Beaune d’Allier – Château de Sallebrune

Epoque :  XIII°-XVII° Protection : ISMH (1992)
Propriétaire : Jean Paul & Claudette Pelletier
Visite : oui
Dates et horaires : Visite libre des extérieurs toute l’année. Ouvert du 2 avril au 1er novembre de 14h à 19h les week-ends et vacances scolaires. Sur rendez-vous toute l’année. Fermé les mardis
Adresse : Sallebrune 03390 Beaune d’allier
Téléphone : 04.70.64.50.84 – 04 70 64 50 80
Courriel : Claudette.pelletier@orange.fr
Site internet : chateau-de-sallebrune.com

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Sallebrune (www.chambres-hotes.fr)
Sallebrune (vivreacossaye.blogspot.fr)
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Sallebrune (www.chateau-de-sallebrune.com)

Situation

Beaune d’Allier est situé à 30 km au sud-est de Montluçon

Sallebrune est situé à 3 km au sud de Beaune d’Allier

Histoire

Le Château de Sallebrune se situe sur l’ancienne voie romaine qui reliait Chantelle a Néris en « traversant » l’étang de Rivalais, Les Bayets…

Le triangle: Sallebrune – la Croix de Sallebrune – Lériers, marquent le tour d’un petit plateau (ancien oppidum ?) à 520 m d’altitude, bien intégré dans un beau site dominant avec de vastes vues (vues du cote de l’Auvergne: la forêt des Colettes, le Puy de Dôme et le Puy de Sancy).

Comme verrou naturel de ce plateau: La Motte de Sallebrune est restée très bien conservée avec son fossé en eau de grand diamètre, aménagée sur un site primitif gallo-romain.

Sallebrune fut autrefois d’Auvergne, la frontière avec le Bourbonnais passant un peu plus au nord, au lieu-dit: Lorraine (commune de Beaune d’Allier).

A l’abandon de cette motte, fut construit 1er Château de Sallebrune, forteresse plus vaste en pierre, a 200 In de la motte délaissée. C’est un exemple d’occupation pérenne d’un lieu stratégique sur deux millénaires. Le Château de Sallebrune est une forteresse que Nicolay désigna « Chastel—Fort » en 1569.

Occupants du Chateau de sallebrune

– La Noble Famille de Beaucaire (branche ainée) y séjourna jusqu’en 1640.

– La Noble Famille de Bressolles jusqu’en 1688.

– Jean Debouis, étonnant personnage, marchand—fermier, qui sut parvenir au faite de la fortune. 11 fit reconstruire 1e corps d’habitation principale du chateau de 1688 a 1693 dans le style Louis XIII (jamais terminé) en conservant son Donjon: large et haute tour ronde avec encorbellement de mâchicoulis, et ultérieurement d’un haut toit pointu: architecture typique de la Renaissance en Bourbonnais (aujourd’hui a reconstruire comme il était encore en 1980).

– La Famille de Collason: de l’Empire jusqu’en 1903.

– La Famille Perrin, dont les nombreux malheurs a partir de 1913, entraine-rent peu a peu la ruine de la propriété.

– Les Propriétaires actuels, depuis 197 9, lancérent de grands travaux, hélas tous entachés de graves malfacons en cascade, qui les obligent a tout faire refaire, petit a petit, compte tenu des couts.

Moulins – Le Palais Ducal

Epoque :  XIV°- Protection : MH (1875)
Propriétaire : Conseil départemental de l’Allier
Visite : oui
Dates et horaires : Ouvert du 15 avril au 31 octobre. Réservation conseillée.
– jusqu’au 30 juin et à partir du 1er septembre visite guidée les mercredis à 14h30 et les samedis à 10h.
– en juillet et août de 10h à 11h et de 14h à 17h du lundi au samedi et dimanche aprèsmidi : départ des visites toutes les 1/2heures
Adresse : Place du Colonel Laussedat 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 20 48 47
Courriel :
Site internet : musees.allier.fr

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Palais Ducal à Moulins (www.paysdauvergne.fr)
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Actualités : Quand la Mal Coiffée était une prison

Moulins - Quand la Mal Coiffée était une prison (Semaine de l'Allier du 29 août 2019)

Actualités : 1,8 million pour la Mal-Coiffée (La Semaine de l'Allier du 16 juillet 2020)

Moulins - La Mal-Coiffée (Semaine de l'Allier du 16 juillet 2020)

Actualités : Jardin du Palais Ducal : La fontaine d'Anne de France sort de l'oubli (La Montagne 10 mars 2022) 2022)

Actualités : Reflets d'Allier sept-oct.2023 Chantier royal

Moulins - Palais ducal - Article dans Reflets d'Allier sept-oct. 2023

Situation

Place du Colonel Laussedat à Moulins

Histoire

Si la présence d’un château à Moulins est attestée au milieu du XIème siècle, il est probable qu’une motte féodale y trouvait place dès l’origine de la ville, à la fin du Xème siècle. Les sires de Bourbon la bâtirent en haut d’un léger promontoire d’intérêt stratégique, puisque situé au carrefour de voies navigables, avec la rivière Allier, et terrestres, avec le chemin reliant Paris au Languedoc et celui reliant l’abbaye de Cluny à son prieuré de Souvigny. Quand Moulins devint la capitale administrative du duché du Bourbonnais, érigé en 1327, le château fut alors vraisemblablement réaménagé, non seulement en tant que place forte défensive, mais aussi en tant que représentation symbolique du pouvoir ducal. Mais c’est surtout avec les principats des ducs Louis II, dans le dernier tiers du XIVème siècle, et Pierre II, à la fin du XVème siècle, que le château put acquérir une grandiloquence et une richesse artistique, que les siècles suivants allaient faire progressivement disparaître, sans pour autant voir s’effacer les deux restes architecturaux qui demeurent aujourd’hui : la Mal-Coiffée et le pavillon Anne de Beaujeu.

Le château de Louis II
Après six ans de captivité en Angleterre, le duc Louis II de Bourbon, de retour dans un duché ravagé par la Guerre de Cent Ans, engagea la reconstruction des fortifications et des châteaux du Bourbonnais, dont celui de Moulins, rebâti entre 1366 et 1375. L’organisation spatiale de ce nouveau château, à la fois puissante forteresse et luxueux palais, suivait alors les principes des grandes demeures seigneuriales de l’époque, par l’association d’une tour maîtresse (communément appelée “donjon”) à une Grande Salle (ou “aula”). La tour-maîtresse, qui apparaît aujourd’hui comme le reste architectural le plus monumental du château, fut appelée la “Mal-Coiffée”, ce nom fait référence soit à la couverture actuelle dont les proportions ne s’accordent pas forcément avec celles de la tour, soit à la couverture tronquée qui la couronnait par le passé. Cette tour, dont les bases peuvent être antérieures à 1366, est haute de 45 mètres, compte 7 niveaux au dessus du sol et 3 en sous-sol. Au XVème siècle, il semble qu’elle était destinée à recevoir les archives du duché, mais contenait également la chambre de parement du duc (espace semi-privé destiné à recevoir les proches conseillers) ainsi qu’un oratoire, dont subsiste la baie gothique sur la paroi sud de la tour. Le deuxième élément fondateur du château était la Grande Salle, appelée la “Salle des États”, elle était un lieu de représentation extrêmement fort où la puissance civile, administrative et judiciaire du seigneur se faisait manifeste : c’est là que le duc rendait la justice, et que se déroulaient les festivités. C’est notamment dans cette aula, que Louis II remit au Connétable du Guesclin la “ceinture Espérance”, symbole du Bourbonnais, à titre honorifique. De cette aula placée sur le côté sud de la tour-maîtresse, subsiste le grand mur ouest avec ses quatre grandes baies, dont les deux baies supérieures, gothiques, sont terminées par un remplage dessinant une fleur de lys. La cage d’escalier qui y menait subsiste elle-aussi : sur le tympan de l’une des fenêtres supérieures, deux personnages présentent le blason du duché du Bourbonnais, un semis de fleurs de lys barré d’un bâton, rappelant la filiation des Bourbons aux Capétiens (le premier duc de Bourbon, Louis Ier, était en effet le petit-fils de saint Louis). Toutefois le château du XIVème siècle ne se réduisait pas à l’association tour-maîtresse/aula, puisqu’il était organisé selon quatre ailes, autour d’une cour intérieure, l’aile ouest abritait les appartements du duc et dans l’aile sud, au-dessus de l’entrée principale, se tenait une chapelle où furent placées au XVème siècle les effigies sculptées des ducs de Bourbon. Le château était protégé par des fossés secs ou en eau, ainsi que par des lices, et intégré à la muraille protégeant la ville ; les tours étaient couronnées de hourds de bois, de créneaux et de mâchicoulis. L’Ancien Palais, annexe du château qui regroupait les différents organes administratifs du duché fut édifié dans le prolongement sud du château ; la petite place portant aujourd’hui ce nom rappelle son existence. Tout près du château se trouvait également l’ancienne chapelle des sires de Bourbon, devenue collégiale à l’époque de Louis II, église qui allait devenir, à partir de 1823, la cathédrale de Moulins. L’on doit la sauvegarde de la Mal-Coiffée à sa reconversion en prison départementale, dès 1793, elle resta d’ailleurs la prison de Moulins jusqu’en 1984 ; ce fut un lieu d’enfermement extrêmement actif pendant la Seconde Guerre Mondiale, dans une ville située en zone occupée, traversée par la ligne de démarcation (l’Allier). Au XIXème siècle, la Mal-Coiffée échappa cependant de peu à la destruction : si le projet d’agrandissement de la cathédrale, mis en oeuvre à partir de 1852, n’avait pas été finalement “raccourci” par rapport à ce qui avait été prévu initialement, nul doute que l’ancien donjon aurait été sacrifié pour créer un grand parvis ; d’autres restes du château furent d’ailleurs détruits lors de ce chantier.

(source : « Ville de Moulins-Service du patrimoine »)

Les environs

Le musée Anne de Beaujeu sur le même site

La Villa Mantin sur le même site

La Cathédrale sur le même site

Moulins – Pavillon Anne de Beaujeu

Epoque : fin XV° – Protection : MH (1840)
Propriétaire : Conseil Général de L’Allier
Visite : oui, c’est le musée Anne de Beaujeu
Dates et horaires : Ouvert toute l’année.
– Jusqu’au 30 juin et à partir du 1er septembre, du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h. Les dimanches et jours fériés (sauf 1er janvier, 1er mai et Noël), de 14h à 18h.
– En juillet-août : du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30. Les dimanches et jours fériés de 14h à 18h30.
Adresse : 3 place du Colonel Laussedat 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 20 48 47
Courriel : mab@cg03.fr
Site internet : musees.allier.fr

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Situation

Place du Colonel Laussedat à Moulins

Histoire

Le pavillon Anne de Beaujeu
A coté de la « Mal-Coiffée » vestiges du château du XIVème siècle se trouve le pavillon Anne de Beaujeu.
Quand en 1488, Pierre et Anne de Bourbon devinrent duc et duchesse du Bourbonnais, leur pouvoir politique était déjà grand, Anne de Bourbon, appelée aussi Anne de Beaujeu ou Anne de France était la fille du roi Louis XI. Pendant la minorité de son frère, le roi Charles VIII, elle avait été régente du royaume de France, jusqu’en 1488. Anne de Beaujeu engagea l’agrandissement du château vers le nord. Elle fit construire une nouvelle aile de 70 mètres de long, selon une architecture gothique flamboyante, terminée par une chapelle dédiée à saint Louis, et contre laquelle serait construit, à partir de 1497, un pavillon destiné aux séjours de son frère… mais Charles VIII, mort l’année suivante, n’en profitera jamais. Ce pavillon fut construit dans
un style nouveau, utilisant les formules de la Renaissance. Il s’agit de l’une des toutes premières constructions Renaissance en France (fort probablement la première de cette envergure). Le pavillon voulait sans doute rappeler à Charles VIII les splendeurs artistiques qu’il avait pu admirer lors des guerres d’Italie ; d’ailleurs, son architecte, Marceau Rodier avait fait appel à des artisans italiens. Néanmoins, le style architectural y est encore empreint d’une tradition gothique “à la française”, perceptible notamment dans la volonté de faire pénétrer, en les faisant buter, les archivoltes des arcs contre les pilastres (idée de pénétration des nervures propre au gothique flamboyant) ou encore dans l’exubérance du décor sculpté ; les motifs architecturaux, comme les tondi, au niveau des écoinçons, sont quant à eux d’inspiration italienne. Sur la façade du pavillon peuvent se lire de nombreuses références aux Bourbons, comme les initiales des commanditaires (“P” pour le duc Pierre II et “A” pour la duchesse Anne), la “ceinture Espérance” (insigne de l’ordre de l’Écu d’Or, ordre de chevalerie fondé par Louis II, rappelant la devise du duché “d’espérance mes ailes restent symbole”), ou encore le Cerf Ailé (référence symbolique au Christ et aux ailes d’espérance) ainsi que le Chardon (symbole issu peut-être d’un jeu de mot avec “cher don”, en référence au mariage de Louis II et d’Anne d’Auvergne). À l’image du triptyque du maître de Moulins conservé à la cathédrale, ou des tombeaux de la prieurale de Souvigny, la façade Renaissance de ce pavillon demeure un témoin de l’ampleur du mécénat des Bourbons.

Les jardins Renaissance
Outre les agrandissements du château, Anne de Beaujeu fit également transformer les anciens jardins médiévaux, avec leurs tonnelles et parterres carrés, en de vastes jardins Renaissance qui s’étendaient à l’Ouest de la Mal-Coiffée, jusqu’à l’actuelle place Jean Moulin. Ces jardins se voulaient, là encore, être à l’image des plus grandes créations du royaume de Naples, puisque agrémentées de parterres aux plantes très diverses, de terrasses, de grandes allées, d’un labyrinthe, mais aussi d’un potager, dans la tradition des jardins médiévaux, ou encore d’une orangerie, et aussi d’une ménagerie regroupant différents animaux exotiques, comme des dromadaires ou des lions. Anne de Beaujeu demanda même à Laurent de Médicis s’il lui était possible de lui faire parvenir… une girafe ! Ces jardins étaient également ornés de fontaines, dont une, réalisée en pierre de Volvic, présentait des formes complexes, avec deux étages de bassins et différents jets d’eau, fontaine qui subsista jusqu’au milieu du XIXème siècle dans la grande cour du château, près de la Mal- Coiffée. Depuis 1995, les jardins bas du château, sans commune mesure avec ceux du XVIème siècle, évoquent néanmoins leur souvenir.

De l’âge d’or aux destructions
Quand le duché du Bourbonnais fut démantelé en 1531, le château devint propriété royale. Une trentaine d’années après, il était encore décrit par Nicolas de Nicolaï, géographe ordinaire du roi, comme étant “de telle grandeur et structure que peu s’en trouvent plus accommodés pour recevoir rois et princes”. Catherine de Médicis, héritière douairière du Bourbonnais, y fit faire quelques modifications. Elle y résida plusieurs mois, en 1566 à la fin de son grand tour de France avec le roi Charles IX. En 1601, la reine de France, Louise de Lorraine, veuve d’Henri III, mourut au château de Moulins, où elle s’était retirée. En 1634, la duchesse de Montmorency, à la suite de l’exécution de son époux, y fut forcée à résidence. En 1661, le château devint la propriété du prince de Condé, et commença dès lors à être peu entretenu, et mal utilisé par différents locataires. Dès la fin du XVIIème siècle, des pans de murs s’effondrèrent. L’état du bâtiment fut propice au développement d’un incendie, qui en 1755 ravagea l’aile ouest construite par Anne de Beaujeu. En 1774, l’état du château, devenu désastreux, imposa alors son classement comme “ruine” ; les bâtiments furent morcelés en lots et les destructions furent nombreuses. Sous la Révolution, la majeure partie des bâtiments fut vendue comme Bien National, à un charpentier qui eut à cœur de démolir les restes de construction pour revendre les terrains et les matériaux récupérés. Le pavillon Anne de Beaujeu doit quant à lui sa sauvegarde non seulement à sa réutilisation en gendarmerie, à partir de 1839, mais également à son inscription sur la première liste des Monuments Historiques, dressée par Prosper Mérimée en 1840.
L’ensemble du pavillon fut largement restauré et complété de bâtiments annexes en 1907, date à partir de laquelle les locaux reçurent le musée d’art et d’archéologie. À l’emplacement de l’ancienne aile ouest, Louis Mantin, riche bourgeois de la ville, fit édifier sa maison, en 1896, selon un éclectisme stylistique propre à cette époque. Sous la maison Mantin subsistent encore plusieurs galeries souterraines, vestiges cachés et vagues souvenances de la splendeur et de la puissance de l’ancienne cour des Bourbons.

Le Pavillon abrite maintenant le musée Anne de Beaujeu.

(Source : « Ville de Moulins-Service du patrimoine »)

Les environs

Le musée Anne de Beaujeu (au même endroit)

Le Château – La Mal-Coiffée (en face)

La Villa Mantin (à coté)

La Cathédrale (en face)

Souvigny – château de la Matray

Epoque :  XIV°- XV° – XVII° – XVIII° Protection : ISMH (1975)
Propriétaires : Monsieur et Madame de Vaulchier
Visite : oui, sur rendez-vous
Dates et horaires : sur rendez-vous de 14h30 à 17h30 du lundi au samedi
Adresse : Château de la Matray-Route de Cosne-d’Allier-03210 Souvigny
Téléphone : 06 11 02 29 76
Courriel :
Site internet :

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Souvigny - La Matray (Th. de Vaulchier)
Souvigny - La Matray (Th. de Vaulchier)
Souvigny - La Matray (Th. de Vaulchier)
Souvigny - La Matray (Th. de Vaulchier)

De la Matray à la petite Madeleine. Claude Cajat (SDA 19 juin 2025)

Souvigny - La Matray - (SDA 19 juin 2025)

Situation

Souvigny est situé à 13 km à l’ouest de Moulins
La Matray est située à 1,2 km à l’ouest de Souvigny

Histoire

En 1386, Jean Seguin, trésorier et secrétaire du duc, possédait la seigneurie de La Materée, qu’il venait d’acquérir, et il obtint l’autorisation de faire fortifier son hôtel. Celui-ci avait été détruit pendant les guerres, car on craignait que l’ennemi ne l’occupât en 1361. En effet, “un Anglois grand aventurier qui s’appeloit Michelet la Guide, vint chevaucher de bois en bois, lui septième jusque à Souvigny, près des portes”. Les villes ducales étaient à la merci d’aventuriers de ce type, qui auraient pu s’emparer d’une maison forte et tenir un siège pendant plusieurs mois. En 1599, c’était le lieutenant général en la vice sénéchaussée du Bourbonnais, nommé Jean Boudet, écuyer, sieur du Mas et de La Materée. Lui succèda le receveur général des finances de Moulin, Jean Breuyllet. En 1738, Jean-Jacques Béraud était seigneur de La Materée. Louis-Pierre-François-Philippe de La Mothe, écuyer, et seigneur de La Materée en 1767, était gendarme de la garde du roi et gentilhomme servant de la reine. Il mourut en 1785 à l’hôpital général de Moulins.

Description
La construction actuelle de La Matray a remplacé l’ancienne maison forte. Elle est le résultat des travaux d’aménagement et d’agrandissement menés au cours XVIIe siècle. Le bâtiment principal, de plan rectangulaire à deux niveaux et combles perdus, reçoit deux bâtiments secondaires mais importants, en retour d’équerre, sur un plan en U. Une tour carrée située dans l’angle droit donne accès à une chapelle par un escalier en vis. L’ensemble est entouré de douves sèches et franchies par un pont dormant. Autour du château, un mur d’enceinte du XVIIème siècle délimite le terrain.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu” et M. et Mme de Vaulchier)

Les environs

Souvigny – La Prieurale à 1,2 km à l’est

Saint-Menoux – Eglise à 8 km au nord

Besson – Château de Fourchaud à 13 km au sud

Hérisson – La Forteresse

Epoque :  XI° – XIII° – XIV° – XV° Protection : MH (1986)
Propriétaire : Commune d’Hérisson
Visite : oui
Dates et horaires : Accès libre toute l’année. En juillet et en août, visite guidée gratuite le mardi à 10h
Adresse : Château de Hérisson 03190 Hérisson
Téléphone : 04 70 06 82 23 (OT d’Hérisson)- 04 70 06 80 45 (Mairie)
Contact : village-medieval-herisson SCH : Association pour la sauvegarde du Château féodal de Hérisson Président : Monsieur Michel Lécuyer
Courriel :

Site internet : château Hérisson
Vidéo : château Hérisson

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Actualités : Des jeunes bénévoles participent à la sauvegarde du château

Hérisson - La Forteresse (Semaine de l'Allier du 29 août 2019)

Situation

Hérisson est situé à 24 km au Nord de Montluçon
La Forteresse est dans le bourg

Histoire

C’est selon toute vraisemblance aux environs de 1380, que le « Bon duc» Louis II prit la décision de rendre plus impressionnante la forteresse qui dominait la ville.

La basse-cour et ses trois tours

…L’enceinte de la basse-cour séparant la forteresse de la ville, et datant pour l’essentiel de la seconde moitié du XIII’ siècle, était flanquée de trois tours…: tour de Saint-Martin, tour Percée, tour de l’horloge. Seules les deux premières, bien que très endommagées, sont encore debout …On trouvait aussi dans la basse-cour des logements, des écuries, des hangars, une forge … Enfin, dans la partie sud … fut édifiée au milieu du XV è s …, une chapelle placée sous le vocable de Saint-Blaise…

De la cour basse à la haute cour

… il fallait d’abord franchir un fossé « de vingt pieds de profondeur creusé dans le roc» surmonté d’un robuste mur-bouclier percé de quatre belles archères de 2,50 mètres de hauteur, cette puissante muraille n’étant que la face extérieure du passage voûté long d’une trentaine de mètres auquel on ne parvenait qu’après … le pont-levis -placé à l’intérieur d’un châtelet -qui enjambait le fossé. L’ouvrage conçu comme une souricière pour un éventuel assaillant, était surveillé d’une terrasse supérieure et possédait sur sa voûte trois assommoirs «pour getter pierres et défendre l’entrée »…le passage se poursuivait par un escalier de pierre de deux mètres environ de large, et aboutissait à un second châtelet d’entrée muni d’une herse située à l’angle sud-ouest de l’enceinte haute …

Ajoutons qu’un puits profond d’une trentaine de mètres, accessible et dans la basse-cour, et à l’abri du passage voûté pour les éventuels assiégés, avait été creusé tout près du châtelet qui protégeait le pont-levis enjambant le fossé …

Les tours dressées dans la cour haute

La tour du Guet

Située dans l’angle sud-ouest, la tour du Guet commandait l’entrée de la haute cour. Tour puissante avant tout destinée à la défense et bâtie au XIII’ siècle… Ses murs font à la base plus de 2,40 mètres de large et l’on voit à son flanc accolé au portail d’entrée le passage de la herse… L’intérieur comporte un rez-de-chaussée et une salle haute voûtée en berceau tronconique accessible seulement par le chemin de ronde placé derrière la courtine. Chaque salle est pourvue de deux archères.

La tour de la Chapelle

…accueillit … dans la partie haute une chapelle voûtée sur croisée d’ogives aux nervures retombant sur de fines consoles de calcaire blanc…Elle datait aussi du XIIIe siècle et avait été probablement coiffée de hourds propices à la défense.

Le petit donjon

…la tour considérée comme la plus ancienne, datant peut-être de la fin du XII’ siècle, mais postérieurement plusieurs fois remaniée et surélevée: c’est le petit donjon, belle tour d’angle de plan circulaire avec un plat sur le côté cour, contre lequel a été ultérieurement accolée l’élégante tourelle gothique surmontée d’une guette de l’escalier à vis comptant deux cents marches qui desservait les étages du grand et du petit donjon. Ce dernier…s’articulait, au-dessus de la salle basse, sur trois niveaux planchéiés: au premier étage, de grandes archères voûtées en berceau; la salle haute, voûtée, a conservé sa cheminée et reçoit la lumière du jour par deux baies carrées.

Le grand donjon

… un haut et puissant donjon flanqué de trois tours secondaires couronnées de mâchicoulis, et surplombé d’une guette ou vigie prolongeant l’axe de la tourelle d’escalier gothique et dominant la contrée … À l’intérieur, outre une cave voûtée et un rez-de-chaussée, se succèdent quatre étages planchéiés, faisant du grand donjon une véritable tour-résidence. La salle haute, notamment, offre au regard ses nervures sur croisée d’ogives, s’épanouissant sur deux travées séparées par un large doubleau mouluré. Avec sa grande cheminée et sa large baie rectangulaire, elle formait au temps de sa splendeur un logis très confortable pour l’époque, avec salle de bains (?) et latrines…

La tour du Pendu

En contre-bas de la tour du Pendu, subsistent quelques vestiges, perdus dans la végétation, d’un modeste mur de pierre qui courait tout au long et en avant de l’enceinte de la haute cour: c’était une « braie !!, première défense qui permettait aux hommes d’armes une circulation quelque peu protégée en avant des murailles de la forteresse.

Textes extraits du livre « HÉRISSON EN BOURBONNAIS »
avec l’aimable autorisation de Jean-Claude RENON
Éditions des Cahiers Bourbonnais

Trevol – Château d’Avrilly

Epoque :  XV°-XVII°-XIX°- Protection : MH (1999)
Propriétaire : Famille de Chabannes
Visite : Oui
Dates et horaires : Visites du 1er juillet au 31 août tous les jours sauf le lundi. visites guidées de 14h à 17h.
Visites libres et payantes possibles de 11h à 14h sur demande uniquement.
Adresse : Château d’Avrilly  03460 Trevol
Pour contacter l’Association des Amis d’Avrilly
courriel : secretariat@chateauavrilly.com
Téléphone : 06 77 50 43 63 ou 04 70 42 61 13
Courriel : gite@chateauavrilly.com
Site internet : chateauavrilly.com

Site internet : Famille de Chabannes

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Actualités : Le château d'Avrilly doté de 68 000 € par la mission Bern (La Montagne _ janvier 2021

Trévol-Avrilly (La Montagne 8 janvier 2021)

Actualités : Majestueux château d'Avrilly (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Trevol - Avrilly (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Trevol se situe à 10 km au nord de Moulins

Le château d’Avrilly se situe à 2,2 km au nord-ouest de Trevol

Histoire

Le XVème siècle
Guillot Constant, trésorier général du Bourbonnais reçoit en 1436 du Duc de Bourbon Charles 1er l’autorisation « d’édifier un château, maison forte et basse-cour entourée de fossés ». Par le mariage de sa fille Anne, Avrilly passe à Jean Cordier, conseiller et avocat fiscal du Duc de Bourbon Pierre II, époux d’Anne de France, fille de Louis XI.
La façade Est date de cette époque, fortifiée à chaque angle par une échauguette, au milieu par un donjon coiffé d’un comble assez élevé et garni de machicoulis à linteaux, reposant sur trois assises en quart de rond. Chacun des linteaux est orné de l’arc en accolade, caractéristique du XVème.
La tour Nord, également du XVème, possède deux contreforts entre lesquels se logeait un pont-levis. Chaque contrefort est surmonté d’un clocheton et d’une niche destinée à recevoir une statue. Au-dessous, un écusson laisse deviner des vestiges d’armoiries. Le rez de chaussée de cette tour est voûté d’ogives : on accédait jadis aux étages supérieurs par un escalier à vis. La façade Ouest, démolie au XIXème siècle, était semblable à celle de l’Est et comportait une cour intérieure.

Le XVIIème siècle
En 1629, à la suite de difficultés financières chroniques pour ses propriétaires successifs (Popillon, Filhol) et d’une mise en vente forcée, Avrilly est adjugé à François Garnier, Président-Trésorier de France à Moulins, et conseiller du roi Louis XIII (son fils Jean fut maire de Moulins de 1676 à 1682).
Très riche, il entreprend d’importants travaux à Avrilly où il obtient d’Anne d’Autriche le droit de faire tenir justice.
Il construit à cette époque le porche sur lequel se voient ses armoiries et son chiffre, ainsi que les deux pavillons.

Le XIXème siècle
Saisi en 1688, Avrilly n’est adjugé qu’en 1707 à Claude du Ligondès, capitaine des vaisseaux du roi, puis est vendu au vicomte de Bar avant de passer en 1784 à Antoine de Pontgibaud, en 1800 à Pierre Allier, puis en 1803 au comte Etienne des Roys, membre du Conseil d’Etat en même temps que Camille de Tournon, et maire de Moulins de 1805 à 1816.
Son fils épouse la fille du général Hoche et reçoit en 1845 à Avrilly son ami Adolphe Thiers; il devient pair de France sous Louis-Philippe.
En 1873, Avrilly est vendu au Comte de Tournon, le fils de Camille de Tournon, préfet de Rome sous Napoléon, et père de la Comtesse Jean de Chabannes. Depuis cette date, Avrilly est resté dans la famille et il appartient toujours aujourd’hui à la famille de Chabannes la Palice, actuels descendants.
Des travaux considérables sont entrepris au XIXème et au XXème : en 50 ans, le château est doublé en profondeur :
•La zone marécageuse sur laquelle il est situé est transformée en une succession de sept bassins et étangs sur quatre niveaux différents
•La route de Trévol est détournée pour permettre la réalisation de son parc de 100 hectares, clos de 5 kilomètres de murs et 3 kilomètres de grille
•Un belvédère de 23 mètre de haut, des pavillons aux deux entrées et d’immenses communs sont construits successivement.

(source :”www.chateauavrilly.com”)

Le Theil – Château de Fontariol

Epoque :  XV°- Protection :ISMH (2010)
Propriétaire : Privé
Visite : oui
Dates et horaires : Dates d’ouvertures : du 30 juillet au 31 aout et du 15 au 22 septembre.
Horaires : ouvert tous les jours de 13h à 18h en parcours libre.
Visites commentées tous les jours à 15h et à 17h. Se présenter aux horaires indiqués.
Adresse : château de Fontariol 03240 Le Theil
Téléphone : 06 43 74 10 65
Courriel : Info@fontariol.com
Site internet : chateau-de-fontariol.org
Vidéo :
Fontariol

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Situation

Le Theil est situé à 33 km au sud-ouest de Moulins
Le château de Fontariol est situé à 3,5 km au nord du Theil.

Histoire

Situé sur la commune du Theil (Allier), le Château de Fontariol, appartient à un groupe caractéristique de l’architecture médiévale défensive du Bourbonnais. Ce groupe architectural est constitué d’une trentaine d’édifices dont la construction répond à des impératifs communs. Il s’agit pour l’essentiel de constructions constituées d’un logis quadrangulaire flanqué sur sa façade principale d’une tour contenant un escalier à vis et cantonné aux angles de la façade opposée d’une ou plusieurs tours. Autre élément commun, ces constructions ont été érigées sur une période d’une centaine d’années, du milieu du XVe siècle au milieu du XVIe siècle. Il est en fait difficile de procéder à des datations précises, autres que stylistiques, du au manque d’archives caractérisant ces châteaux.

Au plan géographique, le château se situe à une altitude de 450 m sur le versant nord d’une colline dominant la route de Saint-Pourçain au Montet. Cette route reprend le tracé de l’ancienne voie romaine Avaricum (Bourges) – Lugdunum (Lyon). Sa situation dominante donnait à Fontariol une position de contrôle de la route. Au sud, le château est bordé par les bois du Max, tel que déjà décrit au XVIe siècle. Selon les premiers éléments cadastraux datant du XIXe siècle, le château était entouré de vastes étangs épousants le contour de la colline. Ces fossés naturels, dont il subsiste quelques pièces d’eau, pouvaient constituer une défense du point de vue militaire mais surtout, une réserve de vivres.
La date précise de construction du château n’est pas connue, elle serait due à un gentilhomme nommé Vigier, qui semble tenir Fontariol vers 1500. Cette seigneurie faisait alors partie de la Châtellenie de Verneuil en Bourbonnais dont elle relevait pour la justice. Petit château rural, Fontariol a, dès l’origine, une destination domestique et agricole sans pour autant en effacer les aspects défensifs, bien que réduits et sans prétention d’efficacité réelle. Ces derniers sont plutôt l’expression d’une volonté d’affirmer le statut social du constructeur, ainsi qu’en témoignent les tours, dont l’utilité architecturale s’accompagne du rôle de symbole d’une certaine noblesse. Ainsi, plusieurs familles d’officiers des Ducs de Bourbons se succédèrent à Fontariol.
XVe et XVIe siècles
Les archives manquent pour une caractérisation précise de l’origine de Fontariol comme de l’identité de ses propriétaires. On peut tout au mieux estimer la construction du manoir aux environ de 1450 et l’on peut faire l’hypothèse, basée sur l’inventaire du Bourbonnais réalisé en 1502 à la demande de Anne de Bourbon que le château décrit alors comme » une « maison environnée de fossés » est la propriété de Mayet Vigier… à moins qu’il ne s’agisse de Claude de Dreuil pour « une maison, motte et basse-cour ». Il est impossible à ce jour de conclure. Plus tard, en 1569, on retrouve mention de Fontariol dans l’ouvrage de Nicolas de Nicolay (Générale description du Bourbonnais) comme de « Fontériau, Chasteau-fort décoré d’un grand bois »…
XVIe et XVIIe siècles

En 1574 François de Mars, Chevalier, converti au protestantisme, Gouverneur de la forteresse de Bourg-en Bresse pour François 1er est propriétaire de Fontariol. Sa fille Antoinette apportera Fontariol en dot à Antoine Forget en 1602. Antoine Forget, Ecuyer, Secrétaire de la Duchesse de Lorraine et Antoinette de Mars auront un fils, Paul, vers 1605. Celui-ci deviendra en 1635 Seigneur de Fontariol, La Quérie, La Molière et Saint Romain. Paul Forget était notamment, Premier Capitaine du Roi au Régiment Lyonnais… Le domaine va ensuite être cédé par les descendant de la famille de Mars à la famille de Louan. Il ne reste pratiquement aucune trace des éventuels aménagements ou transformations qu’aurait subi le domaine au cours des XVIe et XVIIe siècles, on peut cependant faire l’hypothèse que ceux-ci furent mineurs.
XVIIe et XVIIIe siècles

Les conditions de cession de Fontariol à la famille de Louan restent inconnues mais, il semble que celle-ci ait eu lieu autour de 1640. En effet, en 1643, Claude de Louan, Ecuyer, Procureur d’Office en la justice du Theil est alors le Seigneur de Fontariol. Il semblerait que le domaine passe ensuite, pour un temps, aux mains de la famille de Saulnyer. Ce seront, François de Saulnyer, Ecuyer, autour de 1650, puis Jean-Louis, son fils, avant de retourner à la famille de Louan en 1688, ou Pierre de Louan, Seigneur de Persat, La Jolivette et du Plex qui vit alors à Voussac au château de la Mothe (La Motte-Verger) acquiert le fief de Fontariol, peut-être suite à saisie et vente aux enchères. Fontariol est alors loué à un fermier, Pierre de Louan accorde un bail de 6 années à titre d’accents à Pierre Gueston et sa femme, marchand fermier des Genevriers pour le fief et Maison de Fontariol et ses deux domaines en dépendant. Le fief revient en 1702 au cadet des enfants de Pierre de Louan, André, Ecuyer, Seigneur de Fontariol et de L’Escure et il semble par ailleurs que l’exploitation fermière des domaines reste dans les mains de la famille Gueston jusque dans les années 1730 soit, pendant plus de 40 ans.
Des trois enfants d’André de Louan, c’est Elisabeth Marguerite, la cadette née en 1714, qui reçoit le fief de son père et « fait foi et hommage » pour Fontariol en 1760. Elisabeth de Louan de Fontariol occupera le château de façon intermittente jusqu’en 1775, au cours de cette période plusieurs familles de fermiers se succéderont pour l’exploitation des domaines agricoles. C’est très probablement à Elisabeth de Louan que l’on doit les aménagements et transformations de la partie Ouest du manoir dans le style de la fin du XVIIIe siècle, tranchant nettement avec la partie Est, restée dans le style Renaissance avec sa salle seigneuriale et ses fenêtres à meneaux.
En 1775, Elisabeth de Louan laissera Fontariol en viager à son cousin Charles de Biotière de Chassincourt, Marquis de Tilly, Brigadier Général des Armées du Roy sous Louis XVI. Le Marquis de Tilly ne garde Fontariol que quatre ans puisqu’il vendra le domaine en 1779.

En 1779, Gilbert Joseph Boucaumont des Garennes, « Avocat en Parlement et Lieutenant en la Maîtrise des eaux de Montmaraud » acquiert Fontariol auprès du Marquis de Tilly et « fait foi et hommage ». Il décède en 1784. Le château cédé à des bourgeois échappera aux aléas de la Révolution. En 1789 Jean Raccat, vigneron à Bransat, est propriétaire du château qui est alors occupé par son fermier. Il vend une moitié du château à la veuve de Gilbert Boucaumont, Antoinette Michelon et, en 1795 ( 8 brumaire An IV) le domaine est partagé précisément en deux parties, entre Antoinette Michelon et la famille Raccat. En 1799, (18 Brumaire An VIII) Antoinette Michelon est propriétaire de la totalité de Fontariol, elle fait don à sa fille de la partie droite et à son fils de la partie gauche. Ce dernier la revend à un parent, Gilbert Boucaumont-Rozieres moins de deux ans plus tard en 1801.
XIXe siècle à nos jours…
Au cour du XIXe siècle et jusque dans les années 1970, le site deviendra principalement une exploitation agricole aux mains de notables locaux. Une partie du château est restée dans la famille Boucaumont jusqu’à sa vente en 1968 à leur ancien métayer devenu fermier. L’autre partie fut propriété de la famille Meilheurat (Député de l’Allier en 1837), depuis le début du XIXe siècle et sera vendue en 1964 à leur métayer passé fermier.
Lors de son rachat en 1987 par la famille Pince, aux deux agriculteurs qui en sont alors propriétaires, le domaine est ruiné et au bord de l’effondrement, faute d’entretien régulier depuis de nombreuses années. A partir de ce moment, le château retrouvera son unité et bénéficiera d’une restauration exemplaire grâce aux efforts de ses propriétaires. Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques dès 1989, le domaine sera inscrit Monument Historique dans sa totalité en 2010. Il sera cédé par Monsieur Jacques Pince en 2018 à Carole et Christian Milla.

(source : Site : château-de-frontariol.org)

Les environs

Laféline – Le château du Bouchat à 6.5 km à l’est

Meillard – Le château des Aix à 7.9 km à l’est

Le Montet – Eglise Saint-Gervais – Saint Protais à 7.6 km au nord-ouest

Villeneuve sur Allier – Le chateau du Riau

Epoque :  XV°-XVI°-XVII°- Protection : MH (1943)
Propriétaire : Monsieur et Madame Durye
Visite : Oui
Dates et horaires : Consulter le site du château
Sur réservation pour les groupes à partir de 10 personnes, toute l’année, et sans réservation en période estivale, selon les dates indiquées sur le site internet du château du Riau.
Adresse : Château du Riau 03460 Villeneuve sur Allier
Téléphone : 04 70 43 34 47 / 06 81 66 59 74
Courriel : chateau.du.riau@gmail.com
Site internet : Chateau du Riau

Page Facebook : Château du Ria

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Villeneuve sur A. Le Riau

Situation

Villeneuve est situé à 13 km au nord de Moulins

Le château du Riau est situé à 2.8 km à l’est du bourg

Histoire

Situé à la frontière du Bourbonnais, du Nivernais et du Berry, au nord de la région Auvergne, le château du Riau est classé Monument Historique dès 1943. Il forme un ensemble harmonieux des XV, XVI, et XVIIème siècles.

Construit sur une motte féodale, le Riau est doté d’une enceinte fortifiée complète et entouré de douves en eaux vives. On accède à la cour du château par un pont levis et une imposante tour d’entrée flanquée de deux tourelles. Les communs et la tour- pigeonnier achèvent de fermer l’ensemble, protégeant ainsi en arrière- plan, le logis aux façades classiques.

En dehors de l’enceinte, témoin de l’importance de la seigneurie du Riau, se dresse une grange, bâtiment exceptionnel construit dans la seconde moitié du XVIème siècle, fleuron du château et des granges dîxmières de cette époque en France. Le charpentier, Nicolas Roger signa son œuvre en 1584.

Toute l’histoire du fief est contenue dans les terriers du château conservés ici depuis 1308. Le Riau appartiendra successivement à Pierre de Puichevalin (1300), aux Breschard, à Guy de La Perrine (1435), à Guillaume du Val (1456) puis enfin aux Popillon de 1480 à 1700. Les Charry, puissante famille Nivernaise le gardèrent jusqu’en 1800. En 1826 il deviendra la propriété des Le Roy de Chavigny , puis des Durye leurs descendants qui viennent aussi des Popillon.

Les guerres étrangères ou civiles, les révolutions et le temps, non plus que ses possesseurs n’ont eu l’audace de le détruire ni les moyens de le transformer.

Sous ses toits errent encore les fantômes de Pierre Popillon, Chancellier du Bourbonnais et de son maître et ami Charles de Bourbon, connétable de France, héros malheureux de la liberté Bourbonnaise. Là aussi passent encore les ombres d’Anne La Grande, Duchesse du Bourbonnais et d’Auvergne, de l’Amiral de Charry et de son célèbre visiteur anglais Arthur Young qui, dans ses voyages en France, décrivit le Riau avec admiration en 1789, enfin de Pierre Le Roy de Chavigny, Préfet de l’Allier, qui l’acheta en 1826.

(source :” www.chateau-du-riau.com”)

Saint-Pourçain sur Besbre – Beauvoir

Epoque :  XIV° – XV°- Protection : ISMH ( 2005)
Propriétaire : Monsieur et Madame Streichenberger
Visite : Oui, les extérieures, les jardins
Dates et horaires :
Adresse : Château de Beauvoir 03290 Saint Pourçain sur Besbre.
Téléphone : 06 70 04 89 67 ou 04 70 42 00 44
Courriel : delimoningrid@dbmail.com
Site internet : chateau-de-beauvoir.com
Vidéo : Beauvoir

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Actualités : La bonne fortune du château de Beauvoir

Actualités : L'exceptionnel écrin de Beauvoir (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Saint Pourçain sur Besbre est situé à 28 km à l’est de Moulins.
Beauvoir est situé à 2,5 km au sud du bourg.

Histoire

Les bases de Beauvoir sont de la fin du XIIe siècle. C’était à l’origine un poste militaire fortifié. Les 2 bâtiments carré flanqués de tours ainsi que les 8 cheminées monumentales à l’intérieur sont du XIV et servirent Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais en firent le pion maître de leur occupation entre Moulins et la Loire. En 1369, le Duc Louis II de Bourbon au retour de sa captivité à Londres, repris Beauvoir aux Anglais après un siège de 11 jours et fit passer la garnison par les armes.
En 1443, l’appartenance de Beauvoir passe à des gentilshommes, les Sieurs de la Fin, promis à une destinée assez exceptionnelle sous la dynastie des Valois. Ils possèderont Beauvoir pendant 200 ans. Au XVème siècle il sera apporté alors un grand soin à la transformation de la forteresse en résidence nobiliaire : les fenêtres à meneau, le vaste escalier intérieur aux paliers en voûte d’origine ; l’oratoire aux armes des La Fin “d’argent à trois faces de sable, à la bordure dentée de gueule”, le plafond en bois ouvragé à pendeloques de la salle à manger actuelle.
Puis Beauvoir subit des fortunes diverses jusqu’à son acquisition en 1700 par les Gaulmyn qui le garderont près d’un siècle. En leur faveur, il sera érigé en comté par lettre Royaux de 1762. Par chance, au XIX siècle il lui est évité les transformations architecturales plus ou moins heureuses que ce siècle fit subir à presque toutes les demeures antérieures au XVIIIe en Bourbonnais.
En 1890 l’acquisition de Beauvoir par la famille de l’actuel propriétaire à permis le maintien de son architecture d’origine et l’aménagement des jardins à la française qui en font son écrin. Aujourd’hui, Ingrid et Alain Streichenberger entourent Beauvoir d’un soin vigilent et lui ont apporté un confort moderne et le raffinement approprié dans le respect des lieux.
Le jardin
Beauvoir a l’origine était implanté sur une motte qui dominait la vallée. Ce n’est qu’au XVème lors de l’aménagement de Beauvoir en gentilhommière que des jardins furent certainement créés, hélas il ne nous reste comme preuve qu’une patte d’animal en pierre retrouvée dans les douves lors de travaux et une magnifique orangerie du XVIIème qui était murée. Au XIX la famille des propriétaires actuels ont demandé a Monsieur Treyve, paysagiste bien connu de l’époque, de recréer un jardin autour des douves asséchées. Alain Streichenberger a continué cette oeuvre en imaginant de nouvelles perspectives et en restaurant l’orangerie telle que vous la découvrez aujourd’hui et à agrémenté le jardin de nombreux parterres de roses.
(source :”chateau-de-beauvoir.com“)

Saint-Pourçain sur Besbre – Thoury

Epoque : XV°- Protection : ISMH (1928)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Conny
Visite : oui, les extérieures
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone : 04 70 42 03 95
Courriel :
Site internet :

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Thoury (France-voyage)

Actualités : Une forteresse de légende (La Montagne 20 août 2012)

Saint-Pourçain sur Besbre - Thoury (La Montagne 20 août 2012)

Situation

Saint Pourçain sur Besbre est situé à 28 km au sud-est de Moulins
Le château de Thoury est situé à 600 m au nord du bourg

Histoire

Construction féodale, présentant l’aspect d’une enceinte fortifiée. L’origine de ce plan pourrait provenir d’une ancienne motte féodale fossoyée, entourée de palissades qui furent, ultérieurement remplacées par un mur. Des constructions habitables seraient venues s’appuyer sur l’enceinte. Visite libre du parc de ce château des XIIe, XVe et XVIe siècles. Dans son écrin de bois et de pelouses, il offre la forme d’un pentagone irrégulier flanqué de cinq tours d’angles variés. Les enceintes et chemins de ronde sont intacts.
Depuis toujours propriété des seigneurs de Thoury sur Besbre, il faut savoir que dès le XIIe siècle, une fortification surveillait déjà la circulation le long de la rivière : elle fut construite par les seigneurs de Thoury, d’où son nom, et formait la seigneurie de Thoury sur Besbre. Le premier seigneur de Thoury dont on ait connaissance est Rodolphe de Thoury, chevalier, cité en 1164 dans une bulle du pape Alexandre III pour une donation a l’abbaye de Sept Fons.
Il serait selon la tradition, l’un des premiers seigneurs du Bourbonnais participant à une croisade. Goussaut de Thoury, son descendant, fit d’ailleurs enfermer dans le château son ennemi personnel, Renaud de la Motte, en 1336. Durant la guerre de Cent Ans, de nombreux soudards ont reculé devant cette forteresse aux murs épais. Début du XVe siècle, le château passa par mariage de Guicharde de Thoury, dame dudit lieu, à Jean de l’Espinasse, l’édifice connaît alors beaucoup de remaniements architecturaux. En 1501 Jean de l’Espinasse vendit Thoury à Charles Sorel, seigneur de Saint Gérand de Vaux et neveu d’Agnès Sorel, maîtresse du roi Charles VII. Il y a alors coseigneurie jusqu’en 1503. À cette époque, une galerie à l’italienne est élevée. Marguerite Sorel, fille de Charles Sorel, apporta cette terre à son mari, Bertrand de Rollat, en 1542. Une centaine d’années plus tard, en 1636, Pierre Roussaut, seigneur de la Chasseigne, acquit Thoury.
Puis il passa successivement par alliance à Philippe de Brinon en 1653, auquel succéda son fils, et en 1715, à Jean-François Valette de Rochevert. Celui-ci vendit le château en 1751 à Clément Conny, cette famille fut anoblie en 1767 et acquit le rang de vicomte en 1816.
La famille est toujours propriétaire du château aujourd’hui. Très belle demeure, bien entretenue, à voir absolument.