Saint-Marcel en Murat – Ponchonnière

Epoque :  XVII°- Protection :
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Saint-Marcel en Murat - Ponchonnière (J.P. Luce)
Saint-Marcel en Murat - Ponchonnière (J.P. Luce)

Situation

Saint-Marcel en Murat est à 34 km à l’est de Montluçon et 45.5 km au sud-ouest de Moulins.

Ponchonnière est à 5 km au sud-ouest de Saint-Marcel en Murat.

Histoire

De l’ancienne gentilhommière de Pochonnière, se sont conservées une tour ronde coiffée en poivrière ainsi que des ouvertures à montants chanfreinés. Il reste encore des fossés demi circulaires autour du logis. Les possesseurs de ce fief sont les mêmes que ceux du château de Chassincourt (la famille de la Roche), sauf au XVe siècle, où ce sont les de Biotières qui sont installés à Pochonnière.

(Source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Murat – Barbate – chapelle Sainte Marie-Madeleine

Epoque :  XVIII° – Protection :
Propriétaire : Monsieur Monce
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Murat - Barbate - chapelle Sainte Marie Madeleine (sauvegardeartfrancais.fr)
Murat - Barbate - chapelle Sainte Marie Madeleine (sauvegardeartfrancais.fr)
Murat - Barbate - chapelle Sainte Marie Madeleine (sauvegardeartfrancais.fr)
Murat - Barbatte - chapelle Sainte Marie-Madeleine 2006 (J.P. Luce)
Murat - Barbate - chapelle Sainte Marie Madeleine (sauvegardeartfrancais.fr)
Murat - Barbate - chapelle Sainte Marie Madeleine (sauvegardeartfrancais.fr)

Actualités : La chapelle a été sauvée de la ruine

Murat - Barbate - chapelle Sainte Marie Madeleine (La Montagne 6 janvier 2019)

Actualités : Il restaure une chapelle avec les techniques d'époque (Semaine de l'Allier 6 août 2020)

Murat - Barbatte - chapelle Sainte Marie Madeleine (La Semaine de l'Allier 6 août 2020)

Situation

Murat est à 28.7 km au nord-est de Montluçon et à 42.5 km au sud-ouest de Moulins.

La chapelle Sainte Marie-Madeleine à Barbate est à 3.9 km au nord de Murat

Histoire

Petite chapelle édifiée en 1784, dédiée à Saint Marie-Madeleine.

L’origine de la chapelle n’est pas connue. Sa présence à Barbate sur un plateau inculte à mi-chemin de la forêt de Dreuille et du village de Murat pourrait résulter du passage d’une route importante (médiévale ou même antérieure) reliant Murat à Bourbon l’Archambault.

Une légende raconte qu’un seigneur chassant dans la région était poursuivi par un sanglier.
Il fit vœu à sainte Marie-Madeleine de lui élever une chapelle s’il échappait à l’animal. Ayant réussi l’abattre, le seigneur éleva plus tard la chapelle à proximité d’une fontaine dont l’eau jouissait de propriétés miraculeuses. Ces eaux auraient une double vertu, celle de guérir les maladies des yeux et celle de préserver de la fièvre, quand on en buvait lors des pèlerinages qui s’y déroulaient le 22 juillet, jour de la Sainte-Madeleine.

Aujourd’hui la chapelle de Barbate, sise sur la route de Lariaud, est une propriété privée. Par manque d’entretien ces dernières années, la toiture s’était effondrée. Le jeune propriétaire qui a fait l’acquisition du terrain a restauré à l’identique l’édifice.

Description :

Chapelle à nef unique édifiée au XVIIIe siècle, avec petit clocheton.

Elle porte l’inscription suivante « Saint-Hubert, prie pour nous – Sancta Maria Magdalena ora pro nobis – J’ay été faite par les soins de Msre François de la Roche de Robinière, Sr de Barbatte Soult des gardes de corps du Roy, lieu, colonel de cavalerie, Cher de l’ordre de Mre de St Louis – J’ay pour parrain M. Marini-Gilbert Michelon du Cholet, officier au régiment de Paris et damoiselle Françoise de la Roche de Villefranche. »

Sont représentés un Christ en croix, une Vierge couronnée ainsi que des petites têtes d’anges ailés et la mention « IB Goussel FL 1784 ».

Les murs intérieurs de la chapelle sont blanchis à la chaux et le sol est pavé de carreaux de brique. Elle contient deux vieilles statues de bois : une sainte Marie-Madeleine et un saint Jean-Baptiste.

A 150 mètres, au bas de la brande, au milieu des chênes se trouve une fontaine dite de « Barbate » et aussi « Ste Madeleine », une fontaine qui selon la légende préserve les maladies.

(source : www.sauvegardeartfrancais.fr)

Saint-Priest en Murat – Chaumont

Epoque :  XIV° – Protection :
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Saint-Priest en Murat - Chaumont (chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Saint-Priest en Murat - Chaumont (J.P. Luce)
Saint-Priest en Murat - Chaumont (J.P. Luce)
Saint-Priest en Murat - Chaumont (J.P. Luce)

Situation

Saint-Priest en Murat est à 28.7 km à l’est de Montluçon et à 51 km au sud-ouest de Moulins.

Chaumont est à 5 km au nord du bourg

Histoire

En 1232, Raoul de Chaumont vend à perpétuité au prieur et au chapitre de Montcenoux un droit sur diverses dîmes sises autour de la ville de Chaumont. Actuellement à usage agricole, le château du XVe siècle, en partie ruiné, n’a gardé qu’une tour à canonnière et une porte à accolade, d’un ensemble quadrilatéral flanqué de quatre tours d’angle. Près de la tour restante qui menace de s’écrouler, se dresse une butte de quelques mètres de hauteur, le Champ de la Chapelle, sur laquelle se dressait l’église. Cette motte de forme circulaire est l’emplacement du donjon primitif, qui jouissait d’une vue remarquable sur un vaste horizon. Le plan cadastral montre que Chaumont est un bel exemple de conservation de structures anciennes qui ont marqué le parcellaire et le tracé voyer. La basse-cour s’étendait vers le nord-est, dans un parcellaire quadrangulaire entouré de vieux chemins entre lesquels s’abritait un ” très vieux village fortifié “, qui pouvait marquer une enceinte. En 1350, Jean Dacbert, seigneur de Boisrond, rend aveu pour Chaumont. Ses descendants garderont pas le fief qui se retrouve, en 1575, en possession de noble Claude des Fontaynes, escuier, seigneur de Chaumont.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Les environs

Murat – Ruines du château à 8.4 km au nord-est

Saint-Bonnet de Four – église Saint-Bonnet à 11 km au sud

Doyet – Donjon de la Souche à 11.3 km au sud-ouest

Chirat-L’Eglise – Le Bouys

Epoque :  – Protection :
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Chirat l'Eglise - Le Bouys (J.P. Luce)
Chirat l'Eglise - Le Bouys (J.P. Luce)
Chirat l'Eglise - Le Bouys (gites-de-france-allier.com)
Chirat l'Eglise - Le Bouys (gites-de-france-allier.com)

Situation

Histoire

Les environs

Montmarault – Château-Camus

Epoque :  – Protection :
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Montmarault - Château-Camus (J.P. Luce 2018)
Montmarault - Château-Camus (J.P. Luce 2018)
Montmarault - Château-Camus (J.P. Luce)

Situation

Histoire

Propriétaire de Montbrien, la famille Camus se fit construire, au XIXème siècle, une demeure de qualité au bourg de Montmarault. Le corps de logis central, de plan rectangulaire, est flanqué de deux ailes en retour d’équerre. L’une des ailes reçoit, à l’angle intérieur avec le logis, un pavillon en forme de tour carré, dont le toit à quatre pans domine la construction. Un perron, une terrasse à balustres et des lucarnes animent le toit et la façade.

Claude Marc Camus, reçu docteur en médecine en 1850, était réputé pour la chirurgie des os. Son gendre Marcel Vacher, ingénieur agricole, lui a succédé dans le château. Il fut maire de Montmarault de 1885 à 1919, conseiller général de 1895 à 1901 et député de 1893 à 1902.

Intéressant de noter que le Château de Montmarault (château Camus) servit de 1940 à 1944 d’état-major au groupement 39 (le Foucaud) des chantiers de jeunesse.

Histoire contemporaine

Le 20 décembre 2015 Cristian et Daniel amoureux des vieilles pierres et des travaux, acquièrent le Château Camus. Depuis mi 2016 une rénovation d’ampleur est lancée pour redonner vie à cette propriété qui commençait distinctement à s’abîmer due aux nombreuses infiltrations.

Troisième trimestre 2018, les deux gîtes sont finis et la zone privative du château est opérationelle pour permettre d’y habiter.

(source : www.chateaucamus.fr)

Les environs

Néris les Bains – Site antique

Epoque :  Gallo-romaine- Protection : Classé MH (1862(amphithéâtre)-1927(piscines)-1984(établissement thermale)-1991(Villa Cheberne))
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Néris les Bains - Le camp des chaudes - les piscines romaines (fifideneris.canalblog.com)
Néris les Bains - Amphithéâtre romain (wikipédia.fr)
Néris les Bains - Aqueduc romain (fifideneris.canalblog.com)
Néris les Bains - Les Thermes (weekendesk.fr)
Néris les Bains - Villa Cheberne (hades-archeologie.com)
Néris les Bains - Le camp des chaudes - les piscines romaines (Lamontagne.fr-© SALESSE Florian)
Néris les Bains - Le camp des chaudes - les piscines romaines (fifideneris.canalblog.com)
Néris les Bains - Nécropole mérovingienne (photos.piganl.net)
Néris les Bains -Mausolée antique (La Montagne 19 janvier 2023)

Situation

Néris les Bains est a 8 km au sud-est de Montluçon

Histoire

Période gallo-romaine

Au cours de la période gallo-romaine, la cité de Neriomagus devient Aquae Nerii et connaît une phase d’accroissement urbain significative. De ses 3 hectares initiaux, la cité, sous sa forme antique, se déploie sur une superficie de 200 hectares. Aux Ier et IIe siècles, l’essentiel de la parure monumentale de la ville gallo-romaine est mise en place. Celle-ci est alors constituée deux complexes thermaux, d’un aqueduc, d’un amphithéâtre, d’un sanctuaire.

Aquae Neri était située au carrefour de voies romaines : celle reliant Lugdunum (Lyon) à Limonum (Poitiers), celle reliant Avaricum (Bourges) à Augustonemetum (Clermont-Ferrand) et celle reliant Augustoritum (Limoges) à Nevirnum (Nevers). Un détachement de la VIIIe légion stationnait à Neriomagus.

Des fouilles, effectuées dans les années 1980 sur le site de Néris-les-Bains, ont également permis de dégager des structures maçonnées appartenant à une villa, la villa de Cheberne, ainsi qu’un castrum (camp romain de stationnement), le camp romain des Chaudes.

En 1969, des fouilles archéologiques ont révélé la présence d’une zone d’habitat dense et d’activités artisanales. Ont été mis au jour des vestiges d’ateliers de potier, de bronzier, de tabletier du IIe siècle, de travail du bois, de travail de cuir.

Vestiges

L’oppidum des Eaux-Chaudes

Sur l’éperon rocheux escarpé délimité par la rencontre de deux vallons, le vallon thermal où coule le ruisseau des Eaux chaudes et la vallée du Cournauron, a été construit, à l’extrémité, un petit oppidum de 3 ha. Cet oppidum est séparé du reste de l’éperon par une levée de terre doublée d’un fossé.

Le théâtre

L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862.

Les aqueducs

Deux aqueducs amenaient l’eau potable à Néris. Le plus ancien, l’aqueduc ds Combes, entièrement souterrain, était long d’une dizaine de kilomètres. Sa construction remonterait au Ier siècle. Le second, l’aqueduc des Viviers, entièrement souterrain lui aussi mesurait 35 km, il aurait été construit au IIe siècle, sous la dynastie des Antonins pour assurer les besoins croissants d’une ville en expansion. L’écoulement de l’au se faisait uniquement par gravitation. Un castellum divsiorum (château d’eau) situé sur les hauteurs de Néris recevait l’au et assurait son épuration et sa répartition en différents points de la ville. L’utilisation des aqueducs semble avoir cessé au IVe siècle.

Les thermes

Le site antique possédait deux ensembles de thermes, l’un au sud mis au jour en 1819 et l’autre au nord mis au jour en 1847.

Les eaux de Néris furent captées par les Romains par le creusement de trois puits. En 1964, lors du nettoyage du fond du puits César, la dalle romaine fut mise au jour. Une inscription monumentale retrouvée en trois exemplaires nous révèle que Lucius Julius Equester, deux fois duumvir et flamine de Rome et d’Auguste ainsi que ses deux fils occupant les mêmes fonctions, ont dédié les aménagements des thermes au culte impérial et au dieu Nerio démontrant ainsi la sollicitude des administrateurs de la civitas des Bituriges Cubes siégeant à Avaricum envers une ville thermale dont le rayonnement dépassait le cadre local.

À l’intérieur des bâtiments des thermes construits au XIXe siècle, dans la galerie sud, sont conservés de nombreux éléments lapidaires des anciens thermes.

La villa de Cheberne

Cette villa fut découverte sous le Second Empire. Elle était organisée autour d’une cour à péristyle. Elle était équipée de thermes privés.

De nouvelles fouilles archéologiques effectuées au début des années 1980 ont lises au jour des vestiges qui montrent que cette maison n’était pas isolée, mais faisait partie d’une agglomération, avec ses rues, un réseau d’égouts, des ateliers de verriers et de potiers.

Le camp des Chaudes

Le sanctuaire

La nécropole

(Source : Wikipédia.fr)

Néris les Bains – église Saint-Georges

Epoque :  XI°-XII°- Protection : Classé MH (1923)
Propriétaire : Commune
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Dates et horaires :
Adresse : 1 Rue Monthyon 03310 Néris-les-Bains
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Néris les Bains -Saint-Georges (monumentum.fr)
Néris les Bains -Saint-Georges (Jacques Mossot)
Néris les Bains -Saint-Georges (allier-auvergne-tourisme.com)
Néris les Bains -Saint-Georges (monumentum.fr)
Néris les Bains -Saint-Georges (Jacques Mossot)

Vidéo de l'office du tourisme

Situation

Histoire

Edifice présentant trois époques de construction : période romaine pour les murs nord-ouest et sud-ouest ; 11e siècle pour le chevet et les transepts ; 12e siècle pour les nefs. L’église comprend une nef voûtée en berceau et des bas-côtés voûtés de la même manière mais les berceaux disposés perpendiculairement à la nef. Une coupole octogonale sur trompes s’élève sur la croisée. L’abside et les absidioles sont voûtées en cul-de-four. Le clocher comporte un étage octogonal ajouré de baies jumelles sur les huit faces. Il est couronné par une haute couverture en charpente habillée d’ardoises qui a remplacé, après 1583, la couverture primitive abattue par un ouragan.

(source : Monumentum.fr)