Bellenaves – Fognat

Epoque : XIX°- Protection :
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Bellenaves - Frognat (allier-hotels-restaurants.com)
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Situation

Histoire

De la maison-forte primitive du XIVe siècle, il ne reste que de grandes caves voûtées, quelques pans de murs repris dans la maçonnerie des constructions postérieures et les traces d’un escalier en vis. La maison a été entièrement restructurée au XVe siècle, par un grand bâtiment rectangulaire à deux niveaux et niveau de comble ou dominent les plafonds à la française. Le XVIIIe siècle a modifié la façade en l’éclairant de nouvelles ouvertures. A quelque distance, un pigeonnier-porche de forme carrée servait de portail d’entrée dans la cour. Les premiers seigneurs connus, de Fognat étaient, au début du XVIe siècle, des membres de la famille le François, en 1534 l’héritière, Marguerite le François, porta la terre de Fognat à son époux Jean du Buysson. En 1626, c’était le baron de Veauce, Nicolas du Buysson, chevalier, qui portait le titre de seigneur de Fognat. La descendance conserva Fognat jusqu’en 1732, Gilberte du Buysson épousa Jean Nicolas Lapelin et lui transmit la seigneurie. Saisi pour dettes sur Claude Amable Lapelin, Fognat fut vendu en 1821, aux époux Mangin.

(source : Extrait : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes & Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Bellenaves – Graveron

Epoque :  XV° – XIX°- Protection :
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Situation

Histoire

Cet ancien fief était installé dès le XVe siècle, puisqu’en 1503, il y avait “maison, mothe, foussez et pont-levys, avec le domaine prés, terres, vignes, boys, buissons, dixmes, cens, rentes, tailles …”, estimés 60 livres de rente annuelle, lorsque deux frères, Antoine et Odin de Villelume, écuyers, reconnaissaient tenir en fief de la duchesse de Bourbon leur domaine de Graveron avec des “terres, boys, buissons, prés, ainsi que la maison de Saulzay dans la châtellenie de Murat”. En 1523, Antoine de Villelume, époux de Marguerite d’Arçon, maria sa fille Françoise au seigneur de Saint-Germain, Gabriel Foucault. La famille de Villelume possédait déjà Graveron à la fin du XIVe siècle, car Guy de Villeme portait en 1399 le titre de seigneur du Graveron, Montbardon et de La Roche Alion. Au XVIIe siècle, le fief était passé dans la propriété de la famille Monestay. En 1760, Graveron est affermé à Jean Baptiste Roux, commissaire aux droits seigneuriaux à Bellenaves, par Gilbert Cousin de Jeu. La maison forte, entièrement transformée, a conservé sa grosse tour ronde, percée de canonnières basses. Elle a été écrêtée et couverte d’un toit en appentis.

(source : Extrait : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes & Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Bellenaves – La Cave

Epoque : XV° – Protection :
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Histoire

Le lieu même de la Cave a disparu, ou bien a changé de nom. Au XVe siècle, le fief appartenait à la famille de Moriat, seigneur de Talayat à Louroux de Bouble, et en 1486, Louise de Moriat, dame de la Cave, transporta la terre à Mathieux du Buisson son mari, auquel succéda Philibert du Boisson, écuyer, est lui aussi seigneur de la Cave. En 1577, André du Buisson, avocat au parlement de Moulins, est seigneur de la Cave, mais également de Fognat, Montchoisy, Montcelat et Moret. La construction date de la fin du Moyen Age, c’est un petit corps de logis de plan rectangulaire à rez-de-chaussée surélevé et étage sous comble. Une tour ronde, qui s’élève au dessus du bâtiment avec son toit conique effilé, abrite un escalier en vis et sert d’entrée principale. Deux larges fenêtres à meneaux ont été ouvertes au début du XVIe siècle.

(source : Extrait de Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais, éditions De Borée.)

Les environs

Bellenaves – La Presle

Epoque : XV° – XIX° – Protection :
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Bellenaves - La Presle
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Situation

Histoire

La Presle est un petit fief qui était estimé à 15 livres de rente annuelles au début du XVIe siècle, lorsqu’Antoine de Givreulh fit aveu “de sa maison de La Presle, avec court, courtillage, vignes, terres et cens”. En 1580, Jacques Bort, écuyer anobli était seigneur de La Presle, ouvrier tanneur, voyant son pays maltraité par les troupes de la Ligue, il se mit à la tête de bandes de paysans, qui prirent le nom de “bandes du Bourg Neuf” et s’opposèrent aux soldats de la ligue. Son fils Philippe Bort lui succède sur le fief, mais au XVIIe siècle après avoir appartenu, en 1615, à Henri de Lapelin, il a pour seigneur Jean le Tailleur, également seigneur du Thonin à Gennetines, qui épouse Pierrette Simon de la Feuillouse. En 1765, La Presle était une “maison de maitre composée de plusieurs chambres hautes et basses, colombier, écuries et autres bâtiments”. Les Chauvigny de Blot, le vendirent à Jacques Barthélémy Gibon, notaire royal à Bellenaves, qui conservera le château jusqu’à la Révolution. C’est une maison-forte caractéristique de la fin du Moyen-Âge, de plan rectangulaire à étage. La façade est flanquée au centre d’une tourelle d’escalier qui domine le bâtiment.

(source : Extrait : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes & Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

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Bellenaves – Les Veneaux

Epoque :XVII° -XIX° – Protection :
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Situation

Histoire

Construit par la famille du Buysson au XVIIe siècle, le manoir des Veneaux a subi d’importants travaux d’aménagement au milieu du XIXe siècle. Puis il fut restauré, entre 1964 et 1965, par le doyen Dubois, de la Faculté des Sciences de Clermont Ferrand. Avec ses communs et sa tour pigeonnier, c’est un beau logis de plan rectangulaire à deux niveaux et six travées. Le rez de chaussée est ouvert de six portes-fenêtres en plein cintre, l’étage dispose de fenêtres à linteau droit. Un toit à croupes, percé de nombreuses cheminées coiffe l’ensemble. Sous Louis XV, Les Veneaux ont appartenu aux Lapelin, également seigneurs de Fognat, dont Nicolas Lapelin était chevau-léger du roi. En 1782, la famille Esmelin en devint propriétaire et le demeura jusqu’en 1957.

(source : Extrait : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes & Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Bellenaves -Tizon

Epoque : XV° – Protection :
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Situation

Histoire

La maison-forte de Tizon était connue dès le XIVe siècle. En 1357 elle assurait un revenu annuel de 80 livres à Himbaut du Peschin, écuyer, qui était donc seigneur du Peschin et de Tizon. La maison appartenait au duc Louis de Bourbon, qui l’octroya, pour services rendus, à son chambellan Himbaut du Peschin. Nous retrouvons ce même seigneur de Tizon en 1370, capitaine de quatre chevaliers et de trente écuyers de sa compagnie. En 1377, il reconnaissait tenir du duc de Bourbon des droits sur Banassat à Chirat-l’Église. La maison-forte transformée en maison d’exploitation agricole, a conservé ses structures du XIVe siècle, par un long bâtiment auquel est accolée une grosse tour circulaire d’angle à l’est, le bâtiment principal présente encore de belles ouvertures à angles moulurés et deux portes d’accès à linteaux en accolade et les restes de deux belles cheminées monumentales superposées. La tour est élevée en grand appareil à sa base avec deux archères à hauteur d’homme, sur le modèle du XIIIe siècle et des canonnières du XVe siècle. Le domaine appartient aujourd’hui à la famille Montzieux.

(source : Extrait : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes & Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Bègues – Le château

Epoque : XVIII° – Protection :
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Situation

Histoire

Les environs

Saint-Rémy de Blot (63) – Château-Rocher

Epoque : XII° – Protection : MH (1913)
Propriétaire : Communauté de Communes Combrailles Sioule et Morge

Visite : Faire une demande à l’association Château-Rocher
Dates et horaires : sur demande
Adresse :
Téléphone :
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Site internet : chateau-rocher.fr

Saint-Rémy de Blot - Château Rocher (fondation-patrimoine.org)
Saint-Rémy de Blot - Château Rocher (fetes-medievales.com)
Saint-Rémy de Blot - Château Rocher (fondation-patrimoine.org)
Saint-Rémy de Blot - Château Rocher (Chateau-fort-Manoir-Chateau.eu)

Situation

Saint-Rémy de Blot se situe à 46 km au sud-ouest de Montluçon, à 48 km à l’ouest de Vichy et à 82 km au sud-est de Moulins

Château-Rocher se situe à 1,4 km au nord de Saint Rémy de Blot

Histoire

Le premier château

La construction de Château-Rocher revient au sire de Bourbon, Archambaud le Fort, aux environs de 1078 – 1095. Ce dernier le cèdera à l’un de ses fils Pierre de Blot. Cette première construction avait l’aspect d’une tour aux angles arrondis, mesurant neuf mètres de long pour six mètres cinquante de large, agrémentée d’une cheminée à foyer central et de deux ouvertures en meurtrières. La hauteur comportait au moins deux niveaux. Cette tour était prolongée à l’Est par un corps de bâti donnant à l’édifice une forme de « L ».

Château-Rocher occupait une place hautement stratégique. En effet, du haut de son éperon rocheux, il surveillait la Sioule mais surtout le pont de Menat, point de passage sur l’axe Clermont – Bourges. Les seigneurs de Blot avaient alors installé un péage. Dans la vallée, les abbés de Menat en firent de même. Ainsi, lorsque l’on voulait traverser la Sioule, il fallait payer deux droits de passage. Il existait une constante rivalité entre l’abbé et le châtelain, dans l’unique but d’affirmer la supériorité de l’un vis-à-vis de l’autre.

Les Chauvigny de Blot

Le fief de Pierre de Blot entra dans la puissante famille des Chauvigny avec le mariage de Catherine de Bourbon, dernière héritière de Blot, avec Guillemin de Chauvigny au début du XIVe siècle. Catherine a été autorisée à conserver son nom de jeune fille, ce qui engendra la création d’une nouvelle famille « les Chauvigny de Blot ».

Deuxième phase de construction

La deuxième phase importante de construction de Château-Rocher correspond à la partie nord de l’édifice. Le château fut considérablement agrandi : l’actuelle cuisine et la salle de gardes voûtée sont greffées à la première bâtisse. Le tout est flanqué de quatre tours circulaires. Il y a là, la volonté de rendre le château plus défensif voire imprenable.

Deux hypothèses doivent être prises en compte pour tenter de comprendre une telle volonté.

La première voudrait que, vers 1210 – 1212, Philippe Auguste pour soumettre Guy II de Dampierre qui s’était rallié au roi d’Angleterre, organisa une expédition punitive, le déposséda de la majorité ses biens et fit de Château-Rocher une place forte dans la reconquête de l’Auvergne. En prenant Château-Rocher, le roi montrait ainsi l’étendue de son pouvoir aux éventuels dissidents.

L’autre hypothèse propose qu’en 1357, au cœur de la Guerre de Cent Ans, Edouard III d’Angleterre envoya l’un de ses mercenaires, Bertucat d’Albret, pour reconquérir quelques terres d’Auvergne, il s’empara de Château-Rocher. La même année, Jean II de Chauvigny de Blot, vassal du duc de Bourbon, reçut l’aide de Jean de Berry et réussit à récupérer ses biens. Ce serait alors à la suite de cet épisode malheureux que Jean II de Chauvigny de Blot décida de fortifier son château.

Derniers aménagements 

Peu de temps après Château-Rocher connut de nouveaux aménagements avec la construction d’un couloir voûté à l’ouest du site à l’aplomb de l’à-pic puis la création, au XVIIIe ou XIXe siècle, de la cage d’escalier permettant de relier la salle voûtée du rez-de-chaussée à l’étage.

Un abandon progressif

Les tensions s’étant apaisées, Château-Rocher perdit de l’intérêt. Au XVIe siècle, Pierre Chauvigny de Blot lança la construction d’un château plus confortable à Blot-l’Église. Certains meubles et ornements furent déplacés, transformant la forteresse en une coquille vide qui se dégrada rapidement. La dernière propriétaire, Marie Adélaïde Delpoux de Nafines, attristée à l’idée de voir disparaître une partie de l’histoire de sa famille se mobilisa pour sensibiliser sur l’état du château. En 1913, elle obtint le classement au titre des Monuments Historiques.

Les environs

Pont de Menat – Les gorges de la Sioule à 7.6 km au nord

Chouvigny – château de Chouvigny à 14 km au nord-est

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 17 km au nord-est

Chavroches – La Pouge

Epoque : XIV° – XV°- Protection :
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Chavroches - La Pouge (allier-hotels-restaurants.com)
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Chavroches – le Vieux Verger

Epoque : XVI° – Protection :
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