Au sud, sur les fondations du XIIe siècle, une terrasse domine les rives de la Sioule. Les seigneurs de Bourbon, poussant leurs possessions face à l’Auvergne, avaient mesuré l’importance du passage obligé de la Sioule et au milieu du XIIe siècle, Archambaud VI implanta une première fortification pour contrôler la vallée. De 1213 à 1273, la seigneurie de Rochefort fut confiée à Gui de Dampierre, il épousa Mathilde de Bourbon et fortifia le premier édifice. Fin XIVe siècle, Jean, bâtard de Bourbon, fut le premier bénéficiaire de la châtellenie de Rochefort comprenant “le chastel avec toute justice, haute, moyenne et basse”, et 200 livres de rente annuelle et, en 1401, le duc Louis II attribua Rochefort à son compagnon François d’Auberchicourt, bâtard de Louis 1er. Acheté en 1620 par Alexandre Girard de la Richerie, puis en 1623 par Pierre Chartier de Rouvignac, le château de Rochefort arriva dans la famille Rouvignac avec Jean du ligondès, chevalier, seigneur du Ligondès et de la Chapelaude, qui procéda aux réparations du XVIIe siècle. Depuis cette date, la famille du Ligondès est restée propriétaire du château et y vit encore aujourd’hui.

Les environs

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 4 km au sud-est

Charroux – Le village à 7 km au nord

Vicq – Eglise Saint-Maurice à 5 km à l’ouest

Agonges – Beaumont

Epoque :  XVIII°- Protection : ISMH ( 1978)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Garidel
Visite : oui, à certaines périodes

Visible de la route D54 à 3,4 km au nord-ouest d’Agonges
Adresse :
Téléphone : 06 70 54 46 52 (info La Montagne)
Courriel :
Site internet : 

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Situation

Agonges est situé à 16,7 km au nord-ouest de Moulins

Beaumont est situé à 3,4 km au nord-ouest d’Agonges

Histoire

C’est sur l’emplacement d’un château médiéval dont il ne reste qu’une tour qu’il a été construit en 1740. Au début du XIXe siècle, Beaumont appartenait à François Dalphonse, député de l’Allier, qui y est mort le 24 septembre 1821.

Description : 

De ses origines anciennes, le château de Beaumont a conservé une tour ronde et un pigeonnier Le reste fut reconstruit au XVIIIème siècle. Edifice d’ordonnance classique, reconstruit en 1740 à l’emplacement d’un château fort médiéval dont il subsiste la tour ronde au sud-ouest.
Ce château n’a pas subi de modifications depuis le XVIIIème siècle, hormis la disparition des lucarnes côté jardin. Edifié sur une terrasse, il se compose d’un corps de bâtiment longitudinal s’appuyant de chaque côté sur deux anciennes tours. Vers 1850, la façade sur jardin fut modifiée par l’adjonction de deux avant corps à un niveau dont le dessus, en terrasse, est accessible depuis les pièces. De chaque côté de la cour se trouvent deux petits pavillons rectangulaires, symétriques, visiblement contemporains du château.
Le pavillon de gauche constitue la chapelle et présente, au-dessus de sa porte, une statue de la Vierge dans une niche. Le pavillon de droite contient une ancienne salle de billard. Au nord, présence d’un pigeonnier de plan circulaire. En contre bas de la terrasse deux bâtiments à un seul niveau abritent les communs. Contemporains du château, ces édifices ont conservé leur caractère d’origine. Enfin un petit pavillon hexagonal, cité sous l’appellation pavillon chinois” dans un inventaire de 1843, est édifié sur une terrasse, sur l’allée menant au château. Un mobilier spécialement conçu pour ce bâtiment avait été conçu au moment de sa construction.

Les premiers propriétaires connus de Beaumont sont les Murat puis, apparait en 1649 Claude de Troussebois, seigneur de Champaigue et du Breuil. Anne-Elisabeth de Troussebois se marie dans la chapelle de Beaumont, le 8 avril 1749 avec Edouard de Beaufort. En mars 1785, Beaumont est vendu à Jean Gilbert Faure avocat au parlement. Le nouveau châtelain ne jouit que cinq ans de sa propriété puisqu’il trépassa en 1790 laissant une veuve et une fille. Cette dernière, Marie Honorée Théodate Faure étant décédée peu après son père, les biens sont partagés entre sa mère née Anne Paris et ses oncle et tante paternels. C’est finalement sa nièce Louise Charlotte Paris qui est désignée comme légataire universelle lors de son contrat de mariage avec Isaac Gilbert Bourdier de Beauregard. Ce ménage recueille donc Beaumont au décès de leur tante. Les jeunes époux âgés de 19 et 22 ans habitèrent d’abord « Burges » (c’est-à-dire Bourbon l’Archambault pendant la Révolution) puis Beaumont de 1799 à 1812 où sont nés quatre de leurs neuf enfants.

Malgré des possessions en Amérique – à Saint-Domingue – des plantations, des esclaves, des troupeaux et des maisons richement meublées, Isaac Bourdier dut vendre Beaumont en 1817 au Baron d’Alphonse. A la retraite en 1819, celui-ci fut élu député de l’Allier et mourut à Beaumont le 24 septembre 1821. Il laisse sa fortune à son neveu Jean Baptiste d’Alphonse, capitaine au 5° de ligne et à sa nièce Elisabeth Virginie d’Alphonse. Le capitaine d’Alphonse vend Beaumont en 1824 à Jacques-Charles Martinat de Chaumont. Ayant hérité d’un château en Auvergne, ce dernier revendra Beaumont en 1843 à Bruno de Garidel Thoron. La famille de Garidel venait auparavant du Comté de Nice. Elle a fourni à la Provence de nombreux hommes de robe dont un conseiller au Parlement qui avait été attiré en Bourbonnais par son ami M. de Boisrenaud, propriétaire d’Embourg (Souvigny). Désormais, Beaumont ne changera plus de mains.

La famille de Garidel fut à l’origine de l’introduction de la race charolaise en terres bourbonnaises.

Les environs

Agonges – Eglise Notre Dame (3 km au sud-est)
Agonges – château de l’Augère (5 km à l’ouest)
Bourbon l’Archambault -La Forteresse (8 km au sud-ouest)

Bourbon l’Archambault – Le château

Epoque : X°- XIII° – XIV° – XVII° – Protection : MH (1862)
Propriétaire : Fondation Saint-Louis
Visite : Oui
Dates et horaires :
Mercredis pour enfantsles visites avec Cachou, le choucas des tours.
SAISON 2024
Entrée château :
Adultes : 7€ (réduit 5,50€) – visite guidée = Supplément de 2,50€
Enfants : 5€ (réduit 3,50€) – visite guidée = Supplément de 2,50€
tour Quiquengrogne + Maison de chanoine (visite guidée uniquement) :
Adultes : 7€ (réduit 5,50€)
Enfants : 5€ (réduit 3,50€)
Saison basse
13 février – 5 avril / 14 mai – 5 juillet / 1er septembre – 11 novembre
Du mardi au samedi – Visites non guidées : 10h00 – 12h00 / 14h00 – 18h00
Visites guidées : Château 14h00 – Quiquengrogne 16h00
Saison haute
6 avril – 12 mai / 6 juillet – 31 août
Du mardi au samedi – Visites non guidées : 10h00 – 19h00
Visites guidées : Château 10h00, 14h00, 16h00 – Quiquengrogne 16h00
Dimanche – Visites non guidées : 14h00 – 19h00
Visites guidées : Château 14h00, 16h00
Jours fériés
Lundi de Pâques (+ dimanche 31 mars), lundi 8 mai, jeudi 9 mai, 19 et 20 mai, 15 août, 1er et 11 novembre. Fermé le 1er mai et le 14 juillet
Visites non guidées : 14h00 – 18 ou 19h00
Visites guidées : Château 14h00, 16h00
Groupes sur rendez-vous toute l’année.
Fermeture hebdomadaire : lundi (sauf jours fériés)
Fermeture exceptionnelle : 1er mai et 14 juillet
Contact :Association du château de Bourbon L’Archambault.
Rue de la Sainte Chapelle
03160 Bourbon l’Archambault
Téléphone : 04 70 43 51 51  –  04 70 67 02 30
Courriel : contact.chateau.bourbon@orange.fr
Site internet : www.chateaudebourbon.fr
Renseignements et réservations : 04 70 67 02 30 ou contact@chateaudebourbon.fr
Le château de Bourbon l’Archambault (pdf)

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Situation

Bourbon-l’Archambault est situé à 23 km à l’ouest de Moulins.
Le château est située à 1 km à la sortie nord du bourg.

Histoire

Les Trois Tours Nord

Bourbon est à l’origine d’une puissante seigneurie qui sera érigée en duché en 1327 au profit de Louis Ier de Bourbon.

Le château du XVe siècle est le fruit d’une très longue évolution. Un castrum carolingien est occupé par les Archambaud au début du Xe s. Il deviendra le siège de leur pouvoir, la base de leur expansion territoriale pendant quatre siècles, et leur maison de famille.

Au nord du promontoire rocheux, les vestiges du logis seigneurial et des trois tours crénelées à bossage surplombent le bourg. Le logis éventré laisse voir les restes d’une voûte d’ogives et de cheminées monumentales. Les tours recèlent aujourd’hui encore de nombreux mystères ; elles présentent des décors peints et sculptés d’une grande originalité et des singularités architecturales. Leur construction s’étale du XIIe au XIVe siècle.

M.H. 1862

Pour aller un peu plus loin

Le château du XVe s. est le fruit d’une très longue évolution, chaque génération ou presque y ayant apporté des modifications. Guy de Dampierre et Mathilde Ière de Bourbon font édifier un château dans le style philippien à la fin du XIIe s. Louis Ier (1310-1342), Louis II (1346-1410), et Jean II (1456-1488) engagent également des travaux dans leur maison de famille.

Pour abriter des reliques de la Passion, le duc Louis Ier fait édifier une chapelle en 1310 et Jean II en commandite une seconde en 1479. Vidé et abandonné suite au retour du duché au Domaine Royal en 1532, et malgré la présence des chanoines qui desservent les chapelles jusqu’en 1790, le château tombe progressivement en ruine. Les chapelles sont quant à elles sévèrement endommagées par les orages de 1589 et 1641. Mis à la disposition de la Nation à la Révolution, le château est cédé à un maître carrier qui en exploite les matériaux de construction. Les trois tours et le Vieux-Logis restent cependant propriété des Bourbon-Condé jusqu’en 1830, date à laquelle le duc d’Aumale, quatrième fils de Louis-Philippe, en hérite. Les vestiges du château échappent à une démolition programmée alors par les tuteurs du jeune duc, grâce à l’intervention du poète local Achille Allier, aidé en l’affaire par Victor Hugo. Le Vieux-Logis et les trois tours nord sont toujours aujourd’hui propriété de la Fondation Saint Louis, créée en 1976 par Henri d’Orléans.

La Maison des Chanoines
Cette maison pittoresque au toit très pentu a été construite au milieu du XVIe s. avec des pierres du château ruiné, dans le fossé sec qui barrait la haute-cour, adossée à l’enceinte extérieure et à un mur d’une tour carrée. Sa charpente médiévale de grande facture est dans un très bon état de conservation. L’escalier à vis occupe une tour hors œuvre (en façade ici), comme ce sera l’usage jusqu’au XVIIe siècle.

Les chanoines desservent les chapelles castrales de 1332 à la Révolution. Gardiens des reliques de la Passion qui y sont conservées (une épine de la Couronne et trois fragments de la Vraie Croix), ils ont aussi en charge l’organisation de la liturgie et célèbrent les offices selon le rite parisien aux heures canoniales. Ce sont des augustiniens mais contrairement aux chanoines séculiers des chapitres cathédraux, ce sont des clercs réguliers. Leur présence ne cessera, quelle que soit l’époque, de générer des conflits entre les autorités diocésaines de Bourges (dont dépend Bourbon) et le clergé des ducs. C’est le 4 mai, fête de la Sainte-Croix et jour de la fête patronale de la ville qu’avait lieu la monstration au peuple des reliques par les chanoines.

La Tour Qui Qu’en Grogne

(ce nom rappelant l’opposition de la population au projet du duc de Bourbon de la faire fortifier), se dresse à l’opposé du château proprement-dit et surplombe le bourg.

Célèbre tour de défense gardant la forteresse de Bourbon au sud, la visite s’articule autour du principat de Louis II et de la guerre de Cent Ans, de la cave à la terrasse surplombant le bourg en passant par la salle de garde.

Le duc Louis a-t-il vraiment fait “édifier” cette tour ? Qu’est ce qui a présidé à sa construction ? Quelle est l’origine de ce nom si intrigant ? De quand date-t-elle ? S’agit-il uniquement d’une tour de défense ? Faut-il accréditer la légende d’une salle de torture au premier étage ? Un guide répondra à toutes ces questions et évoquera avec vous l’implication des ducs de Bourbon dans l’un des plus graves conflits de l’histoire européenne, conflit qui fut autant une étape capitale de la construction de l’état monarchique que de l’essor du pouvoir municipal.

Histoire détaillée

(source : www.chateaudebourbon.fr)

Les environs

Saint Menoux – Abbaye (9 km à l’est)

Souvigny – La Prieurale (13 km au sud-est)

Gipcy -Abbaye de Grammont dans la forêt de Grosbois (3 km au sud)