Veauce – église Sainte-Croix

Epoque :  XI°- Protection : MH (1840)
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires : Du 01/01/2018 au 31/12/2018 ( 09:00 / 20:00 )jusqu’à 18h du 01/11 au 31/03
Adresse : 2 rue de l’Église 03450 Veauce
Téléphone : 04 70 58 53 03
Courriel :
Site internet :

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Eglise Sainte-Croix (www.flickr.com)
Eglise Saint-Croix (mes voyages en France)
Eglise Sainte-Croix (atlas roman))
Eglise Sainte-Croix - le clocher (myopenweek.com)

Situation

Veauce est situé à 39 km à l’ouest de Vichy

L’église est dans le village

Histoire

La date précise de sa construction n’est pas connue, mais son histoire est liée à celle du château.
Elle existe au XIème siècle (don d’Aimon de Veauce à l’abbaye Saint-Léger d’Ebreuil en 1080). Elle fut construite par les Bénédictins pour leur usage. Ils avaient probablement leur monastère à proximité.
A la fin du XVème siècle, un chapitre collégial y fut fondé sous le patronage de Saint-Vénérand, par Jean Bessoles. Ce chapitre disparut en 1766.
De style roman, cette église fut élevée sous l’influence de l’école auvergnate.
Le chevet est entièrement construit en pierres calcaires disposées en assises régulières. Il est proche par le plan et la structure des églises majeures de la Limagne romane.
On y voit une multitude de marques de tâcherons, surtout de grandes lettres B, E; H,
En 1779 (date inscrite au-dessus de la porte), la nef fut amputée de deux travées et la façade reconstruite.
Le clocher a été rehaussé en 1882. Les trois cloches furent offertes par le Baron Charles Eugène De Cadier de Veauce.
L’église est classée monument historique depuis 1840.
Depuis 1997, l’église est illuminée tous les samedis, dimanches soirs et les jours de fête, jusqu’à minuit.

(source : “mairie-veauce.planet-allier.com”)

Les environs

Veauce – Le château au sud-ouest du village

Bellenaves – Le château à 6.8 km au nord

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 7.2 km au sud

Saint-Désiré – église Saint-Désiré

Epoque : XI°-XII° – Protection : MH (1875)
Propriétaire : Commune de Saint-Désiré
Visite :
Dates et horaires : Du 01/01/2018 au 31/12/2018 ( 07:30 / 19:30 En cas de fermeture demander les clés en mairie
Adresse : Place de l’Église 03370 Saint-Désiré
Téléphone : 04 70 07 10 12
Courriel :
Site internet :

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église de Saint-Désiré (www.allier-auvergne-tourisme.com)
église de Saint-Désiré (www.france-voyage.com)
église de Saint-Désiré (www.france-voyage.com)
Eglise Saint-Désiré - La Crypte (Wikipédia)
Modillon sculpté (tête grotesque) de l'église romane Saint-Désiré (www.france-voyage.com)

Situation

Saint-Désiré est situé à 24 km au nord-ouest de Montluçon

L’église Saint-Désiré est dans le village

Histoire

Vers 500, le château construit sur la motte de Salviacus devient la propriété des évêques de Bourges. Le village est attesté depuis l’époque gallo-romaine. Il était situé à proximité de la voie antique reliant Châteaumeillant à Néris. Une communauté chrétienne a dû exister très tôt à la suite de l’évangélisation par saint Martial de Limoges.

L’évêque de Bourges saint Désiré y serait mort en 552 au retour d’un concile à Clermont.

Il existe une crypte du XIe siècle construite autour du tombeau de saint Désiré, probablement antérieur. Le prieuré a été fondé en 1055 par Ebe de Charenton, et Archambaud II de Bourbon, frère d’Aymon de Bourbon (1030-1070), archevêque de Bourges. Le prieuré est placé sous la dépendance de l’abbaye Saint-Michel de la Cluse. Ce choix vient probablement du fait que l’abbaye Saint-Michel de la Cluse a été fondé, vers 960, par un seigneur de la maison d’Auvergne, Hugues de Décousu à son retour d’un voyage à Rome. L’église a d’abord été dédiée à saint Martial et a été occupée par des moines du prieuré voisin de la Chapelaude. Les moines décident de la construction de l’église entreprise entre 1066 et 1091 d’après le cartulaire de la Chapelaude autour de la crypte plus ancienne où reposait le corps de saint Désiré.

En 1130, Suger prétendit qu’un pseudo-diplôme de Dagobert donnait la propriété du prieuré à l’abbaye de Saint-Denis. L’affaire fut portée devant le roi de France et le pape, mais à la Révolution l’église Saint-Désiré relevait de l’abbaye Saint-Michel de la Cluse. La notoriété du lieu venait du corps de saint Désiré.

Au XIXe siècle, l’église a été amputée des deux premières travées occidentale. La nef centrale est alors recouverte par un berceau en bois qui avait remplacé une voûte en maçonnerie à une époque non connue mais dont il subsistait des amorces. Cette charpente avait nécessité le surhaussement des murs goutteraux.

L’église est restaurée, entre 1866 et 1890, par les architectes Denis et Georges Darcy qui ont cru nécessaires de lui ajouter un clocher-porche à l’ouest. Les murs gouttereaux sont repris vers 1889 et la voûte en plein cintre de la nef centrale rétablie. Les restaurations ont fait disparaître les fresques anciennes. Les relevés qui en avaient été faits auparavant ont donné un nom, peut-être celui du peintre ou d’un moine du prieuré de la Chapelaude : Omblardus monacus, avec une date MCXVI.., qui serait 1118.

(source :”wikipédia”)

Châtel de Neuvre – église Saint-Laurent

Epoque : XI° – Protection : MH (1927)
Propriétaire : Commune de Châtel de Neuvre
Visite : ouverte toute l’année de 9h à 18h
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Eglise Saint-Laurent à Châtel de Neuvre (maj-photoseglises.blogspot.ch)
Eglise Saint-Laurent à Châtel de Neuvre (Wikimédia)
Eglise Saint-Laurent à Châtel de Neuvre (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise Saint-Laurent à Châtel de Neuvre (www.cartesfrance.fr)

Situation

Châtel de Neuvre est situé à 18 km au sud de Moulins.

L’église Saint-Laurent est situé à la sortie sud de Châtel de Neuvre

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Histoire

Oppidum gaulois puis castrum romain, Châtel-de-Neuvre fut le chef lieu d’une viguerie appartenant à un certain Aymard qui est le fondateur de la souche…des Bourbons. De son riche passé historique, Châtel-de-Neuvre a conservé de nombreuses traces dont une église classée. Les premières étapes de sa construction remontent au IXe siècle. L’église Saint-Laurent recèle en outre des fresques des XIV ème et XV ème siècles. La paroisse de Châtel-de-Neuvre appartenait au diocèse de Clermont. L’église Saint-Laurent, située au sommet d’une butte dominant la vallée de l’Allier, occupe l’une des positions les plus spéctaculaires du département Le transept peu saillant fut modifié au nord à l’époque gothique. Les absidioles, asymétriques, sont légèrement plus tardives que la nef. Le clocher, dont la souche remonte également à l’époque romane, a été amputé de sa flèche.

A mi-hauteur de la façade ouest, de chaque côté, on remarque deux stèles funéraires gallo-romaines très usées, qui confirment, comme certains éléments sculptés remployés dans le parement du côté sud-ouest du transept, la présence d’un ancien établissement antique sur ce site. L’église comporte une nef très étroite, l’une des plus anciennes de l’Allier. Celle-ci est éclairée directement et contrebutée de bas-côtés voûtés en quart de cercle.Le transept peu saillant fut modifié au nord à l’époque gothique. Les absidioles, asymétriques, sont légèrement plus tardives que la nef. Le clocher, dont la souche remonte également à l’époque romane, a été amputé de sa flèche.A mi-hauteur de la façade ouest, de chaque côté, on remarque deux stèles funéraires gallo-romaines très usées, qui confirment, comme certains éléments sculptés remployés dans le parement du côté sud-ouest du transept, la présence d’un ancien établissement antique sur ce site.

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Bessay sur Allier – église Saint-Martin

Epoque : XII° – Protection : MH (1910)
Propriétaire : Commune de Bessay
Visite : ouverte toute l’année
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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église Saint-Martin à Bessay (www.randos-allier.com)
église Saint-Martin à Bessay (photos-eglises.fr)
église Saint-Martin à Bessay (photos-eglises.fr)
église Saint-Martin à Bessay (www.jacquet.fr)

Situation

Bessay sur Allier est situé à 15 km au sud de Moulins

L’église Saint- Martin est dans le centre ville de Bessay

Histoire

L’église ( XI et XIIème siècles ) dédiée à l’évèque de Tours est l’oeuvre des moines bénédictins qui se voient confirmer la possession du prieuré de Bessay par Pascal II en 1105. Ils assument alors le service de l’église paroissiale avant qu’un prieur-curé soit établi vers la fin du XVI ème siècle.

L’église est construite dans l’enceinte du cimetière et comporte une nef de quatre travées, des bas côtés, un transept légèrement saillant et un chevet plat précédé d’une travée droite. Deux chapelles rectangulaires communiquent avec le transept. Le clocher de l’édifice est carré avec un faisceau de colonnettes caractéristiques du début du XIIIème siècle. Il abrite quatre cloches, la plus ancienne datant de 1687, une autre provenant comme le bénitier, de l’église de Neuglise.

Transept
La porte de l’église est surmontée d’une archivolte de deux voussures en plein cintre. Le linteau est sculpté d’une représentation insolite de l’agneau pascal, entouré de deux loups. La composition est due à la volonté du donateur de l’oeuvre, le prince Czartoryski, propriétaire de Chaugy. D’origine polonaise, il a voulu ainsi évoquer par l’agneau la Pologne menacée par deux loups, la Prusse et la Russie.

Linteau de l’église
Les voûtes de la nef ont fait l’objet, à la fin de l’époque romane, d’une réfection quasi intégrale. La communication des chapelles latérales avec la travée droite s’opère par des arcs en plein cintre retombant sur des impostes garnies de rinceaux.

Fonts baptismaux
Outre des fonts baptismaux carrés de l’époque romane, le mobilier de l’édifice comprend un bénitier provenant de l’église de Neuglise, détruite vers 1850. De dimension disproportionnée par rapport à l’intérieur de l’église, il est orné d’un relief bas. Un petit personnage est distinct sur la face avant.

(source :”bessay.sur.allier.pagesperso-orange.fr”)

Doiturier – église Saint-Nicolas et Sainte-Croix

Epoque :  XI° – XII°- Protection :ISMH (1935)
Propriétaire : Commune de Droiturier
Paroisse : Notre Dame de L’Alliance-6 rue de la Liberté-03120 Lapalisse |
Visite :
Dates et horaires : Ouvert toute l’année de 8h à 17h30
Adresse : Le Bourg 03120 Droiturier
Téléphone : 04 70 55 01 10 (Mairie) – 04 70 99 06 76 (Paroisse)
Courriel :
Site internet : paroisse Notre Dame de l’Alliance

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Eglise Saint-Nicolas et Sainte Croix (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Eglise Saint-Nicolas et Sainte Croix (www.fondation-patrimoine.org)
Eglise Saint-Nicolas et Sainte-Croix - Peinture en trompe l'œil (randonneersmb.canalblog.com)
Eglise Saint-Nicolas et Sainte-Croix (www.communes.com)

Situation

Droiturier est à 34 km au nord-est de Vichy

Histoire

Date de la fin du XIéme et du début du XIIéme siècle. C’était un prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye de Mozat. On le trouve mentionné dés 1165 dans une bulle du pape Alendre III et confirmé par une charte de Louis VII le jeune en 1169, réapprouvée par le roi Philippe Auguste en 1217. Ancienne paroisse du diocèse de Clermont.

Cet édifice, dans son gros oeuvre, est parvenu jusqu’à nos jours pratiquement intact, à l’exception du clocher roman établi, à l’origine, sur la croisée des transepts, et remplacé par un clocher-porche, au XIXéme siècle. La mairie occupe l’ancien monastère. Le ou les cloîtres ont disparus.

De style roman, l’église a été partiellement revoûtée au début de l’époque gothique. Elle comprend une nef de trois travées, couvertes d’ogives, et flanquée de bas-côtés en demi-berceau avec doubleaux plein cintre. Le transept, saillant, s’achève aux extrémités par des chapelles en abisidioles. La croisée est couverte d’ogives. L’abside centrale circulaire est flanquée, de part et d’autre, de deux chapelles rectangulaires inscrites dans le prolongement des bas-côtés. Le choeur et le transept sont couverts de berceaux plein cintre.

A noter, deux chapiteaux remarquables, à l’entrée: le “singe cordé” et “l’arbre de vie” et un décor néo-classique exceptionel, de peintures murales en trompe-l’oeil , dans la chapelle sud de la Saint Vierge.

(Source :”paroissenotredamedelalliance.paroisse.net”)

Les environs

Droiturier – Musée de la figurine à 3.2 km au nord-ouest

Lapalisse – Le château à 7.4 km à l’ouest

Montaiguët en Forez – Le château à 11 km au nord-est

Autry-Issards – Eglise de la Sainte-Trinité

Epoque :  XII°- Protection : MH (1927)
Propriétaire : Commune d’Autry-Issards
Visite : oui
Dates et horaires : Ouverte toute l’année (de 8h00 à 20h00)
Téléphone :04 70 43 61 94
Courriel :
Site internet : église de la Sainte-Trinité 

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Autry-Issards - église de la Saint-Trinité (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - La tour du clocher (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - Les archivoltes (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - Les arcades (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - L'Autel (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - Le tableau primitif (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - La chapelle de la Saint Vierge (autrypourtous.e-monsite.com)

Situation

Autry-Issards est à 17 km à l’ouest de Moulins

Histoire

L’histoire de la construction de notre église au Moyen-Age est incertaine, car aucun document ne nous est parvenu qui viendrait en préciser les étapes. Seule l’étude de son architecture permet de les deviner, dans un contexte historique qui n’est pas inconnu.

Au Xème siècle, le territoire de notre commune appartenait à la viguerie de Bourbon, et relevait de l’archevêché de Bourges. Au cours du XIème siècle, ce territoire se sépara de la paroisse de Bourbon et prit le nom d’Autriacum, qui signifie habitation d’Autrius, propriétaire en ce lieu d’une villa importante. Il y avait sans doute à cette époque une église privée au sein de cette communauté humaine, autour de laquelle se forma un embryon de paroisse.

Progressivement dans ce XIème siècle, les églises privées disparurent pour être remises au diocèse. Après avoir reçu celle d’Autriacum, l’évêque de Bourges la confia aux moines du Montet qui fondèrent alors une nouvelle église sous le vocable de la Sainte-Trinité.

Cette fondation intervint à la fin du XIème siècle ou au tout début du XIIème. De cette première époque nous restent le cœur de l’église actuelle (restauré en 1868) et la chapelle sud dédiée à la Sainte-Vierge.

Dans la seconde moitié du XIIème siècle, l’église fut agrandie par la nef actuelle précédée de son portail, et la tour du clocher fut élevée.

Sa flèche en pierre date soit de cette époque soit du tout début du XIIIème siècle ; elle est la plus élevée de la région après celle d’Ygrande.

Notre paroisse se trouvait à l’extrémité du diocèse de Bourges, et aux confins des autres diocèses de Clermont et d’Autun. Cette position particulière fit bénéficier l’édifice d’influences artistiques multiples et certainement de grande qualité, car nombreux étaient au XIIème siècle les bâtisseurs et les sculpteurs sur les grands chantiers de construction ou d’agrandissement des églises voisines de Souvigny et de Saint-Menoux.

C’est ainsi que notre église est le témoignage d’un art roman bourguignon et d’un art roman auvergnat associés. Les sculpteurs bourguignons ont laissé leur trace sur les archivoltes du portail et ses pilastres cannelés, que l’on retrouve également sous les arcs doubleaux de la nef ; ils apparaissent également dans les chapiteaux à feuillages ou à animaux. Le second étage de la tour du clocher est également leur œuvre, avec ses élégantes arcaturesen plein cintre abritant des baies géminées et ses colonnettes d’angles. Leurs confrères auvergnats ont réalisé au premier étage de ce clocher les triples arcatures en mitre aveugles portées par des colonnettes, et nous ont laissé le magnifique linteau situé sur le tympan du portail.

Le sculpteur chargé d’orner ce tympan choisit de réaliser un linteau en bâtière (à 5 côtés), typiquement auvergnat. La mandorle aujourd’hui vide contenait certainement un Christ en relief. Elle est surmontée d’un petit dais en mitre, que l’on ne trouve qu’en quelques rares exemplaires sur les édifices romans français ; sous ce dais se trouve une inscription « penasreddo malis praemiadonobonis » que l’on peut traduire par « je rends aux méchants leurs châtiments, je donne aux bons leurs récompenses ».

La mandorle, ornée de perles, est soutenue par les deux archanges Michel et Raphaël, dont les noms sont gravés dans les limbes, au-dessus de leurs têtes. De chaque côté de la mandorle, trois arcades abritent ce qui semble être des lampes, rondes à la droite du Christ aujourd’hui disparu, et de forme irrégulière à sa gauche. Doit-on y voir le signe de la perfection et de la plénitude du côté droit (dextre) et celui du pêché du côté gauche (senestre) ? Chaque visiteur, au cours des siècles, a pu s’interroger et méditer sur le message de notre sculpteur. Au dessus des arcades figure un décor de damiers au côté de Saint Michel et d’écailles au côté de Saint Raphael, dans lequel apparaissent des clochers d’églises.

Au bas du linteau figure l’inscription « cuncta deus feci homo factuscunctarefeci » qui peut être traduite par « Dieu a fait toute choses, Dieu fait homme a restauré toute chose », traduisant la rédemption après le péché originel et par la venue du Christ. Cette phrase est suivie de la signature du sculpteur « natalis me fe » traduisible par « Noël m’a fait ». Il est extrêmement rare en Bourbonnais que les tympans soient signés, et c’est pour notre église une grande richesse que Noël ait déposé sa signature en bas à droite de son œuvre.

Le tympan du portail de l’église Saint-Julien de Meillers, situé à quelques kilomètres seulement et sculpté à la même époque, offre trop de similitudes avec celui de notre église pour qu’il soit permis de douter que Noël ou un sculpteur du même atelier ait réalisé cette seconde œuvre. Le Christ bénissant, demeuré intact dans la mandorle du tympan de l’église de Meillers, nous permet d’imaginer celui qui figurait sur le portail de l’église d’Autry.

Ce magnifique portail roman doit être imaginé peint, tel qu’il était au Moyen-Age.

Des traces de peinture du XIIIème siècle apparaissent encore dans les zones les moins exposées aux intempéries, entre les colonnes des archivoltes. Des traces plus vives dans la mandorle confortent l’hypothèse d’un Christ sculpté détruit et remplacé par une peinture plus tardive.

De la même façon, la nef était également entièrement décorée de peintures de couleurs brun-rouge, jaune et noire. Toutes ces peintures médiévales ont malheureusement entièrement disparu dans les travaux de rénovation de la nef réalisés à la fin XIXème siècle.

La nef nous offre cependant un décor d’une remarquable élégance, avec ses petites arcades jumelées et cintrées, unies par des colonnes à chapiteaux et surmontées d’une plus vaste arcature brisée permettant l’ouverture d’une baie. Elle est un beau témoin de la seconde moitié du XIIème siècle, où l’art roman commençait à utiliser l’arc brisé dans l’élévation des murs (arcs de décharge) et dans la construction des voûtes.

Au sud de l’édifice, sous forme d’une absidiole légèrement désaxée par rapport au cœur, se trouve la chapelle de la Sainte-Vierge bâtie par les moines du Montet à la fin du XIème siècle ou au tout début du XIIème.Elle fut de tout temps placée sous la protection des seigneurs d’Issards, les Murat puis les Dreuille, qui y possédaient leurs sépultures. Les deux vitraux qui éclairent aujourd’hui cette chapelle, offerts au XIXème siècle par la famille Dreuille en remplacement de ceux détruits par la tourmente révolutionnaire, rappellent cet attachement séculaire.

En vis-à-vis de la chapelle de la Vierge, de l’autre côté du cœur, se trouve la chapelle Saint-Joseph élevée en 1868 pour soutenir la voûte du cœur qui menaçait de s’effondrer. Elle remplaça un petit bâtiment qui servait jusqu’alors de sacristie. Sur le mur ouest de cette chapelle se trouve la plaque de fondation de messes de Jacques de Dreuille, qui avait tenu avant sa mort en 1730 à assurer des revenus à notre église en gravant dans la pierre les différentes messes que son père et lui-même avaient fondées contre des offrandes perpétuelles. Cette plaque se trouvait à l’origine au-dessus du banc d’Issards (situé à gauche dans le cœur, en regardant l’autel), sous lequel se trouve le caveau voûté de Jacques de Dreuille. Elle a été déplacée dans la chapelle Saint-Joseph en 1868 après l’ouverture des baies entre le cœur et cette chapelle. En face du banc d’Issards se trouve le banc du Plessis.

Une troisième et dernière chapelle sa cache dans notre petite église : il s’agit de la chapelle Saint-Jean, édifiée en 1617 par le curé Jean Reboux et à ses frais. L’Abbé Reboux est resté curé d’Autry pendant 29 ans, et la 18ème année de sa présence il souhaita construire cette chapelle en dévotion à son Saint Patron. Il choisit de l’implanter entre les deux contreforts extérieurs qui soutiennent la tour du clocher, et l’accès ne se faisait à l’origine que par une porte donnant dans le cimetière qui jouxtait l’église. Une inscription gravée dans le mur ouest de cette émouvante chapelle présente les circonstances de son édification ; elle est devenue sacristie en 1868 lors de la destruction de l’ancienne sacristie qui se trouvait à l’emplacement de la chapelle Saint-Joseph.

Enfin, la découverte de notre église ne peut exclure le tableau primitif de la fin du XVème siècle conservé dans le cœur. Cette scène de la lamentation, intervenant juste après la déposition de croix, présente autour du corps du Christ :la Vierge Marie, Saint-Jean Evangéliste et Sainte Marie-Madeleine. Deux groupes de donateurs encadrent la scène : sur la gauche du tableau pour le visiteur, les donateurs sont présentés par Saint Jean Baptiste et Sainte Catherine d’Alexandrie. Du côté droit, ils sont présentés par Saint Jérôme et Sainte Marthe.

Cette peinture de l’école flamande de la fin du XVème siècle est un tableau votif, comme certaines familles aimaient en offrir à leur église paroissiale.

Les circonstances précises dans lesquelles ce tableau est parvenu dans l’église tout comme le nom des donateurs et celui de l’artiste font, depuis plus d’un siècle, l’objet de questionnements et de propositions de la part des meilleurs spécialistes. C’est l’une des merveilles de ce tableau que de réunir autour de lui les chercheurs en histoire de l’art et les généalogistes.

L’autel : Il a la particularité de représenter Moïse avec des cornes.

(source :”autrypourtous.e-monsite.com”)

Les 3 mystères de la Pietà d’Autry-Issards : Olivier de Gaulmyn

Les environs

Autry-Issards – Le Prieuré Saint-Maurice à 1,2 km au sud-est

Souvigny – Eglise Prieurale à 5,2 km au sud-est

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 7,6 km au nord-ouest

Moulins – La Cathédrale

Epoque : XV° – XIX° – Protection : MH (1875)
Propriétaire : Commune de Moulins
Visite : oui
Dates et horaires : Visite libre avec panneau d’information ou visite guidée
Ouvert toute l’année du mardi au samedi de 10h à 11h30 et de 14h à 17h30, plus le dimanche de 15h à 17h30 de Pâques à Toussaint (11h30 et 17h30 : heure départ de la dernière visite).
Fermé le 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre et 25 décembre
Adresse :Place des Vosges 03000 Moulins
Contact :
Maison Saint Gabriel 1 Rue de Paris 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 20 89 65
Courriel : paroisse-notredamedubourbonnais@moulins.catholique.fr
Site internet :

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Auvergne - Allier - Moulins
la Cathédrale (www.paysdauvergne.fr)
Le chœur (www.patrimoine-religieux.fr)
le Tryptique du Maître de Moulins (www.allier-auvergne-tourisme.com)
La Vierge noire (fr.wikipedia.org)
L'orgue (orguesfrance.com)
détail extérieur (medias.sit.auvergne-tourisme.info)

Actualités : Il est revenu le temps de la cathédrale : guide réalisé par Patrick Guibal (La Montagne juin 2017)

Moulins - Cathédrale (La Montagne juin 2017)

Actualités : La cathédrale - Le choeur médiéval retrouve son éclat (La Montagne 13 décembre 2022

Moulins - Le chœur de la Cathédrale retrouve son éclat ( La Montagne 13 décembre 2022)

Actualités : La Cathédrale de Moulins - Le triptyque à Paris (La Montagne 13 décembre 2022)

Moulins - Le triptyque à Paris ( La Montagne 13 décembre 2022)

Actualités : La Cathédrale de Moulins - Les techniques du triptyque scrutées ( La Montagne 20 février 2023)

Cathédrale de Moulins - Les techniques du triptyque scrutées (La Montagne 20 février 2023)

Situation

Place des Vosges dans Moulins

Histoire

 

« Visiteurs, touristes, passionnés d’histoire, d’art et de patrimoine, découvrez la cathédrale Notre-Dame de Moulins.
Si les murs pouvaient parler, ils nous raconteraient l’histoire de tous ceux qui, ici, reçoivent le sacrement du baptême, participent à la messe du dimanche, célèbrent leur confirmation, leur mariage, disent adieu à un être aimé. Depuis plus de huit siècles, se perpétue la prière des chrétiens autour de la Vierge Noire, et comment, depuis bientôt cent ans, grandit la grande famille des catholiques du diocèse de Moulins quand elle se rassemble, à l’initiative de son évêque, pour être fortifiée dans la foi et célébrer les moments importants de sa vie ».

Monseigneur Laurent PERCEROU, évêque de Moulins

Historique

Au Xe siècle, une humble chapelle dédiée à saint-Pierre est offerte à l’abbaye de Cluny et dépendra du prieuré clunisien de Souvigny au XIIe siècle.
A partir de 1327, après l’érection du Bourbonnais en duché au profit des sires de Bourbon, les premiers ducs de Bourbon fixent leur résidence à Moulins.
Louis II, par une bulle (document par lequel le pape pose un acte juridique important) datée du 19 octobre 1378 obtient du pape Clément VII l’établissement d’un chapitre collégial dans la chapelle Notre-Dame. Le 7 décembre 1386, l’évêque de Nevers procède à l’érection de la chapelle en collégiale dédiée à Notre-Dame-de-l’Annonciation.
En 1476, à la mort de la duchesse Agnès, son fils, le duc Jean II, reprend la construction qui est poursuivie par son fils, le duc Pierre II et son épouse Anne de France, fille du roi Louis XI. Ils offrent à la collégiale un somptueux triptyque dédié à la Vierge en gloire.
Le 27 avril 1788, le roi Louis VI décide d’établir un évêché à Moulins au bénéfice d’Etienne des GALLOIS de La TOUR (1750-1820), alors doyen de la collégiale. Sa nomination est confirmée par le pape Pie VI mais la révolution empêche sa consécration épiscopale.
En 1822, le diocèse de Moulins est officiellement érigé par bulle papale, avec la nomination du premier évêque de la cité, Antoine de PONS de LAGRANGE (1759-1849), alors grand vicaire et chanoine du diocèse de Clermont.
Avec la nomination de Pierre-Simon de DREUX-BRAIZÉ (1811-1893), l’agrandissement de la collégiale est envisagée et devient cathédrale.
Le 8 décembre 1946, la cathédrale reçoit la visite de Mgr RONCALLI futur pape Jean XXIII à l’occasion de l’année mariale consacrée à l’Immaculée Conception ; Il rend grâce à la Vierge Noire d’avoir protégé l’ancienne cité ducale des désastres des deux conflits mondiaux.
Le 28 octobre 1949, la cathédrale Notre-Dame-de-l’Annonciation de Moulins est érigée en basilique mineure par un bref (décision administrative émanant du Saint-Siège caractérisée par la brièveté de son écriture) du pape Pie XII en témoignage de la dévotion insigne entourant la Vierge Noire depuis des siècles.

La Vierge Noire, Sainte patronne de Moulins
Depuis le XIIe siècle, la Vierge Noire fait l’objet de la vénération des Moulinois en remerciement de la protection insigne dont elle entoure la ville de Moulins depuis des siècles.
Le 21 novembre 1655, Moulins fut en proie à un violent incendie qui embrasa le cœur même de la ville. Les flammes étaient si intenses que le Jacquemart lui-même était menacé. Les magistrats de la cité ducale demandèrent alors aux chanoines d’amener la statue de Notre-Dame face au brasier afin d’implorer sa protection. À peine la statue fut-elle descendue, que quelqu’un jeta promptement le manteau qui la couvrait au milieu des flammes. Aussitôt, nous disent les chroniqueurs de l’époque, « le vent cessa, les flammes s’abattirent et l’on vit tomber du haut de la tour en gros pelotons de feu, les matières embrasées qui s’éteignirent sur-le-champ ».
Le 8 décembre 1946, Mgr RONCALLI, alors nonce apostolique en France mais qui allait, douze ans plus tard, devenir pape sous le nom de Jean XXIII, vint apposer une plaque votive auprès de la Vierge Noire pour la remercier d’avoir protégé, grâce aux intenses prières que les moulinois avait élevées à Notre-Dame pour demander son intercession, la ville de Moulins lors des deux derniers conflits mondiaux.

Le grand orgue Merklin, un grand instrument romantique
Commandé en 1878, financé en partie par Mgr de DREUX-BRÉZÉ, l’orgue fut inauguré le 10 août 1880 par le célèbre Alexandre GUILMANT, organiste de la Trinité à Paris, compositeur et concertiste international.
Construit par le facteur MERKLIN dans un buffet dessiné par l’architecte Eugène MILLET. Il est aujourd’hui considéré comme le plus authentique des grands instruments issus des ateliers de Joseph MERKLIN. Il sert régulièrement de référence lors de restaurations d’instruments du même facteur.
Le grand orgue MERKLIN de Moulins eut l’honneur d’être joué par de grands organistes tels que Joseph BONNET ou Marie-Claire ALAIN

Le Triptyque du Maître de Moulins
Cette œuvre majeure fut commandée par le duc Pierre II et son épouse, Anne de France, fille de Louis XI, pour orner vraisemblablement la collégiale. Elle se présente sous la forme d’un tableau fermé par deux volets peints en grisaille montrant, dans un décor d’architecture gothique, l’Annonciation de l’ange Gabriel à la Vierge Marie.
Le triptyque du Maître de Moulins s’affirme comme une œuvre novatrice et originale dans l’histoire de l’art, à l’apogée de l’art flamand et à l’aube de la Renaissance italienne qui perce alors en France. Les volets intérieurs, qui figurent les portraits en pied de donateurs aux visages figés et hiératiques et aux habits de cour traités avec une perfection minutieuse, illustrent tout le génie des maîtres flamands. Tandis que c’est toute la grâce de la Renaissance qui s’épanouit dans une palette de couleurs brillantes sur le panneau central au travers d’un lumineux cortège d’anges adorateurs entourant une Vierge au visage diaphane.
Le triptyque du Maître de Moulins est sans doute le seul chef-d’oeuvre qui subsiste des vastes collections de peintures que les ducs de Bourbon avaient constituées dans leur palais ducal de Moulins ou bien dont ils avaient doté la collégiale qu’ils avaient fondée à proximité. Le triptyque du Maître de Moulins est classé Monument Historique le 14.06.1898.

(source :”www.catholique-moulins.fr”)

Les environs

Palais Ducal, La Malcoiffée (en face de la Cathédrale)

Musée du costume, CNCS. Quartier de la Madeleine (2 km à l’ouest)

La chapelle de la Visitation (rue de Paris)

Taxat Senat – Eglise Saint-André

Epoque :  XII°- Protection : ISMH (1942)
Propriétaire : Les Amis du vieux Taxat
Visite : Oui
Dates et horaires : Ouverture les dimanches de 16 à 18h
Adresse :
Téléphone : 04 70 56 63 17 et 04 70 58 27 13  
Courriel : amisduvieuxtaxat@free.fr
Site internet :  Amis du vieux Taxat
Sites des églises peintes : église peintes du Bourbonnais
Blog des églises peintes : repb03.free.fr

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Situation

Taxat-Senat se situe à 36 km au nord-ouest de Vichy.

L’église Saint-André se situe à 2 km à l’est du bourg

Histoire

Le site de Saint-André de Taxat est fort ancien comme l’ont confirmé les sondages effectués autour de l’église. D’époque romane, orientée, sa période de construction (XI – XII° siècle ?) est imprécise car les archives du diocèse de Bourges auquel elle était rattachée, ont brulé lors de l’incendie de 1871.
La nef, de trois travées, était accompagnée au sud d’un bas-côté dont la voûte s’est effondrée avec la toiture dans les années 1950. Le transept saillant est vouté en berceau. Le croisillon sud débouchait sur une petite absidiole, identifiée lors des fouilles, mais aujourd’hui disparue. Il fut transformé en chapelle mortuaire, chapelle Saint-Roc, marquée par la présence de la pierre tombale armoriée de Philibert Dubuysson décédé le 13 février 1729 à l’age de 73 ans.
L’abside et l’absidiole en cul de four, le croisillon nord, l’ancien bas-côté comportent des fresques et des peintures qui ont conduit au classement de l’édifice à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, le 12 mars 1942.
Une Vierge à l’Enfant d’une grâce remarquable, un baptême du Christ d’une grande rusticité, un évêque (Saint Germain?), une donatrice agenouillée devant Marie couronnée avec l’Enfant sur ses genoux, une série de tableautins allant de l’Annonciation aux Rois Mages, des croix de consécration, une litre funéraire, justifient pleinement la participation de Saint-André au groupe des « Églises Arc en Ciel » ainsi qu’à la « Route des Églises Peintes du Bourbonnais ».
Désaffectée à la Révolution, vendue comme bien national, elle a été transformée en grange jusque dans les années 1950, puis laissée à l’abandon. Depuis 1981, l’association des Amis du Vieux Taxat, aujourd’hui propriétaire des lieux, a entrepris sa restauration *: restitution de toutes les toitures, consolidation des murs, des portes et des contreforts.
Successivement église, ferme, ruine, aujourd’hui Saint-André de Taxat retrouve vie sous forme d’un espace de rencontre, d’une étape sur le chemin de Saint-Jacques et participe ainsi activement à l’animation du village.

(Source: “www.taxat-senat.fr“)

Actualités

Août 2018 : Une troisième tranche de restauration démarre. Elle portera sur les peintures et les maçonneries du chœur et du transept.

Voir également le blog : Les églises peintes du Bourbonnais

Les environs

Charroux – Le village à 3,7 km au sud

Bellenaves – Le château à 7 km à l’ouest

Chantelle – L’abbaye-Château à 4,7 km au nord

Vicq – Eglise Saint-Maurice

Epoque : XI° – Protection : MH (1911)
Propriétaire : Commune de Vicq
Visite : oui
Dates et horaires : Du 1er  juin au 15 septembre de 14h à 18h
Adresse : Le Bourg 03450 Vicq
Téléphone : 04 70 58 54 03
Courriel :
Site internet :

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Situation

Vicq est situé à 31 km à l’ouest de Vichy

Histoire

Vicq dérive de « vicus » désignant un centre gallo-romain d’administration locale. La paroisse de Vicq appartenait autrefois au diocèse de Clermont. Le prieuré était, à l’origine, la propriété des bénédictins de Menat, puis de l’abbaye Saint-Leger d’Ebreuil.
L’église Saint-Maurice est située sur les bases d’un ancien sanctuaire chrétien, ayant laissé trois couches de sépultures mérovingiennes et carolingiennes, datées du Vème et du VIIIème siècle.
Edifice roman, elle est composée d’une nef de trois travées, flanquée de bas-côtés, et d’un transept saillant, sur les bras duquel s’ouvrent des absidioles en hémicycle et une abside de même plan, précédée d’une travée droite. L’absidiole nord est remplacée au XVIème siècle par une chapelle de plan rectangulaire qui sert actuellement de sacristie.
Les culs-de-four de l’abside et de l’absidiole sud, ainsi que la croisée d’ogives du chœur, datent du XIIIème siècle. La porte en plein cintre ouvre sur un auvent de bois du XIIème siècle.
Le clocher aujourd’hui tronqué fut construit au début du XIVème. Sa restauration est en cours et consistera à remplacer les éléments défectueux de sa charpente. La couverture de l’appentis sommital de la flèche sera réalisé en plomb. Les façades seront consolidées avec changement des pierres en mauvais état et rejointement des parements.
Une crypte remarquable du Xème ou XIème siècle renfermait les reliques de saint Mesmin.
(source “lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 3.3 km au sud

Bellenaves – Le château à 6.8 km au nord

Saint-Bonnet de Rochefort – Le château de Rochefort à 3.8 km à l’ouest

Rocles – Eglise Saint-Saturnin

Epoque :  XII°- Protection : MH
Propriétaire : commune de Rocles
Visite : oui
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Situation

Rocles est situé à 32 km au sud-ouest de Moulins

Histoire

A la fin du IIIème siècle, d’après M.Bougerolle instituteur à Rocles, Saint-Saturnin (ou Saint-Sornin) introduisit la religion chrétienne dans cette région. La commune voisine porte d’ailleurs son nom (Saint-Sornin) et l’église de Rocles lui est consacrée (sous son autre nom : Saint-Saturnin). Ce saint venait de Toulouse où l’on retrouve l’église Saint-Sernin. Deux autres prêcheurs avaient également sillonné la contrée. II s’agissait de Saint-Ourse ou Saint-Ursin, venu de Bourges et Saint -Austremoine arrivé de Clermont.
C’est vers 1150 que fut construite l’église ; mais de ce premier édifice de style roman, il ne subsiste que l’abside en hémicycle (flanquée au Nord d’une très petite absidiole de même tracé), et le mur de façade. Ces deux parties sont réunies par une nef entièrement reconstruite au XVème siècle, en style gothique, et qui comporte quatre travées.
La paroisse de Rocles appartenait autrefois au diocèse de Bourges. L’église Saint-Saturnin dépendait alors du monastère du Montet. C’est un monument de style gothique, à l’exception du chœur, de l’absidiole nord et du portail ouest. Elle comporte une nef principale de 3 travées, flanquée au sud d’un bas-côté de 4 travées.
Les éléments les plus remarquables de l’architecture sont le clocher, assis sur la travée droite de l’abside, avec une base romane quadrangulaire surmontée d’une flèche gothique en pierre de plan octogonal, et surtout le portail ouest : de style roman bourguignon, il est entouré d’une archivolte en plein cintre aux voussures garnies de damiers, d’oves de palmettes et de billettes, et que reçoivent de chaque coté, trois colonnettes en délit à chapiteaux d’entrelacs.
Le tympan, supporté par deux colonnettes appareillées dressées contre les piédroits, est découpé en festons.
A l’intérieur, l’absidiole nord conserve la statue sur bois de la Vierge. Assise comme les vierges à l’enfant de l’époque romane, elle appartient pourtant au style et à l’époque gothique.
Elle fut trouvée par “hasard” entre les deux guerres dans les combles de l’église où elle avait été cachée pendant la révolution. Haute de 78cm, elle tient dans sa main droite un fleuron. C’est une statue de transition.
On trouve aussi un grand bénitier de pierre, en forme de chapiteau (seconde moitié du XIIème siècle) décoré de rinceaux végétaux.

(source”rocles03.free“)