Rocles – Eglise Saint-Saturnin

Epoque :  XII°- Protection : MH
Propriétaire : commune de Rocles
Visite : oui
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Situation

Rocles est situé à 32 km au sud-ouest de Moulins

Histoire

A la fin du IIIème siècle, d’après M.Bougerolle instituteur à Rocles, Saint-Saturnin (ou Saint-Sornin) introduisit la religion chrétienne dans cette région. La commune voisine porte d’ailleurs son nom (Saint-Sornin) et l’église de Rocles lui est consacrée (sous son autre nom : Saint-Saturnin). Ce saint venait de Toulouse où l’on retrouve l’église Saint-Sernin. Deux autres prêcheurs avaient également sillonné la contrée. II s’agissait de Saint-Ourse ou Saint-Ursin, venu de Bourges et Saint -Austremoine arrivé de Clermont.
C’est vers 1150 que fut construite l’église ; mais de ce premier édifice de style roman, il ne subsiste que l’abside en hémicycle (flanquée au Nord d’une très petite absidiole de même tracé), et le mur de façade. Ces deux parties sont réunies par une nef entièrement reconstruite au XVème siècle, en style gothique, et qui comporte quatre travées.
La paroisse de Rocles appartenait autrefois au diocèse de Bourges. L’église Saint-Saturnin dépendait alors du monastère du Montet. C’est un monument de style gothique, à l’exception du chœur, de l’absidiole nord et du portail ouest. Elle comporte une nef principale de 3 travées, flanquée au sud d’un bas-côté de 4 travées.
Les éléments les plus remarquables de l’architecture sont le clocher, assis sur la travée droite de l’abside, avec une base romane quadrangulaire surmontée d’une flèche gothique en pierre de plan octogonal, et surtout le portail ouest : de style roman bourguignon, il est entouré d’une archivolte en plein cintre aux voussures garnies de damiers, d’oves de palmettes et de billettes, et que reçoivent de chaque coté, trois colonnettes en délit à chapiteaux d’entrelacs.
Le tympan, supporté par deux colonnettes appareillées dressées contre les piédroits, est découpé en festons.
A l’intérieur, l’absidiole nord conserve la statue sur bois de la Vierge. Assise comme les vierges à l’enfant de l’époque romane, elle appartient pourtant au style et à l’époque gothique.
Elle fut trouvée par “hasard” entre les deux guerres dans les combles de l’église où elle avait été cachée pendant la révolution. Haute de 78cm, elle tient dans sa main droite un fleuron. C’est une statue de transition.
On trouve aussi un grand bénitier de pierre, en forme de chapiteau (seconde moitié du XIIème siècle) décoré de rinceaux végétaux.

(source”rocles03.free“)

Ygrande – Eglise Saint Martin

Epoque :  XII°- Protection : MH
Propriétaire : commune d’Ygrande
Visite : Oui
Dates et horaires : Ouvert toute l’année sur demande.
Adresse : Église Saint-Martin Le Bourg
03160 Ygrande
Téléphone : 04 70 66 30 66 (clé en mairie)
Courriel :
Site internet :

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Situation

Ygrande est situé à 33 km à l’ouest de Moulins

Histoire

Le portail s’ouvre dans un avant-corps dont les modillons de la corniche représentent des têtes ou des copeaux.La voûte de la nef est couverte d’un berceau brisé et la croisée du transept d’une coupole sur pendentifs, ce qui est rare dans la région.Le clocher du XV ème siècle est l’un des plus hauts du Bourbonnais ; sa base octogonale est à deux niveaux, percés de baies jumelées en plein cintre ; une flèche de pierre le coiffe. Le chœur a été peint au XIX ème siècle.

L’église se compose d’une nef avec collatéraux et transepts peu saillants, d’une abside centrale et d’une absidiole nord mutilée. L’absidiole sud a été détruite et la sacristie a été édifiée à son emplacement. Cette église semble appartenir au style roman dans la majeure partie de sa construction. L’influence du style de transition se manifeste à l’intérieur par la disposition des arcs de la nef et des bas-côtés.
(source”www.allier-hotels-restaurants.com“)

Les environs

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 10 km à l’est
Ygrande – Musée Emile Guillaumin à la sortie du bourg en direction de Bourbon l’Archambault
Buxières les Mines – Château de La Condemine à 11 km au sud

Buxières les Mines -Eglise Saint-Maurice

Epoque :  XII°-XIII°- Protection : MH
Propriétaire : Commune de Buxières les Mines
Visite : Oui
Dates et horaires : Toute l’année de 9h à 18h
Adresse : Église Saint-Maurice Place de l’Église
03440 Buxières les Mines
Téléphone : 40 70 66 01 46 (Mme Jacqueline Forestier)
Courriel :
Site internet :

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Situation

Buxières les Mines est située à 34 km à l’ouest de Moulins

Histoire

Anciennement commune de ; Buxières la Grue Cette église romane de la seconde moitié du XII ème siècle présente un transept du XIII ème siècle. Le porche d’influence romane bourguignonne est encadré de pilastres cannelés et colonnes torsadées, surmonté de corbeaux à motifs humains. Le clocher carré du XII ème siècle a un premier étage aveugle et décoré de deux arcades sépares par un pilastre.Le second étage, ajoure, supporte la flèche de pierre octogonale de 28 mètres dont les arêtes sont amorties par des boudins. Chapiteaux historiés.Cette flèche donne à l’église un lien de parente avec l’église d’Ygrande.

(Source “www.allier-restaurants.com”)

Les environs

Buxières les Mines – La Condemine à 500m au Nord

Murat – le château à 11 km au sud

Ygrande- Eglise Saint-Martin à 11 km au nord

Gipcy – Abbaye de Grandmont

Epoque :  XII°- Protection :
Propriétaire : ONF
Visite : possible
ContactDépart parking du boulevard bignon
03160 BOURBON-L’ARCHAMBAULT
Téléphone : 04 70 67 09 79
Courriel :
Site internet :

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Situation

Gipcy est situé à 24 km à l’ouest de Moulins

le Prieuré de Grandmont est situé à 4.6 km au nord de Gipcy

Histoire

Ce prieuré Saint Jean de Grosbois se trouve sur la commune de Gipcy

Un des plus beaux bâtiments Sud de l’Ordre subsistant. Elle possède une cuisine avec une belle cheminée renaissance et un réfectoire bien entretenu.

Vestiges :
L’église a été démolie à la fin du XIXe s.
Du bâtiment Est, dans lequel se trouve deux fenêtres lancettes très ébrasées sur sa façade Est. Le passage a gardé une partie de son voûtement coté Est.
C’est la celle qui a gardé les plus beaux restes des bâtiments sud, avec Bonneray. Dans le réfectoire bien conservé, se trouve une cheminée Renaissance armoriée de 4m de large. Le linteau possède une rangée de 18 bustes très stylisés sous une arcature continue. Au centre un écusson à pointes de flèches des Saint-Hilaire et de l’arc mauresque en fer à cheval, souvenir d’une ancienne participation à une croisade.
Dans le réfectoire, on peut voir, une curieuse figure de 34 cm en relief, représentant un moine encapuchonné d’un bonnet phrygien, vêtu d’un bliaud à pans rigides. Il tient dans sa main à bout de bras une dague à pommeau la pointe tournée vers le bas, comme pour faire constater l’instrument d’un supplice. Ce réfectoire mesure intérieurement 14m x 5m80. Sur le mur du cimetière, face Sud, se trouve, une pierre gravée d’une croix de consécration ; ces croix que l’on rencontre dans d’autres prieurés de l’Ordre (Chassay, Rousset, la Drouilhe blanche, les Bronzeaux, etc.) servaient à l’oraison mentale des religieux.

La restauration du prieuré commencée en 1985, par l’O.N.F, grâce à M Taillardat et de ses collaborateurs a rendu le décor d’origine au bâtiment du réfectoire. Les lancettes ont été réouvertes depuis 1995.

Sur la façade du prieuré une pancarte donne les informations du propriétaire sur son action de sauvegarde :

” Blottis au cœur de la forêt, deux bâtiments en pierre de grès de Grosbois ont résisté à l’usure du temps : l’aile sud, abritant le réfectoire et une partie de l’aile ouest qui accueillait les pèlerins. Leurs architectures témoignent de l’esprit de simplicité et d’austérité de l’Ordre. Les baies à larges embrasures intérieures distillent un subtil éclairage nécessaire au recueillement et à la prière de ses moines contemplatifs.

La restauration commencée en 1985, à l’initiative de l’Office National des forêts, a permis de rendre son décor d’origine au bâtiment de réfectoire. Dans celui-ci, la famille des Saint-Hilaire, probablement par esprit de mécénat, fit aménager à la Renaissance trois cheminées et des portes d’accès qui s’harmonisaient parfaitement avec l’architecture du XIIème siècle.

Le Prieuré abritait une dizaine de moines et de laïcs jusqu’à une époque encore inconnue. Il a ensuite servi d’exploitation agricole avant d’être acheté par l’État en 1928. Depuis 2000, le lieu accueille un écomusée forestier et un conservatoire du patrimoine de l’ancienne administration des Eaux et Forêts, ainsi qu’un arboretum”.

Son histoire : 

La date de sa fondation n’est pas connue, probablement fin du XIIe s. L’installation des Grandmontains fut favorisée par les ducs de Bourbon, notamment Louis II, qui leur fit une donation testamentaire comme à son voisin le prieuré artigien de Messarges le 24 janvier 1409. En 1295, elle comptait six religieux et en 1317, elle fut unie à Chavanon. L’éloignement de Chavanon fit que cette celle fut sécularisée de bonne heure. Les transformations du bâtiment Sud à la Renaissance font penser que le lieu servi de logis aux de Saint-Hilaire, qui y firent des réparations importantes, notamment la belle cheminée du rez-de-chaussée. On y distinguerait des sculptures en arc mauresque qui rappellerait, dit on, une ancienne participation de la famille aux Croisades. Le parcellaire affecte une forme circulaire. Il semble que ce prieuré ait été fortifié et entouré de murailles qui ont disparu, et d’un fossé comme le montre une carte de 1634.

Prieuré ayant en 1295 six religieux, et uni à Chavanon en 1317.

(source “grandmont.pagesperso-orange.fr”)

Les environs

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 8.6 km au nord

Souvigny – La Prieurale à 14.5 km à l’est

Meillers – église Saint-Julien à 6 km au sud-est

Souvigny – Eglise Prieurale

Epoque :  X° – XVII°- Protection : MH (1840)
Propriétaire : Ville de Souvigny
Visite : Oui
Dates et horaires : Accès libre toute l’année de 9h à 20h. Visites commentées du 1er avril au 15 novembre du lundi au samedi à 10h, 14h30 ou 15h45 et à 15h le dimanche.
Ouvert toute l’année de 9h à 20h en accès libre.
Visite commentée à heures fixes au départ du musée du 1er avril au 19 novembre : 10 h, 14h30 et 15h45 en semaine, 15h le dimanche. Pas de visite les mardis en avril, mai, octobre et novembre.
Adresse :
Téléphone : 04 70 43 99 75
Courriel : musee.souvigny@wanadoo.fr
Site internet : www.ville-souvigny.com

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La Prieurale de Souvigny (medias.sit.auvergne-tourisme.info)

Actualités : Souvigny - les trésors : le logis du Prieur

Souvigny -les trésors - Le logis du Prieur (Semaine de lAllier du 21 mars 2019)

Actualités : Pélerinage de la Paix : Comment le Diocèse fera-t-il briller son sanctuaire ?

Souvigny - Pélerinage de La Paix (la Semaine de l'Allier 12 mars 2020)

Actualités : Pélerinage de la Paix : Comment le Diocèse fera-t-il briller son sanctuaire ?

Souvigny -La Prieurale - Sainte Marie-Madeleine (La Montagne 11 octobre 2022)

Situation

Souvigny est située à 13 km à l’ouest de Moulins

Histoire

L’histoire de la construction de l’église, avec les différentes campagnes qu’elle comporte, est fort complexe. Pour partie roman, pour partie XVe siècle, l’édifice offre des traces de multiples remaniements : “monument clef pour comprendre l’architecture”.
Première campagne (XI° siècle)
On ignore tout de l’église donnée en 915/920 à Cluny par Aimard. En revanche, il est probable qu’après la mort de Saint Mayeul (en 994), Saint Odilon ait fait construire comme première église de pèlerinage, une grande nef charpentée très vite transformée pour être voûtée. La nef unique est subdivisée en trois vaisseaux. Cette campagne de voûtement fut accompagnée de l’édification d’une nouvelle façade occidentale qui comprenait deux tours encadrant une chapelle haute, située au-dessus de l’entrée de l’église et dédiée à Saint Michel. Un peu plus tard, un narthex, la galilée, fut construit pour permettre l’accueil des pèlerins de plus en plus nombreux. En 1063, Saint Hugues, VIe abbé de Cluny, profita du passage à Souvigny du légat pontifical Pierre Damien, pour lui demander de procéder à la translation du corps d’Odilon. À cette occasion, l’église fut officiellement consacrée.
Deuxième campagne (XII – XIII° siècles)
Ainsi remaniée, l’église du Xl° siècle devait encore subir pendant près d’un siècle des agrandissements qui reflètent l’essor croissant du prieuré. À l’édifice existant furent ajoutés deux bas-côtés, créant ainsi un édifice à cinq nefs. Le chœur repoussé plus à l’Est, permet l’adjonction d’un deuxième transept conformément au plan de Cluny III, entouré d’un nouveau déambulatoire doté de cinq chapelles rayonnantes. À la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, deux flèches couronnèrent les tours occidentales et le grand transept fut coiffé d’une tour de croisée. En 1376, Louis II fait ériger sa chapelle funéraire dans l’aile Sud du second transept .
Troisième campagne (XV° siècle)
Des 1432, Dom Geoffroy Chollet, moine du Mont Saint-Michel nommé prieur de Souvigny de 1424 a 1454, s’attache à restaurer l’église romane qui était dans un lamentable état et le cloître. Des marchés de travaux sont passés avec les architectes du duc de Bourbon, Maignon puis Poncelet, pour la reprise du chœur, de la voûte centrale, du bas-côté sud et de la façade occidentale. À la fin du XVe s, les ducs de Bourbon font élever une seconde chapelle funéraire avec l’intervention de grands imagiers de l’époque ; on procède alors à une seconde translation des corps des saints abbés de Cluny dans l’Armoire aux Reliques, exemple rare de ce type de meuble-reliquaire en France. À cette époque, de grandes écoles de sculptures travaillent à Souvigny : on doit à l’un des élèves de Jacques Morel une Sainte Marie Madeleine considérée comme l’une des pièces maîtresses de l’art flamboyant en France (1er moitié du XVe s.), puis à Michel Colomb un groupe à l’Enfant et une mise au tombeau. Ce fut la restauration gothique telle que nous la voyons aujourd’hui : un édifice religieux remarquable, de 89 mètres de long, 5 nefs, 6 travées, 28 mètres de large et une voûte aux nervures ouvragées, à 18 mètres de hauteur.
Le renouveau du prieuré (XVII°-XVIII° siècles)
Outre le prieuré classique, érigé au XVIIe s. et son imposant portail construit le siècle suivant, l’église possède une magnifique sacristie utilisée en tant que salle de réunion pendant la Révolution. L’architecture et le décor baroques de la sacristie diffèrent considérablement du reste de l’édifice. La construction d’une nouvelle sacristie (1773-1775) est décidée dans la dernière vague de travaux qui affecte les monastères clunisiens peu avant la révolution. Dernière adjonction faite à l’église, l’orgue de François-Henri Clicquot facteur du Roy Louis XVI, est érigé sur la tribune occidentale. Il prête sa voix à l’église de Souvigny et contribue à l’éclat des cérémonies. Il est, avec son grand frère de la cathédrale de Poitiers (1790), le seul témoin intégralement conservé du grand facteur, lui-même fils et petit-fils de facteurs d’orgues.
L’époque moderne
À la fin du XIXe siècle, sous l’égide de dom Mayeul Lamey, eut lieu une tentative de relèvement du monastère qui dura environ dix ans. Ces moines cherchaient, en outre, à réconcilier science et foi. Pressentant les expulsionsde 1905, la communauté gagna Aoste en Italie où elle s’éteignit. En 1990 des frères de la Communauté Saint-Jean arrivent à Souvigny pour redonner à la prieurale sa vocation première. C’est maintenant une communauté de sœurs qui seconde le curé de la paroisse.
Classement de l’église prieurale
L’église fut classé monument historique sur la liste de 1840, le prieuré le 17 juillet 1926, le 17 mars 1939 et le 5 juin 1967. En 1993, l’ancienne capitale du bourbonnais est élue “Grand site régional d’Auvergne” pour bénéficier d’une mise en valeur de sa richesse architecturale. En 2001, une campagne de fouille a débutée, conjointement avec les travaux de restauration des nefs de l’église : en 2003 l’édifice est en effet désigné “Grand sanctuaire roman d’Auvergne” afin d’entreprendre sa restauration. Un programme proposera les samedi 9 et dimanche 10 mai 2009, à l’occasion de l’inauguration de la première tranche de travaux et la restitution des gisants : célébration officielles et religieuses, visites, concerts et conférences.

(source :”www.ville-souvigny.com”)

Les environs

Bourbon l’Archambault – La Forteresse  à 13 km à l’ouest
Besson – château de Fourchaud à 10 km au sud
Saint-Menoux – Eglise à 7 km au nord

Saint-Menoux – L’Abbaye

Epoque : XI°-XII°-XV° – Protection : MH (1937)
Propriétaire : commune de Saint-Menoux
Visite : Libre
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

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Actualités : L'abbaye de Saint-Menoux révèle peu à peu ses secrets...pleins de surprise

Abbaye de Saint-Menoux Sous les pieds des archéologues, un méli-mélo de murs : 800 ans de constructions, reconstructions, qu’ils fouillent depuis le 26 août. © Philippe BIGARD

Actualités : L'abbaye de Saint-Menoux révèle peu à peu ses secrets...pleins de surprise

Saint-Menoux - l'Abbaye (La Semaine de l'Allier du 17 oct. 2019)

Situation

Situé à mi-chemin de Moulins et de Bourbon l’Archambault, Saint-Menoux possède une église remarquable.

Histoire

L’église

La façade est celle du XIème siècle avec seuls quelques fragments du petit appareil primitif. Derrière s’élève le pignon de la nef percé d’un occulus. Les contreforts au nord sont du XVème siècle alors qu’au sud se dessinent les vestiges d’un cloître de la fin du gothique.

Le chevet se distribue en chapelles rayonnantes étayées de contreforts-colonnes aux chapiteaux feuillus. Modillons à copeaux et cordillon de billettes ornent l’ensemble.

Le clocher carré du XIIIème siècle est surmonté aujourd’hui par une charpente moderne, la flèche de pierre s’étant écroulée au début du XIXème siècle.

Le plan de l’église est compris dans un rectangle de 62 mètres de long sur 16 mètres de large, avec des chapelles rayonnantes greffées sur le déambulatoire entourant l’abside.

Le narthex

Partie la plus ancienne de l’église (vers 1100), le narthex forme une vaste salle en trapèze divisée en trois vaisseaux de trois travées par des colonnes appareillées en tambour.

Le décor des chapiteaux est simple, mais nous raconte déjà une histoire, notamment les lions adossés et les crosses de fougères. Au dessus des arcades, une corniche de billettes soutenue par des modillons. Le plan suit deux failles, c’est la raison pour laquelle il n’est pas droit.

C’est ici que nous retrouvons les sarcophages mérovingiens et les fonds baptismaux du XIIème siècle.

La nef

Appliquée au narthex au XIIème siècle, peu étendue (20 mètres), reprise au XVème siècle et munie de voûtes sur croisée d’ogives, elle est divisée en trois vaisseaux de trois travées chacun. Le bas-côté nord a conservé son berceau primitif en plein cintre, sur doubleaux.

Le transept

Il date de la fin du XIIème siècle et du début du XIIIème. L’architecture de la croisée atteste de la pénétration du nouveau style gothique : croisée d’ogives lancée à un niveau très élevé, cul de lampe à masques et à crochets, doubles baies géminées sous arcades de décharge. Il est raconté que plusieurs souterrains filent sous l’église, en diagonale sous la nef. L’un d’entre eux arriverait dans l’escalier à l’intérieur d’un des piliers centraux.

Le choeur

Daté d’environ 1150, il est en pierre calcaire de moyen appareil. L’art roman d’influence bourguignonne s’accomplit ici à la fois par l’ampleur de ses proportions et l’élégance de ses ornementations.
Le plan est celui des grands édifices romans, avec quelques éléments originaux, abside semi-circulaire, encadrée d’un déambulatoire ouvert sur cinq chapelles rayonnantes et précédée de deux travées droites, chapelles d’axe.

L’élan ascentionnel est tempéré par une frise ornée d’une large grecque perlée et d’une rangée d’oves. A la naissance de la voûte, un bandeau de damiers. Les failles, l’eau, le tellurisme et la cheminée y sont représentés.
Les chapiteaux sont ici très parlants. Ils sont de style bourguignon et présentent de nombreux thèmes, dont les griffons buvant au même calice.

Légende de Saint-Menoux

Menoux, ou Ménulphe (les habitants du village sont les Ménulphiens), évêque irlandais, naquit au VIIème siècle. D’Irlande, il se rendit en Grande-Bretagne, puis en Armorique jusqu’à Quimper où il fut ordonné prêtre puis évêque.

Au retour d’un voyage à Rome, épuisé et malade, il parvint au petit village de Mailly-sur-rose, devenu Saint-Menoux, où il s’arrêta pour prendre quelque repos. C’est là qu’il mourut un 12 Juillet, l’année n’étant pas connue. Avant de rendre le dernier soupir, il avait demandé à être enterré au cimetière de Saint-Germain.

Son tombeau devint un lieu de pèlerinage, depuis que son serviteur, Blaise, un simple d’esprit (bredin en parler local) entreprit de percer un trou dans le sarcophage de son maitre afin de pouvoir passer la tête à l’intérieur et d’être plus proche ainsi de celui qu’il vénérait. Il en serait sorti “débrediné”, guéri grâce à Menoux.
Un monastère fut créé pour honorer sa mémoire.

On peut encore voir dans le narthex un ancien sarcophage percé d’un trou. Il serait le véritable sarcophage de Saint Menoux, celui-là même que Blaise perça. A son côté, celui de Blaise. Le débredinoire aurait été remplacé par un tombeau plus adapté aux visites de plus en plus nombreuses. Les reliques du saint y furent placées. On peut les apercevoir encore à travers les ouvertures vitrées.

(extraits de “lieuxsacres.canalblog.com”)

Agonges – Eglise Notre Dame

Epoque : XII° – Protection : MH (1925)
Propriétaire : Commune d’Agonges
Visite : Oui toute l’année
Contact : Paroisse Sainte Croix du Bocage Bourbonnais – Abbé Diouf
Téléphone : 04 70 67 03 44
Courriel : paroissestecroix@orange.fr

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Situation

Agonges est à 18 km au nord-ouest de Moulins

Histoire

L’église d’Agonges a été édifiée sur un monticule central, au milieu d’une série de tertres travaillés de main d’homme comme des postes d’observation ou de travaux de défense. Dépendant jusqu’à la révolution du diocèse de Bourges, possession de l’abbesse de Saint-Menoux, cette paroisse est mentionnée pour la première fois en 1138 sous le vocable “Sanctae Mariae de Agongis”.

Bâti à la fin du XIIème siècle et au début du XIIIème, l’édifice actuel appartient au style roman de transition. En effet, si elle est romane par son plan général, l’ornementation de ses portails et de ses chapiteaux, ses étroites ouvertures en plein cintre, son abside et ses absidioles voûtées en cul-de-four, elle est gothique par la voûte de sa nef. De plus, édifiée au carrefour de trois diocèses (Bourges, Autun et Clermont), cette construction a subi à la fois l’influence des écoles bourguignonnes, auvergnates et berrichonnes.

L’église d’Agonges est un modèle d’église rurale très abouti.

Chantelle – Chateau-Abbaye

Epoque :  XI°- Protection : MH (1862)
Propriétaire : Communauté des Bénédictines
Visite : Oui
Dates et horaires : Des visites guidées sont possibles au cours des journées du patrimoine, entre 14h00 et 17h00 et tout l’été le mercredi à 16h00.
Adresse : 14 rue Anne de Beaujeu 03140 Chantelle
Téléphone : 04 70 56 62 55
Courriel : contact@benedictines-chantelle.com
Site internet : abbaye.benedictines-chantelle

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Situation

Chantelle est située à 15 km au sud-ouest de Saint Pourçain sur Sioule.
L’Abbaye est située à droite en arrivant dans le centre du bourg.

Histoire

La Vie monastique
L’aventure communautaire a commencé il y a 160 ans…: le soir du 11 Octobre 1853, une diligence s’arrête dans la cour intérieure du prieuré de Chantelle. Quelques moniales bénédictines en descendent. La vie monastique à Chantelle peut renaître… Ce qu’elles découvrent de leur nouveau lieu de vie est avant tout une très belle église romane et un ancien prieuré, vestiges rescapés des vicissitudes de l’histoire, eux-mêmes en état de délabrement… « Avec ténacité et constance, peu à peu nos sœurs aînées vont relever le défi de leur redonner vie et d’y refaire à nouveau chanter la louange ».
Historique
Dès le Ve siècle, à Chantelle, sur les bords de la Bouble, existaient un château fort et une église dédiée à saint Vincent, dont s’empare Pépin le Bref au VIIIe siècle. L’abbaye a pour origine le prieuré dont l’acte de fondation daté de 937 est signé par saint Odon, abbé de Cluny ; il est confié aux chanoines de Saint-Augustin d’Évaux, en Combraille.
L’église fut reconstruite au XIIe siècle dans un style roman-auvergnat et vit en 1286 le sacre d’Aymar de Cros, évêque de Clermont. Le prieuré est rebâti au XVe siècle ; il est inclus dans l’enceinte du château des ducs de Bourbon. Le château fort, qui était situé au sud des bâtiments actuels de l’abbaye, fut la résidence au XVIe siècle d’Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, régente de France de 1483 à 1491.
En 1527, un arrêt du parlement ordonne le démantèlement de la forteresse. Richelieu achèvera la démolition à l’exception du prieuré.
Au début du XVIIe siècle, le monastère, en déclin, est placé sous la dépendance des jésuites du collège de Moulins.
À la Révolution, les religieux sont chassés et le prieuré est vendu comme bien national en 1794. En 1853, les bénédictines de l’abbaye de Pradines achètent la propriété et y fondent une communauté. Le pape Léon XIII érige le monastère en abbaye en 1890.
Les sœurs bénédictines de Chantelle sont spécialisées dans la production de produits cosmétiques et de soins1, qui assurent les ressources de l’abbaye.

Description :

L’église romane est orientée à l’est. La nef, constituée de trois travées, est flanquée de bas-côtés. L’abside comporte un déambulatoire et trois absidioles.
Le cloître du XVe siècle se trouve au nord de l’église et donne accès, au rez-de-chaussée, à trois salles voûtées d’ogives : le réfectoire, la salle du chapitre et la salle de communauté. À l’angle nord, une tourelle abrite un escalier à vis, sans noyau central, qui mène à l’étage.
(source “abbaye.benedictines-chantelle.com“)

Les environs

Château de Chareil-Cintrat (7 km au nord-est)

Taxat Senat – Eglise Saint-André à 5,8 km au sud

Village de Charroux (7 km au sud)