Montaigu le Blin – La Forteresse

Epoque :  XIII° – XIV°-XV°- XVII° Protection : MH (1926)
Propriétaire : Privé, mais le site est géré par Caciaura Chantiers – Pauline Lorek.
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite guidée du 2 juillet au 1er octobre à 16h les dimanches et jours fériés ;
visite également possible à 10h30 (se renseigner sur place la vielle ou par téléphone).
À tout autre moment, période estivale comprise, sur rendez-vous à partir de 6 personnes.
Adresse :
Téléphone  :  06 70 74 61 85  Pauline Lorek

04 70 47 45 86 Office de tourisme Entr’Allier Besbre et Loire

06 07 04 51 10   Jean-Louis Périchon (visites guidées)

06 99 33 28 10 (visites guidées)
Courriel : jeanlouis.perichon@wanadoo.fr
Site internet :
Vidéo : Montaigu le Blin

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Situation

Montaigu le Blin est situé à 23 km au nord de Vichy

Le château est situé à 600 m au nord du centre du bourg.

Histoire

A la fin du XIIe siècle, cette terre appartient aux Saint-Julien de Saint Gérand. Il la cède au siècle suivant à un membre de leur famille qui le premier prend le titre de seigneur de Montaigu vers 1220. Pierre de Montaigu rend hommage en 1226 à Robert, évêque de Clermont, pour son château de Montaigu. A la fin du XIIIe siècle, la familleAycelin s’est installée sur le fief et en 1309, c’est Gilles Aycelin de Montaigu qui est seigneur de Montaigu et du Breuil, de par sa mère Alix du Breuil.
Le château est endommagé pendant la guerre de Cent Ans, remis en état grâce à l’aide du duc de Bourbon, il est vendu en 1439 à Jacques 1er de Chabannes, futur seigneur de Lapalisse, il ne le paiera jamais et les enfants des anciens seigneurs de Montaigu essayeront en vain de se faire dédommager. En 1503, Montaigu est tenu en coseigneurie, l’écuyer Jehan de Bar fait aveu la duchesse de Bourbon pour la neuvième partie, par indivis, en toute justice, du chasteau, avec cens, rentes et autres, valant 30 livres de rente annuelle.
Le fief passa ensuite aux de la Guiche. Henriette de la Guiche le porte en secondes noces à Louis de Valois en 1627.
Ensuite, il est la propriété de Louis de Lorraine, puis de François de Rohan, qui le cède en 1717 à son frère Hercule Mériadec, baron de Montbazon.
Mais le château n’est plus habité depuis cette date et il est vendu en 1741 à François Senetaire du Buisson, seigneur de Douzon. Celui-ci habite à Poncenat en raison de l’état d’abandon du château. Son fils sera arrêté et guillotiné à la Révolution et ses biens vendus en 1794. Depuis 1925 Montaigu, racheté par quelques personnes, se relève peu à peu de sa ruine. Le château occupe le sommet d’une butte dominant le village. Il se compose d’une enceinte flanquée, aux angles, du côté du pont levis, de deux grosses tours et trois petites. Les murs d’enceinte et tours formaient le système de défense au XIVe siècle. Au centre s’élevait le donjon. A la Renaissance, d’importantes modifications furent faites par Jacques de Chabannes. Un corps de logis situé à gauche du pont levis date de cette époque. Un portail du XVe siècle avec moulures à méplat donne accès à ce bâtiment…

Les environs

Montoldre – Donjon de Gayette à 9,6 km à l’ouest

Rongères – le château du Méage à 4,7 km à l’ouest

Lapalisse – le château de La Palice à 12 à l’est

Lapalisse – Château de la Palice

Epoque : XI° – XII° – XVI° Protection : MH (1999)
Propriétaire : Monsieur de Chabannes
Visite : oui
Dates et horaires : Visites guidées du château du mercredi au lundi de 9h à 12h et de 14h à 18h du 1er avril au 1er novembre.
Visite libre du parc du mercredi au lundi de 9h à 12h et de 14h à 18h du 1er avril au 1er novembre
Adresse :
Téléphone : 04.70.99.37.58.
Courriel : contact@lapalissetourisme.com
Site internet : lapalisse.tourisme.com

Site internet : Famille de Chabannes

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Un trésor menacé - Les écuries du château (Semaine de l'Allier 19 décembre 2024)

Situation

Lapalisse est située à 24 km au nord-est de Vichy.
Le château est dans le bourg.

Histoire

XIIIe siècle
Le château et la seigneurie de la Palice appartenaient en 1230 à Roger de la Palice, damoiseau.
En 1257 le château était possédé par Guillaume de la Palice, époux d’Arembord de Chazeul.
En 1293 le seigneur en était Pierre de la Palice. Sa veuve, Isabeau de Ternant, se remaria avec Philippe de Malleval, chevalier. Il fit hommage, en 1300, du château et de la haute et basse justice sur les paroisses de Lubier, Bussoles, Barrais, Trézelles, Varennes-sur-Tèches, Loddes, Ande-la-Roche, Droiturier, Saint-Prix, Le Breuil et Billezois, à Robert de France, comte de Clermont, seigneur de Bourbon depuis son mariage avec Béatrice, dame de Bourbon.

XVe siècle
La seigneurie passa ensuite à Marguerite de l’Espinasse, à Jeanne de Chastillon, puis, en 1429 à Charles de Bourbon ; gérant le duché en l’absence de son père, fait prisonnier à la bataille d’Azincourt, le 18 mars 1430 il céda le château et la châtellenie de la Palice à Jacques Ier de Chabannes de La Palice, conseiller et chambellan du roi Charles VII.

C’est probablement Jacques Ier de Chabannes qui entreprit la construction de la chapelle Saint-Léger avant sa mort intervenue quelques mois après avoir été blessé à la bataille de Castillon, en 1453. Il avait prévu de fonder six prébendes, dont l’acte ne fut signé que le 27 octobre 1461 au château par sa veuve Anne de Feugerolles ou de Lavieu, Geoffroy de Chabannes, seigneur de la Palice, Antoine de Chabannes, son frère, et Anthoine de Balsac, abbé de l’abbaye de Savigny. Les tombeaux de Jacques Ier de Chabannes et son épouse, Anne de Lavieu, y ont été élevés en 1470 par Geoffroy de Chabannes.

La chapelle a été construite contre la courtine sud et lui sert de mur gouttereau, implantation qui annonçait l’abandon de la fonction défensive du château, qui va s’affirmer à la Renaissance.

XVIe siècle
Son petit-fils Jacques II de Chabannes de La Palice, maréchal de France, marié en seconde noce à Marie de Melun, fit construire au début du XVIe siècle l’aile renaissance en briques roses, qui allie la sobriété à l’élégance. Elle remplaçait ainsi la muraille qui reliait le château-fort à la chapelle de style gothique.
C’est du château de la Palice que le connétable de Bourbon va prendre la fuite en 1523.
Jacques II de Chabannes est tué à la bataille de Pavie, en 1525 ; son fils, Charles, l’est au siège de Metz en 1552 sans descendance mâle.
En 1564, sa fille aînée, Éléonore se maria avec Just de Tournon, comte de Roussillon, ambassadeur à Rome, qui mourut en 1570, et se remaria en 1571 avec Philibert de la Guiche, seigneur de Saint-Géran, grand maître de l’artillerie de France. Elle mourut à Jaligny en 1595.
De son premier mariage, elle avait eu deux filles, l’aînée mourut en 1592. La seconde, Anne de Tournon épousa en 1595, Jean-François de La Guiche, maréchal de France, gouverneur du Bourbonnais faisant ainsi entrer la seigneurie dans la famille de La Guiche de Saint-Géran. Elle mourut en 1614 et son époux en 1632. C’est dans cette période que les fortifications féodales furent détruites en grande partie, que l’on créa un parc « à la française » et que l’intérieur du château fut remanié.

XVIIe siècle
Le fils du maréchal, Claude Maximilien de la Guiche, comte de Saint-Géran, épouse en 1619 Suzanne de Longaunay dont il eut un fils, Bernard, en 1641 ; l’enfant fut enlevé pendant les couches par des parents qui voulaient s’approprier les biens des comtes de Saint-Géran et qui contestaient la légitimité de sa naissance, car il était né 21 ans après le mariage ; retrouvé neuf ans après, il s’ensuivit seize années de procédures et quinze arrêts avant que Bernard de la Guiche fut reconnu légitime héritier des noms et biens de la maison de La Guiche en 1666. Son père était mort en 1659.
En septembre 1677, Madame de Sévigné vint visiter au château son amie, née Françoise de Warignies, qu’elle avait surnommée « la bonne Saint-Géran ».
Le comte de Saint-Géran mourut à Paris en 1695, laissant une fille unique qui se fit religieuse en 1713, et qui, avant d’entrer dans les ordres, avait donné son patrimoine à sa cousine Anne Geneviève de Lévis, mariée à Hercule Mériadec, prince de Rohan-Soubise, qui le 14 mars 1715 vendit le château à messire Gilles Brunet d’Évry, conseiller du roi, intendant de la généralité de Moulins.

XVIIIe siècle
En 1724, par lettres patentes royales, les seigneuries et terres de la Palice, Montmorillon, les Bouchaines et Droiturier furent érigées pour Brunet d’Évry en marquisat.
Ce dernier vendit en 1731 la terre et le château de la Palice à François-Antoine de Chabannes, comte de Chabannes-Pionsat, mort sans postérité ; sa seconde épouse devenue veuve se remaria avec le comte de Narbonne (-Pelet ?) qui périt sur l’échafaud en 1793 à l’âge de 71 ans ; par testament, celui-ci avait légué ses biens à son neveu Jean-Frédéric de Chabannes (1762-1836), marquis de Curton, comte de Rochefort, seigneur de Madic, qui prit le titre de marquis de Chabannes-La Palice. Il fut député suppléant de la Noblesse de la sénéchaussée de Moulins aux États Généraux de 1789.
Ce dernier ayant émigré fin 1789 à Naples, puis à Smyrne en 1790, effectua vers 1791 des missions pour le comte d’Artois à Londres et se remaria en 1797 en Turquie avec Anna van Lennep (1765-1839), fille du chef de la factorerie hollandaise de Smyrne et consul général des Pays-Bas en Anatolie.
Aide de camp de Louis XVIII de 1813 à 1814, disgracié en 1815, il écrivit contre la Charte et le nouveau régime, s’exila, fut successivement partisan puis adversaire de Louis-Philippe Ier et « inventeur, franc-maçon et écrivain »

XIXe siècle
En 1802, grâce à l’intervention de Talleyrand, son oncle par alliance, le marquis se vit restituer ce qui restait des biens familiaux, le domaine ayant été aliéné ou loti. Dans l’intervalle, le château avait été pillé, puis avait servi de local au tribunal et pour loger les autorités ; la chapelle avait quasiment été détruite. Aussi, ne pouvant entreprendre de restaurer la demeure dévastée qui lui avait été restituée, il n’y habita pas.
La mairie, la sous-préfecture et l’église paroissiale avaient été construits sur ses anciennes dépendances.
À sa mort en 1835 le château passa à son fils, Hugues-Jean-Jacques-Gilbert-Frédéric (1792-1869), second marquis de Chabannes-Curton et La Palice, époux le 16 août 1827 de Mathilda ou Mathilde Dawes (1811-1854), une des sept enfants d’un pêcheur de l’île de Wight et nièce de l’aventurière anglaise Sophie Dawes (1790-1840), depuis 1810 maîtresse attitrée du richissime duc de Bourbon, dernier prince de Condé en 1818, alors exilé en Angleterre, et qui passait pour être le premier propriétaire foncier de France.
Cette union négociée devait sceller la réconciliation entre Talleyrand et le prince de Condé, qui soupçonnait la responsabilité du ministre dans l’exécution de son fils unique le duc d’Enghien ; cet accord permettait à cette femme que, sa séparation (mars 1824) puis son divorce (1827) d’avec Adrien Victor de Feuchère, qui avait découvert sa (notoire) infortune, avaient écartée de la Cour et de la Ville, d’y faire son retour officiel en janvier 1830, par l’entremise des Orléans auprès de Charles X.
Ces faits sont à mettre en rapport avec un portrait peint du prince de Condé, présenté lors de la visite du château comme « un ami de la famille », surmontant un médaillon en plâtre le représentant de profil face à celui de son fils (inscription) ; après moult manœuvres ou pressions de son entourage, le duc léguera par testament daté du 29 août 1829 – un an avant d’être retrouvé pendu (ou étranglé à la suite d’un jeu érotique « ayant mal tourné » ?) à l’espagnolette d’une fenêtre de son château de Saint-Leu – la majeure partie de sa fortune à son petit-neveu et filleul Henri d’Orléans, duc d’Aumale, qui en 1877 viendra visiter La Palice.
C’est probablement grâce à ces importantes sommes d’argent qu’à cette époque le marquis de Chabannes-La Palice achètera des terres autour du château pour en reconstituer le parc et entreprendra à partir de 1846 la restauration des bâtiments.
En mai 1858, Antonetta Elis, épouse depuis mai 1826 d’Alfred Jean Édouard, comte de Chabannes-La Palice (né en Angleterre en 1799), aide de camp de Louis-Philippe Ier, fut nommée dame pour accompagner Adélaide d’Orléans au château d’Eu, puis dame de l’ex-reine Marie-Amélie dans son exil anglais de Claremont.

XXe siècle
Le château, resté dans cette famille – par adoption d’un petit-neveu en 1929 – fut classé Monument historique en 1862, puis semble-t-il déclassé en 1888.
En 1928 le château, la chapelle et les remparts furent inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, puis classés le 17 août 1933 et le 29 octobre 1999, classés à nouveau avec l’enceinte, les sols et les écuries, la porterie d’entrée et les jardins étant inscrits depuis le 28 juillet 1998.

Architecture

Le logis primitif, trois des tours et les courtines datent approximativement du XIIIe siècle, tout comme les remparts complétés au XIVe siècle. La chapelle de style gothique a été construite en 1461, puis le logis Renaissance à parements de briques fin XVe début XVIe siècle.
Les salles meublées abritent de rares tapisseries dont celles représentant Godefroi de Bouillon et Hector, issues de la célèbre tenture dite « des Preux » (Flandres ou Marche limousine, XVe siècle), composée à l’origine de neuf pièces de 3,80 x 4 mètres) provenant du château de Madic, autre propriété auvergnate des Chabannes, dont elles portent les armes, jointes à celles des Blanchefort, du fait d’un mariage le 16 février 1498 ; six d’entre elles, volées à la Révolution, retrouvées et identifiées vers 1880 par l’archéologue bourbonnais Roger de Quirielle chez un antiquaire de Clermont-Ferrand, rachetées par la famille, furent alors réinstallées au château… où vers 1977 quatre d’entre elles (Charlemagne, Jules César, David et Alexandre le Grand) ont été volées.
Contrairement à ce que dit la brochure sur le château, ce n’est pas « la moitié de l’une des trois autres tapisseries perdues (Josué, Judas Machabée et Artus), mais sept pièces sur neuf d’une autre tenture des Preux (Aubusson ou Felletin, entre 1525 et 1540) qui fut commandée pour la demeure de Pierre Paien ou Payen, seigneur de Chauray (Deux-Sèvres), lieutenant du sénéchal du roi en Poitou.
Cette série, la plus complète connue à ce jour, est exposée dans une salle de ce nom au château de Langeais (Indre-et-Loire).
Parmi les nombreux portraits anciens et souvenirs historiques conservés sur place on peut citer une petite ancre en or, objet fétiche d’Horatio Nelson, brisée par le boulet de canon qui le blessa mortellement lors de la bataille de Trafalgar, et qui fut transmis à sa belle-famille française par la petite-fille de l’amiral Parker.
Parmi les plafonds anciens sculptés et peints de la demeure, on peut admirer celui qui est dû à des artisans italiens de la Renaissance, composé de compartiments ou « caissons » en forme de losanges à pendentifs rehaussés d’or et de couleurs ; il fut autrefois recouvert de plâtre et longtemps négligé, mais une petite surface restaurée en évoque l’aspect ancien.
Cette œuvre, qui a été copiée pour le « grand salon Renaissance » du château de La Punta à Alata (Corse du Sud) édifié de 1883 à 1891 pour les Pozzo di Borgo, peut être rapprochée d’un autre plafond italien de cette époque, celui de plan polygonal en chêne (naturel) compartimenté et sculpté avec clefs pendantes de la « librairie » ou ancienne bibliothèque de Catherine de Médicis au château de Chenonceaux, daté de 1525.
Les communs et anciennes écuries sont éloignés du château.
En 1885-1886, le château a fait l’objet d’une restauration par l’architecte moulinois René Moreau ; les volets métalliques très corrodés de la façade sud peuvent dater de cette campagne de travaux, comme la paire de vasques de jardin en fonte placée à l’entrée.
Dix ans avant l’architecte et inspecteur des travaux diocésains de Moulins, Jean-Bélisaire Moreau7 avait restauré la chapelle Saint-Léger et y avait fait ajouter une flèche en charpente.

Parc et jardins

Le parc, inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables et inscrit comme Monument historique le 28 juillet 1998, comporte une conciergerie, une allée, des étangs, un jardin et un pont de jardin en brique. Deux socles de statues de parc en pierre et en marbre sont dépourvus de leur statues (juillet 2013).
On y trouve les anciennes écuries et le manège, l’ensemble date du début du XVIIe siècle (1613), puis a été redessiné par le grand paysagiste Paul de Lavenne, comte de Choulot, « gentilhomme de la chambre du duc de Bourbon » et gendre en 1817 de Jean-Frédéric de Chabannes.
(source “ Wikipédia“)

Les environs

Billy – La Forteresse à 18 km à l’ouest

Rongères – Le Méage à 17 km au nord-ouest

Magnet – L’Electrodrome à 12 km au sud-ouest

Rongères – Le Méage

Epoque :  XV°-XVI°- Protection : ISMH (1998)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Chavagnac
Visite : Oui
Dates et horaires : Visites libre ou guidée sur demande des jardins. Dates et horaires : Ouvert de 10h à 19h et sur rendez-vous pour les groupes.
Adresse : château du Méage 03150 Rongères
Téléphone : 04 70 45 23 12 – 06 85 20 78 12
Courriel : idechavagnac@gmail.com
Site internet :

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Actualités : Le Méage, une maison forte de la fin du moyen-âge (La Semaine de l'Allier du 4 août 2022)

Situation

Rongères est situé à 25 km au nord de Vichy.
Le Méage est situé à 1,5 km à l’est du bourg. L’accès s’effectue par le village de Rongères en passant devant l’église du XIIe siècle et en prenant la direction de Montaigu le Blin

Histoire

Le Méage est une maison forte de la fin du Moyen Âge, mais ses origines sont plus anciennes. On connaît dès 1272, Raymondin du Mayage, dont les descendants font aveu de ce fief jusqu’en 1375. Au XVe siècle, il est englobé dans les possessions de puissants seigneurs de Gayette. Au XVIe siècle, il est aux mains de la famille Burelle, puis en 1534, honorable homme Gilbert Burelle est seigneur du Méage. Lors du partage de cette terre en 1598 le Méage fait partie du lot revenant avec Boucé à Jean de Thomassin époux de Louise de Bourbon Busset. Il vend la propriété en 1617 à Pierre Bardon, originaire de Rongères et procureur de la sénéchaussée de Moulins. Les Bardon conservèrent le château du Méage jusqu’au XIXe siècle où il passa par mariage à M. Goyet de Livron, puis aux Chantemerle de Villette qui le cédèrent, en 1963, au comte de Chavagnac. Le château du Méage est constitué d’un corps de logis rectangulaire flanqué de tours, avec escalier à vis dans la tour carrée. Il a été modifié à l’époque classique par le percement de baies rectangulaires. Le portail principal date de la fin du XVIe siècle. Le château est situé dans un bel écrin d’arbres et son avant cour bordée de communs est fermée par un beau portail en fer forgé. Une signalétique donne des explications et des éléments sur l’histoire du domaine. Lorsque le père de l’actuel propriétaire, ingénieur paysagiste, s’installe au château en 1964, il y crée un jardin là où il n’y avait plus rien, la propriété servait d’exploitation agricole. Il conçoit un jardin régulier devant la façade sud. Un jardin de fleurs a remplacé le jardin potager que le paysagiste avait créé initialement. Il réalise, au nord du château, un jardin contemporain et une prairie remplace ce qui devait être des jardins si l’on se réfère au terrier de la fin XVIIIe siècle, retrouvé après la création de l’actuel jardin, on y distingue un jardin disposé en carrés au Nord du château, il remonte au début du XVIe siècle.

Les environs

Montoldre – Donjon de Gayette à 7 km au nord-ouest

Montaigu le Blin – le château à 4 km à l’est

Billy – La Forteresse à 10 km au sud

Agonges – Beaumont

Epoque :  XVIII°- Protection : ISMH ( 1978)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Garidel
Visite : oui, à certaines périodes

Visible de la route D54 à 3,4 km au nord-ouest d’Agonges
Adresse :
Téléphone : 06 70 54 46 52 (info La Montagne)
Courriel :
Site internet : 

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Situation

Agonges est situé à 16,7 km au nord-ouest de Moulins

Beaumont est situé à 3,4 km au nord-ouest d’Agonges

Histoire

C’est sur l’emplacement d’un château médiéval dont il ne reste qu’une tour qu’il a été construit en 1740. Au début du XIXe siècle, Beaumont appartenait à François Dalphonse, député de l’Allier, qui y est mort le 24 septembre 1821.

Description : 

De ses origines anciennes, le château de Beaumont a conservé une tour ronde et un pigeonnier Le reste fut reconstruit au XVIIIème siècle. Edifice d’ordonnance classique, reconstruit en 1740 à l’emplacement d’un château fort médiéval dont il subsiste la tour ronde au sud-ouest.
Ce château n’a pas subi de modifications depuis le XVIIIème siècle, hormis la disparition des lucarnes côté jardin. Edifié sur une terrasse, il se compose d’un corps de bâtiment longitudinal s’appuyant de chaque côté sur deux anciennes tours. Vers 1850, la façade sur jardin fut modifiée par l’adjonction de deux avant corps à un niveau dont le dessus, en terrasse, est accessible depuis les pièces. De chaque côté de la cour se trouvent deux petits pavillons rectangulaires, symétriques, visiblement contemporains du château.
Le pavillon de gauche constitue la chapelle et présente, au-dessus de sa porte, une statue de la Vierge dans une niche. Le pavillon de droite contient une ancienne salle de billard. Au nord, présence d’un pigeonnier de plan circulaire. En contre bas de la terrasse deux bâtiments à un seul niveau abritent les communs. Contemporains du château, ces édifices ont conservé leur caractère d’origine. Enfin un petit pavillon hexagonal, cité sous l’appellation pavillon chinois” dans un inventaire de 1843, est édifié sur une terrasse, sur l’allée menant au château. Un mobilier spécialement conçu pour ce bâtiment avait été conçu au moment de sa construction.

Les premiers propriétaires connus de Beaumont sont les Murat puis, apparait en 1649 Claude de Troussebois, seigneur de Champaigue et du Breuil. Anne-Elisabeth de Troussebois se marie dans la chapelle de Beaumont, le 8 avril 1749 avec Edouard de Beaufort. En mars 1785, Beaumont est vendu à Jean Gilbert Faure avocat au parlement. Le nouveau châtelain ne jouit que cinq ans de sa propriété puisqu’il trépassa en 1790 laissant une veuve et une fille. Cette dernière, Marie Honorée Théodate Faure étant décédée peu après son père, les biens sont partagés entre sa mère née Anne Paris et ses oncle et tante paternels. C’est finalement sa nièce Louise Charlotte Paris qui est désignée comme légataire universelle lors de son contrat de mariage avec Isaac Gilbert Bourdier de Beauregard. Ce ménage recueille donc Beaumont au décès de leur tante. Les jeunes époux âgés de 19 et 22 ans habitèrent d’abord « Burges » (c’est-à-dire Bourbon l’Archambault pendant la Révolution) puis Beaumont de 1799 à 1812 où sont nés quatre de leurs neuf enfants.

Malgré des possessions en Amérique – à Saint-Domingue – des plantations, des esclaves, des troupeaux et des maisons richement meublées, Isaac Bourdier dut vendre Beaumont en 1817 au Baron d’Alphonse. A la retraite en 1819, celui-ci fut élu député de l’Allier et mourut à Beaumont le 24 septembre 1821. Il laisse sa fortune à son neveu Jean Baptiste d’Alphonse, capitaine au 5° de ligne et à sa nièce Elisabeth Virginie d’Alphonse. Le capitaine d’Alphonse vend Beaumont en 1824 à Jacques-Charles Martinat de Chaumont. Ayant hérité d’un château en Auvergne, ce dernier revendra Beaumont en 1843 à Bruno de Garidel Thoron. La famille de Garidel venait auparavant du Comté de Nice. Elle a fourni à la Provence de nombreux hommes de robe dont un conseiller au Parlement qui avait été attiré en Bourbonnais par son ami M. de Boisrenaud, propriétaire d’Embourg (Souvigny). Désormais, Beaumont ne changera plus de mains.

La famille de Garidel fut à l’origine de l’introduction de la race charolaise en terres bourbonnaises.

Les environs

Agonges – Eglise Notre Dame (3 km au sud-est)
Agonges – château de l’Augère (5 km à l’ouest)
Bourbon l’Archambault -La Forteresse (8 km au sud-ouest)

Agonges – L’Augère

Epoque : XV°-XIX° – Protection : ISMH (2000)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Chatelperron
Visite : oui
Dates et horaires : Sur RDV UNIQUEMENT afin de respecter les mesures barrières (covid-19)
RDV par tél au 06.32.02.30.87
ou par mail : chateaudelaugere@hotmail.fr
Adresse : Château de L’Augère Saint-Marc 03210 Agonges
Téléphone : 06 32 02 30 87
Courriel : chateaudelaugere@hotmail.fr
Site internet : chateaudelaugere.fr

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Agonges - Château de l'Augère Saint-Marc (bernard69 - juil. 2013)
Agonges - l'Augère (© 2019 Le Château de L'Augère Saint Marc.)
Agonges - l'Augère (© 2019 Le Château de L'Augère Saint Marc.)
Agonges - l'Augère (© 2019 Le Château de L'Augère Saint Marc.)
Agonges - l'Augère (© 2019 Le Château de L'Augère Saint Marc.)

Situation

Agonges est situé à 17 km au nord-ouest de Moulins
L’Augère est à 3 km au nord du bourg d’Agonges.

Histoire

D’après les recherches faites au sujet de l’Augère, en ce qui concerne ses origines, il parait que son nom viendrait du latin «augeria», trou d’eau, qui expliquerait sa situation soit actuellement, dans un fond entouré d’eau, soit, à l’origine, où il aurait été construit près de la rivière de l’Ours (dite «de rose») dans un pré ou l’on voit encore les restes d’une motte qui pourrait bien être le lieu d’une ancienne construction dont il ne resterait que ce renflement de terrain qui semble avoir eu une double enceinte.
Les anglais, pendant la guerre de 100 ans, auraient détruit le château qui aurait été reconstruit en 1441 à la place actuelle par François de Culan (ancêtre de la famille de Laforcade). Une pierre fait foi de cette date et l’on peut déplorer qu’elle n’ait pas été enchâssée au dessus de la porte d’entrée de l’escalier de pierre.Depuis au moins cette date, sinon les origines dont on n’a pas retrouvé de trace, le château aurait toujours été dans la famille, mais transmis souvent par les femmes et a, de ce fait, souvent changé de nom de propriétaire. Encore à notre époque : de Montbel, de Vélard de Chateauvieux, de Gaudart d’Allaines, de Laforcade, et aujourd’hui, Madame Agnès de Chatelperron née de Laforcade.
Agonges était, au Moyen-Âge, du ressort de la châtellenie de Bourbon, tandis que Montilly ressortissait à celle de Belleperche. Dès 1301, à en croire les noms féodaux, un certain Jean de l’Augère (ou de Laugière) rendait hommage pour sa maison de «Laugières», en la châtellenie de Belleperche. Semblable hommage devait être rendu un siècle plus tard, en 1410 exactement, pour le même fief. C’est une branche cadette de cette famille, à en croire Tiersonnier et des Gozis, qui se serait fixée à Agonges, en adoptant pour sa nouvelle installation, le même nom de Laugères
Le château de l’Augère fut construit vers la fin de la guerre de 100 ans sous Charles VIII, petit roi de Bourges, gentil dauphin dont le royaume se situe au sud de la Loire. Au nord et à l’ouest dominent les gens de l’Angleterre qui ravagent les provinces et qui, en 1429 assiègent la ville d’Orléans (seule ville au nord de la Loire tenue par Charles VII). Le roi d’Angleterre (Henri VI) tente de faire sauter le verrou d’Orléans pour envahir le sud. C’est dans cette situation désespérante qu’interviendra providentiellement la fille d’un paysan aisé de Lorraine, Jeanne d’Arc, porteuse d’une double mission donnée par «Messire Dieu» : délivrer Orléans et faire sacrer Charles VII (juillet 1429, Reims). Jeanne d’Arc chevauchera en Bourbonnais en octobre, novembre 1429. Elle venait de Bourges avec sa petite armée, assiégea St. Pierre le Moutiers et délivra la ville de ses ennemis. Elle traversa Le Veurdre, Bagneux, marcha sur Moulins… Madame Agnès de Chatelperron de Laforcade descent de la famille de Jeanne d’Arc par Jehann son frère, écuyer et seigneur de Vaucouleurs dont la fille Madame Crespire de Vaucouleurs épousa le 16 octobre 1558 le chevalier Espérant de Godart, seigneur de Marteau de Montereau de Maurepart d’Allaines, ancêtre de la famille de Laforcade.
Visite guidée de l’extérieur et de l’intérieure du château.
A l’extérieur vous sera présenté l’édifice, l’histoire, ses origines en même temps que sa place dans l’histoire du Bourbonnais.
A l’intérieure vous découvrirez une maison vivante, remplie d’anecdotes, tout d’abord la cuisine et ses accessoires, l’entrée où l’on peu admirer la pierre de construction datant de 1441 avec un petit clin d’œil à Coco Chanel et ses accessoires.
A l’étage, le bureau et sa bibliothèque, la salle à manger et son couvert d’apparat puis le salon où l’on se retrouve au fait de l’histoire de la famille et du Bourbonnais.
Découverte de la chapelle et de la maison des enfants
Puis on se rend aux dépendances qui ont été remises en vie.

Les dépendances et son musée
Les dépendances du château ont été restaurées afin d’imaginer la vie qui se passait autour du château à l’époque.
Vous pourrez y découvrir la sellerie avec tout ses cuirs d’époque et le vestiaire de chasse afin de se préparer pour le départ de chasse
Le fruitier et sa collection d’objets usuels anciens
Les stalles avec souvent la présence des chevaux qui sont au frais pendant les fortes chaleurs.
Puis vous rentrez dans le monde de la foret et le musée de la vènerie Bourbonnaise.

Le Son et lumières
Ce spectacle démarré en 2011 avec une cinquantaine de participants et des moyens très limités, connaît une évolution grandissante d’années en années.
Le professionnalisme s’empare de cet événement grâce à des bénévoles toujours plus nombreux, une technicité confiée à une structure spécialisée dans l’événementiel et la mise en place de spectacles dans toute la France, dont le siège est à paris.
Aujourd’hui :
Plus de 200 bénévoles venant de toute la France
Plus de 600 costumes étudiés, régis par nos costumières
Plus de 500 accessoires mis en scène du moyen-âge à la Belle Epoque
Coiffeurs, maquilleurs et accessoiristes s’occupent de chaque acteur afin de parfaire leur rôle
20 cavaliers préparent leur monture et les cascadeurs se concentrent
Chiens, chevaux …
Metteur et scène et régisseur
Des techniciens venant de Paris vous ferons revivre les grands moments historiques du Bourbonnais et du château de l’Augère à travers batailles, cavalcades …
Spectacle historique débutant en plein moyen-âge avec présence d’animaux sur scène (chevaux, chiens, animaux de la ferme …), attelages, cavalcades, duels, arrivée de Jehanne d’Arc dans notre contrée, batailles, mais aussi du rêve avec le bal, la fontaine ou encore la Belle époque et sa magie avec l’entrée en scène de Coco Chanel arrivant en Bugatti, personnage illustre en Bourbonnais; sans oublier la présence étonnante du fantôme « Aldebert » qui hante ces vieux murs depuis si longtemps et qui vient raconter quelques anecdotes, sur la scène éphémère de ce monument historique vous voyagerez dans le passé le temps d’une soirée.
Un grand moment festif sur l’histoire du Bourbonnais et la saga des Bourbons.
A la nuit tombée, début du spectacle, d’une durée de 1h15min
(source “www.chateaudelaugere.fr”).

Les environs

Eglise d’Agonges (3 km au sud)

Arboretum de Balaine (10 km au nord)

Eglise de Saint-Menoux (6 km au sud)

Bellenaves – Le Château

Epoque : XV°-XVIII° – Protection : MH (2002)
Propriétaire : Privé
Visite : Oui
Dates et horaires :
Les jardins du château sont ouverts au public
en juillet août du mardi au dimanche de 14h à 18h. Visite libre.
04 70 50 16 45. Pour visiter l’intérieur du château, réservation au 04 70 58 34 20
Courriel : chateaudebellenaves@gmail.com
Site internet : www.bellenaves.fr

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Situation

Bellenaves est situé à 36 km à l’Est de Vichy
Le château est au centre du village.

Histoire

Le château actuel a été construit à partir du XIIIe par les seigneurs du lieu, les Jehan de Bellenaves. Un premier château devait exister au XIe siècle, construit sur les ruines d’une villa gallo romaine.
Au cours du temps, le château s’est transformé. Il perd deux tours  et un étage du donjon. C’est l’exemple de construction médiévale agrandie à l’époque classique. Une importante campagne de travaux permit au XVIIIe siècle de réunir au gros donjon carré des XIe – XVe siècles un long bâtiment englobant l’ancien logis à tourelle dont il était séparé. Le donjon a conservé l’essentiel de ses dispositions et de son décor. Le nouveau logis fut doté de larges ouvertures et de décors intérieurs dignes d’une demeure de plaisance. Parc à l’anglaise aménagé dans l’ancienne enceinte, agrémenté de plantations, pièces d’eau, portails en pierre et ferronnerie et communs. Décor : sculpture ; ferronnerie ; décor stuqué ; menuiserie ; peinture.
Le château est acheté par la famille Dutour de Salvert en 1771. La terre devint alors un marquisat. Pendant la Révolution, une tour est brûlée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les salles voûtées ont abrité les vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Paris et ceux de la Sainte-Chapelle.
Le château est vendu en 1956 à un marchand de grains qui installa un  silo dans les communs et conserva ce qui restait de la décoration intérieure du château, notamment la bibliothèque et la magnifique rampe de l’escalier qui permet d’accéder au 1er étage. Il est racheté en 1979 par la famille Arisolli qui s’est employée
à le restaurer.

Les environs

Charroux – Le village (8 km à l’Est)

Chantelle – Abbaye (8 km au Nord-Est)

Saint Bonnet de Rochefort – Rochefort (8 km au Sud-Est)