Chantelle – Château – Abbaye

Epoque :  XI°- Protection : MH (1862)
Propriétaire : Communauté des Bénédictines
Visite : Oui
Dates et horaires : Des visites guidées sont possibles au cours des journées du patrimoine, entre 14h00 et 17h00 et tout l’été le mercredi à 16h00.
Adresse : 14 rue Anne de Beaujeu 03140 Chantelle
Téléphone : 04 70 56 62 55
Courriel : contact@benedictines-chantelle.com
Site internet : abbaye.benedictines-chantelle

Chantelle - château du duc Pierre de Bourbon et de la duchesse Anne.

Situation

Chantelle est située à 15 km au sud-ouest de Saint Pourçain sur Sioule.
Le château est situé à droite en arrivant dans le centre du bourg.

Histoire

La Vie monastique
L’aventure communautaire a commencé il y a 160 ans…: le soir du 11 Octobre 1853, une diligence s’arrête dans la cour intérieure du prieuré de Chantelle. Quelques moniales bénédictines en descendent. La vie monastique à Chantelle peut renaître… Ce qu’elles découvrent de leur nouveau lieu de vie est avant tout une très belle église romane et un ancien prieuré, vestiges rescapés des vicissitudes de l’histoire, eux-mêmes en état de délabrement… « Avec ténacité et constance, peu à peu nos sœurs aînées vont relever le défi de leur redonner vie et d’y refaire à nouveau chanter la louange ».
Historique
Dès le Ve siècle, à Chantelle, sur les bords de la Bouble, existaient un château fort et une église dédiée à saint Vincent, dont s’empare Pépin le Bref au VIIIe siècle. L’abbaye a pour origine le prieuré dont l’acte de fondation daté de 937 est signé par saint Odon, abbé de Cluny ; il est confié aux chanoines de Saint-Augustin d’Évaux, en Combraille.
L’église fut reconstruite au XIIe siècle dans un style roman-auvergnat et vit en 1286 le sacre d’Aymar de Cros, évêque de Clermont. Le prieuré est rebâti au XVe siècle ; il est inclus dans l’enceinte du château des ducs de Bourbon. Le château fort, qui était situé au sud des bâtiments actuels de l’abbaye, fut la résidence au XVIe siècle d’Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, régente de France de 1483 à 1491.
En 1527, un arrêt du parlement ordonne le démantèlement de la forteresse. Richelieu achèvera la démolition à l’exception du prieuré.
Au début du XVIIe siècle, le monastère, en déclin, est placé sous la dépendance des jésuites du collège de Moulins.
À la Révolution, les religieux sont chassés et le prieuré est vendu comme bien national en 1794. En 1853, les bénédictines de l’abbaye de Pradines achètent la propriété et y fondent une communauté. Le pape Léon XIII érige le monastère en abbaye en 1890.
Les sœurs bénédictines de Chantelle sont spécialisées dans la production de produits cosmétiques et de soins1, qui assurent les ressources de l’abbaye.

Description :

L’église romane est orientée à l’est. La nef, constituée de trois travées, est flanquée de bas-côtés. L’abside comporte un déambulatoire et trois absidioles.
Le cloître du XVe siècle se trouve au nord de l’église et donne accès, au rez-de-chaussée, à trois salles voûtées d’ogives : le réfectoire, la salle du chapitre et la salle de communauté. À l’angle nord, une tourelle abrite un escalier à vis, sans noyau central, qui mène à l’étage.
(source “abbaye.benedictines-chantelle.com“)

Les environs

Château de Chareil-Cintrat (7 km au nord-est)

Taxat Senat – Eglise Saint-André à 5,8 km au sud

Village de Charroux (7 km au sud)

Treban – Boucherolles

Epoque :  principalement des XV° et XVI° siècles- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : extérieur seulement
Dates et horaires : du 8 au 22 septembre de 12 h à 18 h
Adresse :
Téléphone : 06 60 32 55 13
Courriel :
Site internet :

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Treban - Boucherolles (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Treban - Boucherolles (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
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Treban - Boucherolles (www.allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

Histoire

Gentilhommière de la fin du XVIe siècle, le château présente un corps de logis rectangulaire flanqué côté ouest, de deux tours rondes et accompagné d’un bâtiment de communs et d’un pigeonnier. Le commun consiste en un corps de bâtiment rectangulaire avec une tour d’angle nord-ouest et une autre à l’angle sud-est. Le toit à quatre pans très élevés couverts de tuiles plates, est typiquement bourbonnais. Boucherolles est une seigneurie connue au XIV siècle, puisqu’en 1380, le damoiseau Pierre de Chamberlain rend hommage, au seigneur de Bourbon pour son hostel, avec les domaines et les droits qui en dépendent. Nicolas de Nicolay cite au XVIe siècle, un sieur de Boucherolles, en la paroisse de Tréban, comme seigneur justicier et vassal de la châtellenie de Verneuil. Le château actuel remplace, à la fin du Moyen Âge, la forteresse primitive, mais a conservé les deux tours rondes, à toits coniques, qui flanquaient, aux angles, le corps de logis…

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Les environs

Saint-Gérand le Puy – Le château

Epoque :  XV° – XVIII°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : oui, les jardins et les extérieurs
Dates et horaires : jusqu’au 15 août
Adresse :
Téléphone : 06 11 65 31 79
Courriel :
Site internet :

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Saint-Gérand le Puy - Le château (montjoye.net)
Saint-Gérand le Puy - Le château (www.allier-hotels-restaurants.com)
Saint-Gérand le Puy - Le château (www.ebay.fr)
Saint-Gérand le Puy - Le château (www.delcampe.net)
Saint-Gérand le Puy - Le château (www.delcampe.net)

Situation

Histoire

Les premières mentions du château féodal de Saint-Gérand-le-Puy datent de 1200. Il a été bâti par les Bourbons, seigneurs de Bourbon-l’Archambault. A cette époque, le château s’étend sur tout le triangle formé par la place de l’église Saint-Julien et les deux rues qui y mènent. L’église en est alors la chapelle. Pendant la guerre de Cent Ans, alors que le sire de Saint-Gérand sert d’otage pour le roi Jean Le Bon en Angleterre, son château est incendié. Au XVème siècle, il passe par mariage à une grande famille du Forez, les Urfé.

Le manoir est alors reconstruit par cette famille à l’emplacement des ruines de l’ancien château fort. C’est l’actuel corps de logis, de plan allongé, flanqué de deux tours du côté est, et d’une autre tour d’escalier à l’ouest. Au XVIIIème siècle, Jean-Claude Thimonet Des Gaudières, nouveau seigneur des lieux, fait apposer ses armoiries au-dessus de la porte. De nombreuses modifications architecturales sont opérées à partir de 1768. Pendant la révolution, le seigneur de Saint-Gérand est arrêté et exécuté.

En 1804, le Pape Pie VII, en route pour le sacre de Napoléon, fait une halte à Saint-Gérand. Caroline Paris de La Bollardière, dame de Saint-Gérand, en fait don aux pères missionnaires du Sacré-Coeur d’Issoudun en 1873. Huit ans plus tard, ceux-ci le revendent à William de Saint-Gérand, neveu de la donatrice. Sur le portail ci-dessous, la date de 1768 y est inscrite et marque d’importants aménagements. L’accès à la cour est fermé par ce portail, afin de détourner le passage constant des villageois, habitués à couper court au pied du château pour rejoindre leurs terres. Le pigeonnier, présenté plus bas, est couvert de tuiles plates, et est de forme carrée, ce qui est peu courant dans la région. Au sommet, se trouve un lanternon en ardoise avec pigeon en faïence.

(source : www.randos-allier.com)

Les environs

Bressolles – château de Lys

Epoque : XV°-XIX° – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Situation

Histoire

Le château de Lys date, semble-t-il, du XVIe siècle (il subsiste une tour). Un hostel de Lye existait au village du même nom: Pierre de Lye était censitaire du duc de Bourbon en 1466. Les propriétaire des XVIIe et XVIIIe siècles affermèrent la seigneurie; en 1644 Louis Semyn la bailla à Jean Bergerat et en 1647, Marguerite Feydau à Jacques Galapière. Antoine Lomet acheta la propriété en 1730 ; il avait épousé la soeur du curé de Bressolles. En 1789, Lys était propriété de François Lomet, député du tiers état aux états généraux. A l’origine, le siège de la seigneurie de Lys était une maison-forte constituée d’un pavillon flanqué de deux tours rondes, accolées à un corps de logis à un seul niveau. A partir du XVIIIe siècle, restaurations et transformations ont complètement modifié l’édifice primitif. Aujourd’hui, c’est un long corps de bâtiment rectangulaire à deux niveaux, accosté au pignon de deux pavillons légèrement débordants en façade, les toits couverts d’ardoises sont agrémentés d’un ensemble de belles lucarnes.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Les environs

Chapeau – château de la Cour

Epoque :  XV° -XVI°- Protection : MH (1972)
Propriétaire : Privé
Visite : oui, vendredi et dimanche à 10h, 15h et 17h
Adresse :
Téléphone : 07 82 36 09 97
Courriel :
Site internet :

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La Cour (Wikipédia)
La Cour (Wikipédia)
La Cour (Wikipédia)
La Cour (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Cour (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Situation

Chapeau est situé à 18 km au sud-ouest de Moulins

La Cour est située à 500m à l’est de Chapeau

Histoire

Le château actuel remplace une ancienne forteresse médiévale, qui appartenait à la famille de Vichy. En 1462, le fief devient propriété de Hugues de Buyat qui fait construire le château sur deux mottes contiguës, l’une portant l’habitation, l’autre les dépendances. Ces constructions étaient isolées par des fossés en forme de 8. Le château se compose d’une habitation formée de deux corps de logis perpendiculaires, inscrite à l’intérieur d’un quadrilatère aux angles garnis de tours circulaires. Au sud-est s’étend un jardin à la française et au nord-ouest la cour d’entrée où l’on pénètre par la guette et que limitent, au nord-ouest et au sud-ouest, les communs dont les angles sont défendus par des tours circulaires. La construction est en brique de deux couleurs : briques noires enn losanges sur fond de briques rouges ; décor de chevrons de briques noires sur fond de briques rouges XV ème siècle.

La propriété, après diverses mutations, fut vendue aux Mégret fonctionnaires royaux à Moulins, auxquels succédèrent les Feydeau, jusqu’en 1758. François Bernard des Crots d’Estrées fut le dernier seigneur de la Cour en Chapeau, son fils s’en dessaisit en 1811, au profit d’un industriel lyonnais, M. Merlot, qui la revendit en 1823 aux Tortel. La famille Tortel l’a cédé il ya quelques années.

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Sainte Thérence – Château de l’Ours

Epoque : XII°- XIII° – XV° – Protection :  ISMH (1995)
Propriétaire : Commune de Sainte-Thérence
Visite : Libre
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel : saintetherencebourg.fr
Site internet :

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Château de l'Ours - le donjon (mapio.net)
Château de l'Ours (chateau.over-blog.net)
Château de l'Ours - La cour (chateau.over-blog.net)
Château de l'Ours - le donjon (mapio.net)
Château de l'Ours - Détail (chateau.over-blog.net)
Château de l'Ours (fifideneris.canalblog.com)
Château de l'Ours - hypothèse de reconstitution (sites.google.com)
Sainte Thérence - L'Ours (JP Luce)
Sainte Thérence - L'Ours (JP Luce)

Situation

Sainte Thérence est située à 16 km au sud de Montluçon.

Le château de l’Ours est situé à 3 km au nord du bourg. Au lieu-dit “la Terrade”, empruntez le chemin d’accès qui, passant par “la Grave”, conduit au flanc sud du château

Histoire

Le nom du château de l’Ours
Malgré les efforts des historiens, le passé du château de l’Ours est mal connu
Son nom même a donné lieu à des tentatives d’explication qui, en l’état de nos connaissances, sont autant d’hypothèses.
L’Ours pourrait être le nom de la première famille noble qui occupa le château mais on ne sait rien d’elle. Montusés fait remonter le mot à Orcus, autre nom de Pluton, roi des enfers et dieu des morts, et le mot désignerait par extension un lieu sauvage. Selon le docteur Piquand, un ours pyrénéen aurait pu être amené par un membre de la colonie maure rescapée de la bataille de Poitiers (732) et installée dans la vallée de ruisseau de l’Ours, non loin du château, où elle teignait la laine.
La légende ne s’est pas privée d’inventer d’autres explications, toute
fantaisistes : le nom proviendrait de l’ours diabolique dompté par Sainte Thérence ou de la peau d’ours dont était vêtue la pitoyable Odile de Montluçon emprisonné dans le donjon.
L’explication la plus simple et la plus vraisemblable sans doute est d’ordre étymologique: l’Ours ou Lource, Lource dériverait de la racine
préceltique OURSOURCE qui désignait l’eau tumultueuse: le
château aurait tout simplement pris le nom du ruisseau de l’Ours
qu’il surplombe.
L’origine historique
L’occupation première du site pourrait remonter à la naissance de la féodalité, aux IXe -Xe siècles, époque à laquelle certains individus ont subjugué les populations locales par leur puissance relative et cherché à asseoir leur sécurité en des lieux naturellement protégés.
Le donjon datant du début du XIIIe siècle, il est toutefois plus vraisemblable de penser que c’est à cette époque que le site fut fortifié dans le cadre d’une politique défensive du Bourbonnais menée par Philippe Auguste et son fidèle vassal Guy de Dampierre contre la menace anglaise venue d’Aquitaine (les anglais ont occupés Montluçon de 1170 à 1188). En récompense de ses loyaux services, Guy de Dampierre reçut alors la châtellenie de Montluçon en augmentation de fief et étendit ses terres vers l’ouest; il lui fallait des défenses solides dans la région de Marcillat, zone limite avec l’Aquitaine; il fit donc construire vers 1210 sans doute le château de l’Ours et celui de Ronnet, places fortes d’un ensemble fortifié s’étendant de Montaigut-en-Combraille à Nouhant. Toutefois la situation du château de l’Ours au fond d’une vallée étroite difficile à franchir à cet endroit n’étant guère stratégique, on peut imaginer que la forteresse fut construite par le sire de Bourbon à la demande des moines de Menat et pour leur protection; ils étaient en effet établis en aval, à Saint-Genest-Vieux-Bourg, à Polier et à Lavault-Sainte-Anne: le fond de la vallée conduisait tout droit à leurs prieurés.
Le site
Protégé naturellement par d’impressionnants à-pics du côté des vallées du Cher et du Ruisseau de l’Ours, ce site de confluence ne l’était pas au sud, du coté de l’unique accès possible par l’arrête rocheuse sur laquelle le château fût construit; un ensellement profond, creusé de main d’homme dans le rocher, permit de renforcer ce point faible en même temps qu’il procurait la pierre nécessaire à l’édification de la
forteresse: le château de l’Ours est construit sur un éperon barré.
Les gravures du XIXè siècle et les photographies prises au début
du XXè montrent les abords du château complètement dénudés.
Les troupeaux de bovins, de chèvres et de moutons qui paissaient sur les communaux des Côtes empêchaient alors la repousse de la végétation. Sauvage et pittoresque le site fut classé en 1941, surtout à cause de l’originalité de sa végétation: le buis, qui aime le sol calcaire, y
prolifère sur le sol granitique.
Description d’ensemble
La plate-forme occupée par la forteresse s’étend du sud au nord sur une cinquantaine de mètres et douze mètres au plus large. Relativement bien conservé par endroits dans sa partie basse, le mur d’enceinte pouvait mesurer un mètre de largeur.
Du côté sud, à droite de l’entrée du château, s’élèvent les vestiges des
bâtiments d’habitation faisant corps avec le rocher sur lequel ils ont été ancrés. Séparés par des planchers, les étages étaient éclairés par des fenêtres s’évasant vers l’extérieur et visibles en arrivant au château. A demi taillée dans le roc, une cave exiguë est aérée par un conduit de section carrée de 17 cm de coté encore visible.
Une cour dallée, premier réduit de défense sans doute dans lequel on
remarque au sol une rainure destinée à l’écoulement des eaux, sépare les bâtiments d’habitation d’une autre construction surélevée et disparue qui servait peut-être d’écurie.
Séparant ces premiers éléments du mur d’enceinte, un passage étroit et
montant conduit au niveau sur lequel se dresse le donjon.
Au-delà du donjon, deux cours limitées au nord par un mur épais de plus d’un mètre, avec entres elles une dénivellation d’un mètre cinquante, sont reliées par un escalier en quart de cercle de 5 marches aménagé dans le mur qui porte une pile de maçonnerie cylindrique et pleine. Enfin, un escalier de trois marches construit en blocs de maçonnerie aboutit à un énorme rocher dont l’utilité n’est pas connue et délimite la dernière surface, de forme trapézoïdale et entièrement garnie à l’origine de petits carreaux de terre cuite de 12 cm de côté: peut-être la cuisine. Depuis cette esplanade on a sur les vallées du Cher et du Ruisseau de l’Ours une vue magnifique.
Le donjon
II est le vestige essentiel de cet ensemble fortifié. On en remarque la maçonnerie soignée, les rares ouvertures aux jambages et linteaux
taillés, les chaînages de pierres équarries séparant les trois niveaux de la tour, qui mesure aujourd’hui 19 mètres de haut et 9,50 m de
diamètre à la base. Une ouverture pratiquée dans la muraille au sud, après l’abandon du château, permet d’entrer dans la salle du rez de chaussée (diamètre: 2.55m), d’apprécier l’épaisseur de la muraille
(3.40m) et de constater que l’accès à cette salle se faisait uniquement par l’oculus percé 7 m plus haut au centre de la voûte en forme de goulot de bouteille (diamètre: 0.47). Cette salle était la cave, le magasin à vivre du château et non, comme on l’imagine souvent, une oubliette
abondamment évoquée dans les légendes. Elle servit pourtant de prison au moins une fois, en 1422, lorsque Guillaume du Betz, à la fois
seigneur brigand de l’Ours et capitaine gouverneur de la justice de la ville de Montferrand, se vengea de ses administrés qui l’avaient mis à la porte en y enfermant deux otages.
D’un diamètre intérieur de 3.26 m la salle circulaire du premier étage n’est éclairée que par deux couloirs rayonnants la reliant à travers la muraille aux deux seules grandes ouvertures du donjon dominant le Ruisseau de l’Ours; celle de l’Est était agrémentée d’une bretèche en
planches reposant sur les deux pierres apparentes en saillie et servait de latrines ; seule entrée possible, l’ouverture nord était accessible par une rampe fixe en bois prenant appui sur le sol et reposant sur le pilier,
continuée jusqu’à la porte d’entrée, par une passerelle amovible, conformément au principe des donjons romans .
Par un escalier à vis construit dans l’épaisseur de la muraille et éclairé par deux petites ouvertures, on accédait du premier au second étage, quasiment borgne, circulaire lui aussi à l’origine, transformé plus tard en salle rectangulaire de 3 mètres sur 4 pourvue d’une cheminée.
La hauteur de la tour jadis était de 24mètres, quand elle était coiffée de
hourds en bois débordant du donjon. Au haut de la muraille on voit les trous où prenaient appuis les jambes de force qui soutenaient la courtine couverte de tuiles, poste d’observation idéal, moyen de défense vertical aussi.
Les propriétaires du château de l’Ours
Le château de l’Ours appartint dès le XIIIe siècle à la famille noble de la Voreille (Mazirat), puis passa par mariage en 1350 à la famille du Betz, propriétaire d’une seigneurie dont le siège primitif se tenait en face, sur Saint-Genest, entre Pégut et Rillat. Il passa à la couronne avec le rattachement du Bourbonnais à la France (1531).
Le château a pu être occupé jusqu’au XVIIe siècle au plus tard; il fut sans doute rarement, sinon jamais, résidence seigneuriale. Bastion défensif de la châtellenie de Montluçon, il abrita le plus souvent une garnison, une cinquantaine d’hommes d’armes au plus.
Le château de l’Ours est aujourd’hui propriété de la commune de SainteThérence, qui se soucie de la sauvegarde de ce bel exemple d’architecture militaireinscrit au « Monuments Historiques» (1995) d’une conception déjà archaïque d’une cinquantaine d’années quand il fut construit, au début du XIe siècle.
Après avoir mis la ruine hors d’eau en 1993 en faisant couler au sommet du donjon une dalle de béton, tâche délicate confiée à des alpinistes en bâtiment, le béton étant apporté par hélicoptère, la commune de Sainte-Thérence a fait réaménager en 1996 le chemin d’accès à cet imposant vestige historique.

(source :”La Brochure ” sur le site www.saintetherencebourg.fr)

Yzeure – chateau de Panloup

Epoque :  XIV° – XV° – XVI° – XVII° – Protection : ISMH (1947)
Propriétaire : Ville d’Yzeure
Visite : Accès libre des extérieurs toute l’année.
Dates et horaires :
Adresse : Château de Panloup Rue des Cladets 03400 Yzeure
Téléphone : 04 70 20 10 64 ou 06 61 94 14 65 ou 04 70 20 33 71
Courriel :
Site internet :ville-yzeure.com

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Panloup (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Panloup (www.bonplanlocal.fr)
Panloup (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Panloup (Wikipédia)

Situation

Yzeure est situé à 1.7 km à l’est du centre ville de Moulins

Panloup est situé à 1.8 km au sud du centre d’Yzeure

Histoire

Une pierre sculptée du 12e ou 13e siècle, sise au-dessus de la porte de la chapelle et représentant un agneau pascal, pourrait laisser supposer que le domaine aurait été une ancienne possession des Templiers. Le château, d’époque Louis XIII, se compose d’un corps de bâtiment central, à rez-de-chaussée et étage sous comble, calé par deux autres corps de bâtiments couverts en pavillon, l’un au nord et l’autre au sud. Sur la façade Est, faisant saillie sur le bâtiment central, une construction rectangulaire flanquée d’une tour ronde qui, de même que l’autre tour lui faisant pendant, a sa partie supérieure couronnée par un campanile. Sur la façade nord, un fronton curviligne tronqué témoigne sans doute d’une ancienne porte. La maçonnerie de briques et de pierres et les toitures en tuiles plates contribuent au style régionaliste de l’ensemble.

Panloup, comme Mercy et La Tireuse, fut la résidence d’officiers moulinois, mais fut occupé sur une plus longue période. Le premier propriétaire de Panloup connu, fut Luis de Launay, médecin, en 1550, puis l’on trouve Jacques Bodinat, avocat en parlement vers 1639 et fils François, lieutenant en la châtellenie de Bessav et Pougny. Son fils François, gendarme du Roi, devint sieur de la motte d’Arizolles, et était qualifié d’écuyer. Pierre Maquin, sieur de Panloup, de la La Ronde et autres lieux, en 1684, mérite d’être mentionné : l’assemblée des propriétaires fonciers de la paroisse d’Yzeure l’élut, le 3 février 1709, syndic responsable des réparations projetées au clocher, au chapiteau et la cloture du cimetière de la paroisse. Il refusa cette charge le 5 février, arguant qu’il était âgé de 75 ans, était infirme et possédait un privilège d’officier militaire. Au XVIIIe siècle, Panloup appartenait aux Roy: Gilbert Roy, écuyer, était en 1722 également sieur de bouchaine et de La Brosse. Un acte daté du 27 août 1753 passé à Chevagnes, nous apprend que Joseph, chevalier, seigneur de Panloup, qui était capitaine de grenadiers du roi au régiment de Cambis, épousa Marie Anne Batissier, fille du défunt seigneur de Montchenin.

(source :”www2.culture.gouv.fr” et “www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Yzeure – Eglise Saint-Pierre 1.8 à km au nord

Moulins – Le Palais Ducal à 2.8 km au nord-ouest

Moulins -Le CNCS (musée du costume) à 4 km à l’ouest

Vicq – Château de La Mothe

Epoque :  XII°-XV°-XVIII°- Protection : MH (1945)
Propriétaire : privé
Visite : pas de visite
Dates et horaires : 
Adresse : Château de la Mothe – 9, rue Saint Bonnet de Rochefort
03450 Vicq
Téléphone : 04 15 98 00 66
Courriel : contact@lechateaudelamothe.fr
Site internet : www.lechateaudelamothe.fr

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Vicq La Mothe (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe - Vue aérienne du château (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe - Vue aérienne de la cour (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe - Vue aérienne (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe (lechateaudelamothe.fr)
La Mothe - Les douves
La Mothe (Mapio.net)
Vicq La Mothe (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe (lechateaudelamothe.fr)
La Mothe (mapio.net)
Vicq La Mothe - Salle Richard Coeur de Lyon (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe - Salle des templiers (lechateaudelamothe.fr)
Vicq La Mothe - Le zénith (lechateaudelamothe.fr)

Situation

Vicq est situé à 32 km à l’ouest de Vichy

Le Château de la Mothe est situé dans Vicq

Histoire

Ancienne motte castrale sur pilotis de bois entourés de douves en eau vive, reconstruite au XVème siècle. Puis transformée au XVIIIème siècle, pour le plus de confort. Malheureusement la révolution est passée par là, les tours du château ainsi que la poterne, ont été réduites de deux étages et toutes les traces de féodalité effacées.

Il fut l’un des fiefs d’un monumental château auvergnat, portant le nom de la rivière qui borde son territoire.

Le premier château à « motte de Vic » était probablement installé sur une motte qu’occupe aujourd’hui le château construit fin du XIVème siècle, début XVème siècle – Certainement en bois, monté sur pilotis, entouré de douves ainsi que d’une palissade en bois, protégeant les fermes de la seigneurie.

Les premiers seigneurs connus portaient le nom de VICQ ou VIC.

En 1300, la seigneurie de VICQ, donc de la Motte, appartenait à Etienne de Vicq.

Nous avons peu d’informations entre 1350 et 1449, date à laquelle le château est la propriété de la Famille d’ARSON (d’ARÇON) . Il prendra alors le nom de la MOTTE D’ARSON.
Louis d’Arçon était un familier de la cour de Chantelle où son beau-père Gilbert de Chauvigny avait des fonctions importantes et jouissait de la confiance d’Anne de Beaujeu, il fut son fondé de pouvoir, dans l’acquisition des terres qu’elle faisait.

Avec l’appuie de son beau-père il obtient la charge de capitaine de Lay en Beaujolais, cette nomination est datée de Chantelle, le 27 août 1516. Louis d’Arçon semble avoir été un grand bâtisseur, car un plus de la construction du château, il fit édifier la chapelle carrée qui se trouve dans l’église de Vicq, à gauche du chœur. Cette chapelle primitivement de la même forme que celle de droite, s’étant écroulée, il la fit reconstruire dans la forme carrée où elle est aujourd’hui, et creuser en dessous un caveau sépultural qui existe encore, elle devint la chapelle du château et fut dédiée à la Vierge Marie patronne de la châtelaine.

Le 31 août 1632, la Mothe d’Arçon, le Luth et Mazières sont adjugés à Messire Antoine Montrognon de Salvert.

Les seigneurs de Salvert cherchaient des emplois à la cour de Versailles et épousaient des étrangères au pays. Aussi au beau milieu du XVIIIe siècle, ils ne font que de rares apparitions à Vicq.

François de Salvert né en 1675, fut reçu Ecuyer Cavalcadour le 11
mars 1689 de Madame la Dauphine, il avait la surveillance des chevaux, des écuries et de tous les équipages et l’accompagnait dans ses déplacements d’apparat, ensuite Page du Roi dans la Grande Ecurie, en avril 1690, sous le commandement du Comte d’Armagnac, Grand Ecuyer de France, puis en 1743, Premier Ecuyer de la Grande Ecurie du Roi.

Vers 1720, Claude de Salvert et sa femme étaient venus s’installer à Vicq. Le château manquait d’élégance et de confort, ils firent des transformations au goût du jour dans le principal corps de logis.

En novembre 1788, le château de la Mothe d’Arçon, du Lut et des Fossés, furent vendus à Madame Antoinette de la Chaussée, veuve de Monsieur Claude-Joseph La Feuillaud, qui appartenait à une riche famille du Bourbonnais, dont les membres résidaient surtout dans la châtellenie de Chantelle.

Elle s’y trouvait en 1794, lorsque le citoyen Cariol, aîné, fut chargé, par un arrêté du Directoire du district de Gannat, en date du 6 Floréal an II, de visiter les châteaux du district susceptibles d’être démolis, en entier ou en partie.

Pendant 80 ans, il servit de logement à des métayers et Dieu sait de quelle façon il fut traité. Loin de panser les plaies que la visite du citoyen Cariol lui avait fait subir, la négligence des locataires ne fit que de les aggraver et leur séjour lui fut plus nuisible que la Révolution.

Il fut revendu en 1919 à Monsieur Imbert et surtout son fils Emile Imbert, qui ont eu à cœur de nettoyer et de consolider cette vieille demeure et la font classer dans sa totalité au titre des Monuments Historique en novembre 1945.

Depuis 1945, plusieurs propriétaires se sont succédés et, en 2022, le château est racheté par un propriétaire privé, passionné d’histoire médiévale. Désireux de développer une activité touristique et évènementielle, il a restauré les différents espaces du château pour créer des gîtes, des chambres d’hôtes et différentes salles pour des séminaires et évènements privés.

Architecture 

Le château de Mothe de Vicq à gardé jusqu’à nos jours son caractère authentique.

Il est difficile de connaître exactement la date de sa première construction. A l’origine, s’était une motte castrale, c’est à dire une tour en bois, montée sur des piliers de bois, (plus exactement des troncs que l’on enfonçait profond dans la terre placés en rond ou en carré. Il était fait une assise en pierre, à l’intérieur de ces piliers, afin de permettre de monter au dessus l’édifice).

Il a été rebâti en pierre sur ces bases et remanié par les seigneurs de l’époque. Quand la famille d’Arçon est devenu propriétaire de ce château, il a été modernisé vers l’an 1449.

Ce château était un château défensif, avec de larges et profondes douves en eau vive (3 mètres de profondeur), alimentées parla rivière, la Veauce, ainsi qu’une source qui coule à l’intérieur des ces douves. En 1611, le pont-levis existait encore, il a était retiré par les seigneurs habitant le château pour plus de commodités.

Le château était protégé par une double enceinte de mur, nous avons encore une partie de ces murs d’enceinte.

Passé la Tour de garde, nous accédons à une cour intérieure pavée en galets de rivière. La galerie à pans de bois possédait sur ses piliers les armoires des anciens seigneurs, ceux-ci ont été supprimés en 1794, préventivement par la propriétaire de l’époque, avant le passage du commissaire révolutionnaire chargé de détruire toutes traces de féodalité. Cette galerie était à l’origine fermée, qui permettait le passage, afin d’accéder aux logements de la tour d’angle ainsi qu’au logement au dessus de la boulangerie.

Le commissaire révolutionnaire à fait démolir toutes les tours du château, de plus de deux étages, afin qu’il devienne une maison d’habitation et non plus un château d’attaque ou de défense.

Le château a conservé malgré tout cela, sa boulangerie, ses anciennes cuisine, son potager (l’ancêtre de la cuisinière de nos grand-mères), son oratoire etc…

Saligny sur Roudon – Le château

Epoque :  XIV° – XV° – XVI° – XVII° – XIX° Protection :ISMH (2008)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Bartillat
Visite : oui
Dates et horaires : Accès libre le long des douves toute l’année. Visite guidée du 1er juillet au 31 août du lundi au samedi de 14h à 18h sur rendez-vous.
Adresse : Le Château 03470 Saligny sur Roudon
Téléphone : 04 70 42 21 32
Courriel :
Site internet :

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Saligny sur Roudon (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - Les fenêtres renaissances (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - Le porche (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - le portail (www.randos-allier.com)
Saligny sur Roudon - les douves (www.randos-allier.com)

Situation

Saligny sur Roudon est situé à 39 km à l’ouest de Moulins

Le château est situé à la sortie nord du bourg

Histoire

Le château comporte un donjon du XIVe siècle, un corps de logis du XVesiècle surmonté de lucarnes Renaissance, lui-même flanqué d’une tour et d’une tourelle d’escalier et d’adjonctions du début du XVIIe siècle. La façade sur cour résulte d’un élargissement du début du XVIIe siècle, en avant de la façade gothique, les baies sont encore visibles à l’intérieur. Le pavillon d’entrée conserve les passages des bras du pont levis, et est suivi à l’est par un logis du XVIIe. Au nord, prolongeant le corps de bâtiment principal, se situe le bâtiment des communs datant de 1604. L’ensemble des bâtiments dessine un fer à cheval autour de la cour intérieure. Les couronnements de la tour sud ouest et de la tourelle d’escalier sur cour ont été modifiés à l’époque moderne. A l’intérieur, présence d’une cheminée gothique et d’une cheminée Renaissance. Une fois franchi le pont qui enjambe les douves en eau, le regard se porte sur la partie la plus ancienne, la tour des Lourdins qui date des XIVe-XXe siècles. enêtres, lucarnes Renaissance ornent la façade donnant sur les douves. Saligny est un ancien fief qui paraît avoir appartenu à une famille éponyme, leur héritière épousa Hugues de Chastel, seigneur de Randan, que l’on voit en 1249 recueillir l’hommage lige d’Archambaud du Tremblay sur “une dîme et un cens” a la mesure de Dompierre, et leur petit-fils, Jean, prit le surnom de Lourdin. Les seigneurs de Saligny étaient également seigneurs de La Motte Saint Jean, en Bourgogne. En 1503, c’est l’écuyer Lourdin de Saligny, qui fait aveu à la duchesse de Bourbon de “son chastel le Salligny, mothe, fossé, maison, grange, coulombier, rentes, tailles et corvées.” Marc Lourdin de Coligny-Saligny, né en 1524, fut responsable d’une partie des travaux d’agrandissement de la forteresse médiévale. Son fils continua son action, en compagnie de sa femme, set#339;ur du maréchal de la Guiche. Le château demeura dans la famille jusqu’en 1756, date à laquelle il fut vendu à l’un des quatre frères Paris. Après diverses mutations, il entra en 1834 dans la famille Collas et appartient aujourd’hui aux d’Huriel de Bartillat.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Saint-Menoux – Château de Clusors

Epoque : XIV° – XV° – Protection : ISMH (2012)
Propriétaire : Monsieur et Madame Thieulin
Visite : non
Adresse : Château de Clusors-03210 Saint-Menoux
Téléphone : 04 70 43 94 69 – 06 70 79 27 75 – 06 30 42 48 01
Courriel :
henri.thieulin@orange.fr
Site internet : chateaudeclusors.com

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Clusors (www.booking.com)
Clusors (www.booking.com)
Clusors - escalier (www.booking.com)
Clusors - La grange (www.stays.io)
Clusors - détail de la grange (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Saint Menoux est situé à 15 km à l’ouest de Moulins

Clusors est situé à 1 km au nord du bourg

Histoire

Le château de Clusors est situé sur une ancienne motte face à Saint-Menoux et contre la forêt de Bagnolet. Fortifié entre le XIV et XV siècle pendant la guerre de Cent ans, à une période de pillage et de grande instabilité politique. Clusors représentait le pouvoir civil et l’abbaye de Saint-Menoux le pouvoir religieux. De cette époque, il reste quelques bâtiments très intéressants; une halle, une ancienne garnison ou grenier à blé, un pigeonnier, des tours..En 1569, Nicolas de Nicolay considère le château de Clusors comme un château fort. Différents propriétaires se succédèrent, tous influents auprès des Bourbons (Baron de Bressolles, Feydeau).D’après une lettre du 2 juin 1693, Madame de Montespan écrivait lors d’un de ses séjours à Bourbon, époque où elle avait rompu totalement avec le Roi Louis XIV, qu’elle aimait aller chez Pierre Feydeau, grand maitre des eaux et forêts, seigneur de Clusors, dont elle appréciait “la fraîcheur des bois”. Puis Clusors changera de mains de nombreuses fois, avant d’être acquit en 1844 par Louis Charles Dubost, notaire royal, dont la famille Thieulin est la descendante.

(source : “www.chateaudeclusors.com”)

Les environs

Saint-Menoux -Eglise à 1,3 km au sud

Agonges – Le château de L’Augère à 4,5 km au nord

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 9 km à l’ouest