Veauce – Le château

Epoque :  XI° – XIII° – XIV° – XV° – XVII° – XIX°- Protection : MH (1985)
Propriétaire : Madame Elisabeth Mincer
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse : Château de Veauce 03450 Veauce
Téléphone : 04 70 90 99 25 (Mme  Florit – Galligramme)- 06 31 54 24 04 – 06 08 58 47 77
Courriel : chateauveauce@gmail.co /  calligramme.fd@orange.fr
Site internet : www.chateau-de-veauce.com

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Veauce (taigong788 - Skyrock.com)
Veauce : Cour intérieure (www.france-voyage.com)
Veauce (www.chateau-de-veauce.com)
Veauce (www.lamontagne.fr)
Veauce (www.jaimemonpatrimoine.fr)
Veauce : tour de l'horloge et façade (www.france-voyage.com)
Veauce : porte en accolade avec armoiries (www.france-voyage.com)
La Porterie de Veauce (www.france-voyage.com)

Situation

Veauce est situé à 37 km à l’ouest de Vichy

Le château est situé à 300 m au sud-est du bourg

Histoire

A l’origine Veauce est un oppidum romain qui protège la voie Romaine entre Clermont et Bourges, puis au IX et X ieme siècles ce n’est qu’un édifice construit en Bois, et peu à peu consolidé par des remparts pour servir de refuge aux villageois mais aussi au Monastère de Veauce attenant, confié à un seigneur nommé par le Baron de Bourbon pour en entretenir la défense.
La seigneurie de Veauce a alors le droit de justice sur un territoire assez vaste Ebreuil, Vicq, Mercurol, Lalizolle, mais aussi sur l’ensemble de la forêt des Colettes.
Guillaume CADIER, seigneur de Saint Augustin, de la Brosse Cadier écuyer, chevalier, était en 1286, gentilhomme de Louis 1er, duc de Bourbon, comte de Clermont. GUILLAUME de CADIER sous le règne de Louis IX (futur Saint Louis) reçoit la seigneurie de VEAUCE d’Agnès de Bourbon (fille d’Archambault IX baron de Bourbon de 1242 à 1249), mariée à Jean de Bourgogne et mère de Béatrix femme de Robert de France l’un des fils de Saint Louis
Il lui rendit, en cette qualité, foi et hommages, le lundi après la fête Saint Georges de l’année 1307, pour sa seigneurie de la Brosse Cadier (la seigneurie de la BROSSE-CADIER est à l’époque un territoire considérable dont relevait les seigneuries d’YZEURE, de SAINT BONNET, d’AVERNES, TREVOL et GENNETINES qui protégeaient Moulins sur Allier).
– Il est dédommagé du fief de Veauce par Louis Ier par en 1317 en lui attribuant la seigneurie de BELLEPERCHE, (Louis de BOURBON échangeant ensuite ses droits sur le fief de VEAUCE contre un pressoir et des vignes à SAINT POURCAIN avec son cousin le roi PHILIPPE V (PHILIPPE le BEL).

– Philippe V, roi de France concède alors le fief de Veauce à son cousin Louis de Clermont – En 1327 Charles V érige la Baronnie de Bourbon en duché,

– C’est en 1400 que Louis II de Bourbon érige le fief de Veauce en baronnie au profit Robert Dauphin qui devient alors évêque de Chartres, La Baronnie est alors démembrée, toutefois des seigneurs environnants dénommés sieurs de Veauce nommés par Robert Dauphin, puis ses successeurs jouissent de droits sur les églises environnantes, prélèvent les dimes locales, exercent la justice haute, moyenne et basse, ainsi se constituent autour du fort et dans le fort lui-même des dépendances.
– N’oublions pas qu’a l’époque le cadastre, ou les actes de succession, n’existent pas et que seules les décisions du duc ou du roi prévalent. – En 1523, à la mort du Connétable de Bourbon, le fort de Veauce est rattaché directement à la couronne – En 1600 les fortifications de Veauce ne sont plus guère qu’une ruine – En 1664 les restes du fort de Veauce et les droits attachés sont confiés à Amade de Blich par Louis IV, Amade de Blich cherche à rétablir les droits de la Baronnie en vain, en 1688 un jugement est rendu le 4 octobre 1692 ordonnant à Mme de Blich de fournir les lettres patentes sans qu’elle puisse y donner suite. – – Ainsi la forteresse ainsi que ses droits sont alors saisies par la Sénéchaussée du Bourbonnais pour être restitué à Michel de Cadier seigneur de Saint Augustin avec les 6 domaines, la tuilerie, les moulins, les bois et les droits seigneuriaux attachés en contrepartie d’une soulte de 75000 F de l’époque et ainsi fait construire le tournebride du Château (Château des noix) peut être afin d’y séjourner quand il est à Veauce (le fort et ses bâtiments semblant inhabitables) – Ainsi Michel de Cadier rend hommage et foi le 20 mars 1701 au roi Louis XIV qui lui confère les droits héréditaires sur le titre, puis de nouveau il rend foi et hommage le 9 aout 1718 à Louis XV. – Et les armoiries des Cadier deviennent l’association de celles de Cadier à celle de la baronnie de Veauce (les fleurs de lys des bourbon)

– Francois Claude de Cadier succède à son père, nommé Maire de Moulins, il rend foi et hommage es qualité de Baron de Veauce le 6 juillet 1752 puis renouvelle cet hommage à Louis XVI le 11 octobre 1776

– Francois déclaré suspect en 1793 pendant la terreur meurt prisonnier a la Mal coiffé à Moulins le 27 avril 1794 ses biens (Hotel particuliers à Paris et Moulins, le Château de Saint Augustin, le fort de Veauce etc.) sont alors mis sous séquestres ou vendus.

– Son fils André Amable de Cadier rachète le Fort de Veauce en 1814 et meurt à Paris le 13 mars 1834. – Le Fort de Veauce est ainsi abandonné depuis fort longtemps en logement de fermiers, une grande partie de la forteresse a été déconstruite pour utiliser la pierre a la construction de logement et Bâtiments agricole à l’intérieur et à l’extérieur des fortifications.

– Les Bâtiments principaux sont à ciel ouvert et la végétation a repris sa place. – C’est ainsi que Charles Eugène de Cadier Baron de Veauce après ses études à Paris et à Londres résidant au Château de Montagu près de Marcoussis, découvre après son mariage avec sa première femme Isabelle Perceval d’Egemont (d’origine Irlandaise) les restes de la forteresse imbriqués dans le village de Veauce.

Ainsi à partir de 1841 il mandate : Pour le parc le Paysagiste le Comte de Lavenne de Choulot.
Pour le fort et le bâti Hippolyte Durant architecte (contemporain et éternel rival de Violet le Duc), architecte entre autre de la basilique de Lourdes, du théâtre de Moulins et du château de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas.

L’objectif étant de montrer la continuité de la vie autour de la forteresse et de l’Architecture au travers les siècles contrairement à de nombreux château de la même époque où les parties féodales on servit à construire les nouveaux bâtiments, ou simplement ou un château a été réimplanté dans le parc.

Tout d’abord Hippolyte Durant fait un travail d’archéologue en cherchant à comprendre l’architecture Médiévale, cherchant à comprendre l’organisation de la place forte, en démembrant peu à peu les bâtiments annexés au cours des siècles, récupérant les pierres manquantes à la partie féodale, restaurant la trajectoire historique de la forteresse. Il n’a rien enlevé au fort restaurant l’image du passé guerrier de la place forte, constituant ainsi 3 versants à ce nouvel édifice, le versant féodal, le versant médiéval et enfin un versant ludique répondant aux critères de modernité : réceptions, galeries communicantes, jardins et communion avec la nature tel que vivent les intellectuels au 19ème siècle Il a souhaité redonner au fort ses moments d’apogée avec la reconstruction des tours donjons, manèges, chemins de rondes, perfection technique de la fin du XIII ieme, vision unitaire avec créneaux et meurtrières.

Les trois versants de cet assemblage servent à la fonction, aucun superflu en dehors des vitraux de la galerie car au XIX on redécouvre le vitrail et on en profite pour montrer ses quartiers de noblesses.

Tous les ornements sont utiles tel que le dauphin de la source, les gargouilles accessoires indispensables pour la défense des intempéries placés dans l’économie de l’architecture raisonné. Veauce compose un langage contemporain à partie d’un langage historique par la forme de son architecture unique d’où l’on contemple 1000 ans d’histoire architecturale, mais aussi du duché du Bourbonnais.
En 1973, le baron Eugène de Cadier vend le château à Ephraïm Tagori de la Tour, un curieux personnage, ingénieur en armement et officier de l’armée britannique, né à Jérusalem, vétéran de la bataille de Stalingrad et de la guerre des Six jours. L’engouement pour les phénomènes de châteaux hantés durant les années 1980 amena de nombreux curieux, dont Tagori tira profit en faisant sortir de l’ombre le fantôme de Lucie qu’il prétend voir tous les soirs, sur les 12 coups de minuit, se promener sur les courtines….

D’après la légende Lucie, une belle et jeune domestique d’à peine 18 ans (issue d’une famille noble désargentée) fut courtisée par le baron de l’époque, Guy de Daillon (vers 1560), qui était déjà marié à Jacqueline de La Fayette. Alors que ce dernier était parti guerroyer, la baronne, jalouse, en profita pour jeter Lucie dans la prison de la tour dite « mal coiffée », située au saillant sud-est de la forteresse. La jeune fille y mourut de faim, de froid et de peur. Depuis, elle reviendrait certaines nuits errer sur le chemin de ronde.

Durant la nuit du 4 août 1984, une équipe de France Inter dirigée par le journaliste Jean-Yves Casgha, spécialiste des reportages sur le paranormal, y consacra entièrement son émission « Boulevard de l’étrange ». Accompagnée du médium Raymond Réant et de sa petite-fille Aurore (alors âgée d’une dizaine d’années), l’équipe aurait été témoin de l’apparition du fantôme de Lucie (ou de la dame blanche) dans les hauteurs du château et aurait même conservé des traces tangibles de sa rencontre avec Lucie : une photographie et des enregistrements sonores (qui n’ont pu trouver à ce jour d’explication scientifique).

A la mort d’Ephraim Tagori en 1998, le château se dégrade rapidement et est finalement acheté en 2002 par une citoyenne britannique, Elisabeth Mincer. En 2015 naît le Fonds de dotation Calligramme / Elisabeth Mincer, qui est le nouveau propriétaire du château ; sans but lucratif, il a pour objectifs de sauvegarder le château et d’en faire un centre de tourisme culturel et de la nature « accessible à tous ».

Architecture

Ce château fort des XIe et XIIIe siècles, centré sur une cour intérieure, a été plusieurs fois modifié. Il comporte un chemin de ronde couvert reliant les tours. Les trois tours datent des XIIIe et XIVe siècles. Au XVe siècle un logis en bordure de ravin est construit à l’emplacement d’une partie des fortifications. Ses fenêtres sont à croisées de pierre et il comporte une tourelle d’escalier. Le tournebride nommé aussi le manoir des noix date de la même époque et constitue un château miniature. Au XVIIe ou XVIIIe siècle, une terrasse hors des fortifications vient prolonger le château et au XIXe siècle un corps de logis avec porterie remplace un autre bâtiment.

(Source :”Wikipédia” et Charles de Veauce)

Les environs

Saint Bonnet de Rochefort – Château de Rochefort à 7 km à l’ouest
Ebreuil – Abbaye Saint-Leger à 7 km au sud
Charroux – Le village à 9 km à l’ouest

Yzeure – Château du Parc

Epoque :  XVI° – XIX°- Protection :
Propriétaire : Ville de Bagnolet (93)
Visite : non (colonie de vacances)
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Le Parc (aaccess-batiment.fr)
Yzeure - Le Parc (docplayer.fr)
Le Parc - détail d'une tour (www.allier-hotels-restaurants.com)
Yzeure - Le Parc (L'allée cavalière entourée d'arbres menant du bourg d'Yzeure au château du Parc)
Yzeure - Le Parc (Beaumanoir sur un plan datant du XVIIe siècle)
Yzeure - Le Parc (cadastre 1828 - emplacement des "lices")

Situation

Yzeure est situé à 1.8 km à l’est de Moulins

Le château du Parc est situé à 2.1 km à  l’est du centre ville d’Yzeure

Histoire

Le lieu-dit « Le Parc », à Yzeure, est situé en limite des bois qui séparent la commune d’Yzeure de la commune de Lusigny. Un château de style néogothique, appartenant à la commune de Bagnolet (93) abrite une colonie de vacances.
Il existe aux A.N. un registre coté P 1355-2, facilement accessible puisqu’il a été transcrit par R. Monicat et B. de Fournoux, que je conseille de lire avec plus d’attention que cela n’a été fait jusque là. C’est le registre du compte d’Hugues Pinelle pour l’année allant du 1er octobre 1496 au 30 septembre 1497, et qui détaille les travaux qu’il a payés pour les châteaux et jardins de Beaumanoir et de Moulins.
C’est en 1493 que le duc Pierre II et la duchesse Anne conclurent l’achat d’une propriété à Yzeure, le « domaine de Beaumanoir », avec les héritiers d’André Brinon, ancien conseiller et secrétaire général des finances du duc Jean II.
La propriété, constituée d’un ensemble de maisons et d’une grange, entourés de buissons, de garennes, de bois, d’étangs, des pêcheries, des terres labourées et non labourées était située à cheval entre les paroisses de saint Pierre d’Yzeure et de Saint Bonnet.
Pourquoi l’achat d’une telle propriété ? La lecture des registres de comptes des receveurs de Moulins nous informe de la recrudescence des « mortalités » dans la ville à cette époque. Beaumanoir, situé une lieue et demie de la capitale ducale, au-delà du bourg paroissial d’Yzeure, au milieu de champs, de prés et des bruyères et en limite d’un bois, dénommé « bois du Breuil » sur la carte de Cassini, était loin des miasmes de la ville.
Mais Pierre de Bourbon, et Anne de France souhaitaient peut-être simplement aménager une résidence champêtre, une « demeure de plaisance ». Des membres de leur cour étaient propriétaires de belles propriétés entourées de beaucoup d’espace. Avermes, Neuvy, Trevol et Yzeure, en comptent chacune plusieurs : Plaisance, la bien nommée à Yzeure, propriété de la famille de La Mousse, Marcellanges, propriété de son secrétaire Jean Chanteau, par ailleurs, le premier maire de Moulins, La Brosse Cadier et Seganges, propriété de Jean Petitdé, sur la paroisse d’Avermes, le Riau, à Villeneuve, propriété des Popillon.
La présence d’Anne de Bretagne, épouse du roi Charles VIII, qui menait une campagne militaire en Italie, qui dura près de deux ans, est attestée à Seganges, dans la paroisse d’Avermes par une lettre datée du 6 septembre 1495. Il est possible qu’elle ait résidé à Beaumanoir.
Le domaine nécessitait des aménagements : sous la maîtrise d’œuvre de maître Marsault Roddier, maçon, assisté de Pierre, son fils, qui travaillaient aussi à la même époque pour sur l’agrandissement du château « urbain » de Moulins, l’ancien corps de logis fut restauré, et on lui adjoignit un « bâtiment neuf ». Les deux étaient réunis par une galerie, « attenante à la chapelle vieille ». On édifia une « chapelle neuve ».
La duchesse se fit installer un cabinet de travail. Le cabinet de travail, issu du « studiolo » italien est un cabinet de curiosités, qui pouvait être didactique, scientifique, symbolique, allégorique ou encyclopédique.
On racheta des terres vers le lieu-dit les Bouchereux, et le long du chemin des « tuileries » d’Yzeure, pour créer un parc. La duchesse Anne en créa deux autres, l’un au château de Chevagnes, et l’autre au château de La Chaucière, sur la commune de Vieure.
Les parcs et jardins constituaient un élément obligé des résidences princières. Le manoir rural « entouré de fossés, hayes ou murs, accomodé de plusieurs pièces, comme jardin potager, fruictier, bois et garenne», que nos documents nous révèlent, est très caractéristique d’une évolution de l’art de vivre de la noblesse au cours de la période de transition entre la fin du Moyen Age et la Renaissance.
Le manoir d’Yzeure s’ouvrait sur un jardin. Le plan cadastral de 1828 suggère qu’il était situé à l’arrière, du côté sud. Les jardins des demeures seigneuriales s’ordonnaient en divers espaces clos.
« Pour clorre de fossez le jardin des fructiers » de Beaumanoir, [……] « troys cens hentes et sauvajotz […] ont esté plantez ».
Les jardins de Beaumanoir s’inscrivent dans la tradition du hortus conclusus du Moyen Âge, jardin clos, qui distinguait le « potager » du « verger » (« jardin fruitier » à Beaumanoir) et du jardin « bouquetier ».
La fontaine était l’élément obligé de tout jardin médiéval. Elle nécessitait des installations complexes impliquant le stockage de l’eau maintenue sous pression. Beaumanoir fut donc doté d’une fontaine en pierre de Volvic. Mais en 1496, la duchesse décida de la faire transférer au château de Moulins.
Ainsi pouvaient s’exercer les distractions aristocratiques comme la promenade, la chasse, mais aussi les jeux de « colin-maillard » dans les labyrinthe (appelé « Dédalus »), le canotage sur les rivières ou les étangs. Dans les jardins étaient ménagés des espaces destinés à l’exercice des jeux d’adresse comme la paume, les quilles ou le tir à l’arc.
Les tournois, avatar de jeux de guerre, étaient très prisés, or, le cadastre d’Yzeure, daté de 1828 révèle l’existence d’un lieu-dit les Lices actuellement « les Lys ».
On s’entourait d’animaux d’agrément : daims, « cougnils » ou lapins, beaucoup d‘oiseaux. Les ambassadeurs vénitiens séjournant à Beaumanoir en 1528, y signalent des “francolins” et nombre de perroquets de différentes espèces.
Les jardins et les parcs comportaient aussi des éléments utilitaires, permettant la vie en autarcie. Le manoir étant édifié à proximité d’un ruisseau, il permettait d’irriguer les jardins et vergers, d’implanter des viviers, d’installer des moulins pour faire fonctionner des « battoirs ». La mention d’un « étang de Beaumanoir » témoigne de l’aménagement des ruisseaux situés dans l’emprise du parc. Il est vraisemblable qu’on y ait élevé du poisson.
Marillac, le secrétaire du connétable, nous rapporte que c’est dans cette demeure au goût «italien», qu’eurent lieu, en mai 1505, les noces de Suzanne et de Charles de Bourbon-Montpensier.
Le roi François Ier, qui vint trois fois à Moulins, séjourna une dizaine de jours à Beaumanoir entre février et mars 1538, puis onze jours trois ans plus tard.
La reine Catherine de Médicis y fit donner un « grand festin » ou « une grande fête » le samedi 2 mars 1566, accueillant ainsi « royalement » tous les présidents de parlements et les notables de la province, pour clôturer le séjour moulinois du Grand Tour qu’elle avait organisé pour faire connaître son fils, le jeune roi Charles IX. A la suite de quoi, « la cour retourna coucher à Moulins ».
Par la suite, le « Parc » est mentionné par des ambassadeurs italiens, de passage à Moulins. A l’occasion des « Grands jours », il semble que des juristes du Parlement de Paris y ont été hébergés.
Notons aussi, la visite à Beaumanoir, du photographe Nadar à l’invitation de son ami Théodore de Banville. Mais la demeure Renaissance ayant fait l’objet d’une aliénation du domaine royal, vendue par Anne d’Autriche à une compagnie de marchands orléanais, n’existait plus. Et ce qu’il eut l’occasion d’admirer fut ce très beau château de style néogothique.

(source : Dominique Laurent – “facebook.com “)

Les environs

Yzeure – L’église Saint Pierre à 2.1 km à l’ouest

Moulins – le Musée Anne de Beaujeu à 4.1 km à l’ouest

Moulins – Le CNCS (musée du costume) à 6.1 km à l’ouest

Monétay sur Allier- Château de La Grillière

Epoque : XIX° – Protection : ISMH (1988) – L’escalier monumental avec son vestibule, MH (1990
Propriétaire : Monsieur de Chasseval
Visite : non
Adresse : château de la Grillière 03500 Monétay-sur-Allier
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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La Grillière (teamvito.over-blog.com)
La Grillière
La Grillière -détail d'une tour (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Grillière - Détail de la réfection de la toiture (www.cupapizarras.com)
La Grillière (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Monétay sur Allier est situé à 26 km au sud de Moulins

La Grillière est à 1.5 km au nord de Monétay

Histoire

Le château de Lagrillère, étonnant joyau de l’architecture écossaise, que l’on découvre au creux d’un écrin de verdure entre Monétay et Châtel-de-Neuvre.

Cet édifice en brique rouge, de plan asymétrique, fût construit à la fin du XIXe siècle, lorsque Stephen DURIEU DE LACARELLE, revenant d’un voyage en Ecosse décide d’abandonner son château de Logères pour faire construire à quelques centaines de mètres d’un premier château Louis XV, un bâtiment dans le style anglicisant des années 1900. Le projet initial est conçu par Jean MOREAU, poursuivi en 1899 par son fils, René, en collaboration avec le propriétaire qui conçoit lui-même plans, projets de façades et d’aménagement.

Les décors intérieurs sont exécutés par le sculpteur THIEBAUD et le peintre décorateur DETANGER. Le grand et le petit salons, séparés par des colonnes à chapiteaux corinthiens s’ornent de stucs et de boiseries dans l’esprit du XVIIIe siècle. La bibliothèque fumoir, le cabinet de travail et la salle à manger aux boiseries surmontées de scènes mythologiques sont en partie récupérés au château de Logère.

A l’étage, les chambres décorées et meublées dans des styles différents évoquent le 17ème siècle, le 18ème siècle ou l’ Empire.

Mais l’élément intérieur le plus remarquable reste l’escalier monumental en marbre rose de style Renaissance à deux volées en retour, symétriques par rapport à la montée après le palier intermédiaire.

Le magnifique parc, est redessiné à la même époque.

Et pour terminer cette visite étonnante, un auvent attenant aux communs du château, construit par un élève de Gustave EIFFEL qui reprend les structures en poutrelles d’acier de notre bonne vieille « Tour » nous invite à penser que Monétay…rivalise avec Paris !

Aujourd’hui, Hugues du Chemin de Chasseval et son épouse Florence de Galbert, héritiers, habitent le château. Sous l’impulsion de Monsieur Juban le parc est devenu un haut lieu de la chasse aux faisans vénérés, activité reconnue dans toute la France

(source :”www.monetay-sur-allier.com”)

Sanssat – Château de Theillat

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : Privé, hôtel de luxe
Visite : nons
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Theillat (www.randos-allier.com)
Theillat - Portail monumental (www.randos-allier.com)
Theillat - Les écuries (locavoreauvergnate.fr)
Theillat - Escalier (photogalerie.info)
Theillat - La serre aujourd'hui disparue (www.sanssat.net)

Situation

Sanssat est situé à 19 au nord de Vichy.

Le château de Theillat est situé à 2,7 km au nord-ouest de Sanssat

Histoire

Construit à la fin du XIXème siècle par la famille Noailly à proximité de l’emplacement d’un précédent château qui brûla au XVIIIème siècle, avant la Révolution, le château est situé à l’Ouest du village.

L’intérieur fut aménagé avec les meilleurs matériaux et les techniques les plus évoluées pour l’époque afin de donner le plus grand confort. La riche décoration et l’ameublement superbe renforçaient l’impression de luxe qui se dégageait de l’ensemble, pour témoigner aux visiteurs de la prospérité de son propriétaire. On dit que le bâtiment compte 365 ouvertures, chiffre symbolique, mais ceci reste à vérifier.
Bâti en pierre blonde du Nivernais, acheminée à grands frais, et couvert d’une toiture d’ardoises, il est entouré d’un vaste parc arboré où se voient une pièce d’eau ainsi qu’une orangerie et des écuries spacieuses.

Une élégante serre, abritant alors des plantes exotiques et fragiles, a aujourd’hui disparu.
Le parc est ceint d’un mur doté, à l’entrée, d’une grille monumentale :
En 1960, le château fut vendu par les héritiers de la famille Noailly et devint un établissement pour enfants handicapés. Puis cette activité cessa et, plus récemment, le château est devenu un hôtel de luxe, avec piscine de plein air ouverte sur le parc splendide, hélas désormais fermé.

Lors de la vente du château, les tableaux qui ornaient les murs furent laissés en place et quittèrent donc aussi les possessions familiales. C’est ainsi que le portrait d’Ernest Noailly, le fondateur, se perdit. Il reste à le retrouver pour connaître le visage de l’homme qui transforma tant ce lieu…

(source :” www.sanssat.net”)

Les environs

Billy – La Forteresse à 5,1 km au sud-ouest

Rongères – Le château du Méage à 5.2 km au nord

Montaigu le Blin – La Forteresse à 7.9 km au nord-est

Marcillat en Combraille – Le château du Ludaix

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : David et Stéphanie Holland
Visite : non
Adresse : Ludaix 03420 Marcillat en Combraille
Téléphone : 04 70 51 62 32
Courriel :
Site internet :

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Le Ludaix (marcillatcombraille.fr)
Le Ludaix (www.allier-hotels-restaurants.com)
Le Ludaix -Vue Aérienne (eBay)
Le Ludaix (www.hippostcard.com)

Situation

Marcillat en Combraille est situé à 23 km au sud de Montluçon

Le Ludaix est situé à 900 m au sud de Marcillat en C.

Histoire

Au bourg, Le Ludeix ou Ludès est un château moderne, à tours rondes à campanile et tours carrées à mâchicoulis, construit au début du XIXe siècle à l’emplacement d’une gentilhommière du XVe siècle, qui avait elle même remplacé une construction plus ancienne. En 1258, le seigneur du Ludeix est un Guillaume de Rochedragon de Biollet. En 1350, cette terre appartenait aux héritiers de Guillaume du Mont, dont un Jean de Laval, seigneur du Ludeix, qui était originaire du lieu dit Lavaud à Château sur Cher. Vers 1615, le château du Ludaix appartient à Antoine de Montagnac… Ce chateau du XVIIe siècle à conservé son donjon médiéval, il est situé dans un parc de quatre hectares.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

“Petite histoire”
En 1973, le comte de Durat installe dans son château du Ludaix Michel-Georges Micberth (1945-2013), pamphlétaire et homme politique qui dirige la Nouvelle Droite française. Celui-ci est arrêté le 15 août 1974 pour avoir détenu un chéquier volé au nom de l’ancien président de la république Georges Pompidou. C’est l’affaire dite des chèques Pompidou;

(source :” Wikipédia”)

Montilly – Logères

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame de Dreuille
Visite : non
Adresse : château de Laugère 03000 Montilly
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Logères (www.randos-allier.com)
Logères ( www.flickr.com)

Situation

Montilly est situé à 10 km au nord-ouest de Moulins

Logères est situé à 1,5 km au nord-ouest de Montilly

Histoire

En 1301, Johans de Laugère, damoiseau, rendit aveu de “sa maison de laugère et les appartinences de cette mayson, estangs, molins, prés et toutes austres chouses”. La famille de Laugère paraît s’être installée ensuite à Agonges au château duquel elle donna son nom. Laugère à Montilly entra en possession d’une famille d’Aubigny, dont la dernière représentante avait épousé Simonin Guérillon qui prêta l’hommage en son nom en 1350 puis en 1367. Un avocat moulinois y habitait en 1666. A la Révolution, le seigneur de Laugère, Pierre Legros, également propriétaire de La Queune à Neuvy, fut guillotiné comme ses voisins le 31 décembre 1793 à Lyon. Laugère se présentait alors comme une maison de plaisance sur motte fortifiée et entourée de douves en eau. Le château actuel fut construit au XIXe siècle et agrémenté d’une chapelle néoromane, il est constitué d’un corps de logis à deux niveaux et niveau de comble, avec rez-de-chaussée surélevé. Deux tours rondes à tois niveaux flanquent les angles de la façade.

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée “)

Les environs

Bagneux – La forêt de Bagnolet à 3 km à l’ouest

Agonges -le château de L’Augère à 8,3 km à l’ouest

Villeneuve sur Allier- Le château du Riau à 10,8 km au nord

Cosne d’Allier – Le Petit Bois

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : Commune de Cosne d’Allier – gestion Viltaïs
Visite : non , c’est un hôtel
Adresse : Le Petit Bois – 03430 Cosne-d’Allier
Téléphone : 04 70 02 08 17
Courriel : chateaupetitbois@viltais.eu
Site internet  : chateau-du-petit-bois.fr

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Le Petit Bois (www.allier-restaurants.com)
Le Petit Bois (www.grandsgites.com)
Le Petit Bois (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Le Petit Bois (www.chateau-du-petit-bois.fr)
Le Petit Bois (www.chateau-du-petit-bois.fr)

Situation

Cosne d’Allier est à 27 km au nord-est de Montluçon

Le château de Petit Bois est à 600m à l’ouest, dans Cosne d’Allier

Histoire

Le château actuel est construit à la place d’une motte castrale signalée dès le XIVe siècle. En 1350, Jean Brandon, seigneur de Gouttières, avoue tenir dans la châtellenie d’Hérisson le fief de Bosc lès Cosne, mention qui confirme l’existence d’un château primitif du Petit-Bois. Le domaine est également connu sur le nom de fief des Fossés. Le chantier aurait été initié par la famille Desboutins sous la Monarchie de Juillet mais terminé plus tard par le comte Chaptal de Chanteloup.
Le château de plan massé est élevé dans parc arboré, à la bordure des forêts de Tronçais et de Dreuille. Il est édifié en pierre ocre pour le rez-de-chaussée, les chaînages, et les baies. Les parties hautes ont des parements en briques d’un rose-orangé. Le toit en pavillon est réalisé en ardoises. Le logis en L est assez ramassé (quatre baies sur façades donnant sur le parc) et le vide L est assez étroit (à peine plus que la largeur d’une baie). Le bâtiment est flanqué au sud-est d’une haute tour octogonale couverte d’une flèche octogonale à lanternon. L’angle sud-ouest reçoit une tourelle en encorbellement si étroite qu’une seule personne peut y entrer. Le bâtiment est composé de quatre niveaux, dont deux aménagés dans la haute toiture. Le dernier niveau, étroit et faiblement éclairé n’abrite probablement qu’un grenier. Le rez-de-chaussée correspond aux créations locales du XVe siècle, avec toutefois les grandes croisées du XVIe siècle. L’entrée d’honneur est encadrée de colonnettes supportant un arc mouluré à feuillages et fleurons d’un néo-gothique tardif. Les décors des lucarnes affirment le choix décoratif tirant sur le gothique flamboyant. Sur la façade donnant sur la cour de l’aile la plus grande, le rez-de-chaussée est marqué par une série d’arcades en anses de paniers, tandis que l’étage est orné de colombages peints en rouge sang de bet#339;uf (comme les lucarnes et les menuiseries). Cette partie semble être inspirée des maisons médiévales avec boutique qui existent toujours non loin de là à Montluçon. Pour répondre aux pans de bois, la tour octogonale est ornée aux niveaux supérieurs, de croisillons en briques noires, qui se poursuivent jusqu’aux faux mâchicoulis.
En 1974, la famille Riant vend le château à la commune de Cosne-d’Allier qui y crée un centre de formation pour les agriculteurs. Depuis quelques années, le château du Petit Bois est géré par une association spécialisée dans la réinsertion et le logement des jeunes travailleurs, qui loue des chambres et une grande salle pour les séminaires.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Sauvagny – Chapelle Saint-Germain à 4,8 km au sud

Buxières les Mines – Chateau de la Condemine à 11 km à l’est

Hérisson – La Forteresse à 11 km au nord-ouest

Aubigny – Château du Reray

Epoque : XIX° – Protection : non
Propriétaire : Association ALEFPA
Visite : non
Adresse : I.M.E. Le Reray 03460 Aubigny
Téléphone : 04 70 47 06 00
Courriel :
Site internet :

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Situation

Aubigny est situé à 20 km au nord-ouest de Moulins.

Le Reray est situé à 500 m au sud d’Aubigny.

Histoire

Histoire Le château actuel du Réray, doté d’une chapelle, est néo-gothique et date de 1884. Le pigeonnier rond et les communs, plus anciens, sont du XVII ème siècle. Le manoir antérieur fut détruit en 1883. Vers 1260, Jean Breschard,dit de Bressolles, fils de Raoul, auquel il est fait allusion dans la charte de franchises de Moulins, chevalier, était seigneur du Réray et avait épousé l’héritière du château de Toury, Catherine. Les sorts des châteaux du Réray à Aubigny et de Toury à Neuvy, restèrent longtemps liés. En 1374, Goussaut, dit de Toury et seigneur du Réray, fut un des 4 premiers membres de la nouvelle chambre ducale des Comptes. Il avait occupé la charge de maître des Eaux et Forêts du Bourbonnais, pour le compte du duc Jean 1er.

Après avoir appartenu aux Saconnyn, la seigneurie du Réray fut possédée, de 1630 à 1686 par les Culant, de la branche Langère-Saint-Marc d’Agonges. Au cours du XVII ème siècle, les Farjonel l’intégrèrent dans leur seigneurie d’Aubigny. Ce fut la seconde fille de Jean Baptiste Farjonel, Louise qui la porta par mariage à la familie de Neuchèze, avant qu’elle n’appartienne, à partir de 1776, aux Bonnay, puis aux Chavagnac qui la vendirent en 1887 au baron d’Aubigny. Ce dernier en fit don au diocèse de Moulins. En 1894, Mgr Dubourg, évêque de Moulins installa le petit séminaire dans les bâtiments neufs.
*de 1907 à 1909 : Le Réray est racheté par deux Chanoines,
*de 1909 à 1924 : Le Réray sert de maison de retraite pour les prêtres, *de 1924 à 1931 : Le Château est occupé par des Bénédictins de St WANDRILLE (Seine-Maritime)
*de 1931 à 1951 : Le diocèse de Moulins reprend possession du Réray et réouvre un petit séminaire,
*de 1951 à 1964 : Le Réray est de nouveau une maison de repos pour les prêtres âgés.
En 1964, le Réray est vendu une nouvelle fois. On entre alors dans la troisième période. Depuis 1964, le Réray a été un Etablissement Médico-Pédagogique puis un Etablissement Medico-Professionnel

Meillers – Château de Pravier

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : château de Pravier 03210 Meillers
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Situation

Meillers se situe à 21 km à l’ouest de Moulins

Le château de Pravier est à 1,7 km au sud de Meillers

Histoire

En 1390, le fief appartenait à Jean de Sarre, écuyer, il etait encore dans les mains de cette famille en 1479. Quelques années plus tard, c’était un officier du duc de Bourbonnais, Jean Delorme, procureur du duc qui détenait la seigneurie du Pravier. Elle fut réunie par des membres de la famille de la Souche aux seigneuries de Saint-Augustin, Noyant et Chaumont. La veuve de Claude de la Souche, Jeanne de Troussebois, y habitait en 1679. Leur fille, Madeleine avait épousée François de Saint Aubin, qui devint ainsi seigneur du Pravier, ils n’eurent pas de postérité et Madeleine, veuve, parraina le fils de sa soeur Jeanne, en 1696. Celle-ci avait épousé Victor Deschamps, écuyer, qui succéda à son beau-frère comme seigneur du Pravier. Les Deschamp restèrent jusqu’à la Révolution au Pravier, ils entretinrent le bâtiment et la chapelle, pour laquelle ils firent fondre une cloche neuve, bénite en 1674. Joseph Deschamps, chevalier en 1764, était écuyer en 1765, son fils, en faveur duquel il s’était dessaisi de ses biens de son vivant, n’était plus qualifié que d’écuyer en 1787
Description :
Pravier est un logis rectangulaire avec deux tours rondes d’angle, du XIX ème siècle, qui a remplacé le château plus ancien. De beaux jardins à la française l’agrémente, la demeure actuelle fut construite pour le compte d’un Heullard du Bouys et est orné de ses armoiries.Le corps du logis principale est flanques de deux tours rondes à toi conique.la façade deux pavillon en retour d’équerre. Dans l’un d’eux se trouve un escalier à vis,en pierre certainement antérieur au XVII ème siècle. Cet édifice possède des pièces de réception parquetées,au rez-de-chaussée,et une cour d’honneur à la française.

(source : “www.allier-hotels-restaurants.com” et “www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Meillers – église Saint-Julien à 1,7 km au nord

Noyant d’Allier – La Pagode et le Boudhha à 3,5 km au sud-est

Souvigny – La Prieurale à 11 km au Nord-est

Cressanges – château de Dreuille

Epoque :  XIX° – Protection :
Propriétaire : Monsieur de Dreuille
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Cressanges- Dreuille (Serge Porte)
Cressanges - Dreuille (JG. Photographies)

Situation

Cressanges est situé à 25 km au sud-ouest de Moulins.
Dreuille est situé à 1,7 km à l’est du bourg

Histoire

Depuis le début du XIIIe siècle, Dreuil appartient à la famille du même nom. En 1300, c’est la veuve de Jehan de Breuil, Brune de Bayet, qui reconnait tenir le fief. En 1503 Claude de Dreulhe fait aveu à la duchesse de Bourbon de sa maison, mothe, basse cour, estable, grange, dixmes” estimé à 100 sols de revenus. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, Nicolas de Nicolay parle encore d’un sieur de Dreuille, mais nous n’en avons plus traces après cette date. L’ancien manoir, qui existe toujours, fut abandonné au régisseur sous le Second Empire, lorsque fut édifié le château actuel par l’architecte Jean Moreau. De style néo-gothique, l’édifice se compose d’un corps de logis rectangulaire à rez-de-chaussée surélevé, d’un étage et toit d’ardoise à croupe, percé de lucarnes. La façade antérieure est flanquée au centre d’une tour octogonale en pierre de taille, coiffée d’un toit terminé par un clocheton, et elle est éclairée de baies étroites à traverses, et d’une porte précédée d’un perron. Celle-ci est surmontée d’un tympan armorié inscrit dans un gable en accolade à choux frisés, entre deux pinacles. La façade postérieure est encadrée par deux tours rondes, la travée centrale est décorée de blasons.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Besson – Château de Fourchaud à 4 km à l’est

Noyant d’Allier – Pagode et Boudhha à 7 km au nord-est

Meillard – château des Aix à 10 km au sud