Montluçon – église Saint-Paul

Epoque :  fin XIX°- Protection : classé MH (1987)
Propriétaire : commune
Visite :
Dates et horaires : L’église est ouverte toute l’année de 9h à 18 (17 h en hiver) de 9h30 à 12h le dimanche
Elle est fermée les lundi matin et les dimanche après-midi.
Visite libre avec document
Adresse :10, Place Jean Dormoy 03100 – Montluçon
Téléphone : 04 70 05 11 44
Courriel :
Site internet :

Montlucon - église Saint-Paul (monumentum.fr)
Montlucon - église Saint-Paul (monumentum.fr)
Montlucon - église Saint-Paul (monumentum.fr)

Situation

10, Place Jean Dormoy 03100 – Montluçon

Histoire

L’église Saint-Paul est l’une des seules églises de France construite avec une structure de fer et de fonte, par le grand architecte Louis Auguste Boileau, en 1867). L’architecture métallique a été entièrement réalisée par l’usine des Hauts-Fourneaux de la Société de Commentry-Fourchambault.

L’édifice est construit en pierre de Bourré et en pierre de Volvic, il fait actuellement l’objet des dernières restaurations afin de lui rendre son lustre originel. En dehors de l’ornementation du portail qui utilise la pierre de Volvic, les murs sont faits de matériaux légers, comme la pierre calcaire de Bourré, du Loir-et-Cher. Un choix économique qui a très rapidement fragilisé l’édifice : restaurée une première fois en 1896, à cause de la pollution liée à l’industrialisation, l’église est débarrassée de sa balustrade et de ses clochetons d’ornement, avant de faire l’objet en 1936 de réparations qui finissent de lui faire perdre son style. En quelques décennies seulement, l’église Saint-Paul a complètement changé d’apparence et perdu progressivement de sa superbe, sans pour autant se préserver de l’usure du temps.

L’édifice a été classé au titre des monuments historiques le 15 septembre 1987.

Construction

L’église fut construite de 1863 à 1869 par l’architecte Louis Auguste Boileau, dans un quartier neuf où venaient de s’installer les hauts-fourneaux de l’usine Saint-Jacques. L’édifice bénéficia, dans sa construction, des nouvelles techniques offertes par le métal (piliers en fonte). Edifice de plan basilical avec un clocher porche, quatre travées, une nef principale flanquée de bas-côtés, une travée de chœur et une abside à pan coupé entourée d’un faux déambulatoire également à pans coupés, constituant la sacristie.

Le système de voûtement de nervures d’ogives comporte, au lieu des clés habituelles, un puits de lumière carré vitré percé dans la toiture. La façade occidentale est dominée par le clocher, édifié sur un massif rectangulaire avec un porche central flanqué de deux chapelles latérales, éclairées chacune par une baie en arc brisé.

Le portail néo-gothique s’ouvre sous un arc brisé appareillé avec des pierres de deux couleurs alternées (Volvic gris et calcaire blanc). Les vitraux historiés du chœur et de l’abside semblent appartenir aux années 1870-1880.
(source : auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Montluçon – le Musée Mupop à 1.1 km au sud-est

Montluçon – église Notre Dame à 1.1 km au sud-est

Montluçon – château de La Louvière à 2.1 km à l’est

Montluçon – église Saint-Pierre

Epoque : XI° – XII° – Protection : Clasée MH (1978)
Propriétaire : Commune
Visite : Visite libre avec document toute l’année ou visite guidée sur réservation.
Dates et horaires : toute l’année de 8 h. 30 à 19 h. (Le dimanche à partir de 10 h.)
Adresse :Place Saint-Pierre   03100 – Montluçon
Téléphone : 04 70 05 05 95
Courriel :
Site internet :

Montlucon - église Saint-Pierre (wikipédia-Lionel Allorge)
Montlucon - église Saint-Pierre (auvergne-centrefrance.com)
Montlucon - église Saint-Pierre (wikipédia-Modillons58)
Montlucon - église Saint-Pierre (wikipédia-Modillons58)

Situation

Place Saint-Pierre   03100 – Montluçon

Histoire

L’église romane construite aux XIème et XIIème siècles, et remaniée au XIIème siècle, dépendait du prieuré d’Évaux-les-Bains, qui subit dans sa construction deux influences architecturales, berrichonne et auvergnate. On devine le plan en croix de cette église dissimulée par de magnifiques maisons à pans de bois, appuyées sur des murs gouttereaux.

Façade remaniée au XVIIème siècle. Clocher à arcades du XVIIIème siècle, couronné par un bulbe en charpente. A l’intérieur, sanctuaire de plan bénédictin datant pour l’essentiel de l’époque romane (XII ème siècle). La nef est couverte d’une charpente apparente du XVIème siècle. Les quatre piliers de la croisée du transept qui soutiennent le clocher ont été renforcés dès le XIIIème siècle, d’où leur aspect cylindrique. L’un d’eux, dégagé lors de la restauration de 1960, montre un plan cruciforme. L’abside communique avec les absidioles par des passages aménagés au XVème siècle. Les bras du transept et le chœur sont voûtés en berceau ; l’abside et les absidioles en cul-de-four ; la croisée du transept est coiffée d’une coupole sur trompes. elle comporte également un important mobilier : croix de carrefour de la fin du XIVème siècle, sainte Barbe en pierre du XVème siècle, Piéta en pierre du XVème siècle, et une magnifique sainte Madeleine de la fin du XVème siècle , dont une copie se trouve au Palais Chaillot au Musée des Monuments Français à Paris

À l’origine, le prieuré-cure dépendait du prieuré des augustins d’Évaux dans la Creuse, et faisait partie du diocèse de Bourges.

(source : www.auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Montluçon – le Musée Mupop à 400 m à l’est

Montluçon – église Notre Dame à 400 m à l’est

Montluçon – château de La Louvière à 1.8 km à l’est

Louchy-Montfand – église Saint-Pourçain

Epoque :  XII°- XIV°- Protection : ISMH (1933
Propriétaire :
Visite : Oui
Dates et horaires : Du 01/04 au 01/10/2020, tous les jours de 10h à 18h.
Autres périodes sur rendez-vous.
Adresse :Rue de l’Église  03500 Louchy-Montfand
Téléphone : 06 20 92 51 04  ou  04 70 45 34 80
Courriel : cclpothier@wanadoo.fr
Site internet :

Sur la route du patrimoine – Les églises peintes du Bourbonnais : Saint-Pourçain à Louchy-Montfand

Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (wikipédia-Jeannine blehs)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (monumentum.fr)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (monumentum.fr)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (jacquet.fr)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (jacquet.fr)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (jacquet.fr)

Situation

Louchy-Montfand est à 30.6 km à l’ouest de Vichy, à 32.5 km au sud de Moulins et à 58.8 km à l’est de Montluçon.

Histoire

L’église Saint-Pourçain est un petit monument bien intégré dans un bourg viticole très authentique. Le vin blanc de Louchy est réputé un de meilleurs de la zone qui vit le développement d’un cru qui, s’il n’est pas très connu, n’en est pas moins l’un des plus anciens de France. La dédicace à saint Pourçain situe très bien cette paroisse dans le voisinage de la grande abbaye bénédictine dépendant du monastère de Tournus (Saône-et-Loire) et du diocèse de Clermont : le porcher Porcianus, précisément originaire de Louchy, après avoir été maltraité par son maître, entra au monastère, accomplit de nombreux miracles, et y mourut en odeur de sainteté. Cette église, régulièrement orientée, est composée d’une nef de deux travées romanes, prolongée par un transept saillant, le tout étant augmenté  au XIVe s. par un chœur  pentagonal, et trois chapelles latérales. Le clocher, dont la souche à base rectangulaire est proche du carré, s’élève sur un plan octogonal à la croisée du transept. Celui-ci présente une ouverture en plein cintre sur chaque face, mais a malheureusement été tronqué à mi-hauteur. Il devait, à l’origine, se présenter d’une manière analogue à ceux de Bayet et Verneuil-en­ Bourbonnais, deux autres communes du vignoble saint-pourcinois. Au XVIe s., un « caquetoir » fut ajouté en avant de la façade ouest, complétant un ensemble déjà composite. Cette petite adjonction, composée d’un mur-bahut en pierre et d’un toit en charpente couvert de tuiles plates, contestée par certains, n’en participe pas moins à la vie locale. Le sanctuaire gothique est couvert d’une voûte d’ogives à six nervures. La croisée du transept a reçu une croisée d’ogives percée d’un oculus central. La nef centrale, comme les croisillons, est couverte d’un berceau brisé continu, et les chapelles latérales sont voûtées d’arête. La chapelle, à laquelle on accède à partir de la chapelle latérale nord-ouest, se distingue par une fenêtre ouvrant au nord ornée d’un intéressant réseau flamboyant. On peut également y voir la dalle funéraire de Jacques de Montbrun, écuyer, mort en 1628 ; deux écussons timbrés de heaumes sont gravés sous l’épitaphe. La commune a effectué deux tranches de restauration de la toiture et a sollicité l’aide de la Sauvegarde de l’Art français pour la troisième tranche : renforcement des contreforts et réfection du caquetoir ; il lui a été accordé 26 000 F en 1999.

(source : www.sauvegardeartfrancais.fr)

Loddes – Eglise Saint-Pierre

Epoque :  XI°-XII°- Protection : ISMH (2004)
Propriétaire : Cummune

Affectataire : Paroisse Notre- Dame de l’Alliance

Site internet de la paroisse : paroissenotredamedelalliance.paroisse.net

Visite : Oui
Dates et horaires :Toute l’année, tous les lundis, mercredis, vendredis, samedis et dimanches.
– de 9h à 18h les lundis et vendredis ;
– de 8h à 16h les mercredis ; les week-ends sur demande (Mme Gévaudan).
Adresse : 2 rue des Écoles  03130 Loddes
Téléphone : 04 70 55 22 79 (Mairie)  ou 06 33 80 80 70 (Karine Gévaudan (remise des clés le week-end)
Courriel :
Site internet :

Loddes - église Saint-Pierre (allier-auvergne-tourisme.com)
Loddes - église Saint-Pierre (allier-auvergne-tourisme.com)
Loddes - église Saint-Pierre (Pierre Bastien)
Loddes - église Saint-Pierre (eglisespeintesenbourbonnais.planet-allier.com)

Situation

Loddes est à 37.3 km au nord-est de Vichy et à 53.3 km au sud-est de Moulins

Histoire

L’église de Loddes, placée sous le vocable de saint Pierre, appartenait avant la création du diocèse de Moulins à celui de Clermont. Cependant la paroisse était à la présentation de l’abbesse de Marcigny-les-Nonains en Bourgogne, cette appartenance ayant été confirmée par une bulle du pape Urbain II, le 19 novembre 1095.

Situé sur une légère éminence, c’est un modeste édifice, dont la nef unique mesure 20 m de long. Celle-ci reçut une voûte seulement en 1878. Le chœur, peut-être plus ancien, terminé par une abside en hémicycle, est éclairé d’une petite baie en plein cintre. Deux solides contreforts le renforcent et une chapelle rectangulaire ouvre du côté sud. Le clocher, élevé sur le côté nord, date dans son aspect actuel du XIXe s. avec une base carrée, deux baies en plein cintre sur chaque face, et une couverture à quatre pans, couverte d’ardoises comme le reste du monument.

Le principal attrait de l’église de Loddes est sans conteste la peinture murale qui orne le cul-de-four de l’abside : sur un fond très clair, parsemé de petites fleurs, le Christ en Majesté, entouré du tétramorphe, est installé sur une sorte de banquette qui suit la courbure de l’architecture. En effet, près de Jésus bénissant de la main droite, se tient Marie, couronnée par un ange. Cette présentation des deux personnages annonce les futurs Couronnements de la Vierge par le Christ. Les couleurs, ocre-rouge et ocre-jaune, appartiennent encore à la palette des peintres de l’époque romane, mais le graphisme souple et les drapés indiquent les toutes premières années du XIVsiècle.

L’aide de la Sauvegarde de l’Art français, d’un montant de 8 537 € versé en 2001, a permis la suppression d’un appentis et d’une cheminée du côté sud, ainsi que des travaux de maçonnerie : suppression des enduits de soubassement et des joints au ciment gris du chevet et du pignon, reprise de la fissure sur le mur est de la chapelle sud de la nef à l’extérieur, alors qu’à l’intérieur le piquage des enduits en ciment du chœur a permis leur remplacement par un enduit à la chaux.

(source : www.sauvegardeartfrancais.fr)

Jenzat – Eglise Saint-Martin

Epoque : XI° – XII° – Protection : Classé MH (1923)
Propriétaire : Commune
Visite : oui
Dates et horaires : Toute l’année, tous les jours de 8h à 18h.
En juillet/août jusqu’à 20h
De novembre à mars 8h / 16h30.
Adresse : Rue de l’Église  03800 Jenzat
Téléphone : 04 70 56 81 77 (Mairie)
Courriel : mairie-jenzat@wanadoo.fr
Site internet : eglisespeintesenbourbonnais.planet-allier.com

Jenzat - église Saint-Martin (wikipédia-copyright Patrick Boyer)
Jenzat - église Saint-Martin (tripadvisor)
Jenzat - église Saint-Martin (collioure59)
Jenzat - église Saint-Martin (auvergne-centrefrance.com)
Jenzat - église Saint-Martin (atlas-roman.blogspot.com)

Situation

Jenzat est à 28.3 km à l’ouest de Vichy et à 50.8 km au sud de Moulins

Histoire

L’église Saint-Martin, à la frontière de l’Auvergne et du Bourbonnais, est l’élément le plus remarquable de la Route des Eglises Peintes. Deux cycles retiennent particulièrement l’attention : l’un fait revivre la Passion du Christ, l’autre conte la tragédie de Sainte-Catherine d’Alexandrie*.
L’église se compose de deux parties très distinctes : les nefs avec le transept dont les bras servent aujourd’hui de chapelles, aménagées à des époques très différentes; et le chœur avec les absides juxtaposés au XIIème siècle.

La paroisse de Jenzat appartenait à l’ancien diocèse de Clermont. A la fin du XIème siècle, un prieuré est adjoint à la cure. La construction de l’église date du XIème siècle au XVème siècle. L’église de Jenzat est l’une des plus riches en peintures murales du département de l’Allier. Le charme de cette petite église, élevée dans la capitale de la lutherie, réside dans ses jolies fresques naïves, réalisées au XVème siècle, représentant les ravages que fit la peste noire au XIVème siècle, et la Passion du Christ.

Son principal attrait est constitué par ses peintures murales du XVème siècle :

• scènes de la passion du Christ,
• le martyre de Sainte-Catherine d’Alexandrie déchiquetée par quatre roues percées de pointes,
• personnages du commun en prière après la peste noire,
• voûtains d’absides ornés de décors géométriques en forme d’écailles de poisson.

*Catherine d’Alexandrie : plus connue sous le nom Sainte-Catherine, est une vierge et martyre qui aurait vécu aux IIIème et IVème siècles. La tradition situe sa naissance à Alexandrie et date sa mort, à dix-huit ans, dans la même ville, vers l’an 307. Sa légende et son culte se sont répandus depuis l’Orient vers l’Occident et sont largement attestés après les Croisades.

(source : www.auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Charroux – Village pittoresque à 5.4 km au nord-ouest

Etroussat – Château de Douzon à 10.9 km au nord

Saint-Bonnet de Rochefort – Château de Rochefort à 11.5 km au sud-ouest

Fleuriel – église Notre Dame

Epoque :  XII°- Protection : MH (1954)
Propriétaire : commune

Affectataire : Paroisse Saint Vincent-Saint-Pourçain.

Site de la paroisse : paroisse-saint-vincent.fr

Visite : libre avec document et panneau d’information.
Dates et horaires : 9h -18h
Adresse : 5 place de la Mairie 03140 Fleuriel
Téléphone : 04 70 45 42 13 – 04 70 56 91 11

Courriel : paroisse.st.pour@wanadoo.fr
Site internet : fleuriel.fr

Blog : repb03.free.fr
Site internet : églises peintes du Bourbonnais

Sur la route du patrimoine : Les églises peintes du Bourbonnais : Fleuriel – Notre Dame

Fleuriel - église Notre Dame (fleuriel.fr)
Fleuriel - église Notre Dame (pop.culture.gouv.fr)
Fleuriel - église Notre Dame - Vitrail de la Vierge à l'enfant (ndoduc.free)
Fleuriel - église Notre Dame - Métope (wikimedia.org)
Fleuriel - église Notre Dame (photos2eglises.blogspot.com)
Fleuriel - église Notre Dame (allier-auvergne-tourisme.com)
Fleuriel - église Notre Dame (allier-auvergne-tourisme.com)
Fleuriel - église Notre Dame (allier-auvergne-tourisme.com)
Fleuriel - église Notre Dame (allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

Fleuriel est à 34.3 km au nord-ouest de Vichy et à 40.6 km au sud de Moulins

Histoire

Mentionnée au XIIIème siècle sous le nom de Floriacus, Fleuriel tire son nom d’une origine gallo-romaine. Du Moyen-âge, il subsiste une très belle église romane d’influence bourguignonne.

XIème siècle

L’abside est éclairée par trois vitraux en voute romane. Le Chœur se trouve au centre. Le Transept sépare à la croisée le chœur et la grande nef. Il est recouvert de voûtes en arcs plein cintre : du pur Roman.

XIIème siècle

La nef et les bas côtés portent des arcs en berceau. Les Chapiteaux très ouvragés sont d’intérêt exceptionnel.

Un porche remarquable

Il répond dans sa conception à la règle architecturale du nombre d’or que les Egyptiens avaient déjà découvert.

En entrant dans l’église de style roman bourguignon, on est accueilli par un personnage étrange, appuyé sur un bâton et entouré de deux reptiles : un aspic menaçant et un basilic surmonté d’un coq triomphant. Il s’agit d’une représentation symbolique de Saint-Jacques le Majeur. Les animaux rappellent deux légendes se rattachant au pèlerinage de Compostelle : celle d’Hermogène, converti par l’apôtre du Christ, et celle du “pendu dépendu” que répandait au Moyen-âge les pèlerins. Les chapiteaux du XIIème siècle sont sculptés avec naïveté : ils empruntent au règne végétal avec des feuilles de vigne, des acanthes… et au règne animal.


ARCHITECTURE
& ORNEMENTATION
Le portail, encadré de grandes voussures en plein cintre, ouvre dans un avant-corps, comme c’est le cas dans de nombreuses églises romanes du Bourbonnais. L’archivolte retombe sur deux pilastres cannelés, référence à l’art roman bourguignon. Les colonnes portent des chapiteaux sculptés de végétaux et d’animaux fantastiques.

Au-dessus du portail s’ouvre un oculus polylobé qui traduit la transition entre art roman et art gothique. A l’intérieur de l’église, un chapiteau présente une personnage assis qui s’appuie sur un bourdon et dont l’iconographie reste à confirmer : Saint-Jacques guérissant miraculeusement Hermogène, ou le pendu dépendu.

Le transept est entièrement recouvert de voûtes en arc plein cintre (pur roman). Les chapiteaux du XIIème siècle, particulièrement remarquables sont sculptés avec naïveté : ils empruntent au règne végétal avec des feuilles de vigne, des plantes aquatiques, des acanthes… et au règne animal. Notre Dame, étape vers Compostelle, possède un ensemble de peintures où des anges musiciens symbolisent le ciel auquel un cortège de clercs souhaite voir accéder l’âme d’un défunt.

 LE VITRAIL

Le vitrail de la Vierge et l’Enfant s’insère dans une fort belle rosace polylobée à huit voussures, aussi bien à l’extérieur qu’a l’intérieur, ce qui est rare, dans un édifice roman.

Chapiteau Saint Jacques de Compostelle

Ce chapiteau est la représentation la plus ancienne de Saint Jacques en Bourbonnais. Il y apparaît assis, le menton appuyé sur son bourdon (bâton) et la main droite levée. Son pied nu et sa longue tunique évoquent sa condition d’apôtre alors que sa coiffe et son bourdon, celle de pèlerin.

(source : auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Chareil-Cintrat – Château de Chareil à 4.5 km au sud-est

Lafeline – Chapelle Notre Dame de Reugny à 6.5 km au nord

Chantelle -Abbaye Saint-Vincent à 7.1 km au sud-ouest

Broût-Vernet – église Saint-Mazeran

Epoque :  X°-XI°- Protection : ISMH
Propriétaire : Commune
Visite :
Dates et horaires : 0uvert toute l’année de 10h à 18h
Adresse :
Téléphone : 04 70 58 21 23
Courriel :
Site internet : église peintes du Bourbonnais

Broût-Vernet - église Saint-Mazeran (wikikédia.fr)
Broût-Vernet - église Saint-Mazeran (httpeglisespeintesenbourbonnais.planet-allier.com)
Broût-Vernet - église Saint-Mazeran (Ⓒ Monsieur Mondière)
Broût-Vernet - église Saint-Mazeran - Sarcophage de Saint-Mazeran (wikikédia.fr)
Broût-Vernet - église Saint-Mazeran (comcom-ccspsl.fr)

Situation

Broût-Vernet est à 17.9 km au nord-ouest de Vichy et à 44.4 km au sud de Moulins

Description :

Le plan de l’église est de type basilical avec un chœur fermé par une abside en hémicycle, une nef et des bas-côtés à cinq travées sans transept, chaque bas-côté étant fermé par une absidiole. La plupart des voûtes et des arcades datent probablement de la fin de l’époque romane.

Dans le chœur se trouve une peinture murale datant de 1530-1540 et représentant saint Mazeran. Selon la tradition, il est l’auteur des plans de l’église originale, il est donc représenté avec les attributs de l’architecte, une équerre et un fil à plomb sur un des vitraux datant du XIXe siècle.

Un vitrail de 1906 représentant sainte Élisabeth, réalisé par le maître verrier chartrain Charles Lorin est répertorié à l’Inventaire général du patrimoine culturel.

Le clocher actuel sur le bas-côté sud date de 1840, le précédent ayant disparu.

L’autel en marbre date du XVIIe siècle.

Un sarcophage en grès, dit « sarcophage de saint Mazeran » et datant probablement de l’époque mérovingienne, est exposé dans l’église.

Histoire :

L’église fut édifiée vers 1070, au lieu-dit de Brout, par les seigneurs d’Escoles et de la région, les Majoran. Dans la seconde moitié du Xe siècle, Théobald (baldus) Majoran, plus connu sous le nom de saint Mazeran, entre en religion et entreprend la construction d’une église, rattaché à prieuré clunisien la région, à Souvigny. Selon la légende, il aurait lui-même dressé les plans de l’église. A une date incertaine, elle fut érigée en prieuré

Agrandie et remaniée en 1168, elle devint alors église paroissiale. Les paroisses de Broût et Vernet dépendaient avant la Révolution du diocèse de Clermont. Vendue en 1796, l’église fut rachetée sous le Consulat par Claude Bourgoing, curé du Vernet, qui n’ayant pas d’église dans sa paroisse y célébra les messes à partir de 1803.

L’édifice, sauf le clocher, est inscrit au titre des monuments historiques en 1933.

En 1974, lors de fouilles dans le chœur, un sarcophage en grès de forme trapézoïdale, caractéristique de l’époque mérovingienne, a été mis au jour. Sa cuve monobloc était vide, et son couvercle brisé en quatre. Une plaque en marbre brisée a également été retrouvée, datant elle du XVIIe siècle et de même facture que l’autel avec l’inscription « SAINT MAGERAND ». Le sarcophage est exposé depuis 2005 dans l’église.

(source : wikipédia)

Les environs

Saint-Pont – Le château à 4.6 km au sud-est

Saint-Didier la Forêt – Abbaye de Saint-Gilbert à 9.4 km au nord-est

Etroussat – Château de Douzon à 9.6 km au nord-ouest

Treignat – église Saint-Julien

Epoque : Roman – XIII° – XIX° – Protection :
Propriétaire : Commune

Affectataire : Paroisse Saint-François d’Assise
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Treignta - église Saint-Julien (paroissesaintfrancoisdassise.eklablog.com)
Treignat - église Saint-Julien (mobtrip.over-blog.com)
Treignat - église Saint-Julien (www.allier-hotels-restaurants.com)

Actualités : Le fief des Le Groing - si son histoire m'était contée (La semaine de l'Allier 19 mars 2020)

Treignat - église Saint-Julien (la Semaine de l'Allier 19 mars 2020)

Situation

Treignat est à 22.2 km à l’ouest de Montluçon

Histoire

Eglise Saint Julien et le clocher Saint Gervais

L’originalité du site est donnée par la présence de deux monuments voisins, une église et un clocher, en fait deux églises car, au XIIème siècle, la paroisse se trouvait, comme maintenant, à la limite des diocèses de Bourges et Limoges, et il y avait sans doute, ou certainement, des rivalités.

Le clocher

C’est l’ancienne église St Gervais, patron de la paroisse. A sa création, elle dépend du prieuré de Chambon/Voueize, donc du diocèse de Limoges. Elle date sans doute du début du XIIème siècle, et devait comporter : une tour carrée, moins haute que l’actuelle, le clocher, avec une couverture à quatre niveaux et, sur le mur sud, vers la place du marché, une abside demi-circulaire. La corniche de cette abside était supportée par des modillons : des têtes d’animaux fantastiques . L’un d’eux ,une tête de vache ou de cheval, tenant un rouleau dans sa gueule est enchâssé dans la façade de la maison à l’ouest. Voir à Boussac-Bourg dit encore Boussac-les-deux-Eglises ,où existe un clocher sans doute identique.
Elle est encore fonctionnelle à la fin du 17ème siècle, selon des actes d’inhumation, mais elle est signalée ruinée en 1733, par un rapport de la visite de Mgr de la Rochefoucauld, évêque de Bourges.
Mais la cloche la plus ancienne du clocher actuel est datée de 1739. On pense donc à une restauration d’un clocher, à cette date, avec installation d’une cloche.
Des devis de réparation du début du XIXs permettent d’imaginer un aspect différent de l’actuel avec 2 étages de toitures encadrant un “beffroi” surmonté d’une flèche,
La forme actuelle est acquise en 1880 par une reconstruction à la suite d’un incendie. Elle persistera à travers des surélévations et restaurations. La dernière date de 2001 suite à la tempête de 1999.
A noter que la forte charpente intérieure, qui porte les cloches, descend jusqu’au sol et est indépendante de la maçonnerie, laquelle n’est donc pas soumise à des efforts lors de la sonnerie. Cette charpente date certainement de 1739. Elle porte des traces de l’incendie de 1880. Sous cette charpente et sur le mur Est, on peut encore voir l’ancien enduit intérieur de l’église, en terre et peint à la chaux.
Le mur sud montre une porte murée, avec seuil, linteau et montants en éléments de réemploi, elle donnait accès, par le clocher, au second cimetière, sur la place dite du marché .Le premier cimetière était devant les deux églises. Sur la place près de cette porte, on peux observer des vestiges de sarcophages issus de ce second cimetière , levé en 1903.

L’église St Julien (Julien de Brioude, soldat romain martyr)

Elle dépend du diocèse de Bourges . Son aspect extérieur actuel, résulte d’ne importante restauration entreprise en 1895 . Sa construction débute sans doute au cours du XIIème siècle, et peut-être par une simple chapelle qui serait le chœur actuel, soutenu par 6 contreforts épais, mais toujours visibles. Le mur de façade de ce chœur qui fait pignon arrière de la nef, porte une niche avec une cloche et faisait peut-être office de clocher. Ce n’est qu’une hypothèse. Ce chœur à chevet plat montre une voûte romane en pierre avec des fresques sur des épisodes de la vie et mort du Christ.
L’arc triomphal du chœur est soutenu par deux colonnes avec chapiteaux, très particuliers.
Ils montrent chacun 7 masques ou figures humaines, apparemment chevelus, avec des orbites creux , certains ayant contenu des globes. Ils sont surmontés d’abaques avec décors de billettes. Ces chapiteaux et les colonnes, sont en granite très érodé, ce qui implique une longue exposition extérieure. On peut donc penser qu’ils proviennent d’un édifice antérieur disparu et inconnu, pas forcément religieux.
La nef, plus courte que l’actuelle, est contemporaine ou ajoutée peu après. Elle avait une voûte en planches, peintes à la chaux, en léger arc brisé, directement sous la charpente du toit et encore existante. Le toit ne comporte pas de fermes, mais seulement des tirants. On construira ensuite successivement, deux voûtes en plein cintre en armature de lattes couvertes de terre et peinte à la chaux, et la voûte actuelle en briques en 1895, en même temps qu’on ajoutera une travée. Cette nef primitive était prolongée, devant le porche par une sorte d’auvent en bois,” le caquetoi”. L’endroit où l’ on « caquette »
Peut-être vers 1560 , Haubert Le Groing, Seigneur de Villebouche et Treignat, fait construire “sa chapelle”, la chapelle latérale gauche. Elle porte une voûte en pierre et il y fait creuser le caveau où il sera vraisemblablement inhumé. Un mausolée sera sans doute édifié dans la chapelle , son aspect est inconnu.  Elle communique avec le chœur par deux passages en arc roman entre les contreforts du chœur.
Cette chapelle recevra ensuite, après 1515, le tombeau de Anthoine Le Groing, construit dans une niche du mur latéral avec, comme conséquence, une fragilisation de l’édifice et la construction d’un imposant contrefort extérieur, encore visible. C’est probablement à cette date qu’est ajoutée la sacristie, ce qui va masquer la baie centrale en ogive, mise à jour lors d’une réfection d’enduits. La voûte en pierre est détruite en 1895. Le mur latéral repoussé dégage le tombeau.
Près de la porte de cette chapelle dans le mur de la nef, une petite porte murée avec linteau sculpté, est la « porte du seigneur ». Les Le Groing entraient par cette porte réservée.
La chapelle latérale droite sera construite probablement au XIIIème siècle, mais aucun document n’est connu. Elle porte alors une voûte en plein cintre faite de lattes avec enduit de terre et peinture à la chaux. La voûte actuelle de 1895 est en briques.
Ces deux chapelles étaient moins larges, et leurs toits, à une pente en continuité avec celui de la nef. Les toits actuels à deux pentes donnent à la ligne de faîtières une forme de croix.
En 1895 , on construit les rampants des toitures et les contreforts.

Le tombeau

Ce monument valorisant de l’église a été certainement réaménagé en 1895 lors de la restauration de l’église, avec un encadrement de granite, et son aspect initial est inconnu.
La partie la plus remarquable est un gisant dans un enfeu. Le gisant, et la dalle qui le porte, sont sculptés dans le même bloc, un calcaire beige à grain fin, sans doute originaire de Bourgogne, seul le dais est rapporté On ignore qui était le sculpteur, certainement un artiste confirmé . Sur le pourtour de la dalle, l’épitaphe d’ Anthoyne Le Groing est sculptée en relief.
Au fond de l’enfeu, sur un cartouche en pierre, est sculptée en relief, l’épitaphe de Jehan Le Groing.
Dans la partie haute, un Christ écoté et deux fleurons ,appartenaient peut-être au tombeau de Haubert.
La chapelle et le tombeau nous ramènent évidemment à la famille Le Groing.
Cette famille est peut-être arrivée d’Espagne vers 850 ou 900 et l’ultime descendant direct meurt en1927. Un millénaire de « règne »
On ne retiendra que trois personnages directement liés à l’église et au tombeau.
-Haubert Le Groing ou Aubert, naît vers 1435, il se marie en 1460 avec Jeanne de la Forest. C’est un guerrier qui servira sous Charles VII et Louis XI. Il construit sans doute le château de Villebouche. Il a deux fils, Anthoine et Jehan.
Il meurt vers 1483 et laisse un testament assez délirant, organisant ses obsèques. Il est vraisemblablement inhumé dans “sa chapelle”.
-Anthoyne ou Antoine, Gentilhomme de Charles VII et Enseigne sous Louis XII. Marié à Jeanne des Barres, sans descendance, il meurt le 18 Mars 1505 et son épouse fait édifier le mausolée ou il est représenté par le gisant.
-Jehan ou Jean, son frère prend la succession. Il s’est marié le 1er Janvier 1498 à Gilberte Bertrande. Il sert sous Charles VIII, Louis XII et François 1er.
Il est sans doute blessé à Marignan, le 14 Septembre 1515, et meurt à Pavie le 26 Septembre, ainsi que le rapporte son épitaphe.
On ne sait quand la nouvelle de sa mort est arrivée à Villebouche. Mais en 1534 son épouse songe à rapatrier ses restes et, pour cela, elle vend la moitié de sa vaisselle d’argent.
Il est vraisemblable que le rapatriement a eut lieu car l’épitaphe porte « fut appourté dudit paye en ce lieu à la requeste d’ honorable dame madame Gilberte Bertrande femme dudit seigneur Le Groing par veuve amour conjugalle qu’elle lui pourtoit »
En 1534, le voyage Treignat-Pavie et retour, avec les restes d’un guerrier décédé depuis près de vingt ans , fut certainement une entreprise remarquable
Il y a eu des polémiques au sujet du gisant, certains affirmant que c’était Jehan, mais l’épitaphe de la dalle ne laisse aucun doute.
Des têtes de lions apparaissent sur de multiples blasons . Le blason des Legroing se disait « D’argent ,à trois têtes de lions arrachées de gueule, et couronnées d’or »

A cette description, on peut ajouter deux énigmes.

A gauche du perron de l’église, un morceau de colonne, haut ou bas, volumineux, en granite local, a une origine inconnue, mais laisse supposer qu’il y a peut-être eu, à Treignat, des constructions importantes disparues. Un rapprochement à faire avec les piliers et chapiteaux du chœur.
A droite de l’église, un « lion » couché, est assez grossièrement sculpté, dans un granite à gros grains ,non local. Il est resté très longtemps à l’angle du clocher au coin de l’emplacement du premier cimetière. Sa signification est inconnue : protecteur des défunts, ? Représentation de l’Anglais d’Aquitaine ?
La fête de Treignat a lieu le second dimanche de Juin, près de la fête St Gervais patron de la paroisse. Il y avait aussi une autre fête fin septembre, près de la fête de St Julien, patron de l’église, et c’est St Julien qui est représenté sur la fontaine.

(source : treignat-allier.weebly.com)

Les environs

Huriel – Donjon de la Toque à 12.4 km à l’est

Saint-Désiré – église Saint-Désiré à 21.3 km au nord

Sainte-Thérence – château de l’ours à 27.2 km au sud-est

Saint-Gérand de Vaux – église Saint-Gérand et Saint-Julien

Epoque :  XIV °au XVIII°- Protection :
Propriétaire : Commune

Affectataire : Diocèse de Moulins
Visite :
Dates et horaires : Toute l’année et tous les jours. Téléphone : 04 70 45 08 83 (Mairie)
Adresse : 24 rue de l’Eglise 03340 Saint-Gérand-de-Vaux

Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Visite virtuelle : Université de Columbia – Media Center for Art History

Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (preciosa.eklablog.com)
Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (www.fondation-patrimoine.org)
Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (allier-hotels-restaurants.com)
Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (allier-hotels-restaurants.com)
Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (allier-hotels-restaurants.com)

Actualités : L'église de Saint-Gérand de Vaux se refait une beauté (La Semaine de l'Allier 19 mars 2020)

Saint-Gérand de Vaux - église Saint-Gérand et Saint-Julien (La Semaine de l'Aller 19 mars 2020)

Situation

Saint-Gérand de Vaux est à 23.6 km au sud de Moulins et à 31.2 km au nord de Vichy

Description architecturale :

L’église est de plan longitudinal à transept non saillant, terminé par une abside à pans coupés.
Le clocher est une tour-clocher sommée d’une flèche d’ardoise, accolée au flanc sud de l’édifice, au niveau du chœur.
Le portail est lui en arc-brisé surmonté d’une rosace.
L’église comprend une nef de deux travées, la travée orientale étant d’époque romane, mais très remaniée. L’autre datant du XIVe siècle. A l’Est, il se termine par un chœur et un abside à pans du XVe siècle.
Deux chapelles latérales sont construites au XVIe siècle, à l’initiative du maréchal de La Guiche. Des voûtes d’ogives aux nervures moulurées d’un tore couvrent la nef et reposent sur de lourdes colonnes.
Un épais doubleau brisé, à deux rangées de claveaux, porté par des impostes chanfreinées, sépare les deux travées ; l’arc triomphal, de même tracé, retombe sur des chapiteaux à crochets.

La voûte d’ogives du chœur, pourvue d’une lierne, présente de nervures prismatiques. De même profil sont les nervures de la voûte à cinq compartiments lancée sur l’abside et pourvue d’une clef à écusson entourée de motifs flamboyants découpés. Les retombées se font sur des gracieux culots ornés, dans le chœur, des emblèmes des évangélistes et, dans l’abside, deux angelots et deux blasons aux armes des La Guiche et Soreau.

Toutes les fenêtres du chevet sont brisées, munies d’un meneau central qui les divise en deux baies trilobées.

La façade a été reprise à l’époque moderne.  Quant au clocher carré, élevé contre le mur latéral nord, en avant de l’abside, et que domine une flèche de pierre construite en 1875 par l’architecte Moreau, de Moulins.

Un mobilier intéressant, une statue de Saint-Georges à cheval terrassant le dragon, goupe en pierre de la fin du XVe siècle. Le saint est représenté avec l’armure de plates du règne de Louis XI.

Le groupe est très vivant et bien sorti de la masse ; la figure du saint, d’un assez bon travail, a des traits enfantins. Cette sculpture provient de l’ancienne église collégiale Saint-Georges de Luzeray, aujourd’hui disparue.

Principales étapes de construction :

L’église fut construite au XIIème siècle.

A l’époque romane, la première travée, celle orientale date de l’époque romane, tandis que la seconde datera du XIVème siècle.

A l’Est, un choeur et une abside datant du XVème siècle.

Deux chapelles latérales furent construites au XVIème siècle par le biais du maréchal de La Guiche.

Le clocher carré, où domine une flèche de pierre, fut construite en 1875 par l’architecte Moreau, de Moulins.

(source : https://www.patrimoine-religieux.fr)

Les environs

Saint-Gérand de Vaux – Le château de Saint Géran à 1 km au sud

Saint Gérand de Vaux – Le château des Guichardeaux à 3.4 km au nord-ouest

Châtel de Neuvre – église Saint-Laurent à 8.1 km au nord-ouest

Etroussat – église Saint-Georges

Epoque :  X° et XI°- Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Etroussat - église Saint-Georges (www.etroussat.fr)
Etroussat - église Saint-Georges (Pierre Bastien)
Etroussat - église Saint-Georges (Pierre Bastien)
Etroussat - église Saint-Georges (www.etroussat.fr)
Etroussat - église Saint-Georges (www.etroussat.fr)
Etroussat - église Saint-Georges (www.etroussat.fr)

Situation

Etroussat est à 22 km au nord-ouest de Vichy et à 42.6 km au sud de Moulins

Histoire

Une première église existait déjà au XIème siècle, reconnue parmi les possessions de l’Abbaye de Tournus en 1105. Seul le carré du transept (1) qui supporte le clocher, en est le témoin.
Quant à l’église actuelle, elle est le résultat de plusieurs campagnes de travaux, dont la plus importante menée entre 1856 et 1863, par l’Abbé Bobier, lui conserva un style neo-roman.
De la construction du XIIème  siècle il ne subsiste que l’absidiole sud (2), en hémicycle. Le clocher fut reconstruit au XIVème siècle et coiffé d’une flèche de pierre octogonale. Plusieurs agrandissements successifs ont ouvert des chapelles latérales, pour certaines disparues aujourd’hui : au nord, cinq chapelles gothiques furent édifiées, à la fin du XVème siècle; au sud, deux chapelles au milieu du XVIème siècle. La flèche du clocher, abattue en 1793, fut remplacée à la fin du XIXème siècle par une toiture de charpente à jet d’eau. Aujourd’hui, le vaisseau comporte cinq travées, flanquées de collatéreaux.

(source : www.etroussat.fr)