Monétay sur Allier – Château de La Chaise

Epoque :  XV° – XIX°- Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame de L’Estoille
Visite : non
Adresse : 3, route de Contigny 03500 Monétay sur Allier
Téléphone : 06 64 62 30 91
Courriel : solangedelestoille@yahoo.fr
Site internet :

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La Chaise (www.auvergne-tourisme.info)
La Chaise (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Chaise - -intérieur (www.auvergne-tourisme.info)
La Chaise (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Chaise (teamvito.over-blog.com)
La Chaise (teamvito.over-blog.com)

Actualités : Festival, Théâtres de Bourbon, des châteaux pour décor (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Monétay sur Allier - La Chaise (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Monétay sur Allier est situé à 26 km au sud de Moulins

La Chaise est à 1 km au sud de Monétay sur Allier

Histoire

La construction du château du Riau (Lachaise aujourd’hui) s’étale entre le 15ème et le 20ème siècle. Les preuves les plus anciennes remontent à Claude Popillon, argentier du Duc Jean II de Bourbon, qui était propriétaire au Riau en 1473.
La propriété passa ensuite (contre 1190 écus d’or) à la famille des du Buisson, en 1592, puis, en 1665 à la famille des Roy de Lachaise qui lui donna son nom. Lors de l’achat du Riau par Claude Roy de Lachaise, l’ensemble des bâtiments était composé d’une maison de maître, d’une chapelle et d’un bâtiment d’exploitation viticole, situé au bord de la voie romaine Bourges-Clermont, et dominant le val d’Allier.
Les deux tours dominant à l’est l’Allier ont été abattues vers 1750 par ordonnane du roi, parce qu’elles gênaient la navigation. La chapelle présente des ouvertures romanes, ce qui semble attester de la présence d’une première construction aux environs du 12ème siècle.
Lachaise et sa terre sont intimement liées au vignoble de Saint-Pourçain. En 1569, Nicolas de Nicolay, géographe du roi Charles IX écrit : “Monestay est paroisse sur Allier, située en pays de vignoble… Au terroir de Lachaise croissent les meilleurs vins de tout le Bourbonnais”.
Le port de Lachaise, situé sur l’Allier a eu une importance économique considérable pendant de nombreux siècles puisque c’est de là que partait le vin de Saint-Pourçain pour être vendu à Paris. Sous la cour nord du château, il existe encore de grandes caves dont l’accès se faisait par un escalier situé dans le bâtiment qui était alors le pressoir et le cuvage.
Jusqu’au début du 19ème siècle, il ne semble pas que les bâtiments aient été modifiés de façon significative.
A la suite de problèmes familiaux, ils sont laissés quelque peu à l’abandon, et en 1848, quand Emmanuel Roy de Lachaise hérite de cette propriété, son état général est pitoyable : “Ce pauvre Lachaise n’a pas plus de tuiles sur les toits que de carreaux aux fenêtres et chaque chambre répond aux noms des animaux qui s’y trouvent : chambre des hirondelles, chambre des limaces… Certaines pièces n’ont plus ni plancher ni plafond, l’escalier est effondré”. Emmanuel et son épouse s’attelent alors à restaurer leur nouvelle maison. En 1853 dans le prolongement de la restauration de la chapelle qui est agrandie, et pour laquelle est créé un clocher, l’ensemble de la façade sud est restauré, les fenêtres transformées, le toit surélevé et agrémenté de lucarnes.
En 1857, les deux tours d’entrée sont construites, amorçant ainsi la nouvelle orientation des bâtiments et de la cour vers le nord. En 1859, la toiture du bâtiment nord (pressoir et cuvage) s’effondre. Le coût de la restauration étant trop élevé, les Roy de Lachaise décident de le démolir afin d’ouvrir la cour sur le nord et d’offrir ainsi la vue sur les deux nouvelles tours construites deux ans auparavant. En même temps, ils construisent une nouvelle grange, à 150m au nord du bâtiment principal, au-delà de la poterne d’entrée.
La restauration s’achève en 1903 par la construction par Henri, fils d’Emmanuel, sous la direction de l’architecte Moreau, de deux pavillons à l’ouest du bâtiment principal.
Le château entretenu et habité aujourd’hui par l’arrière-petit-fils d’Henri, n’a plus changé.

(source :”www.monetay-sur-allier.com”)

Monétay sur Allier- Château de La Grillière

Epoque : XIX° – Protection : ISMH (1988) – L’escalier monumental avec son vestibule, MH (1990
Propriétaire : Monsieur de Chasseval
Visite : non
Adresse : château de la Grillière 03500 Monétay-sur-Allier
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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La Grillière (teamvito.over-blog.com)
La Grillière
La Grillière -détail d'une tour (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Grillière - Détail de la réfection de la toiture (www.cupapizarras.com)
La Grillière (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Monétay sur Allier est situé à 26 km au sud de Moulins

La Grillière est à 1.5 km au nord de Monétay

Histoire

Le château de Lagrillère, étonnant joyau de l’architecture écossaise, que l’on découvre au creux d’un écrin de verdure entre Monétay et Châtel-de-Neuvre.

Cet édifice en brique rouge, de plan asymétrique, fût construit à la fin du XIXe siècle, lorsque Stephen DURIEU DE LACARELLE, revenant d’un voyage en Ecosse décide d’abandonner son château de Logères pour faire construire à quelques centaines de mètres d’un premier château Louis XV, un bâtiment dans le style anglicisant des années 1900. Le projet initial est conçu par Jean MOREAU, poursuivi en 1899 par son fils, René, en collaboration avec le propriétaire qui conçoit lui-même plans, projets de façades et d’aménagement.

Les décors intérieurs sont exécutés par le sculpteur THIEBAUD et le peintre décorateur DETANGER. Le grand et le petit salons, séparés par des colonnes à chapiteaux corinthiens s’ornent de stucs et de boiseries dans l’esprit du XVIIIe siècle. La bibliothèque fumoir, le cabinet de travail et la salle à manger aux boiseries surmontées de scènes mythologiques sont en partie récupérés au château de Logère.

A l’étage, les chambres décorées et meublées dans des styles différents évoquent le 17ème siècle, le 18ème siècle ou l’ Empire.

Mais l’élément intérieur le plus remarquable reste l’escalier monumental en marbre rose de style Renaissance à deux volées en retour, symétriques par rapport à la montée après le palier intermédiaire.

Le magnifique parc, est redessiné à la même époque.

Et pour terminer cette visite étonnante, un auvent attenant aux communs du château, construit par un élève de Gustave EIFFEL qui reprend les structures en poutrelles d’acier de notre bonne vieille « Tour » nous invite à penser que Monétay…rivalise avec Paris !

Aujourd’hui, Hugues du Chemin de Chasseval et son épouse Florence de Galbert, héritiers, habitent le château. Sous l’impulsion de Monsieur Juban le parc est devenu un haut lieu de la chasse aux faisans vénérés, activité reconnue dans toute la France

(source :”www.monetay-sur-allier.com”)

Besson – Château du Vieux Bostz

Epoque :  XV°- XVII° Protection : Les façades et les toitures du château et de la chapelle. Le pavillon de la fontaine. Les grilles d’entrée et de l’escalier menant au jardin : Classés MH (1983).
Les façades et les toitures des communs : ISMH (1983)
Propriétaire : Prince C.H. de Lobkowicz
Visite : non
Adresse : Château du Vieux Bostz 03210 Besson
Téléphone : 04 70 42 80 84
Courriel :
Site internet :

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Le Vieux Bostz (www.flickr.com)
Besson - Le Vieux Bostz (J.P. Luce)
Le Vieux Bostz - Vue aérienne (upload.wikimedia.org)
Le Vieux Bostz
Le Vieux Bostz - Les communs restaurés (www.randos-allier.com/)
Le Vieux Bostz (Mapio.net)
Le Vieux Bostz - L'allée (Mapio.net)
Le Vieux Bostz - Les Communs (Mapio.net)
Le Vieux Bostz - Au bord de l'étang (www.besson.fr)

Situation

Besson est situé à 14,3 km au sud de Moulins

Le Vieux Bostz : Dans le bourg, prendre la direction de Cressanges puis à la sortie, prendre à gauche la D65 pendant 700 m puis tourner à droite.

Histoire

Le château de Bostz ou Bost, des XVe siècle, XVIe siècle et XVIIe siècle, est à la croisée du vignoble de Saint-Pourçain et du Bocage Bourbonnais. Depuis 2001, le château se restaure avec l’aide de l’état et du département. Le château est considéré comme un modèle exemplaire de château bourbonnais. Une longue allée d’arbres centenaires fermée par une grille en fer forgé ouvre sur un parc romantique, qui entoure ce foisonnement de bâtiments du château. Le château, propriété historique de la famille de Bourbon Parme, appartient toujours à l’un de ses descendants, le prince Charles Henri de Lobkowicz qui restaure le château de Bostz, car il souhaite en faire un musée du Bourbonnais. L’ensemble des bâtiments de plan rectangulaire offre quelques originalités : une tour ronde à chaque angle, une fontaine en pierre de Volvic et une chapelle architecturalement intéressante. La petite-fille de Juan Carlos, Léonore de Bourbon, un jour peut être, viendra s’y souvenir de ses lointains ancêtres.
Le château est situé au fond d’une cour d’honneur fermée sur un côté par un bâtiment de commun et sur le quatrième par la chapelle prolongée par une grille en fer forgé. Au-delà de la chapelle s’étend un autre bâtiment de commun. Un petit étang est agrémenté d’un pavillon octogonal du XVIIIe siècle, au toit surmonté d’une statue d’un type rare pour la région. La chapelle est un édifice rectangulaire datant du XVIIe siècle. La grille présente des éléments décoratifs d’inspiration militaire (canons, trompettes, drapeaux…) et semble dater du XVIIIe siècle. Le château est un édifice de plan rectangulaire flanqué de tours carrées sur la façade sur cour, et de deux tours rondes sur la façade sur parc. Du côté des communs, une petite tour ronde vient se placer entre la tour ronde et la carrée. La façade sur cour semble dater du XVIe siècle avec des remaniements au siècle suivant.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Besson – Eglise Saint-Martin à 2 km au nord-est

Besson – Château de Fourchaud à 4 km à l’est

Souvigny – La Prieurale à 12 km au nord

Monétay sur Allier – Château de Montcoquier

Epoque :  XII° -XV°- Protection :
Propriétaire : Famille Paillet
Visite : non. Compte tenu du danger que représentent les maçonneries non stabilisées et les parties en cours de travaux, et aussi hélas en raison de plusieurs actes de vandalisme, la visite libre n’est pas autorisée. Les personnes qui le souhaiteraient peuvent s’adresser aux propriétaires par l’intermédiaire de la mairie.
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Montcoquier (Doc Arverne 03)
Montcoquier avant les travaux (H. Rebours)
Montcoquier (Doc Arverne 03)
Musée Anne de Beaujeu (Moulins) - Statuette de la Vierge de Montcoquier. Elle provient de la chapelle du château de Montcoquier, datée vers 1410 en pierre calcaire polychromée. (monetay3.free.fr)
Musée Anne de Beaujeu (Moulins) - Statuette de Saint-Antoine. Elle provient de la chapelle du château de Montcoquier, datée du premier quart de XVème siècle en pierre polychromée (monetay3.free.fr)

Situation

Monétay sur Allier est situé à 22 km au sud de Moulins.

Les ruines du château de Montcoquier se trouvent à l’ouest de la commune, à 2,5 km à l’ouest, entre la D 2009 et la D 34 menant à Bresnay, sur une petite butte calcaire dominant le vallon du ruisseau des Parsières (ou des Salles, du nom d’une ferme située en amont).

Histoire

Le site et son occupation avant le château

Montcoquier (*mons calcarius « mont calcaire » ?) se situe sur une butte calcaire au bord du ruisseau des Salles, à l’ouest de la commune de Monétay-sur-Allier.

Les traditions de « camp romain » ou « villa gallo-romaine » attachées au site doivent sans doute beaucoup à l’imagination des érudits locaux. Toutefois, des tuiles de type romain ont été recueillies aux alentours et jusque dans la maçonnerie du château, et l’un des sentiers d’accès est appelé « Chemin de fer », un toponyme souvent associé à des voies antiques.

La découverte de céramiques identifiées comme mérovingiennes au bord du ruisseau suggère l’existence d’un habitat de cette époque, qui serait exceptionnel dans le département.

L’implantation à Montcoquier de l’un des premiers châteaux de pierre de la région se comprendrait mieux s’il succédait vraiment à des implantations antérieures et, peut-être, contrôlait une voie de passage aujourd’hui disparue.

Histoire du château

La date de la construction des parties les plus anciennes (romanes) de Montcoquier est inconnue. Sur la base de similitudes architecturales et stylistiques, on peut la situer à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle (enceinte quadrangulaire, angles arrondis du donjon).

Les propriétaires sont connus à partir de 1300. Le plus célèbre est Jean II du Colombier, « maître d’hôtel » du duc Jean de Berry, probablement mort à Azincourt en 1415. Ce personnage effectua au début du XVe siècle d’importants travaux d’aménagements à Montcoquier.

Au XVIIIe siècle, le château fut abandonné et commença à se dégrader. Il aurait servi de repaire, durant la révolution, à l’insurgé-brigand Gilbert de Barthelat. La toiture du logis tomba entre 1905 et 1910. Seuls les bâtiments d’habitation et d’exploitation installés dans l’enceinte extérieure continuèrent d’être occupés jusque dans les années 1950.

Architecture

Le château se compose de trois parties :

Le donjon roman, miraculeusement préservé pour l’essentiel dans son état d’origine (c’est le plus vieux bâtiment de ce type conservé dans le Bourbonnais). Il mesure 8 x 8 m, avec des murs épais de 1,90 m. Il contient deux salles voûtées superposées, desservies par un étroit escalier de pierre logé dans la muraille. La salle supérieure possède une cheminée, des latrines, et une alcôve. Le donjon est couvert par une terrasse inclinée vers le sud.

L’enceinte romane. Elle comporte une tour de guet à l’angle nord-ouest. L’espace intérieur est recoupé par un grand mur de refend nord-sud. La partie orientale forme une terrasse. Dans la partie occidentale a été aménagé, au début du XVe siècle, un logis à deux étages, avec de grandes cheminées et des fenêtres à meneaux et banquettes. La cheminée monumentale du rez-de-chaussée porte la « signature » de Jean II du Colombier : l’ours et le cygne tenant des bannières, apposés là en signe de fidélité au duc Jean de Berry dont c’étaient les « devises » héraldiques (on les retrouve sur son célèbre Livre d’heures).

Le logis couvre un grand cellier voûté.

Les bâtiments d’habitation et d’exploitation, probablement adossés à une ancienne enceinte extérieure et délimitant une cour pavée. Ces bâtiments sont aujourd’hui presque complètement démolis, comme le pigeonnier situé au nord du château.

L’ensemble était protégé par des fossés, un étang, et le ruisseau. D’anciens aménagements hydrauliques (source captée ?) restent à étudier. On note, sur l’actuelle route départementale 217, les restes d’une maison en ruine appelée sur d’anciennes cartes « La Garde » et qui commande le début du « Chemin de fer » vers le château.

Le plan de sauvetage

En 1996, au moment du rachat par les actuels propriétaires, l’ensemble du monument était en très mauvais état. Pillé pendant deux siècles, il était envahi par la végétation. La terrasse sommitale et les voûtes du donjon étaient fissurées et rongées par l’humidité. Une couche de débris épaisse de 40 cm à 2 m, provenant de la chute de la toiture, couvrait l’ancien logis, éventré par l’effondrement du mur de refend. Les bâtiments périphériques étaient en cours d’écroulement.

Le projet adopté à ce moment prévoyait :

-le sauvetage des parties les plus menacées, en donnant la priorité au donjon et aux autres éléments médiévaux.

-la reconstruction à l’identique des parties effondrées documentées par l’iconographie, les témoins architecturaux, ou la comparaison.

-Le dégagement et l’aménagement de l’ensemble du site.

Les travaux effectués

Depuis 1996, l’aspect du monument a été complètement transformé, les parties les plus fragiles consolidées, et la reconstruction des éléments restituables très avancée. Les premières phases des travaux ont été récompensées par le prix des Vieilles maisons françaises (délégation de l’Allier) en 2002.

Les maçonneries supérieures du donjon ont été remontées, et la voûte de la salle haute consolidée. La mise hors d’eau a été assurée par la reconstitution, sur la base des témoins archéologiques, de la couverture de tuiles canal et du système d’évacuation des eaux pluviales, et l’étanchéification des crêtes de murs.

La fenêtre de la salle haute a retrouvé un linteau, un chapiteau et une colonnette qui restituent l’aspect d’une baie géminée. La fenêtre percée dans le mur est de la salle basse a été réduite aux proportions qu’elle devait avoir à l’époque romane.

Le logis a été complètement déblayé, le mur de refend qui le ferme à l’est consolidé et sa partie effondrée reconstituée, ainsi que la porte et la petite cheminée dont subsistaient les traces. Il a été couvert par une toiture légère à pente unique, presque invisible de l’extérieur, mettant hors d’eau la grande salle et le cellier en dessous. Il était en effet impossible, et d’ailleurs peu souhaitable pour des raisons esthétiques, de reconstituer l’immense toiture à croupe du XVe siècle écroulée en 1905-1910. Un accès d’origine à l’intérieur (par le cellier) a été rouvert.

Le mur d’enceinte oriental a été complété par une structure en parpaings (pour assurer la clôture rendue nécessaire par les vols et le vandalisme incessants), habillée de parements en pierre restituant son aspect d’origine.

Le châtelet d’entrée et la tourelle d’escalier ont été consolidés. Leurs toitures ont été reconstituées, d’après les documents anciens et selon un projet conçu par Ludovic Beltri, avec des couvertures en tuile.

La cour et les abords ont été déblayés, et la motte sur laquelle s’élève le château débroussaillée. Pour éviter que les toitures ruinées des bâtiments périphériques n’entraînent les maçonneries dans leur chute, elles ont été démontées.

A l’issue des travaux de 2010-2011, le monument a pratiquement acquis son aspect extérieur définitif. Cet aspect est nécessairement un compromis entre l’état médiéval (qui n’est pas documenté par l’iconographie), celui des XVIe-XVIIIe siècles, et les contraintes techniques et financières. Il privilégie le donjon et la vision de ce qu’a pu être la forteresse médiévale.

Travaux en cours et projets d’avenir

Les travaux devraient continuer, au cours des prochaines années, par l’aménagement de la grande salle du logis et la consolidation des murs extérieurs des bâtiments périphériques, qui seront conservés pour former l’enceinte de la basse-cour.

L’usage du château à terme n’est pas déterminé. L’éventualité d’une ouverture occasionnelle au public, avec organisation d’activités culturelles, ne pourra être envisagée qu’une fois le site totalement sécurisé et l’accès amélioré.

(source :”www.monetay-sur-allier.com”)

Besson – Château de Rochefort

Epoque :  XV°-XVI°- Protection : ISMH (1928)
Propriétaire : Indivision de la famille Bourbon-Parme
Visite : libre
Dates et horaires :
Adresse : château de Rochefort 03210 Besson
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Rochefort (www.allier-hotels-restaurants.com)
Rochefort (La Montagne © Archimbaud Fabien )
Rochefort (www.googleadservices.com)
Rochefort - une cheminée (mapio.net)
Rochefort (Urbex)
Rochefort - Le porche (www.cartesfrance.fr)

Situation

Besson est situé à 14 km au sud de Moulins

Rochefort est situé à 1 km à l’ouest de Besson

Histoire

Du point de vue architectural, Rochefort présente des éléments antérieurs au XVe siècle, date de la construction du logis. On ignore tout de l’histoire de cette demeure jusqu’en 1503 date à laquelle damoiselle Marie de Francierez reconnait, pour elle et ses enfants, tenir en fief de la duchesse de Bourbon “sa maison, granges, prés, vignes, coulombiers, terres, situés en la terre de Rochefort avec cens, rentes et dixmes” pour environ dix livres de revenus annuels. Le nom du lieu évoque cependant une forteresse médiévale qui aurait pu être construitee au XIIIe siècle. Elle appartenait en 1560 à maistre Jean Feydeau, chastelain de Moulins, l’un des nobles du Bourbonnais acquis à la cause protestante. L’édifice appartenait encore à cette même famille en 1646 quand Aimée Feydeau épousa, en la chapelle du château de Rochefort, le forézien Claude de Berthelas, écuyer, seigneur de Saint-Haon et exempt des gardes du roi. Quinze ans plus tard, le lieutenant général au domaine de Bourbonnais, François Baugy, écuyer, était à son tour seigneur de Rochefort, mais résidait en fait à Moulins ainsi que nous l’apprend l’acte de décès, en date de 1681. Son fils Etienne fut trésorier de France à Moulins, et sa fille épousa, en 1709, Pierre Hugon, écuyer et seigneur de Pouzy, fils du seigneur voisin de Fourchaud. L’exploitation des revenus fut confiée aux soins d’un fermier en 1673, il s’agissait de Claude Giraud, chirurgien, et en 1760 et 1770, successivement Pierre puis Jean Colas. Le château est actuellement très ruiné. Il reste cependant de l’ancienne forteresse un donjon circulaire avec une imposante tour de guet à contreforts, surmontée d’un clocheton et d’une porte de la courtinelle. Elle est constituée d’un corps de logis flanqué de tours et de communs.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Besson – l’église Saint-Martin à 1 km à l’est

Besson – Le château du vieux Bostz à2,5 km au sud-ouest

Besson – Le chateau de Fourchaud à 3,3 km au sud

Sanssat – Château de Theillat

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : Privé, hôtel de luxe
Visite : nons
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Theillat (www.randos-allier.com)
Theillat - Portail monumental (www.randos-allier.com)
Theillat - Les écuries (locavoreauvergnate.fr)
Theillat - Escalier (photogalerie.info)
Theillat - La serre aujourd'hui disparue (www.sanssat.net)

Situation

Sanssat est situé à 19 au nord de Vichy.

Le château de Theillat est situé à 2,7 km au nord-ouest de Sanssat

Histoire

Construit à la fin du XIXème siècle par la famille Noailly à proximité de l’emplacement d’un précédent château qui brûla au XVIIIème siècle, avant la Révolution, le château est situé à l’Ouest du village.

L’intérieur fut aménagé avec les meilleurs matériaux et les techniques les plus évoluées pour l’époque afin de donner le plus grand confort. La riche décoration et l’ameublement superbe renforçaient l’impression de luxe qui se dégageait de l’ensemble, pour témoigner aux visiteurs de la prospérité de son propriétaire. On dit que le bâtiment compte 365 ouvertures, chiffre symbolique, mais ceci reste à vérifier.
Bâti en pierre blonde du Nivernais, acheminée à grands frais, et couvert d’une toiture d’ardoises, il est entouré d’un vaste parc arboré où se voient une pièce d’eau ainsi qu’une orangerie et des écuries spacieuses.

Une élégante serre, abritant alors des plantes exotiques et fragiles, a aujourd’hui disparu.
Le parc est ceint d’un mur doté, à l’entrée, d’une grille monumentale :
En 1960, le château fut vendu par les héritiers de la famille Noailly et devint un établissement pour enfants handicapés. Puis cette activité cessa et, plus récemment, le château est devenu un hôtel de luxe, avec piscine de plein air ouverte sur le parc splendide, hélas désormais fermé.

Lors de la vente du château, les tableaux qui ornaient les murs furent laissés en place et quittèrent donc aussi les possessions familiales. C’est ainsi que le portrait d’Ernest Noailly, le fondateur, se perdit. Il reste à le retrouver pour connaître le visage de l’homme qui transforma tant ce lieu…

(source :” www.sanssat.net”)

Les environs

Billy – La Forteresse à 5,1 km au sud-ouest

Rongères – Le château du Méage à 5.2 km au nord

Montaigu le Blin – La Forteresse à 7.9 km au nord-est

Cindré – Le château de Puyfol

Epoque :  XV°- Protection : MH (1925)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Puyfol (www.randos-allier.com)
Puyfol (www2.culture.gouv.fr)
Puyfol (Wikipédia)
Carte postale de Puyfol (www.collection-jfm.fr)

Situation

Cindré est situé à 35 km au sud-est de Moulins.

Puyfol est situé à 3 km au sud de Cindré

Histoire

Puyfol, alias Poiffou, quoique construction très ancienne, a dû être entièrement rebâti au XVème siècle, après les désastres de la Guerre de Cent-Ans. Peut-être une partie de l’enceinte date-t-elle d’une époque antérieure, tandis que l’aile qui est à droite de l’entrée est du XVIIème siècle. Cependant, malgré l’absence d’unité, ce château a conservé grande allure, au fond de son vallon, sur un cône de calcaire. A la fin du XIIème siècle, il appartenait à la maison de Villars qui le conserva jusqu’à la fin du XIVème siècle. en 1365, il est signalé comme l’un des fiefs que Louis II trouve occupés par les Anglais, à son retour de captivité c’est lui qui les en chassera. Le bâtiment est vendu à de nombreuses reprises et est acquis en 1923 par la famille Ispenian.

Les environs

Chavroches – Le château à 8 km au nord-est

Montaigu le Blin – La Forteresse à 6 km au sud-ouest

Lapalisse – le château à 11 km au sud-est

Beaulon – Le château

Epoque :  XIX°- Protection : ISMH (1972)
Propriétaire : Monsieur Evrad de Monspey
Visite : non
Adresse : Chateau de Beaulon, 03230 Beaulon
Téléphone : 04 70 42 72 68
Courriel : contact@chateaudebeaulon.com
Site internet : chateau-beaulon.fr

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Beaulon (mapio.net)
Beaulon - vue aérienne (www.1001salles.com)
Beaulon - le château (chateau-beaulon.fr)
Beaulon - vue aérienne (www.1001salles.com)
Beaulon -détail de la façade (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Beaulon est situé à 27.8 km à l’ouest de Moulins

Le château est dans Beaulon

Histoire

Le château de Beaulon a été construit dans son intégralité en 1825. Il a été donné à Victor Bayon par son père. Ce dernier l’avait fait bâtir pour le donner à son fils à l’occasion de son mariage .

Ce château est d’une architecture peu commune, style Charles X : une période au cours de laquelle peu de monuments ont été édifiés.

La particularité de cette époque, consécutive à la Révolution, qui a vu beaucoup d’aristocrates fuir le pays pour émigrer en Europe (et en particulier en Grande Bretagne), est l’influence des pays voisins.

Cette propriété a été construite pour partie dans un style anglais

  • la façade est de style classique (symétrie, larges fenêtres, 4 tours rondes …)
  • le parc est anglais romantique : lignes courbes, gazons, percées, bosquets d’arbres, haies irrégulières, bordures de fleurs, … on ne distingue pas la limite entre le parc et la campagne,
  • les salons sont en parquet et boiserie, les sièges sont capitonnés, les étoffes généreuses, les cheminées omni-présentes, c’est l’expression même du confort britannique.

Par ailleurs, contrairement à beaucoup de monuments qui jalonnent les provinces de France, le domaine a été construit en une seul fois sans vestiges antérieures, ni modifications postérieures; d’où une harmonie générale.

Le Château est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH).

(source : site internet : www.chateau-beaulon.fr)

Marcillat en Combraille – Le château du Ludaix

Epoque :  XIX°- Protection :
Propriétaire : David et Stéphanie Holland
Visite : non
Adresse : Ludaix 03420 Marcillat en Combraille
Téléphone : 04 70 51 62 32
Courriel :
Site internet :

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Le Ludaix (marcillatcombraille.fr)
Le Ludaix (www.allier-hotels-restaurants.com)
Le Ludaix -Vue Aérienne (eBay)
Le Ludaix (www.hippostcard.com)

Situation

Marcillat en Combraille est situé à 23 km au sud de Montluçon

Le Ludaix est situé à 900 m au sud de Marcillat en C.

Histoire

Au bourg, Le Ludeix ou Ludès est un château moderne, à tours rondes à campanile et tours carrées à mâchicoulis, construit au début du XIXe siècle à l’emplacement d’une gentilhommière du XVe siècle, qui avait elle même remplacé une construction plus ancienne. En 1258, le seigneur du Ludeix est un Guillaume de Rochedragon de Biollet. En 1350, cette terre appartenait aux héritiers de Guillaume du Mont, dont un Jean de Laval, seigneur du Ludeix, qui était originaire du lieu dit Lavaud à Château sur Cher. Vers 1615, le château du Ludaix appartient à Antoine de Montagnac… Ce chateau du XVIIe siècle à conservé son donjon médiéval, il est situé dans un parc de quatre hectares.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

“Petite histoire”
En 1973, le comte de Durat installe dans son château du Ludaix Michel-Georges Micberth (1945-2013), pamphlétaire et homme politique qui dirige la Nouvelle Droite française. Celui-ci est arrêté le 15 août 1974 pour avoir détenu un chéquier volé au nom de l’ancien président de la république Georges Pompidou. C’est l’affaire dite des chèques Pompidou;

(source :” Wikipédia”)

Louchy-Montfand – Château de Montfand

Epoque :  XI° – XV° – XVIII°- Protection : ISMH (1975)
Propriétaire : Dominique Vitetta
Visite : non
Adresse : château de Montfand 03500 Louchy-Montfand
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Situation

Louchy-Montfand est situé à 32 km au sud de Moulins

Montfand est situé à 1 km au nord du bourg

Histoire

Edifié à l’époque romane, reconstruit partiellement au XV ème siècle, remanié aux XVII ème et XVIII ème siècles, le château rassemble les différents styles qui se sont succédés dans le Bourbonnais. Le château se dresse sur un lieu qui fut peut-être voué aux dieux celtiques, “fanu” signifiant lieu consacré. La tradition voulait qu’un escalier, descendant du puits, aujourd’hui disparu, à un ruisseau, ait été construit par les druides et que ce ruisseau ait été une divinité gauloise. L’entrée du château était défendue par 2 tours, les murailles étaient garnies de créneaux, mais l’aspect militaire de l’édifice a été effacé. Seuls les bâtiments d’habitation ont été conservés. 3 corps de bâtiments s’ordonnent autour d’une cour intérieure, l’ancien donjon est prolongé par une aile remaniée au XVIII ème siècle. Dans l’aile parallèle à celle ci se trouve la cuisine romane. Le donjon est accessible par une porte en plein cintre accostée de deux pilastres supportant un entablement formé de 2 corniches moulurées encadrant une frise nue, pouvant dater du XVI ème ou XVII ème siècle. Présence de caves datant du XIe siècle, restes du château primitif rasé à la suite d’événements inconnus et remplacé sans doute au XV ème siècle par le château actuel.

(source : “www.allier-hotels-restaurants.com”)